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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous nous demanderons pourquoi la question pour les marchés n'est peut-être pas de savoir si la Fed réduira ses taux en septembre mais plutôt quelle sera l'ampleur de cette réduction.
Nous nous entretenons avec Scott Colbourne.
Anthony Okolie nous donne un aperçu de la saison des bénéfices des FPI. Nous poursuivons la découverte CourtierWeb.
Caitlin Cormier nous montre comment mettre en place un échelonnement d'obligations.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composé est légèrement en baisse de 82 points. Parmi les actions les plus négociées, Barrick Gold. Voilà, il s'agit de Badger.
On n'en parle pas beaucoup mais il s'agit de l'une des actions qui se comportent le mieux sur l'indice TSX composé.
L'action progresse de 5 % après l'annonce de rachat d'actions. Et voici Barrick Gold en recul de 2 %. Un peu de faiblesse sur la bourse de New York. La réunion de Jackson Hole est en cours mais le véritable événement intervient demain matin.
Je crois qu'à 10 heures heure de l'est Jerome Powell va s'exprimer et va sans doute évoquer la question d'une réduction de taux en septembre ou peut-être l'éluder. L'indice S&P 500 recule de 35 points. L'indice Nasdaq à forte composante technologique recule de 150 points. Un nom que vous avez peut-être oublié, Peloton.
On en a parlé beaucoup pendant la pandémie, les ventes ont légèrement progressé, inversant une tendance de réduction des ventes s'étalant sur neuf trimestres. L'action bondit de 28 %.
Sans s'approcher de ses sommets pendant la pandémie mais tout de même une augmentation considérable après cette annonce. Les marchés s'attendent à ce que la Fed sorte de sa réserve en septembre et procède à une baisse des taux. La question que se posent de nombreux investisseurs est de savoir l'ampleur de cette réduction. Scott Colbourne nous rejoint pour discuter.
Bonjour Scott.
- Bonjour Greg.
- Ce qui est bien avec les banques centrales, quand on songe aux facteurs qu'elles doivent soupeser, c'est qu'elles disposent des mêmes informations que nous.
Nous savons à quoi ressemble l'inflation, le marché du travail, l'économie. Que vous disent ces statistiques?
- Le 18 septembre, c'est la réunion de la Fed, les marchés s'attendent, et ont été encouragés par la Fed à s'y attendre, à une réduction de taux.
La question que nous nous posons est de savoir s'il s'agira de 25 ou 50 points de base. À l'heure actuelle, les marchés pronostiquent une réduction de 1 % d'ici la fin de l'année.
Or, il y a trois réunions. À l'une de ces réunions, selon les marchés, il faut une réduction de 50 points.
Pour le moment, est-ce que les données soutiennent l'idée qu'il y aurait une réduction de 50 points à l'une de ces réunions? Est-ce que ce sera la première?
Dans les milieux financiers, sur les marchés, il y a toute une gamme de pronostics. À l'heure actuelle, l'économie est en ralentissement, la croissance est un peu inférieure à la tendance, les pronostics de croissance aux États-Unis sont autour de 2 %, l'inflation est sur une tendance à la baisse. Les dernières statistiques de l'IPC étaient très favorables.
Inflation globale légèrement inférieure à 3 %, inflation de base légèrement supérieure à 3 %, le discours que tient la banque centrale est favorable à l'idée d'une réduction. Il est difficile de croire qu'abstraction faite de la volatilité que nous avons vue sur le marché au début du mois, nous avons besoin d'une coupure de 50 points de base. Selon les données fondamentales, nous nous dirigeons vers une coupure de taux, pas un cycle d'assouplissement mais une coupure de taux à titre de gestion des risques.
Les valorisations ont peut-être un peu trop progressé. À l'heure actuelle, les marchés prévoient une réduction et quart pour la réunion de septembre. Il faudra sans doute revenir à une seule réduction de 25 points d'ici le mois de septembre.
Il y a une certaine volatilité attente du côté du dépôt des trésors, sont à court termes. Quand on considère les statistiques sur le marché du travail, un des éléments qui expliquent que la Fed ait pris si longtemps pour parvenir à ce stade, c'est la résilience. La vigueur exceptionnelle de l'économie américaine.
Que dire de cette vision rétrospective de 12 mois mais importantes. 818 000 emplois comptés en trop.
Les marchés n'ont pas su comment analyser cette statistique.
Est-ce qu'on ne doit pas s'en inquiéter parce que c'est trop ancien, ou s'il s'agit d'un sujet d'inquiétude? Au début du mois de mai par exemple, il y a eu une remontée de 90 points de base dans les bons du trésor. C'est comme la cerise sur le gâteau, au mois d'août, il y a eu des révisions remontant au printemps de l'année dernière qui ont réduit la croissance des emplois salariés non agricoles de 250 000 à 170, 171 000. Une bonne croissance sur le marché du travail, mais pas aussi importante qu'on ne l'avait cru. Il y a une conjonction de données qui nous laissent entrevoir un environnement Boucle d'or, croissance réduite, et la Fed nous dit que nous nous dirigeons vers une réduction de taux à titre de gestion des risques.
Les chiffres parus hier ont engendré une hausse des rendements obligataires à la fin de la journée. Je pense que les marchés sont encouragés à envisager des perspectives de plus grande souplesse.
Le recul qu'il y a eu sur les marchés boursiers, c'était bien sûr un jour férié chez nous, un lundi férié, cette flambée de volatilité a peut-être entraîné un positionnement vendeur trop optimiste sur les marches. Je pense que ça ne nuit pas à la tendance générale, que la Fed entame un processus de réduction des taux que nous verrons au fur et à mesure que les données évoluent si le chiffre de l'emploi, il y en avait 115 000 le mois dernier, est-ce que cela continuera à se détériorer? Les demandes d'assurance chômage parues ce matin étaient normales. D'ici le 18 septembre, il y aura trois chiffres de chômage.
À plus grande fréquence, hebdomadaire, il y aura un chiffres de l'IPC et un chiffre des emplois salariés non agricoles. Je pense qu'il faudrait que ces données soient très faibles, très inattendu pour que nous ayons une réduction de 50 points de base, mais je pense que la tendance est vers un cycle de réduction de taux. Il ne s'agit pas de savoir si, mais quand, et dans quelle mesure et comment le cycle évoluera.
- Bien sûr, certains participants du marché revendiquent les 50 points qui selon vous ne sont pas justifiés. Certains commentateurs évoquent cela. On va scruter l'intervention de Jerome Powell à Jackson Hole pour y déceler des indices. Il est président de banque centrale, il est donc assez réservé, mais quel terme attendez-vous? Quels mots attendez-vous longtemps?
- C'est la notion de la gestion du risque.
La tendance désinflationniste continue d'être en place, c'est encourageant, nous allons considérer l'ensemble des données.
Il y a eu quelques interventions du gouverneur de la Fed aujourd'hui qui globalement on dit que la Fed continue de scruter les données.
Les données ne sont pas épouvantables mais ils évoluent dans la même tendance. À la dernière réunion de la Fed, cette dernière a ouvert la porte à une réduction de taux pour le mois de septembre, donc il s'agit d'une attitude de gestion des risques.
