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(musique) Le responsable des actions de sociétés publiques chez Gestion d'actifs TD va commenter les résultats que les entreprises annoncent en ce moment. Colin Lynch, chef des placements immobiliers mondiaux d'activité des va commentés le secteur immobilier. Dans notre séquence de formation, Jason Hnatyk va nous expliquer les ordres conditionnels sur la plate-forme CourtierWeb. Mais auparavant, une mise à jour sur les marchés. C'est le dernier jour de négociation du mois et il y a du vert à l'écran. L'indice TSX composite affiche un gain de 206., Plus d'un pour cent en hausse, une augmentation considérable et enregistrée dans le court du pétrole de référence américain, mais ce n'est pas le seul motif de la hausse. C'est la saison des annonces de bénéfices. Sleep Country faisait l'objet de certaines spéculations, mais Sleep Country affiche un corps de 27,65 $ l'action, ses ventes de magasins comparables sont en hausse de 15 % sur 12 mois. Aecon groupe allait dans la même direction contraire, en baisse de plus de 10 % à cause de la perte affichée pendant le trimestre le plus récent. Sur la bourse américaine, l'indice S&P 500 affiche le meilleur résultat pour le mois depuis 2020. Le premier semestre a mal commencé, mais on assiste à un rebond en cette dernière journée de négociation. L'indice S&P 500 est en hausse de presque 1 % à 4075 points. Une grande semaine pour les annonces de bénéfices de sociétés de technologie, des annonces qui ont été faites hier après la clôture des marchés et qui semble rassurer les investisseurs. Le Nasdaq est en hausse de presque 1 %. Certaines grandes compagnies comme Amazon et Apple ont annoncé de bonnes nouvelles. Une entreprise qui n'a pas eu de bonnes nouvelles, c'est Intel, en baisse de plus de 8,5 %. On parle de l'économie américaine et de la politique de la banque centrale américaine, mais aujourd'hui, nous avons appris les chiffres du PIB au Canada pour le mois de mai. Nous avons évité une contraction, mais ce n'est pas exactement un résultat de croissance. Oui, comme vous le disiez, ce n'est pas tout à fait une contraction, mais la progression de l'économie est très lente. Encore une fois, c'était meilleur que prévu. Quand on approfondit les chiffres, la production a augmenté dans 14 des 29 industries, secteur des services, divertissements, loisirs, les gens recommencent à s'adonner au sport, à sortir. Rapidement, progressivement, ces secteurs on avec leurs chiffres très pandémies. Mais dans le secteur de la production de biens de la construction, statistique Canada nous a donné une estimation préliminaire pour le mois de juin, une croissance de à zéro, 1 % seulement. Très lent, n'est pas une contraction. Donc il semble que le mois de mai s'est soldé par un gain très modeste, celui de juin par un gain encore plus modeste taux zéro, 1 %. Pour conclure la Banque du Canada, car tout le monde cherche à deviner ce qu'elle fera. Les services économiques TD considèrent que le simple fait que l'économie ralentisse ne va pas dissuader la Banque du Canada de poursuivre ces mesures énergie et politique monétaire qui compte sur une augmentation de 75 points de base à l'automne, même si les économies faiblissent, ça ne va pas dissuader la Banque du Canada. Bien entendu, non seulement Monsieur Powell a annoncé la décision d'une hausse de 75 points de base du taux de la Fed mercredi, tout le monde a voulu savoir ce que Jérôme Powell pensait d'économie, s'agissait-il d'une récession, et lendemain, on apprend qu'il y a une contraction pendant deux trimestres. Tout le monde se demande si c'est vraiment une récession, mais ça n'a pas changé les attitudes à l'égard de la hausse des taux de la Fed, ou du moins peut-on espérer qu'on y retouche à la fin des augmentations. Oui, un certain optimisme mené, compte tenu de ralentissement de l'économie, on pourrait considérer que la Fed envisage une pause dans son cycle d'augmentation, surtout on devra attendre pour voir. Les consommateurs sont frappés par une hausse de l'inflation. L'optimisme des consommateurs a atteint un creux en juillet. Encore une fois à cause de l'inflation. Voilà les facteurs que la Fed devra soupeser tandis qu'elle envisage l'avenir de sa politique monétaire. La Fed mesure de son côté comment l'économie se porte. Les dépenses de consommation personnelle, comme l'affirme la Fed, présente une augmentation plus élevée depuis 1982, selon elle. Anthony Okholie sera de retour pour notre émission. Parlons de ce que les investisseurs tirent comme conclusion