Print Transcript
(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct. Une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, Sam Damiani de TD Cowen nous explique les baisses de taux peuvent donner un coup de pouce au secteur des placements immobiliers. Anthony Okolie commente le dernier rapport sur les ventes de détail aux États-Unis.
Va-t-il convaincre la Fed de réduire les taux à son tour? Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous montre où trouver des informations sur les fonds à faible volatilité. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de question au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composite progresse modestement un peu moins de 100 points.
Parmi les titres les plus activement négociées, dans le secteur de l'énergie, alors que le cours du brut de référence américain dépasse 1,81 $ le baril, Baytex Energy progresse. Shopify regrette quelque peu depuis quelques séances. Aujourd'hui encore, l'action recule d'un peu plus de trois dollars, un peu plus de 3 %. Aux États-Unis, les dernières statistiques sur la consommation parue, moins élevé que prévu. Qu'est-ce que ça signifie pour la réduction des taux?
Les marchés réagissent modestement.
Une légère progression. Un peu plus de dixièmes de pour cent.
Il s'agit d'un nouveau record. L'indice Nasdaq à forte composante technologique recule modestement 1/10 de pour cent.
Le constructeur Lennar affiche un excellent trimestre mais les nouvelles commandes sont préoccupantes.
L'action recule de plus de 5 %.
La banque du Canada a procédé à la première baisse de taux. Plusieurs autres pourraient se profilent à l'horizon, mais cela ne va pas faire grand-chose pour aider les fonds de placement immobilier.
Sam Damiani de TD Cowen nous rejoint pour nous en dire plus.
(...) Voyez le lien avec le site web à la fin de cette vidéo. Bonjour.
Pour certains de ces secteurs sensibles autour, y compris les FPI, on attendait une réduction de taux de notre banque centrale.
Cela ne semble pas les avoir beaucoup aidés. Nous avons longtemps attendu cette réduction de taux. Elle est enfin arrivée.
- Lorsque je suis passé à votre émission en février, l'indice des FPI était plus élevé de 7 à 8 %. Vous m'avez invité à revenir un peu plus tôt. J'espère que la prochaine fois que je passerai, l'indice sera remonté. Il y a non seulement la première coupures de taux qui est intéressant, mais la visibilité des réductions futures.
L'indice des FPI a progressé le jour de la réduction des taux mais a rétrogradé deux fois plus par la suite. Il y a également la banque du Canada, elle a réduit les taux, la banque centrale européenne a baissé les taux, mais on attend la Fed. Le Canada et les États-Unis ne peuvent diverger que dans une certaine mesure. La première coupure de taux par la Fed (...) Après quoi les investisseurs individuels seraient bien obligés d'acheter des actions qui offrent un rendement plus élevé de 5 % ou plus, voir 6 % ou plus.
Mais nous attendons toujours.
- C'est intéressant que vous ayez évoqué la Fed car d'autres catégories d'actifs dont on se serait attendu qu'elles auraient bénéficié de cette première coupures de taux de la Banque du Canada ont bénéficié le jour même et les jours qui ont suivi, mais à l'heure actuelle, elles évoluent en fonction des rendements des obligations américaines, pas tellement canadienne, même s'il s'agit d'actifs canadiens.
- La plupart des fonds que nous couvrons sont canadiens et détiennent des biens au Canada.
Le marché est encore assez tranquille. Il faut une visibilité au niveau des opérations, des transactions. Il faut que les actifs sont négociés, que les portefeuilles se négocient. La tarification de ces portefeuilles de ses actifs est fondée sur l'extrémité à long terme de la courbe de rendement.
L'extrémité à court terme de la courbe de rendement canadienne évolue pendant la direction pour le moment. À part la sensibilité aux taux d'intérêt, et ce que les banques centrales pourraient ou non faire, dans les grandes catégories, il y a également des vents contraires. Commençons par une catégorie qui domine dans cette nouvelle réalité, les gens qui ne viennent pas au travail cinq jours par semaine.
Les bureaux ont des difficultés depuis bien des années.
Je crois que nous touchons peut-être le fond au niveau de l'optimisme, de la confiance, que l'on va peut-être progresser.
(...) Il semble qu'il y ait une accélération de l'intérêt à l'égard de la location alors que les locataires prennent très longtemps pour prendre des décisions, mais il semble que l'élan semble renaître plus que depuis plusieurs années.
Je ne sais pas si c'est une hausse permanente, avec les valorisations des FPI de bureau qui représente un très faible pourcentage, ce sont de loin les moins chères au niveau des multiples et du rabais par rapport à la valeur de l'actif.
Quiconque a une tolérance plus importante au risque pourrait saisir l'occasion. L'un des problèmes, on a parlé de visibilité, en ce qui concerne la politique relative au taux d'intérêt, la visibilité pour l'avenir, anecdotiquement, le train est mieux rempli que depuis longtemps.
Parfois, je n'ai pas de place assise. Ça me gêne, mais enfin, la vie revient dans les centres-villes.
Nous n'allons pas revenir au bureau cinq jours par semaine et cela varie en fonction du titre, de la compagnie, du rôle.
Il semble que nous parvenons à une nouvelle norme qui est plus proche aujourd'hui qu'il y a six ou 12 mois.
Il y a les données de recensement pour le centre-ville de Toronto.
Ces chiffres continuent de remonter chaque semaine. Plus lentement, il semble que nous nous rapprochons de la nouvelle norme.
On demande aux banques de ramener davantage d'employés au centre-ville.
Même le gouvernement cherche à ramener davantage de gens au bureau. Il y a un souhait de la part des décideurs, des responsables, d'y parvenir.
C'est un compromis.
Il faut régler les déplacements quotidiens centre-ville de Toronto.
Je m'écarte de notre propos, mais nous parvenons un équilibre au fil du temps certain de ces problèmes seront résolus et il y aura davantage de gens qui seront heureux de venir en ville.
- Mon trajet matinal est plus agréable.
Que dire du détail?
- Le détail se porte très bien. Je lisais à la fois que je suis passé.
Le taux d'occupation, les écarts au niveau des renouvellements et des remplacements de baux ont atteint de nouveau les sommets historiques.
Les détaillants ont redécouvert la nécessité de magasin présentiels, physique. Pendant la pandémie, il y a eu une montée en puissance du magasinage en ligne.
L'un des gros facteurs depuis quelques années, c'est la croissance de la population.
La population a augmenté de 8 % depuis le début de la pandémie et le nombre de personnes qui ont des emplois a augmenté de 6 %. Il y a beaucoup plus de gens qui magasinent qu'avant la pandémie.
Il n'y a pas eu beaucoup de locaux de détails.
Ils ont en fait baissé.
Donc il y a un manque de locaux de détails. Certains détaillants veulent avoir 300 emplacements au Canada, comme une chaîne de restauration rapide. Il n'est pas possible d'y parvenir en trois ans, mais ils veulent avertir les propriétaires que si vous avez un local, téléphonez moi, je veux votre espace disponible.
Alors les appartements, nous le savons, il y a une pénurie. Il y a eu donc une construction insuffisante. L'univers de couverture, le roulement a beaucoup baissé. Avec une denrée rare, les gens sont dans un appartement locatif à 1300 $ par mois, le loyer du marché est le double. Donc les taux de roulement qui était de 25 % sont à peu près à 10 ou 11 %. Donc vous réalisez un écart beaucoup plus important au renouvellement mais sur un pourcentage beaucoup moindre de votre portefeuille. C'est un marché très serré.
La question, c'est l'abordabilité.
Il y a un plafond sur certains marchés, pas globalement, mais sur certains marchés, mais il s'agit d'un marché locatif très fort.
Dans le secteur industriel, les entrepôts bien sûr qui étaient les étoiles pendant la pandémie, le commerce électronique en plein essor, l'essor a ralenti. Les taux d'inoccupation sont très faibles.
Ils ont augmenté. La croissance du marché est lente.
C'est un peu enrayé. Mais du point de vue du propriétaire, si vous avez un local disponible et que vous le louez directement en tant que propriétaire, le loyer du marché n'a pas baissé.
Ce sont les sous-locations qui ont fait baisser les moyennes sur le marché.
