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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'argent en direct, une émission présentée par Placements direct TD. Chaque jour, Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, l'or a vécu une année difficile jusqu'ici. Daniel Ghali, stratège des produits de base à Valeurs Mobilières TD va nous exposer les perspectives du métal précieuxet répondre à vos questions sur les produits de base. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Aujourd'hui, comment se renseigner sur l'analyse technique? Une semaine importante pour la Banque du Canada. Une augmentation de taux et une quasi-certitude, mais quel en sera l'ampleur? Anthony Okolie exprime un pronostic. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Première journée d'une semaine de négociations abrégée. Les bourses sont un peu indécises. L'indice S&P TSX est composé de ce récent, la situation du cours du pétrole aujourd'hui fait sur place, en baisse de 27 points, un peu plus d'un 10e de pour cent. Rien de spectaculaire. Il s'agit plutôt d'une période de flottement. Suncor à remonter par rapport au creux de la séance de ce matin, à 41,39, en baisse d'un peu moins qu'un pour cent. L'uranium est d'actualité aujourd'hui. Cameco est en hausse d'un tiers de pour cent, ou 57 cents. Aux États-Unis, la décision est encore plus caractérisée. L'indice S&P 500 flotte entre le territoire positif et négatif à l'heure actuelle, en hausse d'un tiers de pour cent. Et les préoccupations qui régnaient pendant l'été se prolongent pendant l'automne. Nous venons de dire au revoir à l'été, les vacances sont finies et maintenant, on s'interroge sur ce que la Fed et la Banque du Canada vont faire à présent. L'indice Nasdaq était en difficulté en début de séance, mais est à présent dans le verre, un gain de trois points, soit deux points de base. Snap, représentative des titres de technologie, en baisse de presque 3 %. Voilà la mise à jour sur les marchés. Le cours de l'or était à la peine cette année, en partie à cause du dollar américain fort. La Fed étant toutes prêtes à continuer d'augmenter les taux d'intérêt, sans compter le fait qu'une récession se profile à l'horizon. Notre invité affirme que les perspectives pour l'or ne sont guère prometteuses. Et Daniel Ghali, vous êtes stratège en valeurs mobilières de base à Valeurs Mobilières TD. Quel est le pronostic pour l'or? - Nous vivons une période où les banques centrales sont sans doute plus offensives que depuis les années 1980. Tout le monde se demande si les statistiques relatives à la conjoncture vont justifier un changement de cap. Voici ce qui fait peur aux universitaires. La persistance de l'inflation et la consolidation de celle-ci. C'est-à-dire que non seulement l'impact de l'inflation se fait sentir de plus en plus largement sur une gamme plus vaste de biens et services, mais encore, la sensibilité de l'inflation à elle-même augmente, c'est-à-dire que l'inflation élevée engendre l'inflation élevée. C'est un cycle que les banques centrales ne veulent pas engendrer. À Jackson Hole, pendant l'été, c'est toujours un événement très important pour les spécialistes, après quoi l'on se rend compte que les chefs des banques centrales nous ont dit les choses que nous savions déjà. Après une remontée pendant l'été, Jerome Powell nous a dit qu'il allait y avoir des périodes difficiles avant que l'inflation ne soit maîtrisée. L'on a commencé à se dire qu'il fallait le prendre au sérieux. Il s'agit d'un affrontement entre la politique des banques centrales depuis 40 ans, c'est-à-dire intervenir à l'inverse du cycle. Le marché prévoyait un cycle de coupure de taux suivrait immédiatement le cycle d'augmentation de taux. Or, le discours de Jerome Powell visé spécifiquement à faire exclure par les marchésl'attente d'une telle série de coupures. Donc, les marchés se maintiennent, malgré les perspectives difficiles, mais que dire de l'or? L'élection pourrait soutenir que puisque les bourses et le marché obligataire sont résignés au fait qu'il n'y aurait pas de cycle de coupure de taux, la baisse des cours de l'or arrive en