Vous avez dit au début que la réduction de taux, c'est une question de gestion du risque et non pas le début d'un cycle d'assouplissement. La question que se pose la Fed, c'est de savoir si elle a trop serré la vis, si la tendance s'accélère au niveau de la croissance des emplois, ou de la décroissance des emplois, la Fed s'inquiète moins de l'inflation mais du marché du travail qui est l'autre volet de son double mandat.
Verrons-nous un ralentissement plus rapide du marché du travail?
Si la Fed croit à l'heure actuelle que son taux d'intérêt est déjà élevé, elle ne voudra pas attendre trop, manifester trop de rétroactivité.
(...) On peut envisager une réduction de taux ainsi que d'assouplissement.
Pour moi, un cycle d'assouplissement intervient quand on s'inquiète d'une réduction. Je pense que ni la Fed ni les marchés dans l'ensemble considèrent que c'est le principal élément à considérer à l'heure actuelle.
- Quand on réunit tous ces éléments, qu'est-ce qu'il faut penser pour le marché obligataire? Les investisseurs du marché obligataire attendu depuis longtemps.
Il y a eu une forte remontée depuis le printemps, mais les obligations de première qualité aux États-Unis approchent toujours de 5 %. Ce n'est pas mal, historiquement parlant, même si au Canada elles sont à quatre et 40 %.
- Ce n'est pas mal compte tenu de la situation qui a prévalu ici. Est-ce que vous voulez davantage de duration? Aller plus loin sur la courbe de rendement, ou des entreprises très attrayantes à court terme et verrouiller de bons rendements.
Nous avons une forte remontée à l'avance du cycle de réduction de taux. Nous sommes toujours encouragés et je crois toujours qu'il y aura toujours des flux de fonds sur le marché obligataire.
- Excellent début d'émission! Scott Colbourne répond à vos questions sur le marché obligataire en quelques instants.
Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Le réseau ferroviaire de marchandises du Canada et à l'arrêt à cause de conflits de travail.
Le Canadien National et le Canadien Pacifique Kansas City ont mis en lock-out plus de 9000 travailleurs à la suite d'une impasse. Les expéditions de céréales, de potasse et d'autres marchandises ne circulent plus sur les rails du pays. Cela aura-t-il des conséquences sur l'économie?
Tout dépend de la durée du conflit.
Les actions de la compagnie Peloton, coqueluche de la pandémie, sont sous les feux de la rampe aujourd'hui avec un bond qui est actuellement de près de 30 %.
La société d'équipement d'exercice à renouer avec la croissance, bien que modeste, pour la première fois depuis la fin de 2021. C'était la première fois depuis neuf trimestres. Peloton a noté une augmentation (...) l'action est encore très loin de ces sommets pendant la pandémie, je pense qu'elle a touché 150 $ l'action avec la mode de l'équipement d'exercice pour les gens qui restent à domicile.
Intact, la financière Intact affirme que les événements météorologiques violents entraîneront une augmentation des sinistres. La compagnie d'assurances (...) les plus torrentielles dans le sud de l'Ontario, les incendies de forêt à Jasper, les tempêtes de grêle à Calgary et les inondations au Québec font partie des événements graves qui ont affecté ses clients.
À Toronto, vous n'aurez pas oublié ces événements. L'indice TSX composé recule 86 points. Aux États-Unis, l'indice S&P 500, après le passage de volatilité très élevée il y a deux semaines, le marché a remonté mais aujourd'hui manifeste un très léger recul de 25 points, soit moins de 1/2 %, tandis que l'on attend l'intervention de Jerome Powell demain à Jackson Hole. Scott Colbourne répond à vos questions sur le marché obligataire. Qu'attendez-vous de la banque du Canada en septembre?
- La banque du Canada devrait pratiquer trois coupures d'ici la fin de l'année selon ce qu'en pensent les marchés. Je pense qu'il n'y a aucune raison de s'écarter de ce pronostic. Il y aurait une réduction dans le taux de la banque du Canada en septembre, ce serait la troisième puisqu'il y en a déjà eu deux.
La banque du Canada a pris de l'avance par rapport à la Fed.
Nous attendons la Fed et la Reserve Bank of Australia.
(...) - La grande question que nous posent nos auditeurs pendant l'été, c'est la divergence entre les banques centrales.
Que pensez-vous de cette façon?
En supposant que la Fed va agir en septembre.
- Une façon de considérer les choses consiste à déterminer ce que les marchés pronostic d'ici la fin du cycle.
Il n'y a pas beaucoup de différence entre ce que l'on attend de la Fed et ce que l'on attend de la banque du Canada pendant la durée du cycle.
On prévoit une réduction de 2 %, soit huit réductions de taux au fil du cycle de réduction de taux d'intérêt au Canada et huit et demi aux États-Unis. Compte tenu des deux réductions pratiquées déjà par la Banque du Canada, toutes deux vont réduire le taux de deux et demis pour cent selon les marchés, ce qui nous mène à deux et demis ou 3 %.
C'est bien différent du point où nous étions durant la grande crise financière quand les taux étaient négatifs et que les taux étaient autour de zéro. Les marchés pronostiquent que nous allons nous entraîner entre deux et demis et 3 %.
(...) - Selon ce que vous pronostiquez quant à une coupure au mois de septembre, est-ce qu'il y aurait des réserves que les banques pourraient évoquer où les données démontrent qu'il faut une réduction niveau des taux?
- Oui, les banques ont déclaré clairement qu'il y a une capacité excédentaire, des difficultés sur le marché du logement, et la banque a constaté une bonne amélioration dans les statistiques qui sont favorables.
Il n'y a pas de raison qu'elle demeure un niveau restrictive, et comme elle le dit elle-même, elle va continuer de progresser. Toute réduction de taux au-delà de 25 points de base doit être enchanté par un sentiment de risque exceptionnel et cela ne prévaut pas leur actualité au Canada et aux États-Unis.
- Une question reclassée convie de dire, puisque les réductions de taux au Canada semblent presque certaines, pourquoi le dollar canadien a remonté depuis deux jours?
- C'est le dollar américain en fait.
Au fil de l'année, le dollar canadien s'est raffermi par rapport à toutes les devises. Le dollar canadien s'est affaibli pendant la plus grande partie de l'année, jusqu'à ce que nous avons constaté que la Fed allaient effectivement réduire les taux. Dès que cela a été connu, le dollar canadien a commencé à remonter.
Il est encore à un niveau assez bas par rapport au début de l'année, mais on considère que puisque la Fed va commencer son cycle de réduction de taux, il s'agit d'un facteur clé pour le taux de change.
La différence de taux d'intérêt. Mais globalement, c'est à cause du dollar américain qu'il y a cette évolution.
Le bureau remonte, la livre sterling remonte, le yen, avec une politique plus énergique de la banque du Japon, a enfin reçu un coup de pouce. La plupart des taux de change des devises par rapport au dollar américain remontent. Le dollar canadien se comporte peut-être moins bien que d'autres devises, mais remontent également.
- Jusqu'à ce que nous avons une indication que la Fed va pratiquer une réduction de 3 septembre, le dollar américain était fort, mais quant à la statue de valeur refuge du dollar américain, que prévoyez-vous d'ici la fin de l'année?