Il y a un secteur qui a de longues possibilités de croissance des loyers, des actifs, parce que ces immeubles exigent tellement de terrain, il y a donc un obstacle à la concurrence au fur et à mesure que les taux d'intérêt s'apaisent, que l'économie atteint son rythme de croisière.
Nous pensons que les activités de location à bail vont reprendre les taux d'inoccupation devraient baisser en 2025.
Ce qui coïncidera avec une réduction de l'offre également.
L'an prochain, il y aura un regain d'élan dans le secteur des locaux industriels, qui est notre premier secteur en ce moment.
- Excellent début d'émission!
Pour une divulgation complète sur les sociétés couvertes par TD Cowen, une division de Valeurs mobilières TD, voir le lien sur le site web à la fin de cette vidéo. Sam Damiani répond à d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, actualité du monde des affaires un coup d'oeil sur les marchés.
Les problèmes de sécurité et de contrôles de qualité de Boeing sont au centre d'une audition du Sénat américain aujourd'hui.
Le chef de la direction Dave Calhoun a l'intention de témoigner que la culture du constructeur d'avion est loin d'être parfaite, que l'entreprise prend des mesures et fait des progrès. Un dénonciateur affirme que Boeing a perdu la trace de pièces endommagées et non conformes et que ces pièces ont probablement été installées sur des avions.
Le constructeur électrique Fisker a déposé son bilan. L'entreprise cherche à restructurer sa dette dans le contexte de la baisse de demande de véhicules électriques.
(...) Le véhicule connaît des problèmes de logiciels et de matériel.
Berkshire Hathaway, nous en parlons hier, fait les manchettes.
Faisons du conglomérat de Warren Buffett plus grands investisseurs institutionnels de la société.
Berkshire a atteint (...) à présent, un coup d'œil sur les grandes indices.
L'indice TSX composé est en hausse de 117 points, soit 1/2 %. Le cours du pétrole remonte ainsi que certains de nos grands titres pétroliers et gaziers. Aux États-Unis, la consommation légèrement moins dynamique prévue, l'indice S&P progresse encore une fois vers un record, soit un cinquième de pour cent. Sam Damiani répond à vos questions sur les fonds de placement immobilier.
Pourriez-vous commenter Nexus?
- Nexus se distingue comme étant le fonds spécialisé dans les sondes industriels canadiens. Il s'agit d'attributs intéressants content tenu de la privatisation il y a quelques années.
Il s'agit du seul FPI spécialisé dans ce secteur. Nexus a donné des résultats décevants ces quelques mois.
Malheureusement, ils ont continué d'acquérir des actifs, ce qui a augmenté le levier. Les résultats n'ont pas été réguliers depuis un ou deux trimestres.
Nous nous concentrons sur les dessaisissements qu'ils espèrent réaliser cette année pour assainir leur bilan ainsi que la reprise de la croissance des revenus.
Pour l'instant, c'est une situation un peu difficile.
Si ces mesures sont exécutées, est-ce que cela va réaliser un revirement?
Oui, certainement. Le secteur industriel, nous en avons parlé au début, est-ce qu'il s'agit, quand on pense au secteur industriel, on pense aux entrepôts et au commerce électronique, mais il n'y a pas que cela, il y a d'autres éléments. Il y a toutes sortes de choses que l'on peut installer. Il y a des activités récréatives. En parlant de Nexus, je me trouvais à Vancouver récemment, j'ai visité un ancien entrepôt que la compagnie a réaménagé en terrain de tennis, toutes sortes de sport, c'est superbe, ça va ouvrir cet été.
Comme le secteur manufacturier, rapatriement des activités, il y a toutes sortes de facteurs favorables au niveau de la demande pour le secteur industriel. Il faut que l'environnement des taux d'intérêt s'apaise. Lorsque les utilisateurs seront convaincus de connaître le coût du capital et les taux d'occupation future, nous renouerons avec la croissance dans les locaux occupés.
- Mes fils sont plus âgés, mais lorsqu'il était plus jeune, il y a un endroit où il y a des trampolines partout, des enfants qui sont sur des trampolines. C'est le chaos contrôlé, mais c'est une façon d'aménager un entrepôt. Il y a bien des années.
Que pensez-vous de CAP?
- (...) Les tendances sont très positives, très fortes au Canada.
Compte tenu de son envergure, de son implantation géographique, des résultats d'exploitation très stable, un bilan d'exploitation très sain, des antécédents excellents à long terme.
(...) Ce qui crée la possibilité de monter en gamme dans son portefeuille.
Nous prévoyons une croissance stable est supérieur à la moyenne d'ici deux ans.
- Assainir un portefeuille, dans le cas du détail, les grands FPI veulent se classer dans les marchés de plus grande qualité, pas secondaire. Est-ce la même chose pour les appartements?
- Oui. CAPREIT intéresse avant les immeubles dont le loyer plus faible. Il s'agit de conclure des accords avec des gouvernements et des organismes gouvernementaux pour revendre certains de ces immeubles à de telles entités.
L'actif pouvant être mis ainsi définitivement entre les mains d'un loueur qui s'intéresse à abordabilité.
CAPREIT est une entreprise commerciale, mais l'immeuble étend détenu par un organisme gouvernemental, la proportion de logements abordables peut être accrue. Il y a eu des succès en Colombie Britannique et Ottawa dans ce genre de projet. Si la croissance est au rendez-vous, cela crée une occasion extraordinaire pour CAPREIT d'accélérer ce recyclage.
- À surveiller. Question suivante. La géopolitique, il y a beaucoup de problèmes géopolitiques dans le monde aujourd'hui.
Existe-t-il des situations ou des changements qui pourraient affecter le secteur canadien des FPI?
- Le Canada est un îlot de sécurité. À mon humble avis.
Les facteurs externes qui échappent au contrôle des FPI sont les taux d'intérêt, l'économie, des facteurs qui pourraient affecter les taux d'intérêt et l'inflation.
La pire combinaison de facteurs pour un FPI serait la stagflation avec des taux d'intérêt élevé et une croissance inexistant. Ce serait le pire scénario.
Il existe une certaine inquiétude à cet égard, qui est pris en compte dans les cours des actions à cause des valorisations très décotées. On a très rarement vu à part le début de la COVID, ou la grande crise financière.
Quand je me remémore les 30 années de l'existence des FPI au Canada, cela ressemble beaucoup à la fin des années 90.
La fin des années 90, rappelez-vous, c'était Nortel, la technologie était en plein essor, on ne pouvait jamais se tromper en misant dessus.
Certaines industries stables et ennuyeuses comme l'industrie était totalement délaissée par le marché. Ce genre de situation sont excellentes opportunités d'investir dans ses industries comme l'immobilier.
Il me semble que nous sommes à un stade comme celui-là à l'heure actuelle.
Tout le monde avait raison d'éviter l'immobilier depuis deux ans. Il y avait tellement d'autres façons de gagner de l'argent sur le marché. Mais il y a toujours un retour et le secteur de l'immobilier se porte relativement bien.
Il ne sera pas délaissé indéfiniment. Les taux d'intérêt, espérons-le, deviendront un facteur positif et non négatif d'ici un an, contrairement à ce qui a été le cas d'ici deux ans. La géopolitique, c'est malheureux, il est peut-être plus intéressant de se concentrer sur le Canada, où nous avons moins de souci de ce genre, mais le contexte macro-économique est essentiel, c'est certain.
J'espère que ce sera un facteur plus positif que négatif dans l'avenir.
- TD Cowen couvre Nexus, CAPI.
Pour une information complète, voir le lien à la fin de cette vidéo. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Sam Damiani répond aux questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Les fonds négociés en bourse pour sa faible volatilité sont un type de produit que les investisseurs pourront envisager en période de turbulences sur les marchés. Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD, nous rejoint. Bonjour. Commençons par une définition des FNB à faible volatilité pour ceux qui ne les connaîtraient pas.
- Bonjour, Greg.
(...) Avec moins de volatilité que l'ensemble du marché. Autrement dit, il s'agit de lisser la trajectoire.
