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(musique) -Bonjour! Ici Anthony Okolie, remplaçant Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui,je m'entretiens avec Robert Both sur l'inflation au Canada et la question de savoir si elle a suffisamment reculé pour les que les taux d'intérêt n'augmentent plus. Susan Prince commente le dernier rapport sur les ventes au détail aux États-Unis et les conclusions à en tirer sur l'état de l'économie américaine.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Hiren Amin nous montre comment trouver des rapports économiques sur la plate-forme.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, coup d'œil sur les marchés.
Commençons au Canada. La bourse a ouvert dans une dynamique positive. L'indice TSX composite est en hausse de 132 points, soit 0,66 %.
Et ce grâce aux gains des secteurs des matériaux et de l'énergie, après des nouvelles positives relatives à l'inflation au Canada.
Nutrien progresse aujourd'hui.
Le plus gros fabricant d'engrais au monde avait annoncé des coupures de production pendant la grève portuaire en Colombie Britannique, qui a pris fin à la fin de la semaine dernière, après que les travailleurs portuaires aient accepté une offre provisoire sur quatre ans, Nutrien est en hausse de 4,7 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est également en hausse, tandis que les investisseurs assimilent les plus récents rapports sur les bénéfices des entreprises.
L'indice progresse de 22 points, soit 0,5 %.
Tout cela bien sûr sous l'impulsion d'un bon début de la saison des annonces de bénéfices.
L'indice Nasdaq, spécialisée dans la technologie, fait exception à la dynamique positive, reculant très légèrement de 1,7 points, soit 1/100 de pour cent, à 14 243.
Quelques-uns des titres qui progressent le plus aux États-Unis: FedEx est en hausse.
La compagnie de livraison de colis vient d'annoncer la nomination d'un nouveau chef des finances, ainsi que d'autre nomination au sein de sa division des finances.
L'action progresse de 6,3 $, soit 2,4 %.
Goldman Sachs est également hausse aujourd'hui. Les actions progressent à la suite des annonces de bénéfices très positives. Bien sûr, Goldman annonce ses propres résultats demain, mercredi.
L'action progresse de plus de 3 %.
Pour la première fois en plus de deux ans, les prix à la consommation sont entrés dans la fourchette ciblent de la Banque du Canada.
Le rythme de l'inflation s'étant ralenti à 2,8 % en juin.
Mais avec l'inflation de base demeurant stable, cela suffira-t-il pour maintenir les taux d'intérêt inchangé. Robert Both, stratège Valeurs Mobilières TD, analyse le rapport et ce qui pourrait signifier pour la Banque du Canada.
Bonjour, Robert.
- Bonjour, Anthony.
- Nous venons de recevoir ce matin les derniers chiffres inflation au Canada.
Qu'en pensez-vous?
- Il est assez rare que l'inflation globale et l'inflation de base sont étonnantes, mais dans des directions différentes.
L'inflation globale était plus élevée que prévue, mais l'inflation de base était bien moins élevée que prévue, 2,8 %.
C'est la première fois que l'inflation réintègre sa force depuis plus de deux ans. Il ne faut pas en tirer des conclusions trop rassurantes avant que davantage de progrès ne soit affiché dans les mesures de base.
- Parlez-nous des coûts des intérêts hypothécaires et de l'influence sur l'inflation globale de base.
- Bien sûr, c'est une question que l'on me pose souvent depuis quelques mois.
L'importance croissante du coût des intérêts hypothécaires cofacteurs dans l'inflation globale.
Les coûts des intérêts hypothécaires tournent autour de 30 % de hausse sur un an, au mois de juin, ce qui contribue 0,8 % à l'inflation.
Même si le taux de changement est inchangé par rapport à mai. Et cela représente une part importante de l'augmentation globale sur 12 mois. Toutefois, nous pensons que l'exclusion des coûts des intérêts hypothécaires, puisque la Banque du Canada les affects par la voie des hausses de taux, serait une approche erronée. Il serait dangereux de choisir arbitrairement quels éléments inclure et exclure.
La Banque du Canada a ses propres outils pour faire abstraction de changement plus volatile dans la corbeille de facteurs de.
Ces facteurs parviennent à exclure les fluctuations qui sont peut-être d'une amplitudes différentes que le reste de la corbeille.
La Banque du Canada s'intéresse à ces taux d'inflation globale. La cause de la volatilité des changements dans l'ensemble de la corbeille, mais comme nous l'avons dit, les méthodes inflation globales sont en progression. Il y a d'autres facteurs, outre les intérêts hypothécaires, qui alimente progression.
- Quel sera l'impact des données sur l'inflation publiée aujourd'hui sur la politique monétaire de la Banque du Canada? Pensez-vous que la banque a fini de relever cette cette année?
- La Banque du Canada est en mode datant après la décision prise au mois de juillet.
En général, lorsque l'inflation de base et l'inflation globale affiche des trajectoires différentes et surprenantes, dans cet environnement, la Banque du Canada devra avoir plus de données d'ici quelques mois avant de s'engager sur une trajectoire en matière de politique monétaire future. La dégringolade de l'inflation globale et la persistance de l'inflation de base sont attribuables à certains facteurs ponctuels qui ont plombé l'IPC au mois de juin, notamment les communications des ménages. Ce facteur pèse sur l'indice depuis plusieurs années, mais les ventes de téléphones cellulaires ont beaucoup chuté en juin par rapport à mes selon Statistique Canada. Cela est attribuable à certains événements promotionnels d'un grand communicateur.
Cela ne va pas continue de décliner à raison de 5 % sur un mois dans l'avenir.
De la même façon, il y a eu une évolution en ce qui concerne le prix des déplacements.
Les prix commençant à se normaliser après l'explosion des voyages poste pandémie. La présence de ces fluctuations ponctuelles importantes souligne l'importance de calculer l'inflation de base, laquelle demeure persistante, et cela devrait préoccuper la Banque du Canada et allonger sa liste déjà longue de préoccupations.
Mais le mois de septembre est encore loin.
L'inflation globale a réintégré la fourchette. Nous devons donc attendre pour voir comment cela se déroulera. Nous savons que le mois de septembre est encore loin, quels sont les indicateurs que vous surveillerez lorsque la banque du Canada envisagea sa prochaine action?
- La banque a exposé les facteurs qu'elle surveillera, alors qu'approche la décision de politique monétaire au mois de septembre.
L'évolution de la demande excédentaire, évolution du comportement des entreprises en matière d'établissement de prix, les attentes à l'égard de l'inflation et la croissance salariale.
Or, la dynamique de ces facteurs est mitigée depuis quelques mois. La croissance des salaires a diminué, certains progrès ont été accomplis en matière des attentes relatives à l'inflation.
Mais les salades claires et les attentes relatives à l'inflation demeurent trop élever pour que la banque sont satisfaites, étant largement au-delà des noms prix COVID. Nous devons réunir davantage d'éléments probants montrant que cette tendance se poursuive dans leur baisse à l'automne. Le comportement des entreprises en matière d'établissement des prix est un peu plus opaque, pour ceux qui ne l'étudient pas d'aussi près.
Je pense que nous allons devoir croire la banque sur parole.