- Il y a des difficultés dans le monde, bien sûr.
Comment les données évoluent-elles? Y aura-t-il une belle surprise? Il y a une élection qui s'en vient, beaucoup d'incertitudes liées à ça. Il ne manque pas de problèmes géopolitiques.
Mais la tendance à la baisse de l'inflation est soutenue par une faiblesse généralisée des produits de base.
Il y a des liens réciproque. Comme toutes ces tendances, le recul du dollar américain n'est pas un ajustement de court terme, de courte durée.
Il faut du temps pour que les marchés ajustent leur positionnement et cela évoluera vers un affaiblissement du dollar américain.
- Les obligations d'érable, que pensez-vous des obligations d'érable?
Nous avons expliqué antérieurement ce que c'est qu'une obligation d'érable, mais pourriez vous ne le dire encore?
- Il s'agit d'une entreprise non canadienne qui émet des obligations en dollars canadiens.
Il y a beaucoup d'entreprises financières qui se financent sur le marché canadien, Wells Fargo, Goldman Sachs, Bank of America, J.P. Morgan.
Tous ces émetteurs émettent des obligations de la canadien sur notre marché.
Les émissions ne sont pas si fréquentes historiquement pour les investisseurs institutionnels, c'est un facteur défavorable puisque les émissions ne augmentent pas, elles sont négociées avec une prime, s'est favorable, il faut qu'elle soit négociée en fonction des données fondamentales de l'entreprise.
L'un des facteurs qui les rentent intéressantes, ses obligations, c'est que le marché des obligations d'entreprise plus attrayant Canada qu'aux États-Unis.
Il y a davantage de rendement supplémentaire chez nous.
Dans l'avenir, à compter du 1er janvier 2025, les nouvelles obligations d'érable seront incluses dans l'indice général.
Il s'agit d'un bon coup de pouce pour ces émissions.
Globalement, il s'agit de faire ses recherches, se renseigner sur le crédit, mais ce sont des titres de confiance qui peut vous offrir un meilleur rendement qu'aux États-Unis.
- Quel serait le risque le plus important?
Vous l'avez dit, il se pourrait que les émissions ne soient pas très robustes.
- Oui, de grandes tailles pour les investisseurs individuels, mais dans tous les environnements ou la tolérance au risque reflux ou les écarts augmentent, puisque ces émissions sont moins liquides, il y a un écart plus important qui se creuse.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Scott Colbourne répond à vos questions sur le marché obligataire dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte CourtierWeb.
Caitlin Cormier, formatrice principale, nous montre comment mettre en place un échelonnement. Parlons de l'échelonnement des obligations. De quoi s'agit-il?
- Bonjour Greg. L'échelonnement des obligations est une stratégie en vertu de laquelle elle investisseurs achète des obligations dont la date d'échéance est échelonnée sur quelques mois ou typiquement plusieurs années, même si un investisseur à court terme peut faire un échelonnement sur quelques mois.
Pourquoi échelonner les obligations pour rendre le revenu futur plus prévisible?
Vous savaient à quoi ressemblera votre revenu, vous assurez d'avoir une liquidité adéquate pour des obligations imprévues, vous avez de l'argent qui arrive régulièrement pour permet de faire face à des imprévus ou investir davantage, c'est un outil de gestion du risque. Il y a plusieurs dates d'échéance, il s'agit d'investissements plus longs terme, peut-être de plusieurs types, il puise il y a la diversification. On utilise divers types d'obligations plutôt que de tout misait sur une seule.
(...) - Parfait. À présent que nous savons ce que c'est que l'échelonnement des obligations, comment peut-on créer une échelle d'obligations sur CourtierWeb?
- Oui, allons sur la plate-forme.
Dans le portail des titres à revenu fixe, cliquons sur recherche, puis sur revenu fixe.
Une fois que nous y sommes, on voit le tableau qui affiche certaines informations relatives aux obligations qui peuvent actuellement être achetées sur Placements directs TD. Sélectionnez la catégorie qui vous intéresse. Je vais choisir les obligations d'organismes gouvernementaux entre 5 et 10 ans d'échéance. Je peux choisir n'importe quelle obligation qui me plaît. Par exemple, je vais choisir au hasard celle-ci qui arrive à échéance en 2023.
Je vais cliquer sur sélectionner le nom du portefeuille.
Nous allons ajouter cette obligation portefeuille existant.
Vous pouvez voir que j'ai déjà eu un ou deux placements différents dans ce portefeuille. Ajoutons un de plus.
Je vais revenir à la page d'accueil choisir une obligation municipale.
Je choisis au hasard une obligation.
Ajout au portefeuille. Et voici.
Voici la liste des obligations contenues dans notre portefeuille.
Je voudrais saisir la quantité que je vais investir dans chacune de ses obligations.
Je vais mettre 10 000 pour chacune.
Ceci fait, je vais cliquer sur le bouton calculer et je vais cliquer sur créer un rapport d'échelonnement.
Le rapport s'affiche dans un autre écran.
Voici à quoi ressemble le rapport d'échelonnement. Il s'agit d'une échelle proposée de titres à revenu fixe et elle montre les différentes obligations sur la gauche. Valeur de marché, pourcentage que chacune représente pour le portefeuille, le rendement jusqu'à la maturité et le rendement annuel.
Les notes de crédit, terme jusqu'à l'échéance, duration, c'est-à-dire l'impact des taux d'intérêt sont au portefeuille, c'est très important vu que les taux d'intérêt évoluent constamment, ce qui nous affecterait, et puis le revenu annuel total.
Si je déroule, typiquement, il y a beaucoup d'informations sur les différents types d'obligations que vous possédez, différentes notes de crédit, différentes échéances, tous dans le même document.
Vous pouvez donc jeter un coup d'œil à votre portefeuille et voir s'il peut vous donner les résultats voulus en tant qu'investissement.
- Merci beaucoup Caitlin Cormier.
Caitlin Cormier est formatrice principale a Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage sur CourtierWeb ou balayer ce code QR pouvoir de la page YouTube Placements directs TD ou vous trouverez davantage de vidéos informatives.
Scott Colbourne répond à vos questions sur le marché obligataire.
On nous pose des questions sur le marché des titres à rendement élevé.
On parle également des obligations à faible note de crédit, B par exemple, surtout si l'économie américaine ne se détériore que peu. Est-ce que force qu'il y aura une augmentation des taux de défaillance?
- Les titres à rendement élevé me plaisent, m'ont toujours plu en tant que gestionnaire de fonds. C'est un actif à plus court terme et ils vous rémunèrent beaucoup plus au niveau de l'écart supplémentaire. En tant que catégorie d'actifs, en remontant dans le temps, elle propose des rendements semblables à ceux des actions, 7 à 9 %, avec une fraction de la volatilité des actions. Voilà la situation générale.
À l'heure actuelle, les obligations à rendement élevé rapportent 5 % environ, un peu plus bas que d'habitude, toujours pas mal compte tenu du point où nous en sommes.
Sur une base historique. Donc cela me plaît, comme ce spectateur le signal, on envisage le ralentissement de l'économie américaine et canadienne, mais peut-être pas aussi grave qu'on l'avait pensé pendant le cycle précédent.
