
Anthony Okolie récapitule l’actualité du jour, notamment les dernières nouvelles sur la COVID-19, puis discute avec David Mau, gestionnaire de portefeuille, Gestion de Placements TD, des répercussions à long terme du coronavirus sur l’industrie du transport aérien et de son chemin vers la reprise.
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[MUSIQUE]
David, de quelle façon la structure du secteur aérien a-t-elle changé depuis la COVID-19?
Eh bien, Anthony, le plus grand changement a été la vitesse du recul du secteur. C’est du jamais vu dans le secteur... À vie... Depuis le début du transport aérien. La capacité de tous les principaux transporteurs du monde a chuté de 90 %, voire de 95 %. Des tonnes d’emplois ont été perdues. Les sociétés aériennes réduisent leurs coûts. Elles n’achètent tout simplement pas de nouveaux avions. Avant, c’était un secteur qui connaissait une croissance à un chiffre de moyenne à élevée chaque année. Tout ça a drastiquement chuté.
De nombreux transporteurs aériens ont réduit leur capacité depuis la COVID-19. Combien de temps faudra-t-il pour que les voyages au pays et à l’étranger reviennent aux niveaux précédant la pandémie?
C’est une bonne question. En bref, personne ne le sait. Selon le DG de certaines sociétés aériennes et de certains constructeurs d’avions, comme Boeing et Airbus, il faudra probablement de trois à cinq ans pour que le trafic aérien se rétablisse au niveau de 2019. Comme vous le savez, il est pratiquement impossible de respecter une véritable distanciation physique dans un avion. Je pense donc qu’il faudra qu’un vaccin soit trouvé pour que les gens se sentent de nouveau à l’aise de voyager par avion.
En fait, l’IATA, l’Association du transport aérien international, a fait un sondage, le mois dernier, je crois. Et, la plupart des personnes sondées ont déclaré qu’il leur faudrait de deux à six mois après la sortie d’un vaccin pour se sentir à l’aise de prendre de nouveau l’avion. Ainsi, au temps requis pour trouver et distribuer un vaccin, on devrait probablement ajouter de six à douze mois. Ensuite, on pourra commencer à voir une reprise significative des activités.
Compte tenu de tout ça, quelles sont vos perspectives concernant le secteur?
Je pense donc que, pendant un certain temps, le secteur va être plus petit, simplement parce que, même après la découverte d’un vaccin, certains ne seront pas à l’aise de voyager. Certaines personnes seront touchées financièrement; elles ne pourront peut-être pas voyager autant qu’elles le souhaitent.
Et du côté des transporteurs aériens, je pense qu’il y a certainement un risque que certains d’entre eux ferment leurs portes, surtout certains transporteurs à bas prix, dont le modèle d’affaires repose sur des volumes élevés, mais de minces marges bénéficiaires. Et comme ces volumes ont maintenant disparu, ces minces marges bénéficiaires ne pourront plus soutenir ces activités.
Un peu pour revenir sur la question que vous avez posée plus tôt... à propos des voyages intérieurs et des voyages internationaux... Je pense que les voyages intérieurs vont reprendre avant les voyages internationaux, simplement parce que les gens seront probablement plus à l’aise de voyager dans le pays où ils vivent plutôt que de se rendre dans un pays étranger, où ils ne connaissent possiblement pas bien le système de santé ou encore la langue. Il sera beaucoup plus difficile pour le volet des voyages internationaux de récupérer aussi rapidement que celui des voyages nationaux.
Mais je pense que, à long terme, le secteur va se redresser et croître. Ce n’est qu’une question de temps. Et comme je l’ai dit tantôt, on ne sait pas exactement combien de temps ça va prendre.
À la lumière du fait que le secteur aérien a clairement été l’un des plus durement touchés par la pandémie de COVID-19, quelle stratégie de placement adopterez-vous pour ce secteur malmené?
Eh bien... À GPTD... À Gestion de Placements TD – On n’a jamais été actif dans ce secteur par le passé. Heureusement, car ainsi on n’a pas été touché par la vente massive de ces titres. Mais il est clair que, chaque fois qu’un secteur subit de graves perturbations comme celles qu’on a vues au cours des deux derniers mois, il y a des occasions. Donc, ce qu’on fait, c’est de continuer d’examiner les sociétés qui affichent un solide bilan, des sociétés qui sont généralement considérées comme de grande qualité.
On essaie de trouver des entreprises qui, on le sait, seront en mesure de survivre à cette période difficile. À la fin de la crise, la position des survivants sera plus solide.
