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(musique) - Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur le placement.
Aujourd'hui, nous discutons avec Scott Colbourne de Gestion de Placements TD pour savoir si des baisses de taux sont toujours d'actualité en juillet, alors que l'inflation canadienne s'est révélée plus forte que prévu en mai. Avant le débat présidentiel de jeudi, Anthony Okolie commente un rapport de Services économiques TD sur les conséquences de l'élection pour l'endettement croissant des États-Unis.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk examine le fractionnement d'actions et comment les trouver sur la plateforme. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX composite est modestement baisse, de 59 points, soit 0,25 %. Parmi les titres les plus négociées, les grandes compagnies de télécommunications.
Voici Telus, qui recule de 36 cents, soit presque 2 %. BCE est également en baisse.
La Manuvie progresse modestement en début de séance. Elle est en hausse d'un peu plus de 1 %.
Aux États-Unis, NVIDIA a rebondi modestement après quelques jours de perte, ce qui contribue à la remontée de l'indice S&P 500 de 17 points, soit 0,33 %.
L'indice Nasdaq à forte composante technologique est en hausse de plus de 1 %.
À présent, pardon justement de NVIDIA.
Après un recul notable hier, le troisième jour de baisse, aujourd'hui l'action rebondie à 127,21 $. En hausse de plus de 6 %.
L'inflation canadienne a été plus forte que prévue pour le mois de mai, ce qui assombrit l'image de ce que la Banque du Canada pourrait faire en matière de taux d'intérêt. Scott Colbourne de Gestion de Placements TD se joint à nous pour en discuter. Bonjour, Scott.
- Bonjour, Greg.
- Des données toutes fraîches à examiner.
La Banque du Canada les surveille elle aussi. L'inflation évoluait dans la bonne direction depuis plusieurs mois. À présent, elle a changé de trajectoire.
C'était une surprise désagréable pour les marchés. Les obligations à court terme ont baissé, le dollar canadien est mitigé.
Les marchés ont modifié leur pronostic pour la réunion du mois de juillet.
- Il s'agissait de deux chances sur trois d'une réduction de taux au mois de juillet. Maintenant, c'est plutôt une chance sur trois, après la parution de ces données sur l'inflation.
Les perspectives sont plus équilibrées, même si l'on exclut pas la possibilité d'une réduction de taux. L'IPC se situe dans le haut de la fourchette de un à 3 %.
La banque tient compte également des chiffres annualisés sur trois mois, annualisé sur six mois.
Et ces chiffres étaient largement inférieurs à 1 %. Là, ils ont bondi de deux, 2,25 %.
Toute possibilité de réduction de taux n'est pas exclue, mais la prochaine parution de l'IPC est le 16 juillet. La réunion de la banque est le 24 juillet. Il est possible que si l'inflation est positive la prochaine fois, il y aura une coupure de taux, mais les chances ont baissé.
Toutefois, dans l'ensemble de la situation, les parts obligataires n'ont pas changé d'avis sur la trajectoire des taux, mais plutôt sur le calendrier. Cela représente défi pour les investisseurs, mais en définitive, le marché obligataire considère toujours que nous parviendrons à des taux plus bas au cours des deux années à venir.
- Les détails du rapport aujourd'hui mettent en lumière l'inflation des biens.
L'inflation des biens avait beaucoup progressé pendant la pandémie. À présent, c'est l'inflation des services. Mais l'on s'inquiétait pendant ce cycle d'augmentation de taux que l'inflation des services serait plus opiniâtre que prévu.
- Oui, tout le monde s'inquiète de cela.
La BCE, la Banque du Canada, la banque centrale de Suisse, de Suède, tout ont pratiqué une coupure. La banque d'Angleterre, cela interviendra en septembre ou en novembre, même chose pour la Fed.
C'est la même trajectoire.
La croissance a reculé au niveau mondial, la situation de chaque pays est particulière. L'inflation a reculé, mais la trajectoire d'assouplissement que toutes central poursuivre dépend de l'inflation des services. Nous pensons qu'elle évolue dans la bonne direction. Le marché du travail est revenu à la normale globalement parlant. Il se porte toujours bien, mais il est en voie de parvenir à un meilleur équilibre. La croissance des salaires se modère.
Il s'agit de l'inflation des services qui représente la variable inconnue. C'est cela qui nous incite à la patience. Sur les indicateurs, beaucoup de volets, l'inflation persistant, notamment au niveau du logement, et à croire que la trajectoire sera à la baisse, mais cela prend plus longtemps que prévu. Le Canada n'est pas unique en son genre.
Nous pensons que nous étions exceptionnels et que le Canada avait obtenu des chiffres bien supérieurs, mais ce chiffre représente une correction de trajectoire et nous place dans une situation moins reluisants par rapport aux autres pays.
- Oui, c'est la raison pour laquelle on avait remonté les taux occidentaux.
Lorsqu'on considère le marché du travail, d'autres secteurs de l'économie canadienne, peut-être des documents plus forts vers des coupures de taux. Quand on voit la forte croissance de la population, on constate que nous ne suivons pas vraiment le rythme de la croissance économique. C'est une croissance démographique.
- Oui, Canada affiche des résultats décevants. On l'a bien vu dans les chiffres pour le deuxième semestre 2023, avec une croissance presque nulle à bien des égards, une performance très faible.
Les données sur l'inflation semblent laisser accroire que nous avions les trajectoires différentes du reste du monde. La croissance est revenue. Il y a eu des surprises positives dans les statistiques, mais la croissance est néanmoins plus faible. 1,5 % de croissance réelle pour le reste de l'année.
C'est la mesure dans laquelle le Canada obtient des résultats très inférieurs au reste du monde, cet écart se rétrécit et nous voulons, entre investisseurs, rechercher les possibilités de croissance future.
- Vous avez parlé de la réaction du marché obligataire, j'y reviens. Qu'est-ce que ça signifie pour le marché obligataire canadien?
La destination ne change pas, c'est la trajectoire.
Comment les marchés obligataires réagissent-ils?
- Aujourd'hui, il y a un réajustement à la hausse des rendements à court terme, de cinq à 10 points de base pour les rendements à deux ans. C'est donc l'adaptation à très court terme. Mais la trajectoire d'ici un an, deux ans, trois ans, à destination des taux, nous avons commencé à 5 %, nous avons réduit à 4,75 %, selon les marchés. D'ici trois ans, la destination sera sans doute entre trois et 3,25 %. Et ce pronostic a été relativement constant. Cette année et l'an dernier, c'est la trajectoire qu'il parviendra à parvenir à cet objectif.
Essentiellement, tout terminal est plus élevé. Nous n'allons pas revenir au taux poste grande crise financière, avec des taux réels de zéro. Nous allons sans doute tourner autour de 3 %, 3,25 % au Canada.
Aux États-Unis, peut-être 3,5, 3,75 %.
Le coût de l'argent vous avez que nous y étions habitués, mais nous y parviendrons, au fur et à mesure que l'économie ralentit, que la politique monétaire fait son effet et que la politique budgétaire voit son impact atténuer quelque peu. Nous verrons ce qui se produit à la fin de cette année, parce que cela pourrait tout changer en ce qui concerne l'évolution de l'inflation, de la politique budgétaire aussi.
- Passons justement à la fin de l'année.
Que surveillez-vous quant à ce qui pourrait changer?
- Il est très difficile d'handicaper l'élection.
L'élection sera très serrée. Il y a eu des élections cette année au Mexique, en aide, en Afrique du Sud dans les marchés émergents. Il y a maintenant une élection surprise en France que personne n'attendait.
À mon avis, les réactions vont différer, mais les commentateurs affirmaient que dès le début, c'était prévu par les marchés.
Mais dans chaque cas, ce n'est pas prévu.
C'est mon avertissement aux investisseurs.
Ne supposez pas que les marchés ont tout prévu. Soyez très prudent dans la construction de votre portefeuille.
Je n'ai pas de connaissances particulières de l'issue de l'élection.
Nous pouvons pondérer les possibilités.
Pour Trump, ce sera les tarifs douaniers, pour Biden, ce sera la politique budgétaire, mais nous ne le savons pas. Ça pourra vraiment changer la destination des taux d'intérêt.
La prime temporelle du marché obligataire, tout ça, ce sont des variables.
Et cela doit influencer le degré de concentration de votre portefeuille.
- Nous avons arrêté dans le monde occidental de relever les taux, et puis une longue pause s'en est suivie.
Les investisseurs obligataires pourraient se dire: Je touche les coupons et j'attends. Est-ce que c'est encore le message? La banque Canada a déjà pratiqué une coupure, tandis que nous attendons les autres.
