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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, avant le début de la saison des résultats des banques américaines, je m'entretiens avec Stephen Biggar d'Argus Research sur les perspectives de valeur financière. Anthony Okolie nous communiquera ce qu'il faut s'attendre du rapport sur l'emploi aux États-Unis. Pour la découverte de CourtierWeb, Jason Hnatyk nous explique comment fonctionnent les ordres conditionnels. Posez vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, commençons par les marchés. Commençons par le TSX. Il semble que nous remontions. Nous avons une augmentation de 110 points. Avec Dollarama qui a annoncé des résultats positifs, qui a augmenté le dividende, les bénéfices et les revenus. Et qui a augmenté de près de huit dollars l'action. On voit pour les cours de l'or qu'il y a une pause dans l'augmentation des cours. On voit B2GOLD qui baisse légèrement. Au sud de la frontière, pour le deuxième trimestre, le début était relativement calme mais nous n'en sommes qu'au début du deuxième trimestre. Avec une petite augmentation de trois quarts de points, voici le Nasdaq qui augmente de près de 1 %. Levi Strauss a bien performé grâce à ses ventes en ligne, avec une augmentation de 15 % de son cours.
Voici Stephen Biggar, directeur de la recherche sur les institutions financières.
Nous allons donc parler des banques et du secteur. Comment il se comporte?
- Eh bien, nous avons peut-être mieux commencé en 2024 qu'en 2023, avec une augmentation de seulement 10 % pour les banques, et il y avait beaucoup de problèmes avec les banques régionales.
On avait la faillite de Silicon Valley Bank, on avait beaucoup de questions sur la réglementation pendant l'année, et bien sûr beaucoup d'impayés, une augmentation des impayés. Cette année, c'est un peu mieux.
On voit une augmentation de 10 % du S&P au cours du premier trimestre. Les titres financiers s'en tirent donc mieux. Les gens sont maintenant mieux intéressés aux titres financiers.
- Oui, c'est intéressant comparé à l'année dernière.
Dans cet environnement, il semble que les analystes se sentent à l'aise quant au fait qu'il n'y aura pas de récession.
Quelle est la perspective de croissance dans cet environnement?
- Bien sûr, c'est très important pour les banques qu'il n'y ait pas de récession.
Elles s'en sortent plutôt mal quand il y a un ralentissement de l'économie. Il s'agit d'acteurs cycliques.
La croissance reste relativement basse, et bien sûr, ralentie par la hausse des taux d'intérêt. Bien sûr, cela s'est ressenti sur les banques, mais on espère que d'ici la fin de l'année, s'il y a une baisse des taux d'intérêt, il y aura une meilleure croissance. Certains segments sentirent mieux que d'autres. Le logement ne s'en sort pas bien, bien sûr. Il y a beaucoup de problèmes pour ce qui est des hypothèques pour les banques.
Il y a également des prêts qui ne sont pas aussi populaires étant donnés que les taux d'intérêt sont élevés.
On peut s'attendre à ce qu'il y ait peut-être une nouvelle augmentation pour les banques, une nouvelle croissance, mais cela dépendra bien sûr de la décision de la réserve fédérale.
- Et puis, il y a les marges d'intérêt net. Bien sûr, cela a une incidence sur les prêts. Qu'en est-il à l'heure actuelle?
- Il y a eu une amélioration de ses marges d'intérêt net au cours de l'année écoulée et les banques sont très sensibles au taux d'intérêt, bien sûr.
Leurs livres de prêts se refinancent plus rapidement que leurs livres de dépôt.
Avec les coûts de dépôt plus élevé, cela mène à une compensation, mais on peut supposer que les taux d'intérêt sont arrivés à leur plus haut niveau pour ce cycle et donc je dirais que nous sommes dans une situation où il n'y aura pas plus de hausse.
Dans ce cycle, il semble que les taux d'intérêt vont être plus bénéfiques si cette baisse permet de stimuler un plus grand nombre de prêts, et les banques peuvent toujours profiter des taux qui auront baissé mais aussi des taux qui sont pour le moment élevés.
- Nous sommes donc dans une meilleure situation concernant les marges d'intérêt nettes et on ne pense pas qu'il y aura une augmentation à partir de maintenant. Alors bien sûr, la décision de la réserve fédérale sera importante. Le marché anticipe des baisses de taux d'intérêt. La réserve fédérale aussi, apparemment, mais la réserve fédérale essaye de ralentir nos attentes pour ce qui est de la baisse des taux d'intérêt immédiat. Qu'en est-il des consommateurs? Comment vont-ils s'en sortir?
- Les banques s'en sortent mieux il commence à y avoir une baisse car il est très difficile d'avoir des refinancements, très difficile pour les propriétaires qui ont des hypothèques à taux variable, et c'est difficile également pour l'achat de nouvelles maisons.
C'est très difficile d'obtenir une hypothèque à des taux aussi élevés.
Et pour les refinancements, il y a également les prêts des entreprises et l'immobilier commercial qui sont touchés.
La dégradation du crédit atteint vraiment le segment des consommateurs avec les taux d'intérêt des cartes de crédit, par exemple, donc cela nous indique que les consommateurs à plus bas revenus qui utilisent les cartes de crédit pour pouvoir boucler les fins de mois sont en difficulté.
Étant donné en plus l'inflation sur l'alimentation, sur l'habillement, sur le logement et sur les services publics comme l'électricité.
On pense qu'il y aura peut-être une augmentation des impayés sur les cartes de crédit.
- Ce sera très intéressant de voir quels seront les impayés sur les cartes de crédit et d'autres prêts. Qu'est-ce que vous allez surveiller d'autres pour les grandes banques?
- Eh bien, pour les grandes banques il faudra regarder également le segment des marchés des capitaux.
Pour ce qui est des banques régionales, il y a également la question de l'immobilier commercial.
Cela est un point d'interrogation pour les directions de ces banques. Et les flux de dépôt également.
C'était une préoccupation par le passé.
Ça devient moins une préoccupation en 2024 mais c'est une source de financement importante pour les banques.
Donc il faudra voir ce que seront les bases de dépôt si les banques augmentent leur dépôt relativement au taux des fonds de la réserve fédérale, donc comment les banques peuvent garder leur base de dépôt dont ils ont besoin pour financer des prêts.
- Beaucoup de choses à surveiller alors que nous arrivons dans la saison des résultats de ces banques. Vous pourrez poser vos questions à Stephen Biggar dans un instant.
Poser les camps vous voulez, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Dollarama augmente son dividende de 30 % suite à la croissance de son revenu et de son bénéfice net au cours du dernier trimestre grâce au ménage à la recherche d'aubaine.
Le nombre de transactions a augmenté de 11 %, ce qui s'est traduit par un bond de près de 9 % des ventes, comparable à la même période de l'année dernière.
Les résultats sont bons aussi sur le marché, avec cent pour cent d'augmentation de son cours. Ford Motor Company annonce qu'elle retardera la production de véhicules électriques dans son usine d'Oakville en Ontario jusqu'en 2027. Les VUS trois rangées devait commencer à être produit l'année prochaine. Ford affirme que ce retard permettra aux constructeurs automobiles de profiter de l'amélioration de la technologie des batteries.