Il fait allusion à des réductions de taux et non pas un cycle de réduction. Moins de réduction pendant le cycle. Globalement, je suis favorable à cette approche. Ce qui est favorable au titre de créances, je pense que les écarts vont augmenter, pendant le milieu de l'été, les écarts sont devenus très serrés entre les obligations de première qualité et les obligations à rendement élevé.
Il y a encore davantage d'évolution que nous pouvons attendre compte tenu de l'évolution des économies canadiennes et américaines. Je prévois que les écarts augmentent. Ce serait une occasion d'investir. Dans les catégories B et CCC, la catégorie B deviendra plus attrayante.
CCC, cela dépend des recherches qu'on fait individuellement. C'est un marché très vaste qui suit les tendances de l'ensemble du marché, il s'agit des titres individuels il faut être très bien renseigné sur le crédit.
- Merci pour cette analyse et cette mise en garde.
Ensuite, le pays dont on parle beaucoup récemment, le Japon. Qu'en pensez-vous?
- La seule banque centrale qui va à contre-courant, c'est la banque du Japon.
On attend cela depuis longtemps.
Ce qui s'est passé, c'est la volatilité qu'il y a eue sur les marchés associés à une décision de la banque du Japon qui se dirige sur une trajectoire plus énergique, c'est que c'est une question de stabilité financière. Les banques centrales s'inquiètent de l'inflation, parfois de l'inflation du marché du travail, comme dans le cas de la Fed, mais par rapport à cela, elles ont toutes des préoccupations importantes quant à la stabilité financière.
On l'a vu avec la banque d'Angleterre, au fil du temps dans la réponse de la banque du Canada et d'autres banques en période de volatilité. Après coup, la banque du Japon a déclaré: nous allons continuer à resserrer. Nous pouvons prévoir une normalisation très lente des taux d'intérêt au Japon, mais nous allons surveiller les marchés financiers et nous n'allons pas envisager de déposer un nouvel ajustement.
Cet ajustement était de 12 %, une baisse en un jour, c'est vraiment une baisse considérable pour un seul marché.
- Intéressant et à surveiller, Japon.
Scott Colbourne répond à d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte des questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous approchons de la fin d'une saison d'annonces de bénéfices, le secteur de l'immobilier au Canada a publié des rapports pour le troisième trimestre qui était essentiellement conforme aux attentes, après un très bon trimestre précédent, maintenant on prédit la baisse des taux d'intérêt d'ici quelques mois.
Quels sont les occasions sur le marché des FPI? Anthony Okolie nous explique sa compagne TD Cowen.
- (...) Notamment dans les FPI se concentre sur les détails continus de bénéficier d'une forte demande de locaux des détails bien situés. Quand on considère les indicateurs clés, les niveaux d'occupation restent élevés sur (...) en hausse de 25 points de base sur le trimestre précédent.
Taux de location en hausse de 10 %. Par rapport à 9,4 %, déjà excellent premier trimestre, c'est largement en avance la moyenne de 5,6 % sur cinq ans. TD Cowen constat que la forte croissance démographique au Canada, la faible (...) ainsi que la superficie des détails par habitant Canada devrait enregistrer un resserrement des marchés à moyen et long terme. Des résultats globalement étaient conformes aux attentes.
(...) La plupart des autres FPI ont atteint ou dépassé les attentes.
Différents facteurs vont aider le secteur du détail a contribué davantage la croissance du secteur. Il convie de noter que TD Cowen a modestement révisé son pronostic pour 2024 2025. On prévoit une croissance atone en 2024 une baisses de 24 % en 2025. TD Cowen s'intéresse aux taux d'actualisation des FPI canadiens par rapport au américain.
(...) Aux États-Unis, c'est plus de 19 fois.
Il s'agit d'actualisation de 33 % des FPI canadiens par rapport américain, largement en deçà de l'écart historique habituel de 15 %.
TD Cowen considère que la valorisation actuelle excessivement actualisée et parvenue à un niveau extrême non justifié.
- Merci, et que dire des risques?
- Dans sa note, TD Cowen évoque le risque de concentration des locataires pour certains de ses locaux de détails. Le risque de crédit lié au locataire, l'offre concurrentielle, incapacité de louer des biens ainsi que les risques liés au crédit.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs est proposée par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution des marchés.
Le TSX 60, certains titres d'énergie progressent modestement.
TD a inauguré la saison d'annonce des bénéfices des banques, la banque TD pratique (...) une estimation de l'amende globale.
On prévoit que la solution sera réglée d'ici la fin de l'année civile. Aux États-Unis, (...) NVIDIA recule modestement, une telle baisse de plus de 3 %, il y a quelques petits points verts sur l'écran, Wells Fargo, Bank of America (...) qu'est-ce que la courbe de rendement nous dit? Il faut parler de la courbe de rendement.
Qu'est-ce qu'elle dit par rapport à la possibilité d'un atterrissage brutal ou en douceur aux États-Unis?
- Les courbes de rendement aux États-Unis et au Canada sont inversés depuis un moment.
La courbe de rendement, (...) pendant la dégringolade fiévreuse des marchés boursiers, la courbe de rendement est redevenue positive, mais c'est fini.
Globalement, la courbe de rendement nous dit que le court terme va baisser. La Fed va desserrer la vis, réduire les taux.
Nous évoluons dans cette trajectoire, dans cette direction. Plusieurs observateurs signalent que la courbe de rendement et un indicateur des baisses possibles de l'économie canadienne. Bien sûr, il y a beaucoup de facteurs qui en rétrospective sont associés à la pandémie.
Que ce soit la politique budgétaire, la nature dynamique du marché obligataire américain, parlant du marché des prêts hypothécaires américains, aucun indicateur de récession n'a été validé.
Nous abordons le début d'un cycle de réduction de taux. L'inversion de la courbe de rendement va s'estomper et continuer à s'estomper à terme au fur et à mesure que les taux à court terme diminuent. Je considère toujours, nous en avons parlé au début de cette discussion, qu'un atterrissage brutal n'est pas le scénario de base.
Le mollissement de l'économie va se poursuivre il faut être conscient du risque mais pour le moment nous n'y sommes pas.
- Nous n'avons plus le temps de vous poser des questions, mais avant de nous séparer, la réunion de Jackson Hole demain, Jerome Powell va s'exprimer, la Banque du Canada, la Fed en septembre, les choses vont devenir sérieuses bientôt.
Qu'attendez-vous des banques centrales?
- 25 et 25, la Fed et la Banque du Canada, selon scénario de base. Nous allons continuer de voir un ralentissement, un ralentissement qui semble mitigé dans les deux économies.
Les banques centrales vont prendre des mesures d'assouplissement. Les obligations m'apparaissent toujours attrayante, à très très court terme sont peut-être surfaites, mais il faut détenir des obligations dans un cycle de réduction de taux.
- Merci pour ces aperçus.
À la prochaine, j'espère. Scott Colbourne de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain les réactions à l'intervention de Jerome Powell à Jackson Hole, et lundi, John Kernan de TD Cowen répondra à vos questions sur les actions de la distribution et du détail. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et nous nous excusons pour ceux qui se sont branchés à 12 heures pour le retard technique, mais l'émission s'est faite, c'est ce qui compte. À demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous nous demanderons pourquoi la question pour les marchés n'est peut-être pas de savoir si la Fed réduira ses taux en septembre mais plutôt quelle sera l'ampleur de cette réduction.