- Le rendement total des marchés obligataires, quand on tient compte du coupon, dans certaines mesures et surtout Canada, et lettre de créance ont donné de bons résultats. La situation est plus mitigée au niveau des taux d'intérêt. La plus-value sur le capital et le rendement total, ça, c'est acceptable. Nous sommes dans un univers où nous pouvons toucher revenu et c'est acceptable pour les titres à revenu fixe. Il s'agit de choisir les instruments que vous souhaitez et la manière dont vous voulez structurer vos placements à revenu fixe, la mesure dans laquelle vous croyez que vous devez disposer d'un véhicule de couverture en ce qui concerne le risque de Duration ou ce que vous voulez dans votre portefeuille.
Tout crédit ou miser sur les taux d'intérêt.
- Excellent début d'émission! Scott Colbourne répond à vos questions sur les titres à revenu fixe dans quelques instants. Vous pouvez nous imposer en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Microsoft fait l'objet d'un examen minutieux de la part des régulateurs en Europe. La commission européenne accuse le géant de la technologie de lier illégalement son application vidéo à sa suite de programmes Office.
On estime que cela confère Microsoft un avantage déloyal. La plainte a été déposée par Salesforce, qui possède l'application de messagerie Slack. La demande de croisière qu'on conduit à revoir ses bénéfices pour l'ensemble de l'année.
2021 a été une année record pour l'ensemble du secteur et Carnival Corp que cet élan se poursuit l'année prochaine. La deuxième fois cette année que Carnival revoir à la hausse ses prévisions de bénéfice annuel.
L'action progresse aujourd'hui de 7,5 %.
Les actions de nouveau leur discussion sous les feux de la rampe aujourd'hui.
Le médicament pour la perte de poids a été approuvé en Chine, la deuxième économie mondiale. Il s'agit d'un marché important.
L'action progresse de près de 3 % après cette annonce.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
La bourse de Toronto est en légère baisse.
Indice TSX recul de 60 points, soit plus de 25 %. Et aux États-Unis, indice S&P 500, tandis que NVIDIA a repris sa remontée après quelques jours de recul, ce qui renfloue les grands indices, y compris le S&P 500, lequel progresse de 15 points, soit un peu plus de 0,25 %. Scott Colbourne Gestion de Placements TD répond à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Première question: Quel pourrait être l'ampleur de la divergence entre la Fed et la Banque du Canada?
- La Banque du Canada agit, la Fed pas encore. Il y a eu beaucoup de divergences d'ici l'été dernier sur les obligations à long terme à deux ans, cinq ans, 10 ans.
L'écart est entre 0,75 % et 1 %, en deçà des taux américains.
Et cela reflète la situation à la fin de l'an dernier, la croissance économique était très faible. Cette année, elle est plus modérée. Il y a eu un recul considérable de l'inflation générale du degré de confiance à l'égard de la perspective de l'inflation globale. Je ne vais pas trop insister sur les statistiques parues aujourd'hui, ces dernières mètrent un frein à la dynamique à court terme de la divergence entre le Canada et la Fed.
Entre la Banque du Canada et la Fed.
Voilà ce qu'il faut comprendre dans la réaction des marchés. Est-ce que les taux pourraient baisser au Canada beaucoup plus qu'aux États-Unis? Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles cela pourrait être le cas: La productivité, la croissance, l'inflation. Mais il y aura sans doute un arrêt, un coup d'arrêt pour l'instant. En tant que gestionnaire de portefeuille, nous envisageons les possibilités de nous tourner vers d'autres marchés obligataires qui pourraient surclasser le marché canadien.
- Une bonne introduction à la question suivante. Est-ce que vous envisagez une surperforment de la dette publique au Canada par rapport aux bons du Trésor américain, contenu de la divergence entre les taux directeurs?
Et quel sera l'impact du taux de change sur les entrées de capitaux dans les actifs au Canada, par rapport aux actifs américains?
- Nous avons bénéficié de cette belle remontée des taux d'intérêt au Canada, du fait que les titres de créance étaient bon marché au Canada. C'était fantastique pour les investisseurs canadiens. Dans les solutions de base des titres à revenu fixe au Canada.
Mais pour que les possibilités de surclassement relatifs se poursuivent à l'avenir, il faut qu'il y ait une divergence, or, certaines des données ont été plus élevées que prévues par rapport aux attentes. C'est toujours très important.
L'inflation, comme Tiff Macklem, gouverneur de la dit, la Banque du Canada sera prudent quant aux réductions de taux.
Peut-être cela se fera-t-il une réunion sur: c'est une possibilité. Cela nous ramènerait sans doute en conformité avec la Fed aux États-Unis.
Je ne fais pas de pronostic pour votre portefeuille, mais je continue de parier sur les taux canadiens qui seront selon moi supérieur aux États-Unis. Mais il y a d'autres possibilités aux États-Unis, Royaume-Uni et en Europe, et nous allons en profiter aussi. Par ailleurs, il y a la question de la divergence. Que se passe aux États-Unis? Il y a une exception américaine, la divergence. Selon l'intervenant de la Fed qui prend la parole un jour ou l'autre, il y en a un qui dit que le marché va remonter, d'autres qu'au besoin, les taux d'intérêt pourraient être relevés.
- Je crois que les taux d'intérêt zéro sont absolument exclus. La Fed est consciente de l'importance des données, contenu de l'incertitude qui règne. Nous avons vu des preuves de ralentissement de l'économie américaine. Le deuxième semestre de l'an dernier a été exceptionnel aux États-Unis. La situation est toujours positive. Par rapport au Canada, et les meilleurs. Mais il y a une modération de la croissance économique.
Et nous avons vu des preuves que le marché du travail aux États-Unis connaît un retour à la normale, ce qui donne une bouffée d'air.
Au niveau de la croissance, au niveau du marché obligataire, je pense qu'il n'y a pas d'obstacles importants à ce que la Fed commence le processus de la normalisation de certains de ces éléments.
Mais il faut vraiment se concentrer sur l'inflation.
Je crois que c'est le 11 juillet que les données sur l'IPC aux États-Unis paraîtront. Ce sera très important dans les décisions de la Fed pour réduire les taux. Les marchés prévoient plutôt une réduction en septembre, pas à 100 %, mais c'est la supposition la plus répandue.
- Une autre question qui alimente notre entretien sur les banques centrales, la divergence en matière de politique de taux. Quelles sont les perspectives pour le huard?
- Eh bien, c'est la grande question. Nous n'avons pas pris position sur le taux de change. Il y a une certaine normalisation, retour de la croissance économique, ce qui se passe bien.
Les marchés des produits de base ont des facteurs positifs, mais globalement, ce n'est pas comme si les taux aux États-Unis allaient revenir à la normale prochainement. Donc il y a un vent contraire sous forme des taux d'intérêt.
Il y a un vent contraire sous forme de la productivité.
À mon avis, il y a d'autres possibilités plus intéressantes et le dollar canadien pour réfléchir légèrement par rapport au dollar américain.
- Quand on parle de divergences, les arguments veut que l'on ne peut diverger les États-Unis que dans une certaine mesure, sinon le taux de change sera affecté.
Et ensuite, on se demande si la Banque du Canada va sans souci, puisque sa mission officielle après tout ne consiste pas à protéger le dollar. Mais un moment donné, il faudra qu'elle tienne compte de ce facteur quant à l'impact sur l'économie.
- Quant à l'impact théorique, la Banque du Canada a publié des études, s'il y a un recul de 10 % du dollar canadien, c'est un impact de 0,3 % sur l'inflation. Ça, c'est important à comprendre. Il ne s'agit pas d'un vent contraire considérable.
On peut prendre le ralentissement, mais ce n'est pas uniquement le ralentissement.
Les banques centrales se préoccupent toujours des reculs désordonnés de leur monnaie et ce sou l'angle de la stabilité des marchés financiers. Il peut y avoir un impact théorique et l'on peut comprendre l'impact de l'IPC sur le dollar canadien.
Il y a également une réaction au plan de la réalité.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Scott Colbourne répond à d'autres questions sur les titres à revenu fixe dans quelques instants. Vous pouvez nous imposer en tout temps à moneytalklive@td.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
NVIDIA et Chipotle font partie des grandes entreprises qui ont récemment annoncé des fractionnements d'action. Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Il nous explique comment fonctionne le processus et comment obtenir des informations sur la plateforme. Bonjour, Jason Parlons de fractionnement d'action.
- Bonjour, Greg.
L'avis de Chipotle est ce qui m'a incité à en parler aujourd'hui.
Jetons y un coup d'œil.
Les investisseurs pourront constater une grande différence dans la quantité d'action dans leur compte, et je tiens à préciser qu'en cas de fractionnement, la valeur sous-jacente des investissements ne varie pas. Il s'agit d'un changement dans le prix de l'action et le nombre d'actions qui s'annulent. Il y a deux types de fractionnement très courant, un fractionnement comme celui que nous avons avec Chipotle, qui consiste à une division, et puis il y a le fractionnement en sens inverse. Demain, dans le cas de Chipotle, la valeur de chaque action sera réduite en augmentant le nombre d'actions que les clients détiendront dans leur compte, afin de rendre l'action plus intéressante ou plus attractive pour les actionnaires. Le nombre d'actions augmentera dans la même proportion que leur cours diminuera.
