Print Transcript
(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, la Fed va-t-elle maintenir une pause?
Avec de plus en plus de signes que l'inflation ralentit, Thomas Feltmate commente. Anthony Okolie décrit une nouvelle étude sur la difficulté croissante d'emprunter aux États-Unis. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous montre comment se tenir au courant des événements du marché.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite semblait devoir progresser en début de séance, mais dérive depuis le début et affiche un recul de 105 points, soit 1/2 %.
Nous sommes en pleine saison d'annonce des bénéfices.
Kinross, les derniers résultats y compris la reprise des rachats d'actions pendant le deuxième semestre, attire les investisseurs à 7,27 $ l'action. Le titre progresse de près de 2 %. Tourmaline Oil est sous pression, en recul de deux et demis pour cent à 56,24 $ l'action.
L'inflation aux États-Unis, dont les statistiques viennent de paraître aujourd'hui, est légèrement inférieur aux prévisions.
La matinée en bourse a été assez mouvementée. L'indice S&P 500 progresse de sept points, soit 1/5 de pour cent.
Le secteur de la technologie en revanche progresse davantage.
L'indice Nasdaq progresse de 107 points, soit presque 1 %. Les fabricants de semi-conducteurs Advanced Micro Devices à 98,60 $ l'action, en hausse de presque 4 %.
Les dernières statistiques sur les prix à la consommation aux États-Unis montrent que l'inflation continue de refluer. Cela signifie-t-il que la réserve fédérale a atteint la fin de son cycle de hausse?
Thomas Feltmate est économiste à la Banque TD. C'est le genre de rapport que la Fed et les marchés veulent voir.
Une prolongation de phénomène de reflux de l'inflation.
Mais que voyez-vous dans le détail?
- Il y a un recul dans l'inflation globale sur 12 mois, en partie à cause de recul des cours de l'énergie, les prix de l'alimentation sont inchangés sur le mois. Tout cela est encourageant.
Mais quand on exclut ces effets qu'on inclut l'inflation de base, il y a toujours un gain de 0,4/1 mois.
Quelques signes sont encourageants.
Les gains du logement ont continué de ralentir au mois d'avril. À présent, mars et avril présentent un certain recul par rapport aux fortes hausses de l'an dernier.
Ceci s'aligne sur le discours que nous tenons depuis Les coûts du logement ont atteint un pic l'an dernier, mais il y aurait un décalage dans les répercussions sur le taux d'inflation. C'est ce que nous voyons depuis deux mois. C'est très encourageant.
En revanche, en ce qui concerne les biens, il y avait certains signes de recul des prix l'an dernier, mais le secteur des biens de base a contribué positivement l'inflation.
Cela est en partie attribuable à l'augmentation ponctuelle des prix des voitures d'occasion. Si l'on exclut ce facteur, les prix des biens sont inchangés.
Quant au secteur des services, l'inflation recule mais ce n'est que depuis un mois environ. Il est trop tôt pour dire avec certitude s'il y a un recul de l'inflation de base ou s'il s'agit de phénomènes ponctuels.
- Est-ce que ceci laisse croire que le dernier kilomètre sera le plus dur?
C'est une chose de réduire l'inflation de sept ou huit à moins de 4 %. Est-ce que ce sera plus difficile de ramener à 2 %?
- Je crois que c'est tout à fait concevable de redescendre à 4 % d'ici la fin de l'année, mais redescende trois et demis à 2 % sera certainement beaucoup plus difficile, surtout au niveau des services.
Jerome Powell a pris bien garde de ne pas dire qu'il y avait une pause, mais a préparé le terrain.
Il se pourrait que la banque ait atteint la fin de son cycle de hausse de taux d'intérêt selon les résultats et les statistiques. La Fed a laissé entendre qu'elle est arrivée à un point où il est satisfait du degré de restriction de l'économie aujourd'hui, mais a laissé aménager la possibilité de hausse future scellée les données économiques sont plus élevées que prévues.
Les statistiques sur l'inflation parue ce matin sont un signe avant-coureur d'un reflux.
C'est donc en faveur de la banque. Mais l'an dernier, les chiffres sur l'emploi ont montré que l'économie américaine a ajouté 250 000 emplois au mois d'avril.
Cette augmentation est largement supérieure à la norme (...) il se pourrait que cela entraîne une pression à la hausse sur le prix. Je pense que la Fed est satisfaite pour l'instant, mais il y a d'autres surprises à la hausse dans les nouvelles économiques, séminales la possibilité d'une nouvelle hausse au mois de juin. Une pause c'est une chose, la possibilité d'une nouvelle hausse c'est une chose, mais certains secteurs du marché obligataire comment envisager des réductions.
Au début, il s'agissait de coupures de taux cet été.
Cela a peut-être été repoussé à l'automne. Est-ce trop optimiste?
- Oui je le crois. Nous savons qu'il y a beaucoup de persistance au niveau de l'inflation.
Compte tenu du fait que le marché du travail se pose encore très bien, ce serait optimiste de croire que la Fed serait suffisamment à l'aise pour réduire le taux directeur, surtout compte tenu de la trajectoire comprenne toujours les données sur l'inflation.
Il s'agit de signes très précoces de reflux.
Nous pensons qu'il serait donc prématuré d'envisager des coupures cette année.
Au Canada, nous sommes en pause depuis quelque temps, mais c'est la même chose qui s'applique.
La banque s'aménage la possibilité de rehausser si les taux le justifient.
- Oui. C'est très semblable aussi. Les données de l'emploi sont supérieures au consensus.
Il y a une dynamique très positive dans l'embauche.
Les données sur la consommation, laissa croire à une accélération à court terme de l'activité des dépenses.
Ceci va à l'encontre des objectifs des décideurs.
Au niveau de l'économie. Les taux devraient donc demeurer plus élever plus longtemps. Certainement d'ici la fin de l'année, nous pensons que la Banque du Canada et la réserve fédérale vont maintenir leur taux directeur inchangé.
- J'ai eu des entretiens pendant lesquels certains spécialistes suggèrent que si la banque peut réduire l'inflation 3 %, elle sera satisfaite. L'objectif est de 2 %. Il y a une fourchette pour conserver la croissance des consommateurs et réduire les attentes à l'égard de l'inflation. Doit-elle descendre jusqu'à 2 % ou peut-elle s'en tenir à un niveau plus élevé?
- Les économies s'interrogent sur ce point depuis un an. Jerome Powell réitère que 2 %, c'est la mission de la banque.
Et qu'elle va parvenir, qu'elle cherche à parvenir à ce niveau-là quoi qu'il en coûte.
Ce qui laisse croire que les taux pourraient demeurer plus élevés que les marchés ne l'envisagent pour l'instant.
L'idée est de réduire l'inflation, mais on ne peut pas réduire l'inflation sans ralentir l'économie.
Or, le marché du travail se porte bien, les consommateurs aussi.
Ou les failles doivent-elles apparaître pour que les banques centrales considèrent que les mesures prises ont eu leur effet? L'inflation globale recule, mais la demande de main-d'œuvre reste forte et les employés reçoivent des augmentations.
- Je suis d'accord. Le marché du travail se porte très bien.
Aux États-Unis, il y a des failles qui commencent à se faire jour. Quand on considère les postes à pourvoir, ils ont diminué depuis un an de 10 à 11 millions à environ 1,6 millions.
C'est une diminution importante, mais le chiffre toujours plus élevé.
Par comparaison aux données historiques.
Les demandes d'assurance-chômage commencent à augmenter, c'est un signe d'assouplissement du marché.
Les demandes assurance-chômage sont supérieures à moins de 2019. C'est un signe encourageant, mais pour l'instant, c'est marginal. Le marché du travail demeure historiquement serré et cela se répercute sur les salaires.
Les augmentations étant supérieures à ce qu'on consterne ça par rapport à l'inflation.
- Nous vivons une époque intéressante. Thomas Feltmate répond à vos questions sur l'économie dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Brookfield Asset Management dispose de 19 milliards de dollars de nouveaux fonds à investirdans l'immobilier, infrastructure et les capitaux privés. Les investisseurs du Moyen-Orient et de l'Asie constitue une source plus importante des capitaux. Les clients américains représentant une part plus limitée des nouveaux capitaux réunis. Les derniers bénéfices de Brookfield sont conformes aux attentes des milieux financiers.