bout de course. Mais je pense qu'un tel argumentdoit être assorti d'une réserve importante. Historiquement, quand on examine les cycles de hausses de taux dans le passé, on arrive à un point où les tours sont suffisamment élevés pour exercer un effet restrictif. Nous y sommes presque, et il est vraisemblable que les taux demeureront à un niveau restrictif pendant longtemps, malgré la crainte d'une récession. Dans de tel contexte, les cours de l'or ont tendance à être largement inférieurs à ce qu'ils sont pendant les phases des cycles pendant lesquelles les taux n'ont pas atteint un niveau restrictif. - Récemment, vous avez diffusé un bulletin dans lequel vous disiez que chaque baisse du taux de l'or fait augmenter la menace d'un événement de capitulation. - Nous pensons que la marge de sécurité contre un tel événement de capitulation est très faible. On approche un niveau de 16,75 l'once, lequel est un niveau technique critique, ce qui est intéressant, c'est que ce seuil pourrait catalyser un événement de capitulationenfin, en fonction des investisseurs qui détiennent une position extrêmement importante, excessive même, est fondé sur des hypothèses trop optimistes. - Parlons-en, justement. Vous remarquez que de nouveaux genres d'investisseurs détiennent l'or, que ceux qui s'intéressaient traditionnellement à ce métal. - Le rapport du CFTC a été très analysé, mais beaucoup de spécialistes n'ont pas remarqué que la position d'autres investisseurs, c'est-à-dire les fonds qui négocient pour leur propre compte plutôt que de gestionnaire de fonds qui négocient pour leurs clients, c'est une nouvelle cohorte qui est devenue la force spéculative dominante sur le marché de l'or. Environ 70 participants, ce sont des family office, ou des fonds de négociation, détiennent une position extrêmement élevée sur le marché de l'or. Approfondissons encore un peu. Il ne semble pas que ces positions soient reliées à des pronostics d'inflation ou à l'égard des mesures à prendre par la Fed, mais c'est sans doute fondé sur des hypothèses trop optimistes sur lesquelles s'est fondée une accumulation pendant la pandémie. - On craint un événement récapitulation. Comment aurais-je, en tant qu'observateur, que nous avons atteint ce niveau? Qu'est-ce que je verrai? - Nous pourrions voir une dégringolade du cours de l'or en deçà de la juste valeur. La liquidité des marchés mondiaux est en cours d'érosion. Si une cohorte cherche à tirer son épingle du jeu tout en même temps, il pourrait y avoir un effondrement du cours de l'or avant que les prix se stabilisent. Suite à long terme, quelles seraient les perspectives positives à l'égard de l'or? Depuis longtemps, on considère l'or comme refuge. Qu'est-ce qui pourrait bien se passer? - À long terme, le monde a accumulé énormément de dettes. Même si la Fed va continuer de rehausser les taux à un niveau supérieur à ce qu'il serait, malgré le risque de récession, à un moment donné, la Fed va changer de cap, et c'est à ce moment-là qu'il ferait bon détenir de l'or. En effet, les facteurs de diversification classique dans un portefeuille, et portefeuille d'actions et d'obligations conçues pour obtenir une diversification, depuis un an ont montré que cette diversification ne s'applique pas nécessairement dans un environnement de forte inflation où tous les actes se comportent de la même façon. - Excellent départ de notre émission. Nous allons répondre à vos questions sur les produits de base, à l'adresse Daniel Ghali. Posez-nous vos questions en tout temps, par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte questions au bas de votre écran. Mais pour l'instant, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés. Les confinements en Chine, attribuable à la COVID, contribuent à maîtriser les cours du pétrole, malgré une légère coupe de production de l'OPEP et de ses alliés. Le brut a remonté après la réduction de la cible de production du cartel pour octobre 200 000 barils par jour. Ceci dit, les nouveaux confinements en Chine font planer de nouvelles inquiétudes quant à la santé de l'économie mondiale et à la demande de brut au cours des mois à