Il y a également des entreprises qui veulent augmenter le cours de leur action afin de la rendre plus attrayante pour les investisseurs. Il s'agit peut-être d'une exigence de sélection à la cote. Dans le cas où le nombre d'actions diminuerait, tout en voyant le cours augmenté.
Alors sur CourtierWeb pour voir quelles sont les informations que votre auditoire peut voir.
Ce qui m'a signalé le fractionnement de Chipotle, c'est en cliquant sur mon nom dans CourtierWeb, et puis sur « messages » dans l'onglets généraux. Et puis ce message: Chipotle subi un fractionnement à 50 pour un. Le nombre action sera multiplié par 50. Au-delà des messages, on peut trouver les fractionnements avant qu'ils ne se produisent, en cliquant sur « recherche », puis sous la rubrique « Marchés », sur « Événement ». On peut changer les dates, ce que nous allons faire, puisque l'événement de Chipotle arrive demain, le 26, ils vont passer aux marchés américains en cliquant sur le drapeau américain en haut à droite. Et puis on voit l'onglet « fractionnement », et puis le nom de Chipotle.
Si on veut approfondir, on peut cliquer sur le symbole, et puis au bas de l'écran, on peut établir une alerte. Nous l'avons fait bien des fois. Bon nombre de personnes pour s'intéresser à cet événement.
Et puis il y a un moyen de se renseigner sous forme de graphiques. Il y a une entreprise qui a récemment subi un fractionnement, il s'agit de Barrett Business Services. Alors si nous cliquons sur l'onglet « graphique », et que nous ajoutons sous la rubrique « événement », « fractionnement et consolidation », on voit que c'est très net: On constate qu'il y a eu un réajustement au niveau du cours de l'action, et tous les cours passés ont été réajustés.
Il s'agit donc d'un fractionnement à quatre pour un hier. Il y a beaucoup d'informations pour se renseigner. À présent, nous avons comment trouver les informations sur les fractionnements pour en savoir plus sur la notion.
Effectivement, je vais à présent vous parlais des vidéos que nous proposons sur la plateforme.
Il y a la barre « rechercher », et il est possible simplement de saisir le mot « fractionnement », et ceci permet d'afficher un certain nombre de leçons vidéos, pourquoi les sociétés fractionne-t-elle leurs actions? Il s'agit d'information fondamentale pour comprendre ce qui se produit.
- Merci, Jason Hnatyk.
- Je vous en prie.
- Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options à Placements directs TD.
Pour obtenir davantage d'informations, balayez le code QR pour vous rendre à la page d'accueil du mois de formation.
Scott Colbourne répond à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Que pensez-vous du marché des titres à haut rendement?
- Il s'agit d'une excellente catégorie d'actifs.
Moi, je suis vraiment un adepte du marché des titres à haut rendement. Les rendements historiques sont très attrayants. Un excellent rendement corrigé du risque, et nous avons une excellente équipe à Gestion de Placements TD dirigé par Ben Chim. Alors cela vous donne une idée de mon attitude. Il faut bien sûr savoir où nous en sommes au niveau des rendements.
Ceux-ci ont beaucoup remonté. Maintenant, nous sommes en deçà de 8 %, il y a donc une forte progression, alors que nous connaissons une période d'incertitude accrue. Il faut faire preuve d'une plus grande prudence. Il serait peut-être pertinent de réajuster, de réduire légèrement les prises de position. Il y a des risques qui se font. J'ai parlé de l'élection et de l'incertitude qui y est associée, mais il faut également être conscient des risques économiques pour cette catégorie d'actifs. Il faut se concentrer sur les bénéfices et leur évolution. À compter du quatrième trimestre, l'évolution des écarts.
Les écarts, sur un plan historique, sont assez serrés sur le marché des titres à haut rendement, à raison de 3,25 %.
Ils ont récemment rebondi par rapport aux creux qu'ils avaient touchés, mais c'est une indication que nous avons faite beaucoup de chemin sur ce marché et nous devons voir comment le consommateur et le bénéfice évoluent d'ici la fin de l'année.
- Une question qui prolonge la précédente.
Quels sont les signaux d'alerte à surveiller dans les obligations à haut rendement?
- Bon, je m'entretenais avec l'équipe des titres à revenu fixe, justement, qui m'a signalé que sur le marché des titres à rendement élevé, le secteur de la consommation est beaucoup plus concentré.
Et c'est peut-être un indicateur prospectif. Surveillez ce secteur au cours des mois à venir, pendant la saison de l'annonce des bénéfices.
S'il y a une certaine hésitation dans ce secteur, cela pourrait se propager à un marché plus vaste des titres de première qualité, voire des actions.
C'est un indicateur à surveiller.
La liquidité, c'est important. Dans les titres à revenu fixe, on n'en revient à la discussion sur la politique budgétaire. Il y a eu beaucoup d'émission par les gouvernements. Les obligations à haut rendement voient leur taux calqué sur celui des obligations de l'État. Les nouvelles émissions se multiplient, elles sont prises en compte par les cours sur le marché.
S'il se produit une certaine consolidation pendant les mois à venir il y a moins d'obligation d'émission d'État, c'est à surveiller. Globalement, j'adore la catégorie d'actifs, mais il faut être au courant de certains des risques et peut-être éventuellement marquer une pause.
- Voilà pour les titres à rendement élevé.
Nous en avons parlé pendant notre premier entretien.
À votre avis, où se situent les opportunités engendrées par les émissions de cours intérêt à court et à long terme sur le marché obligataire au plan de la Duration et de la qualité?
- Nous somme au début d'un cycle de réduction de taux, qui se déroulera lentement. Au fur et à mesure que les banques centrales réduisent les taux, la courbe de rendement devient légèrement plus abrupte.
En tant qu'investisseur, nous concentrons nos investissements dans ce qu'on appellerait le ventre de la courbe de rendement cinq à 10 ans, qui bénéficie par rapport aux deux extrêmes, deux ans il y a 20. Et on pourrait parler sur l'évolution des taux d'intérêt en soi, mais également envisager la manière dont tout ceci, c'est important pour un investisseur sur le marché obligataire. C'est là que se feront sentir les avantages des séries de réduction de taux qui ont été entamés au Canada et qui seront peut-être entamées cet automne aux États-Unis. Il y a des ajustements périodiques. Aujourd'hui, la courbe s'est beaucoup aplanie, car on a envisagé de façon un peu moins certaine une certaine évolution, ce qui a réduit les possibilités de résultats exceptionnels dans cette partie centrale, ce tronçon central.
- Quand vous parlez de la partie centrale de la courbe cinq à 10 ans, vous parlez des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni.
- Toutes les banques centrales ont le même plan de jeu pour le calendrier est différent. La Fed et la banque d'Angleterre interviendront plus tard cette année. D'autres l'ont déjà fait.
Il y a une tendance générale, une échelle mondiale.
- Est-ce qu'on parle vraiment du ventre de la courbe dans le jargon du marché obligataire? Ou est-ce que c'est votre invention? Peut-être ce mot va-t-il se propager. Scott Colbourne répondre à d'autres questions sur les titres à revenu fixe dans quelques instants. Toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement, et je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur « envoyer ».
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
À quelques jours du premier débat des élections américaines, le déficit croissant des États-Unis prend une importance croissante. Anthony Okolie commente un rapport économique qui examine les défis à relever pour s'attaquer à la dette nationale.
- Quel que soit le vainqueur, il faudra prendre en charge la dette nationale des États-Unis, qui continue à augmenter, dans un environnement de taux d'intérêt plus élevé. Le bureau professionnel du budget non partisan États-Unis prévoit que le déficit américain passera de 1,6 billions 2024, à 2,6 billions de dollars d'ici 10 ans.
Et même si les taux d'intérêt devaient reculer dans les années à venir au fur et à mesure que l'inflation se réduit, les pourcentages d'intérêt en pourcentage du PIB continuera d'augmenter. Services économiques TD note que le parti qui contrôlera le congrès en janvier deux façon de gérer de nouvelles négociations budgétaires en 2025, sachant que les limites de dépenses, en vertu de la loi sur la responsabilité budgétaire, s'appliqueront toujours, y compris les réductions de 1 % des dépenses discrétionnaires si le Congrès a mis en place une mesure financière à la fin de 2025.