L'action recul de 3 %.
Les actions d'Airbnb sont en vedette aujourd'hui. Un recul de 10 % le service d'hébergement à court terme publier des bénéfices plus importants que prévu, mais les investisseurs s'inquiètent pour les mois à venir.
Airbnb avertit que la comparaison sera désavantageuse au printemps et à l'été par comparaison à dernier, où la demande accumulée entraînait un baume des déplacements. Les voyages dans l'espace sont coûteux.
Virgin Galactic annonce que sa perte trimestrielle augmentée par rapport au même de l'an dernier à cause de la hausse des dépenses de recherche-développement.
La compagnie de tourisme spatial vise à lancer son premier vol commercial le mois prochain. L'action progresse de 2 %. À présent, les grands indices.
L'indice TSX composite est en baisse de 106 points, soit un débit pour cent. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains après la parution de statistiques légèrement inférieures aux prévisions est très légèrement en hausse.
Thomas Feltmate répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Devons-nous être inquiet à l'écart de l'échéance du plafond de la dette?
- Oui, c'est un risque de plus en plus important auquel nous songeons depuis quelques mois. Janet Yellen a dit la semaine dernière que le trésor américain avait devancé la date à laquelle le plafond serait atteint.
Cette date pourrait se situer début juin.
Au niveau des négociations, le congrès n'est pas plus près d'un accord qu'il ne l'était en janvier.
La semaine dernière, ou il y a deux semaines, la chambre des représentants a adopté un projet de loi pour relever le plafond de la dette de 1,5 billion de dollars, assorti de toute sorte de réduction de défense, de dépenses et l'abrogation de plusieurs initiatives clés de l'administration Biden, surtout au niveau des initiatives de lutte contre le changement climatique et de radiation des prêts aux étudiants. Ce projet de loi n'a aucune chance d'être adopté par le Sénat, que contrôle démocrate.
Biden et le président de la chambre McCarthy se sont rencontrés hier soir pour évoquer le plafond de la dette. Un accord n'est pas en vue avec cette échéance dans trois semaines.
(...) la défaillance des États-Unis est un événement peu probable, mais si elle se produit, l'impact serait très élevé.
- Que se produirait-t-il? Peut-être y aurait-il un changement de priorité des dépenses, amputation des services sociaux, cela aurait un impact économique très profond.
- Oui. Les marchés supposent toujours qu'un accord sera obtenu.
mais l'incertitude commença à se glisser sur les marchés financiers.
L'écart entre les bons du trésor a augmenté d'environ 200 points de base. Les investisseurs se précipitaient dans les bons du trésor à un mois afin de prévenir toute défaillance possible.
Il y a d'ores et déjà des conséquences sur les marchés financiers et la situation ne fera qu'empirer.
Les effets dans l'économie réelle pourraient être importants.
S'il y a des retards de versement des prestations sociales, de versement d'intérêts sur les dettes déjà en cours, cela aura un impact très grave non seulement sur l'économie sur les marchés financiers et de réverbération dans le monde entier.
- À surveiller dans les jours et les semaines à venir.
Est-ce que les problèmes des banques régionales aux États-Unis entraîneront une récession?
- Il y a un risque de baisse dans les pronostics à leur actuelle.
Depuis deux mois environ, dans la foulée de la crise bancaire, il y a eu un resserrement des conditions sur les marchés financiers. Les écarts sont devenus plus importants. Plus récemment, les mesures de stress financier montrent que la situation est redescendue à ce qu'elle était avant la crise. Il s'agit à présent surtout du resserrement des normes bancaires. La réserve fédérale a publié cette semaine des données sur l'enquête des responsables de prêts au premier trimestre. Globalement, il y a un resserrement des normes de prêts des banques, surtout dans le cadre des petites et moyennes banquent ont été les plus durement touchées jusqu'ici.
Il y a un domaine qui est particulièrement intéressant, ce sont les CNI et CRE, c'est-à-dire l'immobilier commercial. Notamment, en ce qui concerne les données de base de l'immobilier commercial, il y a eu une détérioration dans l'environnement de taux d'intérêt.
Une incertitude régnait donc déjà. Quand on parle de l'immobilier commercial, les banques américaines sont partiellement sensées puisqu'elles sont moins diversifiées que les grandes banques. Les prêts hypothécaires en cours dans le secteur de l'immobilier commercial sont attribuables à 80 % aux petites et moyennes banquent. L'impact est très important.
parmi ces prêts hypothécaires, 10 % sont renouvelables cette année. Dans un environnement où ces petites institutions sont responsables d'une part disproportionnée des fonds, il se pourrait qu'il y ait une situation où les sources de financement se tarissent, les propriétaires ont moins de possibilités de refinancement, ce qui entraînerait une mise en marché de ses biens alors que les valorisations diminuent. Cela exercerait une pression sur les prix de l'immobilier commercial d'ici un an environ.
- Bon nombre des prêts dans le secteur de l'immobilier commercial sont à taux variable et ont été montés alors que les taux d'intérêt est beaucoup plus bas. Plus longtemps les taux demeurent élever, plus important le risque de défaillance. Dans la mesure où il y a davantage de défaillances attribuables à la hausse des taux d'intérêt, les conséquences pour les petites banques déjà prises entre deux feux au niveau de ladite liquidité (..
.) la Fed elle-même a soutenu que les problèmes des banques régionales pour accomplir(.
..) - oui, la plupart des économies sont en situation. Il est difficile à dire dans quelle mesure les problèmes des banques régionales ont des effets ou du moins des effets mesurables sur l'économie réelle. La croissance arrive se situe au niveau de l'investissement des entreprises compte tenu des liens plus proches avec les prêts commerciaux industriels et à l'immobilier commercial. Dans le pronostic, pour la deuxième moitié de l'année, nous prévoyons de contraction des investissements des entreprises au troisième et quatrième trimestre et une reprise très lente à 2024.
- Anthony Okolie va nous parler plus tard de certains signes aux États-Unis d'un resserrement des normes de prêt.
Une question: si la Fed avait marqué une pause, est-ce que cela n'aurait pas créé une panique?
- La semaine dernière, on se demandait.
Certains pensaient que si la Fed décidait soudain de déclarer qu'elle n'avait pas fini ces hausses, je crois que c'est sans doute pertinent. La Fed avait bien laissé entendre qu'elle procéderait à une hausse de 25 points. S'il n'avait pas tenu parole, cela aurait suscité l'inquiétude.
les investisseurs se sera demandé si la Fed savait quelque chose qu'ils ignoraient. Il y aurait donc une question de communication et aussi des trajectoires au niveau des taux d'intérêt futur.
- S'il s'agit d'un événement très important de la stratégie de la banque centrale à l'heure actuelle de communiquer au marché les intentions et les mesures?
- Dans le passé, les banques centrales, Banque du Canada, après que les cours du pétrole ont baissé en 2014, a étonné le marché avec ses décisions. Est-il essentiel que les banques centrales préparent le terrain avant d'intervenir? Oui.
La banque a été très claire dans la description du resserrement du taux directeur.
Sans savoir les effets mesurables de la réduction du nombre de montages de prêt, il est inutile de continuer à énoncer une trajectoire.
Tout repose sur les données économiques sur l'interprétation qui en sera faite au niveau de la croissance et de l'effet sur l'économie des taux d'intérêt plus élevé. Au fur et à mesure que davantage de données sont publiées, je suis sûr que la Fed va communiquer ses pronostics quant à l'évolution des taux.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Thomas Feltmate répond à d'autres questions sur l'économie les taux d'intérêt dans quelques minutes. Je vous rappelle que vous pouvez nous lui poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
rester au courant des informations événement qui peut faire évoluer le marché représentent un important élément de toute stratégie. Jason Hnatyk et formateur Placements directs TD. Parlons des ressources CourtierWeb.
- Est au courant, c'est toujours difficile.
CourtierWeb propose des outils très utiles. Voyons comment.
Dès la page d'accueil, il y a des ressources très utiles que je vais signaler.
Tout d'abord, les mises à jour sur le marché à droite ou de la page.
