
Kim Parlee récapitule l’actualité du jour, notamment les dernières nouvelles sur la COVID-19, puis discute de ce qui doit se produire avant que les marchés atteignent un creux et de la façon de trouver des entreprises qui peuvent prospérer une fois la crise traversée avec David Sykes, chef, Actions cotées, Gestion de Placements TD.
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[MUSIQUE]
Bonjour à tous, bienvenue au bulletin quotidien COVID-19 de Parlons Argent en ce mercredi 25 mars. Je m’appelle Kim Parlee.
Dans quelques instants, on va s’entretenir avec David Sykes, qui est chef, Actions cotées à Gestion de Placements TD. Mais avant, récapitulons un peu les nouvelles du matin… Les élus fédéraux ont adopté un plan d’urgence de 82 milliards de dollars après avoir atteint un compromis cette nuit. Le tout passera maintenant en Chambre des communes. Le premier ministre a aussi déclaré que les Canadiens sont maintenant testés à un rythme de 10 000 personnes par jour et que des employés du gouvernement sont affectés au traitement du fonds d’aide.
Le Sénat américain a adopté un plan de 2 000 milliards de dollars lié au coronavirus. Le chef des démocrates minoritaires au Sénat, Chuck Schumer, a parlé du plus vaste plan de sauvetage de l’histoire américaine. Facebook dit que les messages sont en hausse de 50 % dans les pays affligés par le virus. En Italie, les appels vidéo en groupe ont bondi de plus de 1 000 % en un mois. Et le recours aux applis Facebook a augmenté de 70 %. L’Espagne a surpassé la Chine en affichant plus de 3 400 décès liés au coronavirus. Le pays a demandé l’assistance de l’OTAN. Boeing songe à reprendre la production des controversés 737 Max en mai et demande 60 milliards d’aide aux États-Unis.
Voilà. Maintenant, passons à notre invité pour parler un peu de ce que tout ça implique pour les marchés et de ses perspectives actuelles, comme annoncé, David Sykes, chef, Actions cotées à Gestion de Placements TD nous parle de chez lui. David, c’est un plaisir. Je veux commencer avec le plan de relance dont je viens de parler, de ce qui a été adopté aux États-Unis. Des mesures budgétaires à venir – précédées de mesures monétaires jamais vues. Donnez-nous votre impression : est-ce assez?
C’est une bonne question. Heureux d’être là. J’espère que tout le monde est en sécurité. Pour moi, le plan ratisse large, vraiment. Je songe à ces 2 000 milliards pour une économie américaine de 20 000 milliards… c’est 10 %. C’est du jamais vu. Et quand on ajoute ça aux mesures de la Réserve fédérale et à ce que les banques centrales ont fait partout dans le monde, c’est beaucoup. Ça fait beaucoup de mesures de relance.
La question reste à savoir si ça marchera. Est-ce que ça va fonctionner? La réponse est : ça dépend. D’un côté, les mesures sont nombreuses. La force de frappe est massive. Mais ce dont on aurait vraiment besoin c’est d’une baisse du taux d’infection, pas seulement aux États-Unis – à l’échelle mondiale. Et en attendant ce recul du taux d’infection, je pense qu’on aura encore beaucoup de turbulences et d’instabilité sur les marchés. C’est là-dessus qu’il faut vraiment miser. Bien sûr, il y a un camp baissier et un camp haussier… Certains disent que le taux d’infection va diminuer et d’autres pensent que ce n’est qu’un début.
Oui, donnez-moi une idée du discours, David, des camps haussier et baissier. C’est-à-dire – de ce que vous entendez. Que dit le camp haussier sur la durée entrevue?
Eh bien, du côté haussier, on dit… Voyons ce qui se passe en Chine. Pendant 8 à 10 semaines, on a tout fermé et interrompu. C’était très difficile. Le PIB s’est effondré. Mais on a tenu bon et on voit la lumière au bout du tunnel. Les tenants d’une hausse diront : voyez, c’est un processus de 8, 10 ou 12 semaines, et le marché boursier est passé par-dessus beaucoup de mauvaises nouvelles déjà. On est passé d’une baisse ultime à 35 %. Peut-être qu’on est en train de s’extirper du marasme.