La suspension du plafond de la dette pourrait engendrer la simultanéité des négociations sur le plafond de la dette et sur le budget. Un autre événement très important dernier, c'est l'expiration de certaines des dispositions incluses dans la loi de 2017 sur les réductions d'impôts. Ces réductions arrivent à échéance fin 2025, ce qui pourrait avoir des conséquences pour la dette nationale des États-Unis dans l'avenir. Les deux candidats ont déclaré qu'ils allaient prolonger la plupart des mesures qui arrivent à échéance, avec quelques différences. Le budget de Biden prolonge toutes les réductions d'impôts pour les personnes qui gagnent moins de 400 000 $ par an, mais son budget prévoit également des augmentations d'impôts. Le budget de Trump souhaite rendre les coupures d'impôt permanente, tout en réduisant le taux d'imposition des entreprises de 21 %, ce qui est à l'heure actuelle à 15 %.
Quel que soit le vainqueur, celui-ci devra tenir compte des conséquences de la dette nationale en croissance, au fur et à mesure que la dette nationale augmente, du coup qu'il y a à différer la solution du problème. Selon Services économiques TD, réductions d'impôts devraient être maintenues sur l'ensemble de la situation.
- Je n'envisage pas une élection aux États-Unis ou au Canada ou ailleurs, ou l'économie n'est pas au cœur du débat.
Comment se porte économie américaine?
- Services économiques TD prévoit que l'économie américaine connaisse une croissance de 2,4 % cette année.
On croit que cela est attribuable à la transition réussie du deuxième semestre 2023, pendant lequel la croissance avait été de 4 %. On prévoit que pour le deuxième semestre 2024, la croissance devrait diminuer à 1,5 %, les taux d'intérêt plus élevé plombent la consommation et le marché du travail.
- Merci, Anthony Okolie.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plateforme avancée conçus pour les négociateurs actifs et proposée par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici le TSX 60 en fonction du cours et du volume. Hier, il y avait beaucoup de vert à l'écran. Aujourd'hui, la séance est beaucoup plus mitigé. Dans le secteur financier, on voit que Manuvie progresse lentement, mais il ne se passe pas grand-chose dans le secteur de l'énergie, à part Alimentation Couche-Tard, qui figure dans le secteur de l'énergie à cause de ses station d'essence. Dans la technologie, Shopify progresse modestement, mais dans l'ensemble du tableau il n'y a pas beaucoup de progression. Aux États-Unis, l'indice S&P 100 fait une large place à NVIDIA, qui occupe essentiellement la même place qu'hier, même si hier, c'était en baisse de 5 % à 6 %. Aujourd'hui, l'action remonte de presque 6 %.
Il s'agit d'une évolution du cours en montagnes russes depuis quelques jours.
NVIDIA domine la situation.
Scott Colbourne répondent à vos questions sur les titres à revenu fixe et les taux d'intérêt.
Prévoyez-vous l'écart du taux d'actualisation entre le Canada et les États-Unis s'accroîtra cette année pour les obligations à longue échéance?
- Oui, je pense que pour les obligations à longue échéance, il y a différents facteurs. Le marché canadien est plus restreint et à l'extrémité à long terme, il y a un participant important. Ce sont les investisseurs qui ont des éléments de passif à couvrir et qui ont soutenu le surclassement relatif des données. On confirme le surclassement des données à long terme. Nous en sommes au point où le surclassement des taux canadiens à long terme va marquer une pause. Sur 25 ans, nous sommes à un niveau extrême.
Qu'est-ce qui va nous ramener, ou plutôt qu'est-ce qui va nous amener à des situations complexes extrême? Il pourrait y avoir différents scénarios. Anthony Okolie évoqué la situation budgétaire.
C'est un gros problème qui se décline sur différents marchés.
Dans la mesure où les perspectives budgétaires des États-Unis se détériorent et qu'il y a une prime temporelle supplémentaire, et que l'extrémité à longue échéance recule quelque peu par rapport à l'échéance à court terme, cela pourrait entraîner un élargissement de l'écart entre le Canada et les États-Unis.
La situation est très complexe, très incertaine. Il y a des raisons de croire que nous pouvons demeurer dans cette même situation, ou voir l'écart par rapport aux États-Unis se rétrécir en l'absence d'un choc ou d'une raison exceptionnelle.
- Voilà quelqu'un qui s'interroge sur les élections dont nous avons parlé. Comment les élections dans le monde affectent-t-elles le marché obligataire, y compris l'élection surprise en France?
- Dans chaque cas, il s'agit d'une évolution vers le populisme et l'expansion des budgets, et de la mesure dans laquelle les marchés obligataires sont disposés à s'en accommoder.
Considérez le cours des obligations d'État françaises. L'écart s'est creusé avec les obligations allemandes, tandis que l'on pronostique le résultat. Il devrait y avoir une soi-disant cohabitation en France, selon les scénarios les plus probables. Mais dans l'histoire, la France a connu trois de ces épisodes. Dans les trois cas, les écarts des obligations françaises par rapport aux obligations allemandes ont augmenté. Donc le marché obligataire considère que lorsque l'on brosse le tableau du phénomène à l'ensemble du monde entier, en Indonésie, le nouveau gouvernement a annoncé une augmentation du ratio de la dette au PIB, et les marchés ont reculé. Il y aura certaines préoccupations qui vont être déclinées au fur et à mesure qu'il y aura davantage de certitude aux États-Unis quant aux mesures qui sont prévues au plan budgétaire. C'est un problème énorme, mais il est très difficile à court terme de pronostiquer ce qui se produira.
Mais nous prévoyons que la courbe de rendement sera plus abrupte.
- S'agissant de l'élection, il y a un débat entre les candidats à la présidence.
Allez-vous regarder ce débat pour vous faire une idée des politiques des deux candidats? Mais même temps, tous deux sont bien connus.
- Encore une fois, il est difficile de pronostiquer. Dans le cas de Trump, il n'a pas grand-chose à gagner ni à perdre.
C'est plutôt Biden qui a beaucoup à perdre s'il ne donne pas une bonne performance.
Nous connaissons très bien les intervenants.
On s'est inquiété de Biden et de son dynamisme. Il y a un peu plus de potentiel de risque d'effet négatif pour Biden.
Mais je crois que ce débat ne va pas… vendredi matin, personne ne va dire: Je comprends exactement ce qui va se produire et je vais prendre une décision en conséquence.
- Très bien. Parlons de sujets que nous avons déjà un peu abordés, les marchés émergents. Sont-ils toujours intéressants?
- Les coupures de taux qui sont intervenus plutôt, il y a une surprise dans les données sur l'inflation États-Unis au premier trimestre. Ce cycle a ralenti.
Mais l'idée générale du scénario boucle d'or, une bonne croissance, baisse de l'inflation, le secteur des marchés en développement ont amené les investisseurs à investir sur beaucoup de ces marchés qui en ont bénéficié. Ensuite, il y a eu une surprise électorale. Au Mexique, même si les marchés pensaient avoir tout prévu, ils n'avaient pas prévu la mesure dans laquelle potentiellement le gouvernement mexicain disposait d'une supère majorité et la possibilité de changer la constitution.
Ensuite, il y a eu un débouclage massif dans les prises de position sur le Mexique. Je plaisantais avec l'équipe ce matin. Le présent mexicain est comme le NVIDIA du marché des devises.
Il connaît une plus-value depuis longtemps et tout cela a explosé au moment de l'élection. Alors, qu'est-ce que cela signifie pour les investisseurs? C'est qu'il faut prendre garde, car beaucoup d'investisseurs subissent des chocs de volatilité et la construction du portefeuille change.
On cible la volatilité. Certains investisseurs la ciblent. Il faut ajuster les positions, cela a des effets sur les catégories d'actifs qui doivent ajuster leur positionnement à cause d'un choc dans un autre segment du marché au niveau des taux de change.
Ces éléments peuvent avoir un impact énorme.
Il y a eu un débouclage considérable dans plusieurs monnaies, et ça, c'est un avertissement, selon moi, quant à la possibilité de répercussions du résultat des élections sur le positionnement de différentes catégories d'actifs.
Nous n'avons plus le temps de vous poser des questions, mais pour conclure que l'inflation parue ce matin été plus élevée que prévu, ce qui a jeté une ombre sur les perspectives. En définitive, il y aura une autre coupure de taux, peut-être plus tard cet automne.
Cependant, les statistiques de ce matin étaient une aberration. Je pense que nous sommes en bonne voie d'attendre une nouvelle coupure de taux au Canada, sans doute en septembre.
- Encore une fois, merci, Scott.
- Merci, Greg.
- J'ai hâte de vous recevoir de nouveau.
Scott Colbourne de Gestion de Placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute. Demain, nous aborderons certaines questions de finances personnelles qui se posent canadiens, notamment les considérations à prendre si vous héritez d'un bien, et les considérations fiscales si vous travaillez à distance pour une entreprise américaine.