Nous nous entretenons avec Scott Colbourne.
Anthony Okolie nous donne un aperçu de la saison des bénéfices des FPI. Nous poursuivons la découverte CourtierWeb.
Caitlin Cormier nous montre comment mettre en place un échelonnement d'obligations.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composé est légèrement en baisse de 82 points. Parmi les actions les plus négociées, Barrick Gold. Voilà, il s'agit de Badger.
On n'en parle pas beaucoup mais il s'agit de l'une des actions qui se comportent le mieux sur l'indice TSX composé.
L'action progresse de 5 % après l'annonce de rachat d'actions. Et voici Barrick Gold en recul de 2 %. Un peu de faiblesse sur la bourse de New York. La réunion de Jackson Hole est en cours mais le véritable événement intervient demain matin.
Je crois qu'à 10 heures heure de l'est Jerome Powell va s'exprimer et va sans doute évoquer la question d'une réduction de taux en septembre ou peut-être l'éluder. L'indice S&P 500 recule de 35 points. L'indice Nasdaq à forte composante technologique recule de 150 points. Un nom que vous avez peut-être oublié, Peloton.
On en a parlé beaucoup pendant la pandémie, les ventes ont légèrement progressé, inversant une tendance de réduction des ventes s'étalant sur neuf trimestres. L'action bondit de 28 %.
Sans s'approcher de ses sommets pendant la pandémie mais tout de même une augmentation considérable après cette annonce. Les marchés s'attendent à ce que la Fed sorte de sa réserve en septembre et procède à une baisse des taux. La question que se posent de nombreux investisseurs est de savoir l'ampleur de cette réduction. Scott Colbourne nous rejoint pour discuter.
Bonjour Scott.
- Bonjour Greg.
- Ce qui est bien avec les banques centrales, quand on songe aux facteurs qu'elles doivent soupeser, c'est qu'elles disposent des mêmes informations que nous.
Nous savons à quoi ressemble l'inflation, le marché du travail, l'économie. Que vous disent ces statistiques?
- Le 18 septembre, c'est la réunion de la Fed, les marchés s'attendent, et ont été encouragés par la Fed à s'y attendre, à une réduction de taux.
La question que nous nous posons est de savoir s'il s'agira de 25 ou 50 points de base. À l'heure actuelle, les marchés pronostiquent une réduction de 1 % d'ici la fin de l'année.
Or, il y a trois réunions. À l'une de ces réunions, selon les marchés, il faut une réduction de 50 points.
Pour le moment, est-ce que les données soutiennent l'idée qu'il y aurait une réduction de 50 points à l'une de ces réunions? Est-ce que ce sera la première?
Dans les milieux financiers, sur les marchés, il y a toute une gamme de pronostics. À l'heure actuelle, l'économie est en ralentissement, la croissance est un peu inférieure à la tendance, les pronostics de croissance aux États-Unis sont autour de 2 %, l'inflation est sur une tendance à la baisse. Les dernières statistiques de l'IPC étaient très favorables.
Inflation globale légèrement inférieure à 3 %, inflation de base légèrement supérieure à 3 %, le discours que tient la banque centrale est favorable à l'idée d'une réduction. Il est difficile de croire qu'abstraction faite de la volatilité que nous avons vue sur le marché au début du mois, nous avons besoin d'une coupure de 50 points de base. Selon les données fondamentales, nous nous dirigeons vers une coupure de taux, pas un cycle d'assouplissement mais une coupure de taux à titre de gestion des risques.
Les valorisations ont peut-être un peu trop progressé. À l'heure actuelle, les marchés prévoient une réduction et quart pour la réunion de septembre. Il faudra sans doute revenir à une seule réduction de 25 points d'ici le mois de septembre.
Il y a une certaine volatilité attente du côté du dépôt des trésors, sont à court termes. Quand on considère les statistiques sur le marché du travail, un des éléments qui expliquent que la Fed ait pris si longtemps pour parvenir à ce stade, c'est la résilience. La vigueur exceptionnelle de l'économie américaine.
Que dire de cette vision rétrospective de 12 mois mais importantes. 818 000 emplois comptés en trop.
Les marchés n'ont pas su comment analyser cette statistique.
Est-ce qu'on ne doit pas s'en inquiéter parce que c'est trop ancien, ou s'il s'agit d'un sujet d'inquiétude? Au début du mois de mai par exemple, il y a eu une remontée de 90 points de base dans les bons du trésor. C'est comme la cerise sur le gâteau, au mois d'août, il y a eu des révisions remontant au printemps de l'année dernière qui ont réduit la croissance des emplois salariés non agricoles de 250 000 à 170, 171 000. Une bonne croissance sur le marché du travail, mais pas aussi importante qu'on ne l'avait cru. Il y a une conjonction de données qui nous laissent entrevoir un environnement Boucle d'or, croissance réduite, et la Fed nous dit que nous nous dirigeons vers une réduction de taux à titre de gestion des risques.
Les chiffres parus hier ont engendré une hausse des rendements obligataires à la fin de la journée. Je pense que les marchés sont encouragés à envisager des perspectives de plus grande souplesse.
Le recul qu'il y a eu sur les marchés boursiers, c'était bien sûr un jour férié chez nous, un lundi férié, cette flambée de volatilité a peut-être entraîné un positionnement vendeur trop optimiste sur les marches. Je pense que ça ne nuit pas à la tendance générale, que la Fed entame un processus de réduction des taux que nous verrons au fur et à mesure que les données évoluent si le chiffre de l'emploi, il y en avait 115 000 le mois dernier, est-ce que cela continuera à se détériorer? Les demandes d'assurance chômage parues ce matin étaient normales. D'ici le 18 septembre, il y aura trois chiffres de chômage.
À plus grande fréquence, hebdomadaire, il y aura un chiffres de l'IPC et un chiffre des emplois salariés non agricoles. Je pense qu'il faudrait que ces données soient très faibles, très inattendu pour que nous ayons une réduction de 50 points de base, mais je pense que la tendance est vers un cycle de réduction de taux. Il ne s'agit pas de savoir si, mais quand, et dans quelle mesure et comment le cycle évoluera.
- Bien sûr, certains participants du marché revendiquent les 50 points qui selon vous ne sont pas justifiés. Certains commentateurs évoquent cela. On va scruter l'intervention de Jerome Powell à Jackson Hole pour y déceler des indices. Il est président de banque centrale, il est donc assez réservé, mais quel terme attendez-vous? Quels mots attendez-vous longtemps?
- C'est la notion de la gestion du risque.
La tendance désinflationniste continue d'être en place, c'est encourageant, nous allons considérer l'ensemble des données.
Il y a eu quelques interventions du gouverneur de la Fed aujourd'hui qui globalement on dit que la Fed continue de scruter les données.
Les données ne sont pas épouvantables mais ils évoluent dans la même tendance. À la dernière réunion de la Fed, cette dernière a ouvert la porte à une réduction de taux pour le mois de septembre, donc il s'agit d'une attitude de gestion des risques.