- Je ne savais pas ce qu'étaient ces VUS à 3 rangées, VUS électriques. Il semble qu'il s'agisse d'un mélange de minivan et de VUS à trois rangées, trois banquettes.
Il semble que Levi Strauss commence à voir les avantages des stratégies de sa vente directe au consommateur. Commerçants lignes et points de vente autonome.
S'éloignant ainsi de la vente de ses jeans dans les grands magasins. Levi Strauss annonce la moitié de ces chiffres d'affaires sont par les canaux directs, ce qui améliore ses résultats et son cours.
Augmentation de près de 16 %. Voici comment se négocie le principal indice de référence au Canada. 1/2 %. Même si on voit une pause dans le pétrole brut et lors, regardant le S&P 500. Nous sommes de retour avec Stephen Biggar pour répondre à vos questions. Quelles sont les perspectives des marchés financiers pour les banques?
- Les marchés financiers, il y a beaucoup de courants qui vont dans tous les sens.
.(...) Vous avez également l'émission d'obligations du côté municipal et du côté des entreprises. On a les opérations de transactions est également les activités de conseil.
Sans ordre particulier, l'environnement des fusions et acquisitions a connu une tendance liée à la confiance des chefs de la direction et des préoccupations également concernant les tendances géopolitiques, ce qui fait qu'il y a eu un ralentissement des fusions et acquisitions, mais j'ai parlé aux chefs de direction des banques et ils sont plus optimistes pour ce qui est des fusions et acquisitions. Le financement du côté du revenu fixe est également très élevé maintenant.
Comment la mentionner, il semble que la récession ne va pas se produire et que nous aurons ce qu'on appelle un atterrissage en douceur.
Ce qui est donc bénéfique. On s'attend donc à une reprise des activités de fusions et acquisitions. Les opérations, les transactions, pour ce qui est de la négociation pour les banques, elles font de l'argent car il y a beaucoup de volatilité, que ce soit par la baisse ouvert la hausse, et pour le moment, le marché a été relativement calme. Il n'y a pas eu beaucoup de baisse ou de hausse notable.
Donc la négociation sera une activité qui sera plus calme. Ensuite, les services bancaires de placement et d'investissement, avec différente introduction en bourse, il y a quelques faux départs à l'automne et on a eu un ralentissement cette année. Donc il n'y a pas beaucoup de raisons pour inciter à l'introduction en bourse.
Quand on voit les activités qui suivent une introduction en bourse, le cours n'est pas forcément revu à la hausse. Il y a donc eu une hésitation de la part des entreprises pour être lancé en bourse.
Il y a quelques entreprises qui pourraient être introduites en bourse bientôt, mais pour le moment, c'est assez calme.
Voilà ce qui a donc une incidence sur les banques.
- Autre question: on aimerait savoir quel sera l'impact des baisses des taux sur les banques.
- C'est ironique, comme je l'ai mentionné, les banques qui sont sensibles aux activités autour d'intérêts, mais pour l'instant les taux d'intérêt sont considérés un peu trop élever dans ce cycle et cela a une incidence négative sur la croissance des prêts et sur le financement et le refinancement.
Cela peut causer bien sûr des taux d'impayés plus élevés.
Nous sommes moins préoccupés par les marges d'intérêt est plutôt par la demande de prêt dans toutes les catégories.
Il faut garder ces taux d'impayés suffisamment bas parce que les banques ont fourni beaucoup de provisions de perte dans la perspective d'une économie plus faible, et donc s'il n'y a pas de récession, et bien cela pourra se retrouver dans les états financiers des banques.
- On parle avec Services économiques TD, Valeurs mobilières TD, que se passe-t-il s'il n'y a pas de baisse de taux d'intérêt cette année? Qu'est-ce que ça voudrait dire pour les banques?
- Il faut prendre en compte l'économie plus forte et donc que les taux d'intérêt pourraient rester plus élevés. Une croissance plus longue.
C'est peut-être moins une préoccupation que les taux des impayés et la capacité de refinancement.
Donc je suis un peu préoccupé par le fait que, si on n'avait pas de baisse de taux d'intérêt, on aurait un atterrissage plus difficile pour les banques, mais je dirais que la croissance longue ne sera pas aussi longue que ce qu'on peut prévoir.
- Question de l'auditoire: vous avez mentionné les banques régionales. Quelle est la santé des banques régionales dans le contexte de l'inquiétude suscitée par New York Community Bank Corp?
On parlait de Silicon Valley Bank, qu'en est-il de NYCB?
- Quand on parle de banques régionales, nous ne couvrons pas directement NYCB, mais il est intéressant de voir ce qui se passe dans ce segment. Ils ont connu une croissance un peu trop rapide avec des acquisitions. Ils ont acheté des actifs qui étaient peu chers, ce qui semblait une bonne chose, mais ils étaient trop concentrés sur l'immobilier commercial et en particulier dans la région de New York.
Donc toutes ces banques qui ont eu des difficultés ou qui ont même fait faillite, comme Silicon Valley l'année dernière, avait des problèmes spécifiques, que ce soit le modèle d'affaires ou la mauvaise gestion des risques des taux d'intérêt de la part de Silicon Valley. Silicon Valley avait également une clientèle concentrée sur des entreprises en démarrage qui n'était pas rentable.
Et donc, cela a eu une incidence également sur les dépôts pour pouvoir financer.
Ils n'ont pas pu être lancés en bourse.
Donc voilà qui posait un problème.
Mais en même temps, la banque a investi dans des titres qui n'ont pas autant rapporté et je ne crois pas qu'il y aura d'autres banques qui seront touchées, mais en tout cas, NYCB avait ses propres problèmes spécifiques, et bien sûr il y avait des problèmes de fusion de capital, c'est vrai que le cours ne s'en sort pas très bien, mais il s'agit de surveiller cela et cela ne posera pas de contagion pour le moment mais nous allons surveiller cela de près au cours des prochains mois.
- Très intéressant. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous reviendrons dans un instant.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com.
Passons maintenant à CourtierWeb. Il existe différents types d'ordre disponible sur CourtierWeb, et aujourd'hui, Jason Hnatyk, responsable de la formation Placements directs TD, nous explique comment fonctionnent les ordres conditionnels.
- Très heureux d'être ici, comme toujours.
Toujours emballé de parler des ordres sur CourtierWeb. Quand on parle des ordres conditionnels, il s'agit ici de un déclenche l'autre.
Vous pouvez automatiser le processus, vous n'êtes pas obligé d'être à votre ordinateur. Vous pouvez élaborer une succession d'événements, même si vous n'êtes pas à votre ordinateur, et cela peut aider un investisseur à mettre en œuvre son plan de négociation et cela peut aider les investisseurs à retirer les émotions des négociations pour prendre des décisions éclairées.
Regardons sur CourtierWeb comment mettre en œuvre ces ordres un déclenche l'autre.
Je suis sur la page de stratégie de négociation et nous allons nous centrer sur un déclenche l'autre qui se trouve ici à gauche.