Merci et à demain!
Aujourd'hui, nous discutons avec Scott Colbourne de Gestion de Placements TD pour savoir si des baisses de taux sont toujours d'actualité en juillet, alors que l'inflation canadienne s'est révélée plus forte que prévu en mai. Avant le débat présidentiel de jeudi, Anthony Okolie commente un rapport de Services économiques TD sur les conséquences de l'élection pour l'endettement croissant des États-Unis.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk examine le fractionnement d'actions et comment les trouver sur la plateforme. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX composite est modestement baisse, de 59 points, soit 0,25 %. Parmi les titres les plus négociées, les grandes compagnies de télécommunications.
Voici Telus, qui recule de 36 cents, soit presque 2 %. BCE est également en baisse.
La Manuvie progresse modestement en début de séance. Elle est en hausse d'un peu plus de 1 %.
Aux États-Unis, NVIDIA a rebondi modestement après quelques jours de perte, ce qui contribue à la remontée de l'indice S&P 500 de 17 points, soit 0,33 %.
L'indice Nasdaq à forte composante technologique est en hausse de plus de 1 %.
À présent, pardon justement de NVIDIA.
Après un recul notable hier, le troisième jour de baisse, aujourd'hui l'action rebondie à 127,21 $. En hausse de plus de 6 %.
L'inflation canadienne a été plus forte que prévue pour le mois de mai, ce qui assombrit l'image de ce que la Banque du Canada pourrait faire en matière de taux d'intérêt. Scott Colbourne de Gestion de Placements TD se joint à nous pour en discuter. Bonjour, Scott.
- Bonjour, Greg.
- Des données toutes fraîches à examiner.
La Banque du Canada les surveille elle aussi. L'inflation évoluait dans la bonne direction depuis plusieurs mois. À présent, elle a changé de trajectoire.
C'était une surprise désagréable pour les marchés. Les obligations à court terme ont baissé, le dollar canadien est mitigé.
Les marchés ont modifié leur pronostic pour la réunion du mois de juillet.
- Il s'agissait de deux chances sur trois d'une réduction de taux au mois de juillet. Maintenant, c'est plutôt une chance sur trois, après la parution de ces données sur l'inflation.
Les perspectives sont plus équilibrées, même si l'on exclut pas la possibilité d'une réduction de taux. L'IPC se situe dans le haut de la fourchette de un à 3 %.
La banque tient compte également des chiffres annualisés sur trois mois, annualisé sur six mois.
Et ces chiffres étaient largement inférieurs à 1 %. Là, ils ont bondi de deux, 2,25 %.
Toute possibilité de réduction de taux n'est pas exclue, mais la prochaine parution de l'IPC est le 16 juillet. La réunion de la banque est le 24 juillet. Il est possible que si l'inflation est positive la prochaine fois, il y aura une coupure de taux, mais les chances ont baissé.
Toutefois, dans l'ensemble de la situation, les parts obligataires n'ont pas changé d'avis sur la trajectoire des taux, mais plutôt sur le calendrier. Cela représente défi pour les investisseurs, mais en définitive, le marché obligataire considère toujours que nous parviendrons à des taux plus bas au cours des deux années à venir.
- Les détails du rapport aujourd'hui mettent en lumière l'inflation des biens.
L'inflation des biens avait beaucoup progressé pendant la pandémie. À présent, c'est l'inflation des services. Mais l'on s'inquiétait pendant ce cycle d'augmentation de taux que l'inflation des services serait plus opiniâtre que prévu.
- Oui, tout le monde s'inquiète de cela.
La BCE, la Banque du Canada, la banque centrale de Suisse, de Suède, tout ont pratiqué une coupure. La banque d'Angleterre, cela interviendra en septembre ou en novembre, même chose pour la Fed.
C'est la même trajectoire.
La croissance a reculé au niveau mondial, la situation de chaque pays est particulière. L'inflation a reculé, mais la trajectoire d'assouplissement que toutes central poursuivre dépend de l'inflation des services. Nous pensons qu'elle évolue dans la bonne direction. Le marché du travail est revenu à la normale globalement parlant. Il se porte toujours bien, mais il est en voie de parvenir à un meilleur équilibre. La croissance des salaires se modère.
Il s'agit de l'inflation des services qui représente la variable inconnue. C'est cela qui nous incite à la patience. Sur les indicateurs, beaucoup de volets, l'inflation persistant, notamment au niveau du logement, et à croire que la trajectoire sera à la baisse, mais cela prend plus longtemps que prévu. Le Canada n'est pas unique en son genre.
Nous pensons que nous étions exceptionnels et que le Canada avait obtenu des chiffres bien supérieurs, mais ce chiffre représente une correction de trajectoire et nous place dans une situation moins reluisants par rapport aux autres pays.
- Oui, c'est la raison pour laquelle on avait remonté les taux occidentaux.
Lorsqu'on considère le marché du travail, d'autres secteurs de l'économie canadienne, peut-être des documents plus forts vers des coupures de taux. Quand on voit la forte croissance de la population, on constate que nous ne suivons pas vraiment le rythme de la croissance économique. C'est une croissance démographique.
- Oui, Canada affiche des résultats décevants. On l'a bien vu dans les chiffres pour le deuxième semestre 2023, avec une croissance presque nulle à bien des égards, une performance très faible.
Les données sur l'inflation semblent laisser accroire que nous avions les trajectoires différentes du reste du monde. La croissance est revenue. Il y a eu des surprises positives dans les statistiques, mais la croissance est néanmoins plus faible. 1,5 % de croissance réelle pour le reste de l'année.
C'est la mesure dans laquelle le Canada obtient des résultats très inférieurs au reste du monde, cet écart se rétrécit et nous voulons, entre investisseurs, rechercher les possibilités de croissance future.
- Vous avez parlé de la réaction du marché obligataire, j'y reviens. Qu'est-ce que ça signifie pour le marché obligataire canadien?
La destination ne change pas, c'est la trajectoire.
Comment les marchés obligataires réagissent-ils?
- Aujourd'hui, il y a un réajustement à la hausse des rendements à court terme, de cinq à 10 points de base pour les rendements à deux ans. C'est donc l'adaptation à très court terme. Mais la trajectoire d'ici un an, deux ans, trois ans, à destination des taux, nous avons commencé à 5 %, nous avons réduit à 4,75 %, selon les marchés. D'ici trois ans, la destination sera sans doute entre trois et 3,25 %. Et ce pronostic a été relativement constant. Cette année et l'an dernier, c'est la trajectoire qu'il parviendra à parvenir à cet objectif.
Essentiellement, tout terminal est plus élevé. Nous n'allons pas revenir au taux poste grande crise financière, avec des taux réels de zéro. Nous allons sans doute tourner autour de 3 %, 3,25 % au Canada.
Aux États-Unis, peut-être 3,5, 3,75 %.
Le coût de l'argent vous avez que nous y étions habitués, mais nous y parviendrons, au fur et à mesure que l'économie ralentit, que la politique monétaire fait son effet et que la politique budgétaire voit son impact atténuer quelque peu. Nous verrons ce qui se produit à la fin de cette année, parce que cela pourrait tout changer en ce qui concerne l'évolution de l'inflation, de la politique budgétaire aussi.
- Passons justement à la fin de l'année.
Que surveillez-vous quant à ce qui pourrait changer?
- Il est très difficile d'handicaper l'élection.
L'élection sera très serrée. Il y a eu des élections cette année au Mexique, en aide, en Afrique du Sud dans les marchés émergents. Il y a maintenant une élection surprise en France que personne n'attendait.
À mon avis, les réactions vont différer, mais les commentateurs affirmaient que dès le début, c'était prévu par les marchés.
Mais dans chaque cas, ce n'est pas prévu.
C'est mon avertissement aux investisseurs.
Ne supposez pas que les marchés ont tout prévu. Soyez très prudent dans la construction de votre portefeuille.
Je n'ai pas de connaissances particulières de l'issue de l'élection.
Nous pouvons pondérer les possibilités.
Pour Trump, ce sera les tarifs douaniers, pour Biden, ce sera la politique budgétaire, mais nous ne le savons pas. Ça pourra vraiment changer la destination des taux d'intérêt.
La prime temporelle du marché obligataire, tout ça, ce sont des variables.
Et cela doit influencer le degré de concentration de votre portefeuille.
- Nous avons arrêté dans le monde occidental de relever les taux, et puis une longue pause s'en est suivie.
Les investisseurs obligataires pourraient se dire: Je touche les coupons et j'attends. Est-ce que c'est encore le message? La banque Canada a déjà pratiqué une coupure, tandis que nous attendons les autres.