Vous avez dit au début que la réduction de taux, c'est une question de gestion du risque et non pas le début d'un cycle d'assouplissement. La question que se pose la Fed, c'est de savoir si elle a trop serré la vis, si la tendance s'accélère au niveau de la croissance des emplois, ou de la décroissance des emplois, la Fed s'inquiète moins de l'inflation mais du marché du travail qui est l'autre volet de son double mandat.
Verrons-nous un ralentissement plus rapide du marché du travail?
Si la Fed croit à l'heure actuelle que son taux d'intérêt est déjà élevé, elle ne voudra pas attendre trop, manifester trop de rétroactivité.
(...) On peut envisager une réduction de taux ainsi que d'assouplissement.
Pour moi, un cycle d'assouplissement intervient quand on s'inquiète d'une réduction. Je pense que ni la Fed ni les marchés dans l'ensemble considèrent que c'est le principal élément à considérer à l'heure actuelle.
- Quand on réunit tous ces éléments, qu'est-ce qu'il faut penser pour le marché obligataire? Les investisseurs du marché obligataire attendu depuis longtemps.
Il y a eu une forte remontée depuis le printemps, mais les obligations de première qualité aux États-Unis approchent toujours de 5 %. Ce n'est pas mal, historiquement parlant, même si au Canada elles sont à quatre et 40 %.
- Ce n'est pas mal compte tenu de la situation qui a prévalu ici. Est-ce que vous voulez davantage de duration? Aller plus loin sur la courbe de rendement, ou des entreprises très attrayantes à court terme et verrouiller de bons rendements.
Nous avons une forte remontée à l'avance du cycle de réduction de taux. Nous sommes toujours encouragés et je crois toujours qu'il y aura toujours des flux de fonds sur le marché obligataire.
- Excellent début d'émission! Scott Colbourne répond à vos questions sur le marché obligataire en quelques instants.
Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Le réseau ferroviaire de marchandises du Canada et à l'arrêt à cause de conflits de travail.
Le Canadien National et le Canadien Pacifique Kansas City ont mis en lock-out plus de 9000 travailleurs à la suite d'une impasse. Les expéditions de céréales, de potasse et d'autres marchandises ne circulent plus sur les rails du pays. Cela aura-t-il des conséquences sur l'économie?
Tout dépend de la durée du conflit.
Les actions de la compagnie Peloton, coqueluche de la pandémie, sont sous les feux de la rampe aujourd'hui avec un bond qui est actuellement de près de 30 %.
La société d'équipement d'exercice à renouer avec la croissance, bien que modeste, pour la première fois depuis la fin de 2021. C'était la première fois depuis neuf trimestres. Peloton a noté une augmentation (...) l'action est encore très loin de ces sommets pendant la pandémie, je pense qu'elle a touché 150 $ l'action avec la mode de l'équipement d'exercice pour les gens qui restent à domicile.
Intact, la financière Intact affirme que les événements météorologiques violents entraîneront une augmentation des sinistres. La compagnie d'assurances (...) les plus torrentielles dans le sud de l'Ontario, les incendies de forêt à Jasper, les tempêtes de grêle à Calgary et les inondations au Québec font partie des événements graves qui ont affecté ses clients.
À Toronto, vous n'aurez pas oublié ces événements. L'indice TSX composé recule 86 points. Aux États-Unis, l'indice S&P 500, après le passage de volatilité très élevée il y a deux semaines, le marché a remonté mais aujourd'hui manifeste un très léger recul de 25 points, soit moins de 1/2 %, tandis que l'on attend l'intervention de Jerome Powell demain à Jackson Hole. Scott Colbourne répond à vos questions sur le marché obligataire. Qu'attendez-vous de la banque du Canada en septembre?
- La banque du Canada devrait pratiquer trois coupures d'ici la fin de l'année selon ce qu'en pensent les marchés. Je pense qu'il n'y a aucune raison de s'écarter de ce pronostic. Il y aurait une réduction dans le taux de la banque du Canada en septembre, ce serait la troisième puisqu'il y en a déjà eu deux.
La banque du Canada a pris de l'avance par rapport à la Fed.
Nous attendons la Fed et la Reserve Bank of Australia.
(...) - La grande question que nous posent nos auditeurs pendant l'été, c'est la divergence entre les banques centrales.
Que pensez-vous de cette façon?
En supposant que la Fed va agir en septembre.
- Une façon de considérer les choses consiste à déterminer ce que les marchés pronostic d'ici la fin du cycle.
Il n'y a pas beaucoup de différence entre ce que l'on attend de la Fed et ce que l'on attend de la banque du Canada pendant la durée du cycle.
On prévoit une réduction de 2 %, soit huit réductions de taux au fil du cycle de réduction de taux d'intérêt au Canada et huit et demi aux États-Unis. Compte tenu des deux réductions pratiquées déjà par la Banque du Canada, toutes deux vont réduire le taux de deux et demis pour cent selon les marchés, ce qui nous mène à deux et demis ou 3 %.
C'est bien différent du point où nous étions durant la grande crise financière quand les taux étaient négatifs et que les taux étaient autour de zéro. Les marchés pronostiquent que nous allons nous entraîner entre deux et demis et 3 %.
(...) - Selon ce que vous pronostiquez quant à une coupure au mois de septembre, est-ce qu'il y aurait des réserves que les banques pourraient évoquer où les données démontrent qu'il faut une réduction niveau des taux?
- Oui, les banques ont déclaré clairement qu'il y a une capacité excédentaire, des difficultés sur le marché du logement, et la banque a constaté une bonne amélioration dans les statistiques qui sont favorables.
Il n'y a pas de raison qu'elle demeure un niveau restrictive, et comme elle le dit elle-même, elle va continuer de progresser. Toute réduction de taux au-delà de 25 points de base doit être enchanté par un sentiment de risque exceptionnel et cela ne prévaut pas leur actualité au Canada et aux États-Unis.
- Une question reclassée convie de dire, puisque les réductions de taux au Canada semblent presque certaines, pourquoi le dollar canadien a remonté depuis deux jours?
- C'est le dollar américain en fait.
Au fil de l'année, le dollar canadien s'est raffermi par rapport à toutes les devises. Le dollar canadien s'est affaibli pendant la plus grande partie de l'année, jusqu'à ce que nous avons constaté que la Fed allaient effectivement réduire les taux. Dès que cela a été connu, le dollar canadien a commencé à remonter.
Il est encore à un niveau assez bas par rapport au début de l'année, mais on considère que puisque la Fed va commencer son cycle de réduction de taux, il s'agit d'un facteur clé pour le taux de change.
La différence de taux d'intérêt. Mais globalement, c'est à cause du dollar américain qu'il y a cette évolution.
Le bureau remonte, la livre sterling remonte, le yen, avec une politique plus énergique de la banque du Japon, a enfin reçu un coup de pouce. La plupart des taux de change des devises par rapport au dollar américain remontent. Le dollar canadien se comporte peut-être moins bien que d'autres devises, mais remontent également.
- Jusqu'à ce que nous avons une indication que la Fed va pratiquer une réduction de 3 septembre, le dollar américain était fort, mais quant à la statue de valeur refuge du dollar américain, que prévoyez-vous d'ici la fin de l'année?