On n'y parvient en investissant dans des actions qui par leur nature sont moins volatiles. Il y aura certains secteurs qui se retrouvent dans beaucoup de FNB, la santé, les biens de consommation courante, les secteurs défensifs. Quand il s'agit des actions à faible volatilité, historiquement, elles ont engendré un meilleur rendement corrigé du risque au fil du temps que le marché, puisque vous encaissez moins des baisses qui peuvent bien entendu engendrer un rendement à long terme meilleur.
Même s'il est FNB à faible volatilité ne limite pas entièrement les risques, elle n'empêche pas les pertes en cas de baisse du marché, il s'agit de fonds qui sont positionnés de manière défensive pour permettre de surmonter les baisses du marché.
Alors, il y a toujours un revers de la médaille. En l'occurrence, les fonds à faible volatilité peuvent être à la traîne de l'ensemble du marché, surtout quand celui-ci progresse et est en cycle de forte croissance.
- Très bien.
À présent que nous comprenons ce qu'est un FNB à faible volatilité, comment peut-on les rechercher sur la plate-forme?
- Allons sur CourtierWeb.
Commençons par notre outil de sélection bien connu que l'on peut obtenir en cliquant sur recherche, puis outil.
Cliquons sur FNB. Il y a déjà des filtres réglés d'avance, mais je vais passer en revue les critères que je vais saisir.
Voyons dans le filtre des FNB à faible volatilité quels critères il convie d'ajouter. Tout d'abord, localiser au marché que l'on recherche, nous avons choisi le Canada, mais surtout la catégorie de fonds. Il s'agit de fonds d'actions, nous avons choisi les marchés canadiens et nord-américains ainsi que les actions mondiales.
Voilà la caractéristique principale de ses FNB, c'est la faible volatilité. Comment mesure-t-on la volatilité? Notamment en fonction de l'écart type. L'écart type, quand vous cliquez sur ce critère, doit se trouvait vers le bas de la gamme.
Ensuite, le bêta.
Le bêta, essentiellement, c'est la mesure dans laquelle un FNB suit l'évolution de l'ensemble du marché.
Les fonds à faible volatilité sont parfois en retard sur l'ensemble du marché au niveau du rendement.
Nous avons choisi donc un bêta plutôt dans le bas de la gamme, entre le plus bas et la moyenne.
Il y a un dernier élément que j'inclus, le ratio du ratio corrigé du risque extérieur par rapport au rendement. En l'occurrence, il faut avoir un ratio supérieur, ce qui correspond au rendement corrigé du risque supérieur.
Alors, passons à la rubrique risque.
Je vais cliquer sur bêta.
(...) Dans certains cas, les noms mêmes de ces fonds indiquent qu'il s'agit de produits à faible volatilité.
Nous allons comparer et voyons le rendement comparatif, pour en revenir à ce que nous disions tout à l'heure sur le rendement. Nous allons comparer à l'indice du marché en général, prenons le S&P par exemple.
Affichons le graphique sur un an. Vous remarquerez, s'il s'agit de la ligne verte, le S&P 500, depuis un an, il a atteint, il a augmenté considérablement, presque de 25 %.
Les fonds à faible volatilité sont à la traîne, nous l'avons dit, dans les marchés aussi, mais là où il brille beaucoup, voici un graphique sur trois ans.
Vous voyez que le S&P a un passage à vide.
Pendant cette période là, les fonds à faible volatilité sont demeurés positifs.
Ils se sont en fait bien tirés d'affaire.
Voilà ce qui réduit l'effet des baisses du marché quand vous y investissez.
- Merci Hiren Amin.
Formateur principal à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options à Placements directs TD. Et pour un complément d'information, balayer le code QR pour vous rendre à la page web du mois de formation sur les options.
Sam Damiani de TD Cowen répond à vos questions sur les fonds de placement immobilier.
Est-ce que vous pouvez évoquer les obstacles à la promotion immobilière et comment en accroître l'efficacité?
Le moment est venu pour vous de préconiser des politiques.
- Il est aussi difficile que jamais de réaliser des opérations immobilières. Il y a les restrictions de zonage, les restrictions de temps. Historiquement, la disponibilité des terrains, limitée spécialisée pendant la COVID, il était impossible d'accéder à une source de vitres pour construire une tour, mais aujourd'hui, avec les taux d'intérêt en ce qu'ils sont, il est presque impossible de joindre les deux bouts pour un projet.
Compte tenu de la nécessité du logement, il a été encourageant de voir que le gouvernement est mobilisé tous les acteurs, les différents paliers de gouvernement, l'industrie un peu partout au pays pour trouver le moyen d'accélérer la trajectoire vers cet objectif ambitieux de construire 4 millions de logements d'ici 2031. Je pense que c'est effectivement très ambitieux. Je ne sais pas si c'est réalisable. Il faudra voir, si nous pouvons proposer des moyens économiques plairaient au marché de construire des immeubles plus efficacement, des éléments préfabriqués ou assemblés hors chantier. Il faudra voir comment cela se réalise. Mais à l'heure actuelle, il est aussi difficile que jamais de réaliser un projet immobilier.
- Des difficultés pour tous les paliers de gouvernement.
À présent, que pensez-vous de H&R? Les distributions sont-elles sûres?
- H&R a réduit la distribution pendant la pandémie, s'est dessaisi de Primaris et un ratio de versement de 60 %, c'est l'un des plus bas de notre couverture.
Nous ne voyons pas la nécessité de nouvelles réductions de distribution. Les flux de trésorerie est stable. La majorité des actifs sont des biens industriels et de bureau dans une moindre mesure.
L'essentiel étend loué à bail.
La question de savoir dans quelle mesure H&R va réussir à vendre le reste des actifs qui sortent de son cœur de métier.
Les principaux restants étant de grosses tours de bureaux aux États-Unis. Vendre ces tours sera un bon catalyseur pour le FPI et offrira quelques certitudes pour les investisseurs.
Les marches aujourd'hui tiennent compte du risque que cette opération n'aboutisse pas. À l'heure actuelle, nous ne sommes pas inquiets quant aux distributions.
- Vous avez parlé d'un portefeuille d'immeubles de bureaux aux États-Unis.
C'était un problème pour l'ensemble du marché l'an dernier. Il me semble qu'on n'en entend plus tellement parler. L'état de l'immobilier de bureaux.
- Oui, ce n'est pas aussi grave qu'autrefois.
Comme à Toronto, de plus en plus de gens reviennent au bureau et ça été le cas dans une mesure encore plus grande encore aux États-Unis.
Il y a davantage de retour au bureau, dans bien des villes, les déplacements quotidiens mais pas aussi désagréables.
Il y a des capitaux qui sont réunis à l'heure actuelle pour acheter des immeubles de bureaux à bon marché, bien sûr, mais il s'agit d'un processus qui signifie que nous approchons d'un point de bascule. Nous n'avons pas encore vu au Canada, mais s'il y a des capitaux qui sont réunis pour faire l'acquisition de ce genre d'actifs, c'est la peur. Depuis quelques années c'est bon signe.
- Le secteur de la santé, quel est l'avenir de mes FPI de secteur de la santé?
- En général, ce sont des résidences pour aînés. C'est un phénomène démographique et nous en parlons depuis 15 ou 20 ans. À l'heure actuelle, nous avons le nombre de personnes âgées augmente de 4 % par an, lors de l'immigration, le nombre d'octogénaires augmente en même temps.
La construction de nouvelles résidences pour aîné testament difficile.
Pratiquement aucune mise en chantier depuis plusieurs années. Les mises en service de projets antérieurs prennent fin.
Il y aura un grand vide dans l'offre dans plusieurs catégories d'actifs de l'immobilier, y compris les résidences pour aînés.
La raison continuant d'augmenter à raison de 4 % par an. L'offre augmentant essentiellement de 0 %.
Ou même diminuant, parce que les établissements plus anciens ont tendances à être démoli.
D'ici quelques années, le secteur est celui qui est appelé à la plus forte croissance, une reprise différée après les creux de la COVID.
- Est-ce que c'est un secteur où il pourrait y avoir de la consolidation ou s'il est essentiellement équilibré entre les différents intervenants?