- Le rendement total des marchés obligataires, quand on tient compte du coupon, dans certaines mesures et surtout Canada, et lettre de créance ont donné de bons résultats. La situation est plus mitigée au niveau des taux d'intérêt. La plus-value sur le capital et le rendement total, ça, c'est acceptable. Nous sommes dans un univers où nous pouvons toucher revenu et c'est acceptable pour les titres à revenu fixe. Il s'agit de choisir les instruments que vous souhaitez et la manière dont vous voulez structurer vos placements à revenu fixe, la mesure dans laquelle vous croyez que vous devez disposer d'un véhicule de couverture en ce qui concerne le risque de Duration ou ce que vous voulez dans votre portefeuille.
Tout crédit ou miser sur les taux d'intérêt.
- Excellent début d'émission! Scott Colbourne répond à vos questions sur les titres à revenu fixe dans quelques instants. Vous pouvez nous imposer en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Microsoft fait l'objet d'un examen minutieux de la part des régulateurs en Europe. La commission européenne accuse le géant de la technologie de lier illégalement son application vidéo à sa suite de programmes Office.
On estime que cela confère Microsoft un avantage déloyal. La plainte a été déposée par Salesforce, qui possède l'application de messagerie Slack. La demande de croisière qu'on conduit à revoir ses bénéfices pour l'ensemble de l'année.
2021 a été une année record pour l'ensemble du secteur et Carnival Corp que cet élan se poursuit l'année prochaine. La deuxième fois cette année que Carnival revoir à la hausse ses prévisions de bénéfice annuel.
L'action progresse aujourd'hui de 7,5 %.
Les actions de nouveau leur discussion sous les feux de la rampe aujourd'hui.
Le médicament pour la perte de poids a été approuvé en Chine, la deuxième économie mondiale. Il s'agit d'un marché important.
L'action progresse de près de 3 % après cette annonce.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
La bourse de Toronto est en légère baisse.
Indice TSX recul de 60 points, soit plus de 25 %. Et aux États-Unis, indice S&P 500, tandis que NVIDIA a repris sa remontée après quelques jours de recul, ce qui renfloue les grands indices, y compris le S&P 500, lequel progresse de 15 points, soit un peu plus de 0,25 %. Scott Colbourne Gestion de Placements TD répond à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Première question: Quel pourrait être l'ampleur de la divergence entre la Fed et la Banque du Canada?
- La Banque du Canada agit, la Fed pas encore. Il y a eu beaucoup de divergences d'ici l'été dernier sur les obligations à long terme à deux ans, cinq ans, 10 ans.
L'écart est entre 0,75 % et 1 %, en deçà des taux américains.
Et cela reflète la situation à la fin de l'an dernier, la croissance économique était très faible. Cette année, elle est plus modérée. Il y a eu un recul considérable de l'inflation générale du degré de confiance à l'égard de la perspective de l'inflation globale. Je ne vais pas trop insister sur les statistiques parues aujourd'hui, ces dernières mètrent un frein à la dynamique à court terme de la divergence entre le Canada et la Fed.
Entre la Banque du Canada et la Fed.
Voilà ce qu'il faut comprendre dans la réaction des marchés. Est-ce que les taux pourraient baisser au Canada beaucoup plus qu'aux États-Unis? Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles cela pourrait être le cas: La productivité, la croissance, l'inflation. Mais il y aura sans doute un arrêt, un coup d'arrêt pour l'instant. En tant que gestionnaire de portefeuille, nous envisageons les possibilités de nous tourner vers d'autres marchés obligataires qui pourraient surclasser le marché canadien.
- Une bonne introduction à la question suivante. Est-ce que vous envisagez une surperforment de la dette publique au Canada par rapport aux bons du Trésor américain, contenu de la divergence entre les taux directeurs?
Et quel sera l'impact du taux de change sur les entrées de capitaux dans les actifs au Canada, par rapport aux actifs américains?
- Nous avons bénéficié de cette belle remontée des taux d'intérêt au Canada, du fait que les titres de créance étaient bon marché au Canada. C'était fantastique pour les investisseurs canadiens. Dans les solutions de base des titres à revenu fixe au Canada.
Mais pour que les possibilités de surclassement relatifs se poursuivent à l'avenir, il faut qu'il y ait une divergence, or, certaines des données ont été plus élevées que prévues par rapport aux attentes. C'est toujours très important.
L'inflation, comme Tiff Macklem, gouverneur de la dit, la Banque du Canada sera prudent quant aux réductions de taux.
Peut-être cela se fera-t-il une réunion sur: c'est une possibilité. Cela nous ramènerait sans doute en conformité avec la Fed aux États-Unis.
Je ne fais pas de pronostic pour votre portefeuille, mais je continue de parier sur les taux canadiens qui seront selon moi supérieur aux États-Unis. Mais il y a d'autres possibilités aux États-Unis, Royaume-Uni et en Europe, et nous allons en profiter aussi. Par ailleurs, il y a la question de la divergence. Que se passe aux États-Unis? Il y a une exception américaine, la divergence. Selon l'intervenant de la Fed qui prend la parole un jour ou l'autre, il y en a un qui dit que le marché va remonter, d'autres qu'au besoin, les taux d'intérêt pourraient être relevés.
- Je crois que les taux d'intérêt zéro sont absolument exclus. La Fed est consciente de l'importance des données, contenu de l'incertitude qui règne. Nous avons vu des preuves de ralentissement de l'économie américaine. Le deuxième semestre de l'an dernier a été exceptionnel aux États-Unis. La situation est toujours positive. Par rapport au Canada, et les meilleurs. Mais il y a une modération de la croissance économique.
Et nous avons vu des preuves que le marché du travail aux États-Unis connaît un retour à la normale, ce qui donne une bouffée d'air.
Au niveau de la croissance, au niveau du marché obligataire, je pense qu'il n'y a pas d'obstacles importants à ce que la Fed commence le processus de la normalisation de certains de ces éléments.
Mais il faut vraiment se concentrer sur l'inflation.
Je crois que c'est le 11 juillet que les données sur l'IPC aux États-Unis paraîtront. Ce sera très important dans les décisions de la Fed pour réduire les taux. Les marchés prévoient plutôt une réduction en septembre, pas à 100 %, mais c'est la supposition la plus répandue.
- Une autre question qui alimente notre entretien sur les banques centrales, la divergence en matière de politique de taux. Quelles sont les perspectives pour le huard?
- Eh bien, c'est la grande question. Nous n'avons pas pris position sur le taux de change. Il y a une certaine normalisation, retour de la croissance économique, ce qui se passe bien.
Les marchés des produits de base ont des facteurs positifs, mais globalement, ce n'est pas comme si les taux aux États-Unis allaient revenir à la normale prochainement. Donc il y a un vent contraire sous forme des taux d'intérêt.
Il y a un vent contraire sous forme de la productivité.
À mon avis, il y a d'autres possibilités plus intéressantes et le dollar canadien pour réfléchir légèrement par rapport au dollar américain.
- Quand on parle de divergences, les arguments veut que l'on ne peut diverger les États-Unis que dans une certaine mesure, sinon le taux de change sera affecté.
Et ensuite, on se demande si la Banque du Canada va sans souci, puisque sa mission officielle après tout ne consiste pas à protéger le dollar. Mais un moment donné, il faudra qu'elle tienne compte de ce facteur quant à l'impact sur l'économie.
- Quant à l'impact théorique, la Banque du Canada a publié des études, s'il y a un recul de 10 % du dollar canadien, c'est un impact de 0,3 % sur l'inflation. Ça, c'est important à comprendre. Il ne s'agit pas d'un vent contraire considérable.
On peut prendre le ralentissement, mais ce n'est pas uniquement le ralentissement.
Les banques centrales se préoccupent toujours des reculs désordonnés de leur monnaie et ce sou l'angle de la stabilité des marchés financiers. Il peut y avoir un impact théorique et l'on peut comprendre l'impact de l'IPC sur le dollar canadien.
Il y a également une réaction au plan de la réalité.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Scott Colbourne répond à d'autres questions sur les titres à revenu fixe dans quelques instants. Vous pouvez nous imposer en tout temps à moneytalklive@td.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
NVIDIA et Chipotle font partie des grandes entreprises qui ont récemment annoncé des fractionnements d'action. Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Il nous explique comment fonctionne le processus et comment obtenir des informations sur la plateforme. Bonjour, Jason Parlons de fractionnement d'action.
- Bonjour, Greg.
L'avis de Chipotle est ce qui m'a incité à en parler aujourd'hui.
Jetons y un coup d'œil.
Les investisseurs pourront constater une grande différence dans la quantité d'action dans leur compte, et je tiens à préciser qu'en cas de fractionnement, la valeur sous-jacente des investissements ne varie pas. Il s'agit d'un changement dans le prix de l'action et le nombre d'actions qui s'annulent. Il y a deux types de fractionnement très courant, un fractionnement comme celui que nous avons avec Chipotle, qui consiste à une division, et puis il y a le fractionnement en sens inverse. Demain, dans le cas de Chipotle, la valeur de chaque action sera réduite en augmentant le nombre d'actions que les clients détiendront dans leur compte, afin de rendre l'action plus intéressante ou plus attractive pour les actionnaires. Le nombre d'actions augmentera dans la même proportion que leur cours diminuera.
