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(musique) Bonjour ici Greg Bonnell et bienvenue à parlons argent direct présenté par placement direct et des nouvelles émissions d'étui diffusaient quotidiennement sur courtiers ouais. J'aurais des invités de TD dont beaucoup que vous ne verrez qu'ici, nous vous ferons découvrir ce qui fait bouger le marché, répondant vos questions. Aujourd'hui, nous discuterons avec un score cours d'un de gestion de placements TD pour savoir s'il y a des signes de relations de la pression. Et dans le segment équitation, Catherine courtiers (.. .) voici comment vous pouvez nous contacter. Par courriel, mon état de life.com ou saisir votre question sur courtiers ouais. Avant de passer notre invité, regardons ce qui se passe sur le marché. Regardons chez nous avec le TSX avec de bons gains: 314.. Une augmentation de 1,69 %. Pour continuer sur les gains d'hier, confirmation des gains aujourd'hui. (...) Est sur la sellette avec des rapports qu'il pourrait être la cible d'un rachat. Ce sont des rapports non confirmés mais cela a une incidence sur le titre, augmentation de 17 %. Brookfield Asset management, là aussi sur la sellette, un élément important du TSX, augmentation sur de 3 %. Au sud de la frontière, encore une fois une augmentation. Avec des rapports de grandes sociétés après la fermeture des marchés. Regardons le Nasdaq. On voit 2,18 % d'augmentation, un peu plus que les CP 500. Et puis banque of America avec 33 $ et 17e, une augmentation de près de 3 %. Voilà. Pour la mise à jour sur le marché. Les banques centrales ont procédé à des hausses de taux d'une ampleur considérable pour tenter de contrôler l'inflation. On peut affirmer que l'inflation peut être atteinte un pic mais notre invité affirme que la hausse des prix à la consommation n'est pas près de disparaître. Voici Scott Coleman le directeur général de gestion actif des titres à revenu fixe chez gestion de placements TD. Bienvenue à nouveau. L'inflation on n'en parle beaucoup à leur actuelle. On dit qu'on a peut-être atteint un pic, mais vous dites qu'il ne faut pas être trop emballé même si le pays commence à baisser. - Oui. On peut essayer de trouver des nouvelles positives du point de vue de l'inflation. C'est vrai qu'on a vu une amélioration des chaînes d'approvisionnement, ce qui peut permettre de penser qu'il y aura une stabilisation de l'inflation. Vers le milieu de l'été. Donc ce sont de bonnes nouvelles. Et le puis le prix des produits de basse a atteint une valeur également et donc, on est sans doute arrivé à un pays qui, à un sommet pour l'inflation. Mais le défi pour les décideurs politiques pour les investisseurs, c'est: que va-t-il se passer pour les salaires, pour le logement, pour les soins de santé,? Voilà des secteurs qui ne sont pas assujettis aux montées et aux descentes de la demande. Et donc ce sera la grande question pour les investisseurs et les banques centrales de voir comment cela va évoluer. On voit que pour l'inflation de base, elle risque de rester à un certain temps. Jusqu'à l'année prochaine. Alors, est-ce que les banques centrales peuvent faire quelque chose avec cette inflation de base? C'est une chose de faire augmenter les taux d'intérêt, mais on a vu dans le marché immobilier que la demande commence à se ralentir. Les gens se demandent quoi faire. Mais est-ce que les banques centrales ont un pouvoir pour ce qui est d'avoir une incidence sur les salaires par exemple? - Bien sûr. On ne peut pas changer ce qui se passe du côté offre, les banques centrales vont se centrer sur le côté de la demande, et on voit la réponse de la banque du Canada avec l'augmentation la semaine dernière, et on va voir également ce que la réserve fédérale fera aux États-Unis. Et on va avoir une croissance beaucoup plus lente et cela va avoir une incidence sur les salaires, sur le logement. On va voir donc un ajustement. On voit que dans les données qui