Il s'agit d'un instantané continu des marchés au Canada et aux États-Unis.
Des mises à jour au fur et à mesure de l'actualité y sont constamment renouvelées.
Et puis plus bas, il y a des rapports.
Si vous voulez vous préparer à réaliser des opérations pour la journée, ces rapports sont publiés sur le Canada et les États-Unis pour vous donner les points importants de la journée.
Si j'avais annoncé pendant que le plafond de la dette, les inquiétudes de l'accord de récession au même département de l'annonce de bénéfices d'entreprise.
Ces rapports sont très utiles pour les investisseurs.
Il y a une autre ressource que je voudrais montrer sous la rubrique recherche.
Sous la rubrique marché, en cliquant ce rapport, il s'agit d'un rapport avant la cloche d'ouverture. Encore une flèche que les investisseurs peuvent ajouter à leur carquois. Enfin, nous vous tenons au courant des mises à jour sur les actualités afin de savoir quand les événements vont se produire.
L'avant dernier onglet, c'est l'onglet des événements sur la page des recherches. Il est possible d'afficher aussi bien pour le Canada que les États-Unis les annonces de bénéfices d'entreprises pendant la journée, les annonces de dividendes, les grandes opérations des entreprises, des changements dans les notations des analystes, il y a également un calendrier des rapports économiques.
Parution de l'indice des prix à la consommation, le rapport sur l'emploi, le logement. Vous êtes tenus au courant de ces grands événements.
Le moment venu de prendre des décisions d'investissement, vous serez au courant des éléments qui peuvent faire évoluer les marchés.
- Si vous voulez trouver une analyse plus approfondie, ou vous adresser?
- CourtierWeb a des outils pour les analyses plus approfondies. Voici comment.
Revenons à l'onglet rapports où nous étions antérieurement.
Outre le rapport quotidien, cette page recèle énormément d'informations. Des indices recherchent indépendants par des tiers en plus des mises à jour par TD. Ces recherches sont préparées par Marcus Morningstar, (...) également désigner une information spécifique à des secteurs, matériaux, technologies. Bon nombre d'informations excellents, mais leur rapport sur lequel je vais insister, c'est celui des Services économiques TD qui vous donne la possibilité de vous fonder sur leurs analyses de confiance afin d'identifier les événements qui font évaluer le marché au Canada, aussi bien qu'à l'étranger. Beaucoup d'informations.
Nous avons la possibilité de choisir où nous voulons nous trouver en cliquant sur le bouton économie au sommet de la page, on pourrait étudier des secteurs spécifiques.
Le rapport que je voudrais signaler en particulier, c'est le rapport hebdomadaire.
Ce rapport est très utile pour vous tenir au courant de l'essentiel en vous donnant les thèmes généraux qui affectent le marché. La Fed, plafond de la dette, tout ce que nous avons eu auparavant. Il s'agit d'une excellente fiche d'aperçu de nos amis Services économiques TD. vous pouvez bénéficier encore une fois d'une abondante formation. Il suffit de la trouver de l'identifier.
- Ce rapport hebdomadaire fait partie de mes lectures du vendredi après-midi. Merci Jason. Jason Hnatyk est formateur à Placements directs TD. ne manquez pas de visiter CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur le marché?
Vous pouvez nous la poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Thomas Feldman répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Je ne sais pas comment l'inflation est calculée, mais tout a augmenté de plus de 5 %. L'alimentation, carburant ont beaucoup plus augmenté.
J'en ai parlé avec des spécialistes dans le passé.
Que contient cette corbeille?
On parle d'une corbeille de biens. Que se passe-t-il?
- Il s'agit d'une corbeille représentative des dépenses des ménages.
Dans le cas de l'énergie ou de l'alimentation, où il y a eu davantage pression sur les prix depuis un an, l'inflation est beaucoup plus élevée.
En soi, l'inflation est beaucoup plus élevée en ce qui concerne l'alimentation et le carburant.
Il y a également beaucoup d'autres biens de service sont inclus dans cette mesure où la pondération est beaucoup plus élevée, parce que c'est à cela que les ménages consacrent une part croissante de leur dépense.
Les véhicules représentent une proportion importante pour les biens.
L'habillement, le mobilier, d'autres éléments qui représentent environ 25 % de l'inflation de base.
Le reste de la corbeille est attribuable au service.
Une partie importante, environ 40 %, est consacré au logement.
Cela peut être calculé soit par une mesure qui calcule ce que vous verserez pour être propriétaires d'une maison, mais ce que vous paieriez pour la louer également. Et puis, il y aurait des services discrétionnaires, de nettoyage, de coiffeur, de quatre enfants. Ce qui représente le reste de la pondération.
Si vous voyez un survol comme une revue ce matin, l'inflation globale continue de baisser.
Ça ne veut pas dire que les prix sont plus bas que l'an dernier, ce qu'ils n'augmentent pas aussi rapidement.
- Exactement.
Ce que nous disent les banques centrales, c'est qu'il y avait beaucoup de pression sur les prix depuis un an, au niveau des biens mais la situation évolue de manière encourageant. Les prix ont commencé, sinon à reculer, du moins a cessé d'augmenter.
Sur le marché des voitures d'occasion, il y avait une flambée de 60 % pendant la pandémie et un recul de 18 % jusqu'à ce qu'une nouvelle hausse s'amorce récemment.
La difficulté se situe au niveau des services hors logement. Ce sont des services qui ont une forte intensité et sont reliés plus étroitement aux dépenses discrétionnaires.
Les domaines sur lesquels les banques centrales se concentrent lorsqu'il s'agit de l'inflation parce que le marché du travail se porte toujours très bien et donc les dépenses discrétionnaires sont plus élevés que la tendance. Ce qui alimente une croissance des prix dans d'autres catégories de services.
- Les banques centrales encore une fois. Est-ce que découvrir de tout son probable cette année?
- C'est la grande question pour les investisseurs.
Selon le marché, on pourrait croire qu'il y a une possibilité car les marchés le prévoient.
À ce stade, nous commençons à peine à voir les effets de cette série cumulative de hausse l'an dernier.
Mais ceci dit, les dépenses des consommateurs au premier trimestre ont augmenté. Il y a une certaine modération des investissements des entreprises, mais la croissance poursuivait simplement un peu plus lentement. Les indicateurs prospectifs comme les commandes de biens durables de base dans le secteur manufacturier, laisse envisager des investissements plus réduites si un trimestre au moins. Le resserrement des normes de montage de près par les banques aura un impact plus réel sur l'économie réelle au fil de l'année.
Comment savoir des signes avant-coureurs de l'économie et des répercussions drôles du tout mais il est trop tôt pour (.
..) les taux devraient contribuer à ce niveau-là pendant quelque temps avant que nous ne commencions avoir un véritable ralentissement de l'économie qui donnera aux décideurs la conviction que l'inflation va redescendre à 2 %.
- Je songe au gouverneur de la banque du Canada ou à celui de la Fed qui riposte toujours contre cette notion.
D'une coupure de taux d'ici la fin de l'année.
Chaque fois qu'ils en ont l'occasion.
Mais les deux banques centrales ont également donné des avertissements en rappelant les erreurs d'une réduction trop rapide des taux après un cycle de hausse.
- Oui tout à fait.
Jerome Powell a été très explicite à cet égard.
Il existe un risque réel de réduction prématurée des taux, d'élimination de cette mesure de restriction de l'économie sans toutefois imprimer une trajectoire à la baisse à l'inflation.
Les attentes à l'égard de l'inflation dans un an en mars et en avril ont augmenté.
Cela ne visite ne donne pas le séparateur davantage de convictions que les consommateurs s'attendent à ce que l'inflation diminue dans une certaine mesure, cette prophétie pourrait se réaliser elle-même.
Une seule statistique ne représente pas une tendance, mais les responsables de l'élaboration des politiques y portent certainement attention, surtout alors que les hausses de salaires n'ont pas encore commencé à s'atténuer.
- Quel est l'état du marché immobilier américain?
Est-ce que nous allons revoir la crise de 2008?
- 2008 étaient une crise grave.
(..
.)pendant le premier trimestre, les ventes ont remonté de 10 % mais à partir du niveau très bas.
