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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens une semaine avant une nouvelle décision de la banque du Canada sur les taux d'intérêt, je m'entretiens avec Robert Both de Valeurs mobilières TD. Anthony Okolie de Parlons Argent en direct évoque les ventes aux États-Unis. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous montre comment se tenir à jour. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Le deuxième trimestre de bourse a commencé en baisse, l'indice TSX composite progresse d'un quart de pour cent.
Parmi les titres en marche, Baytex Energy alors que le brut de référence américain continu de progresser en raison des risques géopolitiques et d'autres facteurs. L'action de Baytex progresse de plus de 1 %, à 5,36 $.
Les actions d'indigo, la société est privatisée à 2,50 $ l'action, ce qui fait progresser celle-ci de 22 %. Aux États-Unis, après quelques séances de baisse au début du trimestre, l'indice est en hausse de 15 points, les deux S&P.
L'indice Nasdaq est en hausse encore plus que l'ensemble du marché, de 95 points, soit plus d'un demi pour cent. Intel ne contribue pas à tirer le marché vers le haut. En effet, l'action recule de près de 7 %. J'y reviendrai tout à l'heure. La fabrication de puces aux États-Unis coûte cher. Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Les données économiques très positives depuis quelque temps États-Unis amènent certains investisseurs à s'interroger sur le moment où les réductions de taux surviendront. Qu'est-ce que ça signifie pour le Canada? Robert Both est en studio.
- Bonjour, Greg. Ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- Les taux d'intérêt, mais il y a de bonnes raisons. Nous nous inquiétons de ce que les banques centrales vont faire cette année.
Il y avait des attentes. La banque du Canada va avoir un certain nombre de rapports économiques sous la main.
Prévoyez-vous de votre côté?
- Au niveau très général, les données depuis deux ou trois mois nous montrent que les hausses de taux continu à faire effet.
À la dernière réunion de la banque du Canada au mois de mars, nous avons reçu davantage de données sur l'inflation, sur les salaires, qui montrent que les pressions d'inflation sous-jacente continue de s'atténuer, les mesures d'inflation de base étaient légèrement supérieures à la cible de la Banque du Canada de 3,1 %. Il s'agit de la moyenne corrigée et de la médiane logique que la banque surveille de près. La progression des salaires depuis deux mois a également ralenti. Les marchés du travail se dirigent régulièrement vers un équilibre amélioré.
Nous continuons de créer des emplois, la croissance démographique plus rapide et la croissance plus rapide de la population active contribuent à doper légèrement le taux de chômage, ce qui devrait soulager la pression sur les salaires dans l'avenir. Dans le même temps, il y a certains éléments qui sont en hausse.
La croissance du PIB depuis un mois semble être un peu supérieure aux prévisions, ce qui pourrait constituer une source d'inquiétude pour la banque.
Le marché du logement également montre certains signes de relance depuis décembre ainsi qu'en janvier et février. La banque du Canada va certainement en parler au mois d'avril.
Mais au niveau plus général, la banque peut constater que les hausses de taux font effet mais il faut leur donner un peu plus de temps pour parvenir à l'objectif.
- Eh oui, comme pour la Fed, notre banque centrale prêche la patience. Cette semaine, la banque Canada publie les résultats de son enquête auprès des entreprises. Qu'est-ce que la banque du Canada va en conclure d'après vous?
- Il s'agit d'un rapport important de la part de la banque du Canada.
Nous n'avons pas énormément d'enquête du secteur privé qui permette de prendre le pouls de la situation des entreprises, mais ce rapport trimestriel sur la confiance des entreprises saisit très bien l'attitude du milieu des affaires et donnes quelques aperçus sur des éléments comme les pénuries de main-d'œuvre, les conditions d'embauche, les intentions d'investissement. C'est vraiment très général.
L'enquête sur les entreprises au premier trimestre révèle que généralement parlant, les entreprises sont un peu moins pessimistes au premier trimestre. Moins d'entreprise prévoit une récession d'ici un an.
Si vous considérez les éducateurs du marché du travail, celui-ci commence à devenir un plus positif. Les intentions d'embauche remontent après avoir touché un creux. En revanche, les intentions d'investissement ont nettement diminué, ce qui représente une préoccupation compte tenu des vents contraires qui soufflent en matière de productivité depuis quelques années.
Par ailleurs, ce qui devrait amener la banquette plus accommodante, beaucoup d'entreprises prévoient que l'inflation reviendra à la cible fixée par la banque ici un ou deux ans. Bien sûr, ce qui pourrait tout confondre, c'est que la banque Canada enquête également auprès des consommateurs et que leurs attentes à l'égard de l'inflation n'ont pas aussi progressé pendant le premier trimestre.
Les attentes sont toujours largement supérieures au niveau pré COVID. Les enquêtes de la Banque du Canada révèlent que les prix du logement opiniâtrement élevé, l'inflation des prix de l'alimentation permette difficilement de normaliser les attentes en matière d'inflation, et cela va permettre plus difficilement de ramener l'inflation à sa cible même si nous avons fait beaucoup de progrès depuis deux mois.
- Parlant de ses difficultés. Les attentes des consommateurs sont une chose, mais on craint que nos attentes quant à la trajectoire future de l'avenir n'affecte notre comportement de manière qui causera des difficultés à la banque du Canada dans la progression vers son objectif.
- Oui. Même si l'inflation globale a diminué, elle se situe dans la fourchette de 2 à 3 %. Bon nombre de Canadiens sont toujours en difficulté face au coût de la vie élevée.
C'est ce qui ressort de l'enquête auprès des entreprises.
Ces dernières déclaraient que même s'il prévoit que les prix de reviens vont diminuer, les attentes à l'égard de l'inflation exercent toujours une certaine pression sur la croissance salariale, laquelle représente un obstacle à un retour de l'inflation à 2 %. Par conséquent, ce sera un facteur que la banque va continuer de surveiller.
- Il y a dans l'économie des signes que le coût intentionnellement élevé de l'emprunt entraîne un ralentissement.
- La grande question qu'on nous pose, c'est quand les coupures de taux interviendront-elles?
- Si vous vous concentrez uniquement sur l'inflation, elle a réintégré la fourchette de deux à 3 %. L'inflation de base a également ralenti sur une base annualisée sur trois mois, ce qui donne une idée de la tendance.
Cela se rapproche beaucoup plus de 2 %.
La grande difficulté pour la banque du Canada, c'est que cette dernière n'a pas encore constaté une normalisation des attentes en matière d'inflation. Par ailleurs, plus récemment, nous constatons davantage d'éléments montrant que la croissance du PIB se raffermira en 2024.
Les chiffres du PIB pour le mois de janvier ont paru à la fin de la semaine dernière. Ceci montre une expansion de 0,6 % de l'économie sur un mois.
C'était l'expansion la plus importante depuis un an. Sur un mois.
Les nouvelles projections de Statistique Canada envisagent une croissance de 7 % en février, un glissement pour la perspective de croissance à court terme. La banque du Canada prévoyait quelque chose de beaucoup plus faible dans son rapport de politique monétaire au mois de janvier.
Une croissance de 0,5 % au premier trimestre. Si le chiffre estimatif de février se concrétise, cela placerait le premier trimestre en bonne voie de parvenir à une croissance annualisé de 3 %. Nous sommes dans une dynamique où nous ajoutons plus à une offre excédentaire.
Nous pourrions nous rapprocher d'une situation neutre, voire d'une demande excédentaire.
Il règne quelque incertitude quant à la possibilité de maintenir cette décélération de l'IPC si la dynamique de croissance n'est pas ponctuelle, mais qu'elle est en fait plus intense que nous le pensions.
- Beaucoup de facteurs à prendre en compte en tant qu'investisseur. Robert Both répond à vos questions sur l'économie, les taux d'intérêt dans quelques instants.
Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Revenons aux actions d'Intel. Elles sont en vedette aujourd'hui, en recul de quelque 7 %. Le fabricant de semi-conducteurs déclare que son activité manufacturière a affiché une perte d'exploitation de 7 milliards l'an dernier, ce qui prolonge les 5 milliards de pertes en 2022.
C'est la première fois qu'Intel décompose les chiffres pour la fabrication de semi-conducteurs. Vous voyez que c'est très coûteux. Bien sûr, les Américains se concentrent sur une production interne de semi-conducteurs. La loi CHIPS (...) il faudra encore quelque temps pour que l'entreprise cesse d'être déficitaire.