de la décision de la Fed est-ce que Jérôme Powell va ralentir les augmentations de taux à l'abord de l'automne? Que nous dit le marché obligataire? Nous nous sommes entretenus avec Alex Horowitz, gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe de gestion d'actifs Tedey. Powell a beaucoup évoqué les données autres de l'inflation, pendant les pas de questions. C'est là où le marché a commencé à conclure que son attitude est peut-être plus équilibrée, voir même moins énergique et on n'en a conclu que la Fed ne va peut-être pas augmenter les taux dans la mesure qu'elle a annoncée. Mais Jérôme Powell a dit plusieurs fois que la meilleure piste pour connaître la trajectoire de la politique monétaire jusqu'à la fin de cette année, même au début de l'an prochain, a déjà été exposé à la réunion du mois de juin lorsque la banque a donné une mise à jour de ses projections économiques avec les mains graphiques. . Donc Powell a essentiellement dit que la banque gardait le cap. Nous pensons toujours que c'est approprié, même si les projections économiques sont mises à jour, l'inflation est plus rapide que prévu, même si la croissance est plus faible. Donc encore une fois, Powell dit que c'est l'inflation qui est le mandat de la banque, la lutte contre l'inflation, et l'inflation demeure un problème. Une augmentation de 75 points de base en septembre et sur la table, avec un taux directeur de 3,25 % ou 3000 % d'ici la fin de l'année. C'est ce que la banque annonce mois de juin est peut-être encore d'autre augmentation 2023. Le marché a peut-être entendu dire ce qu'il voulait entendre. - Oui, Jérôme Powell s'est bien entendu poser la question plusieurs fois hier après-midi. Ce que vous voulez déclencher une récession? Bien sûr, la banque assure qu'elle ne veut pas déclencher une récession mais qu'elle ne peut l'exclure. Et aujourd'hui, les chiffres du PIB sont affichés. Je ne peux pas jouer sur les mots, s'agissait-il d'une récession à cause de tels facteurs ou tel facteur, mais le fait est que pour le premier trimestre, l'économie américaine n'est pas en phase de croissance. L'inflation est très élevée. Il y a une ne sorte de faiblesse différente. Au premier trimestre, on s'est dit : ne nous inquiétons pas, parce que l'économie nationale est encore très fort. Ensuite deuxième trimestre, c'était les inventaires, les compagnies avaient accumulé des inventaires pendant le deuxième semestre de l'an dernier, premier trimestre de cette année. Donc ce facteur joue un rôle négatif, mais il y avait également une certaine faiblesse dans l'investissement de l'immobilier résidentiel, c'est encore une fois un facteur intérieur. Donc peut-être que la faiblesse de la croissance économique n'est pas uniquement attribuable à des facteurs externes. Et puis nous avons remarqué que si l'on examine la consommation personnelle, même si elles demeurent positivent et contribuent toujours au PIB, depuis trois trimestres, chaque trimestre cela baisse. Est-ce que la consommation personnelle pourrait être inchangé voire négative au troisième trimestre? Ce serait une véritable surprise. Dans la mesure où trimestre après trimestre, la faiblesse du PIB est attribuable à des facteurs intérieurs, la Fed est moins en mesure d'affirmer que l'on n'est pas absolument certain, si nous sommes en récession. Toutefois, et toujours niveau d'inflation, pour répondre à cette partie de la question, l'inflation demeure très élever, il y a certains signes qui laissent entrevoir un basculement, surtout quand on étudie l'inflation de base, même si la mission officielle de la Fed doit tenir compte de la façon générale, y compris les prix de l'énergie et de l'alimentation, c'est ce chiffre là que la Fed doit tacher de faire baisser, mais le problème que pose l'inflation élevée alors actuelle du point de vue de la Fed, c'est que le marché du travail est trop serré. Powell a dit et répété hier, il voudrait faire un ramollissement du marché du travail, ce qui exercerait moins de pression sur le versant des prix de l'équation. Compte tenu de ce que nous avons entendu dire hier par la Fed et Jérôme Powell, compte tenu de ce que nous voyons sur l'économie américaine, que nous dit le marché obligataire? - J'ai fait allusion au fait que les investisseurs ont entendu ce qu'il voulait entendre, mais le marché obligataire est censé être plus malin. Au plan technique, la courbe de rendement s'est inversée, pas chaque. , Le ratio de trois mois 10 ans, qui est l'indicateur préféré de récession de la Fed de New York au niveau du marché obligataire demeure