Une bonne partie de ce phénomène est attribuable au fait qu'entre octobre et janvier cette année, il y a une baisse de 75 points de base des taux d'intérêt, ce qui a ramené certaines acheteurs sur le marché, mais depuis janvier, les taux de prêt hypothécaire sont remontés jusqu'à des niveaux relativement conformes à ce qu'ils étaient en octobre.
On prévoit que les ventes reculeront et que les taux demeureront indépendantes parties de cette année. Il est difficile d'imaginer qu'il aura un rebond des ventes.
Si la fin de l'année.
Il reprise assez lent en 2024.
- Quand on considère les mesures d'abordabilité, elle demeure fait par comparaison d'un historique, même par comparaison à l'ère du pic pendant la crise financière alors que l'abordabilité demeure très faible. Cela en soi dissuade les acheteurs de se lancer sur le marché et dissuade également les acheteurs qui souhaiteraient se reloger en plus grand.
Même si les ventes ont diminué de 35 %, les prix aux États-Unis n'ont tenu que de 0,5 %.
Quand on considère l'offre à venir, elle est abondante.
Nous devrions assister à l'afflux de nouveaux approvisionnements à une époque lira sans doute davantage de correction dans les cours de logement, peut-être 69 à 10 %, mais quand on considère cela dans la crise financière mondiale, dans laquelle les prix ont chuté beaucoup plus considérablement, surtout lorsqu'il y a eu une hausse considérable des prix pendant la pandémie, jusqu'à 38 % du États-Unis.
- Thomas permet de répondre aux questions sur l'économie dans quelques instants.
Comme toujours, Faites toujours vos propres recherches avant le pont d'édition de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur le marché? Vous pouvez nous la poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Dans la foulée des problèmes des banques régionales aux États-Unis, une récente enquête de la Fed laisse à croire que les banques commerciales resserrent les marches de montage de prix pour réduire les risques.
Anthony Okolie Europe commente le dernier rapport de Services économiques TD quant à l'impact sur l'économie américaine.
- Oui.
Le rapport de Services économiques TD sur la dernière enquête de la Fed constate que les banques commerciales (...) même si les normes des prêts intelligents osent pour la plupart des produits, les banques continue de réduire davantage les taux d'intérêt. Selon ce graphique, il est devenu plus difficile d'emprunter aux banques commerciales américaines au premier trimestre pour tout autre produit. Tout particulièrement les prêts commerciaux et industriels, ainsi que les prêts immobiliers.
dans le domaine des prêts, la construction et les prêts immobiliers ont été le plus utilisé. Économie américaine se rapporte clairement exposée aux conséquences de ce cycle de crédit. Services économiques TD considère que le resserrement du deuxième trimestre va réduire de deux à 2,5 % la croissance des prêts commerciaux et industriels en 2023.
La plus forte augmentation dans les normes se situe dans la catégorie des prêts automobiles et autres.
Typiquement, les risques associés à ces prix sont beaucoup plus élevés que pour d'autres catégories et les banques américaines évoquent une réduction des cours de voitures d'occasion..
Les acheteurs veulent éviter de posséder. Il est donc possible de décider de cesser de payer les mensualités, ce qui amène la saisie du véhicule. En revanche, les données fondamentales des finances des ménages se portent mieux. Les montages des prêts étant plus stricts pour les produits plus risqués, surtout pour les prêts hypothécaires de moindre qualité, les prêts hypothécaires de montants très élevés non qualifiés et les lignes de crédit adossé à des biens immobiliers. Le resserrement des normes de crédit va continuer d'affecter les conditions macro-économiques même si le pire de la crise des banques régionales est passé.
Les crédits se resserrent, ce sont les banques elles-mêmes qu'il affirme.
Quels sont les motifs invoqués.
(...) Dans le resserrement des normes de crédit.
Les responsables des prêts dans les petites banques notent que la détérioration de la position de liquidité et la tolérance réduite au risque sont beaucoup plus importantes que ce n'est le cas pour les grandes banques.
- Anthony Okolie.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX affichait une baisse de plus de 100 points, à l'heure actuelle c'est plus de 109 points, un peu plus d'un demi pour cent. Quelques entreprises viennent d'annoncer leur bénéfice.
Element Fleet Management relève ses prévisions. Les investisseurs sont impressionnés à 20,25 $ l'action, le titre bondit de 13 %. First Quantum est sous pression aujourd'hui.
33,13 $ l'action.
Le titre est en baisse de presque six et 8 %. L'indice S&P 500, après l'annonce d'un taux d'inflation moins élevée que prévu, s'agissant de l'inflation globale sur un an, la journée semble prometteuse en début de séance, mais les CCP et participe pratiquement inchangé.
Les titres de technologie semblent se maintenir après avoir réalisé quelques gains. Le Nasdaq progresse depuis plus d'un demi pour cent, 76 points Amazon progresse avec d'autres actions de technologie à 109,63 $.
Elle progresse de près de 3 %.
Thomas Feldman est économiste principal à la Banque TD.
Il commande l'économie les taux d'intérêt. Quelles sont les perspectives pour le dollar américain?
- Depuis un ou deux mois, depuis l'avènement de cette crise bancaire, le dollar américain pondéré en fonction des échanges commerciaux a reculé de 3 %.
Largement à cause de l'effondrement des attentes en matière de hausse de taux. Avant cette crise, les marchés des devises prévoyaient que le taux de la Fed passerait afin que trois aux 6 %. Or, même le président de la Fed à ajuster ses attentes devant le congrès.
Ceci a exercé une certaine pression à la baisse sur le dollar. Comme on l'a déjà dit, il est vraisemblable que les hausses de tout nouveau pas se produire cette année.
au fur et à mesure que les attentes évoluent, cela pourrait avoir un effet positif pour le dollar au moins à court terme. Ceci dit, là ce sera l'une des premières banques centrales à réduire les taux quand on pense à prochain, ce qui va entraîner un rétrécissement des taux d'intérêt. De ce point de vue, il semble qu'il pourrait y avoir une pression croissante à la baisse sur le dollar d'ici l'an prochain. Encore une fois, il existe beaucoup de risques qui pourraient entraîner des conséquences positives pour le dollar.
Il faut supposer qu'aucun de ces événements ne se réalise. Depuis quelques jours, quelques semaines, on parle de la dédollarisation.
C'est peu probable à court terme si l'on songe à la profondeur du marché des bons du trésor américain au plan de la liquidité.
Cela ne semble pas réalisable substituer une autre devise qui soit prête à remplacer le dollar américain comme devise mondiale.
Cela pourrait-il se produire d'ici 10 ans? Peut-être, mais pas à court terme. À présent, le marché de l'emploi.
Beaucoup d'entreprises annoncent des licenciements.
Surtout dans le secteur de la technologie, mais le taux de chômage demeure bas. Que se passe-t-il?
- L'embauche ralentie depuis deux mois, c'est certain.
Il s'agit de signes avant-coureurs de ralentissement du marché du travail.
Pour donner un peu de contexte, dans les données d'avril, il y a eu seulement trois secteurs: santé, services et loisirs hospitalité au service des entreprises qui représentent les deux tiers des gains du secteur privé.
C'est considérablement moins généralisé que ce n'était le cas au début de la période de relance. C'est donc un signe de ralentissement.
Mais le taux de chômage demeure historiquement bas.
Plus bas que depuis 53 ans.
Il faudra beaucoup plus de licenciement que nous en avons vu jusqu'ici pour le marché du travail. Les postes à pourvoir au reflux de 2 000 000 1/2 depuis un an, mais il demeure historiquement beaucoup plus élever, plus il de plusieurs millions qu'avant la pandémie. La demande de main-d'œuvre demeure très élever aux États-Unis, et ce dans un environnement où le taux de participation depuis deux mois semble avoir cessé d'augmenter. L'offre de main-d'œuvre étant limitée, cela signifie qu'il y a toujours un déphasage sur le marché du travail et nous devrions constater une pression à la hausse sur les salaires comptables.
- Cela fait toujours plaisir m'entretenir avec vous, Thomas Feltman Économiste principal à la Banque TD.
Restez à l'écoute, demain, nous répondons à vos questions sur les actions canadiennes. Vous pouvez nous les poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, la Fed va-t-elle maintenir une pause?