Nous verrons lorsque l'inflation refluera, mais nous nous concentrons surtout sur les indicateurs de variance de la croissance salariale et sur les chiffres de l'inflation de base.
- Excellent début d'émission!
Robert Both répondre à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt d'ici quelques minutes. Je vous rappelle que vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
La Société canadienne d'hypothèques et de logement a déclaré que le taux des mises en chantier a enregistré le mois dernier la plus forte augmentation mensuelle depuis 10 ans.
Les mises en chantier au Canada ont bondi de 41 % en juin sous l'effet du démarrage de nouveaux projets d'immeubles à logements multiples.
Les maisons en chantier en milieu urbain ont augmenté de 50 % sur un mois, tandis que dans le secteur des maisons individuelles, la hausse était plus modeste, à 3 %.
Les dépenses des détaillants américains ont augmenté en juin pour le troisième mois consécutif, malgré des taux d'intérêt plus élevé, une inflation persistante et l'incertitude économique. Les dépenses de l'État ont augmenté de 0,2 %, soit moins que prévue par rapport à l'augmentation révisée de 0,5 % en mai. Les ventes de meubles ont été à l'origine en juin tandis que les dépenses des grands magasins ont baissé au cours de la même période. Enfin, Bank of America, le deuxième plus grand prêteur aux États-Unis, annonce une augmentation de 19 % de ses bénéfices au deuxième trimestre, dépassant les attentes.
La banque attirait davantage de revenus des remboursements de prêts effectués par ses clients, tandis que ses activités de banque d'investissement se sont déroulées mieux que prévues. La semaine dernière, plusieurs banques américaines ont également affiché des résultats solides pour le dernier trimestre.
Voici comment évolue le principal indice boursier au Canada. Le TSX composite progresse de 130 points, soit deux tiers de pour cent.
Notamment grâce à l'optimisme qui règne dans la foulée des données sur l'inflation au Canada.
L'indice S&P 500 aux États-Unis progresse de 21 points, soit 025 %.
Robert Both répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Est-il possible que le niveau record de migration pour cette année et prévu pour l'avenir face de 2 % d'inflation un objectif déraisonnable?
- Eh bien, je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit de déraisonnable dans l'objectif de 2 %.
la banque du Canada a pour mission de fixer l'inflation et non pas l'immigration à un niveau faible et stable, afin que les consommateurs et les entreprises canadiennes puissent faire leur projet en conséquence.
Depuis 25 ans, 2 % a été un objectif très fiable pour l'inflation, faible et stable.
Il y a eu beaucoup plus de débats récemment quant à l'immigration et à son rôle dans l'alimentation de l'inflation à court terme.
À mon avis, cette discussion est exagérée.
Il y a un domaine dans lequel immigration pourrait avoir un impact, c'est le marché du logement et le coût de l'habitation. La population canadienne a augmenté en dernier de plus d'un million d'habitants pour la première fois, et nous bâtissons entre 200 et 250 000 logements chaque année.
Quel que soit l'abordabilité ou l'inabordabilité des logements sur le plan historique, il y aura toujours une très forte demande de logement.
S'il n'est pas possible de proposer suffisamment pour suivre le rythme de la croissance démographique. Le niveau d'immigration plus élevée crée donc un plancher sous le marché du logement, alimente la demande de logement pendant une période de très grande inabordabilité , et je crois qu'il y a eu des baisses de prix plus importante depuis un an si l'immigration avait été plus lente et la croissance démographique plus mitigée.
Mais à long terme, je pense que l'immigration demeure une force positive qui pallie les pénuries de main-d'œuvre dans certains secteurs de l'économie, secteur où les Canadiens répugnent traditionnellement à travailler.
Au fil du temps, les immigrants sont généralement plus jeunes, ils sont accompagnés de jeunes familles, ce qui compense le vieillissement naturel de la population canadienne au fur et à mesure que la génération du baby-boom prend sa retraite.
Les immigrants contribuent à renflouer l'assiette fiscale.
La Banque du Canada est certainement conscient du rôle de l'immigration lorsqu'elle prend cette décision de politique monétaire.
Je pense que l'immigration est un facteur qui est pris en compte dans les analyses de la Banque du Canada, mais je pense que la Banque du Canada ne prend pas position en la matière.
- Ensuite, que devons nous attendre de la Fed la semaine prochaine?
Quel est votre perspective?
- Eh bien, nous prévoyons que la Fed va relever son taux d'intérêt de 25 points de base la semaine prochaine, toutefois nous pensons qu'il s'agira de la dernière hausse de taux pendant ces cycles.
Au mois de juin, la Fed a choisi de ne pas relever les taux d'intérêt, mais a laissé entendre dans le cadre de son graphique.
Et dans ces projections qu'elle allait relever les taux encore deux fois d'ici la fin de l'année.
Nous pensons qu'il y aura plus qu'une seule hausse, en fait, la semaine prochaine, qu'après cela, les décisions seront prises en fonction des données disponibles, tout comme dans le cas de la Banque du Canada.
Nous avons déjà constaté des signes de ralentissement dans l'économie américaine.
Des données tirées de sondage dans ce torréfacteur manufacturier, l'espoir une contraction depuis plusieurs mois déjà.
L'inflation de base a beaucoup diminué aux États-Unis par rapport aux chiffres que nous venons de publier au Canada.
La possibilité pour la Fed de continuer de relever les taux va s'estomper au fur et à mesure que l'inflation reflue. Il y aura de moins en moins de raison de relever les taux. Nous pensons que 5,25 sera le pic du taux de la Fed.
- Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Robert Both répondent à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques minutes.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous partout en en courriel à moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivant la découverte de CourtierWeb.
Si vous cherchez des informations sur les données économiques peuvent influencer les marchés, CourtierWeb vous propose un outil.
Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD, nous l'explique.
Hiren,, comment un investisseur peut-il tenir au courant de CourtierWeb des données économiques plus général?
Question, Anthony.
Merci de m'inviter une nouvelle fois.
Bonjour tout le monde. Il s'agit de l'économie et c'est important parce que pour beaucoup d'investisseurs, trouver des informations sur déplacements individuels ne semblent pas trop difficiles, lorsque vous voulez vous faire une idée des données économiques générales, cela peut représenter une difficulté.
Mais CourtierWeb vous propose la solution.
Pour trouver les informations récemment publiées, cliquant sur l'onglet: Recherche, puis sur la rubrique: Marché, sous l'onglet: Rapport.
Vous y trouverez en déroulant la page Services économiques TD. Voici ce qu'elle affiche.
Si vous voulez vous intéresser davantage l'économie, surtout si vous avez une approche descendante et que vous voulez vous renseigner sur les facteurs macro-économiques qui ont un effet sur certains secteurs et certaines industries, voilà votre guichet unique.
Sur cette page qui est divisée entre les marchés canadiens et américains - il y a également les marchés mondiaux si ça vous intéresse - il y a également les prévisions qui vous donnaient chiffrer empiriques brutes qui vous intéressent, ainsi que certains chiffres clés, comme l'inflation, IPC, affichant les derniers pronostics.
Vous voyez une table des perspectives de taux d'intérêt.