- Il n'y a que deux titres, Chartwell et Sienna.
Extendicare également. La consolidation est toujours un facteur dans les FPI.
Tricon a été privatisé cette année.
Les circonstances propices. Est-ce qu'il y a d'autres opérations de ce genre? Dans le secteur des résidences pour aînés, il y a un potentiel de croissance qui offrirait la nécessité d'une privatisation car il est possible de voir l'action cotée à une valorisation raisonnable. Il y a un secteur qui est proche d'une valorisation raisonnable, c'est celui des résidences pour aînés. Et à raison.
On a parlé d'opérateur américain qui voudrait éventuellement couvrir une plus grande partie du marché Canada.
- pour obtenir davantage d'informations sur TD Cowen, cliquez sur le lien à la fin de la vidéo.
C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pour répondre en direct.
Les dépenses de détail aux États-Unis ont été plus faibles que prévu selon les statistiques parues aujourd'hui. Les Américains continuent de lutter contre une inflation toujours élevée et des taux d'intérêt élevé. Anthony Okolie commente rapport de Services économiques TD sur les dernières statistiques et les conséquences pour la Fed.
- Oui, commerce de détail aux États-Unis progresse de 0,1 % sur un mois, ce qui est largement en deçà des attentes de 0,3 % des marchés financiers. C'est un peu mieux qu'au mois d'avril, où les ventes au détail ont baissé de 0,2 %. Encore une fois, cela a été révisé par rapport à un chiffre de zéro.
Les stations-service affichent une forte baisse, surtout en raison du recul du prix de l'essence au mois de mai.
Les détaillants de mobilier, par exemple, sont également en baisse.
Les détaillants de matériaux de construction et de jardinages ont également faibli au mois de mai. En revanche, le secteur de l'automobile se porte très bien à cause des établissements concessionnaires automobiles et des magasins des pièces et accessoires pour automobiles.
À l'exclusion de ces secteurs, le groupe témoin des ventes au détail, le groupe témoin c'est ce qui est utilisé pour estimer la consommation personnelle, c'est-à-dire l'indice qui suivi de très près par la Fed afin de se faire une idée du recul de l'inflation.
Le groupe témoin est en hausse de 4 % sur un mois par rapport à une baisse de 0,5 % en avril.
Le secteur qui a le plus progressé sont les magasins de sport. Nous savons que la consommation américaine représente les deux tiers de l'activité économique du pays.
Il y a de plus en plus d'éléments qui montrent que les dépenses s'essoufflent, que les consommateurs sont sous pression à cause de la hausse des prix depuis deux ans. De fait, les détaillants comme Walmart et Kohls et Target déclare que les consommateurs sont sous pression et diminuer leurs dépenses depuis deux mois.
D'autres éléments montrent que le marché du travail commence à s'assagir.
Les investisseurs parient que ces dernières statistiques pourraient convaincre la Fed de commencer à réduire les taux.
Chaque fois que la Fed entame une réunion de deux jours, je m'imagine les épaisses liasses de rapports qu'elle a sous le bras, y compris la statistique sur la consommation. Il y a eu certaines réactions des marchés à l'heure actuelle prévoit au moins deux coupures de taux cette année. Services économiques TD pense que ça ne va pas faire changer la Fed d'avis, ça ne va pas changer ses calculs mêmes si l'inflation s'est améliorée depuis deux mois, cela a été partiellement compensé par la progression des emplois salariés et des salaires.
On considère que la Fed devra toujours être convaincu que l'inflation rétrograde avant d'avoir suffisamment confiance pour les taux d'intérêt. On considère qu'il est peu probable qu'une coupures de taux intervienne avant décembre.
- Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur le marché. Le TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Il y a du vert à l'écran dans l'indice TSX composé.
C'est le secteur de l'énergie qui tire le marché vers le haut. Le brut de référence américain fait progresser le secteur.
CNQ progresse de près de 3 %, Cenovus, Enbridge, le géant des pipelines, en légère baisse.
Le secteur financier progresse légèrement, ce qui est important pour l'indice compte tenu de la place qu'occupe ce secteur.
Shopify en revanche recule encore pendant cette séance. Aux États-Unis, de nouveaux signes que le consommateur américain s'essouffle. La hausse des coûts d'emprunt, c'est ce que la Fed veut voir, que l'inflation diminue, mais la situation est mitigée. L'inflation est modestement hausse. NVIDIA est en hausse de deux et demis pour cent. Son concurrent AMD est en revanche en baisse de plus de deux et demis pour cent.
Il y a un peu de vert et un peu de rouge pour le reste du marché. Sam Damiani de TD Cowen répond à vos questions sur les FPI.
Est-ce que les FPI comme RioCan sont avantageuses pour les investisseurs?
- Oui. Dans tous les secteurs que nous couvrons, (...) largement au-dessus non seulement des CPG, aujourd'hui encore plus qu'il y a quelques mois. Si les taux diminuent, c'est largement au-delà de ce que vous obtiendrez ailleurs. Encore une fois, dans le contexte du marché locatif de détail, qui se portent encore très bien, malgré que le consommateur est en phase d'essoufflement, cela amène les détaillants à s'agrandir dans un marché plutôt saturé. C'est une conjoncture favorable pour RioCan et les autres FPI des détails.
Nous pensons que les bénéfices de RioCan vont augmenter, pas tellement cette année, mais pour les années à venir, nous prévoyons une croissance récurrente de RioCan, des résultats très stables. Nous pensons que le secteur des FPI de détail est potentiellement l'un des plus intéressants pour les investisseurs individuels qui voudraient réintégrer le secteur des FPI à cause du rendement élevé et des faibles valorisations, donc oui, RioCan, tout comme H&R, nous pensons que la distribution n'est pas à risque et au fil du temps il est possible qu'elle augmente.
- Voilà encore des recherches à faire pour le spectateur. Une toute dernière question. Quelles sont les perspectives pour Allied Propoerties?
- Les rendements sont de 11 %. En général, les marchés s'attendent à ce que les dividendes ou les distributions soient réduites. La direction, y compris dans les entrevues il y a quelques semaines, ont déclaré que la distribution n'allait pas être réduite. Les marchés doivent décider ce qu'ils veulent croire.
Mais si la direction a raison, ultérieurement, on pourrait se dire: pourquoi n'ai-je pas acheté Allied avec un rendement de plus de 11 %? C'est un titre quelque peu controversé.
Moody's vient de réduire la note, qui n'est plus de première qualité. Une autre agence de notation les maintient dans la catégorie des qualités. Il s'agit plutôt du bilan et de la manière dont la compagnie va refinancer ses devantures prochainement. Le marché des titres de créance n'a pas beaucoup évolué avec cette rétrogradation de la note la semaine dernière. Le marché s'y attendait. Un titre un peu controversé, mais c'est une possibilité au niveau de la valeur profonde.
Si l'optimisme revient, au moins temporairement, cela pourrait représenter une occasion. Vous achetez Allied à raison de 300 $ le pied carré, un taux de rentabilité de 8 %. Nous n'avons jamais vu presque depuis 20 ans et plus des actifs de ce genre cotés à ce niveau. Il y a une exploration des prix qui va émerger un jour. Je serais étonné que la valorisation soit justifiée.
- C'est intéressant pour ce titre. Une dernière réflexion avant de nous séparer.
Nous avons parlé de l'importance de l'environnement des taux, des considérations macro-économiques, pour que les FPI donne un rendement plus élevé, et nous avons entendu votre collègue dire qu'une réduction des taux pourrait arriver plus tard cette année, il faut que les investisseurs soient patients.
- Nous avons besoin de cette évolution macro-économique, mais d'ici là, si vous êtes patients et que vous les prendre de l'avant sur la ruée, si ruée il y a, nous pensons qu'il y aura une ruée dans un scénario de baisse continue des taux, le scénario est propice.
- Sam, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- Moi aussi.
- TD Cowen couvre plusieurs titres. Voir le lien avec le site web de TD Cowen à la fin de cette vidéo. Merci à Sam Damiani de TD Cowen. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, demain Rashna Bat de Gestion de placements TD répondre à vos questions sur les obligations de société.
Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Aujourd'hui, Sam Damiani de TD Cowen nous explique les baisses de taux peuvent donner un coup de pouce au secteur des placements immobiliers. Anthony Okolie commente le dernier rapport sur les ventes de détail aux États-Unis.
Va-t-il convaincre la Fed de réduire les taux à son tour? Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous montre où trouver des informations sur les fonds à faible volatilité. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de question au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composite progresse modestement un peu moins de 100 points.
Parmi les titres les plus activement négociées, dans le secteur de l'énergie, alors que le cours du brut de référence américain dépasse 1,81 $ le baril, Baytex Energy progresse. Shopify regrette quelque peu depuis quelques séances. Aujourd'hui encore, l'action recule d'un peu plus de trois dollars, un peu plus de 3 %. Aux États-Unis, les dernières statistiques sur la consommation parue, moins élevé que prévu. Qu'est-ce que ça signifie pour la réduction des taux?
Les marchés réagissent modestement.
Une légère progression. Un peu plus de dixièmes de pour cent.
Il s'agit d'un nouveau record. L'indice Nasdaq à forte composante technologique recule modestement 1/10 de pour cent.
Le constructeur Lennar affiche un excellent trimestre mais les nouvelles commandes sont préoccupantes.
L'action recule de plus de 5 %.
La banque du Canada a procédé à la première baisse de taux. Plusieurs autres pourraient se profilent à l'horizon, mais cela ne va pas faire grand-chose pour aider les fonds de placement immobilier.
Sam Damiani de TD Cowen nous rejoint pour nous en dire plus.
(...) Voyez le lien avec le site web à la fin de cette vidéo. Bonjour.
Pour certains de ces secteurs sensibles autour, y compris les FPI, on attendait une réduction de taux de notre banque centrale.
Cela ne semble pas les avoir beaucoup aidés. Nous avons longtemps attendu cette réduction de taux. Elle est enfin arrivée.
- Lorsque je suis passé à votre émission en février, l'indice des FPI était plus élevé de 7 à 8 %. Vous m'avez invité à revenir un peu plus tôt. J'espère que la prochaine fois que je passerai, l'indice sera remonté. Il y a non seulement la première coupures de taux qui est intéressant, mais la visibilité des réductions futures.
L'indice des FPI a progressé le jour de la réduction des taux mais a rétrogradé deux fois plus par la suite. Il y a également la banque du Canada, elle a réduit les taux, la banque centrale européenne a baissé les taux, mais on attend la Fed. Le Canada et les États-Unis ne peuvent diverger que dans une certaine mesure. La première coupure de taux par la Fed (...) Après quoi les investisseurs individuels seraient bien obligés d'acheter des actions qui offrent un rendement plus élevé de 5 % ou plus, voir 6 % ou plus.
Mais nous attendons toujours.
- C'est intéressant que vous ayez évoqué la Fed car d'autres catégories d'actifs dont on se serait attendu qu'elles auraient bénéficié de cette première coupures de taux de la Banque du Canada ont bénéficié le jour même et les jours qui ont suivi, mais à l'heure actuelle, elles évoluent en fonction des rendements des obligations américaines, pas tellement canadienne, même s'il s'agit d'actifs canadiens.
- La plupart des fonds que nous couvrons sont canadiens et détiennent des biens au Canada.
Le marché est encore assez tranquille. Il faut une visibilité au niveau des opérations, des transactions. Il faut que les actifs sont négociés, que les portefeuilles se négocient. La tarification de ces portefeuilles de ses actifs est fondée sur l'extrémité à long terme de la courbe de rendement.
L'extrémité à court terme de la courbe de rendement canadienne évolue pendant la direction pour le moment. À part la sensibilité aux taux d'intérêt, et ce que les banques centrales pourraient ou non faire, dans les grandes catégories, il y a également des vents contraires. Commençons par une catégorie qui domine dans cette nouvelle réalité, les gens qui ne viennent pas au travail cinq jours par semaine.
Les bureaux ont des difficultés depuis bien des années.
Je crois que nous touchons peut-être le fond au niveau de l'optimisme, de la confiance, que l'on va peut-être progresser.
(...) Il semble qu'il y ait une accélération de l'intérêt à l'égard de la location alors que les locataires prennent très longtemps pour prendre des décisions, mais il semble que l'élan semble renaître plus que depuis plusieurs années.
Je ne sais pas si c'est une hausse permanente, avec les valorisations des FPI de bureau qui représente un très faible pourcentage, ce sont de loin les moins chères au niveau des multiples et du rabais par rapport à la valeur de l'actif.
Quiconque a une tolérance plus importante au risque pourrait saisir l'occasion. L'un des problèmes, on a parlé de visibilité, en ce qui concerne la politique relative au taux d'intérêt, la visibilité pour l'avenir, anecdotiquement, le train est mieux rempli que depuis longtemps.
Parfois, je n'ai pas de place assise. Ça me gêne, mais enfin, la vie revient dans les centres-villes.
Nous n'allons pas revenir au bureau cinq jours par semaine et cela varie en fonction du titre, de la compagnie, du rôle.
Il semble que nous parvenons à une nouvelle norme qui est plus proche aujourd'hui qu'il y a six ou 12 mois.
Il y a les données de recensement pour le centre-ville de Toronto.
Ces chiffres continuent de remonter chaque semaine. Plus lentement, il semble que nous nous rapprochons de la nouvelle norme.
On demande aux banques de ramener davantage d'employés au centre-ville.
Même le gouvernement cherche à ramener davantage de gens au bureau. Il y a un souhait de la part des décideurs, des responsables, d'y parvenir.
C'est un compromis.
Il faut régler les déplacements quotidiens centre-ville de Toronto.
Je m'écarte de notre propos, mais nous parvenons un équilibre au fil du temps certain de ces problèmes seront résolus et il y aura davantage de gens qui seront heureux de venir en ville.
- Mon trajet matinal est plus agréable.
Que dire du détail?
- Le détail se porte très bien. Je lisais à la fois que je suis passé.
Le taux d'occupation, les écarts au niveau des renouvellements et des remplacements de baux ont atteint de nouveau les sommets historiques.
Les détaillants ont redécouvert la nécessité de magasin présentiels, physique. Pendant la pandémie, il y a eu une montée en puissance du magasinage en ligne.
L'un des gros facteurs depuis quelques années, c'est la croissance de la population.
La population a augmenté de 8 % depuis le début de la pandémie et le nombre de personnes qui ont des emplois a augmenté de 6 %. Il y a beaucoup plus de gens qui magasinent qu'avant la pandémie.
Il n'y a pas eu beaucoup de locaux de détails.
Ils ont en fait baissé.
Donc il y a un manque de locaux de détails. Certains détaillants veulent avoir 300 emplacements au Canada, comme une chaîne de restauration rapide. Il n'est pas possible d'y parvenir en trois ans, mais ils veulent avertir les propriétaires que si vous avez un local, téléphonez moi, je veux votre espace disponible.
Alors les appartements, nous le savons, il y a une pénurie. Il y a eu donc une construction insuffisante. L'univers de couverture, le roulement a beaucoup baissé. Avec une denrée rare, les gens sont dans un appartement locatif à 1300 $ par mois, le loyer du marché est le double. Donc les taux de roulement qui était de 25 % sont à peu près à 10 ou 11 %. Donc vous réalisez un écart beaucoup plus important au renouvellement mais sur un pourcentage beaucoup moindre de votre portefeuille. C'est un marché très serré.
La question, c'est l'abordabilité.
Il y a un plafond sur certains marchés, pas globalement, mais sur certains marchés, mais il s'agit d'un marché locatif très fort.
Dans le secteur industriel, les entrepôts bien sûr qui étaient les étoiles pendant la pandémie, le commerce électronique en plein essor, l'essor a ralenti. Les taux d'inoccupation sont très faibles.
Ils ont augmenté. La croissance du marché est lente.
C'est un peu enrayé. Mais du point de vue du propriétaire, si vous avez un local disponible et que vous le louez directement en tant que propriétaire, le loyer du marché n'a pas baissé.
Ce sont les sous-locations qui ont fait baisser les moyennes sur le marché.