venir. Dans une transaction valant plusieurs milliards dans le secteur des soins à domicile aux États-Unis, la chaîne de pharmacie CVS a accepté d'acheter Signify Health pour plus de 8 milliards de dollars. La compagnie annonce que l'acquisition fait partie de sa stratégie pour fournir des services aux clients à domicile. Cette transaction devrait être conclue pendant le premier semestre de l'an prochain, sous réserve d'approbation. Peter Ruis, président du Indigo et musique a été promis chef de la direction. Heather Reisman, chef de la direction, devient président du conseil d'administration. À présent, l'actualité des bourses. Après la longue fin de semaine, une légère baisse. Attendez, je vérifie mon terminal pour m'assurer que le monde n'a pas changé d'avis pendant que je ne regardais pas. Beaucoup de fluctuations. En baisse de 4/10 de pour cent. L'indice S&P TSX composite et l'indice S&P 500 et de nouveaux en territoire négatif. Daniel Ghali répond à vos questions sur les produits de base. On a parlé d'or au début. On nous demande: Que dire de l'argent et des autres métaux précieux? - L'argent et les autres métaux précieux offrent moins de volatilité, notamment le platine et le palladium. Des perspectives très intéressantes. Pourquoi? Dans le secteur des métaux précieux, on prévoit un avenir dans lequel la spéculation pour les métaux précieux sera plus limitée. Ce que l'on ne sait pas au sujet de l'or, c'est que 50 % de la demande provient du secteur industriel. Il s'agit de métal industriel et la même chose s'applique aux platines et au palladium. Dans le secteur automobile est grand consommateur. Perspectives pour ces métaux sont particulièrement négatives. Non seulement la demande spéculative des métaux précieux est-elle appelée abaisser, mais la demande industrielle commence à ralentir également. Pour tous les produits de base, et cela nuit au cours de l'argent, du platine et du palladium. Souche quand on part du platine, du palladium, de l'argent, qui ont une double nature, ce sont des métaux précieux et des métaux industriels, est-il plus difficile de s'y retrouver en tant qu'investisseur lorsqu'on cherche à déterminer quels sont les facteurs qui affectent nos actions dans l'avenir? - Oui, c'est possible. Il y a certaines périodes pendant lesquelles l'un des versants de l'équation s'oppose à l'autre. Dans la conjoncture actuelle, les deux versants sont d'accord, ce qui renforce notre conviction que les prix sont appelés abaisser. - Parlons à présent d'un métal qui a de nombreux usages industriels. Un téléspectateur nous demande quels sont vos perspectives pour le cuivre. - Pour le cuivre, il y a la demande continue de baisser. Il y a une chose que l'on sait peu au niveau des marchés du cuivre et des autres marchés industriels, des métaux industriels depuis un an: C'est que la constitution de stocks a été l'un des facteurs principaux qui a entraîné une baisse des coûts, en dépit de la baisse de l'activité en Chine. Aujourd'hui, les stocks sont constitués et la demande de produits de base est conforme à l'ensemble de la situation économique dans le monde, laquelle va en se détériorant. D'ici trois ans, nous prévoyons que beaucoup de nouvelles mines vont entrer en service, à cause de projets historiques autorisés en 2017 qui vont être menés à bien ces jours-ci. La demande va donc s'apaiser et l'autre va augmenter d'ici quelques années. - Dans ce contexte, parlons de la demande un peu plus. On parle beaucoup de l'électrification. Traditionnellement, l'électrification de secteurs qui ont traditionnellement tourné aux combustibles fossiles. Est-ce que le besoin de cuivre va changer si le monde va dans le sens de l'électrification? - À long terme, certes. Au fur et à mesure que nous écrivions nos économies, nos besoins de cuivre, d'aluminium, de zinc et de tous les métaux industriels va augmenter considérablement. Véhicules électriques consomment quatre fois plus de cuivre qu'un véhicule traditionnel à moteur à combustion interne. Dans la production d'électricité, les projets d'éoliennes ou solaires comportent quatre fois plus de cuivre qu'une centrale à combustibles