sont publiées fréquemment, il y a un ralentissement. - Et cela prendra un certain temps. Alors, la réserve fédérale la semaine prochaine pourrait augmenter ses taux d'intérêt de 0,75 %, peut-être même 200 points de base. Est-ce qu'il y a une justification par rapport aux données qui surveillent la réserve fédérale? - Oui. Alors c'est intéressant. On a eu une augmentation de 25 points de base puis de 50, maintenant on passe à 75 ou 100. Et je pense que la réserve fédérale va augmenter de 75. Il y a un certain ressac de la part de certains gouverneurs de la part de la réserve fédérale qui ne veulent pas aller trop loin. Et le taux terminal auquel on arrivera au Canada ou aux États-Unis d'ici la fin de cette année ou l'année prochaine est autour de 3,5 à 3,75 %. Donc, je pense que la réserve fédérale voudra aller au-dessus. Donc, peut-être qu'il y aura des aides à l'horizon. Ou peut-être qu'on pourra souffler et que plus tard, on pourra voir à nouveau une baisse des taux d'intérêt parce que les banques centrales ont beaucoup augmenté et continue d'augmenter, mais on ne peut pas s'attendre à ce qu'elles augmentent ad vitam aeternam. Oui. Il y a ce risque qu'elles aillent trop loin et que du coup, il y a une récession. Et l'inclination des marchés, c'est de prendre en compte des baisses. Alors, on a parlé de l'inflation qui avait persisté, cela va continuer d'être vent contraire. Et donc, pour les investisseurs, alors qu'on va avoir une croissance qui va ralentir et que l'inflation de basse va rester élevée, quels sont les options pour les investisseurs? Et pour les décideurs et le gouvernement? - Alors que nous arrivons peut-être dans un environnement de récession, étant donné que l'inflation continue d'être augmenté, il y a peu de marge de manœuvre pour le gouvernement et les investisseurs. Alors, on parle beaucoup de stagflation. C'est un mot qu'on prononce beaucoup. Est-ce qu'il s'agit d'une prédiction trop pessimiste? - Oui. Alors, la stagflation, est-ce que c'est une récession? On se pose beaucoup de questions. Le Canada a son propre talon d'Achille avec le marché de l'immobilier. En Europe, il y a le problème du conflit et du gaz par le pipeline Nord trime et en Chine, on a une croissance zéro et une politique de COVID zéro. Donc, si on regarde les différentes régions du monde, on peut considérer que l'Europe et l'Asie non pas les mêmes pressions inflationnistes que nous avons en Amérique du Nord fait. Ça va être différent d'une région à l'autre du monde. Et pour ce qui est déplacement, il faudra voir ce qui se passe dans chaque région du monde. Alors, est-ce que c'est là qu'on peut avoir une certaine clarté? C'est vrai qu'il est très difficile de savoir ce qui va se passer demain. Nous voulons vraiment avoir une certaine clarté. Avant, on avait un environnement avec peu d'inflation, et une bonne croissance, et pour le moment, ce n'est plus le cas. Il y a beaucoup d'incertitudes et beaucoup de risques géopolitiques qui ne peuvent pas nécessairement maîtriser les décideurs politiques politiques. S'il y a une résolution du conflit, la guerre, ou un certain relâchement du côté des produits de base, ce sera mieux mais il y a toujours des problèmes avec une pénurie de la main-d'œuvre, toujours des problèmes de la chaîne d'approvisionnement dans le monde, et donc, cela ne va pas se résoudre du jour au lendemain. Eh bien, bon début de programme! Vous allait pouvoir poser vos questions dans un moment. Vous pouvez nous contacter en tout temps avec eux le courriel, MoneyTalk life TD.com ou la fenêtre qui se trouve en dessous du lecteur. Voici quelques nouvelles. Le dollar canadien représente un défi pour IBM. IBM annonce que le taux de change pourrait entraîner une baisse de 6 % de son remis cette année, soit 3,5 milliards de dollars. IBM fait état d'une forte demande pour ses produits et services. Ce n'est pas la seule. Microsoft et (.. .) sont parmi les autres grands noms