Il y a également des entreprises qui veulent augmenter le cours de leur action afin de la rendre plus attrayante pour les investisseurs. Il s'agit peut-être d'une exigence de sélection à la cote. Dans le cas où le nombre d'actions diminuerait, tout en voyant le cours augmenté.
Alors sur CourtierWeb pour voir quelles sont les informations que votre auditoire peut voir.
Ce qui m'a signalé le fractionnement de Chipotle, c'est en cliquant sur mon nom dans CourtierWeb, et puis sur « messages » dans l'onglets généraux. Et puis ce message: Chipotle subi un fractionnement à 50 pour un. Le nombre action sera multiplié par 50. Au-delà des messages, on peut trouver les fractionnements avant qu'ils ne se produisent, en cliquant sur « recherche », puis sous la rubrique « Marchés », sur « Événement ». On peut changer les dates, ce que nous allons faire, puisque l'événement de Chipotle arrive demain, le 26, ils vont passer aux marchés américains en cliquant sur le drapeau américain en haut à droite. Et puis on voit l'onglet « fractionnement », et puis le nom de Chipotle.
Si on veut approfondir, on peut cliquer sur le symbole, et puis au bas de l'écran, on peut établir une alerte. Nous l'avons fait bien des fois. Bon nombre de personnes pour s'intéresser à cet événement.
Et puis il y a un moyen de se renseigner sous forme de graphiques. Il y a une entreprise qui a récemment subi un fractionnement, il s'agit de Barrett Business Services. Alors si nous cliquons sur l'onglet « graphique », et que nous ajoutons sous la rubrique « événement », « fractionnement et consolidation », on voit que c'est très net: On constate qu'il y a eu un réajustement au niveau du cours de l'action, et tous les cours passés ont été réajustés.
Il s'agit donc d'un fractionnement à quatre pour un hier. Il y a beaucoup d'informations pour se renseigner. À présent, nous avons comment trouver les informations sur les fractionnements pour en savoir plus sur la notion.
Effectivement, je vais à présent vous parlais des vidéos que nous proposons sur la plateforme.
Il y a la barre « rechercher », et il est possible simplement de saisir le mot « fractionnement », et ceci permet d'afficher un certain nombre de leçons vidéos, pourquoi les sociétés fractionne-t-elle leurs actions? Il s'agit d'information fondamentale pour comprendre ce qui se produit.
- Merci, Jason Hnatyk.
- Je vous en prie.
- Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options à Placements directs TD.
Pour obtenir davantage d'informations, balayez le code QR pour vous rendre à la page d'accueil du mois de formation.
Scott Colbourne répond à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Que pensez-vous du marché des titres à haut rendement?
- Il s'agit d'une excellente catégorie d'actifs.
Moi, je suis vraiment un adepte du marché des titres à haut rendement. Les rendements historiques sont très attrayants. Un excellent rendement corrigé du risque, et nous avons une excellente équipe à Gestion de Placements TD dirigé par Ben Chim. Alors cela vous donne une idée de mon attitude. Il faut bien sûr savoir où nous en sommes au niveau des rendements.
Ceux-ci ont beaucoup remonté. Maintenant, nous sommes en deçà de 8 %, il y a donc une forte progression, alors que nous connaissons une période d'incertitude accrue. Il faut faire preuve d'une plus grande prudence. Il serait peut-être pertinent de réajuster, de réduire légèrement les prises de position. Il y a des risques qui se font. J'ai parlé de l'élection et de l'incertitude qui y est associée, mais il faut également être conscient des risques économiques pour cette catégorie d'actifs. Il faut se concentrer sur les bénéfices et leur évolution. À compter du quatrième trimestre, l'évolution des écarts.
Les écarts, sur un plan historique, sont assez serrés sur le marché des titres à haut rendement, à raison de 3,25 %.
Ils ont récemment rebondi par rapport aux creux qu'ils avaient touchés, mais c'est une indication que nous avons faite beaucoup de chemin sur ce marché et nous devons voir comment le consommateur et le bénéfice évoluent d'ici la fin de l'année.
- Une question qui prolonge la précédente.
Quels sont les signaux d'alerte à surveiller dans les obligations à haut rendement?
- Bon, je m'entretenais avec l'équipe des titres à revenu fixe, justement, qui m'a signalé que sur le marché des titres à rendement élevé, le secteur de la consommation est beaucoup plus concentré.
Et c'est peut-être un indicateur prospectif. Surveillez ce secteur au cours des mois à venir, pendant la saison de l'annonce des bénéfices.
S'il y a une certaine hésitation dans ce secteur, cela pourrait se propager à un marché plus vaste des titres de première qualité, voire des actions.
C'est un indicateur à surveiller.
La liquidité, c'est important. Dans les titres à revenu fixe, on n'en revient à la discussion sur la politique budgétaire. Il y a eu beaucoup d'émission par les gouvernements. Les obligations à haut rendement voient leur taux calqué sur celui des obligations de l'État. Les nouvelles émissions se multiplient, elles sont prises en compte par les cours sur le marché.
S'il se produit une certaine consolidation pendant les mois à venir il y a moins d'obligation d'émission d'État, c'est à surveiller. Globalement, j'adore la catégorie d'actifs, mais il faut être au courant de certains des risques et peut-être éventuellement marquer une pause.
- Voilà pour les titres à rendement élevé.
Nous en avons parlé pendant notre premier entretien.
À votre avis, où se situent les opportunités engendrées par les émissions de cours intérêt à court et à long terme sur le marché obligataire au plan de la Duration et de la qualité?
- Nous somme au début d'un cycle de réduction de taux, qui se déroulera lentement. Au fur et à mesure que les banques centrales réduisent les taux, la courbe de rendement devient légèrement plus abrupte.
En tant qu'investisseur, nous concentrons nos investissements dans ce qu'on appellerait le ventre de la courbe de rendement cinq à 10 ans, qui bénéficie par rapport aux deux extrêmes, deux ans il y a 20. Et on pourrait parler sur l'évolution des taux d'intérêt en soi, mais également envisager la manière dont tout ceci, c'est important pour un investisseur sur le marché obligataire. C'est là que se feront sentir les avantages des séries de réduction de taux qui ont été entamés au Canada et qui seront peut-être entamées cet automne aux États-Unis. Il y a des ajustements périodiques. Aujourd'hui, la courbe s'est beaucoup aplanie, car on a envisagé de façon un peu moins certaine une certaine évolution, ce qui a réduit les possibilités de résultats exceptionnels dans cette partie centrale, ce tronçon central.
- Quand vous parlez de la partie centrale de la courbe cinq à 10 ans, vous parlez des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni.
- Toutes les banques centrales ont le même plan de jeu pour le calendrier est différent. La Fed et la banque d'Angleterre interviendront plus tard cette année. D'autres l'ont déjà fait.
Il y a une tendance générale, une échelle mondiale.
- Est-ce qu'on parle vraiment du ventre de la courbe dans le jargon du marché obligataire? Ou est-ce que c'est votre invention? Peut-être ce mot va-t-il se propager. Scott Colbourne répondre à d'autres questions sur les titres à revenu fixe dans quelques instants. Toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement, et je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur « envoyer ».
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
À quelques jours du premier débat des élections américaines, le déficit croissant des États-Unis prend une importance croissante. Anthony Okolie commente un rapport économique qui examine les défis à relever pour s'attaquer à la dette nationale.
- Quel que soit le vainqueur, il faudra prendre en charge la dette nationale des États-Unis, qui continue à augmenter, dans un environnement de taux d'intérêt plus élevé. Le bureau professionnel du budget non partisan États-Unis prévoit que le déficit américain passera de 1,6 billions 2024, à 2,6 billions de dollars d'ici 10 ans.
Et même si les taux d'intérêt devaient reculer dans les années à venir au fur et à mesure que l'inflation se réduit, les pourcentages d'intérêt en pourcentage du PIB continuera d'augmenter. Services économiques TD note que le parti qui contrôlera le congrès en janvier deux façon de gérer de nouvelles négociations budgétaires en 2025, sachant que les limites de dépenses, en vertu de la loi sur la responsabilité budgétaire, s'appliqueront toujours, y compris les réductions de 1 % des dépenses discrétionnaires si le Congrès a mis en place une mesure financière à la fin de 2025.