(...) L'action bondit de prêt de 5 %.
Cela permettra à l'entreprise montréalaise d'investir dans davantage de secteurs de son activité. Lightspeed annonce qu'elle va racheter ses actions en circulation.
Les rendements obligataires sont en hausse aux États-Unis. Davantage de signes de résilience du marché du travail américain.
Les données sur les emplois salariés privés montrent l'ajout de 100 000 emplois le trimestre dernier, beaucoup plus que prévu. Le rendement de l'obligation à 10 ans des États-Unis atteints un nouveau sommet cette année avant de redescendre quelque peu. Les intervenants de la Fed vont s'exprimer aujourd'hui pour encore une fois prêcher la patience en matière des réductions de taux.
Après un début quelque peu mitigé du deuxième trimestre, il y a du vert à l'écran. L'indice TSX composée progresse de 43 points, soit un cinquième de pour cent. L'indice S&P 500 est en hausse de 12 points, soit un quart de pour cent.
Revoici Robert Both. Que devons nous attendre du budget fédéral qui va publier dans quelques jours, le 16 avril?
- Oui, hier, le dernier des budgets profession est annoncé, celui du Manitoba.
Hier après-midi. Nous attendons avec intérêt le 16 avril. Nous soupçonnons que le gouvernement fédéral va afficher un déficit autour de 41 milliards de dollars, ce qui est semblable à ce qui était projeté dans la déclaration économique d'automne, semblable au déficit 2023 et 2024.
À l'avance de ces budgets, il y a typiquement les annonces préalables qui visent à infléchir les informations. Nous pensons que les annonces qui vont infléchir les informations seront relativement modestes comparées aux années précédentes. Le gouvernement se rend compte que le coût de la vie représente une préoccupation sérieuse ne veut pas faire quoique ce soit qui va alourdir notablement l'inflation et rendre la tâche de la banque du Canada plus difficile. Par ailleurs, nous ne prévoyons pas une élection jusqu'à l'automne 2025. Il ne faut pas considérer ça comme budget préélectoral.
La plupart des gens préféreraient garder leur poudre au sec et éventuellement prendre des mesures de relance en prochain.
De notre point de vue du point de vue du marché, l'élément le plus intéressant du budget se résumera à la stratégie de gestion de la dette et du programme d'emprunt du gouvernement pour l'exercice en cours. Nous envisageons que les projections d'emprunt du gouvernement augmentent très nettement. Nous prévoyons environ 238 milliards de dollars d'émissions d'obligations du gouvernement du Canada d'ici un an en raison de besoins plus importants de refinancement. Le gouvernement va également, il le fait déjà, acheter des obligations de la Société canadienne d'hypothèques et de logement.
Ceci va se situer dans le contexte de déficits provinciaux plus importants et donc le programme d'emprunts provinciaux plus considéra. À l'approche de 2024 et 2025, il semble qu'il y aura davantage l'offre d'obligations du gouvernement et assimilé de grande qualité, plus qu'en 2023 et 2024, exercice précédent.
- Comment cela se répercute sur les marchés obligataires?
- Il y a une courbe d'offre et de demande.
Si vous augmentez l'offre, typiquement, il faudra augmenter le taux de rendement pour absorber cette offre.
La Banque du Canada devrait également réduire les taux d'ici un an, mais cette offre supplémentaire d'obligations d'État pourrait plomber les rendements à l'extrémité plus longue de la courbe.
- Vous avez parlé des déficits des provinces et du fédéral. Est-ce qu'il y a des éléments qui ressortent des budgets provinciaux?
- Ce qui ressort, c'est ce que nous avons vu jusqu'ici et ce que nous attendons du gouvernement fédéral. Au niveau provincial, il y a eu des déficits plus importants et beaucoup plus de pression au niveau des dépenses.
L'Ontario et le Québec ont alourdi leur déficit pour l'exercice à venir.
Ces deux provinces vont entamer des programmes d'emprunt relativement important. Celui de l'Ontario est moins important que prévu, mais la province augmente également l'émission de bons du trésor. Les besoins globaux de financement sont assez élevés. C'est également un élément que nous allons surveiller dans le budget fédéral. Les acceptations bancaires disparaissent 1er juillet dans le cadre de la transition au (...). Est-ce que le gouvernement va augmenter la taille de son programme de bon du Trésor pour compenser?
Nous pensons que le programme demeure stables mais certaines provinces vont augmenter le leur.
- Cela ressort des manchettes depuis quelques semaines. Que pensez-vous du fait que la banque du Canada évoque une crise de faible productivité?
- La faible productivité représente certainement un facteur négatif. Un vent contraire. Et aussi une occasion à saisir pour l'avenir. Je répéterai qu'il ne s'agit pas d'un élément qui s'est concrétisé du jour au lendemain et qu'il sera possible de régler d'ici demain. La faible productivité plombe la croissance Canada depuis plusieurs années.
Pour changer de cap, il faudra augmenter l'investissement non résidentiel comme part de l'activité économique. Augmenter les dépenses de recherche et développement dans les secteurs publics et privés. Il y aura également un facteur positif naturel pour la croissance de la productivité à cause de l'immigration que nous avons vue depuis deux ou trois ans. Quand on augmente les programmes d'immigration très rapidement, beaucoup de gens sont sous utilisés sur le marché du travail à leur arrivée.
Ils sont surqualifiés, ils ont besoin de formation linguistique ou professionnelle, ils ont besoin d'obtenir ou de renouveler des agréments pour travailler dans tel ou tel secteur. Au fur et à mesure que ces immigrants deviennent davantage en mesure de se rendre utile dans l'économie canadienne puisqu'il s'y intègre plus, cela engendre une croissance de la productivité.
- C'est une bonne transition à la prochaine question. Est-ce que les réductions d'immigration vont nuire à l'économie?
- Cela aura certainement un impact sur la demande totale et cela se verra dès cet automne.
Certaines des annonces sur les quotas d'étudiants internationaux sont réparties.
Bon nombres de ces mesures sont encore au stade de l'élaboration finale, mais il est incontestable que la croissance démographique sera plus faible pour l'année prochaine. Quels ont été les facteurs qui ont impulsé la croissance démographique? En 2023, 97 % étaient imputables à l'immigration. En grande partie, des résidents temporaires et des étudiants internationaux. Ces étudiants internationaux vont demeurer relativement stable en nombre donc ils ne contribueront plus à la croissance démographique.
Les autres déclinent. Nous attendons encore les détails mais le gouvernement s'efforce de réduire à 5 % de la population les résidents permanents, temporaires, qui représentent 6,2 %, ce qui signifie une baisse nette sur trois ans. Nous ajoutons environ 500 résidents permanents par alnnée au cours des trois prochaines années.
Cela va alimenter une baisse de la demande globale puisqu'il y aura moins de ménages qui consomment les biens et services et qu'il y aura moins de dépenses des gouvernements. Cela va également, on peut l'espérer, soulager quelque peu l'inflation du logement et les loyers.
Certaines de ces pressions qui ont émergé depuis deux ans.
- Ce n'est pas une question d'un spectateur, mais un commentaire sur Jerome Powell.
Jerome Powell répète ce qu'il a dit auparavant.
L'inflation faiblit avant de réduire les taux. Un autre des gouverneurs de la Fed a laissé entendre qu'il y a peut-être une seule coupures de taux d'ici la fin de l'année. Que pensez-vous des messages actuels de la Fed?
- Les messages actuels ressemblent à ceux de la banque du Canada il y a trois mois.
On avait pensé que la banque pourrait même commencer à réduire les taux au mois d'avril. C'était il y a quelques mois.
Elle époque, la banque souligne la nécessité de constater une dynamique à la maison les mesures d'inflation de base même si l'inflation globale et de base était proche de leur cible, il semble que la tendance n'était pas à la prolongation de cette baisse.
L'économie américaine se porte nettement mieux que celle du Canada en 2023.
Nous avons constaté une baisse de l'activité économique dans les données aux États-Unis.
Celle des États-Unis n'a pas ralenti.
