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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, nous évoquerons les perspectives pour les obligations d'entreprises alors que les banques centrales commencent à réaliser des baisses de taux. Rashna Bat de Gestion de placements TD TD va commenter. Anthony Okolie examinera ce qui se passe dans le secteur de l'exploitation de l'or métal. Le poursuivons la découverte CourtierWeb. Jason Hnatyk nous explique comment utiliser la plate-forme avancée pour rechercher des actions. Posez-nous vos questions tout à parcourir, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés, ou le marché, puisque les bourses américaines sont fermées aujourd'hui. C'est un jour férié. Le volume est limité, ce qui est prévisible quand les bourses américaines sont fermées. L'indice recule de 61 points. Parmi les titres qui bougent, Canadian Natural Resources était en hausse en début de session et maintenant l'action recule quelque peu, à 47,24 $, l'action est en baisse de trois cents. En début de session, elle était en hausse. Canada Goose est en baisse à 18,25 $. L'action recule de 1,8 %. Encore une fois, il ne se passe pas grand-chose sur les marchés. Nous allons jeter un coup d'œil sur l'indice S&P 500 qui atteint de nouveaux records à 5487, il s'agit de la clôture d'hier. NVIDIA a progressé encore d'un quart de pour cent. NVIDIA joue un rôle très important. NVIDIA n'est pas négociée aujourd'hui, a détrôné Microsoft comme la société cotée en bourse avec la plus grande valeur au monde. Elle va détenir ce titre encore aujourd'hui. Toutes ces entreprises dépassent les trois billions de capitalisations quand on compte Apple dans le trio de tête. Voilà pour l'actualité des marchés. Après une longue attente, la banque du Canada et la banque centrale européenne ont réduit leur taux et on s'attend à ce que d'autres baisses se produisent non seulement de la part de ses banques mais pour d'autres. Qu'est-ce que cela signifie pour le marché des obligations d'entreprise? Rashna Bat de Gestion de placements TD se joint à nous. Bonjour, bienvenue à notre émission. - Bonjour, ça me fait plaisir d'être ici. - C'est votre première fois sur le plateau. Pouvez-vous nous parler un peu de votre rôle et votre univers de couverture? - Volontiers. Je suis gestionnaire de portefeuille dans le secteur des titres à revenu fixe, surtout les obligations de sociétés de première qualité. Qu'est-ce que c'est? Ce sont les obligations émises par des entreprises qui ont une cote triple B moins ou supérieure. Les taux de défaillance sont faibles pour ces obligations. Songez à des compagnies comme Apple, Walmart, Bell, TELUS. Des compagnies de première qualité. La promesse de versement du principal est en général tenu. Le risque est très faible. Mais puisque ce sont des obligations de société, elle rapporte davantage que les obligations du gouvernement. Vous investissez dans une entreprise plutôt que dans ce gouvernement. Cette prime s'appelle l'écart. L'idée de l'écart, c'est que plus le risque que vous prenez est élevée, plus vous êtes rémunérés. Moindre et le risque que vous prenez, moindre et la rémunération que vous touchez. L'idée, ce que vous devez faire en sorte que l'écart que vous recevez vous rémunère adéquatement pour le risque que vous prenez dans une entreprise spécifique ou dans un type de créances spécifiques. Pour cela, on se concentre beaucoup sur les données fondamentales. Pour nous, nous avons une équipe de recherches très solide qui fait beaucoup de recherche sur les données fondamentales. Voilà en un mot ce que je fais et mes priorités. - Oui, vous avez introduit la notion d'écart, bien entendu, car lorsqu'on considère les obligations d'entreprise, secteur dont vous parlez, les écarts sont une mesure très important. La banque du Canada a réduit ses taux, on prévoit d'autres réductions par d'autres banques centrales. Comment cela affecte ou affectera les écarts? - C'est une bonne question parce que les coupures de taux pourront avoir des formes différentes pendant ce cycle qu'on a pas vu dans le passé dans des cycles récents de réduction de taux. Je dirais que globalement, pour répondre à cette question, je dirais que la direction des écarts de société, obligation de société, dépendra des raisons pour lesquelles les banques centrales réduisent les taux plutôt que du processus de réduction. Pour répondre à votre