Le taux d'intérêt du jour au lendemain, qui est relevé par la Banque du Canada, nous permet de projeter les évolutions du trimestre à venir.
Ensuite, il y a les taux de change, les bourses mondiales, les cours des produits de base.
Parfois, c'est un peu compliqué d'analyser toutes ces données. Que signifient ces chiffres?
Pour cette raison, revenons à l'onglet économique, sous la rubrique: Commentaires. C'est là qu'il sera possible de trouver cette information.
Vous voyez que les chiffres du logement ont paru aujourd'hui, 18 juillet.
Donc si vous vouliez afficher cela, vous pourriez vous faire une idée de l'évolution de la Banque du Canada et de ses perspectives.
- À présent que nous avons trouvé des rapport utile Services économiques TD, est-il possible pour un investisseur d'être alerté quand des annonces économiques importantes?
Ce serait bien, revenons à la page d'accueil de CourtierWeb. Nous avons une page d'alerte fantastique.
Voici donc les alertes.
C'est là où l'on peut rechercher des alertes.
Revenons ensuite à: Informations et recherches.
donc vous cliquez sur la section de la catégorie, ce qui vous permet de décider laquelle vous intéresse. Vous pouvez en choix de plusieurs, mais pour notre discussion, il s'agit d'économie.
Vous avez sans doute déjà vos courriels qui sont reliés. Il est très simple.
Vous cliquez sur: Sauvegarder, et puis les données économiques vous rejoindront chaque fois que rapport sera publié.
Cliquez sur: Enregistrer, et vous pourrez vous tenir au courant des chiffres économiques.
- Merci pour les clients présentation.
- Cela m'a fait plaisir, Anthony.
- Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources.
Robert Both, stratège à Placements directs TD, répondent à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt. Une question sur le logement. Comment le marché du logement évolue-t-il avec la remontée des taux d'intérêt?
- Il est un peu trop tôt pour dire comment le marché du logement va réagir à ces dernières hausses de taux de 50 points de base. Mais il y a eu un ajustement considérable sur le marché de la revente, tandis que la banque relevait les taux courants 2022.
La banque a laissé entendre qu'elle serait prête à suspendre les hausses de taux. Il y a eu un rebond important dans le nombre de ventes de logements et le prix des logements. Le nombre de ventes a bondi, mais par rapport à avril, les prix des logements ont été à raison de 2 % par mois depuis quelques mois.
Il s'agit presque d'un retour à un environnement plus spéculatif. La Banque du Canada on a pris note dans sa politique du mois de juin. Les ventes de logements ont quelque peu reflué au mois de juin, après la dernière hausse de taux, mais il est encore un peu trop tôt pour dire exactement quel sera l'impact de la hausse de 50 points de base.
Nous prévoyons que les prix des logements seront pratiquement inchangés. Il s'agit de la position de Services économiques TD.
Nous prévoyons une progression de 0,5 % du prix des logements pour 2023 dans son ensemble.
L'activité de vente sera plus faible, mais cela est essentiellement reflété dans les baisses que nous avons constatées pendant les premiers mois de l'année.
- Très bien. Est-ce qu'il y a des circonstances dans laquelle vous voyez la Banque du Canada abaisser les taux d'intérêt avant d'atteindre le taux d'inflation de 2 % ou d'annoncer une dynamique tendant à la rejoindre? Par exemple, la déflation, le défaut de paiement des prêts hypothécaires et résidentiels, les failles d'entreprise… - Notre scénario de base prévoit que la banque Canada a fini de rehausser les taux.
Nous pensons que 5 % sera les pics, en supposant que la croissance ralentisse comme le prévoyons et que l'inflation continue de s'estomper pendant le deuxième semestre de cette année.
Mais pour que les taux commencent à redescendre, il faudra que plusieurs critères soient satisfaits.
Premier critère: L'inflation devra avoir réintégré la fourchette cible de la Banque du Canada. Nous y sommes au mois de juin.
Nous pensons que l'inflation a progressé en juillet et en août.
Deuxième critère qui doit être rempli: Le taux d'inflation de base de trois mois doit se rapprocher de sa cible, ce qui convaincrait la Banque du Canada que la tendance est à la baisse, même si l'inflation est encore à 2,8 août 2,9 % lorsque la première coupure de taux interviendra. Troisième critère: Des conditions économiques plus équilibrées. À l'heure actuelle, il y a beaucoup de demande excédentaire dans l'économie.
Il faudrait que cette demande sapins afin que nous envisagions une réduction de taux. Il n'est pas nécessairement souhaitable de revenir à un excès d'offre, mais nous voulons que cette dynamique s'installe avant que les réductions de taux ne prennent effet.
S'il y a par exemple des défaillances sur les prêts hypothécaires et les failles d'entreprise, est-ce que ce serait une raison pour la banque de réduire les taux?
Ce serait des risques à la baisse qui accélérait le retour à l'inflation à 2 %, mais je pense que cela serait conforme avec la dynamique du retour de l'inflation à 2 %.
La différence la plus importante serait le rythme de direction de taux une fois que ceux-ci commenceront, et le tout final.
Notre sérieux de base prévoit l'atterrissage en douceur de l'économie canadienne, c'est-à-dire que la Banque du Canada pour arrêter, une fois parvenue à ce taux neutre à long terme, qui se situe à 2,5 %. S'il devait y avoir un ralentissement plus prononcé avec concrétisation de certains risques à la baisse, cela donnerait à la Banque du Canada la possibilité de ramener les taux d'intérêt à des niveaux conformes à une relance, c'est-à-dire inférieur à 2,5 %.
Il est un peu tôt pour parler de coupure de taux par la Banque du Canada.
- Vous avez tout à fait raison. Robert Both répond à vos questions sur l'économie dans quelques instants. Faites toujours propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous nous posez vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les ventes de détail ont augmenté au mois de juin, mais pas dans la même mesure que les analystes prévoyaient.
Où se trouvait affaibli dans le rapport sur l'inflation?
- Il y avait une deux choses.
Les restaurants, dont les ventes ont à peine augmenté par rapport à 2,8 % il y a un an. Nous savons qu'il y a un an, il est beaucoup de monde insatisfait après la COVID. C'est un domaine où les analystes ont ont été entendus. Le mari de construction et de jardinage a également augmenté moins que prévu. Dans le passé, les ménagent intéressées à améliorer le logement.
Les articles de sport, instruments de musique et matériels de passe-temps sont également en baisse.
J'ai remarqué sur Twitter un commentateur qui déclarait que lorsqu'il va au chalet, les gens ne se déplacent pas sur le lac en embarcation.
Une collègue qui le sont chalet cet été déclare qu'il y a moins de réservation cette année.
Là-haut c'était un quart de pour cent dans ce secteur, alors qu'elle devait progresser de 0,5 %. Ces chiffres sont actuellement scrutés car il y a un léger ralentissement imprévu.
Quels sont les messages ambigus que contient ce rapport?
- Les constructeurs automobiles déclarent que les dépens sont en hausse, mais les concessionnaires automobiles rapportent un mollissement.