Dans le camp baissier, je pense qu’on a tous peur. Vous savez, on a vu certains problèmes vraiment prendre racine. Et je ne suis pas sûr de vouloir envisager le scénario baissier. Mais ce qui m’importe, c’est de voir les autorités médicales réussir à orienter les décideurs. De mon point de vue : plus tôt on atteindra le point d’arrêt, plus tôt on s’en sortira. Je pense que c’est assez clair : ce qu’il faut faire, c’est suivre les directives des professionnels du monde médical. Pratiquons la distanciation sociale et prenons les choses très au sérieux. Si on agit tôt, c’est forcément dommageable pour l’économie, mais on peut envisager une fin de l’autre côté.
Vous êtes chef, Actions cotées. Hier, on a vu une remontée de 11 % sur les marchés nord-américains. Comment faire des évaluations dans un tel marché? C’est-à-dire, comment savoir ce qui est attrayant ou non? Est-ce même possible?
C’est difficile. Mais le mouvement d’hier était évidemment bienvenu. Cela dit, je ne sais pas si on a touché le fond. Un plancher n’a rien d’un événement. Aucune donnée précise ne permettra de le déterminer clairement. C’est un processus. Je pense que ça durera encore des semaines, sinon des mois. Les marchés seront incroyablement volatils. Ce qu’on essaie tous d’entrevoir c’est l’évolution de la demande, Comment évoluera la croissance du PIB? Et qu’en est-il des bénéfices? De ce point de vue, c’est très difficile.
Je dirais qu’il y a certainement quelques belles occasions, mais il faut vraiment être en mesure de faire ces prévisions, et dans certains cas, des estimations de ce que le futur nous réserve. Et ce n’est pas facile. C’est pourquoi il y a tant de volatilité et les marchés se sont très instables entre hauts et bas.
Prenons votre premier… le scénario haussier ou peut-être un scénario intermédiaire. Disons que les choses reprennent – beaucoup de gens y croient. Vers quels secteurs se tourner? En bref, comment menez-vous à bien l’examen des secteurs et des sociétés?
Parmi les secteurs, il y a eu beaucoup de dommages. Évidemment, certains secteurs se sont mieux maintenus que d’autres. Bien sûr, il y a les services financiers qui ne vont pas particulièrement bien vu la faiblesse des taux d’intérêt. Le secteur de l’énergie a vraiment souffert des nouvelles sur les prix du pétrole. Mais si on regarde, par exemple, la consommation discrétionnaire ou les produits industriels, les choses ont été très positives. Il faudrait supposer que les consommateurs ne reviennent pas avant très, très longtemps et ne dépensent pas. Et pour moi, ce serait probablement un peu exagéré.
Je pense donc qu’il y a de belles occasions dans la consommation et les produits industriels. Il y a pas mal de sociétés à l’échelle mondiale… Vous savez, en présumant que tout s’arrête pour les trois ou quatre prochains mois, on trouvera quelques valeurs attrayantes. Et en présumant que tout s’arrête pour les trois ou quatre prochaines années, on n’a pas encore atteint ces valeurs.
C’est noté. Alors, quand vous regardez certains des secteurs concernés, comment évaluez-vous les sociétés? Vous savez, on parle toujours d’avantages et de ce qui distingue les sociétés. Alors, quels sont les critères auxquels porter attention?
Pour nous, les critères sont surtout liés à la qualité de l’entreprise. Une foule de choses peuvent caractériser une entreprise de qualité, mais je pense avant tout, à ce moment-ci du cycle économique, à ce que beaucoup de gens oublient : le bilan. Délaissons un peu l’état des résultats – combien d’argent la société va faire cette année ou au prochain trimestre… Demandons-nous : quel est le portrait financier de la société à l’heure actuelle? À quoi combien s’élèvent les dettes?