question, qu'est-ce qui serait favorable, le scénario favorable? Ce serait qu'il y ait une série de statistiques de l'inflation, la croissance reste satisfaisant donc les banques centrales syndicales peuvent réduire les taux d'intérêt à ce stade essai en tandem avec l'inflation. Le processus de réduction de taux commence. L'économie passe d'une situation respective à une situation moins restrictive, pas parce que (...) mais parce que l'inflation diminue. C'est le moindre risque pour les (...) on pense toujours donner fondamentales et aux données techniques. Une donnée technique, c'est l'offre et la demande, cette dynamique. Au niveau des données fondamentales, lorsque l'économie passe d'un état restrictif un état moins restrictive, la confiance des consommateurs s'améliore et lorsque la confiance des consommateurs s'améliore, il y a également une réduction des coûts d'emprunt pour les consommateurs et les entreprises et il y a également l'inflation qui diminue. Cela signifie que les marges bénéficiaires seront meilleures ou vont évoluer positivement pour ces entreprises. Donc les données fondamentales seraient positives. Au niveau technique, c'est-à-dire l'offre et la demande, la demande va également améliorer parce qu'on a déjà vu beaucoup d'achat de titres à revenu fixe cette année, pas uniquement de la part des investisseurs individuels, mais dans bien des cas de la part d'investisseurs institutionnels, c'est-à-dire les compagnies d'assurances, les régimes de retraite qui immunisent leur flux de trésorerie, qui verrouille (...) il y a des réductions de taux, rendement des obligations est toujours à 5,5 et 8 %. Songez y, le rendement que vous pouvez verrouiller, vous pouvez toujours verrouiller donc il y aura beaucoup d'achat et cela va améliorer le roman des obligations. En quelques mots, je dirais que le scénario qui serait favorable pour les obligations d'entreprise et dans lequel les obligations de sociétés rapporteraient plus que le gouvernement, ce serait cellulaire. Un processus de normalisation d'ajustement des taux directeurs vers une situation moins restrictive à cause de la baisse de l'inflation. C'est le scénario où tout fonctionne comme les banques centrales souhaitaient. Beaucoup de gens espèrent que la situation va se dérouler. - Et que dire d'environnement de réduction de taux qui se produit pour les mauvaises raisons? - Oui, encore une fois, c'est un scénario que possible aussi. Dans ce scénario il y a des réductions de taux à cause de ralentissement économique ou à cause de tensions géopolitiques ou à cause d'un risque qu'il y a un événement politique. Dernièrement, ce risque a augmenté. Il pourrait y avoir plusieurs raisons pour lesquelles une certaine tension apparaître dans l'économie. Pratiquer une réduction de taux pour cette raison-là, ce n'est pas favorable. Revenons aux données fondamentales. Si l'économie ne se porte pas bien, les entreprises vont gagner moins d'argent, les marges seront plus basses et le flux de trésorerie disponible sera moindre. Ces défavorables pour les données fondamentales au niveau du crédit. Au niveau technique, en tant qu'investisseur, vous voyez l'économie en difficulté, pourquoi acheter des obligations de société? Vous achèteraient des obligations d'État. Les écarts vont augmenter parce que les taux vont baisser et les taux vont diminuer donc l'ampleur de l'écart entre les obligations de subtilité et les obligations d'État dépend de la mesure dans laquelle les taux diminuent et les écarts augmentent. Est-ce que les écarts augmentent beaucoup plus que les taux diminuent? Ça dépend de la gravité d'une récession. Si la récession est extrêmement grave, il pourrait y avoir un scénario où les écarts sont extrêmement plus élevés et les taux diminuent dans une certaine mesure mais ne compense pas les écarts pendant cette situation, les obligations de sociétés engendreraient un rendement négatif alors que les obligations d'État engendreraient des résultats positifs. Je voudrais émettre une mise en garde en disant que ce n'est pas notre scénario de base, pour certaines raisons. L'économie elle-même se porte généralement bien du moins pour cette année. Ce n'est pas un scénario que nous prévoyons ou on génère un rendement négatif en investir dans les obligations de société, car les obligations sont émises par des sociétés qui se portent bien et le marché du travail se porte toujours bien. L'idée que