Notre taux de chômage supérieur de 1 % à celui pré-COVID. Aux États-Unis, il s'agit plutôt d'un taux typique d'un marché d'emprunt en surchauffe. Le message typique de la Fed soulignerait donc la prudence, ce n'est pas étonnant, mais nous allons connaître beaucoup plus de données d'ici à ce que la première coupure intervienne. Les marchés comme nous pense que ce sera au mois de juin. Nous pensons qu'il n'aura pas suffisamment de temps pour constater une décélération d'ici la réunion du mois de mai, la Fed a pour mandat de lutter contre l'inflation. Nous pensons que la Fed pourrait donner un petit tour de desserrement de la vis.
Peut-être pourrait-elle réduire les taux en juin et sauter une réunion avant de presque nouvelle coupure des taux en septembre. Même si nous prévoyons une coupure au mois de juin, il s'agira d'un assouplissement très progressif.
- C'est le discours attendu des responsables de la Fed. Les marchés obligataires ne semblent pas s'émouvoir.
Nous verrons ce que Jerome Powell a à dire. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Nous parlons de grandes nouvelles économiques qui peuvent parfois faire bouger les marchés. Si vous voulez vous tenir au courant, CourtierWeb peut vous aider. Caitlin Cormier est formatrice principale à Placements directs TD.
Bonjour.
Parlons des grands événements économiques sur la plate-forme CourtierWeb.
- Volontiers. Il y a beaucoup de dates clés et d'événements importants qui s'en viennent. Il est important que les investisseurs puissent disposer de ressources non seulement on se renseigne sur les événements futurs mais pour en comprendre la signification. Cette émission-ci représente une excellente ressource mais il en existe d'autres. Je vais vous montrer aujourd'hui où vous pouvez trouver cette information sur CourtierWeb. Nous allons passer tout de suite sur la plate-forme sous l'onglet recherche, et sous la rubrique outils, pardon, marché, nous cliquons sur événement. Pardon, je m'emballe un petit peu. Marchés, puis rapport. Dans cette section, il suffit de dérouler et sur la droite on trouve les rapports de Services économiques TD. Un site web distinct s'affiche, celui de Services économiques TD. Il s'agit d'un site distinct à l'extérieur de la plate-forme.
Allez-y maintenant.
Dans ce site, il y a un survol des commentaires, des plus récentes recherches des publications mises à jour. Le budget du Manitoba a été annoncé hier. Voici des informations à ce sujet.
On parle du budget fédéral. Bon nombre d'éléments dont nous avons parlé aujourd'hui sont commentés dans ce site de Services économiques TD. Il est également possible de passer entre le Canada, les États-Unis et le niveau mondial. Nous ne nous en tenons donc pas à notre économie locale. Vous pouvez voir également qu'il y a d'autres catégories.
Pronostics, marchés financiers, économie.
Mettons que nous voulons nous renseigner spécifiquement sur la finance gouvernementale et les politiques. Nous pouvons lire tous les articles parus récemment. Il y en a beaucoup qui porte sur des budgets provinciaux.
Ce site regorge d'informations. Vous pouvez les filtrer en fonction de ce que vous recherchez, mais il s'agit d'une ressource de plus pour donner un sens aux informations qui paraissent.
- Merci pour ces excellentes ressources.
Ce sont les événements passés, mais que dire des événements à venir?
- Justement, j'ai vendu la mèche par accident.
Retournons sur la plate-forme. Sous l'onglet recherche, la rubrique marché, cliquons sur le lien événement.
Vous n'y trouverez pas absolument tout. Il s'agit plutôt des événements qui sont spécifiques à des entreprises. Par exemple, aujourd'hui, on voit les points saillants et quelques annonces relatives au bénéfice, aux dividendes, au changement de notation. Il faut également cliquer sur le calendrier, sur une date future, et voir quelles informations pourraient s'afficher.
Si vous avez remarqué également, j'ai été exclue de la plate-forme, mais il y a également l'aspect américain.
Vous pouvez voir les événements américains à venir. Encore une fois, allons sur événement. Ce petit drapeau vous permet de vous intéresser aux événements aux États-Unis, au Canada.
Je vois que la plate-forme n'est pas accueillante pour moi aujourd'hui. Voilà vous pouvez trouver des informations.
Un dernier élément. Placements directs TD est présent sur YouTube. Le code QR s'affiche à l'écran. Si vous voulez nous suivre sur YouTube. Nous avons énormément de contenu.
Contenu sur des éléments relatifs au marché. C'est une très bonne façon de vous tenir au courant des événements.
- Merci.
La technologie n'a pas été en votre faveur aujourd'hui mais vous vous en êtes tirée avec bonne grâce.
- Merci beaucoup, Greg.
- Merci à Caitlin Cormier, formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les places sont encore sur le marché? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités peuvent répondre en direct.
Nous revoici. Robert Both répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Pensez-vous que la taxe carbone aura un impact sur l'économie?
- La politique budgétaire a toujours un impact, mais cet impact dépendra de la situation. S'agirait-il du statu quo?
S'agira-t-il de l'élimination de la taxe carbone? S'agissant du statu quo, augmentation de la taxe carbone le 1er avril n'aura pas d'impact sur les taux d'inflation sur 12 mois. Il y a eu une augmentation semblable en avril de l'an dernier. Même si le prix de l'essence et d'autres carburants augmentent entre mars et avril, la régularité d'une année à l'autre maintien le taux d'inflation inchangée. Du point de vue du Canada, la taxe carbone ne rend pas nécessairement sa tâche plus difficile.
Dans la mesure où le fait de marquer une pause ou d'annuler en partie la taxe carbone aurait un effet label sur l'inflation, il s'agirait d'un impact ponctuel qui aurait beaucoup moins d'impact sur les mesures d'inflation de base, qui exclut les éléments plus volatiles sur 12 mois.
Chaque taxe a une signification.
Nous considérons que la taxe carbone, nous en oubliions parfois les avantages. Si vous voulez réduire le coût élevé de la vie, il existe un certain nombre de mesures budgétaires que l'on peut envisager pour le faire.
Les taxes de vente affecte beaucoup plus de personnes que la taxe carbone.
Mais toute réduction de ces mesures budgétaires ou toute mesure de relance va également placer davantage de revenus dans la poche des gens, va augmenter la demande, et dans le contexte où l'inflation est déjà trop élevée, ce n'est pas ce que la Banque du Canada veut nécessairement voir.
Voilà pourquoi nous pensons qu'il y aura pas tellement de nouvelles dépenses dans le budget. Voilà pourquoi nous ne prévoyons pas beaucoup de réduction d'impôt non plus. Et voilà pourquoi la taxe carbone ne va vraisemblablement pas prospérer d'ici quelques temps. Ou plutôt, ne va vraisemblablement pas s'éloigner.
- Quelle est la situation du marché du logement? Le printemps est revenu.
- Oui. Le printemps est revenu, c'est-à-dire que le marché du logement va être en vedette. 2023 a été une année très difficile pour le marché du logement.
Considérer le nombre d'opérations résidentielles. Il y a eu 145 000 en dernier. C'était le chiffre le plus bas depuis 2009. Si l'on corrige en fonction de la hausse démographique d'ici là, c'est le taux le plus bas depuis environ 2000.
Nous sortons d'une période économique très faible et nous souhaitons une certaine relance. En janvier 2023 et 2024, il y a eu des augmentations assez forts dans les ventes de logements existants. Cela a coïncidé avec une baisse des taux de prêt hypothécaire. Un desserrement des conditions financières joue certainement un rôle. Par ailleurs, l'augmentation des ventes n'a pas eu d'effet sur les prix jusqu'ici, mais ils ont réduit l'offre sur le marché de la revente, tandis que nous abordons une période de demande saisonnière de logements, cela pourrait alimenter un peu plus la croissance des prix si la demande est plus élevée que prévue ou que les conditions financières sont plus souples qu'elles sont aujourd'hui ici quelques mois.
À cet égard, cela pourrait faire augmenter le prix. En ce qui concerne les pronostics, nos collègues des services économiques TD prévoient des gains annuels d'environ 2 % au Canada pour l'année dans son ensemble, comparaison avec le quatrième trimestre donnera un résultat différent.
Donc un peu plus élevé. Nous envisageons un retour à une trajectoire positive des prix mais ne prévoyons pas renouer avec les augmentations très fortes de prix que nous avons constaté par le début de la pandémie.