Si une société, au même titre qu’un individu, a beaucoup de dettes, c’est mauvais signe. Un exemple : si je perds mon emploi, que je ne peux pas payer mes factures et que je néglige mon hypothèque, je pourrais perdre ma maison. Si vous possédez une société et que, tout à coup, les revenus cessent, arriverez-vous à payer les employés? Pourrez-vous payer vos frais d’intérêts? Pourrez-vous refinancer votre dette? Pour nous, l’examen du bilan est prioritaire dans une période comme celle-ci, on veut de la qualité.
Deuxièmement, Kim, vous l’avez mentionné, il y a les avantages. En quoi la société se démarque-t-elle? Offre-t-elle un produit sensationnel que les gens continueront d’acheter? A-t-elle une stratégie numérique qui permet l’achat des produits en ligne? Qu’est-ce qui va lui permettre de poursuivre ses activités du mieux possible pour traverser la crise et bien s’en sortir? Nous pensons qu’il y a encore des entreprises très attrayantes avec ce profil.
La situation est fluide. Dernière question pour vous, pour ceux qui écoutent. Quelle est, selon vous, la pire erreur qu’un investisseur peut faire aujourd’hui?
Je pense que la pire erreur en ce moment serait d’agir impulsivement. Je ne pense pas que la voie est libre. Et je ne pense pas que tout va piquer du nez non plus. Je pense qu’il faut… s’il n’y a qu’un mot d’ordre, c’est l’équilibre. On devrait toujours avoir quelques liquidités. On devrait toujours afficher une petite pondération d’obligations et on devrait toujours avoir des actions de grande qualité à dividende croissant.
Et j’éviterais… J’avise les gens d’éviter les dégagements, vous connaissez le scénario alarmiste. Je pense qu’il faut s’en tenir au plan. Utiliser les liquidités de façon opportuniste en achetant des titres attrayants à bon prix. Et soyons réfléchis et prudents. Et nous passerons à travers, je crois, mais ce n’est pas une question d’une journée, quelqu’un qui sonne soudainement une cloche, vous savez, « c’est fini! ».
Très bien, David, merci beaucoup pour vos propos. Portez-vous bien. Vos proches aussi. On se reparle bientôt.
Merci. Vous aussi.
C’était David Sykes, 178 chef, Actions cotées à Gestion de Placements TD. Je m’appelle Kim Parlee. Merci de nous accorder du temps. Soyez aussi prudents, portez-vous bien. À bientôt.
[MUSIQUE]
Bonjour à tous, bienvenue au bulletin quotidien COVID-19 de Parlons Argent en ce mercredi 25 mars. Je m’appelle Kim Parlee.
Dans quelques instants, on va s’entretenir avec David Sykes, qui est chef, Actions cotées à Gestion de Placements TD. Mais avant, récapitulons un peu les nouvelles du matin… Les élus fédéraux ont adopté un plan d’urgence de 82 milliards de dollars après avoir atteint un compromis cette nuit. Le tout passera maintenant en Chambre des communes. Le premier ministre a aussi déclaré que les Canadiens sont maintenant testés à un rythme de 10 000 personnes par jour et que des employés du gouvernement sont affectés au traitement du fonds d’aide.
Le Sénat américain a adopté un plan de 2 000 milliards de dollars lié au coronavirus. Le chef des démocrates minoritaires au Sénat, Chuck Schumer, a parlé du plus vaste plan de sauvetage de l’histoire américaine. Facebook dit que les messages sont en hausse de 50 % dans les pays affligés par le virus. En Italie, les appels vidéo en groupe ont bondi de plus de 1 000 % en un mois. Et le recours aux applis Facebook a augmenté de 70 %. L’Espagne a surpassé la Chine en affichant plus de 3 400 décès liés au coronavirus. Le pays a demandé l’assistance de l’OTAN. Boeing songe à reprendre la production des controversés 737 Max en mai et demande 60 milliards d’aide aux États-Unis.
Voilà. Maintenant, passons à notre invité pour parler un peu de ce que tout ça implique pour les marchés et de ses perspectives actuelles, comme annoncé, David Sykes, chef, Actions cotées à Gestion de Placements TD nous parle de chez lui. David, c’est un plaisir. Je veux commencer avec le plan de relance dont je viens de parler, de ce qui a été adopté aux États-Unis. Des mesures budgétaires à venir – précédées de mesures monétaires jamais vues. Donnez-nous votre impression : est-ce assez?