Vous avez ici ce diagramme et cette description qui vous explique très bien comment cet ordre peut être utile. Ce sont deux ordres. Il y a un premier ordre, c'est seulement quand ce premier ordre s'exécute que cela déclenche un autre ordre qui deviendra actif sur le marché.
Dans quel cas l'utiliser?
Si l'on veut avoir une position à court terme ou à long terme, et également avoir un ordre secondaire, on peut utiliser cela pour rééquilibrer son portefeuille. On peut par exemple vendre une position tout d'abord, et à partir de là aller acheter une autre position. Je vais vous donner un exemple dans un instant mais je veux mentionner aussi que au bas de l'écran vous avez une de nos vidéos sur les ordres conditionnels de manière à ce que vous puissiez avoir plus d'informations sur ce type d'ordre.
Ici, j'ai cette ligne verte que je veux montrer. C'est l'ordre numéro un, c'est-à-dire notre ordre limite pour acheter un titre en particulier, et donc quand celui-ci est activé, un deuxième ordre sera lancé.
Ici, si on peut imaginer une deuxième ligne, 530, par exemple, qui serait notre ordre de vente qui serait déclenchée si nous avions acheté à 523.
Plaçons cet ordre. Je vais vous montrer à quel point il est facile de le faire exécuter.
En haut à droite vous avez flèche vers le haut et vers le bas. Je vais à l'onglet stratégie, et à partir de là (...) ce n'est pas très différent. Nous allons avoir un ordre d'achat, position longue.
Donc nous avons un cours limite que nous choisissons. Ensuite, je vais choisir valable jusqu'à annulation.
Ensuite, on va cliquer sur le bas de l'écran, ce qui va nous amener à notre deuxième ordre. Notre premier ordre principal, achat, et ensuite un déclenche l'autre si le premier est déclenché. Avec le même symbole ici, on va choisir de vendre avec la même quantité, et dans ce cas-ci, on va choisir limite même s'il y a d'autre choix disponible et on va choisir 530.
On prévoit un bénéfice. Quand vous utilisez un ordre conditionnel, il faut que les valables jusqu'à soient les mêmes pour le premier et le deuxième ordre.
Pour le Canada, si on choisit valable jusqu'à annulation, c'est 90 jours, et pour les États-Unis c'est 120 jours. Voilà pour pouvoir mettre en œuvre votre plan de négociation.
- Merci à Jason Hnatyk, responsable de la formation à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. Nous sommes de retour avec Stephen Biggar avec des questions sur les valeurs financières.
Je suis intéressé par les banques de placement américaine. Que pensez-vous de Goldman Sachs? Merci beaucoup.
- Goldman est très sensible au marché des capitaux. Ils ont une activité de gestion de patrimoine en pleine croissance.
Dans ce segment, il faut pouvoir supporter les grandes volatilités des environnements boursiers.
C'est pour cela que nous sommes un peu plus prudents sur Goldman comparé par exemple à Morgan Stanley, qui a des activités beaucoup plus grandes de gestion de patrimoine, 50 % de leurs revenus, il restait le marché des capitaux.
Goldman n'a pas d'activité de vente de détail, par exemple.
Goldman a pris de mauvaises décisions, je dirais. De mauvaises décisions stratégiques. Ils essayent de renforcer leurs activités de consommateurs, ils ont toujours l'espace d'Apple avec les cartes de crédit, mais ils ont vendu ou fermé beaucoup de leurs activités bancaires pour les particuliers et les consommateurs.
La banque a beaucoup d'activités différentes. Cela revient à la santé des marchés des capitaux et les conseils financiers également, et l'environnement des négociations.
Goldman Sachs dépend beaucoup de cela.
On ne considère pas qu'il y ait beaucoup de risques pour Goldman Sachs.
C'est une banque très rentable et il faut prévoir une hausse des marchés des capitaux pour que ce soit plus favorable pour Goldman Sachs.
- Une autre question.
Qu'en est-il pour vous des risques de l'immobilier de bureau?
- Eh bien, les bureaux, c'est vraiment une épine dans le pied des banques à l'heure actuelle.
La chose qui ressort pour moi en termes de risque, pour les banques, c'est peut-être à moindre risque pour les banques mondiales parce qu'il y a moindre exposition, mais pour les banques régionales et communautaires, il y a plus de risque.
Plusieurs choses sur l'exposition à l'immobilier commercial.
Pour les banques, ça peut représenter 15 à 20 % des prêts et l'immobilier de bureau représente à peu près la moitié de cela.
Quand on passe à l'immobilier commercial en général, ce n'est pas comme quand vous achetez une maison et que vous donnez une mise de fonds de 15 à 20 %. Les emprunteurs dans le cas de l'immobilier commercial doivent déposer 30 à 40 %, même 50 % dans certains cas, comme mise de fonds.
Donc il faut qu'il y ait une grosse baisse de la valeur de l'immobilier commercial avant que la banque ne se retrouve dans une situation difficile.
Donc c'est plutôt quelque chose de bénéfique pour les banques.
Et puis, les prêts en général sont plus à court termes. Trois, 5, 7 ans.
C'est pour ça que plus le taux d'intérêt reste élevé, plus ça devient un problème.
Ça devient un problème qui peut poser des inconvénients à relativement court terme.
Mais il ne s'agit pas pour le moment de risque énorme, mais c'est un risque qui peut se faire sentir sur plusieurs trimestres et il faudra voir quel sera le montant des refinancements au cours des prochaines années. Le problème pour les bureaux à l'heure actuelle, dans ce segment en particulier de l'immobilier commercial, c'est que les taux de vacance, d'inoccupation sont très élevées.
Pour que l'entreprise élimine des espaces de bureaux alors que les gens travaillent de chez eux et ne vont pas au bureau aussi souvent, ou alors les gens viennent au bureau mais n'ont pas leur propre bureau, ils viennent simplement pour quelques réunions.
Cela fait qu'il y a moins d'espace nécessaire et qu'il y a des taux d'occupation plus bas.
Les analystes veulent se centrer ici sur les prochains trimestres pour voir comment ça va évoluer.
- Oui, c'est un segment intéressant avec des changements importants au cours des dernières années en ce qui concerne la culture du travail. Autre question.
Parlant de politique, avec les élections américaines, auront-elles des implications pour les banques?
- Eh bien, peut-être.
C'est possible.
Il y a une distinction à faire entre l'administration républicaine et une administration démocrate. Ce qu'on a vu avec l'administration actuelle, c'est plus de réglementation et un plus grand désir d'avoir du capital, de réduire le coût pour les consommateurs en termes par exemple de coût d'échange où les entreprises écartent le crédit, entre autres, et cela a tendance à être plutôt négatif pour le revenu des banques.
Un autre exemple, c'est l'activité des fusions et acquisitions.
On a la commission du commerce fédéral ou les bureaux de la concurrence qui ont une incidence plus importante sur les fusions et acquisitions, comme par exemple la fusion entre Jetblue Airways et Spirit qui a été refusée. Et Capital One, il y aura beaucoup de surveillants supplémentaires.
Cela ralentit la possibilité de fusions et acquisitions et cela pose des problèmes pour les cabinets de conseil financier, par exemple.