- La question suivante rejoint bien celle relative au marché du logement. Les logements sont coûteux, le coût de la vie est élevé. Que pensez-vous des niveaux d'endettement des ménages? Êtes-vous inquiets?
- Nous sommes toujours inquiets du niveau d'endettement des ménages au Canada.
Mais le niveau préoccupant dépendra du moment où la banque Canada pourra réduire les taux. Nous savons depuis quelques temps que les renouvellements de prêts hypothécaires ont un impact considérable sur les finances des ménages.
Nous savons que ces renouvellements de prêts hypothécaires deviendront de plus en plus difficiles pour certains en 2025.
Quant aux risques de baisse attribuable à la vulnérabilité notamment, l'endettement élevé déménage, j'envisage un scénario dans lequel la Banque du Canada est objet de maintenir les taux d'intérêt un peu plus élevé que l'an prochain. Nous pensons que la Banque du Canada pourrait commencer à desserrer la vis en juillet de cette année et que d'ici la fin de l'année le taux du jour au lendemain pour être redescendu à 4 %. Mais comme vous l'avez dit, la Fed prêche la patience. La banque du Canada également depuis quelques temps.
Nous commençons à constater ces signes de dynamique de croissance renouvelée.
Nous sommes assez convaincus que ce rebond de la croissance est ponctuel, mais si cela s'avère plus permanent et que la banque doit différer le début de son cycle de resserrement, ou bien qu'elle agit trop tôt et est obligée de revenir en arrière, puisqu'il aura davantage de renouvellement de prêt hypothécaire en 2025, le risque pour l'activité économique deviendra plus considéra.
- À surveiller dans l'avenir.
Robert Both répond à d'autres questions dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Parlons de ventes d'automobiles, spécifiquement aux États-Unis. Les ventes automobiles reculent légèrement au mois de mars. L'abordabilité plombe les consommateurs. Anthony Okolie analyse ces chiffres.
- Comme vous l'avez dit, les ventes d'autos aux États-Unis sont en baisse de 1,3 % d'un mois sur l'autre, à 15,5 milliards d'unités actualisées, environ 100 000 unités en deçà des pronostics.
Ce recul intervient alors que l'abordabilité diminue, les acheteurs cherchent des aubaines et des incitatifs.
Toutefois, quand on considère le volume de vente non ajustée, il est en hausse de quatre et 8 % au-delà du niveau d'il y a 12 mois.
C'est par type de véhicule, les ventes de voitures de tourisme ont augmenté modestement, mais beaucoup moins que les ventes de camions légers qui représentent 5,4 %.
Ce type de véhicule représentait 80 % de l'ensemble des ventes, ce qui est légèrement supérieurs au chiffre équivalent un an auparavant en 2023. Les grands constructeurs, Tesla et Ford, publient leurs informations sur les ventes pour les trois dernières années, ce qui donne aux analyses des aperçus sur les entreprises et la question de savoir si les investissements dans les véhicules électriques sera en fait rentabilisé.
Quels sont les véhicules qui sont les plus populaires auprès des consommateurs?
Commençons par GM.
En légère baisse d'un demi pour cent sur 12 mois.
Sans doute en raison de la livraison locale et également la gamme des véhicules électriques qui a éprouvé des difficultés, sous l'impulsion des ventes faibles de la série Chevrolet Bolt.
Toutefois, GM a progressé de 6 % dans les ventes au détail, ce qui lui a permis de dépasser Toyota comme constructeur.
Toyota affiche un bond de 20 % sur 12 mois, notamment en raison de la demande des berlines VUS (...)
Stellantis a également affiché des gains. Les ventes de véhicules électriques de Ford ont bondi par rapport à la même période (...) à la croissance de ces produits hybrides à aider Ford a commencé l'année comme le plus gros constructeur de camions de l'Amérique, y compris les utilitaires sportifs et les fourgonnettes.
Tesla en revanche affiche une baisse des ventes de presque 9 % sur 12 mois. Son pire résultats depuis le premier trimestre 2022. Tesla est en butte à une conférence féroce, non seulement les constructeurs traditionnels mais encore de certains constructeurs de véhicules électriques chinois ainsi que de la demande plus faible de véhicules électriques globalement cette année. Les ventes globales étaient en baisse dans toute l'industrie en raison de changements à l'abordabilité.
- La croissance des revenus depuis un an se situe en retrait du montant de l'opération moyenne et de la mensualité des véhicules financiers aux États-Unis.
Par conséquent, la demande des consommateurs américains était concentrée sur le secteur non luxe, lequel représente la plupart de la croissance.
- Merci pour ces statistiques.
Ça, c'est pour le début de l'année. Que se passe pendant le reste de l'année?
- Services économiques TD prévoit là que la tendance des ventes à la hausse se poursuivra. À mesure que les gains de revenus la baisse des prix améliorera l'abordabilité.
Les coûts de financement élevé demeurent une difficulté, mais au fur et à mesure que la Fed réduit les sept (...) Services économiques TD considèrent que ce facteur négatif s'estompe devrait améliorer les ventes.
- Merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs.
La carte thermique d'unité. Voici TSX 60.
Le cours d'l'or dépasse le cap des 2000 $ l'once, bondissant. Les actions de matières premières donnent de bons résultats. Kinross en progression.
Dans le secteur de l'énergie, le secteur de l'uranium semble toujours progresser.
Cameco est en hausse même si d'autres titres plutôt pétroliers augmentent tandis que le cours du brut de référence américain continu de progresser cette semaine. À présent, aux États-Unis, l'indice S&P 100, qui montre d'un coup d'oeil les marchés financiers américains, Intel, comme nous l'avons dit, affiche une perte d'exploitation considéra pour la deuxième année de suite. L'action recule de sept et demis pour cent. En revanche, GE, alors que s'achève le fractionnement final de l'entreprise dans trois unités après plusieurs années de préparation, le conglomérat est divisé en trois actions, et puis GE, le relicat, augmente de 3 %.
Robert Both répond à vos questions.
Pensez-vous que le Canada va éviter une récession?
- Oui. À court terme, oui.
Nous pouvons dire sans crainte d'être contredit que l'économie canadienne n'est pas en récession pression remonte à janvier, la banque Canada dans son rapport de politique monétaire recherche une croissance de 5,5 % (...) une banque ne peut guère aller plus loin dans ses pronostics sans prévoir une rédaction, un recul. Il y a une accélération en janvier, en février. Je pense que l'on peut dire avec certitude que nous ne sommes pas en récession à l'heure actuelle, mais il vaut également la peine de dire que nous avons vu une dynamique semblable l'an dernier.
Fin 2022, début 2023, on parlait beaucoup de l'impact disproportionné des hausses de taux et la possibilité d'une baisse de l'activité économique. La banque du Canada l'a reconnu dans sa décision du mois de janvier, assurant qu'elle marquerait une pause conditionnelle dans les hausses de taux.
Mais cela n'a pas été le cas finalement, le premier trimestre affiche une croissance très bonne l'an dernier. Cette tendance s'est estompée vers le milieu de l'année.
Nous pensons que la croissance plus élevée ne va sans doute pas être durable en 2024, et même si nous ne pronostiquons pas une récession, nous prévoyons un retour à la croissance inférieure à la tendance. Ce risque va certainement nous accompagner pendant quelque temps.
- Une toute dernière question. Que pensez-vous du dollar canadien?
- Je pense que je l'ai déjà dit, mais nous prévoyons que le dollar canadien près de la valeur en 2024, mais ce qui va vraiment emmener ce changement de cap, c'est l'évolution de l'économie américaine.
Jerome Powell prêche la patience.
L'économie américaine se comporte mieux que prévue depuis plusieurs trimestres. Il semble bel et bien prévoir beaucoup plus de dynamique aux États-Unis qu'au Canada.
Nous n'allons pas vraiment constater une plus-value permanente jusqu'à ce que la Fed ne se rapproche d'une phase d'assouplissement. Nous pensons que nous en sommes proches. Nous prévoyons davantage de preuves de recul dans les emplois salariés non agricoles ce vendredi. Dans les données sur le PIB du deuxième trimestre. Mais ce sera le catalyseur pour l'évolution du taux de change.
Nous passerons de 0,74 cents à 78.
- Merci pour ces pronostics. Ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- À moi aussi, Greg.