C’est une bonne question. Heureux d’être là. J’espère que tout le monde est en sécurité. Pour moi, le plan ratisse large, vraiment. Je songe à ces 2 000 milliards pour une économie américaine de 20 000 milliards… c’est 10 %. C’est du jamais vu. Et quand on ajoute ça aux mesures de la Réserve fédérale et à ce que les banques centrales ont fait partout dans le monde, c’est beaucoup. Ça fait beaucoup de mesures de relance.
La question reste à savoir si ça marchera. Est-ce que ça va fonctionner? La réponse est : ça dépend. D’un côté, les mesures sont nombreuses. La force de frappe est massive. Mais ce dont on aurait vraiment besoin c’est d’une baisse du taux d’infection, pas seulement aux États-Unis – à l’échelle mondiale. Et en attendant ce recul du taux d’infection, je pense qu’on aura encore beaucoup de turbulences et d’instabilité sur les marchés. C’est là-dessus qu’il faut vraiment miser. Bien sûr, il y a un camp baissier et un camp haussier… Certains disent que le taux d’infection va diminuer et d’autres pensent que ce n’est qu’un début.
Oui, donnez-moi une idée du discours, David, des camps haussier et baissier. C’est-à-dire – de ce que vous entendez. Que dit le camp haussier sur la durée entrevue?
Eh bien, du côté haussier, on dit… Voyons ce qui se passe en Chine. Pendant 8 à 10 semaines, on a tout fermé et interrompu. C’était très difficile. Le PIB s’est effondré. Mais on a tenu bon et on voit la lumière au bout du tunnel. Les tenants d’une hausse diront : voyez, c’est un processus de 8, 10 ou 12 semaines, et le marché boursier est passé par-dessus beaucoup de mauvaises nouvelles déjà. On est passé d’une baisse ultime à 35 %. Peut-être qu’on est en train de s’extirper du marasme.
Dans le camp baissier, je pense qu’on a tous peur. Vous savez, on a vu certains problèmes vraiment prendre racine. Et je ne suis pas sûr de vouloir envisager le scénario baissier. Mais ce qui m’importe, c’est de voir les autorités médicales réussir à orienter les décideurs. De mon point de vue : plus tôt on atteindra le point d’arrêt, plus tôt on s’en sortira. Je pense que c’est assez clair : ce qu’il faut faire, c’est suivre les directives des professionnels du monde médical. Pratiquons la distanciation sociale et prenons les choses très au sérieux. Si on agit tôt, c’est forcément dommageable pour l’économie, mais on peut envisager une fin de l’autre côté.
Vous êtes chef, Actions cotées. Hier, on a vu une remontée de 11 % sur les marchés nord-américains. Comment faire des évaluations dans un tel marché? C’est-à-dire, comment savoir ce qui est attrayant ou non? Est-ce même possible?
C’est difficile. Mais le mouvement d’hier était évidemment bienvenu. Cela dit, je ne sais pas si on a touché le fond. Un plancher n’a rien d’un événement. Aucune donnée précise ne permettra de le déterminer clairement. C’est un processus. Je pense que ça durera encore des semaines, sinon des mois. Les marchés seront incroyablement volatils. Ce qu’on essaie tous d’entrevoir c’est l’évolution de la demande, Comment évoluera la croissance du PIB? Et qu’en est-il des bénéfices? De ce point de vue, c’est très difficile.
Je dirais qu’il y a certainement quelques belles occasions, mais il faut vraiment être en mesure de faire ces prévisions, et dans certains cas, des estimations de ce que le futur nous réserve. Et ce n’est pas facile. C’est pourquoi il y a tant de volatilité et les marchés se sont très instables entre hauts et bas.
Prenons votre premier… le scénario haussier ou peut-être un scénario intermédiaire. Disons que les choses reprennent – beaucoup de gens y croient. Vers quels secteurs se tourner? En bref, comment menez-vous à bien l’examen des secteurs et des sociétés?