Avec de plus en plus de signes que l'inflation ralentit, Thomas Feltmate commente. Anthony Okolie décrit une nouvelle étude sur la difficulté croissante d'emprunter aux États-Unis. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous montre comment se tenir au courant des événements du marché.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite semblait devoir progresser en début de séance, mais dérive depuis le début et affiche un recul de 105 points, soit 1/2 %.
Nous sommes en pleine saison d'annonce des bénéfices.
Kinross, les derniers résultats y compris la reprise des rachats d'actions pendant le deuxième semestre, attire les investisseurs à 7,27 $ l'action. Le titre progresse de près de 2 %. Tourmaline Oil est sous pression, en recul de deux et demis pour cent à 56,24 $ l'action.
L'inflation aux États-Unis, dont les statistiques viennent de paraître aujourd'hui, est légèrement inférieur aux prévisions.
La matinée en bourse a été assez mouvementée. L'indice S&P 500 progresse de sept points, soit 1/5 de pour cent.
Le secteur de la technologie en revanche progresse davantage.
L'indice Nasdaq progresse de 107 points, soit presque 1 %. Les fabricants de semi-conducteurs Advanced Micro Devices à 98,60 $ l'action, en hausse de presque 4 %.
Les dernières statistiques sur les prix à la consommation aux États-Unis montrent que l'inflation continue de refluer. Cela signifie-t-il que la réserve fédérale a atteint la fin de son cycle de hausse?
Thomas Feltmate est économiste à la Banque TD. C'est le genre de rapport que la Fed et les marchés veulent voir.
Une prolongation de phénomène de reflux de l'inflation.
Mais que voyez-vous dans le détail?
- Il y a un recul dans l'inflation globale sur 12 mois, en partie à cause de recul des cours de l'énergie, les prix de l'alimentation sont inchangés sur le mois. Tout cela est encourageant.
Mais quand on exclut ces effets qu'on inclut l'inflation de base, il y a toujours un gain de 0,4/1 mois.
Quelques signes sont encourageants.
Les gains du logement ont continué de ralentir au mois d'avril. À présent, mars et avril présentent un certain recul par rapport aux fortes hausses de l'an dernier.
Ceci s'aligne sur le discours que nous tenons depuis Les coûts du logement ont atteint un pic l'an dernier, mais il y aurait un décalage dans les répercussions sur le taux d'inflation. C'est ce que nous voyons depuis deux mois. C'est très encourageant.
En revanche, en ce qui concerne les biens, il y avait certains signes de recul des prix l'an dernier, mais le secteur des biens de base a contribué positivement l'inflation.
Cela est en partie attribuable à l'augmentation ponctuelle des prix des voitures d'occasion. Si l'on exclut ce facteur, les prix des biens sont inchangés.
Quant au secteur des services, l'inflation recule mais ce n'est que depuis un mois environ. Il est trop tôt pour dire avec certitude s'il y a un recul de l'inflation de base ou s'il s'agit de phénomènes ponctuels.
- Est-ce que ceci laisse croire que le dernier kilomètre sera le plus dur?
C'est une chose de réduire l'inflation de sept ou huit à moins de 4 %. Est-ce que ce sera plus difficile de ramener à 2 %?
- Je crois que c'est tout à fait concevable de redescendre à 4 % d'ici la fin de l'année, mais redescende trois et demis à 2 % sera certainement beaucoup plus difficile, surtout au niveau des services.
Jerome Powell a pris bien garde de ne pas dire qu'il y avait une pause, mais a préparé le terrain.
Il se pourrait que la banque ait atteint la fin de son cycle de hausse de taux d'intérêt selon les résultats et les statistiques. La Fed a laissé entendre qu'elle est arrivée à un point où il est satisfait du degré de restriction de l'économie aujourd'hui, mais a laissé aménager la possibilité de hausse future scellée les données économiques sont plus élevées que prévues.
Les statistiques sur l'inflation parue ce matin sont un signe avant-coureur d'un reflux.
C'est donc en faveur de la banque. Mais l'an dernier, les chiffres sur l'emploi ont montré que l'économie américaine a ajouté 250 000 emplois au mois d'avril.
Cette augmentation est largement supérieure à la norme (...) il se pourrait que cela entraîne une pression à la hausse sur le prix. Je pense que la Fed est satisfaite pour l'instant, mais il y a d'autres surprises à la hausse dans les nouvelles économiques, séminales la possibilité d'une nouvelle hausse au mois de juin. Une pause c'est une chose, la possibilité d'une nouvelle hausse c'est une chose, mais certains secteurs du marché obligataire comment envisager des réductions.
Au début, il s'agissait de coupures de taux cet été.
Cela a peut-être été repoussé à l'automne. Est-ce trop optimiste?
- Oui je le crois. Nous savons qu'il y a beaucoup de persistance au niveau de l'inflation.
Compte tenu du fait que le marché du travail se pose encore très bien, ce serait optimiste de croire que la Fed serait suffisamment à l'aise pour réduire le taux directeur, surtout compte tenu de la trajectoire comprenne toujours les données sur l'inflation.
Il s'agit de signes très précoces de reflux.
Nous pensons qu'il serait donc prématuré d'envisager des coupures cette année.
Au Canada, nous sommes en pause depuis quelque temps, mais c'est la même chose qui s'applique.
La banque s'aménage la possibilité de rehausser si les taux le justifient.
- Oui. C'est très semblable aussi. Les données de l'emploi sont supérieures au consensus.
Il y a une dynamique très positive dans l'embauche.
Les données sur la consommation, laissa croire à une accélération à court terme de l'activité des dépenses.
Ceci va à l'encontre des objectifs des décideurs.
Au niveau de l'économie. Les taux devraient donc demeurer plus élever plus longtemps. Certainement d'ici la fin de l'année, nous pensons que la Banque du Canada et la réserve fédérale vont maintenir leur taux directeur inchangé.
- J'ai eu des entretiens pendant lesquels certains spécialistes suggèrent que si la banque peut réduire l'inflation 3 %, elle sera satisfaite. L'objectif est de 2 %. Il y a une fourchette pour conserver la croissance des consommateurs et réduire les attentes à l'égard de l'inflation. Doit-elle descendre jusqu'à 2 % ou peut-elle s'en tenir à un niveau plus élevé?
- Les économies s'interrogent sur ce point depuis un an. Jerome Powell réitère que 2 %, c'est la mission de la banque.
Et qu'elle va parvenir, qu'elle cherche à parvenir à ce niveau-là quoi qu'il en coûte.
Ce qui laisse croire que les taux pourraient demeurer plus élevés que les marchés ne l'envisagent pour l'instant.
L'idée est de réduire l'inflation, mais on ne peut pas réduire l'inflation sans ralentir l'économie.
Or, le marché du travail se porte bien, les consommateurs aussi.
Ou les failles doivent-elles apparaître pour que les banques centrales considèrent que les mesures prises ont eu leur effet? L'inflation globale recule, mais la demande de main-d'œuvre reste forte et les employés reçoivent des augmentations.
- Je suis d'accord. Le marché du travail se porte très bien.
Aux États-Unis, il y a des failles qui commencent à se faire jour. Quand on considère les postes à pourvoir, ils ont diminué depuis un an de 10 à 11 millions à environ 1,6 millions.
C'est une diminution importante, mais le chiffre toujours plus élevé.
Par comparaison aux données historiques.
Les demandes d'assurance-chômage commencent à augmenter, c'est un signe d'assouplissement du marché.
Les demandes assurance-chômage sont supérieures à moins de 2019. C'est un signe encourageant, mais pour l'instant, c'est marginal. Le marché du travail demeure historiquement serré et cela se répercute sur les salaires.
Les augmentations étant supérieures à ce qu'on consterne ça par rapport à l'inflation.
- Nous vivons une époque intéressante. Thomas Feltmate répond à vos questions sur l'économie dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Brookfield Asset Management dispose de 19 milliards de dollars de nouveaux fonds à investirdans l'immobilier, infrastructure et les capitaux privés. Les investisseurs du Moyen-Orient et de l'Asie constitue une source plus importante des capitaux. Les clients américains représentant une part plus limitée des nouveaux capitaux réunis. Les derniers bénéfices de Brookfield sont conformes aux attentes des milieux financiers.