l'économie s'effondre dans cette mesure est difficile à prévoir. - On parle d'un scénario Boucle d'or où tout va bien, d'un scénario du pire; est-ce qu'il y a un scénario intermittent? - Oui. C'est celui où nous sommes aujourd'hui, c'est l'incertitude. Nous attendons. Dans ce scénario aussi, ce n'est pas directement relié aux réductions de taux mais dans une certaine mesure, vous êtes dans une situation où il y a quelques gains dans la lutte contre l'inflation mais pas suffisamment important, pas suffisamment réguliers pour garantir que c'est la trajectoire que l'inflation va adopter durablement. Dans ce scénario, l'économie se porte toujours bien, alors comme je l'ai dit, les obligations de sociétés, on considère les données fondamentales et les données techniques. À quoi ressemblerait la demande? Dans cette situation, la demande est satisfaisante. Vous êtes dans une situation qui est limitée à une certaine fourchette pour les obligations de société. Mettons les obligations américaines de première qualité, 85 à 90 points. Les obligations canadiennes, 115 à 120. Vous êtes limités à une certaine fourchette, mais les obligations de sociétés vont toujours apporter plus que les obligations du gouvernement parce que votre revenu est plus élevé une illustration de ce qui se passe (...) les obligations américaines de première qualité, 80 points de base, nous y étions en 2021, la moyenne pour les obligations de sociétés est d'environ 150 points de base. Les écarts sont très serrés pour les obligations canadiennes de première qualité et on est autour des moyens à long terme. Les obligations américaines, s'est encore inférieur, beaucoup plus serrée que la moyenne. - On a parlé des écarts, est-ce que les écarts pourraient se resserrer encore? - Oui bien sûr. Si on pouvait afficher le graphique sur les écarts, regardez, songez que le plus gros risque pour les marchés de crédit, ce sont vraiment les écarts resserrés. Il y a beaucoup de bons scénarios sont pris en compte par les marchés, mais pas beaucoup de scénario défavorable. Comme la plupart des actifs arrivent. Dans ce scénario, on pourrait se trouver dans une situation où les obligations américaines de première qualité se maintiennent à ce niveau, mais dans un scénario favorable, il pourrait y avoir un resserrement de 10 à 15. Points de base. Vous direz: ça n'a pas de bon sens! Ça a du bon sens parce que les compagnies de première qualité aux États-Unis ont très bien réussi à améliorer la qualité de leur profil de levier. Donc les sociétés de première qualité aux États-Unis ont des bilans beaucoup plus sains qu'il y a cinq ans. Cela a du bon sens, augurer un resserrement de 10 à 15 points de base pour les obligations de société. Les obligations de sociétés canadiennes ont des valorisations beaucoup plus raisonnables. (...) Notre société beaucoup plus sensible aux taux d'intérêt, nous sommes plus prudents quant au prix. Il y a donc beaucoup plus de potentiel au niveau des obligations canadiennes de première qualité. Oui, il y aurait possibilité de réduction des écarts, mais c'est un risque lorsque les écarts sont très serrés. Dans notre scénario le plus favorable, il y a encore 10 à 15 points de base de resserrement pour les obligations américaines de première qualité et au Canada 25 points. - Excellent début d'émission! Rashna Bat répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés. L'inflation au Royaume-Uni revient à l'objectif de 2 %, mais les marchés ne parient pas sur une baisse des taux de la banque d'Angleterre demain. Au-delà du chiffre principal, la croissance des salaires et l'inflation des services reste élevée par rapport aux objectifs de la banque centrale. Le rapport sur l'inflation et la dernière donnée importante avant les élections nationales Royaume-Uni le mois prochain. Les marchés américains sont fermés aujourd'hui pour cause de fête du 19 juin. Les investisseurs suivront de près NVIDIA. Le fabricant de semi-conducteurs et la société en bourse la plus précieuse au monde et détrôner Microsoft. L'explosion de la demande de semi-conducteurs provoqués par l'intelligence artificielle porte avoir de NVIDIA à 3,4 billions. La première voiture électrique de Ferrari ne sera pas bon marché même si on ne s'y attendait pas. Elle coûtera 736 000 $. Ferrari ne commente pas cette information. À présent, un coup d'œil rapide sur le marché puisque la bourse de New York est fermée