Mais après l'élection de Trump, on pensait que la réglementation allait ralentir et Morgan Stanley et Goldman Sachs s'en sont très bien sortis. On pensait que les banques sont sortiraient beaucoup mieux concernant les fusions et acquisitions et autres activités, mais bon, pour le moment la banque est un secteur résilient qui s'en sort bien, quelque soit l'administration, républicaine ou démocrate, et je pense que les banques s'en sortiront mieux que d'autres dépendant de l'administration mais doivent s'adapter à l'environnement dans lequel elle fonctionne.
- Nous reviendrons à vos questions dans un instant. Je vous rappelle que vous devez faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Avez-vous des questions sur les placements ou les marchés? Vous pouvez les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de taper votre question et de cliquer sur envoyer. Nous verrons si nos invités peuvent répondre à vos questions. Demain nous allons avoir le rapport de l'emploi aux États-Unis, ce qui nous donnera une indication de l'état du marché du travail américain de l'économie.
Voici Anthony Okolie avec les prévisions de Valeurs mobilières TD.
- La prochaine réunion de la réserve fédérale n'aura pas lieu avant le 1er mai, mais il sera intéressant de voir le rapport de demain sur le marché du travail pour voir si le marché du travail ralentit jusqu'à des niveaux plus durables. On parle de 180 000 emplois créés mais on a vu qu'il y avait eu une révision aux chiffres de janvier. On s'attend à ce que le taux soit de 3,9 %.
Le taux de chômage. Et une petite augmentation pour ce qui est des salaires.
Mais on peut dire que le marché du travail reste solide même s'il ralentit un peu.
Par exemple, les masses salariales dans le secteur privé qui ont augmenté de 180 000 travailleurs, et on voit aussi que les salaires ont augmenté pour les travailleurs qui restent en emploi, de 5,1 %.
On remarque également que l'augmentation de 5,1 % est la même qu'en janvier.
Et puis nous avons également l'enquête Jones qui nous donne une indication des emplois, qui a augmenté un petit peu en février. Ce qui montre une résilience du marché du travail américain.
Et puis, nous avons également les demandes d'indemnisation de chômage qui ont augmenté et sont arrivées à un niveau assez élevé pour ces deux derniers mois.
À partir de là, il est un peu difficile de savoir comment va se comporter le marché du travail.
En plus des données sur le marché du travail américain, on verra également comment s'en sort le marché du travail canadien. On aura un rapport demain et l'estimation est que le taux de chômage passe de 3,9 à 3,8 % avec l'économie qui aura ajouté 4000 emplois. Nous parlerons de ce rapport demain.
- Oui, nous parlerons de ces deux rapports du marché du travail américain et canadien demain. Pour ce qui est du côté américain, il y aura la prochaine réunion de la réserve fédérale, il faudra voir comment ils vont décider de baisser les taux.
- Pour le moment, les taux d'intérêt sont restés tels quels au cours de leur dernière réunion au mois de mars. Jerome Powell dit qu'il faut voir d'abord l'inflation durablement baisser avant de pouvoir baisser les taux d'intérêt.
Valeurs mobilières TD considère qu'il pourrait y avoir une baisse en juin, alors que l'inflation devrait arriver à une certaine normalisation au cours des prochains mois.
On prévoit un certain ralentissement des taux d'intérêt, jusqu'à 100 points de base, cette année.
- Merci Anthony Okolie. Voici une mise à jour des marchés.
Nous regardons ici la plate-forme avancée, conçu pour les négociateurs actifs, par l'intermédiaire de Placements directs TD.
Nous regardons ici la carte thermique pour les TSX 60, par cours et par volume. On avait une baisse de l'augmentation du cours du pétrole brut et de l'or, on voit les titres immobiliers qui paissent un petit peu et les titres financiers qui augmentent un peu, mais la plus grande augmentation, c'est Dollarama. Ensuite, le S&P 100 au sud de la frontière, Tesla a près de 5 % d'augmentation.
Secteur technologique, ça dépend un peu des titres. Plus d'informations sur la plate-forme avancée.
Nous sommes de retour avec Stephen Biggar.
Quel est votre perspective pour les compagnies carte de crédit?
- La bonne nouvelle du côté des cartes de crédit, c'est la fusion entre la deuxième et troisième entreprise par capitalisation boursière au S&P 500, Capital One, qui veut racheter Discover.
Ces entreprises s'en sont bien sorties en termes de revenus.
Il y a eu beaucoup de prêts qui ont été pris sur les cartes de crédit, les marges d'intérêt ont augmenté pour ces entreprises également, même si elles ne sont pas aussi sensibles au taux d'intérêt que ne le sont les banques, mais les impayés ont augmenté de manière substantielle, ce qui a causé beaucoup de pertes, de provision de perte, avec des provisions de perte beaucoup plus élevée que la normale parce qu'ils anticipent qu'il y aura des coûts plus élevés.
Cela aura une incidence sur leurs états financiers. Mais ces entreprises sont dans une bonne situation, étant donné la consommation actuelle.
À l'heure actuelle, elles sont en train de se préparer pour les hausses de taux d'impayés. Ce ne sont pas seulement les cartes de crédit, ces entreprises sont également actives dans les prêts pour les automobiles, pour les mobile homes, par exemple, et d'autres types de prêts.
Nous sommes assez optimistes pour ces entreprises.
Ces entreprises ont un ratio cours bénéfice relativement bas et il faudra voir ce qui se passe avec les taux d'impayés, mais je crois qu'il y a de bonnes occasions du côté du segment des finances des consommateurs.
MasterCard, Visa, ces entreprises qui s'occupent du traitement des paiements, Fidelity également est un titre intéressant.
- Qu'est-ce vous allez chercher et surveiller pendant la saison des résultats des banques?
- Eh bien, ce sera intéressant de voir ce que les chefs de la direction de chaque banque mentionneront sur les prochains mois.
Je crois que pour les taux d'intérêt, nous allons baisser de 100 points de base, comme ça a été mentionné, et donc il faudra voir quel effet cela aura sur la croissance des prêts.
Et puis également surveiller les tendances d'impayés, les défauts de paiement.
Il faudra voir ce qui va se passer dans le cycle.
Et puis, vous savez, quand il y a eu des gens qui ont perdu leur emploi au moment des difficultés, cela a une incidence positive sur les prêts, mais en même temps, le marché du travail s'en est bien ressorti.
Et puis, bien sûr, le pipeline en termes de marché des capitaux. Est-ce que ce pipeline s'améliore, par exemple pour les introductions en bourse?
Et ce qui va se passer au cours des trois prochains trimestres, c'est quelque chose qu'il faudra surveiller.