S'agit-il d'une demande insatisfaite qui est en cours d'assimilation par le système, où interviennent les dépenses? Il y a également la baisse des dépenses en essence. Celle-ci est particulièrement attribuable au fait que les prix de l'essence à refluer, mais ce que les gens limitent leurs activités de loisirs l'été?
Car typiquement, c'est la saison des voyages en auto.
- Il y a beaucoup à assimiler dans ce rapport.
Ces informations sont utiles pour certaines raisons.
Tout d'abord, pour se faire une idée des finances des ménages. Qu'est-ce que les gens dépensent?
C'est le domaine dans lequel nous pouvons penser que les données économiques sont arides. Mais si vous jetez un coup d'œil à votre ménage, et ceux de vos amis, vous commencerez à découvrir si les gens sont inquiets, très inquiet ou pas inquiet du tout.
Selon ce rapport, les gens se préoccupent un peu de leurs finances familiales, mais ils dépensent malgré tout.
Il y a également l'usage que font la Banque du Canada et la Fed de ces données.
Les ventes de détail de base, auto, essence, services alimentaires, ces chiffres correspondent aux dépenses de la consommation dans le PIB. Or, ce chiffre s'essouffle un peu.
Voilà un domaine auquel la réserve fédérale porte beaucoup d'attention.
Devons-nous nous inquiéter tandis que nous prenons des décisions quant aux activités de loisirs, de placement, les perspectives d'emploi?
Également, il s'agit de scruter des chiffres dans la mesure où les banques centrales s'en inspirent.
Peut-être la réserve fédérale sera-t-elle donc prête à marquer une pause après la réunion de la semaine prochaine.
Il faudra attendre la semaine prochaine pour le savoir.
Vous venez d'entendre Susan Prince. À présent, mise à jour sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de Placements directs TD à l'intention des négociateurs avancées. Cette carte thermique vous donne une idée de l'évolution de l'indice TSX 60 en fonction du coût et du volume.
Il y a beaucoup de verres à l'écran, surtout dans le secteur des grandes canadiens de l'énergie. Suncor progresse de plus de 2 %. Cenovus également.
Au niveau du produit de base, ABX, c'est-à-dire c'est-à-dire Barrick Gold, et en progression. Dans le rouge, certains titres de technologie.
Shopify recule, en baisse de plus de 2 %.
Jetons un coup d'œil sur le S&P 100.
Encore une fois, il y a du verre à l'écran. Certaines des grandes banques américaines, Bank of America, est en hausse de 4 %.
Certains titres de technologie, Microsoft progresse. NVIDIA le fabricant de puces, aussi.
À la baisse, Amazon, Tesla sont en léger recul aujourd'hui.
Vous pouvez trouver davantage d'informations au sujet de la plate-forme avancée TD sur le site de Placements directs TD.
Hiren Amin… ou plutôt Robert Both, de Valeurs Mobilières TD, répond à vos questions.
Dans quelle mesure les données sur l'inflation seront-elles exactes lorsque les prix de l'alimentation sont tellement élevés?
- Nous n'avons pas de raison de douter de l'exactitude des données, surtout pour l'alimentation.
Les prix sont faciles à mesurer.
Certains éléments sont mesurés très fréquemment. Ça coûte cher d'administrer ces programmes de collecte de données, mais nous n'avons aucune raison de douter de l'exactitude des données sur l'inflation, et en particulier sur le prix des denrées alimentaires.
Ceci dit, le rythme des augmentations des prix de l'alimentation d'un mois sur l'autre ont beaucoup ralenti.
En fait, au mois de juin.
Même si l'inflation sur 12 mois prix de 9 %, une grande partie de ce chiffre reflète ce qui s'est passé au premier semestre 2022 et au début 2023.
Nous prévoyons donc que ces chiffres vont continuer de refluer d'ici la fin de l'année. Il y a eu un léger rebond du huard, ce qui a soulagé la pression en ce qui concerne les produits alimentaires importés. Nous n'avons aucune raison de mettre en doute les données, mais nous prévoyons que les prix des denrées alimentaires vont continuer de diminuer.
- Vous parlez du huard justement. On nous demande précisément ce que vous pensez du huard.
- Nous pensons que le dollar canadien a déjà atteint un pic en 2023.
C'est-à-dire le rapport dollar américain–Dollar canadien. Nous prévoyons que le dollar américain continuera de progresser d'ici la fin de l'année et au début de l'année prochaine. Nous pensons que 1,30 dollars sur le niveau du taux dollar américain–Dollar canadien sera atteint d'ici la fin de l'année. Il pourrait même passer à 1,25 d'ici le milieu de l'année prochaine.
C'est un changement notable et cela suralimenté par un changement d'attitude de la réserve fédérale. Nous pensons que la banque va relever les taux la semaine prochaine à 5,25, ce sera le dernier cas d'augmentation pendant le cycle, à cause de la multiplication des signes de ralentissement dans l'économie américaine.
Les foyers américains ont drainé l'épargne accumulée pendant la pandémie.
Il y a davantage de signes de ralentissement dans le secteur manufacturier. Nous prévoyons qu'il y aurait davantage de resserrement entraîné par des changements à la réglementation des banques. Pour toutes ces raisons, nous pensons que la banque fédérale va commencer à réduire les taux cette année, ce qui devrait entraîner une plus-value de la canadien d'ici la fin de l'an prochain.
Ce chapitre suivant porte la récession. Y a encore un risque de récession cette année?
- Cette année, on a beaucoup envisagé la possibilité de ralentissement, une contraction. Mais on n'a pas vraiment vu les données. Les chiffres de l'emploi sont excellents et les ventes de détail demeurent très fort. Que pensez-vous de la possibilité d'une récession cette année?
- Nous avons été étonnée par la résilience de l'économie canadienne. Nous pensons qu'il y aurait davantage de signes de ralentissement au premier trimestre. Le deuxième trimestre s'est également mieux comporté.
Quand on parle d'une récession qui exige deux trimestres de croissance négative, nous manquons de place pour avoir une récession en 2023. Il se pourrait que l'économie ralentisse au quatrième trimestre et que des signes de l' inflation se fait jour au premier trimestre de l'an prochain. Mais ce n'est pas notre scénario de base.
Nous pensons que nous allons continuer à assister à une croissance positive, mais négatif par habitant. C'est la croissance démographique qui alimente la croissance de l'économie canadienne. La productivité est considérablement plus faible. Cette tendance n'est d'ailleurs pas récente.
Je ne veux pas affirmer qu'il n'y a aucun risque de récession, mais plutôt que nous avons été très étonnés par la résilience de la population qui devrait se poursuivre même si la croissance est beaucoup plus basse par rapport au PIB par habitant.
Notre scénario de base prévoit une croissance du PIB de 1,7 % cette année et 1,2 % en 2024. La récession ne serait donc pas au rendez-vous. Il s'agirait de l'atterrissage en douceur.
Si vous considérez la question par famille ou par habitant, oui, il y a plusieurs trimestres de croissance négative du PIB par habitant, mais nous ne prévoyons pas satisfaire aux conditions techniques pour une récession.
- Merci à Robert Both, stratège à Valeurs Mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute.
Mercredi, le président d'Argus Research répond à vos questions sur les tendances du marché.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.
com.
Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui,je m'entretiens avec Robert Both sur l'inflation au Canada et la question de savoir si elle a suffisamment reculé pour les que les taux d'intérêt n'augmentent plus. Susan Prince commente le dernier rapport sur les ventes au détail aux États-Unis et les conclusions à en tirer sur l'état de l'économie américaine.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Hiren Amin nous montre comment trouver des rapports économiques sur la plate-forme.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, coup d'œil sur les marchés.
Commençons au Canada. La bourse a ouvert dans une dynamique positive. L'indice TSX composite est en hausse de 132 points, soit 0,66 %.
Et ce grâce aux gains des secteurs des matériaux et de l'énergie, après des nouvelles positives relatives à l'inflation au Canada.
Nutrien progresse aujourd'hui.
Le plus gros fabricant d'engrais au monde avait annoncé des coupures de production pendant la grève portuaire en Colombie Britannique, qui a pris fin à la fin de la semaine dernière, après que les travailleurs portuaires aient accepté une offre provisoire sur quatre ans, Nutrien est en hausse de 4,7 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est également en hausse, tandis que les investisseurs assimilent les plus récents rapports sur les bénéfices des entreprises.
L'indice progresse de 22 points, soit 0,5 %.
Tout cela bien sûr sous l'impulsion d'un bon début de la saison des annonces de bénéfices.
L'indice Nasdaq, spécialisée dans la technologie, fait exception à la dynamique positive, reculant très légèrement de 1,7 points, soit 1/100 de pour cent, à 14 243.
Quelques-uns des titres qui progressent le plus aux États-Unis: FedEx est en hausse.
La compagnie de livraison de colis vient d'annoncer la nomination d'un nouveau chef des finances, ainsi que d'autre nomination au sein de sa division des finances.
L'action progresse de 6,3 $, soit 2,4 %.
Goldman Sachs est également hausse aujourd'hui. Les actions progressent à la suite des annonces de bénéfices très positives. Bien sûr, Goldman annonce ses propres résultats demain, mercredi.
L'action progresse de plus de 3 %.
Pour la première fois en plus de deux ans, les prix à la consommation sont entrés dans la fourchette ciblent de la Banque du Canada.
Le rythme de l'inflation s'étant ralenti à 2,8 % en juin.
Mais avec l'inflation de base demeurant stable, cela suffira-t-il pour maintenir les taux d'intérêt inchangé. Robert Both, stratège Valeurs Mobilières TD, analyse le rapport et ce qui pourrait signifier pour la Banque du Canada.
Bonjour, Robert.
- Bonjour, Anthony.
- Nous venons de recevoir ce matin les derniers chiffres inflation au Canada.
Qu'en pensez-vous?
- Il est assez rare que l'inflation globale et l'inflation de base sont étonnantes, mais dans des directions différentes.
L'inflation globale était plus élevée que prévue, mais l'inflation de base était bien moins élevée que prévue, 2,8 %.
C'est la première fois que l'inflation réintègre sa force depuis plus de deux ans. Il ne faut pas en tirer des conclusions trop rassurantes avant que davantage de progrès ne soit affiché dans les mesures de base.
- Parlez-nous des coûts des intérêts hypothécaires et de l'influence sur l'inflation globale de base.
- Bien sûr, c'est une question que l'on me pose souvent depuis quelques mois.
L'importance croissante du coût des intérêts hypothécaires cofacteurs dans l'inflation globale.
Les coûts des intérêts hypothécaires tournent autour de 30 % de hausse sur un an, au mois de juin, ce qui contribue 0,8 % à l'inflation.
Même si le taux de changement est inchangé par rapport à mai. Et cela représente une part importante de l'augmentation globale sur 12 mois. Toutefois, nous pensons que l'exclusion des coûts des intérêts hypothécaires, puisque la Banque du Canada les affects par la voie des hausses de taux, serait une approche erronée. Il serait dangereux de choisir arbitrairement quels éléments inclure et exclure.
La Banque du Canada a ses propres outils pour faire abstraction de changement plus volatile dans la corbeille de facteurs de.
Ces facteurs parviennent à exclure les fluctuations qui sont peut-être d'une amplitudes différentes que le reste de la corbeille.
La Banque du Canada s'intéresse à ces taux d'inflation globale. La cause de la volatilité des changements dans l'ensemble de la corbeille, mais comme nous l'avons dit, les méthodes inflation globales sont en progression. Il y a d'autres facteurs, outre les intérêts hypothécaires, qui alimente progression.
- Quel sera l'impact des données sur l'inflation publiée aujourd'hui sur la politique monétaire de la Banque du Canada? Pensez-vous que la banque a fini de relever cette cette année?
- La Banque du Canada est en mode datant après la décision prise au mois de juillet.
En général, lorsque l'inflation de base et l'inflation globale affiche des trajectoires différentes et surprenantes, dans cet environnement, la Banque du Canada devra avoir plus de données d'ici quelques mois avant de s'engager sur une trajectoire en matière de politique monétaire future. La dégringolade de l'inflation globale et la persistance de l'inflation de base sont attribuables à certains facteurs ponctuels qui ont plombé l'IPC au mois de juin, notamment les communications des ménages. Ce facteur pèse sur l'indice depuis plusieurs années, mais les ventes de téléphones cellulaires ont beaucoup chuté en juin par rapport à mes selon Statistique Canada. Cela est attribuable à certains événements promotionnels d'un grand communicateur.
Cela ne va pas continue de décliner à raison de 5 % sur un mois dans l'avenir.
De la même façon, il y a eu une évolution en ce qui concerne le prix des déplacements.
Les prix commençant à se normaliser après l'explosion des voyages poste pandémie. La présence de ces fluctuations ponctuelles importantes souligne l'importance de calculer l'inflation de base, laquelle demeure persistante, et cela devrait préoccuper la Banque du Canada et allonger sa liste déjà longue de préoccupations.
Mais le mois de septembre est encore loin.
L'inflation globale a réintégré la fourchette. Nous devons donc attendre pour voir comment cela se déroulera. Nous savons que le mois de septembre est encore loin, quels sont les indicateurs que vous surveillerez lorsque la banque du Canada envisagea sa prochaine action?
- La banque a exposé les facteurs qu'elle surveillera, alors qu'approche la décision de politique monétaire au mois de septembre.
L'évolution de la demande excédentaire, évolution du comportement des entreprises en matière d'établissement de prix, les attentes à l'égard de l'inflation et la croissance salariale.
Or, la dynamique de ces facteurs est mitigée depuis quelques mois. La croissance des salaires a diminué, certains progrès ont été accomplis en matière des attentes relatives à l'inflation.
Mais les salades claires et les attentes relatives à l'inflation demeurent trop élever pour que la banque sont satisfaites, étant largement au-delà des noms prix COVID. Nous devons réunir davantage d'éléments probants montrant que cette tendance se poursuive dans leur baisse à l'automne. Le comportement des entreprises en matière d'établissement des prix est un peu plus opaque, pour ceux qui ne l'étudient pas d'aussi près.
Je pense que nous allons devoir croire la banque sur parole.