légèrement positif, mais si on considère l'intégralité de la courbe de rendement, plus de 50 % de la coupe de rendement est déjà inversé et est depuis quelque temps. Donc même si sur le marché obligataire nous aimons croire que nous sommes plus malins que les autres, nous avions annoncé ces phénomènes depuis quelque temps. Mais si l'on considère que les bourses ont remonté hier, la volatilité implicite au niveau des actions, au niveau des titres à revenu fixe à diminuer, ce sont des signes positifs, les écarts de crédit se sont resserrés, encore une fois c'est positif. Donc la plupart des investisseurs se disent que la réaction est globalement positif, puisque la Fed ne va pas trop resserrer, ne va pas nécessairement déclencher une récession. On pourrait également interpréter ce que disent les investisseurs comme étant une supposition que le changement de cap de la Fed arrivera beaucoup plus rapidement que ce qu'elle suggère. Et c'est ce qui se produit quand la Fed renonce à donner des orientations et prend désormais des décisions réunion par réunion en fonction des données. Donc les investisseurs vont aussi tirer leurs conclusions des données, et alors actuelle, en moyenne, les investisseurs considèrent que la croissance est un facteur plus important, donc les taux d'intérêt ont diminué, les écarts de crédit se sont resserrés, les actifs à risque ont remonté hier. Peu de gens évoquaient le seuil de neutralité de l'inflation, c'est-à-dire les attentes du marché à l'égard de l'inflation. Ce seuil a augmenté. Il se peut que certains investisseurs spécialisés se disent : attention, même si l'inflation semble montrer des signes de basculement, quelle sera la suite, et ce phénomène sera-t-il suffisamment rapide, qu'est-ce que cela signifie pour la fête si nous nous trouvons récession mais que l'inflation est toujours très supérieure à la cible? Quelles mesures d'assouplissement la fête pourrait-elle prendre, et serait une erreur? - Nous venons d'entendre Alex Horowitz, gestionnaire des titres à revenu fixe, Gestion d'actifs TD. L'actualité du monde des affaires et des marchés. La flambée des prix de l'énergie alimente les revenus records pour les plus grandes compagnies pétrolières du monde. ExxonMobil et Chevron sont les deux derniers à afficher des résultats trimestriels gonflés par la hausse des corps du pétrole et les marges de raffinage beaucoup plus élevé. Les actionnaires en tirent également davantage. Chevron augmente sa cible de rachat d'actions Ericsson a doublé son annonce de rachat cette année. Les compagnies pétrolières et gazières canadiennes ont pris des décisions semblables pour restituer des capitaux aux actionnaires. Amazon et Apple ont complété une semaine d'annonce des bénéfices des grandes compagnies de technologie en annonçant des résultats supérieurs aux prévisions. Le retour au magasinage présidentiel avait soulevé des préoccupations quant au commerce électronique, mais Amazon a dépassé les attentes à l'égard des ventes. Chez Apple, les préoccupations quant aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement ont été balayées au niveau de la demande et iPhone. L'augmentation des prix des produits basés de l'énergie ont prélevé un tribut sur les bénéfices de Mazda, Magna, fabricant de prise (.. .) et averti investisseurs que les perturbations dans l'industrie devraient persister durant le deuxième trimestre. Magna possède une demi-douzaine d'usines en Russy qui ont cessé de fonctionner en réaction à l'invasion russe en Ukraine. La compagnie a pratiqué une charge de 1,24 $ par action. Voici comment se porte l'indice principal au Canada. Du verre à l'écran. En ce dernier jour de négociation du moi, l'indice TSX en hausse de 1 % à 19670. L'indice S&P 500, il s'agit du meilleur mois pour les actions depuis 2020. Ce qui fait suite à un premier semestre très mouvementé. Bien sûr, certains des grands titres ont annoncé leur bénéfice cette semaine. Nous nous sommes entretenus avec Justin Flowerday, responsable des actions publiques chez Gestion d'actifs TD. Ils y a quelques thèmes auxquels nous accordions une attention particulière. Les consommateurs et les entreprises, nous voulions comprendre l'évolution des préférences en matière d'achat. En effet, la demande globale dans l'économie relativement fragile. Les marges, et surtout les augmentations de marge qui décrivent donc la rentabilité des dollars supplémentaires pour les entreprises sont très révélatrices quant à la manière dont les entreprises se débrouillent dans l'environnement des coûts, et cela est très