fossiles. Il y a donc une demande très importante de cuivre et d'autres métaux industriels. - Si le scénario électrification prévoit une demande croissante de cuivre, en avons-nous suffisamment? - Les mines qui entrent en service dans le monde voter nous permettre d'en produire assez? - D'ici trois ans, il y aura une augmentation de leur qui permettra de répondre à la demande. Mais d'ici cet horizon, nous ne prévoyons pas le genre d'immobilisation qui permettrait de sécuriser à long terme. S'agissant de toutes les réserves de cuivre disponible sur la planète, il est possible que nous puissions en extraire suffisamment, mais ces mines doivent être mises en chantier aujourd'hui afin qu'ils puissent parvenir à l'entrée en service au moment où nous aurons besoin du métal. - Parlons du cours du pétrole. Ce dernier n'a pas augmenté et de loin au niveau où l'on avait prévu. . Est-ce que cette faiblesse poursuit? C'est une question intéressante. Le pétrole est affecté par une série successive d'événements négatives qui l'empêchent d'atteindre les sommets que nous attendions. Tout d'abord, il y a eu les confinements continus en Chine qui ont réduit la demande de dans ce pays. On sait que la Chine est le pays le plus gros consommateur au monde. En outre, la perspective d'un accord avec l'Iran a fait augmenter la possibilité d'une augmentation de l'offre. Or, nous commençons à manquer d'une capacité de rechange en ce qui concerne le pétrole, mais si un accord était conclu avec l'Iran, ce dernier pourrait sûrement fournir suffisamment de pétrole à court terme pour que cela fasse baisser les cours à court terme. Pour l'avenir, il semble que la possibilité d'un accord réussi avec l'Iran est en recul, ce qui lève une hypothèque importante qui pesait sur le marché depuis quelques mois. Par ailleurs, à long terme, la demande de pétrole n'est pas un risque d'ici 10 ans. Nous voyons une situation dans laquelle le scénario du super cycle n'est pas enjeu. - Pendant la longue fin de semaine, le père et ses alliés se sont réunis. Cette réunion semblait symbolique. 100 000 barils par jour de réduction, ce n'est pas beaucoup. Mais beaucoup de spécialistes pensent que l'OPEP veut envoyer un signal, surtout l'Arabie Saoudite qui veut annoncer qu'elle fera ce qu'il faut pour maintenir les prix, si elle veut un brut à 90 $, elle l'aura. - Oui, c'est l'Arabie Saoudite qui est le producteur charnière en ce moment. L'OPEP dans son ensemble fournit une part importante de la consommation mondiale. Il s'agissait d'une décision tout à fait symbolique cette coupure de 100 000 barils par jour. Ce n'est pas très significatif sur les marchés, mais cela fait passer le signal. Si un accord est conclu avec l'Iran, l'OPEP+ va donner suite à ses prévisions ou ses préparatifs. Il s'agit d'une situation où la capacité excédentaire parvient à un niveau critique mon pas. - Aux États-Unis, le président Biden se rend compte que les coûts de l'énergie sont un problème politique important à l'abord des élections de mi mandat. Le gouvernement américain fait tout ce qu'il peut pour puiser dans les réserves stratégiques, exercer des pressions sur les produits de base. Est-ce que les Américains ont d'autres arguments avancés afin de réduire le coût du carburant? - Non, je ne crois pas. Pourquoi? Parce que les États-Unis ont déjà déployé leurs réserves stratégiques à un rythme très rapide. Les États-Unis déploient plus d'un million de barils par jour. Ce phénomène doit prendre fin. D'ici octobre, l'état de la réserve stratégique américaine sera à son plus bas depuis les années 1980. Il n'est donc pas possible de continuer ainsi longtemps. - Ne manquez pas de faire vos propres recherches avant de prendre vos décisions de placement. Nous poserons d'autres questions à Daniel Ghali dans quelques instants. Vous pouvez poser des questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. À présent, découvrons CourtierWeb. L'un des excellents outils que l'on peut utiliser pour analyser le rendement d'un titre, c'est l'analyse technique. Et la plate-forme CourtierWeb peut vous permettre d'en apprendre davantage à ce sujet. Bryan