aujourd'hui. L'indice TSX composé recule de 82 points, soit un peu plus d'un tiers de pour cent. Il y a très peu de volume pendant cette séance avec la fermeture de la bourse américaine. On baisse un peu plus d'un tiers de pour cent. Rashna Bat de Gestion de placements TD répond à vos questions sur les obligations de société. Tout d'abord, quel est l'impact des fusions et acquisitions sur le marché des obligations de société? - Généralement favorable pour les actions mais mauvaises politique de clients pourquoi? Parce que les entreprises typiquement s'endettent et cela n'est pas favorable. Quand les entreprises s'endettent, il faut émettre davantage de créances, il y a (...)Il y a eu une faiblesse record des fusions-acquisitions. Tout d'abord, il y a l'optimisme économique, la société doit se sentir optimiste quant à l'économie, lorsqu'elle rachète une autre, et deuxièmement, ce sont les coûts de financement. Si l'argent est cher, l'entreprise se dira: nous ne voulons pas faire l'acquisition d'une autre entreprise pour l'instant. Ce sont ces deux indicateurs qui étaient au rouge l'an dernier. Aujourd'hui, Jézéquel optimisme économique, puisque les craintes de récession ont rétrogradé, est en fait au jaune, entre le jaune et le vert. On y est presque. Le deuxième facteur en ce qui concerne les coûts de financement, c'est au jaune. Mieux que c'était l'an dernier. Il y a eu une reprise, une recrudescence de fusions-acquisitions. Mais, ça c'est le secteur que nous regardons de près, c'est la tendance des fusions-acquisitions (...) dans la plupart des cas, c'est favorable. 25 % (...) - c'est un cadre intéressant. Il y a une certaines fusions-acquisitions au Canada récemment dans le secteur financier. Il s'agit de la banque nationale qui a racheté la Canadian Western Bank . Est-ce qu'on peut appliquer ce cadre à ces transactions? - Oui. Si vous considérez ce qui a été annoncé, les fusions-acquisitions ont repris, comme annoncé. (...) Globalement, l'opération est légèrement positive pour les obligations de la banque nationale. C'est très positif pour les obligations de la Canadian Western Bank car elle avait une note moins élevée, une entité à note plus élevée achète une entité à note moins élevée, ce n'est pas étonnant que ce soit favorable pour la Canadian Western Bank. Pour la Banque Nationale, cela augmente son échelle, sa diversification hors de l'Ontario et du Québec. Il y a davantage de présence dans l'ouest du Canada, également un portefeuille de prêt qui a augmenté de 20 %, mais le portefeuille de prêts aux entreprises a augmenté de 15 % après cette acquisition. Certains facteurs dont les marchés de crédit tiennent compte, c'est la volatilité des bénéfices. (...) Les marchés de crédit n'apprécient pas cela, donc les marchés financiers passent de 25 (...) un autre élément positif, s'est financée en action, donc l'impact sur les fonds est faible sans que le prix de cette acquisition était élevé. Globalement, c'est favorable, c'est positif. Il y a également des facteurs négatifs. Il s'agit d'une acquisition d'une banque tout entière. Il y a toujours des risques d'exécution. Une légère compensation, c'est que CWB représente 10 % de la banque nationale, c'est donc gérable. Deuxième facteur négatif, c'est l'activité des prêts commerciaux dont hérite la banque nationale est biaisée en faveur des petites entreprises. Dans un environnement tout intérêt élevé, cela peut être négatif, encore une fois, une légère compensation, la banque d'investissement Canada était très forte quant à ses normes démontage de prêt et les taux de pertes ont été faibles. Plus faibles que ceux de la banque nationale, ce qui pourrait être étonnant pour certains, mais encore une fois, ce qui négatif dans tout cela, c'est que les facteurs positifs qui viennent de cette opération déjà été prise en compte dans les actions. Car l'opération est annoncée, les obligations de premier rang de la CWB ont progressé. Les titres de créance de rang inférieur progressaient de cinq à 10 points à l'exception de ces derniers, les titres de créances ont progressé mais c'est justifié pour ce segment cause d'une plus grande sensibilité au crédit dans cette partie de la structure de capital. - C'est passionnant d'analyser cette opération au niveau du crédit, puisqu'on n'en a beaucoup parlé au niveau des actions. Au niveau des actions, je surveille ce titre, mais que pensez-vous de BCE au niveau du