révélateur de la compétitivité de différentes industries de différents secteurs. Enfin, nous apportons une attention très serré à ce que disent les équipes de directions quant à l'avenir. C'est très important, car les dirigeants d'entreprises en toutes les raisons au monde d'offrir une image plus réaliste de l'avenir. Le dollar américain est plus fort, les taux de change sont volatiles, les corps du pétrole sont plus élevés, inflation plus élevée, les taux d'intérêt aussi. Donc nous espérons, et nous avons commencé à voir cette prédiction se réaliser, que les dirigeants d'entreprise auront des choses plus négatives et réalistes à dire. S'agissant d'un point de vue plus réaliste que face à l'avenir, c'est la grande question avec la flambée de l'inflation, mesures énergiques prises par les banques centrales, est-ce que nous allons basculement récession ou pas? Que nous disent les bénéfices? Que nous disent les entreprises canadiennes américaines? - Je dirais que jusqu'ici, je pense que le quart des entreprises inscrites au tableau du S&P 500 aux États-Unis dépasse les attentes, pas aussi souvent que d'habitude. Je crois que les deux tiers des entreprises qui ont annoncé leur bénéfice dépassent les pronostics, et gère de façon correcte le niveau des coûts, ce n'est pas le cadastre, les entreprises commencent à changer de temps et à évoquer certains défis que doivent relever, inventaire, pléthorique, baisse de la demande globale. Je crois que c'est très positif. Pour que nous puissions toucher le fond, il faut que nous ayons des attentes réalistes. C'est un régime que le marché les investisseurs doivent accepter. - Oui, ce qui est difficile, c'est de savoir quand le régime est fini, quand on a touché le fond. Il est très difficile, voire impossible de synchroniser les marchés. Que devrions-nous rechercher en tant qu'investisseur pour dire que le pire est derrière nous? - Il s'agit des attentes globales en matière de bénéfices et chiffre d'affaires. Si on cherche à se projeter en 2023, on estime que le S&P 500 tournedos autour de 250 $, il faut que cela diminue. Depuis deux jours environ, ces chiffres commencent à rétrograder doucement. Les équipes de directions doivent commencer à être plus réalistes quant à leur structure de coûts et protéger leurs marges. Et on entend davantage parler des investissements rationnels qui sont engagés au niveau du personnel, au niveau des projets. Tout cela est très positif et encore une fois, c'est un régime que les entreprises doivent subir, et les marchés aussi. Bien sûr, dans tout cela, on se demande si on atteint le pic de l'inflation. Il y a tellement d'inconnus sur ce marché actuel. Si nous avions ceci, nous pourrions peut-être mettre en place une stratégie pour gérer cela, mais est-ce que nous avons dépassé le pic de l'inflation? Qu'en pensez-vous? - Je dirais que nous avons sans doute atteint le pic, nous nous sommes au pic de l'inflation. Je dirais qu'il y aura sans doute une ou deux phases différentes que nous allons vivre. . La première phase, d'ici six mois, c'est la phase des inflations faciles. Le prix des biens et des produits de base commencent à diminuer et cela se répercute sur l'indice des prix à la consommation. Ce sera positif. La prochaine fois c'est un peu plus difficile. Il s'agit des prix de services, et cela est notamment relié à la permanence des augmentations de salaire. Il faudra plus longtemps dans ce cas-là. Nous avons une courbe qui est un peu différent de ce qu'elle était dans le passé, un peu plus asymétrique. Donc il y a certains défis qui nous attendent, mais je crois que nous allons progresser d'ici six mois. Nous allons passer de ses 9 % inflation a peut-être quatre à 5 %. Et puis il faudra passer de ces quatre à cinq au niveau idéal de deux à 3 %. Ce sera plus difficile. Jusque-là, bien sûr, les banques centrales, y compris la nôtre, mais la Fed aussi, ont pris des mesures énergiques avec des augmentations géantes de taux que personne ne prévoyait il y a un an seulement. Dans quelle mesure les banques centrales réagissent et à ses indications préliminaires? Les compagnies modèrent leurs attentes au niveau des bénéfices. Est-ce qu'ils vont continuer d'agir, et banques, avec autant d'énergie? - Oui, la fait dépasser par une ou deux fois différentes. Le tout d'abord la perdu de sa crédibilité parce qu'elle avait raté certains des signes qui montraient que l'inflation commençait à devenir un problème. La Fed a reconquit sa crédibilité sur les marchés. Je pense qu'il ne suffira pas d'avoir un indicateur d'inflation négative