Il y a un secteur qui a de longues possibilités de croissance des loyers, des actifs, parce que ces immeubles exigent tellement de terrain, il y a donc un obstacle à la concurrence au fur et à mesure que les taux d'intérêt s'apaisent, que l'économie atteint son rythme de croisière.
Nous pensons que les activités de location à bail vont reprendre les taux d'inoccupation devraient baisser en 2025.
Ce qui coïncidera avec une réduction de l'offre également.
L'an prochain, il y aura un regain d'élan dans le secteur des locaux industriels, qui est notre premier secteur en ce moment.
- Excellent début d'émission!
Pour une divulgation complète sur les sociétés couvertes par TD Cowen, une division de Valeurs mobilières TD, voir le lien sur le site web à la fin de cette vidéo. Sam Damiani répond à d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, actualité du monde des affaires un coup d'oeil sur les marchés.
Les problèmes de sécurité et de contrôles de qualité de Boeing sont au centre d'une audition du Sénat américain aujourd'hui.
Le chef de la direction Dave Calhoun a l'intention de témoigner que la culture du constructeur d'avion est loin d'être parfaite, que l'entreprise prend des mesures et fait des progrès. Un dénonciateur affirme que Boeing a perdu la trace de pièces endommagées et non conformes et que ces pièces ont probablement été installées sur des avions.
Le constructeur électrique Fisker a déposé son bilan. L'entreprise cherche à restructurer sa dette dans le contexte de la baisse de demande de véhicules électriques.
(...) Le véhicule connaît des problèmes de logiciels et de matériel.
Berkshire Hathaway, nous en parlons hier, fait les manchettes.
Faisons du conglomérat de Warren Buffett plus grands investisseurs institutionnels de la société.
Berkshire a atteint (...) à présent, un coup d'œil sur les grandes indices.
L'indice TSX composé est en hausse de 117 points, soit 1/2 %. Le cours du pétrole remonte ainsi que certains de nos grands titres pétroliers et gaziers. Aux États-Unis, la consommation légèrement moins dynamique prévue, l'indice S&P progresse encore une fois vers un record, soit un cinquième de pour cent. Sam Damiani répond à vos questions sur les fonds de placement immobilier.
Pourriez-vous commenter Nexus?
- Nexus se distingue comme étant le fonds spécialisé dans les sondes industriels canadiens. Il s'agit d'attributs intéressants content tenu de la privatisation il y a quelques années.
Il s'agit du seul FPI spécialisé dans ce secteur. Nexus a donné des résultats décevants ces quelques mois.
Malheureusement, ils ont continué d'acquérir des actifs, ce qui a augmenté le levier. Les résultats n'ont pas été réguliers depuis un ou deux trimestres.
Nous nous concentrons sur les dessaisissements qu'ils espèrent réaliser cette année pour assainir leur bilan ainsi que la reprise de la croissance des revenus.
Pour l'instant, c'est une situation un peu difficile.
Si ces mesures sont exécutées, est-ce que cela va réaliser un revirement?
Oui, certainement. Le secteur industriel, nous en avons parlé au début, est-ce qu'il s'agit, quand on pense au secteur industriel, on pense aux entrepôts et au commerce électronique, mais il n'y a pas que cela, il y a d'autres éléments. Il y a toutes sortes de choses que l'on peut installer. Il y a des activités récréatives. En parlant de Nexus, je me trouvais à Vancouver récemment, j'ai visité un ancien entrepôt que la compagnie a réaménagé en terrain de tennis, toutes sortes de sport, c'est superbe, ça va ouvrir cet été.
Comme le secteur manufacturier, rapatriement des activités, il y a toutes sortes de facteurs favorables au niveau de la demande pour le secteur industriel. Il faut que l'environnement des taux d'intérêt s'apaise. Lorsque les utilisateurs seront convaincus de connaître le coût du capital et les taux d'occupation future, nous renouerons avec la croissance dans les locaux occupés.
- Mes fils sont plus âgés, mais lorsqu'il était plus jeune, il y a un endroit où il y a des trampolines partout, des enfants qui sont sur des trampolines. C'est le chaos contrôlé, mais c'est une façon d'aménager un entrepôt. Il y a bien des années.
Que pensez-vous de CAP?
- (...) Les tendances sont très positives, très fortes au Canada.
Compte tenu de son envergure, de son implantation géographique, des résultats d'exploitation très stable, un bilan d'exploitation très sain, des antécédents excellents à long terme.
(...) Ce qui crée la possibilité de monter en gamme dans son portefeuille.
Nous prévoyons une croissance stable est supérieur à la moyenne d'ici deux ans.
- Assainir un portefeuille, dans le cas du détail, les grands FPI veulent se classer dans les marchés de plus grande qualité, pas secondaire. Est-ce la même chose pour les appartements?
- Oui. CAPREIT intéresse avant les immeubles dont le loyer plus faible. Il s'agit de conclure des accords avec des gouvernements et des organismes gouvernementaux pour revendre certains de ces immeubles à de telles entités.
L'actif pouvant être mis ainsi définitivement entre les mains d'un loueur qui s'intéresse à abordabilité.
CAPREIT est une entreprise commerciale, mais l'immeuble étend détenu par un organisme gouvernemental, la proportion de logements abordables peut être accrue. Il y a eu des succès en Colombie Britannique et Ottawa dans ce genre de projet. Si la croissance est au rendez-vous, cela crée une occasion extraordinaire pour CAPREIT d'accélérer ce recyclage.
- À surveiller. Question suivante. La géopolitique, il y a beaucoup de problèmes géopolitiques dans le monde aujourd'hui.
Existe-t-il des situations ou des changements qui pourraient affecter le secteur canadien des FPI?
- Le Canada est un îlot de sécurité. À mon humble avis.
Les facteurs externes qui échappent au contrôle des FPI sont les taux d'intérêt, l'économie, des facteurs qui pourraient affecter les taux d'intérêt et l'inflation.
La pire combinaison de facteurs pour un FPI serait la stagflation avec des taux d'intérêt élevé et une croissance inexistant. Ce serait le pire scénario.
Il existe une certaine inquiétude à cet égard, qui est pris en compte dans les cours des actions à cause des valorisations très décotées. On a très rarement vu à part le début de la COVID, ou la grande crise financière.
Quand je me remémore les 30 années de l'existence des FPI au Canada, cela ressemble beaucoup à la fin des années 90.
La fin des années 90, rappelez-vous, c'était Nortel, la technologie était en plein essor, on ne pouvait jamais se tromper en misant dessus.
Certaines industries stables et ennuyeuses comme l'industrie était totalement délaissée par le marché. Ce genre de situation sont excellentes opportunités d'investir dans ses industries comme l'immobilier.
Il me semble que nous sommes à un stade comme celui-là à l'heure actuelle.
Tout le monde avait raison d'éviter l'immobilier depuis deux ans. Il y avait tellement d'autres façons de gagner de l'argent sur le marché. Mais il y a toujours un retour et le secteur de l'immobilier se porte relativement bien.
Il ne sera pas délaissé indéfiniment. Les taux d'intérêt, espérons-le, deviendront un facteur positif et non négatif d'ici un an, contrairement à ce qui a été le cas d'ici deux ans. La géopolitique, c'est malheureux, il est peut-être plus intéressant de se concentrer sur le Canada, où nous avons moins de souci de ce genre, mais le contexte macro-économique est essentiel, c'est certain.
J'espère que ce sera un facteur plus positif que négatif dans l'avenir.
- TD Cowen couvre Nexus, CAPI.
Pour une information complète, voir le lien à la fin de cette vidéo. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Sam Damiani répond aux questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Les fonds négociés en bourse pour sa faible volatilité sont un type de produit que les investisseurs pourront envisager en période de turbulences sur les marchés. Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD, nous rejoint. Bonjour. Commençons par une définition des FNB à faible volatilité pour ceux qui ne les connaîtraient pas.
- Bonjour, Greg.
(...) Avec moins de volatilité que l'ensemble du marché. Autrement dit, il s'agit de lisser la trajectoire.