- Merci à Robert Both de Valeurs mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute, demain, Stephen Biggar nous parlera d'action financière. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Aujourd'hui, je m'entretiens une semaine avant une nouvelle décision de la banque du Canada sur les taux d'intérêt, je m'entretiens avec Robert Both de Valeurs mobilières TD. Anthony Okolie de Parlons Argent en direct évoque les ventes aux États-Unis. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous montre comment se tenir à jour. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Le deuxième trimestre de bourse a commencé en baisse, l'indice TSX composite progresse d'un quart de pour cent.
Parmi les titres en marche, Baytex Energy alors que le brut de référence américain continu de progresser en raison des risques géopolitiques et d'autres facteurs. L'action de Baytex progresse de plus de 1 %, à 5,36 $.
Les actions d'indigo, la société est privatisée à 2,50 $ l'action, ce qui fait progresser celle-ci de 22 %. Aux États-Unis, après quelques séances de baisse au début du trimestre, l'indice est en hausse de 15 points, les deux S&P.
L'indice Nasdaq est en hausse encore plus que l'ensemble du marché, de 95 points, soit plus d'un demi pour cent. Intel ne contribue pas à tirer le marché vers le haut. En effet, l'action recule de près de 7 %. J'y reviendrai tout à l'heure. La fabrication de puces aux États-Unis coûte cher. Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Les données économiques très positives depuis quelque temps États-Unis amènent certains investisseurs à s'interroger sur le moment où les réductions de taux surviendront. Qu'est-ce que ça signifie pour le Canada? Robert Both est en studio.
- Bonjour, Greg. Ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- Les taux d'intérêt, mais il y a de bonnes raisons. Nous nous inquiétons de ce que les banques centrales vont faire cette année.
Il y avait des attentes. La banque du Canada va avoir un certain nombre de rapports économiques sous la main.
Prévoyez-vous de votre côté?
- Au niveau très général, les données depuis deux ou trois mois nous montrent que les hausses de taux continu à faire effet.
À la dernière réunion de la banque du Canada au mois de mars, nous avons reçu davantage de données sur l'inflation, sur les salaires, qui montrent que les pressions d'inflation sous-jacente continue de s'atténuer, les mesures d'inflation de base étaient légèrement supérieures à la cible de la Banque du Canada de 3,1 %. Il s'agit de la moyenne corrigée et de la médiane logique que la banque surveille de près. La progression des salaires depuis deux mois a également ralenti. Les marchés du travail se dirigent régulièrement vers un équilibre amélioré.
Nous continuons de créer des emplois, la croissance démographique plus rapide et la croissance plus rapide de la population active contribuent à doper légèrement le taux de chômage, ce qui devrait soulager la pression sur les salaires dans l'avenir. Dans le même temps, il y a certains éléments qui sont en hausse.
La croissance du PIB depuis un mois semble être un peu supérieure aux prévisions, ce qui pourrait constituer une source d'inquiétude pour la banque.
Le marché du logement également montre certains signes de relance depuis décembre ainsi qu'en janvier et février. La banque du Canada va certainement en parler au mois d'avril.
Mais au niveau plus général, la banque peut constater que les hausses de taux font effet mais il faut leur donner un peu plus de temps pour parvenir à l'objectif.
- Eh oui, comme pour la Fed, notre banque centrale prêche la patience. Cette semaine, la banque Canada publie les résultats de son enquête auprès des entreprises. Qu'est-ce que la banque du Canada va en conclure d'après vous?
- Il s'agit d'un rapport important de la part de la banque du Canada.
Nous n'avons pas énormément d'enquête du secteur privé qui permette de prendre le pouls de la situation des entreprises, mais ce rapport trimestriel sur la confiance des entreprises saisit très bien l'attitude du milieu des affaires et donnes quelques aperçus sur des éléments comme les pénuries de main-d'œuvre, les conditions d'embauche, les intentions d'investissement. C'est vraiment très général.
L'enquête sur les entreprises au premier trimestre révèle que généralement parlant, les entreprises sont un peu moins pessimistes au premier trimestre. Moins d'entreprise prévoit une récession d'ici un an.
Si vous considérez les éducateurs du marché du travail, celui-ci commence à devenir un plus positif. Les intentions d'embauche remontent après avoir touché un creux. En revanche, les intentions d'investissement ont nettement diminué, ce qui représente une préoccupation compte tenu des vents contraires qui soufflent en matière de productivité depuis quelques années.
Par ailleurs, ce qui devrait amener la banquette plus accommodante, beaucoup d'entreprises prévoient que l'inflation reviendra à la cible fixée par la banque ici un ou deux ans. Bien sûr, ce qui pourrait tout confondre, c'est que la banque Canada enquête également auprès des consommateurs et que leurs attentes à l'égard de l'inflation n'ont pas aussi progressé pendant le premier trimestre.
Les attentes sont toujours largement supérieures au niveau pré COVID. Les enquêtes de la Banque du Canada révèlent que les prix du logement opiniâtrement élevé, l'inflation des prix de l'alimentation permette difficilement de normaliser les attentes en matière d'inflation, et cela va permettre plus difficilement de ramener l'inflation à sa cible même si nous avons fait beaucoup de progrès depuis deux mois.
- Parlant de ses difficultés. Les attentes des consommateurs sont une chose, mais on craint que nos attentes quant à la trajectoire future de l'avenir n'affecte notre comportement de manière qui causera des difficultés à la banque du Canada dans la progression vers son objectif.
- Oui. Même si l'inflation globale a diminué, elle se situe dans la fourchette de 2 à 3 %. Bon nombre de Canadiens sont toujours en difficulté face au coût de la vie élevée.
C'est ce qui ressort de l'enquête auprès des entreprises.
Ces dernières déclaraient que même s'il prévoit que les prix de reviens vont diminuer, les attentes à l'égard de l'inflation exercent toujours une certaine pression sur la croissance salariale, laquelle représente un obstacle à un retour de l'inflation à 2 %. Par conséquent, ce sera un facteur que la banque va continuer de surveiller.
- Il y a dans l'économie des signes que le coût intentionnellement élevé de l'emprunt entraîne un ralentissement.
- La grande question qu'on nous pose, c'est quand les coupures de taux interviendront-elles?
- Si vous vous concentrez uniquement sur l'inflation, elle a réintégré la fourchette de deux à 3 %. L'inflation de base a également ralenti sur une base annualisée sur trois mois, ce qui donne une idée de la tendance.
Cela se rapproche beaucoup plus de 2 %.
La grande difficulté pour la banque du Canada, c'est que cette dernière n'a pas encore constaté une normalisation des attentes en matière d'inflation. Par ailleurs, plus récemment, nous constatons davantage d'éléments montrant que la croissance du PIB se raffermira en 2024.
Les chiffres du PIB pour le mois de janvier ont paru à la fin de la semaine dernière. Ceci montre une expansion de 0,6 % de l'économie sur un mois.
C'était l'expansion la plus importante depuis un an. Sur un mois.
Les nouvelles projections de Statistique Canada envisagent une croissance de 7 % en février, un glissement pour la perspective de croissance à court terme. La banque du Canada prévoyait quelque chose de beaucoup plus faible dans son rapport de politique monétaire au mois de janvier.
Une croissance de 0,5 % au premier trimestre. Si le chiffre estimatif de février se concrétise, cela placerait le premier trimestre en bonne voie de parvenir à une croissance annualisé de 3 %. Nous sommes dans une dynamique où nous ajoutons plus à une offre excédentaire.
Nous pourrions nous rapprocher d'une situation neutre, voire d'une demande excédentaire.
Il règne quelque incertitude quant à la possibilité de maintenir cette décélération de l'IPC si la dynamique de croissance n'est pas ponctuelle, mais qu'elle est en fait plus intense que nous le pensions.
- Beaucoup de facteurs à prendre en compte en tant qu'investisseur. Robert Both répond à vos questions sur l'économie, les taux d'intérêt dans quelques instants.
Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Revenons aux actions d'Intel. Elles sont en vedette aujourd'hui, en recul de quelque 7 %. Le fabricant de semi-conducteurs déclare que son activité manufacturière a affiché une perte d'exploitation de 7 milliards l'an dernier, ce qui prolonge les 5 milliards de pertes en 2022.
C'est la première fois qu'Intel décompose les chiffres pour la fabrication de semi-conducteurs. Vous voyez que c'est très coûteux. Bien sûr, les Américains se concentrent sur une production interne de semi-conducteurs. La loi CHIPS (...) il faudra encore quelque temps pour que l'entreprise cesse d'être déficitaire.