ou qui publiera pour convaincre la Fed de changer de cap. Il faudra deux, 3,4 ou cinq indicateurs pour que Powell puisse commencer à dire : oui, nous avons jugulé l'inflation et nous pouvons commencer à changer de cap. Ce ne sera pas le mois prochain ou le mois d'après. Mais dans six mois. Un changement de cap pourrait consiste à dire : nous avons fait le travail que nous voulions faire, nous avons relevé le coût des emprunts, nous allons voir ce qu'elles en sont les effets. Certains du marché semblent croire que le changement de cap ira encore plus loin d'ici 2023, même si nous avons connu des augmentations très importantes, on devrait commencer assiste à des réductions de taux. Si quelqu'un veut voir cela, ça fait parti de sa thèse de placement, est trop optimiste? - Non, je ne pense pas que ce soit trop optimiste. Je pense que c'est sans doute le scénario de base pour moi leur actuelle, c'est que la Fed va faire son travail, va essayer de faire augmenter le taux de chômage, va essayer de réduire la demande globale. Une fois qu'elle parviendra ses objectifs, va commencer à songer à l'équilibre qu'elle doit établir, puisqu'elle un double mandat. Elle doit gérer l'inflation, mais aussi prévoir un emploi maximum à long terme. C'est toujours un équilibre. Leur actuelle, c'est l'inflation que la priorité, et ainsi attaque. Une fois qu'il y aura un certain affaiblissement de l'inflation, je pense qu'une fois que l'économie commence à faiblir, ce qui sera le cas, je pense qu'on va commencer à parler davantage d'un changement de cap. - Nous écoutions Justin Flowerday, chef des actions publiques chez Gestion d'actifs TD. À présent, la séquence de formation. Si vous créez un compte de négociation sur CourtierWeb, vous pourriez envisager les ordres conditionnels. De quoi s'agit-il et comment fonctionne-t-il? Donnons la parole à Jason Hnatyk, formateur à Gestion d'actifs TD. Bonjour, Jason, expliquez-nous de quoi il s'agit. - Bonjour, Greg. Ça fait plaisir d'être sur votre plateau. Donc les ordres conditionnels peuvent être très utiles et tous les investisseurs pour s'en prévaloir sur CourtierWeb. Il y a trois titres différents, aujourd'hui nous allons nous intéresser aux ordres dits OCO, c'est-à-dire un ordre qui annule l'autre. L'un désavantage que les deux ce genre d'ordre, permet à l'investisseur de mettre en œuvre son plan de négociation. Éliminer l'émotion des opérations en bourse, c'est très difficile, et puisque votre argent et enjeux, mais c'est particulièrement différent, difficile quand le marché est très volatile. Un plan peut aider l'investisseur à s'axer sur les rails plutôt que de réagir. C'est là où l'ordre OCO entre enjeux. On voit une cote sur un indice à l'écran, nous allons veiller visualiser la stratégie. Avec cette attente, vous entrez en fait de commandes différentes, mais comme son nom l'indique, une fois que l'une des commandes et exécuter, une fois que l'un des ans est exécuté, autre ordre est annulé. On l'utilise très souvent pour exécuter un ordre si l'investissement est en hausse pour saisir les gains, ou si l'investissement baisse pour limiter les pertes. Alors, voyons la stratégie à l'œuvre. On clique sur graphique, envoie le graphique du FNB indiciel. Je vais tracer rapidement une ligne de prix, ce pourrait être le prix d'achat théorique qu'on entrait. Dans l'ordre OCO, on donne deux ordres. En fait il y a un ordre limité est au-dessus du marché, ça pourrait être la projection de prix, jusqu'à laquelle vous êtes disposés à vendre votre actif et à réaliser votre bénéfice, établissons une seconde ligne. Ça, ça pourrait être le seuil de l'OCO, et la deuxième partie, c'est un ordre d'arrêt qui serait placé en dessous du marché, ce serait le point de perte lorsque vous avez atteint votre tolérance maximum de risques. On n'est pas là pour faire de l'argent, mais soyons honnêtes, on aura pas des gagnants pour chaque opération. Alors l'ordre OCO peut être très utile pour vous protéger, même lorsque vous n'êtes pas devant l'ordinateur et que vous utilisez le chapitre TD, peut instaurer ça pour l'avenir, c'est ce qui est texte ordinaire dans ce genre de stratégie, on a plus besoin d'y penser. Donc nous avons fait… nous avons donné un exemple, qu'est-ce qui se passe si vous êtes sur la plate-forme CourtierWeb pour saisir un ordre OCO? - Le processus de saisie de langues, ce qui est facile. La difficulté, c'est d'établir les prix. Mais comme on l'a dit plus tôt, il s'agit de votre plan de négociation et de votre tolérance au risque. Donc on peut cliquer soit sur l'onglet