Parmi les secteurs, il y a eu beaucoup de dommages. Évidemment, certains secteurs se sont mieux maintenus que d’autres. Bien sûr, il y a les services financiers qui ne vont pas particulièrement bien vu la faiblesse des taux d’intérêt. Le secteur de l’énergie a vraiment souffert des nouvelles sur les prix du pétrole. Mais si on regarde, par exemple, la consommation discrétionnaire ou les produits industriels, les choses ont été très positives. Il faudrait supposer que les consommateurs ne reviennent pas avant très, très longtemps et ne dépensent pas. Et pour moi, ce serait probablement un peu exagéré.
Je pense donc qu’il y a de belles occasions dans la consommation et les produits industriels. Il y a pas mal de sociétés à l’échelle mondiale… Vous savez, en présumant que tout s’arrête pour les trois ou quatre prochains mois, on trouvera quelques valeurs attrayantes. Et en présumant que tout s’arrête pour les trois ou quatre prochaines années, on n’a pas encore atteint ces valeurs.
C’est noté. Alors, quand vous regardez certains des secteurs concernés, comment évaluez-vous les sociétés? Vous savez, on parle toujours d’avantages et de ce qui distingue les sociétés. Alors, quels sont les critères auxquels porter attention?
Pour nous, les critères sont surtout liés à la qualité de l’entreprise. Une foule de choses peuvent caractériser une entreprise de qualité, mais je pense avant tout, à ce moment-ci du cycle économique, à ce que beaucoup de gens oublient : le bilan. Délaissons un peu l’état des résultats – combien d’argent la société va faire cette année ou au prochain trimestre… Demandons-nous : quel est le portrait financier de la société à l’heure actuelle? À quoi combien s’élèvent les dettes?
Si une société, au même titre qu’un individu, a beaucoup de dettes, c’est mauvais signe. Un exemple : si je perds mon emploi, que je ne peux pas payer mes factures et que je néglige mon hypothèque, je pourrais perdre ma maison. Si vous possédez une société et que, tout à coup, les revenus cessent, arriverez-vous à payer les employés? Pourrez-vous payer vos frais d’intérêts? Pourrez-vous refinancer votre dette? Pour nous, l’examen du bilan est prioritaire dans une période comme celle-ci, on veut de la qualité.
Deuxièmement, Kim, vous l’avez mentionné, il y a les avantages. En quoi la société se démarque-t-elle? Offre-t-elle un produit sensationnel que les gens continueront d’acheter? A-t-elle une stratégie numérique qui permet l’achat des produits en ligne? Qu’est-ce qui va lui permettre de poursuivre ses activités du mieux possible pour traverser la crise et bien s’en sortir? Nous pensons qu’il y a encore des entreprises très attrayantes avec ce profil.
La situation est fluide. Dernière question pour vous, pour ceux qui écoutent. Quelle est, selon vous, la pire erreur qu’un investisseur peut faire aujourd’hui?
Je pense que la pire erreur en ce moment serait d’agir impulsivement. Je ne pense pas que la voie est libre. Et je ne pense pas que tout va piquer du nez non plus. Je pense qu’il faut… s’il n’y a qu’un mot d’ordre, c’est l’équilibre. On devrait toujours avoir quelques liquidités. On devrait toujours afficher une petite pondération d’obligations et on devrait toujours avoir des actions de grande qualité à dividende croissant.
Et j’éviterais… J’avise les gens d’éviter les dégagements, vous connaissez le scénario alarmiste. Je pense qu’il faut s’en tenir au plan. Utiliser les liquidités de façon opportuniste en achetant des titres attrayants à bon prix. Et soyons réfléchis et prudents. Et nous passerons à travers, je crois, mais ce n’est pas une question d’une journée, quelqu’un qui sonne soudainement une cloche, vous savez, « c’est fini! ».
Très bien, David, merci beaucoup pour vos propos. Portez-vous bien. Vos proches aussi. On se reparle bientôt.
Merci. Vous aussi.
C’était David Sykes, 178 chef, Actions cotées à Gestion de Placements TD. Je m’appelle Kim Parlee. Merci de nous accorder du temps. Soyez aussi prudents, portez-vous bien. À bientôt.
[MUSIQUE]