David, merci d’avoir participé à cette webdiffusion.
Je vous en prie. Merci.
[MUSIQUE]
David, de quelle façon la structure du secteur aérien a-t-elle changé depuis la COVID-19?
Eh bien, Anthony, le plus grand changement a été la vitesse du recul du secteur. C’est du jamais vu dans le secteur... À vie... Depuis le début du transport aérien. La capacité de tous les principaux transporteurs du monde a chuté de 90 %, voire de 95 %. Des tonnes d’emplois ont été perdues. Les sociétés aériennes réduisent leurs coûts. Elles n’achètent tout simplement pas de nouveaux avions. Avant, c’était un secteur qui connaissait une croissance à un chiffre de moyenne à élevée chaque année. Tout ça a drastiquement chuté.
De nombreux transporteurs aériens ont réduit leur capacité depuis la COVID-19. Combien de temps faudra-t-il pour que les voyages au pays et à l’étranger reviennent aux niveaux précédant la pandémie?
C’est une bonne question. En bref, personne ne le sait. Selon le DG de certaines sociétés aériennes et de certains constructeurs d’avions, comme Boeing et Airbus, il faudra probablement de trois à cinq ans pour que le trafic aérien se rétablisse au niveau de 2019. Comme vous le savez, il est pratiquement impossible de respecter une véritable distanciation physique dans un avion. Je pense donc qu’il faudra qu’un vaccin soit trouvé pour que les gens se sentent de nouveau à l’aise de voyager par avion.
En fait, l’IATA, l’Association du transport aérien international, a fait un sondage, le mois dernier, je crois. Et, la plupart des personnes sondées ont déclaré qu’il leur faudrait de deux à six mois après la sortie d’un vaccin pour se sentir à l’aise de prendre de nouveau l’avion. Ainsi, au temps requis pour trouver et distribuer un vaccin, on devrait probablement ajouter de six à douze mois. Ensuite, on pourra commencer à voir une reprise significative des activités.
Compte tenu de tout ça, quelles sont vos perspectives concernant le secteur?
Je pense donc que, pendant un certain temps, le secteur va être plus petit, simplement parce que, même après la découverte d’un vaccin, certains ne seront pas à l’aise de voyager. Certaines personnes seront touchées financièrement; elles ne pourront peut-être pas voyager autant qu’elles le souhaitent.
Et du côté des transporteurs aériens, je pense qu’il y a certainement un risque que certains d’entre eux ferment leurs portes, surtout certains transporteurs à bas prix, dont le modèle d’affaires repose sur des volumes élevés, mais de minces marges bénéficiaires. Et comme ces volumes ont maintenant disparu, ces minces marges bénéficiaires ne pourront plus soutenir ces activités.
Un peu pour revenir sur la question que vous avez posée plus tôt... à propos des voyages intérieurs et des voyages internationaux... Je pense que les voyages intérieurs vont reprendre avant les voyages internationaux, simplement parce que les gens seront probablement plus à l’aise de voyager dans le pays où ils vivent plutôt que de se rendre dans un pays étranger, où ils ne connaissent possiblement pas bien le système de santé ou encore la langue. Il sera beaucoup plus difficile pour le volet des voyages internationaux de récupérer aussi rapidement que celui des voyages nationaux.
Mais je pense que, à long terme, le secteur va se redresser et croître. Ce n’est qu’une question de temps. Et comme je l’ai dit tantôt, on ne sait pas exactement combien de temps ça va prendre.
À la lumière du fait que le secteur aérien a clairement été l’un des plus durement touchés par la pandémie de COVID-19, quelle stratégie de placement adopterez-vous pour ce secteur malmené?
Eh bien... À GPTD... À Gestion de Placements TD – On n’a jamais été actif dans ce secteur par le passé. Heureusement, car ainsi on n’a pas été touché par la vente massive de ces titres. Mais il est clair que, chaque fois qu’un secteur subit de graves perturbations comme celles qu’on a vues au cours des deux derniers mois, il y a des occasions. Donc, ce qu’on fait, c’est de continuer d’examiner les sociétés qui affichent un solide bilan, des sociétés qui sont généralement considérées comme de grande qualité.
On essaie de trouver des entreprises qui, on le sait, seront en mesure de survivre à cette période difficile. À la fin de la crise, la position des survivants sera plus solide.
David, merci d’avoir participé à cette webdiffusion.
Je vous en prie. Merci.
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