négociation, au sommet de la page, épissure achat vente, on choisit stratégie, ou bien on peut au bouton H avant dans le coin supérieur droit de la page et le sélectionner. Alors maintenant, c'est une page que beaucoup de gens connaissent bien. Nous choisissons les stratégies qui nous permettent de parvenir aux ordres conditionnels. Il y a d'autres ordres conditionnels. Nous avons de petites illustrations graphiques qui illustrent très bien le but de chacun de ces ordres conditionnels. Alors cliquant sur l'ordre OCO. Pour cet ordre, c'est vraiment la même chose que pour saisir un seul ordre, sauf que comme son nom l'indique, il y a deux éléments distincts. Alors je vous donne une démonstration rapide. On saisit le symbole. . Gardons le même FNB que nous suivions. Donc la cote apparaît sur la droite. Je vous rappelle, si vous prenez le temps de délibérer au niveau de votre limite ou de votre prix, nous savons que c'est en temps réel, mais si les choses se produisent très rapidement sur le marché, il faut réactualiser pour savoir ce qui se passe tout à fait à jour. Donc on saisit la quantité, mettant un lot de 100 actions, alors pour le premier ordre, on saisit le maximum, choisissons un chiffre arbitraire. On voit que le FNB indiciel récolté à presque 410 $, mettons 415 $, ce qui nous permettra de réaliser un joli bénéfice de cinq dollars,, et on établit le prix minimum, tout d'abord la date de validité… rappelez-vous, pour les opérations Canada, cette période de 90 jours, et pour les placements États-Unis, jusqu'à 180 jours. Bon, maintenant on a saisi le premier ordre, saisissons rapidement le second pour nous protéger contre la baisse. Un détail clé, il faut choisir vente pour cette stratégie là. Donc deuxième stratégie, ce sera identique à la première fois, mais au lieu de saisir la limite, on va saisir le point auquel on est disposé à vendre. Même symbole, vendre, quantité 100 il en a la possibilité de choisir les différents ordres, donc on a la possibilité mettons de mettre en ordre pour un prix auquel si le titre baisse, afin de limiter nos pertes, les actions seront négociées. Alors choisissons une baisse de cinq dollars environ, puisque nous avons choisi une hausse de cinq dollars pour le profit, donc un point de 405 $. Détail clé, il faut nous assurer que les dates correspondent à la première condition, alors donc choisi jusqu'à l'annulation. Les investisseurs cliquent sur visualiser la commande, saisir la commande, mais encore une fois vous pouvait mettre ce plan en œuvre pour vous donner la possibilité de réaliser votre bénéfice, pour faire en sorte que vous limitez vos pertes ce n'est pas le cas. Suite merci, Jason. Nous apprécions votre intervention. - Merci Jason Hnatyk, responsable de la formation chez placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'information de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. À présent, l'actualité des marchés. C'est le dernier jour des négociations du mois. Si nous pouvons nous maintenir à ce niveau, il s'agit du meilleur mois depuis 2020 pour les opérations. 19 670. Pour l'indice TSX composite en hausse de 213; soit plus de 1 %. Le court du pétrole brut de référence américain a beaucoup monté aujourd'hui, et cette hausse généralisée. Penchons-nous sur un des titres d'énergie, (.. .), 70,6 $, en hausse de plus de 3 %. Magna comme je vous l'ai annoncé au début de l'émission et en léger recul, mais cela ne semble pas avoir beaucoup affecté le court. Une baisse de seulement à zéro, 115 %. Quant à l'indice S&P 500, c'était une semaine il y a eu beaucoup de nouvelles règles de la Fed, annonce de bénéfices, nouvelles économiques, mais les investisseurs semblent être d'humeur à acheter les titres dans la foulée de l'annonce de la Fed. Numéro s'est amorcé à l'heure actuelle, le S&P 500 est en hausse de presque 1 % à 4106 points. L'indice Nasdaq est affecté par les titres de technologie. Hier soir, les deux mastodontes du secteur ont annoncé des bénéfices qui ont beaucoup plu au marché, Amazon, on s'inquiétait que le magasinage en ligne diminue avec le retour à la vie présidentielle, mais l'action défie ses prédictions. Après un premier semestre très difficile. L'augmentation des taux et de l'inflation sont préoccupants non seulement pour les banques centrales mais aussi pour les investisseurs. Un segment économique a été infecté plus que les autres, c'est l'immobilier. Nous avons parlé avec Colin Lynch, chef des placements immobiliers mondiaux chez Gestion d'actifs TD. - Oui, les frais de construction sont importants. Alors