- Merci, on apprécie toujours de converser avec vous. Merci à Stephen Biggar, directeur de la recherche sur les institutions financières chez Argus Research. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous serons de retour demain avec le rapport sur l'emploi au Canada et aux États-Unis avec Anthony Okolie. Lundi, Brad Simpson, stratège en chef de Gestion de Patrimoine TD, répondra à vos questions sur les stratégies de marché. Vous pouvez poser vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. C'est tout pour aujourd'hui. Merci et au revoir!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, avant le début de la saison des résultats des banques américaines, je m'entretiens avec Stephen Biggar d'Argus Research sur les perspectives de valeur financière. Anthony Okolie nous communiquera ce qu'il faut s'attendre du rapport sur l'emploi aux États-Unis. Pour la découverte de CourtierWeb, Jason Hnatyk nous explique comment fonctionnent les ordres conditionnels. Posez vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, commençons par les marchés. Commençons par le TSX. Il semble que nous remontions. Nous avons une augmentation de 110 points. Avec Dollarama qui a annoncé des résultats positifs, qui a augmenté le dividende, les bénéfices et les revenus. Et qui a augmenté de près de huit dollars l'action. On voit pour les cours de l'or qu'il y a une pause dans l'augmentation des cours. On voit B2GOLD qui baisse légèrement. Au sud de la frontière, pour le deuxième trimestre, le début était relativement calme mais nous n'en sommes qu'au début du deuxième trimestre. Avec une petite augmentation de trois quarts de points, voici le Nasdaq qui augmente de près de 1 %. Levi Strauss a bien performé grâce à ses ventes en ligne, avec une augmentation de 15 % de son cours.
Voici Stephen Biggar, directeur de la recherche sur les institutions financières.
Nous allons donc parler des banques et du secteur. Comment il se comporte?
- Eh bien, nous avons peut-être mieux commencé en 2024 qu'en 2023, avec une augmentation de seulement 10 % pour les banques, et il y avait beaucoup de problèmes avec les banques régionales.
On avait la faillite de Silicon Valley Bank, on avait beaucoup de questions sur la réglementation pendant l'année, et bien sûr beaucoup d'impayés, une augmentation des impayés. Cette année, c'est un peu mieux.
On voit une augmentation de 10 % du S&P au cours du premier trimestre. Les titres financiers s'en tirent donc mieux. Les gens sont maintenant mieux intéressés aux titres financiers.
- Oui, c'est intéressant comparé à l'année dernière.
Dans cet environnement, il semble que les analystes se sentent à l'aise quant au fait qu'il n'y aura pas de récession.
Quelle est la perspective de croissance dans cet environnement?
- Bien sûr, c'est très important pour les banques qu'il n'y ait pas de récession.
Elles s'en sortent plutôt mal quand il y a un ralentissement de l'économie. Il s'agit d'acteurs cycliques.
La croissance reste relativement basse, et bien sûr, ralentie par la hausse des taux d'intérêt. Bien sûr, cela s'est ressenti sur les banques, mais on espère que d'ici la fin de l'année, s'il y a une baisse des taux d'intérêt, il y aura une meilleure croissance. Certains segments sentirent mieux que d'autres. Le logement ne s'en sort pas bien, bien sûr. Il y a beaucoup de problèmes pour ce qui est des hypothèques pour les banques.
Il y a également des prêts qui ne sont pas aussi populaires étant donnés que les taux d'intérêt sont élevés.
On peut s'attendre à ce qu'il y ait peut-être une nouvelle augmentation pour les banques, une nouvelle croissance, mais cela dépendra bien sûr de la décision de la réserve fédérale.
- Et puis, il y a les marges d'intérêt net. Bien sûr, cela a une incidence sur les prêts. Qu'en est-il à l'heure actuelle?
- Il y a eu une amélioration de ses marges d'intérêt net au cours de l'année écoulée et les banques sont très sensibles au taux d'intérêt, bien sûr.
Leurs livres de prêts se refinancent plus rapidement que leurs livres de dépôt.
Avec les coûts de dépôt plus élevé, cela mène à une compensation, mais on peut supposer que les taux d'intérêt sont arrivés à leur plus haut niveau pour ce cycle et donc je dirais que nous sommes dans une situation où il n'y aura pas plus de hausse.
Dans ce cycle, il semble que les taux d'intérêt vont être plus bénéfiques si cette baisse permet de stimuler un plus grand nombre de prêts, et les banques peuvent toujours profiter des taux qui auront baissé mais aussi des taux qui sont pour le moment élevés.
- Nous sommes donc dans une meilleure situation concernant les marges d'intérêt nettes et on ne pense pas qu'il y aura une augmentation à partir de maintenant. Alors bien sûr, la décision de la réserve fédérale sera importante. Le marché anticipe des baisses de taux d'intérêt. La réserve fédérale aussi, apparemment, mais la réserve fédérale essaye de ralentir nos attentes pour ce qui est de la baisse des taux d'intérêt immédiat. Qu'en est-il des consommateurs? Comment vont-ils s'en sortir?
- Les banques s'en sortent mieux il commence à y avoir une baisse car il est très difficile d'avoir des refinancements, très difficile pour les propriétaires qui ont des hypothèques à taux variable, et c'est difficile également pour l'achat de nouvelles maisons.
C'est très difficile d'obtenir une hypothèque à des taux aussi élevés.
Et pour les refinancements, il y a également les prêts des entreprises et l'immobilier commercial qui sont touchés.
La dégradation du crédit atteint vraiment le segment des consommateurs avec les taux d'intérêt des cartes de crédit, par exemple, donc cela nous indique que les consommateurs à plus bas revenus qui utilisent les cartes de crédit pour pouvoir boucler les fins de mois sont en difficulté.
Étant donné en plus l'inflation sur l'alimentation, sur l'habillement, sur le logement et sur les services publics comme l'électricité.
On pense qu'il y aura peut-être une augmentation des impayés sur les cartes de crédit.
- Ce sera très intéressant de voir quels seront les impayés sur les cartes de crédit et d'autres prêts. Qu'est-ce que vous allez surveiller d'autres pour les grandes banques?
- Eh bien, pour les grandes banques il faudra regarder également le segment des marchés des capitaux.
Pour ce qui est des banques régionales, il y a également la question de l'immobilier commercial.
Cela est un point d'interrogation pour les directions de ces banques. Et les flux de dépôt également.
C'était une préoccupation par le passé.
Ça devient moins une préoccupation en 2024 mais c'est une source de financement importante pour les banques.
Donc il faudra voir ce que seront les bases de dépôt si les banques augmentent leur dépôt relativement au taux des fonds de la réserve fédérale, donc comment les banques peuvent garder leur base de dépôt dont ils ont besoin pour financer des prêts.
- Beaucoup de choses à surveiller alors que nous arrivons dans la saison des résultats de ces banques. Vous pourrez poser vos questions à Stephen Biggar dans un instant.
Poser les camps vous voulez, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Dollarama augmente son dividende de 30 % suite à la croissance de son revenu et de son bénéfice net au cours du dernier trimestre grâce au ménage à la recherche d'aubaine.
Le nombre de transactions a augmenté de 11 %, ce qui s'est traduit par un bond de près de 9 % des ventes, comparable à la même période de l'année dernière.
Les résultats sont bons aussi sur le marché, avec cent pour cent d'augmentation de son cours. Ford Motor Company annonce qu'elle retardera la production de véhicules électriques dans son usine d'Oakville en Ontario jusqu'en 2027. Les VUS trois rangées devait commencer à être produit l'année prochaine. Ford affirme que ce retard permettra aux constructeurs automobiles de profiter de l'amélioration de la technologie des batteries.