de la technologie qui ont déclaré que le rapatriement des ventes à l'étranger avait un impact sur le revenu. Netflix devrait publier cette année les résultats après l'affaire des marchés. Les chiffres des abonnés sont au centre des préoccupations des investisseurs, Netflix a versé au printemps qui pourrait perdre 2 millions d'abonnés dans le monde au cours du deuxième trimestre. Confinements du à la COVID ont été lucratifs pour Netflix, mais la réouverture économique la concurrence accrue dans le secteur ont été un défi pour la société. Le géant mondial de la mine BHP Group veut accélérer ses projets au Canada. Elle déclare travailler la première phase de production de Lamine Jensen en Saskatchewan pour 2026. Étant donné les conflits géopolitiques les chaînes approvisionnement, les prix des engrais ont augmenté. Voici les indices. À nouveau, TSI X qui augmente de 303 points à 18 804 28. Une augmentation de 1 1/2 %. Hausse de la frontière, les CP 500 augmentent de près de 2 %. Nous sommes de retour avec notre invité de gestion de placements TD. Nous prenons vos questions sur les titres à revenu fixe. Quels sont vos perspectives pour les obligations à haut rendement? - Eh bien, en terme général, si on regarde un indice haut rendement, si on regarde ou par rapport au passé, c'est un niveau assez attrayant. 8,5 %. Et si on passe de 8,5 à 10,5 %. C'est assez attractif. Maintenant, le défi, c'est que l'inflation va persister, les décideurs les décideurs politiques vont continuer à se demander quoi faire il y aura un certain ralentissement. Une possibilité de récession. En fonction de la région du monde dans lequel vous vous trouvez. Donc, pour ce qui est des obligations à haut rendement, ça peut être assez attrayant, que ce soient des titres à revenu fixe des obligations à haut rendement, il est intéressant de les acheter. Elles sont à des niveaux plus attractifs qu'avant, avec un rendement de 8,5 %. Ce n'est pas mauvais. Il y a peu de temps, on était seulement à 4,5 %. Et donc, il semble assez logique de se tourner vers ses obligations. - Oui, effectivement on a dit qu'il n'y avait pas beaucoup de clarté. Pour ce qui est des conditions économiques. Que pensez-vous de la durée, de l'échéance des obligations? Combien de temps est-ce qu'une société va détenir votre argent? - Est bien en général, l'échéance est à peu près de quatre ans plus ou moins. Pour l'indice obligations à haut rendement. Et beaucoup de revenus viennent du rendement. Et cela vous permet d'avoir une sorte de tampon contre le taux d'intérêt plus élevé. La banque du Canada est à 2,5 % pour les obligations. Et donc, je dirais que même si l'inflation va persister, ça peut être logique d'acheter des actifs à plus grande échéance. Vous avez entendu mes collègues, Craig parlait de rééquilibrer son portefeuille que les titres à revenu fixe sont quelque chose d'attractif. - Très bien. Les obligations d'entreprise et d'état maintenant. Ces obligations sont-elles plus attractives à leur actuel? - Et bien évidemment, ça dépend de ce qui est négocié à court terme ou à plus long terme. Mais en tant que groupe, nous avons sous pondérer notre achat d'obligations de société. Nous y avons réfléchi mais nous ne sommes pas vraiment comme ça à cet égard. Et donc, nous ne mettons pas un chapeau de négociateur pour acheter et vendre de manière très active. Nous avons un portefeuille axé sur différents types d'obligations, obligations d'entreprise, d'État, obligations à haut rendement, et il s'agit d'équilibrer le portefeuille. Et si vous êtes sous pondérer pour ce qui est des titres à revenu fixe, c'est le moment d'en acheter. Alors, on dit toujours qu'il faut éviter les émotions. Évidemment, certains investisseurs vont se brûler en fonction de ce qu'ils détiennent dans leur portefeuille. Parce qu'on est touché de toutes parts. Slice oui, ce sont des circonstances extraordinaires qu'on a pas eues depuis une cinquantaine