crédit? - Bon, les télécommunications en tant que secteur semble plus intéressante que ce n'était le cas il y a quelques mois. Au niveau des titres de créance entreprise pour les télécommunications, c'est intéressant. Dans le secteur des télécommunications, Bell semble beaucoup plus intéressante qu'il y a un an. Pourquoi? Parce qu'on sait que le ratio de versement de dividendes, on n'en a parlé dans les actualités, la raison pour laquelle (...) c'est à cause du flux de trésorerie élevée et du ratio de versement de dividendes élevés. Il y a donc un déficit de flux de trésorerie disponible. La compagnie ne génère plus autant de flux de trésorerie disponible après avoir versé les dividendes, la création du niveau de fibres, tout cela nuit au flux de trésorerie disponible de la compagnie. Néanmoins, elle a décidé de payer davantage de dividendes. Elle s'endette davantage pour faire versement. L'an dernier les obligations n'étaient pas intéressantes car la compagnie était dans une phase de transition et ce risque n'était pas pris en compte. Ce risque est aujourd'hui pris en compte. Vous êtes dans une situation où l'entreprise paraît un peu plus intéressante puisque le levier est à présent où il devrait s'établir. Il y aura peut-être une certaine évolution, mais je pense qu'on est à présent rémunéré pour acheter des obligations de Bell. Au niveau des données fondamentales, il y a encore des mesures que la compagnie prend. (...)Ces facteurs seraient peut-être favorables, encore une fois, du point de vue des obligations, le pire est presque pris en compte. C'est intéressant pour nous. - Excellents commentaires sur BCE. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Rashna Bat répond d'autres questions sur les obligations d'entreprises dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de la plate-forme avancée. Nous examinons la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Il va nous montrer comment rechercher l'information et de la plate-forme avancée. - Bonjour Greg. Ça me fait toujours plaisir de passer à votre émission. Nous avons parlé de la personnalisation de la plate-forme, de la réalisation d'opérations, mais aujourd'hui, nous allons parler des outils de recherche qui permette de parvenir à la décision d'achat ou de vente. Allons sur la plate-forme. Je vais vous montrer quelques-unes des caractéristiques. Tout d'abord, nous sommes dans l'onglet analyse. Il s'agit d'un des onglets par défaut du système. Si vous êtes un nouvel utilisateur, vous saurez que cet onglet est disponible. Passons en revue les sous onglet pour vous montrer la richesse des informations disponibles. Tout d'abord, le profil de l'entreprise, qui permet d'avoir un survol de l'entreprise, ce qui nous donne une idée des décideurs clés, des administrateurs. Il y a également des dates clés, par exemple afin de l'exercice, les dates d'annonces de bénéfices. Parlant de bénéfices, cliquons sur états financiers. Tout le monde attend de savoir ce que la compagnie va publier. Nous allons trouver cette information sur la plate-forme. L'actif, le passif, les comptes à recevoir, tout ça permet de faire une analyse. À présent, il est possible d'avoir accès à des ratios calculés d'avance. La plate-forme avancée ne sera jamais standardisée, au contraire elle est très personnalisable. Voici l'opportunité de voir quatre graphiques à barres poursuivent la tendance et les évolutions d'un an sur l'autre. Ils sont personnalisables. Je vous donne un exemple. Il s'agit des résultats par action. Si le rendement bénéficie plus important, il est possible de changer le graphique pour réaliser cette analyse. À présent, pour obtenir une opinion de la part de professionnels, il existe un onglet d'évaluation des analystes afin de déceler les tendances dans l'information. Voilà comment les analystes évaluent cette compagnie. On voit les tendances dans les opinions d'achat et de vente et on voit la moyenne des recommandations. On voit le cours cible et l'écart entre le cours réel et le cours cible. Ensuite, rendement relatif. C'est l'occasion de comparer la compagnie sur laquelle vous faites des recherches à l'ensemble du marché. Vous pouvez voir la corrélation entre la compagnie et différent grand indices et également comparer l'évolution du cours de l'action sur une période donnée. Ensuite, l'analyseur des bénéfices. Il y a graphiques à bougie en haut de la page et en bas. Il est