L'action recul de 3 %.
Les actions d'Airbnb sont en vedette aujourd'hui. Un recul de 10 % le service d'hébergement à court terme publier des bénéfices plus importants que prévu, mais les investisseurs s'inquiètent pour les mois à venir.
Airbnb avertit que la comparaison sera désavantageuse au printemps et à l'été par comparaison à dernier, où la demande accumulée entraînait un baume des déplacements. Les voyages dans l'espace sont coûteux.
Virgin Galactic annonce que sa perte trimestrielle augmentée par rapport au même de l'an dernier à cause de la hausse des dépenses de recherche-développement.
La compagnie de tourisme spatial vise à lancer son premier vol commercial le mois prochain. L'action progresse de 2 %. À présent, les grands indices.
L'indice TSX composite est en baisse de 106 points, soit un débit pour cent. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains après la parution de statistiques légèrement inférieures aux prévisions est très légèrement en hausse.
Thomas Feltmate répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Devons-nous être inquiet à l'écart de l'échéance du plafond de la dette?
- Oui, c'est un risque de plus en plus important auquel nous songeons depuis quelques mois. Janet Yellen a dit la semaine dernière que le trésor américain avait devancé la date à laquelle le plafond serait atteint.
Cette date pourrait se situer début juin.
Au niveau des négociations, le congrès n'est pas plus près d'un accord qu'il ne l'était en janvier.
La semaine dernière, ou il y a deux semaines, la chambre des représentants a adopté un projet de loi pour relever le plafond de la dette de 1,5 billion de dollars, assorti de toute sorte de réduction de défense, de dépenses et l'abrogation de plusieurs initiatives clés de l'administration Biden, surtout au niveau des initiatives de lutte contre le changement climatique et de radiation des prêts aux étudiants. Ce projet de loi n'a aucune chance d'être adopté par le Sénat, que contrôle démocrate.
Biden et le président de la chambre McCarthy se sont rencontrés hier soir pour évoquer le plafond de la dette. Un accord n'est pas en vue avec cette échéance dans trois semaines.
(...) la défaillance des États-Unis est un événement peu probable, mais si elle se produit, l'impact serait très élevé.
- Que se produirait-t-il? Peut-être y aurait-il un changement de priorité des dépenses, amputation des services sociaux, cela aurait un impact économique très profond.
- Oui. Les marchés supposent toujours qu'un accord sera obtenu.
mais l'incertitude commença à se glisser sur les marchés financiers.
L'écart entre les bons du trésor a augmenté d'environ 200 points de base. Les investisseurs se précipitaient dans les bons du trésor à un mois afin de prévenir toute défaillance possible.
Il y a d'ores et déjà des conséquences sur les marchés financiers et la situation ne fera qu'empirer.
Les effets dans l'économie réelle pourraient être importants.
S'il y a des retards de versement des prestations sociales, de versement d'intérêts sur les dettes déjà en cours, cela aura un impact très grave non seulement sur l'économie sur les marchés financiers et de réverbération dans le monde entier.
- À surveiller dans les jours et les semaines à venir.
Est-ce que les problèmes des banques régionales aux États-Unis entraîneront une récession?
- Il y a un risque de baisse dans les pronostics à leur actuelle.
Depuis deux mois environ, dans la foulée de la crise bancaire, il y a eu un resserrement des conditions sur les marchés financiers. Les écarts sont devenus plus importants. Plus récemment, les mesures de stress financier montrent que la situation est redescendue à ce qu'elle était avant la crise. Il s'agit à présent surtout du resserrement des normes bancaires. La réserve fédérale a publié cette semaine des données sur l'enquête des responsables de prêts au premier trimestre. Globalement, il y a un resserrement des normes de prêts des banques, surtout dans le cadre des petites et moyennes banquent ont été les plus durement touchées jusqu'ici.
Il y a un domaine qui est particulièrement intéressant, ce sont les CNI et CRE, c'est-à-dire l'immobilier commercial. Notamment, en ce qui concerne les données de base de l'immobilier commercial, il y a eu une détérioration dans l'environnement de taux d'intérêt.
Une incertitude régnait donc déjà. Quand on parle de l'immobilier commercial, les banques américaines sont partiellement sensées puisqu'elles sont moins diversifiées que les grandes banques. Les prêts hypothécaires en cours dans le secteur de l'immobilier commercial sont attribuables à 80 % aux petites et moyennes banquent. L'impact est très important.
parmi ces prêts hypothécaires, 10 % sont renouvelables cette année. Dans un environnement où ces petites institutions sont responsables d'une part disproportionnée des fonds, il se pourrait qu'il y ait une situation où les sources de financement se tarissent, les propriétaires ont moins de possibilités de refinancement, ce qui entraînerait une mise en marché de ses biens alors que les valorisations diminuent. Cela exercerait une pression sur les prix de l'immobilier commercial d'ici un an environ.
- Bon nombre des prêts dans le secteur de l'immobilier commercial sont à taux variable et ont été montés alors que les taux d'intérêt est beaucoup plus bas. Plus longtemps les taux demeurent élever, plus important le risque de défaillance. Dans la mesure où il y a davantage de défaillances attribuables à la hausse des taux d'intérêt, les conséquences pour les petites banques déjà prises entre deux feux au niveau de ladite liquidité (..
.) la Fed elle-même a soutenu que les problèmes des banques régionales pour accomplir(.
..) - oui, la plupart des économies sont en situation. Il est difficile à dire dans quelle mesure les problèmes des banques régionales ont des effets ou du moins des effets mesurables sur l'économie réelle. La croissance arrive se situe au niveau de l'investissement des entreprises compte tenu des liens plus proches avec les prêts commerciaux industriels et à l'immobilier commercial. Dans le pronostic, pour la deuxième moitié de l'année, nous prévoyons de contraction des investissements des entreprises au troisième et quatrième trimestre et une reprise très lente à 2024.
- Anthony Okolie va nous parler plus tard de certains signes aux États-Unis d'un resserrement des normes de prêt.
Une question: si la Fed avait marqué une pause, est-ce que cela n'aurait pas créé une panique?
- La semaine dernière, on se demandait.
Certains pensaient que si la Fed décidait soudain de déclarer qu'elle n'avait pas fini ces hausses, je crois que c'est sans doute pertinent. La Fed avait bien laissé entendre qu'elle procéderait à une hausse de 25 points. S'il n'avait pas tenu parole, cela aurait suscité l'inquiétude.
les investisseurs se sera demandé si la Fed savait quelque chose qu'ils ignoraient. Il y aurait donc une question de communication et aussi des trajectoires au niveau des taux d'intérêt futur.
- S'il s'agit d'un événement très important de la stratégie de la banque centrale à l'heure actuelle de communiquer au marché les intentions et les mesures?
- Dans le passé, les banques centrales, Banque du Canada, après que les cours du pétrole ont baissé en 2014, a étonné le marché avec ses décisions. Est-il essentiel que les banques centrales préparent le terrain avant d'intervenir? Oui.
La banque a été très claire dans la description du resserrement du taux directeur.
Sans savoir les effets mesurables de la réduction du nombre de montages de prêt, il est inutile de continuer à énoncer une trajectoire.
Tout repose sur les données économiques sur l'interprétation qui en sera faite au niveau de la croissance et de l'effet sur l'économie des taux d'intérêt plus élevé. Au fur et à mesure que davantage de données sont publiées, je suis sûr que la Fed va communiquer ses pronostics quant à l'évolution des taux.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Thomas Feltmate répond à d'autres questions sur l'économie les taux d'intérêt dans quelques minutes. Je vous rappelle que vous pouvez nous lui poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
rester au courant des informations événement qui peut faire évoluer le marché représentent un important élément de toute stratégie. Jason Hnatyk et formateur Placements directs TD. Parlons des ressources CourtierWeb.
- Est au courant, c'est toujours difficile.
CourtierWeb propose des outils très utiles. Voyons comment.
Dès la page d'accueil, il y a des ressources très utiles que je vais signaler.
Tout d'abord, les mises à jour sur le marché à droite ou de la page.