d'années. Nous sommes dans un régime d'inflation, de calibration, recalibrage, et donc, avec cet ajustement des cours et des rendements, pour les titres à revenu fixe, évidemment, il s'agit de surveiller cela. Et c'est la même chose pour les bourses, le marché des actions. Donc, nous avons revu le rendement. Il s'agit de se tourner vers l'avenir et de rééquilibrer son portefeuille. Question intéressante: on a eu beaucoup de questions sur le CPG. Est-ce qu'il vaut mieux utiliser le CPG encaisse sable pendant ce cycle de hausse? - Eh bien, si vous avez des liquidités, pour ce qui est des différents types de CPG, CPG des marchés monétaires, CPG encaisse sable, vous voulez que ce soient aussi liquides que possible. Quand vous avez la possibilité de rééquilibrer votre portefeuille, un CPG fixe peut être intéressant, mais je préfère le CPG encaisse sable des CPG des marchés monétaires. Je préfère avoir la liquidité nécessaire pour équilibrer mon portefeuille quand cela est nécessaire. Slice oui, c'est vrai qu'il y a pas mal de temps qu'on n'a pas eu de questions sur le CPG. Parce que ce n'était pas vraiment nécessaire. Mais maintenant, il semble que les taux proposés pour le CPG peuvent être intéressants, même si l'argent détenu par la banque est détenu pendant un certain temps. Et qu'on n'y a pas accès. Mais évidemment, les titres à revenu fixe permettent une réservation de capital. Quand c'est un CPG, les habits aussi la possibilité de rééquilibrer de manière régulière. C'est évidemment pas nécessairement logique de garder son argent bloqué. Autre question: avec les banques centrales, qui vont augmenter le taux d'intérêt, est-ce qu'elles vont augmenter de 100 points de base? - Eh bien, on ne peut jamais dire jamais, vous savez. On n'avait jamais vu une augmentation d'une telle ampleur depuis les années 90. Je dirais que dans le cycle actuel, ce sera la limite à mon avis. 200 points de base. Mais bon, on ne sait jamais. Si l'inflation continue de persister, et même s'accélère, qui sait? Il se peut qu'il y ait une augmentation plus élevée. Mais 100 points de base, c'est déjà beaucoup. Slice oui, c'est vrai. J'essaie juste de digérer le fait qu'il peut y avoir une augmentation de 100 points de base. C'est quand même beaucoup. Alors assurez-vous de faire de votre recherche avant de prendre les décisions de placement. Et nous allons revenir dans vos questions dans un moment. Je vous rappelle que vous pouvez nous contacter en tout temps l'adresse qui s'affiche à l'écran. Et maintenant, passons au segment éducation d'aujourd'hui. Nous parlons des titres à revenu fixe aujourd'hui, et des stratégies de placement dans ce secteur. Et donc, courtier Web à un outil pour les obligations échelonnées. Nous avons Cathy Cormier, instructrice de formation à Bank Ltd. De quoi parle-t-on quand on parle de cette obligation? - Bien sûr, vous pouvez ajouter des titres à revenu fixe dans votre portefeuille. Donc, vous avez une stratégie d'obligations échelonnées. Où les gens achètent différents titres de revenu fixe sur plusieurs mois ou plusieurs années. Et on peut envisager cette stratégie pour améliorer la prévisibilité des revenus futurs, garantir le maintien d'une équité adéquate pour les dépenses imprévues ou autres opportunités de placement, on peut également réduire le risque et augmenter le rendement des portefeuilles obligataires. Et puis cela offre une diversification. Beaucoup de facteurs à prendre en compte pour envisager un échelonnement des obligations. Alors voilà pour la stratégie. Comment est-ce que l'outil fonctionne sur courtier Web? Pour créer une échelle obligations? - Regardons. Sur courtier Web, ce que nous allons faire, c'est allé dans l'onglet négociations, ensuite, d'un achat et vente, vous avez à revenu fixe, et sur cette page, pour élaborer une échelle, on cherche des produits de revenu fixe. Alors, je vais vous montrer comment ajouter quelque chose à un portefeuille. Qu'on