- Je ne savais pas ce qu'étaient ces VUS à 3 rangées, VUS électriques. Il semble qu'il s'agisse d'un mélange de minivan et de VUS à trois rangées, trois banquettes.
Il semble que Levi Strauss commence à voir les avantages des stratégies de sa vente directe au consommateur. Commerçants lignes et points de vente autonome.
S'éloignant ainsi de la vente de ses jeans dans les grands magasins. Levi Strauss annonce la moitié de ces chiffres d'affaires sont par les canaux directs, ce qui améliore ses résultats et son cours.
Augmentation de près de 16 %. Voici comment se négocie le principal indice de référence au Canada. 1/2 %. Même si on voit une pause dans le pétrole brut et lors, regardant le S&P 500. Nous sommes de retour avec Stephen Biggar pour répondre à vos questions. Quelles sont les perspectives des marchés financiers pour les banques?
- Les marchés financiers, il y a beaucoup de courants qui vont dans tous les sens.
.(...) Vous avez également l'émission d'obligations du côté municipal et du côté des entreprises. On a les opérations de transactions est également les activités de conseil.
Sans ordre particulier, l'environnement des fusions et acquisitions a connu une tendance liée à la confiance des chefs de la direction et des préoccupations également concernant les tendances géopolitiques, ce qui fait qu'il y a eu un ralentissement des fusions et acquisitions, mais j'ai parlé aux chefs de direction des banques et ils sont plus optimistes pour ce qui est des fusions et acquisitions. Le financement du côté du revenu fixe est également très élevé maintenant.
Comment la mentionner, il semble que la récession ne va pas se produire et que nous aurons ce qu'on appelle un atterrissage en douceur.
Ce qui est donc bénéfique. On s'attend donc à une reprise des activités de fusions et acquisitions. Les opérations, les transactions, pour ce qui est de la négociation pour les banques, elles font de l'argent car il y a beaucoup de volatilité, que ce soit par la baisse ouvert la hausse, et pour le moment, le marché a été relativement calme. Il n'y a pas eu beaucoup de baisse ou de hausse notable.
Donc la négociation sera une activité qui sera plus calme. Ensuite, les services bancaires de placement et d'investissement, avec différente introduction en bourse, il y a quelques faux départs à l'automne et on a eu un ralentissement cette année. Donc il n'y a pas beaucoup de raisons pour inciter à l'introduction en bourse.
Quand on voit les activités qui suivent une introduction en bourse, le cours n'est pas forcément revu à la hausse. Il y a donc eu une hésitation de la part des entreprises pour être lancé en bourse.
Il y a quelques entreprises qui pourraient être introduites en bourse bientôt, mais pour le moment, c'est assez calme.
Voilà ce qui a donc une incidence sur les banques.
- Autre question: on aimerait savoir quel sera l'impact des baisses des taux sur les banques.
- C'est ironique, comme je l'ai mentionné, les banques qui sont sensibles aux activités autour d'intérêts, mais pour l'instant les taux d'intérêt sont considérés un peu trop élever dans ce cycle et cela a une incidence négative sur la croissance des prêts et sur le financement et le refinancement.
Cela peut causer bien sûr des taux d'impayés plus élevés.
Nous sommes moins préoccupés par les marges d'intérêt est plutôt par la demande de prêt dans toutes les catégories.
Il faut garder ces taux d'impayés suffisamment bas parce que les banques ont fourni beaucoup de provisions de perte dans la perspective d'une économie plus faible, et donc s'il n'y a pas de récession, et bien cela pourra se retrouver dans les états financiers des banques.
- On parle avec Services économiques TD, Valeurs mobilières TD, que se passe-t-il s'il n'y a pas de baisse de taux d'intérêt cette année? Qu'est-ce que ça voudrait dire pour les banques?
- Il faut prendre en compte l'économie plus forte et donc que les taux d'intérêt pourraient rester plus élevés. Une croissance plus longue.
C'est peut-être moins une préoccupation que les taux des impayés et la capacité de refinancement.
Donc je suis un peu préoccupé par le fait que, si on n'avait pas de baisse de taux d'intérêt, on aurait un atterrissage plus difficile pour les banques, mais je dirais que la croissance longue ne sera pas aussi longue que ce qu'on peut prévoir.
- Question de l'auditoire: vous avez mentionné les banques régionales. Quelle est la santé des banques régionales dans le contexte de l'inquiétude suscitée par New York Community Bank Corp?
On parlait de Silicon Valley Bank, qu'en est-il de NYCB?
- Quand on parle de banques régionales, nous ne couvrons pas directement NYCB, mais il est intéressant de voir ce qui se passe dans ce segment. Ils ont connu une croissance un peu trop rapide avec des acquisitions. Ils ont acheté des actifs qui étaient peu chers, ce qui semblait une bonne chose, mais ils étaient trop concentrés sur l'immobilier commercial et en particulier dans la région de New York.
Donc toutes ces banques qui ont eu des difficultés ou qui ont même fait faillite, comme Silicon Valley l'année dernière, avait des problèmes spécifiques, que ce soit le modèle d'affaires ou la mauvaise gestion des risques des taux d'intérêt de la part de Silicon Valley. Silicon Valley avait également une clientèle concentrée sur des entreprises en démarrage qui n'était pas rentable.
Et donc, cela a eu une incidence également sur les dépôts pour pouvoir financer.
Ils n'ont pas pu être lancés en bourse.
Donc voilà qui posait un problème.
Mais en même temps, la banque a investi dans des titres qui n'ont pas autant rapporté et je ne crois pas qu'il y aura d'autres banques qui seront touchées, mais en tout cas, NYCB avait ses propres problèmes spécifiques, et bien sûr il y avait des problèmes de fusion de capital, c'est vrai que le cours ne s'en sort pas très bien, mais il s'agit de surveiller cela et cela ne posera pas de contagion pour le moment mais nous allons surveiller cela de près au cours des prochains mois.
- Très intéressant. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous reviendrons dans un instant.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com.
Passons maintenant à CourtierWeb. Il existe différents types d'ordre disponible sur CourtierWeb, et aujourd'hui, Jason Hnatyk, responsable de la formation Placements directs TD, nous explique comment fonctionnent les ordres conditionnels.
- Très heureux d'être ici, comme toujours.
Toujours emballé de parler des ordres sur CourtierWeb. Quand on parle des ordres conditionnels, il s'agit ici de un déclenche l'autre.
Vous pouvez automatiser le processus, vous n'êtes pas obligé d'être à votre ordinateur. Vous pouvez élaborer une succession d'événements, même si vous n'êtes pas à votre ordinateur, et cela peut aider un investisseur à mettre en œuvre son plan de négociation et cela peut aider les investisseurs à retirer les émotions des négociations pour prendre des décisions éclairées.
Regardons sur CourtierWeb comment mettre en œuvre ces ordres un déclenche l'autre.
Je suis sur la page de stratégie de négociation et nous allons nous centrer sur un déclenche l'autre qui se trouve ici à gauche.