(...) L'action bondit de prêt de 5 %.
Cela permettra à l'entreprise montréalaise d'investir dans davantage de secteurs de son activité. Lightspeed annonce qu'elle va racheter ses actions en circulation.
Les rendements obligataires sont en hausse aux États-Unis. Davantage de signes de résilience du marché du travail américain.
Les données sur les emplois salariés privés montrent l'ajout de 100 000 emplois le trimestre dernier, beaucoup plus que prévu. Le rendement de l'obligation à 10 ans des États-Unis atteints un nouveau sommet cette année avant de redescendre quelque peu. Les intervenants de la Fed vont s'exprimer aujourd'hui pour encore une fois prêcher la patience en matière des réductions de taux.
Après un début quelque peu mitigé du deuxième trimestre, il y a du vert à l'écran. L'indice TSX composée progresse de 43 points, soit un cinquième de pour cent. L'indice S&P 500 est en hausse de 12 points, soit un quart de pour cent.
Revoici Robert Both. Que devons nous attendre du budget fédéral qui va publier dans quelques jours, le 16 avril?
- Oui, hier, le dernier des budgets profession est annoncé, celui du Manitoba.
Hier après-midi. Nous attendons avec intérêt le 16 avril. Nous soupçonnons que le gouvernement fédéral va afficher un déficit autour de 41 milliards de dollars, ce qui est semblable à ce qui était projeté dans la déclaration économique d'automne, semblable au déficit 2023 et 2024.
À l'avance de ces budgets, il y a typiquement les annonces préalables qui visent à infléchir les informations. Nous pensons que les annonces qui vont infléchir les informations seront relativement modestes comparées aux années précédentes. Le gouvernement se rend compte que le coût de la vie représente une préoccupation sérieuse ne veut pas faire quoique ce soit qui va alourdir notablement l'inflation et rendre la tâche de la banque du Canada plus difficile. Par ailleurs, nous ne prévoyons pas une élection jusqu'à l'automne 2025. Il ne faut pas considérer ça comme budget préélectoral.
La plupart des gens préféreraient garder leur poudre au sec et éventuellement prendre des mesures de relance en prochain.
De notre point de vue du point de vue du marché, l'élément le plus intéressant du budget se résumera à la stratégie de gestion de la dette et du programme d'emprunt du gouvernement pour l'exercice en cours. Nous envisageons que les projections d'emprunt du gouvernement augmentent très nettement. Nous prévoyons environ 238 milliards de dollars d'émissions d'obligations du gouvernement du Canada d'ici un an en raison de besoins plus importants de refinancement. Le gouvernement va également, il le fait déjà, acheter des obligations de la Société canadienne d'hypothèques et de logement.
Ceci va se situer dans le contexte de déficits provinciaux plus importants et donc le programme d'emprunts provinciaux plus considéra. À l'approche de 2024 et 2025, il semble qu'il y aura davantage l'offre d'obligations du gouvernement et assimilé de grande qualité, plus qu'en 2023 et 2024, exercice précédent.
- Comment cela se répercute sur les marchés obligataires?
- Il y a une courbe d'offre et de demande.
Si vous augmentez l'offre, typiquement, il faudra augmenter le taux de rendement pour absorber cette offre.
La Banque du Canada devrait également réduire les taux d'ici un an, mais cette offre supplémentaire d'obligations d'État pourrait plomber les rendements à l'extrémité plus longue de la courbe.
- Vous avez parlé des déficits des provinces et du fédéral. Est-ce qu'il y a des éléments qui ressortent des budgets provinciaux?
- Ce qui ressort, c'est ce que nous avons vu jusqu'ici et ce que nous attendons du gouvernement fédéral. Au niveau provincial, il y a eu des déficits plus importants et beaucoup plus de pression au niveau des dépenses.
L'Ontario et le Québec ont alourdi leur déficit pour l'exercice à venir.
Ces deux provinces vont entamer des programmes d'emprunt relativement important. Celui de l'Ontario est moins important que prévu, mais la province augmente également l'émission de bons du trésor. Les besoins globaux de financement sont assez élevés. C'est également un élément que nous allons surveiller dans le budget fédéral. Les acceptations bancaires disparaissent 1er juillet dans le cadre de la transition au (...). Est-ce que le gouvernement va augmenter la taille de son programme de bon du Trésor pour compenser?
Nous pensons que le programme demeure stables mais certaines provinces vont augmenter le leur.
- Cela ressort des manchettes depuis quelques semaines. Que pensez-vous du fait que la banque du Canada évoque une crise de faible productivité?
- La faible productivité représente certainement un facteur négatif. Un vent contraire. Et aussi une occasion à saisir pour l'avenir. Je répéterai qu'il ne s'agit pas d'un élément qui s'est concrétisé du jour au lendemain et qu'il sera possible de régler d'ici demain. La faible productivité plombe la croissance Canada depuis plusieurs années.
Pour changer de cap, il faudra augmenter l'investissement non résidentiel comme part de l'activité économique. Augmenter les dépenses de recherche et développement dans les secteurs publics et privés. Il y aura également un facteur positif naturel pour la croissance de la productivité à cause de l'immigration que nous avons vue depuis deux ou trois ans. Quand on augmente les programmes d'immigration très rapidement, beaucoup de gens sont sous utilisés sur le marché du travail à leur arrivée.
Ils sont surqualifiés, ils ont besoin de formation linguistique ou professionnelle, ils ont besoin d'obtenir ou de renouveler des agréments pour travailler dans tel ou tel secteur. Au fur et à mesure que ces immigrants deviennent davantage en mesure de se rendre utile dans l'économie canadienne puisqu'il s'y intègre plus, cela engendre une croissance de la productivité.
- C'est une bonne transition à la prochaine question. Est-ce que les réductions d'immigration vont nuire à l'économie?
- Cela aura certainement un impact sur la demande totale et cela se verra dès cet automne.
Certaines des annonces sur les quotas d'étudiants internationaux sont réparties.
Bon nombres de ces mesures sont encore au stade de l'élaboration finale, mais il est incontestable que la croissance démographique sera plus faible pour l'année prochaine. Quels ont été les facteurs qui ont impulsé la croissance démographique? En 2023, 97 % étaient imputables à l'immigration. En grande partie, des résidents temporaires et des étudiants internationaux. Ces étudiants internationaux vont demeurer relativement stable en nombre donc ils ne contribueront plus à la croissance démographique.
Les autres déclinent. Nous attendons encore les détails mais le gouvernement s'efforce de réduire à 5 % de la population les résidents permanents, temporaires, qui représentent 6,2 %, ce qui signifie une baisse nette sur trois ans. Nous ajoutons environ 500 résidents permanents par alnnée au cours des trois prochaines années.
Cela va alimenter une baisse de la demande globale puisqu'il y aura moins de ménages qui consomment les biens et services et qu'il y aura moins de dépenses des gouvernements. Cela va également, on peut l'espérer, soulager quelque peu l'inflation du logement et les loyers.
Certaines de ces pressions qui ont émergé depuis deux ans.
- Ce n'est pas une question d'un spectateur, mais un commentaire sur Jerome Powell.
Jerome Powell répète ce qu'il a dit auparavant.
L'inflation faiblit avant de réduire les taux. Un autre des gouverneurs de la Fed a laissé entendre qu'il y a peut-être une seule coupures de taux d'ici la fin de l'année. Que pensez-vous des messages actuels de la Fed?
- Les messages actuels ressemblent à ceux de la banque du Canada il y a trois mois.
On avait pensé que la banque pourrait même commencer à réduire les taux au mois d'avril. C'était il y a quelques mois.
Elle époque, la banque souligne la nécessité de constater une dynamique à la maison les mesures d'inflation de base même si l'inflation globale et de base était proche de leur cible, il semble que la tendance n'était pas à la prolongation de cette baisse.
L'économie américaine se porte nettement mieux que celle du Canada en 2023.
Nous avons constaté une baisse de l'activité économique dans les données aux États-Unis.
Celle des États-Unis n'a pas ralenti.