commençons par l'inflation. Si on construit un immeuble, il y a des coûts de construction, via des coûts de main-d'œuvre, des coups de matériaux, acier, ciment. Ce sont les intrants. Dans le coût de la construction d'un immeuble neuf. Donc le coût de la construction augmente. À l'autre bout du processus, une fois l'immeuble achevé, dans un environnement inflationniste, du moins en théorie, la valeur de l'immeuble aurait augmenté en partie parce que le coût de construire un nouvel immeuble augmente. Mais il y a un autre facteur qui est relié aux revenus. Quand on considère la valeur de quoi que ce soit, si le revenu que l'on entièrement au fil du temps, la valeur devrait également augmenter. Dans l'immobilier, ce qui génère des revenus, ce sont les loyers. Donc dans un environnement très inflationniste, si les loyers augmentent avec l'inflation, en théorie, les revenus devraient augmenter aussi et la valeur au capital devrait augmenter aussi. Il y a une mise en garde, comme pour toute entreprise, il y a des revenus et des dépenses. Les loyers sont le revenu, quels sont les coûts? Le coût de la réparation du nettoyage, les coûts d'immobilisation. Ces couleurs peuvent augmenter aussi. Mais en théorie, revenus devraient augmenter et la valeur en capital devrait augmenter. Tout ça est relié à l'inflation. C'est intéressant. L'inflation nous inquiéta tant de niveau, en tant qu'investisseur, au niveau du mobilier ce n'est pas entièrement négatif, ça pète positif. - Tout à fait. L'essentiel, c'est l'état de l'économie. Si l'économie est en expansion et que nous avons un niveau élevé d'inflation, cela devrait être acceptable pour l'immobilier, parce que les loyers vont augmenter plus rapidement que les dépenses. Si l'économie étend pas de contraction et qu'il y a un niveau élevé d'inflation, c'est là où il y a des difficultés, parce que c'est la croissance de l'économie qui détermine l'augmentation des loyers. Alors si vos dépenses augmentent à cause de l'inflation mais que vos loyers n'augmentent pas aussi rapidement que vos dépenses, là, vous avez des problèmes. Alors voilà pour l'inflation. Qu'est-ce qu'une augmentation de taux signifie? Eh bien cela signifie qu'en général, le coup de faire des affaires augmente pour l'immobilier, c'est le coût de l'emprunt, soit pour exploiter l'entreprise, l'immeuble, soit pour en construire un nouveau. Cela gonfle les dépenses, que vous soyez constructeurs ou exploitants. Cela dépend aussi de votre endettement. Cela augmente aussi le profil de risque de ne mobilier, SADE devient très important de comprendre que s'il y a endettement, est-ce que l'entreprise s'endette pour construire ou exploiter l'immeuble, et quelle forme cette dette prend-elle. Ce n'est pas nécessairement négatif, mais c'est plus délicat au fur et à mesure que les taux augmentent. Il y a un an, peut-être 18 mois, on aurait cru que les banques centrales recommençaient d'augmenter les taux un moment donné, en 2023, donc nous sommes encore loin. On pensait que c'était le début de la phase d'augmentation des taux, et que celle-ci serait très progressive. Or dans un très court laps de temps, on anticipait sur ces augmentations de taux. Est-ce qu'il y a des projets immobiliers qui risquent de ne pas être achevés avec l'augmentation rapide des taux? Oui, il y a certainement des projets qui risquent de ne pas être achevés. Avons-nous d'ores et déjà constatés des problèmes? Non, parce que nous en sommes toujours au début du processus. Par rapport au point où nous étions lorsque nous pensions même pas augmenter les taux, jusqu'à aujourd'hui, il s'est écoulé très peu de temps par rapport au cycle précédent. Et il faut du temps pour que les conséquences augmentations de taux se répercutent dans le système. Dans le cas des promoteurs de l'immobilier, il faut un certain temps pour que les ajustements nécessaires soient apportés. Aujourd'hui, il y a beaucoup de projets en arrêt, beaucoup de projets qui devaient être mis en marché, par exemple des immeubles en copropriété qui devait être mise en marché, mais dont les promoteurs décident de les garder en réserve. Il n'y a pas eu beaucoup d'annulation, mais je pense qu'il y en aura, puisque la base de calcul aura changé pour certains intervenants. Si nous répondions aux questions en direct, si on parle immobilier dans cet environnement, quelqu'un m'a parlé d'un effondrement. Quel est le danger d'un effondrement de l'immobilier? Est-ce que les gens s'inquiètent trop? - Je dirais qu'il y a eu des effondrements dans le passé, c'est certain. Il y avait des raisons