Nous verrons lorsque l'inflation refluera, mais nous nous concentrons surtout sur les indicateurs de variance de la croissance salariale et sur les chiffres de l'inflation de base.
- Excellent début d'émission!
Robert Both répondre à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt d'ici quelques minutes. Je vous rappelle que vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
La Société canadienne d'hypothèques et de logement a déclaré que le taux des mises en chantier a enregistré le mois dernier la plus forte augmentation mensuelle depuis 10 ans.
Les mises en chantier au Canada ont bondi de 41 % en juin sous l'effet du démarrage de nouveaux projets d'immeubles à logements multiples.
Les maisons en chantier en milieu urbain ont augmenté de 50 % sur un mois, tandis que dans le secteur des maisons individuelles, la hausse était plus modeste, à 3 %.
Les dépenses des détaillants américains ont augmenté en juin pour le troisième mois consécutif, malgré des taux d'intérêt plus élevé, une inflation persistante et l'incertitude économique. Les dépenses de l'État ont augmenté de 0,2 %, soit moins que prévue par rapport à l'augmentation révisée de 0,5 % en mai. Les ventes de meubles ont été à l'origine en juin tandis que les dépenses des grands magasins ont baissé au cours de la même période. Enfin, Bank of America, le deuxième plus grand prêteur aux États-Unis, annonce une augmentation de 19 % de ses bénéfices au deuxième trimestre, dépassant les attentes.
La banque attirait davantage de revenus des remboursements de prêts effectués par ses clients, tandis que ses activités de banque d'investissement se sont déroulées mieux que prévues. La semaine dernière, plusieurs banques américaines ont également affiché des résultats solides pour le dernier trimestre.
Voici comment évolue le principal indice boursier au Canada. Le TSX composite progresse de 130 points, soit deux tiers de pour cent.
Notamment grâce à l'optimisme qui règne dans la foulée des données sur l'inflation au Canada.
L'indice S&P 500 aux États-Unis progresse de 21 points, soit 025 %.
Robert Both répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Est-il possible que le niveau record de migration pour cette année et prévu pour l'avenir face de 2 % d'inflation un objectif déraisonnable?
- Eh bien, je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit de déraisonnable dans l'objectif de 2 %.
la banque du Canada a pour mission de fixer l'inflation et non pas l'immigration à un niveau faible et stable, afin que les consommateurs et les entreprises canadiennes puissent faire leur projet en conséquence.
Depuis 25 ans, 2 % a été un objectif très fiable pour l'inflation, faible et stable.
Il y a eu beaucoup plus de débats récemment quant à l'immigration et à son rôle dans l'alimentation de l'inflation à court terme.
À mon avis, cette discussion est exagérée.
Il y a un domaine dans lequel immigration pourrait avoir un impact, c'est le marché du logement et le coût de l'habitation. La population canadienne a augmenté en dernier de plus d'un million d'habitants pour la première fois, et nous bâtissons entre 200 et 250 000 logements chaque année.
Quel que soit l'abordabilité ou l'inabordabilité des logements sur le plan historique, il y aura toujours une très forte demande de logement.
S'il n'est pas possible de proposer suffisamment pour suivre le rythme de la croissance démographique. Le niveau d'immigration plus élevée crée donc un plancher sous le marché du logement, alimente la demande de logement pendant une période de très grande inabordabilité , et je crois qu'il y a eu des baisses de prix plus importante depuis un an si l'immigration avait été plus lente et la croissance démographique plus mitigée.
Mais à long terme, je pense que l'immigration demeure une force positive qui pallie les pénuries de main-d'œuvre dans certains secteurs de l'économie, secteur où les Canadiens répugnent traditionnellement à travailler.
Au fil du temps, les immigrants sont généralement plus jeunes, ils sont accompagnés de jeunes familles, ce qui compense le vieillissement naturel de la population canadienne au fur et à mesure que la génération du baby-boom prend sa retraite.
Les immigrants contribuent à renflouer l'assiette fiscale.
La Banque du Canada est certainement conscient du rôle de l'immigration lorsqu'elle prend cette décision de politique monétaire.
Je pense que l'immigration est un facteur qui est pris en compte dans les analyses de la Banque du Canada, mais je pense que la Banque du Canada ne prend pas position en la matière.
- Ensuite, que devons nous attendre de la Fed la semaine prochaine?
Quel est votre perspective?
- Eh bien, nous prévoyons que la Fed va relever son taux d'intérêt de 25 points de base la semaine prochaine, toutefois nous pensons qu'il s'agira de la dernière hausse de taux pendant ces cycles.
Au mois de juin, la Fed a choisi de ne pas relever les taux d'intérêt, mais a laissé entendre dans le cadre de son graphique.
Et dans ces projections qu'elle allait relever les taux encore deux fois d'ici la fin de l'année.
Nous pensons qu'il y aura plus qu'une seule hausse, en fait, la semaine prochaine, qu'après cela, les décisions seront prises en fonction des données disponibles, tout comme dans le cas de la Banque du Canada.
Nous avons déjà constaté des signes de ralentissement dans l'économie américaine.
Des données tirées de sondage dans ce torréfacteur manufacturier, l'espoir une contraction depuis plusieurs mois déjà.
L'inflation de base a beaucoup diminué aux États-Unis par rapport aux chiffres que nous venons de publier au Canada.
La possibilité pour la Fed de continuer de relever les taux va s'estomper au fur et à mesure que l'inflation reflue. Il y aura de moins en moins de raison de relever les taux. Nous pensons que 5,25 sera le pic du taux de la Fed.
- Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Robert Both répondent à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques minutes.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous partout en en courriel à moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivant la découverte de CourtierWeb.
Si vous cherchez des informations sur les données économiques peuvent influencer les marchés, CourtierWeb vous propose un outil.
Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD, nous l'explique.
Hiren,, comment un investisseur peut-il tenir au courant de CourtierWeb des données économiques plus général?
Question, Anthony.
Merci de m'inviter une nouvelle fois.
Bonjour tout le monde. Il s'agit de l'économie et c'est important parce que pour beaucoup d'investisseurs, trouver des informations sur déplacements individuels ne semblent pas trop difficiles, lorsque vous voulez vous faire une idée des données économiques générales, cela peut représenter une difficulté.
Mais CourtierWeb vous propose la solution.
Pour trouver les informations récemment publiées, cliquant sur l'onglet: Recherche, puis sur la rubrique: Marché, sous l'onglet: Rapport.
Vous y trouverez en déroulant la page Services économiques TD. Voici ce qu'elle affiche.
Si vous voulez vous intéresser davantage l'économie, surtout si vous avez une approche descendante et que vous voulez vous renseigner sur les facteurs macro-économiques qui ont un effet sur certains secteurs et certaines industries, voilà votre guichet unique.
Sur cette page qui est divisée entre les marchés canadiens et américains - il y a également les marchés mondiaux si ça vous intéresse - il y a également les prévisions qui vous donnaient chiffrer empiriques brutes qui vous intéressent, ainsi que certains chiffres clés, comme l'inflation, IPC, affichant les derniers pronostics.
Vous voyez une table des perspectives de taux d'intérêt.