Notre taux de chômage supérieur de 1 % à celui pré-COVID. Aux États-Unis, il s'agit plutôt d'un taux typique d'un marché d'emprunt en surchauffe. Le message typique de la Fed soulignerait donc la prudence, ce n'est pas étonnant, mais nous allons connaître beaucoup plus de données d'ici à ce que la première coupure intervienne. Les marchés comme nous pense que ce sera au mois de juin. Nous pensons qu'il n'aura pas suffisamment de temps pour constater une décélération d'ici la réunion du mois de mai, la Fed a pour mandat de lutter contre l'inflation. Nous pensons que la Fed pourrait donner un petit tour de desserrement de la vis.
Peut-être pourrait-elle réduire les taux en juin et sauter une réunion avant de presque nouvelle coupure des taux en septembre. Même si nous prévoyons une coupure au mois de juin, il s'agira d'un assouplissement très progressif.
- C'est le discours attendu des responsables de la Fed. Les marchés obligataires ne semblent pas s'émouvoir.
Nous verrons ce que Jerome Powell a à dire. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Nous parlons de grandes nouvelles économiques qui peuvent parfois faire bouger les marchés. Si vous voulez vous tenir au courant, CourtierWeb peut vous aider. Caitlin Cormier est formatrice principale à Placements directs TD.
Bonjour.
Parlons des grands événements économiques sur la plate-forme CourtierWeb.
- Volontiers. Il y a beaucoup de dates clés et d'événements importants qui s'en viennent. Il est important que les investisseurs puissent disposer de ressources non seulement on se renseigne sur les événements futurs mais pour en comprendre la signification. Cette émission-ci représente une excellente ressource mais il en existe d'autres. Je vais vous montrer aujourd'hui où vous pouvez trouver cette information sur CourtierWeb. Nous allons passer tout de suite sur la plate-forme sous l'onglet recherche, et sous la rubrique outils, pardon, marché, nous cliquons sur événement. Pardon, je m'emballe un petit peu. Marchés, puis rapport. Dans cette section, il suffit de dérouler et sur la droite on trouve les rapports de Services économiques TD. Un site web distinct s'affiche, celui de Services économiques TD. Il s'agit d'un site distinct à l'extérieur de la plate-forme.
Allez-y maintenant.
Dans ce site, il y a un survol des commentaires, des plus récentes recherches des publications mises à jour. Le budget du Manitoba a été annoncé hier. Voici des informations à ce sujet.
On parle du budget fédéral. Bon nombre d'éléments dont nous avons parlé aujourd'hui sont commentés dans ce site de Services économiques TD. Il est également possible de passer entre le Canada, les États-Unis et le niveau mondial. Nous ne nous en tenons donc pas à notre économie locale. Vous pouvez voir également qu'il y a d'autres catégories.
Pronostics, marchés financiers, économie.
Mettons que nous voulons nous renseigner spécifiquement sur la finance gouvernementale et les politiques. Nous pouvons lire tous les articles parus récemment. Il y en a beaucoup qui porte sur des budgets provinciaux.
Ce site regorge d'informations. Vous pouvez les filtrer en fonction de ce que vous recherchez, mais il s'agit d'une ressource de plus pour donner un sens aux informations qui paraissent.
- Merci pour ces excellentes ressources.
Ce sont les événements passés, mais que dire des événements à venir?
- Justement, j'ai vendu la mèche par accident.
Retournons sur la plate-forme. Sous l'onglet recherche, la rubrique marché, cliquons sur le lien événement.
Vous n'y trouverez pas absolument tout. Il s'agit plutôt des événements qui sont spécifiques à des entreprises. Par exemple, aujourd'hui, on voit les points saillants et quelques annonces relatives au bénéfice, aux dividendes, au changement de notation. Il faut également cliquer sur le calendrier, sur une date future, et voir quelles informations pourraient s'afficher.
Si vous avez remarqué également, j'ai été exclue de la plate-forme, mais il y a également l'aspect américain.
Vous pouvez voir les événements américains à venir. Encore une fois, allons sur événement. Ce petit drapeau vous permet de vous intéresser aux événements aux États-Unis, au Canada.
Je vois que la plate-forme n'est pas accueillante pour moi aujourd'hui. Voilà vous pouvez trouver des informations.
Un dernier élément. Placements directs TD est présent sur YouTube. Le code QR s'affiche à l'écran. Si vous voulez nous suivre sur YouTube. Nous avons énormément de contenu.
Contenu sur des éléments relatifs au marché. C'est une très bonne façon de vous tenir au courant des événements.
- Merci.
La technologie n'a pas été en votre faveur aujourd'hui mais vous vous en êtes tirée avec bonne grâce.
- Merci beaucoup, Greg.
- Merci à Caitlin Cormier, formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les places sont encore sur le marché? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités peuvent répondre en direct.
Nous revoici. Robert Both répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Pensez-vous que la taxe carbone aura un impact sur l'économie?
- La politique budgétaire a toujours un impact, mais cet impact dépendra de la situation. S'agirait-il du statu quo?
S'agira-t-il de l'élimination de la taxe carbone? S'agissant du statu quo, augmentation de la taxe carbone le 1er avril n'aura pas d'impact sur les taux d'inflation sur 12 mois. Il y a eu une augmentation semblable en avril de l'an dernier. Même si le prix de l'essence et d'autres carburants augmentent entre mars et avril, la régularité d'une année à l'autre maintien le taux d'inflation inchangée. Du point de vue du Canada, la taxe carbone ne rend pas nécessairement sa tâche plus difficile.
Dans la mesure où le fait de marquer une pause ou d'annuler en partie la taxe carbone aurait un effet label sur l'inflation, il s'agirait d'un impact ponctuel qui aurait beaucoup moins d'impact sur les mesures d'inflation de base, qui exclut les éléments plus volatiles sur 12 mois.
Chaque taxe a une signification.
Nous considérons que la taxe carbone, nous en oubliions parfois les avantages. Si vous voulez réduire le coût élevé de la vie, il existe un certain nombre de mesures budgétaires que l'on peut envisager pour le faire.
Les taxes de vente affecte beaucoup plus de personnes que la taxe carbone.
Mais toute réduction de ces mesures budgétaires ou toute mesure de relance va également placer davantage de revenus dans la poche des gens, va augmenter la demande, et dans le contexte où l'inflation est déjà trop élevée, ce n'est pas ce que la Banque du Canada veut nécessairement voir.
Voilà pourquoi nous pensons qu'il y aura pas tellement de nouvelles dépenses dans le budget. Voilà pourquoi nous ne prévoyons pas beaucoup de réduction d'impôt non plus. Et voilà pourquoi la taxe carbone ne va vraisemblablement pas prospérer d'ici quelques temps. Ou plutôt, ne va vraisemblablement pas s'éloigner.
- Quelle est la situation du marché du logement? Le printemps est revenu.
- Oui. Le printemps est revenu, c'est-à-dire que le marché du logement va être en vedette. 2023 a été une année très difficile pour le marché du logement.
Considérer le nombre d'opérations résidentielles. Il y a eu 145 000 en dernier. C'était le chiffre le plus bas depuis 2009. Si l'on corrige en fonction de la hausse démographique d'ici là, c'est le taux le plus bas depuis environ 2000.
Nous sortons d'une période économique très faible et nous souhaitons une certaine relance. En janvier 2023 et 2024, il y a eu des augmentations assez forts dans les ventes de logements existants. Cela a coïncidé avec une baisse des taux de prêt hypothécaire. Un desserrement des conditions financières joue certainement un rôle. Par ailleurs, l'augmentation des ventes n'a pas eu d'effet sur les prix jusqu'ici, mais ils ont réduit l'offre sur le marché de la revente, tandis que nous abordons une période de demande saisonnière de logements, cela pourrait alimenter un peu plus la croissance des prix si la demande est plus élevée que prévue ou que les conditions financières sont plus souples qu'elles sont aujourd'hui ici quelques mois.
À cet égard, cela pourrait faire augmenter le prix. En ce qui concerne les pronostics, nos collègues des services économiques TD prévoient des gains annuels d'environ 2 % au Canada pour l'année dans son ensemble, comparaison avec le quatrième trimestre donnera un résultat différent.
Donc un peu plus élevé. Nous envisageons un retour à une trajectoire positive des prix mais ne prévoyons pas renouer avec les augmentations très fortes de prix que nous avons constaté par le début de la pandémie.