différentes qui entraînaient ses effondrements. Aujourd'hui, je dirais que le risque d'un effondrement est relativement faible. Le risque d'une baisse est relativement importante. - Quelle est la différence entre une baisse et un effondrement? - Au Canada, il y a quand même certains facteurs positifs. D'abord une forte croissance démographique qui est attribuable à l'immigration. Le Canada est considéré comme un pays très attractif. Lorsque l'on a une croissance démographique robuste, la probabilité d'une bonne croissance économique augmente. Ce n'est pas certain, mais c'est davantage probable. En définitive, puisque l'immobilier est un service pour l'économie, et en général pour la société, l'immobilier sert l'économie en donnant aux gens un endroit ou vendre ou distribuer des biens, mais également il s'agit donc d'un endroit où nous pouvons vivre. Alors s'il y a davantage de personnes qui arrivent au pays, davantage de personnes qui assument des emplois, cela signifie à long terme qu'il y a une bonne base, un bon socle pour l'immobilier. À court terme il y a aussi un bon socle pour l'immobilier parce que le gouvernement fédéral relève les objectifs d'immigration. Bien sûr, il y a des vents contraires, augmentation du coût des emprunts, inquiétudes à l'égard de la croissance économique à court terme. Dans l'Ouest, les coûts de l'énergie ont en général augmenter, il y a un certain optimisme, certes il y a une risque du bassin immobilier à court terme, d'un effondrement, c'est difficile à dire. On peut étudier la situation dans d'autres pays et tirer des conclusions semblables, sinon identiques. Aux États-Unis, il y a eu la grande crise financière en 2008. Royaume-Uni également. Or, le degré d'endettement est sensiblement plus bas aujourd'hui qu'en 2008. Essai positif au moment où les coûts d'emprunt augmentent. Donc on pourrait étudier chaque marché, on pourrait dire oui il y a des risques, mais un véritable effondrement, je ne crois pas encore. - Venait d'écouter Colin Lynch, responsable déplacement immobilier mon dos chez Gestion d'actifs TD. En parlant immobilier, les inquiétudes à l'égard des taux ont amené les valeurs immobiliers t'aider à revoir ses pronostics pour certaines sociétés de prêt hypothécaire. Les pronostics sur le court des compagnies de prêt hypothécaire, c'est-à-dire des prêteurs de niveau a, de niveau B au lieu de niveau AA, qui répondent aux besoins des emprunteurs qui n'ont pas le revenu ou la cote de crédit nécessaire pour contracter des prêts auprès des bandes banque de niveau. Valeurs immobilières TD, se fonde sur un certain nombre de facteurs, tout d'abord l'activité de construction immobilière locative et résidentielle qui a diminué, et en outre le marché de l'emploi demeure fort, mais les pronostics pour 2023 laissent entrevoir une certaine faiblesse et des provisions pour pertes de créances plus élevées. La Banque du Canada envisage que des marchés du logement seront plus volatils. Enfin l'incertitude macro-économique qui va en augmentant, et de la possibilité d'une réception sur certains des facteurs qui amènent les valeurs immobilières TD à réduire ses pronostics au niveau des compagnies de prêt hypothécaire. C'est intéressant, Colin Lynch, quand j'ai eu cette discussion avec lui il y a quelques jours, il y a un an seulement, on disait : ne vous inquiétait pas des augmentations de taux, ce sera progressif et ce sans 2023. Or nous avons déjà vu de forte hausse des taux, tandis que les conséquences des politiques de la banque centrale prennent du temps se répercuter en économie. Donc ça ça n'a pas pris très longtemps de se répercuter sur le marché immobilier., Ce qui est remonté de redescendre. Ce convoi d'emprisonnement Canada. Depuis le mois de février, les prix sont en baisse de 27 %. Le nombre des ventes a diminué de 27 %, et le prix moyen de 14 %. Avec l'augmentation des taux d'intérêt, savent exercer encore plus de pression sur les coûts d'emprunt et les propriétaires d'entreprise. Quand j'arrive chez moi ce soir, je me dis : est-ce qu'il y a un repas qui m'attend intérieur? Un canapé? J'essaie de ne pas trop penser au prix des biens immobiliers. Je vous souhaite une excellente fin de semaine. Nous y sommes presque régulation prochaine. - Merci Anthony Okholie de Parlons d'Argent en direct. Mardi est un jour nous entretenir avec (.. . ), au sujet de la Chine et des opportunités qu'elle offre aux investisseurs. Nous pouvez nous envoyer nos questions dès maintenant à Parlons d'Argent en direct par courriel. Merci d'avoir été à l'écoute et à mardi.