Rogers est formateur. Commençons par paliers d'analyse technique. Un investisseur qui veut en apprendre davantage, ou doit-il s'adresser? - Merci, Greg. On affirme souvent qu'il faut comprendre la dynamique d'une action. Mais beaucoup de gens ne savent pas comment commencer à s'initier à l'analyse technique. J'ai commandé un manuel très épais sur l'analyse technique. C'est très bien pour les cas d'insomnie grave, mais à part cela, c'est très difficile à lire. Mais une autre solution consisteraitÀ rendre visite à CourtierWeb. Nous avons des outilset des ressources de formation pour les investisseurs qui débutent dans l'analyse technique. Petit à petit, on peut en arriver à acquérir une connaissance très étendue. Vous pouvez vous rendre sous l'onglet "recherche", puis cliquez sur le lien "technique " dans la liste "marchés". Voici une liste qui s'appelle trading Central qui fournit outils statistiques gratuitement pour tous nos clients de placements directs. Il s'agit de statistiques assez superficielles. C'est simplement la page d'accueil. Par exemple, les titres haussiers les plus visualisées, les plus en vogue. Dans chaque cas, on peut cliquer, par exemple les titres baissiers les plus visualisées. Une fois que l'on clique sur l'un de ces titres, on obtient une explication. Par exemple, si je clique sur le Canadien National, trading Central indique que tous les aperçus, toutes les caractéristiques qui sont suivies par les outils d'analyse afin de confronter les différentes informations. On peut donc cliquer sur chaque indicateur et en apprendre davantage. Qu'est-ce que l'indicateur de titres aussi? On peut cliquer pour obtenir une définition. Cette section, il est possible d'aller directement où nous nous trouvions. Je sais que c'est la période de la rentrée des classes. Vous pouvez donc cliquer sur le petit mortier d'étudiants, et vous retrouvez dans une section qui porte sur les événements techniques. Entièrement gratuit pour les clients de Placements directs TD. Tendance classique, court terme, indicateur, Theater. Par exemple, les fourchettes de Bollinger si je veux savoir de quoi il s'agit, il y a une définition, et ensuite, c'est très important: Comment utiliser cet indicateur. Ceci montre comment appliquer une fourchette de Bollinger pour les analyses de marché. S'agissant des analyses techniques, il y a beaucoup d'investisseurs qui ne vont pas très loin. Je vais certainement en apprendre beaucoup sur CourtierWeb. Y a-t-il d'autres ressources? - Nous avons un centre d'apprentissage, auquel nous recommandons aux investisseurs de s'adresser et qui contient des vidéos. Il est possible de trouver… moyennant un peu d'approfondissement. Je recommande… je ne sais pas si nous en avons déjà parlé jusqu'ici, mais je le fais aujourd'hui, en tout cas. Il est possible de cliquer sur cette section "recherches des cours vidéo". Il est possible de retrouver les sciences vidéo et les webinaire archivés. Je saisis: Analyse technique. Il y a donc un certain nombre de séances. Il y a une série de cinq webinaire portant spécifiquement sur l'analyse technique, depuis le niveau débutant jusqu'au niveau plus avancé. Ces vidéos durent 30 à 40 minutes. Il y a donc cinq parties, et puis il y a d'autres vidéos sur les méthodes de recherche sur les entreprises à l'aide de filtres. bref, tout ce que vous pourriez rechercher et afficher à la suite de cette recherche. - Si je demande à mes garçons qui viennent de reprendre l'école s'ils ont des devoirs, ils pourront me répliquer en demandant si je n'ai pas mes propres devoirs à faire sur CourtierWeb. Bryan Rogers est formateur à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources, y compris les webinaire à venir, notamment les séances sur les stratégies de placement, démonstration de CourtierWeb et les démonstrations ThinkOrSwim. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur "envoyer". Vous nous invitez pourrez vous répondre en direct. Nous revoici en compagnie de Daniel Ghali. Nous avons abordé un domaine apparenté jusqu'ici. L'un de nos spectateurs demande: Je vois que le marché des véhicules électriques a entraîné une forte évolution du marché des métaux. Quels sont les occasions à saisir? - Je dirais que plus globalement, la réduction de la production de gaz à effet de serre a eu des conséquences profondes sur les marchés des métaux. Il y a tout d'abord les segments de l'économie qui sont inextricablement liées à l'électrification. Par exemple, la production d'électricité renouvelable, les véhicules électriques et ainsi de suite. Si l'on élargit l'horizon, on constate les produits de base nécessaires pour la durabilité. Certains produits de base devront être produits massivement, notamment le cuivre. Donc à l'horizon, l'électrification entraînera une augmentation considérable de la demande de ces produits de base. - Les batteries elle-même dans ces véhicules sont fort complexes, en ce qui concerne les minerais qui doivent être extraits pour les fabriquer. - Nous en venons à certaines contraintes, lorsqu'il s'agit de parvenir aux objectifs ambitieux que le monde s'est fixé pour les ventes de véhicules électriques. À un certain niveau, l'électrification a atteint le niveau de l'adoption de masse. En revanche, les défis qu'il faut relever pour parvenir à cet objectif commence à être de plus en plus évident. Tout d'abord, il va falloir extraire ces produits de base. Mais d'où les extraits avons nous? Bon nombre des pays où se trouvent les gisements sont moins accueillants pour les investisseurs. Ce sera l'un des défis à relever. - Le secteur des métaux, nous demande spectateurs, quels sont vos perspectives pour les métaux industriels? Nous avons parlé des métaux précieux. Les métaux industriels ont une utilité dans le monde réel, et notamment en ce qui concerne l'économie. - Oui, la situation économique est un facteur clé dans le cours des métaux industriels. Il importe de se demander si ces métaux industriels sont à forte intensité énergétique ou pas. On a parlé des perspectives pour le cuivre. Le cuivre est l'un des métaux qui présentent la plus faible efficacité énergétique. Mais s'agissant de l'aluminium ou du zinc, il y a davantage de pression à court ou à moyen terme, ce qui correspond à la crise de l'énergie en Europe, puisque les prix de l'essence s'envolent en Europe et la facture d'énergie en général, c'est métaux à forte intensité d'énergie verront sans doute rationnement de leur production, avec des réductions de production pendant l'hiver. - Quand on pense à la demande attribuable à l'électrification, aux métaux précieux, l'économie évolue Parcé qu'il. À moment donné, une période de croissance reviendra, plutôt étend le mieux. Est-ce que les investissements sont actuellement engagés? Est-ce qu'il s'agit d'un effort mené par le secteur privé ou par le secteur public? Si nous devons extraire tels métaux, tels matériaux, ne faudrait-il pas commencer… ne devrions-nous pas commencer d'investir? - C'est pourquoi il faut que le prix des métaux de baseaugmente. Depuis quelques années, les industries à forte intensité de carbone réinvestissent moins. C'est-à-dire que l'économie mondiale décourage les entreprises d'investir dans des produits àplus long terme à forte intensité de carbone. Il faudra résoudre ce problème pour parvenir à la décarbonisation de notre économie. - L'Europe a besoin de beaucoup de gaz naturel liquéfié. Ce que le Canada a raté l'occasion qu'offre le GNL? - Il se pourrait bien que oui. Peu de gens savent que le Canada ne possède pas de terminal d'exportation de GNL à l'heure actuelle. Mais 18 projets ont été proposés. Il s'agit d'une installation dont l'industrie au Canada veut se doter. Mais il y a un autre élément que l'on oublie souvent, que les derniers mois ont révélé face à la conjoncture en Europe: Contenu de tout ce qui s'est produit, il y a eu une hausse du nombre de contrats à long terme de production de GNL dans le monde, surtout sous l'impulsion de l'Asie et de sociétés de portefeuille. Ce qui est intéressant, c'est que même si ces terminaux d'exploitation de GNL pourraient prendre cinq ans à construire, si on adopte un point de vue à plus long terme, l'industrie dans le monde entier commence à reconnaître que le gaz naturel va jouer un rôle critique dans