La suspension du plafond de la dette pourrait engendrer la simultanéité des négociations sur le plafond de la dette et sur le budget. Un autre événement très important dernier, c'est l'expiration de certaines des dispositions incluses dans la loi de 2017 sur les réductions d'impôts. Ces réductions arrivent à échéance fin 2025, ce qui pourrait avoir des conséquences pour la dette nationale des États-Unis dans l'avenir. Les deux candidats ont déclaré qu'ils allaient prolonger la plupart des mesures qui arrivent à échéance, avec quelques différences. Le budget de Biden prolonge toutes les réductions d'impôts pour les personnes qui gagnent moins de 400 000 $ par an, mais son budget prévoit également des augmentations d'impôts. Le budget de Trump souhaite rendre les coupures d'impôt permanente, tout en réduisant le taux d'imposition des entreprises de 21 %, ce qui est à l'heure actuelle à 15 %.
Quel que soit le vainqueur, celui-ci devra tenir compte des conséquences de la dette nationale en croissance, au fur et à mesure que la dette nationale augmente, du coup qu'il y a à différer la solution du problème. Selon Services économiques TD, réductions d'impôts devraient être maintenues sur l'ensemble de la situation.
- Je n'envisage pas une élection aux États-Unis ou au Canada ou ailleurs, ou l'économie n'est pas au cœur du débat.
Comment se porte économie américaine?
- Services économiques TD prévoit que l'économie américaine connaisse une croissance de 2,4 % cette année.
On croit que cela est attribuable à la transition réussie du deuxième semestre 2023, pendant lequel la croissance avait été de 4 %. On prévoit que pour le deuxième semestre 2024, la croissance devrait diminuer à 1,5 %, les taux d'intérêt plus élevé plombent la consommation et le marché du travail.
- Merci, Anthony Okolie.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plateforme avancée conçus pour les négociateurs actifs et proposée par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici le TSX 60 en fonction du cours et du volume. Hier, il y avait beaucoup de vert à l'écran. Aujourd'hui, la séance est beaucoup plus mitigé. Dans le secteur financier, on voit que Manuvie progresse lentement, mais il ne se passe pas grand-chose dans le secteur de l'énergie, à part Alimentation Couche-Tard, qui figure dans le secteur de l'énergie à cause de ses station d'essence. Dans la technologie, Shopify progresse modestement, mais dans l'ensemble du tableau il n'y a pas beaucoup de progression. Aux États-Unis, l'indice S&P 100 fait une large place à NVIDIA, qui occupe essentiellement la même place qu'hier, même si hier, c'était en baisse de 5 % à 6 %. Aujourd'hui, l'action remonte de presque 6 %.
Il s'agit d'une évolution du cours en montagnes russes depuis quelques jours.
NVIDIA domine la situation.
Scott Colbourne répondent à vos questions sur les titres à revenu fixe et les taux d'intérêt.
Prévoyez-vous l'écart du taux d'actualisation entre le Canada et les États-Unis s'accroîtra cette année pour les obligations à longue échéance?
- Oui, je pense que pour les obligations à longue échéance, il y a différents facteurs. Le marché canadien est plus restreint et à l'extrémité à long terme, il y a un participant important. Ce sont les investisseurs qui ont des éléments de passif à couvrir et qui ont soutenu le surclassement relatif des données. On confirme le surclassement des données à long terme. Nous en sommes au point où le surclassement des taux canadiens à long terme va marquer une pause. Sur 25 ans, nous sommes à un niveau extrême.
Qu'est-ce qui va nous ramener, ou plutôt qu'est-ce qui va nous amener à des situations complexes extrême? Il pourrait y avoir différents scénarios. Anthony Okolie évoqué la situation budgétaire.
C'est un gros problème qui se décline sur différents marchés.
Dans la mesure où les perspectives budgétaires des États-Unis se détériorent et qu'il y a une prime temporelle supplémentaire, et que l'extrémité à longue échéance recule quelque peu par rapport à l'échéance à court terme, cela pourrait entraîner un élargissement de l'écart entre le Canada et les États-Unis.
La situation est très complexe, très incertaine. Il y a des raisons de croire que nous pouvons demeurer dans cette même situation, ou voir l'écart par rapport aux États-Unis se rétrécir en l'absence d'un choc ou d'une raison exceptionnelle.
- Voilà quelqu'un qui s'interroge sur les élections dont nous avons parlé. Comment les élections dans le monde affectent-t-elles le marché obligataire, y compris l'élection surprise en France?
- Dans chaque cas, il s'agit d'une évolution vers le populisme et l'expansion des budgets, et de la mesure dans laquelle les marchés obligataires sont disposés à s'en accommoder.
Considérez le cours des obligations d'État françaises. L'écart s'est creusé avec les obligations allemandes, tandis que l'on pronostique le résultat. Il devrait y avoir une soi-disant cohabitation en France, selon les scénarios les plus probables. Mais dans l'histoire, la France a connu trois de ces épisodes. Dans les trois cas, les écarts des obligations françaises par rapport aux obligations allemandes ont augmenté. Donc le marché obligataire considère que lorsque l'on brosse le tableau du phénomène à l'ensemble du monde entier, en Indonésie, le nouveau gouvernement a annoncé une augmentation du ratio de la dette au PIB, et les marchés ont reculé. Il y aura certaines préoccupations qui vont être déclinées au fur et à mesure qu'il y aura davantage de certitude aux États-Unis quant aux mesures qui sont prévues au plan budgétaire. C'est un problème énorme, mais il est très difficile à court terme de pronostiquer ce qui se produira.
Mais nous prévoyons que la courbe de rendement sera plus abrupte.
- S'agissant de l'élection, il y a un débat entre les candidats à la présidence.
Allez-vous regarder ce débat pour vous faire une idée des politiques des deux candidats? Mais même temps, tous deux sont bien connus.
- Encore une fois, il est difficile de pronostiquer. Dans le cas de Trump, il n'a pas grand-chose à gagner ni à perdre.
C'est plutôt Biden qui a beaucoup à perdre s'il ne donne pas une bonne performance.
Nous connaissons très bien les intervenants.
On s'est inquiété de Biden et de son dynamisme. Il y a un peu plus de potentiel de risque d'effet négatif pour Biden.
Mais je crois que ce débat ne va pas… vendredi matin, personne ne va dire: Je comprends exactement ce qui va se produire et je vais prendre une décision en conséquence.
- Très bien. Parlons de sujets que nous avons déjà un peu abordés, les marchés émergents. Sont-ils toujours intéressants?
- Les coupures de taux qui sont intervenus plutôt, il y a une surprise dans les données sur l'inflation États-Unis au premier trimestre. Ce cycle a ralenti.
Mais l'idée générale du scénario boucle d'or, une bonne croissance, baisse de l'inflation, le secteur des marchés en développement ont amené les investisseurs à investir sur beaucoup de ces marchés qui en ont bénéficié. Ensuite, il y a eu une surprise électorale. Au Mexique, même si les marchés pensaient avoir tout prévu, ils n'avaient pas prévu la mesure dans laquelle potentiellement le gouvernement mexicain disposait d'une supère majorité et la possibilité de changer la constitution.
Ensuite, il y a eu un débouclage massif dans les prises de position sur le Mexique. Je plaisantais avec l'équipe ce matin. Le présent mexicain est comme le NVIDIA du marché des devises.
Il connaît une plus-value depuis longtemps et tout cela a explosé au moment de l'élection. Alors, qu'est-ce que cela signifie pour les investisseurs? C'est qu'il faut prendre garde, car beaucoup d'investisseurs subissent des chocs de volatilité et la construction du portefeuille change.
On cible la volatilité. Certains investisseurs la ciblent. Il faut ajuster les positions, cela a des effets sur les catégories d'actifs qui doivent ajuster leur positionnement à cause d'un choc dans un autre segment du marché au niveau des taux de change.
Ces éléments peuvent avoir un impact énorme.
Il y a eu un débouclage considérable dans plusieurs monnaies, et ça, c'est un avertissement, selon moi, quant à la possibilité de répercussions du résultat des élections sur le positionnement de différentes catégories d'actifs.
Nous n'avons plus le temps de vous poser des questions, mais pour conclure que l'inflation parue ce matin été plus élevée que prévu, ce qui a jeté une ombre sur les perspectives. En définitive, il y aura une autre coupure de taux, peut-être plus tard cet automne.
Cependant, les statistiques de ce matin étaient une aberration. Je pense que nous sommes en bonne voie d'attendre une nouvelle coupure de taux au Canada, sans doute en septembre.
- Encore une fois, merci, Scott.
- Merci, Greg.
- J'ai hâte de vous recevoir de nouveau.
Scott Colbourne de Gestion de Placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute. Demain, nous aborderons certaines questions de finances personnelles qui se posent canadiens, notamment les considérations à prendre si vous héritez d'un bien, et les considérations fiscales si vous travaillez à distance pour une entreprise américaine.
Merci et à demain!