Vous avez ici ce diagramme et cette description qui vous explique très bien comment cet ordre peut être utile. Ce sont deux ordres. Il y a un premier ordre, c'est seulement quand ce premier ordre s'exécute que cela déclenche un autre ordre qui deviendra actif sur le marché.
Dans quel cas l'utiliser?
Si l'on veut avoir une position à court terme ou à long terme, et également avoir un ordre secondaire, on peut utiliser cela pour rééquilibrer son portefeuille. On peut par exemple vendre une position tout d'abord, et à partir de là aller acheter une autre position. Je vais vous donner un exemple dans un instant mais je veux mentionner aussi que au bas de l'écran vous avez une de nos vidéos sur les ordres conditionnels de manière à ce que vous puissiez avoir plus d'informations sur ce type d'ordre.
Ici, j'ai cette ligne verte que je veux montrer. C'est l'ordre numéro un, c'est-à-dire notre ordre limite pour acheter un titre en particulier, et donc quand celui-ci est activé, un deuxième ordre sera lancé.
Ici, si on peut imaginer une deuxième ligne, 530, par exemple, qui serait notre ordre de vente qui serait déclenchée si nous avions acheté à 523.
Plaçons cet ordre. Je vais vous montrer à quel point il est facile de le faire exécuter.
En haut à droite vous avez flèche vers le haut et vers le bas. Je vais à l'onglet stratégie, et à partir de là (...) ce n'est pas très différent. Nous allons avoir un ordre d'achat, position longue.
Donc nous avons un cours limite que nous choisissons. Ensuite, je vais choisir valable jusqu'à annulation.
Ensuite, on va cliquer sur le bas de l'écran, ce qui va nous amener à notre deuxième ordre. Notre premier ordre principal, achat, et ensuite un déclenche l'autre si le premier est déclenché. Avec le même symbole ici, on va choisir de vendre avec la même quantité, et dans ce cas-ci, on va choisir limite même s'il y a d'autre choix disponible et on va choisir 530.
On prévoit un bénéfice. Quand vous utilisez un ordre conditionnel, il faut que les valables jusqu'à soient les mêmes pour le premier et le deuxième ordre.
Pour le Canada, si on choisit valable jusqu'à annulation, c'est 90 jours, et pour les États-Unis c'est 120 jours. Voilà pour pouvoir mettre en œuvre votre plan de négociation.
- Merci à Jason Hnatyk, responsable de la formation à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. Nous sommes de retour avec Stephen Biggar avec des questions sur les valeurs financières.
Je suis intéressé par les banques de placement américaine. Que pensez-vous de Goldman Sachs? Merci beaucoup.
- Goldman est très sensible au marché des capitaux. Ils ont une activité de gestion de patrimoine en pleine croissance.
Dans ce segment, il faut pouvoir supporter les grandes volatilités des environnements boursiers.
C'est pour cela que nous sommes un peu plus prudents sur Goldman comparé par exemple à Morgan Stanley, qui a des activités beaucoup plus grandes de gestion de patrimoine, 50 % de leurs revenus, il restait le marché des capitaux.
Goldman n'a pas d'activité de vente de détail, par exemple.
Goldman a pris de mauvaises décisions, je dirais. De mauvaises décisions stratégiques. Ils essayent de renforcer leurs activités de consommateurs, ils ont toujours l'espace d'Apple avec les cartes de crédit, mais ils ont vendu ou fermé beaucoup de leurs activités bancaires pour les particuliers et les consommateurs.
La banque a beaucoup d'activités différentes. Cela revient à la santé des marchés des capitaux et les conseils financiers également, et l'environnement des négociations.
Goldman Sachs dépend beaucoup de cela.
On ne considère pas qu'il y ait beaucoup de risques pour Goldman Sachs.
C'est une banque très rentable et il faut prévoir une hausse des marchés des capitaux pour que ce soit plus favorable pour Goldman Sachs.
- Une autre question.
Qu'en est-il pour vous des risques de l'immobilier de bureau?
- Eh bien, les bureaux, c'est vraiment une épine dans le pied des banques à l'heure actuelle.
La chose qui ressort pour moi en termes de risque, pour les banques, c'est peut-être à moindre risque pour les banques mondiales parce qu'il y a moindre exposition, mais pour les banques régionales et communautaires, il y a plus de risque.
Plusieurs choses sur l'exposition à l'immobilier commercial.
Pour les banques, ça peut représenter 15 à 20 % des prêts et l'immobilier de bureau représente à peu près la moitié de cela.
Quand on passe à l'immobilier commercial en général, ce n'est pas comme quand vous achetez une maison et que vous donnez une mise de fonds de 15 à 20 %. Les emprunteurs dans le cas de l'immobilier commercial doivent déposer 30 à 40 %, même 50 % dans certains cas, comme mise de fonds.
Donc il faut qu'il y ait une grosse baisse de la valeur de l'immobilier commercial avant que la banque ne se retrouve dans une situation difficile.
Donc c'est plutôt quelque chose de bénéfique pour les banques.
Et puis, les prêts en général sont plus à court termes. Trois, 5, 7 ans.
C'est pour ça que plus le taux d'intérêt reste élevé, plus ça devient un problème.
Ça devient un problème qui peut poser des inconvénients à relativement court terme.
Mais il ne s'agit pas pour le moment de risque énorme, mais c'est un risque qui peut se faire sentir sur plusieurs trimestres et il faudra voir quel sera le montant des refinancements au cours des prochaines années. Le problème pour les bureaux à l'heure actuelle, dans ce segment en particulier de l'immobilier commercial, c'est que les taux de vacance, d'inoccupation sont très élevées.
Pour que l'entreprise élimine des espaces de bureaux alors que les gens travaillent de chez eux et ne vont pas au bureau aussi souvent, ou alors les gens viennent au bureau mais n'ont pas leur propre bureau, ils viennent simplement pour quelques réunions.
Cela fait qu'il y a moins d'espace nécessaire et qu'il y a des taux d'occupation plus bas.
Les analystes veulent se centrer ici sur les prochains trimestres pour voir comment ça va évoluer.
- Oui, c'est un segment intéressant avec des changements importants au cours des dernières années en ce qui concerne la culture du travail. Autre question.
Parlant de politique, avec les élections américaines, auront-elles des implications pour les banques?
- Eh bien, peut-être.
C'est possible.
Il y a une distinction à faire entre l'administration républicaine et une administration démocrate. Ce qu'on a vu avec l'administration actuelle, c'est plus de réglementation et un plus grand désir d'avoir du capital, de réduire le coût pour les consommateurs en termes par exemple de coût d'échange où les entreprises écartent le crédit, entre autres, et cela a tendance à être plutôt négatif pour le revenu des banques.
Un autre exemple, c'est l'activité des fusions et acquisitions.
On a la commission du commerce fédéral ou les bureaux de la concurrence qui ont une incidence plus importante sur les fusions et acquisitions, comme par exemple la fusion entre Jetblue Airways et Spirit qui a été refusée. Et Capital One, il y aura beaucoup de surveillants supplémentaires.
Cela ralentit la possibilité de fusions et acquisitions et cela pose des problèmes pour les cabinets de conseil financier, par exemple.