Il s'agit d'un instantané continu des marchés au Canada et aux États-Unis.
Des mises à jour au fur et à mesure de l'actualité y sont constamment renouvelées.
Et puis plus bas, il y a des rapports.
Si vous voulez vous préparer à réaliser des opérations pour la journée, ces rapports sont publiés sur le Canada et les États-Unis pour vous donner les points importants de la journée.
Si j'avais annoncé pendant que le plafond de la dette, les inquiétudes de l'accord de récession au même département de l'annonce de bénéfices d'entreprise.
Ces rapports sont très utiles pour les investisseurs.
Il y a une autre ressource que je voudrais montrer sous la rubrique recherche.
Sous la rubrique marché, en cliquant ce rapport, il s'agit d'un rapport avant la cloche d'ouverture. Encore une flèche que les investisseurs peuvent ajouter à leur carquois. Enfin, nous vous tenons au courant des mises à jour sur les actualités afin de savoir quand les événements vont se produire.
L'avant dernier onglet, c'est l'onglet des événements sur la page des recherches. Il est possible d'afficher aussi bien pour le Canada que les États-Unis les annonces de bénéfices d'entreprises pendant la journée, les annonces de dividendes, les grandes opérations des entreprises, des changements dans les notations des analystes, il y a également un calendrier des rapports économiques.
Parution de l'indice des prix à la consommation, le rapport sur l'emploi, le logement. Vous êtes tenus au courant de ces grands événements.
Le moment venu de prendre des décisions d'investissement, vous serez au courant des éléments qui peuvent faire évoluer les marchés.
- Si vous voulez trouver une analyse plus approfondie, ou vous adresser?
- CourtierWeb a des outils pour les analyses plus approfondies. Voici comment.
Revenons à l'onglet rapports où nous étions antérieurement.
Outre le rapport quotidien, cette page recèle énormément d'informations. Des indices recherchent indépendants par des tiers en plus des mises à jour par TD. Ces recherches sont préparées par Marcus Morningstar, (...) également désigner une information spécifique à des secteurs, matériaux, technologies. Bon nombre d'informations excellents, mais leur rapport sur lequel je vais insister, c'est celui des Services économiques TD qui vous donne la possibilité de vous fonder sur leurs analyses de confiance afin d'identifier les événements qui font évaluer le marché au Canada, aussi bien qu'à l'étranger. Beaucoup d'informations.
Nous avons la possibilité de choisir où nous voulons nous trouver en cliquant sur le bouton économie au sommet de la page, on pourrait étudier des secteurs spécifiques.
Le rapport que je voudrais signaler en particulier, c'est le rapport hebdomadaire.
Ce rapport est très utile pour vous tenir au courant de l'essentiel en vous donnant les thèmes généraux qui affectent le marché. La Fed, plafond de la dette, tout ce que nous avons eu auparavant. Il s'agit d'une excellente fiche d'aperçu de nos amis Services économiques TD. vous pouvez bénéficier encore une fois d'une abondante formation. Il suffit de la trouver de l'identifier.
- Ce rapport hebdomadaire fait partie de mes lectures du vendredi après-midi. Merci Jason. Jason Hnatyk est formateur à Placements directs TD. ne manquez pas de visiter CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur le marché?
Vous pouvez nous la poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Thomas Feldman répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Je ne sais pas comment l'inflation est calculée, mais tout a augmenté de plus de 5 %. L'alimentation, carburant ont beaucoup plus augmenté.
J'en ai parlé avec des spécialistes dans le passé.
Que contient cette corbeille?
On parle d'une corbeille de biens. Que se passe-t-il?
- Il s'agit d'une corbeille représentative des dépenses des ménages.
Dans le cas de l'énergie ou de l'alimentation, où il y a eu davantage pression sur les prix depuis un an, l'inflation est beaucoup plus élevée.
En soi, l'inflation est beaucoup plus élevée en ce qui concerne l'alimentation et le carburant.
Il y a également beaucoup d'autres biens de service sont inclus dans cette mesure où la pondération est beaucoup plus élevée, parce que c'est à cela que les ménages consacrent une part croissante de leur dépense.
Les véhicules représentent une proportion importante pour les biens.
L'habillement, le mobilier, d'autres éléments qui représentent environ 25 % de l'inflation de base.
Le reste de la corbeille est attribuable au service.
Une partie importante, environ 40 %, est consacré au logement.
Cela peut être calculé soit par une mesure qui calcule ce que vous verserez pour être propriétaires d'une maison, mais ce que vous paieriez pour la louer également. Et puis, il y aurait des services discrétionnaires, de nettoyage, de coiffeur, de quatre enfants. Ce qui représente le reste de la pondération.
Si vous voyez un survol comme une revue ce matin, l'inflation globale continue de baisser.
Ça ne veut pas dire que les prix sont plus bas que l'an dernier, ce qu'ils n'augmentent pas aussi rapidement.
- Exactement.
Ce que nous disent les banques centrales, c'est qu'il y avait beaucoup de pression sur les prix depuis un an, au niveau des biens mais la situation évolue de manière encourageant. Les prix ont commencé, sinon à reculer, du moins a cessé d'augmenter.
Sur le marché des voitures d'occasion, il y avait une flambée de 60 % pendant la pandémie et un recul de 18 % jusqu'à ce qu'une nouvelle hausse s'amorce récemment.
La difficulté se situe au niveau des services hors logement. Ce sont des services qui ont une forte intensité et sont reliés plus étroitement aux dépenses discrétionnaires.
Les domaines sur lesquels les banques centrales se concentrent lorsqu'il s'agit de l'inflation parce que le marché du travail se porte toujours très bien et donc les dépenses discrétionnaires sont plus élevés que la tendance. Ce qui alimente une croissance des prix dans d'autres catégories de services.
- Les banques centrales encore une fois. Est-ce que découvrir de tout son probable cette année?
- C'est la grande question pour les investisseurs.
Selon le marché, on pourrait croire qu'il y a une possibilité car les marchés le prévoient.
À ce stade, nous commençons à peine à voir les effets de cette série cumulative de hausse l'an dernier.
Mais ceci dit, les dépenses des consommateurs au premier trimestre ont augmenté. Il y a une certaine modération des investissements des entreprises, mais la croissance poursuivait simplement un peu plus lentement. Les indicateurs prospectifs comme les commandes de biens durables de base dans le secteur manufacturier, laisse envisager des investissements plus réduites si un trimestre au moins. Le resserrement des normes de montage de près par les banques aura un impact plus réel sur l'économie réelle au fil de l'année.
Comment savoir des signes avant-coureurs de l'économie et des répercussions drôles du tout mais il est trop tôt pour (.
..) les taux devraient contribuer à ce niveau-là pendant quelque temps avant que nous ne commencions avoir un véritable ralentissement de l'économie qui donnera aux décideurs la conviction que l'inflation va redescendre à 2 %.
- Je songe au gouverneur de la banque du Canada ou à celui de la Fed qui riposte toujours contre cette notion.
D'une coupure de taux d'ici la fin de l'année.
Chaque fois qu'ils en ont l'occasion.
Mais les deux banques centrales ont également donné des avertissements en rappelant les erreurs d'une réduction trop rapide des taux après un cycle de hausse.
- Oui tout à fait.
Jerome Powell a été très explicite à cet égard.
Il existe un risque réel de réduction prématurée des taux, d'élimination de cette mesure de restriction de l'économie sans toutefois imprimer une trajectoire à la baisse à l'inflation.
Les attentes à l'égard de l'inflation dans un an en mars et en avril ont augmenté.
Cela ne visite ne donne pas le séparateur davantage de convictions que les consommateurs s'attendent à ce que l'inflation diminue dans une certaine mesure, cette prophétie pourrait se réaliser elle-même.
Une seule statistique ne représente pas une tendance, mais les responsables de l'élaboration des politiques y portent certainement attention, surtout alors que les hausses de salaires n'ont pas encore commencé à s'atténuer.
- Quel est l'état du marché immobilier américain?
Est-ce que nous allons revoir la crise de 2008?
- 2008 étaient une crise grave.
(..
.)pendant le premier trimestre, les ventes ont remonté de 10 % mais à partir du niveau très bas.