Le taux d'intérêt du jour au lendemain, qui est relevé par la Banque du Canada, nous permet de projeter les évolutions du trimestre à venir.
Ensuite, il y a les taux de change, les bourses mondiales, les cours des produits de base.
Parfois, c'est un peu compliqué d'analyser toutes ces données. Que signifient ces chiffres?
Pour cette raison, revenons à l'onglet économique, sous la rubrique: Commentaires. C'est là qu'il sera possible de trouver cette information.
Vous voyez que les chiffres du logement ont paru aujourd'hui, 18 juillet.
Donc si vous vouliez afficher cela, vous pourriez vous faire une idée de l'évolution de la Banque du Canada et de ses perspectives.
- À présent que nous avons trouvé des rapport utile Services économiques TD, est-il possible pour un investisseur d'être alerté quand des annonces économiques importantes?
Ce serait bien, revenons à la page d'accueil de CourtierWeb. Nous avons une page d'alerte fantastique.
Voici donc les alertes.
C'est là où l'on peut rechercher des alertes.
Revenons ensuite à: Informations et recherches.
donc vous cliquez sur la section de la catégorie, ce qui vous permet de décider laquelle vous intéresse. Vous pouvez en choix de plusieurs, mais pour notre discussion, il s'agit d'économie.
Vous avez sans doute déjà vos courriels qui sont reliés. Il est très simple.
Vous cliquez sur: Sauvegarder, et puis les données économiques vous rejoindront chaque fois que rapport sera publié.
Cliquez sur: Enregistrer, et vous pourrez vous tenir au courant des chiffres économiques.
- Merci pour les clients présentation.
- Cela m'a fait plaisir, Anthony.
- Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources.
Robert Both, stratège à Placements directs TD, répondent à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt. Une question sur le logement. Comment le marché du logement évolue-t-il avec la remontée des taux d'intérêt?
- Il est un peu trop tôt pour dire comment le marché du logement va réagir à ces dernières hausses de taux de 50 points de base. Mais il y a eu un ajustement considérable sur le marché de la revente, tandis que la banque relevait les taux courants 2022.
La banque a laissé entendre qu'elle serait prête à suspendre les hausses de taux. Il y a eu un rebond important dans le nombre de ventes de logements et le prix des logements. Le nombre de ventes a bondi, mais par rapport à avril, les prix des logements ont été à raison de 2 % par mois depuis quelques mois.
Il s'agit presque d'un retour à un environnement plus spéculatif. La Banque du Canada on a pris note dans sa politique du mois de juin. Les ventes de logements ont quelque peu reflué au mois de juin, après la dernière hausse de taux, mais il est encore un peu trop tôt pour dire exactement quel sera l'impact de la hausse de 50 points de base.
Nous prévoyons que les prix des logements seront pratiquement inchangés. Il s'agit de la position de Services économiques TD.
Nous prévoyons une progression de 0,5 % du prix des logements pour 2023 dans son ensemble.
L'activité de vente sera plus faible, mais cela est essentiellement reflété dans les baisses que nous avons constatées pendant les premiers mois de l'année.
- Très bien. Est-ce qu'il y a des circonstances dans laquelle vous voyez la Banque du Canada abaisser les taux d'intérêt avant d'atteindre le taux d'inflation de 2 % ou d'annoncer une dynamique tendant à la rejoindre? Par exemple, la déflation, le défaut de paiement des prêts hypothécaires et résidentiels, les failles d'entreprise… - Notre scénario de base prévoit que la banque Canada a fini de rehausser les taux.
Nous pensons que 5 % sera les pics, en supposant que la croissance ralentisse comme le prévoyons et que l'inflation continue de s'estomper pendant le deuxième semestre de cette année.
Mais pour que les taux commencent à redescendre, il faudra que plusieurs critères soient satisfaits.
Premier critère: L'inflation devra avoir réintégré la fourchette cible de la Banque du Canada. Nous y sommes au mois de juin.
Nous pensons que l'inflation a progressé en juillet et en août.
Deuxième critère qui doit être rempli: Le taux d'inflation de base de trois mois doit se rapprocher de sa cible, ce qui convaincrait la Banque du Canada que la tendance est à la baisse, même si l'inflation est encore à 2,8 août 2,9 % lorsque la première coupure de taux interviendra. Troisième critère: Des conditions économiques plus équilibrées. À l'heure actuelle, il y a beaucoup de demande excédentaire dans l'économie.
Il faudrait que cette demande sapins afin que nous envisagions une réduction de taux. Il n'est pas nécessairement souhaitable de revenir à un excès d'offre, mais nous voulons que cette dynamique s'installe avant que les réductions de taux ne prennent effet.
S'il y a par exemple des défaillances sur les prêts hypothécaires et les failles d'entreprise, est-ce que ce serait une raison pour la banque de réduire les taux?
Ce serait des risques à la baisse qui accélérait le retour à l'inflation à 2 %, mais je pense que cela serait conforme avec la dynamique du retour de l'inflation à 2 %.
La différence la plus importante serait le rythme de direction de taux une fois que ceux-ci commenceront, et le tout final.
Notre sérieux de base prévoit l'atterrissage en douceur de l'économie canadienne, c'est-à-dire que la Banque du Canada pour arrêter, une fois parvenue à ce taux neutre à long terme, qui se situe à 2,5 %. S'il devait y avoir un ralentissement plus prononcé avec concrétisation de certains risques à la baisse, cela donnerait à la Banque du Canada la possibilité de ramener les taux d'intérêt à des niveaux conformes à une relance, c'est-à-dire inférieur à 2,5 %.
Il est un peu tôt pour parler de coupure de taux par la Banque du Canada.
- Vous avez tout à fait raison. Robert Both répond à vos questions sur l'économie dans quelques instants. Faites toujours propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous nous posez vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les ventes de détail ont augmenté au mois de juin, mais pas dans la même mesure que les analystes prévoyaient.
Où se trouvait affaibli dans le rapport sur l'inflation?
- Il y avait une deux choses.
Les restaurants, dont les ventes ont à peine augmenté par rapport à 2,8 % il y a un an. Nous savons qu'il y a un an, il est beaucoup de monde insatisfait après la COVID. C'est un domaine où les analystes ont ont été entendus. Le mari de construction et de jardinage a également augmenté moins que prévu. Dans le passé, les ménagent intéressées à améliorer le logement.
Les articles de sport, instruments de musique et matériels de passe-temps sont également en baisse.
J'ai remarqué sur Twitter un commentateur qui déclarait que lorsqu'il va au chalet, les gens ne se déplacent pas sur le lac en embarcation.
Une collègue qui le sont chalet cet été déclare qu'il y a moins de réservation cette année.
Là-haut c'était un quart de pour cent dans ce secteur, alors qu'elle devait progresser de 0,5 %. Ces chiffres sont actuellement scrutés car il y a un léger ralentissement imprévu.
Quels sont les messages ambigus que contient ce rapport?
- Les constructeurs automobiles déclarent que les dépens sont en hausse, mais les concessionnaires automobiles rapportent un mollissement.