la transition énergétique. Le Canada pourrait encore jouer un rôle en investissant dans ces installations et en vendant les changements au jour le jour. Les entreprises qui se tournent vers la transition énergétique en Europe en particulierpourrait bien décider de ne pas se charger de contrats à long terme, mais constater la nécessité de se tourner vers des pays bien disposés afin de combler l'écart à court terme. - Il y a beaucoup d'inquiétude en Europe. Les autorités demandent aux gens de consommer moins d'énergie. On redoute un hiver difficile en Europe. Ce que le continent a suffisamment de gaz naturel pour s'en sortir? - Bon… c'est très intéressant parce qu'il faut se rappeler que la Russie a commencé à réduire les exportations de gaz avant la guerre en Ukraine. Pour vous donner un ordre de grandeur, le flux de gaz que l'Europe importait sont égaux à 20 % de la consommation. Ça, c'est beaucoup de gaz à remplacer. Malgré tout, depuis quelques mois, l'Europe est très bien parvenue à reconstituer ses stocks et est presque parvenue au niveau dont elle a besoin pour survivre à l'hiver, du moment que la météo soit au rendez-vous. - C'est toujours le cas à l'approche de l'hiver, ne s'est jamais vraiment comment la météo va se comporter. Nous répondrons à d'autres questions à Daniel Ghali dans d'autres instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement et rappelez-vous que vous pouvez communiquer avec moi tout en. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser poser, soit par courriel à moneytalklive@td. com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur "envoyer". Nos invités pourraient vous répondre en direct. La réunion de la Banque du Canada a lieu demain. Est-ce que les taux vont augmenter de 50 ou 75 points de base? Anthony Okolie donne son pronostic. - Valeurs Mobilières TD prévoit que la Banque du Canada augmentera les taux d'intérêt de 75 points de base vendredi. Nous prévoyons également une augmentation de 25 points de base en octobre, soit un taux terminal d'environ 3,5 %. Ce taux terminal est alors actuel inférieur au marché, qu'elle prédit une hausse de 3,9 %. Même si l'inflation est inférieure au pronostic récent de la Banque du Canada, cela représente toujours une préoccupation pour la banque centrale. Près de 60 % des éléments de l'IPC sont toujours en hausse de plus de 5 %. Valeurs Mobilières TD ne prévoit pas que la Banque du Canada pourrait obtenir de meilleurs résultats en temporisant. Si la banque augmentait les taux uniquement de 50 points de base le 16 septembre, ce serait peut-être une décision plus risquée que d'augmenter le taux de 75, voire 100 points de base. Le fait de ne pas répondre aux attentes du marché pourrait être interprété par ces derniers comme un signal montrant que la Banque du Canada n'est pas déterminée à lutter contre l'inflation. Cela réduirait également la crédibilité de la Banque du Canada dans la lutte contre l'inflation. Toute hausse des attentes à l'égard de l'inflation dans l'avenir compliquerait beaucoup la tâche de la Banque du Canada. Valeurs Mobilières TD prévoit que le rythme de hausses de taux ralentir en octobre, ce qui pourrait entraîner quelque modération dans les pronostiques et avertissements de la banque. - Justement, depuis plusieurs mois, nous avons été avertis souvent par les banques centrales. Nous avons l'impression de savoir ce qu'il faut faire. Est-ce qu'il y a des inconnus? - L'enquête de la Banque du Canada auprès des consommateurs à l'égard des attentes des consommateurs et de celle des entreprises, ce sondage ne paraîtra que le 17 septembre, mais la Banque du Canada va avoir les bonnes feuilles de ce rapport, et si elle prévoit qu'il y aura une hausse des attentes à l'égard de l'inflation, elle pourrait décider de relever les taux de 100 points de base. S'il y a une baisse notable des attentes à l'égard de l'inflation, cela pourrait amener la Banque du Canada ralentir le rythme des augmentations de taux. - Jerome Powell a annoncé aux Américains qu'il y aura une période difficile. On veut maîtriser l'inflation. L'inflation nuit à tous les foyers. Pour réduire l'inflation, il