a déjà créé au préalable pour ne pas perdre de temps aujourd'hui. Alors, vous avez par exemple une obligation de société de cinq à 10 ans. Et on voit qu'il y a plusieurs dates échelonnées de 2027, c'est que ce que je recherche ici. Et je cherche une obligation en dollars canadiens. Alors je vais choisir par exemple Bell Canada. Vous voyez l'information sur la date d'échéance. Le prix de vente, et puis dans mon portefeuille, je vais choisir échelonnement sur cinq ans. Et j'arrive sur mon portefeuille que j'ai déjà créé préalablement. Vous voyez ainsi ici un certain nombre d'obligations de différents types, ce que je vais faire, c'est ajouté une quantité hypothétique. Combien d'obligation est-ce qu'on veut acheter? Ici j'ai mis 10 000 $ pour chaque obligation. Pourvoir donc à quoi ressemblerait le portefeuille avec cet échelonnement particulier. À partir de là, on a un rapport d'échelonnement et je vais créer mon rapport d'échelonnement qui va engendrer un PDF séparé qui nous donnera des informations additionnelles sur le portefeuille. Je vais afficher en plus grand caractère. Et vous avez ici des informations. Nous avons une obligation de société, obligations du gouvernement du Canada. Obligations municipales, provinciales, etc. Et vous voyez ici la valeur des marchés. Et puis nous avons le rendement à l'échéance. Et puis la durée. Et puis ensuite, le revenu annuel total. Pour ce portrait en particulier. Et si on défile vers le bas, il y a d'autres informations sur le revenu. Pour voir si on peut avoir ses revenus réguliers qu'on a prévus, et puis le taux de crédit, le profil d'échéance, donc beaucoup d'informations que l'on peut obtenir grâce à ce rapport. Si vous voulez donc faire des placements dans des titres à revenu fixe, voilà comment vous pouvez choisir vos obligations. Slice très intéressant comme toujours. Merci beaucoup. Merci. Instructrice de formation à Bank Ltd. Vous pouvez trouver d'autres vidéos et des webinaire sur notre site Web de courtier Web. Je vous rappelle que vous pouvez nous contacter si vous avez une question sur les placements ou sur ce qui fait bouger le marché, nos invités veulent savoir quels sont vos questions. Envoyez-les, vous avez deux manières pour nous les envoyer, tout d'abord par courriel en tout temps à MoneyTalk le couple live@des. com ou en utilisant la boîte de questions sous le lecteur dans courtier Web. Cliquez sur envoyer. Nos invités répondront en direct à vos questions. Nous sommes de retour avec Scott Colbourne de gestion de placements TD. Ce que vous pouvez expliquer l'impact des soldes sur la vélocité de l'argent, sur l'inflation? Je dois dire que je ne suis pas monétariste strict. Je ne considère pas que ce soit liée directement l'inflation. Mais je considère que M2 est en croissance à 10 %, le fondement de l'année. Et pendant la pandémie, on a une croissance rapide et une réponse politique. Est-ce que c'est la cause de l'inflation? Je ne crois pas. En fait, ces aides gouvernementales ont été maintenant supprimées et pourtant, l'inflation continue à être élevé. Donc, pour moi, je considère que les aides gouvernementales ne sont pas le moteur de l'inflation. Il y a eu une énorme réponse de la part des gouvernements au moment de la pandémie, aux États-Unis, certains disent que ce sont ces aides budgétaires qui ont contribué à l'inflation. Je pense qu'il y a beaucoup d'autres causes et je ne suis pas monétariste, à savoir si les banques centrales ont contribué à l'inflation. - Oui, c'est vrai mais elles ont aussi contribué à nous aider pendant la pandémie. Et oui, avec la crise financière, il y a une douzaine d'années, la pandémie, on était pas habitué à l'inflation. Slice oui, c'est vrai qu'on passe maintenant dans un régime qui est différent. La nature des chaînes d'approvisionnement a changé. On a vu également l'utilisation des produits de base à des fins politiques et stratégiques de la part de certains