Une bonne partie de ce phénomène est attribuable au fait qu'entre octobre et janvier cette année, il y a une baisse de 75 points de base des taux d'intérêt, ce qui a ramené certaines acheteurs sur le marché, mais depuis janvier, les taux de prêt hypothécaire sont remontés jusqu'à des niveaux relativement conformes à ce qu'ils étaient en octobre.
On prévoit que les ventes reculeront et que les taux demeureront indépendantes parties de cette année. Il est difficile d'imaginer qu'il aura un rebond des ventes.
Si la fin de l'année.
Il reprise assez lent en 2024.
- Quand on considère les mesures d'abordabilité, elle demeure fait par comparaison d'un historique, même par comparaison à l'ère du pic pendant la crise financière alors que l'abordabilité demeure très faible. Cela en soi dissuade les acheteurs de se lancer sur le marché et dissuade également les acheteurs qui souhaiteraient se reloger en plus grand.
Même si les ventes ont diminué de 35 %, les prix aux États-Unis n'ont tenu que de 0,5 %.
Quand on considère l'offre à venir, elle est abondante.
Nous devrions assister à l'afflux de nouveaux approvisionnements à une époque lira sans doute davantage de correction dans les cours de logement, peut-être 69 à 10 %, mais quand on considère cela dans la crise financière mondiale, dans laquelle les prix ont chuté beaucoup plus considérablement, surtout lorsqu'il y a eu une hausse considérable des prix pendant la pandémie, jusqu'à 38 % du États-Unis.
- Thomas permet de répondre aux questions sur l'économie dans quelques instants.
Comme toujours, Faites toujours vos propres recherches avant le pont d'édition de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur le marché? Vous pouvez nous la poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Dans la foulée des problèmes des banques régionales aux États-Unis, une récente enquête de la Fed laisse à croire que les banques commerciales resserrent les marches de montage de prix pour réduire les risques.
Anthony Okolie Europe commente le dernier rapport de Services économiques TD quant à l'impact sur l'économie américaine.
- Oui.
Le rapport de Services économiques TD sur la dernière enquête de la Fed constate que les banques commerciales (...) même si les normes des prêts intelligents osent pour la plupart des produits, les banques continue de réduire davantage les taux d'intérêt. Selon ce graphique, il est devenu plus difficile d'emprunter aux banques commerciales américaines au premier trimestre pour tout autre produit. Tout particulièrement les prêts commerciaux et industriels, ainsi que les prêts immobiliers.
dans le domaine des prêts, la construction et les prêts immobiliers ont été le plus utilisé. Économie américaine se rapporte clairement exposée aux conséquences de ce cycle de crédit. Services économiques TD considère que le resserrement du deuxième trimestre va réduire de deux à 2,5 % la croissance des prêts commerciaux et industriels en 2023.
La plus forte augmentation dans les normes se situe dans la catégorie des prêts automobiles et autres.
Typiquement, les risques associés à ces prix sont beaucoup plus élevés que pour d'autres catégories et les banques américaines évoquent une réduction des cours de voitures d'occasion..
Les acheteurs veulent éviter de posséder. Il est donc possible de décider de cesser de payer les mensualités, ce qui amène la saisie du véhicule. En revanche, les données fondamentales des finances des ménages se portent mieux. Les montages des prêts étant plus stricts pour les produits plus risqués, surtout pour les prêts hypothécaires de moindre qualité, les prêts hypothécaires de montants très élevés non qualifiés et les lignes de crédit adossé à des biens immobiliers. Le resserrement des normes de crédit va continuer d'affecter les conditions macro-économiques même si le pire de la crise des banques régionales est passé.
Les crédits se resserrent, ce sont les banques elles-mêmes qu'il affirme.
Quels sont les motifs invoqués.
(...) Dans le resserrement des normes de crédit.
Les responsables des prêts dans les petites banques notent que la détérioration de la position de liquidité et la tolérance réduite au risque sont beaucoup plus importantes que ce n'est le cas pour les grandes banques.
- Anthony Okolie.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX affichait une baisse de plus de 100 points, à l'heure actuelle c'est plus de 109 points, un peu plus d'un demi pour cent. Quelques entreprises viennent d'annoncer leur bénéfice.
Element Fleet Management relève ses prévisions. Les investisseurs sont impressionnés à 20,25 $ l'action, le titre bondit de 13 %. First Quantum est sous pression aujourd'hui.
33,13 $ l'action.
Le titre est en baisse de presque six et 8 %. L'indice S&P 500, après l'annonce d'un taux d'inflation moins élevée que prévu, s'agissant de l'inflation globale sur un an, la journée semble prometteuse en début de séance, mais les CCP et participe pratiquement inchangé.
Les titres de technologie semblent se maintenir après avoir réalisé quelques gains. Le Nasdaq progresse depuis plus d'un demi pour cent, 76 points Amazon progresse avec d'autres actions de technologie à 109,63 $.
Elle progresse de près de 3 %.
Thomas Feldman est économiste principal à la Banque TD.
Il commande l'économie les taux d'intérêt. Quelles sont les perspectives pour le dollar américain?
- Depuis un ou deux mois, depuis l'avènement de cette crise bancaire, le dollar américain pondéré en fonction des échanges commerciaux a reculé de 3 %.
Largement à cause de l'effondrement des attentes en matière de hausse de taux. Avant cette crise, les marchés des devises prévoyaient que le taux de la Fed passerait afin que trois aux 6 %. Or, même le président de la Fed à ajuster ses attentes devant le congrès.
Ceci a exercé une certaine pression à la baisse sur le dollar. Comme on l'a déjà dit, il est vraisemblable que les hausses de tout nouveau pas se produire cette année.
au fur et à mesure que les attentes évoluent, cela pourrait avoir un effet positif pour le dollar au moins à court terme. Ceci dit, là ce sera l'une des premières banques centrales à réduire les taux quand on pense à prochain, ce qui va entraîner un rétrécissement des taux d'intérêt. De ce point de vue, il semble qu'il pourrait y avoir une pression croissante à la baisse sur le dollar d'ici l'an prochain. Encore une fois, il existe beaucoup de risques qui pourraient entraîner des conséquences positives pour le dollar.
Il faut supposer qu'aucun de ces événements ne se réalise. Depuis quelques jours, quelques semaines, on parle de la dédollarisation.
C'est peu probable à court terme si l'on songe à la profondeur du marché des bons du trésor américain au plan de la liquidité.
Cela ne semble pas réalisable substituer une autre devise qui soit prête à remplacer le dollar américain comme devise mondiale.
Cela pourrait-il se produire d'ici 10 ans? Peut-être, mais pas à court terme. À présent, le marché de l'emploi.
Beaucoup d'entreprises annoncent des licenciements.
Surtout dans le secteur de la technologie, mais le taux de chômage demeure bas. Que se passe-t-il?
- L'embauche ralentie depuis deux mois, c'est certain.
Il s'agit de signes avant-coureurs de ralentissement du marché du travail.
Pour donner un peu de contexte, dans les données d'avril, il y a eu seulement trois secteurs: santé, services et loisirs hospitalité au service des entreprises qui représentent les deux tiers des gains du secteur privé.
C'est considérablement moins généralisé que ce n'était le cas au début de la période de relance. C'est donc un signe de ralentissement.
Mais le taux de chômage demeure historiquement bas.
Plus bas que depuis 53 ans.
Il faudra beaucoup plus de licenciement que nous en avons vu jusqu'ici pour le marché du travail. Les postes à pourvoir au reflux de 2 000 000 1/2 depuis un an, mais il demeure historiquement beaucoup plus élever, plus il de plusieurs millions qu'avant la pandémie. La demande de main-d'œuvre demeure très élever aux États-Unis, et ce dans un environnement où le taux de participation depuis deux mois semble avoir cessé d'augmenter. L'offre de main-d'œuvre étant limitée, cela signifie qu'il y a toujours un déphasage sur le marché du travail et nous devrions constater une pression à la hausse sur les salaires comptables.
- Cela fait toujours plaisir m'entretenir avec vous, Thomas Feltman Économiste principal à la Banque TD.
Restez à l'écoute, demain, nous répondons à vos questions sur les actions canadiennes. Vous pouvez nous les poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!