possible d'établir la corrélation ou la divergence entre l'évolution du résultat par action, et enfin, d'excellentes informations sur la droite permettent de consolider les autres informations. Les bénéfices à venir, l'estimation du consensus des analystes, et surtout, il y a donc la volatilité, la volatilité implicite sur 52 semaines. Vous pouvez prendre une décision informée en fonction de toutes ces informations. - Oui, énormément de fonctions très impressionnantes. Où peut-on en apprendre davantage? Il y a beaucoup à apprendre, c'est évident. - Oui, il y a beaucoup de choses. C'est une de nos fiertés. Nous tenons à armer nos utilisateurs d'informations. Voilà comment vous pouvez approfondir ce que nous vous avons montré très rapidement. Tout d'abord, sur la plate-forme, il existe un onglet apprendre. Il y a des vidéos qui aident les nouveaux utilisateurs à s'accoutumer à la plate-forme. Nous avons également sur notre page YouTube de liste spécifique pour la plate-forme avancée. Si vous êtes CourtierWeb, vous pouvez également vous renseigner en cliquant sur l'onglet apprendre. On a accès aux leçons vidéo. Un filtre rapide, la plate-forme avancée se trouve sous la rubrique compte de placement. Il y a 18 leçons qui sont proposées, beaucoup à apprendre et beaucoup de ressources sur la plate-forme avancée. - Merci Jason. - Je vous en prie. - Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options à Placements directs TD. Pour en savoir plus, balayez ce code QR pour accéder à la page d'accueil du mois de formation sur les options. Rashna Bat répond à d'autres questions sur les obligations d'entreprise. Sur le marché des types de créances d'entreprise aux États-Unis, quel secteur favorisé voit l'heure actuelle avec des cycles de ralentissement économique la croissance économique et d'assouplissement de la politique des banques centrales? On ne donne des exemples de biens de consommation courante, énergie et technologie. - C'est une question intéressante car elle arrive à un moment où il y a un basculement. Une coupure de taux. Avant, j'ai évoqué le fait que les obligations canadiennes de première qualité offrent plus que les obligations américaines. (...) Comme nous le savons, au Canada, ce sont les FPI, les fiducies de placement immobilier qui émette des obligations lesquels leurs biens d'État appartiennent à la catégorie des titres de première qualité. J'ai d'ailleurs un graphique. Tout d'abord, les données fondamentales. Si vous songez aux données fondamentales du secteur, les FPI du secteur industriel, entrepôt, commerce électronique, et puis les FPI des détails, les centres commerciaux. Les centres commerciaux de premières qualités qui ont surtout des grands magasins d'alimentation, comme principaux locataires. Au niveau fondamental les résultats sont à 95 % avant la pandémie ou même davantage. Lorsque le taux d'occupation est élevé, on peut exiger des loyers élevés. Les loyers se maintiennent ou augmentent ces postes pour le flux de trésorerie et les bénéfices. Au moins au niveau des titres de créance. Cela vous donne davantage de certitude que vous allez être remboursée. Les données fondamentales, il y a également une autre dynamique fondamentale qui fonctionne surtout pour les FPI de détail, secteur qui nous a agréablement surpris. Tout le monde pensait qu'il y aurait une récession et que personne ne mettrait plus jamais les pieds au centre commercial et que tout le monde achèterait ses emplettes sur Internet. Or, les FPI de détail, si vous considérez le taux de renouvellement de location, sont en fait excellents, à deux chiffres. Leur activité de location, c'est-à-dire le taux d'occupation des différents locaux, c'est excellent. Au niveau de l'offre et de la demande sur le marché canadien, il y a beaucoup de restrictions relatives au zonage, moins de terrain, donc de ce point de vue là, (...) vous pouvez demander des loyers plus élevés. En revanche, si vous regardez les écarts à l'heure actuelle pour les FPI, oui, alors donc, à la ligne bleue, voici les écarts pour les obligations de FPI à cinq ans par rapport aux obligations de la même cote, cote triple B. Vous voyez cette divergence. À cause de la sensibilité des taux d'intérêt du secteur, il y a 25 à 30 points de base de différence si on soustraie la ligne verte de la ligne bleue. Dans un scénario de réduction de taux. Nous pensons donc que les FPI offrent une opportunité intéressante