S'agit-il d'une demande insatisfaite qui est en cours d'assimilation par le système, où interviennent les dépenses? Il y a également la baisse des dépenses en essence. Celle-ci est particulièrement attribuable au fait que les prix de l'essence à refluer, mais ce que les gens limitent leurs activités de loisirs l'été?
Car typiquement, c'est la saison des voyages en auto.
- Il y a beaucoup à assimiler dans ce rapport.
Ces informations sont utiles pour certaines raisons.
Tout d'abord, pour se faire une idée des finances des ménages. Qu'est-ce que les gens dépensent?
C'est le domaine dans lequel nous pouvons penser que les données économiques sont arides. Mais si vous jetez un coup d'œil à votre ménage, et ceux de vos amis, vous commencerez à découvrir si les gens sont inquiets, très inquiet ou pas inquiet du tout.
Selon ce rapport, les gens se préoccupent un peu de leurs finances familiales, mais ils dépensent malgré tout.
Il y a également l'usage que font la Banque du Canada et la Fed de ces données.
Les ventes de détail de base, auto, essence, services alimentaires, ces chiffres correspondent aux dépenses de la consommation dans le PIB. Or, ce chiffre s'essouffle un peu.
Voilà un domaine auquel la réserve fédérale porte beaucoup d'attention.
Devons-nous nous inquiéter tandis que nous prenons des décisions quant aux activités de loisirs, de placement, les perspectives d'emploi?
Également, il s'agit de scruter des chiffres dans la mesure où les banques centrales s'en inspirent.
Peut-être la réserve fédérale sera-t-elle donc prête à marquer une pause après la réunion de la semaine prochaine.
Il faudra attendre la semaine prochaine pour le savoir.
Vous venez d'entendre Susan Prince. À présent, mise à jour sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de Placements directs TD à l'intention des négociateurs avancées. Cette carte thermique vous donne une idée de l'évolution de l'indice TSX 60 en fonction du coût et du volume.
Il y a beaucoup de verres à l'écran, surtout dans le secteur des grandes canadiens de l'énergie. Suncor progresse de plus de 2 %. Cenovus également.
Au niveau du produit de base, ABX, c'est-à-dire c'est-à-dire Barrick Gold, et en progression. Dans le rouge, certains titres de technologie.
Shopify recule, en baisse de plus de 2 %.
Jetons un coup d'œil sur le S&P 100.
Encore une fois, il y a du verre à l'écran. Certaines des grandes banques américaines, Bank of America, est en hausse de 4 %.
Certains titres de technologie, Microsoft progresse. NVIDIA le fabricant de puces, aussi.
À la baisse, Amazon, Tesla sont en léger recul aujourd'hui.
Vous pouvez trouver davantage d'informations au sujet de la plate-forme avancée TD sur le site de Placements directs TD.
Hiren Amin… ou plutôt Robert Both, de Valeurs Mobilières TD, répond à vos questions.
Dans quelle mesure les données sur l'inflation seront-elles exactes lorsque les prix de l'alimentation sont tellement élevés?
- Nous n'avons pas de raison de douter de l'exactitude des données, surtout pour l'alimentation.
Les prix sont faciles à mesurer.
Certains éléments sont mesurés très fréquemment. Ça coûte cher d'administrer ces programmes de collecte de données, mais nous n'avons aucune raison de douter de l'exactitude des données sur l'inflation, et en particulier sur le prix des denrées alimentaires.
Ceci dit, le rythme des augmentations des prix de l'alimentation d'un mois sur l'autre ont beaucoup ralenti.
En fait, au mois de juin.
Même si l'inflation sur 12 mois prix de 9 %, une grande partie de ce chiffre reflète ce qui s'est passé au premier semestre 2022 et au début 2023.
Nous prévoyons donc que ces chiffres vont continuer de refluer d'ici la fin de l'année. Il y a eu un léger rebond du huard, ce qui a soulagé la pression en ce qui concerne les produits alimentaires importés. Nous n'avons aucune raison de mettre en doute les données, mais nous prévoyons que les prix des denrées alimentaires vont continuer de diminuer.
- Vous parlez du huard justement. On nous demande précisément ce que vous pensez du huard.
- Nous pensons que le dollar canadien a déjà atteint un pic en 2023.
C'est-à-dire le rapport dollar américain–Dollar canadien. Nous prévoyons que le dollar américain continuera de progresser d'ici la fin de l'année et au début de l'année prochaine. Nous pensons que 1,30 dollars sur le niveau du taux dollar américain–Dollar canadien sera atteint d'ici la fin de l'année. Il pourrait même passer à 1,25 d'ici le milieu de l'année prochaine.
C'est un changement notable et cela suralimenté par un changement d'attitude de la réserve fédérale. Nous pensons que la banque va relever les taux la semaine prochaine à 5,25, ce sera le dernier cas d'augmentation pendant le cycle, à cause de la multiplication des signes de ralentissement dans l'économie américaine.
Les foyers américains ont drainé l'épargne accumulée pendant la pandémie.
Il y a davantage de signes de ralentissement dans le secteur manufacturier. Nous prévoyons qu'il y aurait davantage de resserrement entraîné par des changements à la réglementation des banques. Pour toutes ces raisons, nous pensons que la banque fédérale va commencer à réduire les taux cette année, ce qui devrait entraîner une plus-value de la canadien d'ici la fin de l'an prochain.
Ce chapitre suivant porte la récession. Y a encore un risque de récession cette année?
- Cette année, on a beaucoup envisagé la possibilité de ralentissement, une contraction. Mais on n'a pas vraiment vu les données. Les chiffres de l'emploi sont excellents et les ventes de détail demeurent très fort. Que pensez-vous de la possibilité d'une récession cette année?
- Nous avons été étonnée par la résilience de l'économie canadienne. Nous pensons qu'il y aurait davantage de signes de ralentissement au premier trimestre. Le deuxième trimestre s'est également mieux comporté.
Quand on parle d'une récession qui exige deux trimestres de croissance négative, nous manquons de place pour avoir une récession en 2023. Il se pourrait que l'économie ralentisse au quatrième trimestre et que des signes de l' inflation se fait jour au premier trimestre de l'an prochain. Mais ce n'est pas notre scénario de base.
Nous pensons que nous allons continuer à assister à une croissance positive, mais négatif par habitant. C'est la croissance démographique qui alimente la croissance de l'économie canadienne. La productivité est considérablement plus faible. Cette tendance n'est d'ailleurs pas récente.
Je ne veux pas affirmer qu'il n'y a aucun risque de récession, mais plutôt que nous avons été très étonnés par la résilience de la population qui devrait se poursuivre même si la croissance est beaucoup plus basse par rapport au PIB par habitant.
Notre scénario de base prévoit une croissance du PIB de 1,7 % cette année et 1,2 % en 2024. La récession ne serait donc pas au rendez-vous. Il s'agirait de l'atterrissage en douceur.
Si vous considérez la question par famille ou par habitant, oui, il y a plusieurs trimestres de croissance négative du PIB par habitant, mais nous ne prévoyons pas satisfaire aux conditions techniques pour une récession.
- Merci à Robert Both, stratège à Valeurs Mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute.
Mercredi, le président d'Argus Research répond à vos questions sur les tendances du marché.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.
com.
Merci et à demain!