On n'y parvient en investissant dans des actions qui par leur nature sont moins volatiles. Il y aura certains secteurs qui se retrouvent dans beaucoup de FNB, la santé, les biens de consommation courante, les secteurs défensifs. Quand il s'agit des actions à faible volatilité, historiquement, elles ont engendré un meilleur rendement corrigé du risque au fil du temps que le marché, puisque vous encaissez moins des baisses qui peuvent bien entendu engendrer un rendement à long terme meilleur.
Même s'il est FNB à faible volatilité ne limite pas entièrement les risques, elle n'empêche pas les pertes en cas de baisse du marché, il s'agit de fonds qui sont positionnés de manière défensive pour permettre de surmonter les baisses du marché.
Alors, il y a toujours un revers de la médaille. En l'occurrence, les fonds à faible volatilité peuvent être à la traîne de l'ensemble du marché, surtout quand celui-ci progresse et est en cycle de forte croissance.
- Très bien.
À présent que nous comprenons ce qu'est un FNB à faible volatilité, comment peut-on les rechercher sur la plate-forme?
- Allons sur CourtierWeb.
Commençons par notre outil de sélection bien connu que l'on peut obtenir en cliquant sur recherche, puis outil.
Cliquons sur FNB. Il y a déjà des filtres réglés d'avance, mais je vais passer en revue les critères que je vais saisir.
Voyons dans le filtre des FNB à faible volatilité quels critères il convie d'ajouter. Tout d'abord, localiser au marché que l'on recherche, nous avons choisi le Canada, mais surtout la catégorie de fonds. Il s'agit de fonds d'actions, nous avons choisi les marchés canadiens et nord-américains ainsi que les actions mondiales.
Voilà la caractéristique principale de ses FNB, c'est la faible volatilité. Comment mesure-t-on la volatilité? Notamment en fonction de l'écart type. L'écart type, quand vous cliquez sur ce critère, doit se trouvait vers le bas de la gamme.
Ensuite, le bêta.
Le bêta, essentiellement, c'est la mesure dans laquelle un FNB suit l'évolution de l'ensemble du marché.
Les fonds à faible volatilité sont parfois en retard sur l'ensemble du marché au niveau du rendement.
Nous avons choisi donc un bêta plutôt dans le bas de la gamme, entre le plus bas et la moyenne.
Il y a un dernier élément que j'inclus, le ratio du ratio corrigé du risque extérieur par rapport au rendement. En l'occurrence, il faut avoir un ratio supérieur, ce qui correspond au rendement corrigé du risque supérieur.
Alors, passons à la rubrique risque.
Je vais cliquer sur bêta.
(...) Dans certains cas, les noms mêmes de ces fonds indiquent qu'il s'agit de produits à faible volatilité.
Nous allons comparer et voyons le rendement comparatif, pour en revenir à ce que nous disions tout à l'heure sur le rendement. Nous allons comparer à l'indice du marché en général, prenons le S&P par exemple.
Affichons le graphique sur un an. Vous remarquerez, s'il s'agit de la ligne verte, le S&P 500, depuis un an, il a atteint, il a augmenté considérablement, presque de 25 %.
Les fonds à faible volatilité sont à la traîne, nous l'avons dit, dans les marchés aussi, mais là où il brille beaucoup, voici un graphique sur trois ans.
Vous voyez que le S&P a un passage à vide.
Pendant cette période là, les fonds à faible volatilité sont demeurés positifs.
Ils se sont en fait bien tirés d'affaire.
Voilà ce qui réduit l'effet des baisses du marché quand vous y investissez.
- Merci Hiren Amin.
Formateur principal à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options à Placements directs TD. Et pour un complément d'information, balayer le code QR pour vous rendre à la page web du mois de formation sur les options.
Sam Damiani de TD Cowen répond à vos questions sur les fonds de placement immobilier.
Est-ce que vous pouvez évoquer les obstacles à la promotion immobilière et comment en accroître l'efficacité?
Le moment est venu pour vous de préconiser des politiques.
- Il est aussi difficile que jamais de réaliser des opérations immobilières. Il y a les restrictions de zonage, les restrictions de temps. Historiquement, la disponibilité des terrains, limitée spécialisée pendant la COVID, il était impossible d'accéder à une source de vitres pour construire une tour, mais aujourd'hui, avec les taux d'intérêt en ce qu'ils sont, il est presque impossible de joindre les deux bouts pour un projet.
Compte tenu de la nécessité du logement, il a été encourageant de voir que le gouvernement est mobilisé tous les acteurs, les différents paliers de gouvernement, l'industrie un peu partout au pays pour trouver le moyen d'accélérer la trajectoire vers cet objectif ambitieux de construire 4 millions de logements d'ici 2031. Je pense que c'est effectivement très ambitieux. Je ne sais pas si c'est réalisable. Il faudra voir, si nous pouvons proposer des moyens économiques plairaient au marché de construire des immeubles plus efficacement, des éléments préfabriqués ou assemblés hors chantier. Il faudra voir comment cela se réalise. Mais à l'heure actuelle, il est aussi difficile que jamais de réaliser un projet immobilier.
- Des difficultés pour tous les paliers de gouvernement.
À présent, que pensez-vous de H&R? Les distributions sont-elles sûres?
- H&R a réduit la distribution pendant la pandémie, s'est dessaisi de Primaris et un ratio de versement de 60 %, c'est l'un des plus bas de notre couverture.
Nous ne voyons pas la nécessité de nouvelles réductions de distribution. Les flux de trésorerie est stable. La majorité des actifs sont des biens industriels et de bureau dans une moindre mesure.
L'essentiel étend loué à bail.
La question de savoir dans quelle mesure H&R va réussir à vendre le reste des actifs qui sortent de son cœur de métier.
Les principaux restants étant de grosses tours de bureaux aux États-Unis. Vendre ces tours sera un bon catalyseur pour le FPI et offrira quelques certitudes pour les investisseurs.
Les marches aujourd'hui tiennent compte du risque que cette opération n'aboutisse pas. À l'heure actuelle, nous ne sommes pas inquiets quant aux distributions.
- Vous avez parlé d'un portefeuille d'immeubles de bureaux aux États-Unis.
C'était un problème pour l'ensemble du marché l'an dernier. Il me semble qu'on n'en entend plus tellement parler. L'état de l'immobilier de bureaux.
- Oui, ce n'est pas aussi grave qu'autrefois.
Comme à Toronto, de plus en plus de gens reviennent au bureau et ça été le cas dans une mesure encore plus grande encore aux États-Unis.
Il y a davantage de retour au bureau, dans bien des villes, les déplacements quotidiens mais pas aussi désagréables.
Il y a des capitaux qui sont réunis à l'heure actuelle pour acheter des immeubles de bureaux à bon marché, bien sûr, mais il s'agit d'un processus qui signifie que nous approchons d'un point de bascule. Nous n'avons pas encore vu au Canada, mais s'il y a des capitaux qui sont réunis pour faire l'acquisition de ce genre d'actifs, c'est la peur. Depuis quelques années c'est bon signe.
- Le secteur de la santé, quel est l'avenir de mes FPI de secteur de la santé?
- En général, ce sont des résidences pour aînés. C'est un phénomène démographique et nous en parlons depuis 15 ou 20 ans. À l'heure actuelle, nous avons le nombre de personnes âgées augmente de 4 % par an, lors de l'immigration, le nombre d'octogénaires augmente en même temps.
La construction de nouvelles résidences pour aîné testament difficile.
Pratiquement aucune mise en chantier depuis plusieurs années. Les mises en service de projets antérieurs prennent fin.
Il y aura un grand vide dans l'offre dans plusieurs catégories d'actifs de l'immobilier, y compris les résidences pour aînés.
La raison continuant d'augmenter à raison de 4 % par an. L'offre augmentant essentiellement de 0 %.
Ou même diminuant, parce que les établissements plus anciens ont tendances à être démoli.
D'ici quelques années, le secteur est celui qui est appelé à la plus forte croissance, une reprise différée après les creux de la COVID.
- Est-ce que c'est un secteur où il pourrait y avoir de la consolidation ou s'il est essentiellement équilibré entre les différents intervenants?