pays. Et cela sont des facteurs dans certains pays qui causent l'inflation. Nous arrivons, est-ce que nous arrivons à la fin? Ce que nous sommes proches de la fin du cycle d'augmentation des taux d'intérêt? - Eh bien je dirais que quand on arrivera 3,5 ou 3,75 % au Canada ou aux États-Unis, on arrivera à ce taux terminal. On est près de la fin de ce cycle d'augmentation de taux d'intérêt, mais je dirais que ce n'est pas terminé pour le moment. Et je crois que les banques centrales vont continuer de resserrer tout cela avec la PCE, bientôt, la réserve fédérale, et d'autres pays. Donc il y a encore des banques centrales qui vont continuer. Est-ce qu'on est pratiquement vers la fin? On n'y arrive presque, mais quand on pense à la situation actuelle, si on étudie la cible de l'inflation, d'environ 2 % au Canada, si on est actuellement à six ou 7 %, comment est-ce que l'on fait pour baisser? Comment est-ce qu'on peut baisser de six à 4 % et de quatre à 2 %? Et donc la le marché vont devoir digérer cela. Ce sera beaucoup plus difficile. Et cela pourrait avoir une incidence sur le marché. Si l'inflation continue diversité. Cette année est peut-être l'année prochaine. Slice oui, c'est vrai qu'il faut un certain temps quand les banques centrales prennent une décision pour que cela se répercute sur l'économie réelle. Mais est-ce que l'on pourrait penser que la banque centrale pourrait faire une pause, voir comment ça va se répercuter sur l'économie réelle en attendant de prendre doute de décision plus tard? - Oui, c'est vrai qu'il faut un certain temps pour que la hausse des taux d'intérêt se répercute sur l'économie réelle. Disons que la banque du Canada veut arriver juste au-dessus du taux neutre. 3 ha et trois ennemis pour cent. À partir de là, elle pourrait s'arrêter, réfléchir, voir ce qui se passe avec l'inflation, si elle baisse, c'est qu'il en est avec la demande et le marché immobilier, et à partir de là, réévaluer si elle souhaite augmenter ses taux d'intérêt de trois émis à 4 % ou si elle envisage des baisses de taux d'intérêt. Une autre question qui nous vient de la plate-forme: est-ce que vous voyez des occasions sur les marchés émergents ou est-ce que c'est trop risqué alors actuel? - Eh bien c'est un domaine où il est intéressant d'investir. Avec du crédit à haut rendement, qui a sous performer jusqu'à présent, on peut investir dans les devises fortes et dans les devises locales. Il s'agit de faire ses devoirs. Parce que peut-être que vous avez été touchés par ce qui s'est passé en Russie ou en Argentine par le passé. Il faut regarder les fondamentaux dans les différents pays. Alors actuel, on a un dollar américain très élevé, très fort, et on voit des faiblesses dans certains pays, par exemple le Chili. Avec des difficiles déficits commerciaux négatifs. Et une devise plutôt en baisse. Il y a des défis dans d'autres pays du monde. Donc, à partir de là, il peut y avoir des occasions, c'est vrai, mais il faut faire ses devoirs pour savoir où vous voulez investir. Nous avons investi au Mexique en particulier, sur une base de devises fortes, il y a d'autres occasions autres part. - On regarde ce qui se passe avec que le taux d'intérêt. Avec des hausses de taux d'intérêt de très grande ampleur, on n'en a parlé. Mais on ne parle pas de resserrement quantitatif. Alors on regarde ce qui s'y passe du point de vue des taux d'intérêt, mais il y a la possibilité de resserrement quantitatif, n'est-ce pas? - Effectivement il pourrait y avoir une baisse et ça, c'est avant contraire que le marché des capitaux ont dû gérer et le ralentissement de l'économie mondiale, pression du côté des produits de basse, et un resserrement rapide de la politique. Il y a eu une incidence. Sur le marché, une réduction des liquidités. Et donc, en tant qu'investisseur, on a vu une réduction avec les conversations que nous avons eues récemment. Liquidités réduites sur le marché des entreprises. Et le marché boursier. Et donc, on voit des ajustements dans les cours et les prix sur le marché. Et cela est dû à un manque de liquidités sur le marché. Mais je décrirai le marché comme ayant pris en compte la possibilité d'une croissance plus ralentie. Et cela est dû entre autres aux liquidités. Slice très intéressant. Nous allons relire vos questions avec que Scott Cole mène de gestion de placements TD. Nous parlons des titres à revenu fixe. Évite bien sûr faites votre recherche avant de prendre les décisions placements. Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps. Avez-vous des questions sur les placements et ce qui fait bouger le marché? Nos invités veulent savoir ce que vous pensez. Vous pouvez nous poser les questions de deux manières, vous pouvez nous envoyer un courriel en tout temps à MoneyTalk que live@TD. Comme vous pouvez utiliser la voix de questions qui se trouvent sous le lecteur vidéo de courtier Web. Cliquez sur envoyer. Et nos invités très pour répondront bien sûr à vos questions. Le prix du pétrole arrive à 100 $, mais cela pourrait ne pas durer. Voici Anthony Okolie. Il y a une évolution du prix du pétrole, et quand on regarde le début mars ou le WTI est arrivé à 103 $ par Barry, le prix est arrivé aussi à 103 $ la semaine dernière. Mais valeurs mobilières TD considèrent qu'il peut y avoir une demande moins forte de la part des États-Unis et de la Chine. Et en plus de cela, le dollar américain est à un niveau très élevé, plus élevé depuis 2000: on voit qu'en Chine, les infections à la COVID continue de se propager et on voit également qu'il y a des projections peut-être peu réalistes de la part de (.. .). Le prix du pétrole brut ont baissé de 65 % du sommet au bas d'une récession. Et si on a un baril à plus de 100 $, on peut considérer qu'on peut arriver à une fourchette autour de 80 $ au cours des six prochains mois. Donc évidemment, on est un peu baissier pour ce qui est des cours du pétrole. Comment est-ce que on pourrait envisager des cours plus élevés? - Il faudra attendre ce que fera la réserve fédérale et ce qui se passera avec la demande. Valeurs mobilières TD considèrent que pour arriver à 95 %, à 95 $ ou plus, ce sera possible à plus long terme. Alors, nous continuons sur le marché. Ici, au Canada, le TSI X augmente de 1,67 %. Une augmentation assez forte aujourd'hui. Je vous ai parlé plutôt du rapport non confirmé que West Frazier pourrait faire l'objet d'un rachat. On a aussi d'autres sociétés dans ce secteur avec une augmentation de près de 9 %. Aujourd'hui. Le SMP 500 augmentations de plus de 2 %. À 3913. Et le Nasdaq société technologique comment se comporte-t-il aujourd'hui? 2,21 % d'augmentation. Et IBM, nous en parlions aujourd'hui, on voit aussi ici le changement. Après l'annonce de la baisse des revenus du au rapatriement de leurs revenus réalisés à l'étranger, rapatriement en dollars américains. On voit que ce titre est en baisse de 6 %. Ce n'est pas la seule société technologique qui se retrouve dans la même situation. Nous sommes de retour avec Scott Cole mène de gestion de placements TD. Nous prenons vos questions sur les titres à revenu fixe. Voici une question: pourquoi acheter des obligations environ 4 % quand il y a beaucoup de sociétés fiables qui payent des dividendes de plus de 6 %? - En tant qu'investisseur de titres à revenu fixe, j'ai dû expliquer toute ma carrière pourquoi il fallait détenir des obligations. C'est aussi une question de risque. C'est une partie différente du capital. On vous paye pour prendre des risques. Cela dépend bien sûr des vos circonstances, votre âge et de ce que vous souhaitez avoir dans votre portefeuille. Il y a bien sûr des sociétés dont vous pouvez acheter des actions et qui peuvent verser des dividendes intéressantes, mais c'est à vous de décider dans quelle mesure vous voulait cela par rapport aux obligations. À l'heure actuelle, je crois qu'il faut penser au titre à