- La question suivante rejoint bien celle relative au marché du logement. Les logements sont coûteux, le coût de la vie est élevé. Que pensez-vous des niveaux d'endettement des ménages? Êtes-vous inquiets?
- Nous sommes toujours inquiets du niveau d'endettement des ménages au Canada.
Mais le niveau préoccupant dépendra du moment où la banque Canada pourra réduire les taux. Nous savons depuis quelques temps que les renouvellements de prêts hypothécaires ont un impact considérable sur les finances des ménages.
Nous savons que ces renouvellements de prêts hypothécaires deviendront de plus en plus difficiles pour certains en 2025.
Quant aux risques de baisse attribuable à la vulnérabilité notamment, l'endettement élevé déménage, j'envisage un scénario dans lequel la Banque du Canada est objet de maintenir les taux d'intérêt un peu plus élevé que l'an prochain. Nous pensons que la Banque du Canada pourrait commencer à desserrer la vis en juillet de cette année et que d'ici la fin de l'année le taux du jour au lendemain pour être redescendu à 4 %. Mais comme vous l'avez dit, la Fed prêche la patience. La banque du Canada également depuis quelques temps.
Nous commençons à constater ces signes de dynamique de croissance renouvelée.
Nous sommes assez convaincus que ce rebond de la croissance est ponctuel, mais si cela s'avère plus permanent et que la banque doit différer le début de son cycle de resserrement, ou bien qu'elle agit trop tôt et est obligée de revenir en arrière, puisqu'il aura davantage de renouvellement de prêt hypothécaire en 2025, le risque pour l'activité économique deviendra plus considéra.
- À surveiller dans l'avenir.
Robert Both répond à d'autres questions dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Parlons de ventes d'automobiles, spécifiquement aux États-Unis. Les ventes automobiles reculent légèrement au mois de mars. L'abordabilité plombe les consommateurs. Anthony Okolie analyse ces chiffres.
- Comme vous l'avez dit, les ventes d'autos aux États-Unis sont en baisse de 1,3 % d'un mois sur l'autre, à 15,5 milliards d'unités actualisées, environ 100 000 unités en deçà des pronostics.
Ce recul intervient alors que l'abordabilité diminue, les acheteurs cherchent des aubaines et des incitatifs.
Toutefois, quand on considère le volume de vente non ajustée, il est en hausse de quatre et 8 % au-delà du niveau d'il y a 12 mois.
C'est par type de véhicule, les ventes de voitures de tourisme ont augmenté modestement, mais beaucoup moins que les ventes de camions légers qui représentent 5,4 %.
Ce type de véhicule représentait 80 % de l'ensemble des ventes, ce qui est légèrement supérieurs au chiffre équivalent un an auparavant en 2023. Les grands constructeurs, Tesla et Ford, publient leurs informations sur les ventes pour les trois dernières années, ce qui donne aux analyses des aperçus sur les entreprises et la question de savoir si les investissements dans les véhicules électriques sera en fait rentabilisé.
Quels sont les véhicules qui sont les plus populaires auprès des consommateurs?
Commençons par GM.
En légère baisse d'un demi pour cent sur 12 mois.
Sans doute en raison de la livraison locale et également la gamme des véhicules électriques qui a éprouvé des difficultés, sous l'impulsion des ventes faibles de la série Chevrolet Bolt.
Toutefois, GM a progressé de 6 % dans les ventes au détail, ce qui lui a permis de dépasser Toyota comme constructeur.
Toyota affiche un bond de 20 % sur 12 mois, notamment en raison de la demande des berlines VUS (...)
Stellantis a également affiché des gains. Les ventes de véhicules électriques de Ford ont bondi par rapport à la même période (...) à la croissance de ces produits hybrides à aider Ford a commencé l'année comme le plus gros constructeur de camions de l'Amérique, y compris les utilitaires sportifs et les fourgonnettes.
Tesla en revanche affiche une baisse des ventes de presque 9 % sur 12 mois. Son pire résultats depuis le premier trimestre 2022. Tesla est en butte à une conférence féroce, non seulement les constructeurs traditionnels mais encore de certains constructeurs de véhicules électriques chinois ainsi que de la demande plus faible de véhicules électriques globalement cette année. Les ventes globales étaient en baisse dans toute l'industrie en raison de changements à l'abordabilité.
- La croissance des revenus depuis un an se situe en retrait du montant de l'opération moyenne et de la mensualité des véhicules financiers aux États-Unis.
Par conséquent, la demande des consommateurs américains était concentrée sur le secteur non luxe, lequel représente la plupart de la croissance.
- Merci pour ces statistiques.
Ça, c'est pour le début de l'année. Que se passe pendant le reste de l'année?
- Services économiques TD prévoit là que la tendance des ventes à la hausse se poursuivra. À mesure que les gains de revenus la baisse des prix améliorera l'abordabilité.
Les coûts de financement élevé demeurent une difficulté, mais au fur et à mesure que la Fed réduit les sept (...) Services économiques TD considèrent que ce facteur négatif s'estompe devrait améliorer les ventes.
- Merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs.
La carte thermique d'unité. Voici TSX 60.
Le cours d'l'or dépasse le cap des 2000 $ l'once, bondissant. Les actions de matières premières donnent de bons résultats. Kinross en progression.
Dans le secteur de l'énergie, le secteur de l'uranium semble toujours progresser.
Cameco est en hausse même si d'autres titres plutôt pétroliers augmentent tandis que le cours du brut de référence américain continu de progresser cette semaine. À présent, aux États-Unis, l'indice S&P 100, qui montre d'un coup d'oeil les marchés financiers américains, Intel, comme nous l'avons dit, affiche une perte d'exploitation considéra pour la deuxième année de suite. L'action recule de sept et demis pour cent. En revanche, GE, alors que s'achève le fractionnement final de l'entreprise dans trois unités après plusieurs années de préparation, le conglomérat est divisé en trois actions, et puis GE, le relicat, augmente de 3 %.
Robert Both répond à vos questions.
Pensez-vous que le Canada va éviter une récession?
- Oui. À court terme, oui.
Nous pouvons dire sans crainte d'être contredit que l'économie canadienne n'est pas en récession pression remonte à janvier, la banque Canada dans son rapport de politique monétaire recherche une croissance de 5,5 % (...) une banque ne peut guère aller plus loin dans ses pronostics sans prévoir une rédaction, un recul. Il y a une accélération en janvier, en février. Je pense que l'on peut dire avec certitude que nous ne sommes pas en récession à l'heure actuelle, mais il vaut également la peine de dire que nous avons vu une dynamique semblable l'an dernier.
Fin 2022, début 2023, on parlait beaucoup de l'impact disproportionné des hausses de taux et la possibilité d'une baisse de l'activité économique. La banque du Canada l'a reconnu dans sa décision du mois de janvier, assurant qu'elle marquerait une pause conditionnelle dans les hausses de taux.
Mais cela n'a pas été le cas finalement, le premier trimestre affiche une croissance très bonne l'an dernier. Cette tendance s'est estompée vers le milieu de l'année.
Nous pensons que la croissance plus élevée ne va sans doute pas être durable en 2024, et même si nous ne pronostiquons pas une récession, nous prévoyons un retour à la croissance inférieure à la tendance. Ce risque va certainement nous accompagner pendant quelque temps.
- Une toute dernière question. Que pensez-vous du dollar canadien?
- Je pense que je l'ai déjà dit, mais nous prévoyons que le dollar canadien près de la valeur en 2024, mais ce qui va vraiment emmener ce changement de cap, c'est l'évolution de l'économie américaine.
Jerome Powell prêche la patience.
L'économie américaine se comporte mieux que prévue depuis plusieurs trimestres. Il semble bel et bien prévoir beaucoup plus de dynamique aux États-Unis qu'au Canada.
Nous n'allons pas vraiment constater une plus-value permanente jusqu'à ce que la Fed ne se rapproche d'une phase d'assouplissement. Nous pensons que nous en sommes proches. Nous prévoyons davantage de preuves de recul dans les emplois salariés non agricoles ce vendredi. Dans les données sur le PIB du deuxième trimestre. Mais ce sera le catalyseur pour l'évolution du taux de change.
Nous passerons de 0,74 cents à 78.
- Merci pour ces pronostics. Ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- À moi aussi, Greg.
- Merci à Robert Both de Valeurs mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute, demain, Stephen Biggar nous parlera d'action financière. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!