- Il y a des difficultés dans le monde, bien sûr.
Comment les données évoluent-elles? Y aura-t-il une belle surprise? Il y a une élection qui s'en vient, beaucoup d'incertitudes liées à ça. Il ne manque pas de problèmes géopolitiques.
Mais la tendance à la baisse de l'inflation est soutenue par une faiblesse généralisée des produits de base.
Il y a des liens réciproque. Comme toutes ces tendances, le recul du dollar américain n'est pas un ajustement de court terme, de courte durée.
Il faut du temps pour que les marchés ajustent leur positionnement et cela évoluera vers un affaiblissement du dollar américain.
- Les obligations d'érable, que pensez-vous des obligations d'érable?
Nous avons expliqué antérieurement ce que c'est qu'une obligation d'érable, mais pourriez vous ne le dire encore?
- Il s'agit d'une entreprise non canadienne qui émet des obligations en dollars canadiens.
Il y a beaucoup d'entreprises financières qui se financent sur le marché canadien, Wells Fargo, Goldman Sachs, Bank of America, J.P. Morgan.
Tous ces émetteurs émettent des obligations de la canadien sur notre marché.
Les émissions ne sont pas si fréquentes historiquement pour les investisseurs institutionnels, c'est un facteur défavorable puisque les émissions ne augmentent pas, elles sont négociées avec une prime, s'est favorable, il faut qu'elle soit négociée en fonction des données fondamentales de l'entreprise.
L'un des facteurs qui les rentent intéressantes, ses obligations, c'est que le marché des obligations d'entreprise plus attrayant Canada qu'aux États-Unis.
Il y a davantage de rendement supplémentaire chez nous.
Dans l'avenir, à compter du 1er janvier 2025, les nouvelles obligations d'érable seront incluses dans l'indice général.
Il s'agit d'un bon coup de pouce pour ces émissions.
Globalement, il s'agit de faire ses recherches, se renseigner sur le crédit, mais ce sont des titres de confiance qui peut vous offrir un meilleur rendement qu'aux États-Unis.
- Quel serait le risque le plus important?
Vous l'avez dit, il se pourrait que les émissions ne soient pas très robustes.
- Oui, de grandes tailles pour les investisseurs individuels, mais dans tous les environnements ou la tolérance au risque reflux ou les écarts augmentent, puisque ces émissions sont moins liquides, il y a un écart plus important qui se creuse.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Scott Colbourne répond à vos questions sur le marché obligataire dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte CourtierWeb.
Caitlin Cormier, formatrice principale, nous montre comment mettre en place un échelonnement. Parlons de l'échelonnement des obligations. De quoi s'agit-il?
- Bonjour Greg. L'échelonnement des obligations est une stratégie en vertu de laquelle elle investisseurs achète des obligations dont la date d'échéance est échelonnée sur quelques mois ou typiquement plusieurs années, même si un investisseur à court terme peut faire un échelonnement sur quelques mois.
Pourquoi échelonner les obligations pour rendre le revenu futur plus prévisible?
Vous savaient à quoi ressemblera votre revenu, vous assurez d'avoir une liquidité adéquate pour des obligations imprévues, vous avez de l'argent qui arrive régulièrement pour permet de faire face à des imprévus ou investir davantage, c'est un outil de gestion du risque. Il y a plusieurs dates d'échéance, il s'agit d'investissements plus longs terme, peut-être de plusieurs types, il puise il y a la diversification. On utilise divers types d'obligations plutôt que de tout misait sur une seule.
(...) - Parfait. À présent que nous savons ce que c'est que l'échelonnement des obligations, comment peut-on créer une échelle d'obligations sur CourtierWeb?
- Oui, allons sur la plate-forme.
Dans le portail des titres à revenu fixe, cliquons sur recherche, puis sur revenu fixe.
Une fois que nous y sommes, on voit le tableau qui affiche certaines informations relatives aux obligations qui peuvent actuellement être achetées sur Placements directs TD. Sélectionnez la catégorie qui vous intéresse. Je vais choisir les obligations d'organismes gouvernementaux entre 5 et 10 ans d'échéance. Je peux choisir n'importe quelle obligation qui me plaît. Par exemple, je vais choisir au hasard celle-ci qui arrive à échéance en 2023.
Je vais cliquer sur sélectionner le nom du portefeuille.
Nous allons ajouter cette obligation portefeuille existant.
Vous pouvez voir que j'ai déjà eu un ou deux placements différents dans ce portefeuille. Ajoutons un de plus.
Je vais revenir à la page d'accueil choisir une obligation municipale.
Je choisis au hasard une obligation.
Ajout au portefeuille. Et voici.
Voici la liste des obligations contenues dans notre portefeuille.
Je voudrais saisir la quantité que je vais investir dans chacune de ses obligations.
Je vais mettre 10 000 pour chacune.
Ceci fait, je vais cliquer sur le bouton calculer et je vais cliquer sur créer un rapport d'échelonnement.
Le rapport s'affiche dans un autre écran.
Voici à quoi ressemble le rapport d'échelonnement. Il s'agit d'une échelle proposée de titres à revenu fixe et elle montre les différentes obligations sur la gauche. Valeur de marché, pourcentage que chacune représente pour le portefeuille, le rendement jusqu'à la maturité et le rendement annuel.
Les notes de crédit, terme jusqu'à l'échéance, duration, c'est-à-dire l'impact des taux d'intérêt sont au portefeuille, c'est très important vu que les taux d'intérêt évoluent constamment, ce qui nous affecterait, et puis le revenu annuel total.
Si je déroule, typiquement, il y a beaucoup d'informations sur les différents types d'obligations que vous possédez, différentes notes de crédit, différentes échéances, tous dans le même document.
Vous pouvez donc jeter un coup d'œil à votre portefeuille et voir s'il peut vous donner les résultats voulus en tant qu'investissement.
- Merci beaucoup Caitlin Cormier.
Caitlin Cormier est formatrice principale a Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage sur CourtierWeb ou balayer ce code QR pouvoir de la page YouTube Placements directs TD ou vous trouverez davantage de vidéos informatives.
Scott Colbourne répond à vos questions sur le marché obligataire.
On nous pose des questions sur le marché des titres à rendement élevé.
On parle également des obligations à faible note de crédit, B par exemple, surtout si l'économie américaine ne se détériore que peu. Est-ce que force qu'il y aura une augmentation des taux de défaillance?
- Les titres à rendement élevé me plaisent, m'ont toujours plu en tant que gestionnaire de fonds. C'est un actif à plus court terme et ils vous rémunèrent beaucoup plus au niveau de l'écart supplémentaire. En tant que catégorie d'actifs, en remontant dans le temps, elle propose des rendements semblables à ceux des actions, 7 à 9 %, avec une fraction de la volatilité des actions. Voilà la situation générale.
À l'heure actuelle, les obligations à rendement élevé rapportent 5 % environ, un peu plus bas que d'habitude, toujours pas mal compte tenu du point où nous en sommes.
Sur une base historique. Donc cela me plaît, comme ce spectateur le signal, on envisage le ralentissement de l'économie américaine et canadienne, mais peut-être pas aussi grave qu'on l'avait pensé pendant le cycle précédent.