- Il n'y a que deux titres, Chartwell et Sienna.
Extendicare également. La consolidation est toujours un facteur dans les FPI.
Tricon a été privatisé cette année.
Les circonstances propices. Est-ce qu'il y a d'autres opérations de ce genre? Dans le secteur des résidences pour aînés, il y a un potentiel de croissance qui offrirait la nécessité d'une privatisation car il est possible de voir l'action cotée à une valorisation raisonnable. Il y a un secteur qui est proche d'une valorisation raisonnable, c'est celui des résidences pour aînés. Et à raison.
On a parlé d'opérateur américain qui voudrait éventuellement couvrir une plus grande partie du marché Canada.
- pour obtenir davantage d'informations sur TD Cowen, cliquez sur le lien à la fin de la vidéo.
C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pour répondre en direct.
Les dépenses de détail aux États-Unis ont été plus faibles que prévu selon les statistiques parues aujourd'hui. Les Américains continuent de lutter contre une inflation toujours élevée et des taux d'intérêt élevé. Anthony Okolie commente rapport de Services économiques TD sur les dernières statistiques et les conséquences pour la Fed.
- Oui, commerce de détail aux États-Unis progresse de 0,1 % sur un mois, ce qui est largement en deçà des attentes de 0,3 % des marchés financiers. C'est un peu mieux qu'au mois d'avril, où les ventes au détail ont baissé de 0,2 %. Encore une fois, cela a été révisé par rapport à un chiffre de zéro.
Les stations-service affichent une forte baisse, surtout en raison du recul du prix de l'essence au mois de mai.
Les détaillants de mobilier, par exemple, sont également en baisse.
Les détaillants de matériaux de construction et de jardinages ont également faibli au mois de mai. En revanche, le secteur de l'automobile se porte très bien à cause des établissements concessionnaires automobiles et des magasins des pièces et accessoires pour automobiles.
À l'exclusion de ces secteurs, le groupe témoin des ventes au détail, le groupe témoin c'est ce qui est utilisé pour estimer la consommation personnelle, c'est-à-dire l'indice qui suivi de très près par la Fed afin de se faire une idée du recul de l'inflation.
Le groupe témoin est en hausse de 4 % sur un mois par rapport à une baisse de 0,5 % en avril.
Le secteur qui a le plus progressé sont les magasins de sport. Nous savons que la consommation américaine représente les deux tiers de l'activité économique du pays.
Il y a de plus en plus d'éléments qui montrent que les dépenses s'essoufflent, que les consommateurs sont sous pression à cause de la hausse des prix depuis deux ans. De fait, les détaillants comme Walmart et Kohls et Target déclare que les consommateurs sont sous pression et diminuer leurs dépenses depuis deux mois.
D'autres éléments montrent que le marché du travail commence à s'assagir.
Les investisseurs parient que ces dernières statistiques pourraient convaincre la Fed de commencer à réduire les taux.
Chaque fois que la Fed entame une réunion de deux jours, je m'imagine les épaisses liasses de rapports qu'elle a sous le bras, y compris la statistique sur la consommation. Il y a eu certaines réactions des marchés à l'heure actuelle prévoit au moins deux coupures de taux cette année. Services économiques TD pense que ça ne va pas faire changer la Fed d'avis, ça ne va pas changer ses calculs mêmes si l'inflation s'est améliorée depuis deux mois, cela a été partiellement compensé par la progression des emplois salariés et des salaires.
On considère que la Fed devra toujours être convaincu que l'inflation rétrograde avant d'avoir suffisamment confiance pour les taux d'intérêt. On considère qu'il est peu probable qu'une coupures de taux intervienne avant décembre.
- Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur le marché. Le TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Il y a du vert à l'écran dans l'indice TSX composé.
C'est le secteur de l'énergie qui tire le marché vers le haut. Le brut de référence américain fait progresser le secteur.
CNQ progresse de près de 3 %, Cenovus, Enbridge, le géant des pipelines, en légère baisse.
Le secteur financier progresse légèrement, ce qui est important pour l'indice compte tenu de la place qu'occupe ce secteur.
Shopify en revanche recule encore pendant cette séance. Aux États-Unis, de nouveaux signes que le consommateur américain s'essouffle. La hausse des coûts d'emprunt, c'est ce que la Fed veut voir, que l'inflation diminue, mais la situation est mitigée. L'inflation est modestement hausse. NVIDIA est en hausse de deux et demis pour cent. Son concurrent AMD est en revanche en baisse de plus de deux et demis pour cent.
Il y a un peu de vert et un peu de rouge pour le reste du marché. Sam Damiani de TD Cowen répond à vos questions sur les FPI.
Est-ce que les FPI comme RioCan sont avantageuses pour les investisseurs?
- Oui. Dans tous les secteurs que nous couvrons, (...) largement au-dessus non seulement des CPG, aujourd'hui encore plus qu'il y a quelques mois. Si les taux diminuent, c'est largement au-delà de ce que vous obtiendrez ailleurs. Encore une fois, dans le contexte du marché locatif de détail, qui se portent encore très bien, malgré que le consommateur est en phase d'essoufflement, cela amène les détaillants à s'agrandir dans un marché plutôt saturé. C'est une conjoncture favorable pour RioCan et les autres FPI des détails.
Nous pensons que les bénéfices de RioCan vont augmenter, pas tellement cette année, mais pour les années à venir, nous prévoyons une croissance récurrente de RioCan, des résultats très stables. Nous pensons que le secteur des FPI de détail est potentiellement l'un des plus intéressants pour les investisseurs individuels qui voudraient réintégrer le secteur des FPI à cause du rendement élevé et des faibles valorisations, donc oui, RioCan, tout comme H&R, nous pensons que la distribution n'est pas à risque et au fil du temps il est possible qu'elle augmente.
- Voilà encore des recherches à faire pour le spectateur. Une toute dernière question. Quelles sont les perspectives pour Allied Propoerties?
- Les rendements sont de 11 %. En général, les marchés s'attendent à ce que les dividendes ou les distributions soient réduites. La direction, y compris dans les entrevues il y a quelques semaines, ont déclaré que la distribution n'allait pas être réduite. Les marchés doivent décider ce qu'ils veulent croire.
Mais si la direction a raison, ultérieurement, on pourrait se dire: pourquoi n'ai-je pas acheté Allied avec un rendement de plus de 11 %? C'est un titre quelque peu controversé.
Moody's vient de réduire la note, qui n'est plus de première qualité. Une autre agence de notation les maintient dans la catégorie des qualités. Il s'agit plutôt du bilan et de la manière dont la compagnie va refinancer ses devantures prochainement. Le marché des titres de créance n'a pas beaucoup évolué avec cette rétrogradation de la note la semaine dernière. Le marché s'y attendait. Un titre un peu controversé, mais c'est une possibilité au niveau de la valeur profonde.
Si l'optimisme revient, au moins temporairement, cela pourrait représenter une occasion. Vous achetez Allied à raison de 300 $ le pied carré, un taux de rentabilité de 8 %. Nous n'avons jamais vu presque depuis 20 ans et plus des actifs de ce genre cotés à ce niveau. Il y a une exploration des prix qui va émerger un jour. Je serais étonné que la valorisation soit justifiée.
- C'est intéressant pour ce titre. Une dernière réflexion avant de nous séparer.
Nous avons parlé de l'importance de l'environnement des taux, des considérations macro-économiques, pour que les FPI donne un rendement plus élevé, et nous avons entendu votre collègue dire qu'une réduction des taux pourrait arriver plus tard cette année, il faut que les investisseurs soient patients.
- Nous avons besoin de cette évolution macro-économique, mais d'ici là, si vous êtes patients et que vous les prendre de l'avant sur la ruée, si ruée il y a, nous pensons qu'il y aura une ruée dans un scénario de baisse continue des taux, le scénario est propice.
- Sam, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- Moi aussi.
- TD Cowen couvre plusieurs titres. Voir le lien avec le site web de TD Cowen à la fin de cette vidéo. Merci à Sam Damiani de TD Cowen. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, demain Rashna Bat de Gestion de placements TD répondre à vos questions sur les obligations de société.
Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!