Mais après l'élection de Trump, on pensait que la réglementation allait ralentir et Morgan Stanley et Goldman Sachs s'en sont très bien sortis. On pensait que les banques sont sortiraient beaucoup mieux concernant les fusions et acquisitions et autres activités, mais bon, pour le moment la banque est un secteur résilient qui s'en sort bien, quelque soit l'administration, républicaine ou démocrate, et je pense que les banques s'en sortiront mieux que d'autres dépendant de l'administration mais doivent s'adapter à l'environnement dans lequel elle fonctionne.
- Nous reviendrons à vos questions dans un instant. Je vous rappelle que vous devez faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Avez-vous des questions sur les placements ou les marchés? Vous pouvez les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de taper votre question et de cliquer sur envoyer. Nous verrons si nos invités peuvent répondre à vos questions. Demain nous allons avoir le rapport de l'emploi aux États-Unis, ce qui nous donnera une indication de l'état du marché du travail américain de l'économie.
Voici Anthony Okolie avec les prévisions de Valeurs mobilières TD.
- La prochaine réunion de la réserve fédérale n'aura pas lieu avant le 1er mai, mais il sera intéressant de voir le rapport de demain sur le marché du travail pour voir si le marché du travail ralentit jusqu'à des niveaux plus durables. On parle de 180 000 emplois créés mais on a vu qu'il y avait eu une révision aux chiffres de janvier. On s'attend à ce que le taux soit de 3,9 %.
Le taux de chômage. Et une petite augmentation pour ce qui est des salaires.
Mais on peut dire que le marché du travail reste solide même s'il ralentit un peu.
Par exemple, les masses salariales dans le secteur privé qui ont augmenté de 180 000 travailleurs, et on voit aussi que les salaires ont augmenté pour les travailleurs qui restent en emploi, de 5,1 %.
On remarque également que l'augmentation de 5,1 % est la même qu'en janvier.
Et puis nous avons également l'enquête Jones qui nous donne une indication des emplois, qui a augmenté un petit peu en février. Ce qui montre une résilience du marché du travail américain.
Et puis, nous avons également les demandes d'indemnisation de chômage qui ont augmenté et sont arrivées à un niveau assez élevé pour ces deux derniers mois.
À partir de là, il est un peu difficile de savoir comment va se comporter le marché du travail.
En plus des données sur le marché du travail américain, on verra également comment s'en sort le marché du travail canadien. On aura un rapport demain et l'estimation est que le taux de chômage passe de 3,9 à 3,8 % avec l'économie qui aura ajouté 4000 emplois. Nous parlerons de ce rapport demain.
- Oui, nous parlerons de ces deux rapports du marché du travail américain et canadien demain. Pour ce qui est du côté américain, il y aura la prochaine réunion de la réserve fédérale, il faudra voir comment ils vont décider de baisser les taux.
- Pour le moment, les taux d'intérêt sont restés tels quels au cours de leur dernière réunion au mois de mars. Jerome Powell dit qu'il faut voir d'abord l'inflation durablement baisser avant de pouvoir baisser les taux d'intérêt.
Valeurs mobilières TD considère qu'il pourrait y avoir une baisse en juin, alors que l'inflation devrait arriver à une certaine normalisation au cours des prochains mois.
On prévoit un certain ralentissement des taux d'intérêt, jusqu'à 100 points de base, cette année.
- Merci Anthony Okolie. Voici une mise à jour des marchés.
Nous regardons ici la plate-forme avancée, conçu pour les négociateurs actifs, par l'intermédiaire de Placements directs TD.
Nous regardons ici la carte thermique pour les TSX 60, par cours et par volume. On avait une baisse de l'augmentation du cours du pétrole brut et de l'or, on voit les titres immobiliers qui paissent un petit peu et les titres financiers qui augmentent un peu, mais la plus grande augmentation, c'est Dollarama. Ensuite, le S&P 100 au sud de la frontière, Tesla a près de 5 % d'augmentation.
Secteur technologique, ça dépend un peu des titres. Plus d'informations sur la plate-forme avancée.
Nous sommes de retour avec Stephen Biggar.
Quel est votre perspective pour les compagnies carte de crédit?
- La bonne nouvelle du côté des cartes de crédit, c'est la fusion entre la deuxième et troisième entreprise par capitalisation boursière au S&P 500, Capital One, qui veut racheter Discover.
Ces entreprises s'en sont bien sorties en termes de revenus.
Il y a eu beaucoup de prêts qui ont été pris sur les cartes de crédit, les marges d'intérêt ont augmenté pour ces entreprises également, même si elles ne sont pas aussi sensibles au taux d'intérêt que ne le sont les banques, mais les impayés ont augmenté de manière substantielle, ce qui a causé beaucoup de pertes, de provision de perte, avec des provisions de perte beaucoup plus élevée que la normale parce qu'ils anticipent qu'il y aura des coûts plus élevés.
Cela aura une incidence sur leurs états financiers. Mais ces entreprises sont dans une bonne situation, étant donné la consommation actuelle.
À l'heure actuelle, elles sont en train de se préparer pour les hausses de taux d'impayés. Ce ne sont pas seulement les cartes de crédit, ces entreprises sont également actives dans les prêts pour les automobiles, pour les mobile homes, par exemple, et d'autres types de prêts.
Nous sommes assez optimistes pour ces entreprises.
Ces entreprises ont un ratio cours bénéfice relativement bas et il faudra voir ce qui se passe avec les taux d'impayés, mais je crois qu'il y a de bonnes occasions du côté du segment des finances des consommateurs.
MasterCard, Visa, ces entreprises qui s'occupent du traitement des paiements, Fidelity également est un titre intéressant.
- Qu'est-ce vous allez chercher et surveiller pendant la saison des résultats des banques?
- Eh bien, ce sera intéressant de voir ce que les chefs de la direction de chaque banque mentionneront sur les prochains mois.
Je crois que pour les taux d'intérêt, nous allons baisser de 100 points de base, comme ça a été mentionné, et donc il faudra voir quel effet cela aura sur la croissance des prêts.
Et puis également surveiller les tendances d'impayés, les défauts de paiement.
Il faudra voir ce qui va se passer dans le cycle.
Et puis, vous savez, quand il y a eu des gens qui ont perdu leur emploi au moment des difficultés, cela a une incidence positive sur les prêts, mais en même temps, le marché du travail s'en est bien ressorti.
Et puis, bien sûr, le pipeline en termes de marché des capitaux. Est-ce que ce pipeline s'améliore, par exemple pour les introductions en bourse?
Et ce qui va se passer au cours des trois prochains trimestres, c'est quelque chose qu'il faudra surveiller.
- Merci, on apprécie toujours de converser avec vous. Merci à Stephen Biggar, directeur de la recherche sur les institutions financières chez Argus Research. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous serons de retour demain avec le rapport sur l'emploi au Canada et aux États-Unis avec Anthony Okolie. Lundi, Brad Simpson, stratège en chef de Gestion de Patrimoine TD, répondra à vos questions sur les stratégies de marché. Vous pouvez poser vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. C'est tout pour aujourd'hui. Merci et au revoir!