revenu fixe. C'est un revenu fixe, donc pour des obligations de société ou autres, vous pouvez choisir des obligations à au rendement. À 8,5 % par exemple. Les investisseurs ont tendance à penser que les obligations à haut rendement, ce sont des obligations de mauvaise qualité. Mais en fait, vous pouvez avoir des rendements similaires au rendement des actions avec une fraction de la volatilité des marchés boursiers. Et donc, si vous le souhaitez avoir un revenu dans votre portefeuille, pensez au titre de revenu fixe qui vous permet d'avoir moins de volatilité que les actions ordinaires. Bien sûr, cela dépend de la manière dont vous voulez bâtir votre portefeuille. Mais en tout cas. Pensez au revenu fixe. Réponse intéressante. Alors une autre question. Le dollar canadien, on a parlé de la force du dollar canadien avec IBM et Microsoft. Est-ce que vous vous attendez à ce que la force du dollar américain continu? - Eh bien, quand on regarde le dollar américain depuis un an, il a augmenté en général de plus de 13 ou 14 %. Et pour certaines devises, il y a eu du mouvement encore plus gros que cela. Avec le taux d'intérêt de la réserve fédérale, 3,5 %, ça été une cause de cette force du dollar américain. Je crois qu'effectivement, cela peut continuer. Mais nous allons arriver à un moment où la marge sera beaucoup plus difficile, il sera difficile d'obtenir une marge supérieure. On a entendu que la baisse pourrait augmenter ses taux de 50 points de base. Ce qui pourrait avoir une incidence sur le cours de l'euro par rapport au dollar américain pour le moment, le dollar américain reste fort et les banques centrales vont réévaluer et continuer d'augmenter leur taux d'intérêt jusqu'à 3,5 % peut-être. À partir de là, il y aura une réévaluation et peut-être que le dollar américain commencera à baisser à nouveau. Autre question: est-ce que vous pouvez donner un pourcentage de probabilité pour ce qui est d'une récession ou d'un ralentissement économique, étant donné l'augmentation des taux d'intérêt de 1 % de la banque du Canada? - Évidemment, au Canada, le problème c'est surtout le marché immobilier. Il y a un certain déséquilibre. Si vous me dîtes quelle sera l'évolution du marché immobilier au Canada, je pourrais vous dire qu'elle sera l'évolution de l'économie. Aux États-Unis, c'est surtout la consommation qui a une incidence sur l'économie. Au Canada, c'est surtout l'immobilier. Je ne peux pas vous donner des chiffres de probabilité, mais d'après les différents indices, c'est à peu près 40 % à l'heure actuelle qui prévoit une récession. À partir de là, il faudra se poser la question: qu'est-ce que c'est qu'une récession? Est-ce que ce serait une récession dure ou plus douce? On pense que ce sera plutôt une récession relativement douce en Amérique du Nord, mais c'est difficile à dire. Oui, on se trouve toujours dans cette situation avec l'évolution très rapide de l'économie. Avez-vous d'autres choses à dire pour terminer sur les titres à revenu fixe? Avec une perspective vers l'automne? Et bien on a parlé du rôle que peut jouer le titre à revenu fixe dans votre portefeuille, et le fait qu'il y a plusieurs facteurs qui ont une influence sur les décisions des décideurs politiques. Des facteurs qui sont différentes il y a 15 ans. Ou 10 ans. Et donc, on ne peut pas nécessairement s'attendre à une grande amélioration avant l'année prochaine, peut-être même plus tard que le début de l'année prochaine. En tout cas, les circonstances sont très différentes. Par rapport au passé. Mais d'après les discussions que nous avons eues, effectivement, les titres à revenu fixe sont très attractifs. Alors remercie. Demain, nous aurons Daniel Ghali de Valium mobilière participant à l'émission et nous répondrons aux questions sur les produits de base. Vous pouvez nous envoyer vos questions à l'avance à MoneyTalk que live@td.com. Voilà. C'est tout pour les missions aujourd'hui. Merci et au revoir!