Il fait allusion à des réductions de taux et non pas un cycle de réduction. Moins de réduction pendant le cycle. Globalement, je suis favorable à cette approche. Ce qui est favorable au titre de créances, je pense que les écarts vont augmenter, pendant le milieu de l'été, les écarts sont devenus très serrés entre les obligations de première qualité et les obligations à rendement élevé.
Il y a encore davantage d'évolution que nous pouvons attendre compte tenu de l'évolution des économies canadiennes et américaines. Je prévois que les écarts augmentent. Ce serait une occasion d'investir. Dans les catégories B et CCC, la catégorie B deviendra plus attrayante.
CCC, cela dépend des recherches qu'on fait individuellement. C'est un marché très vaste qui suit les tendances de l'ensemble du marché, il s'agit des titres individuels il faut être très bien renseigné sur le crédit.
- Merci pour cette analyse et cette mise en garde.
Ensuite, le pays dont on parle beaucoup récemment, le Japon. Qu'en pensez-vous?
- La seule banque centrale qui va à contre-courant, c'est la banque du Japon.
On attend cela depuis longtemps.
Ce qui s'est passé, c'est la volatilité qu'il y a eue sur les marchés associés à une décision de la banque du Japon qui se dirige sur une trajectoire plus énergique, c'est que c'est une question de stabilité financière. Les banques centrales s'inquiètent de l'inflation, parfois de l'inflation du marché du travail, comme dans le cas de la Fed, mais par rapport à cela, elles ont toutes des préoccupations importantes quant à la stabilité financière.
On l'a vu avec la banque d'Angleterre, au fil du temps dans la réponse de la banque du Canada et d'autres banques en période de volatilité. Après coup, la banque du Japon a déclaré: nous allons continuer à resserrer. Nous pouvons prévoir une normalisation très lente des taux d'intérêt au Japon, mais nous allons surveiller les marchés financiers et nous n'allons pas envisager de déposer un nouvel ajustement.
Cet ajustement était de 12 %, une baisse en un jour, c'est vraiment une baisse considérable pour un seul marché.
- Intéressant et à surveiller, Japon.
Scott Colbourne répond à d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte des questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous approchons de la fin d'une saison d'annonces de bénéfices, le secteur de l'immobilier au Canada a publié des rapports pour le troisième trimestre qui était essentiellement conforme aux attentes, après un très bon trimestre précédent, maintenant on prédit la baisse des taux d'intérêt d'ici quelques mois.
Quels sont les occasions sur le marché des FPI? Anthony Okolie nous explique sa compagne TD Cowen.
- (...) Notamment dans les FPI se concentre sur les détails continus de bénéficier d'une forte demande de locaux des détails bien situés. Quand on considère les indicateurs clés, les niveaux d'occupation restent élevés sur (...) en hausse de 25 points de base sur le trimestre précédent.
Taux de location en hausse de 10 %. Par rapport à 9,4 %, déjà excellent premier trimestre, c'est largement en avance la moyenne de 5,6 % sur cinq ans. TD Cowen constat que la forte croissance démographique au Canada, la faible (...) ainsi que la superficie des détails par habitant Canada devrait enregistrer un resserrement des marchés à moyen et long terme. Des résultats globalement étaient conformes aux attentes.
(...) La plupart des autres FPI ont atteint ou dépassé les attentes.
Différents facteurs vont aider le secteur du détail a contribué davantage la croissance du secteur. Il convie de noter que TD Cowen a modestement révisé son pronostic pour 2024 2025. On prévoit une croissance atone en 2024 une baisses de 24 % en 2025. TD Cowen s'intéresse aux taux d'actualisation des FPI canadiens par rapport au américain.
(...) Aux États-Unis, c'est plus de 19 fois.
Il s'agit d'actualisation de 33 % des FPI canadiens par rapport américain, largement en deçà de l'écart historique habituel de 15 %.
TD Cowen considère que la valorisation actuelle excessivement actualisée et parvenue à un niveau extrême non justifié.
- Merci, et que dire des risques?
- Dans sa note, TD Cowen évoque le risque de concentration des locataires pour certains de ses locaux de détails. Le risque de crédit lié au locataire, l'offre concurrentielle, incapacité de louer des biens ainsi que les risques liés au crédit.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs est proposée par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution des marchés.
Le TSX 60, certains titres d'énergie progressent modestement.
TD a inauguré la saison d'annonce des bénéfices des banques, la banque TD pratique (...) une estimation de l'amende globale.
On prévoit que la solution sera réglée d'ici la fin de l'année civile. Aux États-Unis, (...) NVIDIA recule modestement, une telle baisse de plus de 3 %, il y a quelques petits points verts sur l'écran, Wells Fargo, Bank of America (...) qu'est-ce que la courbe de rendement nous dit? Il faut parler de la courbe de rendement.
Qu'est-ce qu'elle dit par rapport à la possibilité d'un atterrissage brutal ou en douceur aux États-Unis?
- Les courbes de rendement aux États-Unis et au Canada sont inversés depuis un moment.
La courbe de rendement, (...) pendant la dégringolade fiévreuse des marchés boursiers, la courbe de rendement est redevenue positive, mais c'est fini.
Globalement, la courbe de rendement nous dit que le court terme va baisser. La Fed va desserrer la vis, réduire les taux.
Nous évoluons dans cette trajectoire, dans cette direction. Plusieurs observateurs signalent que la courbe de rendement et un indicateur des baisses possibles de l'économie canadienne. Bien sûr, il y a beaucoup de facteurs qui en rétrospective sont associés à la pandémie.
Que ce soit la politique budgétaire, la nature dynamique du marché obligataire américain, parlant du marché des prêts hypothécaires américains, aucun indicateur de récession n'a été validé.
Nous abordons le début d'un cycle de réduction de taux. L'inversion de la courbe de rendement va s'estomper et continuer à s'estomper à terme au fur et à mesure que les taux à court terme diminuent. Je considère toujours, nous en avons parlé au début de cette discussion, qu'un atterrissage brutal n'est pas le scénario de base.
Le mollissement de l'économie va se poursuivre il faut être conscient du risque mais pour le moment nous n'y sommes pas.
- Nous n'avons plus le temps de vous poser des questions, mais avant de nous séparer, la réunion de Jackson Hole demain, Jerome Powell va s'exprimer, la Banque du Canada, la Fed en septembre, les choses vont devenir sérieuses bientôt.
Qu'attendez-vous des banques centrales?
- 25 et 25, la Fed et la Banque du Canada, selon scénario de base. Nous allons continuer de voir un ralentissement, un ralentissement qui semble mitigé dans les deux économies.
Les banques centrales vont prendre des mesures d'assouplissement. Les obligations m'apparaissent toujours attrayante, à très très court terme sont peut-être surfaites, mais il faut détenir des obligations dans un cycle de réduction de taux.
- Merci pour ces aperçus.
À la prochaine, j'espère. Scott Colbourne de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain les réactions à l'intervention de Jerome Powell à Jackson Hole, et lundi, John Kernan de TD Cowen répondra à vos questions sur les actions de la distribution et du détail. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et nous nous excusons pour ceux qui se sont branchés à 12 heures pour le retard technique, mais l'émission s'est faite, c'est ce qui compte. À demain!