quant à l'évolution potentielle des écarts et donc la réduction de taux. C'est une option intéressante au niveau du désir du rendement des obligations de première qualité Canada. Au niveau des États-Unis, je dirais que c'est toujours le secteur financier. Tous les autres secteurs sont assez serrés. Le secteur financier, au Canada et aux États-Unis, les grandes banques sont toujours négociées avec des écarts plus importants que d'habitude dans une situation autre, qui n'est pas caractérisé par une récession ou la prudence à l'égard d'une récession. Il y a donc eu l'occasion à saisir. La raison en est que s'il y a des coupures de taux, c'est favorable (...)Dans certains segments, les consommateurs ne peuvent plus payer. Tout cela va s'améliorer compte tenu de l'évolution des écarts aujourd'hui. Cela présent une opportunité intéressante aussi bien aux États-Unis qu'au Canada. - Merci pour le spectateur qui nous a posé cette question. Rashna Bat va répondre à d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. Parlons de métaux précieux. Un assez bon premier trimestre pour les producteurs d'or et d'argents qui ont bénéficié. Anthony Okolie commente un rapport de TD Cowen qui récapitule. - Oui, un assez bon premier trimestre pour le secteur. 16/29 des sociétés de minerai ont dépassé les attentes. La production a augmenté de 30 % de plus que les prévisions pour les perspectives à moyen terme sont également solides. Le deuxième trimestre, les cours de l'or étaient plus élevés, à l'orée du deuxième trimestre. Selon TD Cowen, cela pourrait engendrer d'excellents résultats au niveau des bénéfices des flux de trésorerie. Commençons par les producteurs d'or. 52 % de décroissance des marges, légèrement supérieur à la moyenne sur 10 ans de 50 %. Les pressions inflationnistes sur les coûts continus de refluer pour les producteurs d'or. Le coût total représente une augmentation de 1,4 % d'un trimestre sur l'autre, relativement minuscule et inférieur à la moyenne sur cinq ans de presque 7 %. Quand on tient compte des coûts élevés de l'or (...)Des meilleures marges pour les producteurs d'or. Parlons des producteurs d'argent. Même si les résultats du premier trimestre étaient mitigés dans l'univers de couverture de TD Cowen, la production brute s'est élargie de trimestre sur l'autre à cause notamment des cours plus élevés de l'argent. Les cours de l'argent ont atteint un sommet au mois de mai, ce qui a amené un rendement pour l'argent double de celui de l'or. Le ratio argent or, la quantité d'argent qu'il faut pour acheter une once d'or, a diminué par comparaison à 87 au mois d'avril, fin avril, et la tendance continue de revenir à la moyenne à long terme, c'est-à-dire 71. Autrement dit, il faut moins d'argent pour acheter une once d'or. Globalement, le premier trimestre a été favorable pour les producteurs canadiens de métaux précieux. - Au début de cette année, on pensait sur les marchés que la Fed allait réaliser 7 coupures de taux. La première n'a même pas encore eu lieu. Dans cet environnement, que pense TD Cowen? - Toujours optimiste. La Fed a prêché la patience et les marchés s'attendent à ce que la Fed bascule vers une réduction de taux cette année. Le rapport est optimiste pour l'or et l'argent à long terme pour plusieurs raisons. Les ventes de hauts détails montrent que les consommateurs ont commencé à se serrer la ceinture. L'équipe des taux d'intérêt de la Banque TD prévoit une réduction de taux en septembre suivi par une nouvelle réduction en décembre et TD Cowen continue de s'attendre à d'importants achats d'or par les banques centrales. Le cours de l'or 2024 devraient se situer (...) pour l'argent, 27,46 $. Encore une fois, TD Cowen est optimiste quant aux perspectives pour l'or et l'argent. - Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés. Nous revoici sur la plate-forme avancée. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. La bourse de New York est fermée aujourd'hui. Les volumes à Toronto ne sont donc pas élevés. Les titres de l'énergie tiraient l'indice vers le haut. Ce mouvement s'est inversé. Il n'y a pas beaucoup de vert à l'écran, que ce soit Bam ou Kinross ou Algonquins. Peut-être que la situation s'améliorera demain lorsque les bourses américaines seront de nouveau vers. Rashna Bat de Gestion de placements TD répond à vos questions sur les titres de créance d'entreprise. Cette question sera facile. Il y a beaucoup d'élections importantes cette année. Comment cela affecte-t-il le marché obligataire? - Oui, cela a certainement engendré la volatilité sur un marché de titres de créance plutôt morose. Cette année jusqu'ici, les rendements de première qualité se sont maintenus (...) c'est une question relative au déficit budgétaire. Qu'est-ce qui arrive au déficit budgétaire? Les deux candidats ont des politiques plutôt expansionnistes, ce qui pourrait engendrer une tension entre ce que font les décideurs budgétaires et les décideurs monétaires. Il y a presque une tension assez négatif de ce point de vue là parce que ça pourrait maintenir les taux plus élevés plus longtemps. C'est le grand risque. Deuxième risque qui est spécifique à la France, c'est que la situation budgétaire du pays est assez faible, ce qui crée une friction avec l'union européenne. Il y a un certain risque au niveau des actifs européens à cause de cette situation moins disciplinée au niveau des dépenses souveraines. Pour les obligations de société, je dirais qu'il faut attendre et voir. Il y a eu des possibilités pour les obligations de sociétés françaises, notamment les banques, mais il y a beaucoup d'inconnues, les choses pourraient encore mal tourner. Il y a presque comme un problème souverain au niveau de la situation budgétaire, surtout si c'est l'extrême droite ou l'extrême gauche qui acquiert une majorité. Ce n'est pas ce que les sondages annoncent, ils annoncent qu'aucun parti n'obtiendra une majorité, ce qui pourrait entraîner un blocage au niveau des politiques, mais au pire, nous ne prévoyons pas le scénario du pire. Beaucoup d'inconnues. Nous surveillons la situation. Mais oui, il y a des possibilités qui sont apparues. - Lorsque vous parlez des inconnus, je me suis dit: une fois que la France sera réglée, nous passerons à l'automne, ce sera les États-Unis. - Oui. Au niveau des États-Unis, ni l'un ni l'autre des parties n'a fait preuve de discipline budgétaire. Ce que les marchés envisagent, (...) je crois que cela va être mis en exergue lorsque les débats vont commencer. Les marchés ne songent pas. Dans cette situation, ni l'un ni l'autre des parties n'a fait preuve de discipline budgétaire, comme je l'ai dit. Au niveau des politiques, en vertu de l'ancien président Trump, il y a moins d'immigration, des réductions de taux, des tarifs plus élevés. Tout cela est inflationniste. Dans le cas du président Biden, les politiques sont toujours inflationnistes parce qu'il y a davantage de dépenses d'infrastructures. Donc il y a davantage d'argent gratuit. Une situation plus difficile au niveau budgétaire. Ça doit être surveillé, cela pourrait créer une volatilité sur le marché des titres de créance. En revanche, il y a une pondération plutôt neutre je dirais pour la plupart des secteurs, mais il y a certains secteurs qui pourraient gagnants et perdants. Avec un président Biden, les services publics bénéficieraient des dépenses en vue des initiatives vertes, ce serait positif pour le secteur. Également, l'ancien président Trump a déclaré qu'il réduirait sans doute les impôts de sociétés encore davantage. Ce n'est pas favorable pour les services publics car ils répercutent leur coût sur les consommateurs et leurs bénéfices diminuent. Avec le président Trump, on pourrait penser à l'énergie qui réussirait bien à cause de son attitude défavorable aux attitudes vertes. Même le secteur financier à cause du desserrement réglementaire. Au niveau des perdants, je dirais que la technologie serait affectée par les tarifs, ce que nous avons vu précédemment également. Les actions de semi-conducteurs, les fabricants sont exposés à la Chine, cela pourrait être un élément négatif. Même les grands constructeurs automobiles pourraient être en difficulté avec l'ancien président Trump car il réduit les encouragements aux véhicules électriques. - Cela m'a fait très plaisir de m'entretenir avec vous. - Cela m'a fait très plaisir, merci de m'avoir invitée. - Le temps passe vite, j'espère que vous serez de retour. - Volontiers. - Ça m'a fait très plaisir de m'entretenir avec vous. Merci à Rashna Bat de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Restez à l'écoute, demain Juliana Faircloth et Evan Chen sont nos invités. Nous évoquons la manière dont nous développons la technologie et répondrons à vos questions. Vous pouvez nous la poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!