faut augmenter le coût des emprunts. Mais à moment donné, il y aura un impact à ce niveau-là. - Oui, le marché du logement est d'ores est déjà affectés par l'augmentation des taux. Valeurs Mobilières TD pense qu'au fur et à mesure que les augmentations de taux continueront, le secteur du logement continuera d'en pâtir. l'augmentation des coûts de financement des logements fera passer le taux d'augmentation de la consommation réelle en territoire négatif. - Nous venons d'entendre Anthony Okolie. Un nouveau coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX composite a connu un début de séance assez inégal et incertain. 19 173, en baisse de 0,5 %, d'environ 97 points. Le secteur d'énergie faiblie. Cenovus Energy est en baisse de 1,6 %, à 24,46 $ l'action. Mais au début, il est question de répondre aux besoins en énergie du monde en relançant le secteur nucléaire. Le Japon a notamment fait des avances à cet égard. Nous avons montré le graphique de Cameco tout à l'heure. Denison Mines, un autre producteur d'uranium, et en haut de presque 3 %, à 1,80 dollars l'action. Aux États-Unis, indice S&P 500 est vraiment dans une phase d'oscillation de part et d'autres du seuil de rentabilité. En baisse de 10 points, un car de pour cent. Quelques titres liés à la technologie sont à la peine depuis le début de la séance, notamment dans l'incertitude quant à la sévérité des mesures prises par les banques centrales. L'indice Nasdaq en recul de 47 points, soit un peu moins de 0,5 %. Bank of America, l'un des grands joueurs de Wall Street, est en baisse d'un peu plus de 1,5 %. Nous revoici en compagnie de Daniel Ghali, de Valeurs Mobilières TD, qui répond à vos questions sur les produits de base. Cela m'a intrigué quand vous avez parlé de l'Iran et de cette entente sur le nucléaire. Si cet accord avait lieu, il pourrait y avoir un impact sur le secteur de l'énergie. - Oui, il y a quelques semaines, un accord semble imminent. À ce moment-là, on s'inquiétait à l'idée que même si un accord était obtenu, il fallait qu'il soit adopté par le congrès, le cas échéant, à moins que l'administration Biden ne trouve le moyen de contourner cet obstacle. À titre réaliste, quand on considère les marchés mondiaux du pétrole, nous nous trouvons dans une situation où la capacité excédentaire est en baisse. Même si nous entrons en récession, la demande de pétrole va sans doute continuer d'augmenter dans presque tous les scénarios, et va par conséquent continuer de grignoter notre capacité excédentaire. Un accord avec l'Iran aurait pu avoir un effet positif, mais il ne se réalise pas dans les mois à venir, ce sera donc notre scénario de base, ce qui pourrait entraîner une hausse du prix des produits de base pendant l'année. - Bon, Bitcoin a souvent été décrit comme le nouvel or, ou lors numérique. Est-ce qu'il y a eu un impact durable des Bitcoin sur l'or? J'ai depuis plusieurs années, je me suis souvent posé la question: Est-ce que les Bitcoin ont éclipsé lors? C'est une question que l'on se pose depuis quelques années. Nous pensons que ce n'est pas le cas. On pourrait affirmer que le Bitcoin à attirer de nouveaux investisseurs dans le secteur des actifs alternatifs. Le Bitcoin ne donne pas les résultatsque l'on avait envisagé. Ce qu'on pourrait envisager une évolution vers l'or, aux dépens du Bitcoin? Cela paraît plus probable. - Si le dollar américain est fort, cela peut être néfaste pour l'or. I il semble s'agir d'un autre facteur qui nuit au cours de l'or. Oui, il y a plusieurs portes macro-économiques très puissantes qui affectent toutes les catégories d'actifs. -La Chine, nous en avons parlé tout à l'heure. Quelle est la perspective pour la demande de produits de base en Chine et est-ce que les contrôles reliés à la COVID-19 entravent la demande? - Oui, bien sûr. Le rendement économique de la Chine a été très décevant. On envisage une croissance économique de moins de 3 % pour la Chine. C'est une récession. Le gouvernement, sachant, à commencer à prendre des mesures de relance. D'ici un an, nous envisageons la possibilité que la demande intérieure diminue, mais même si ce n'est pas le cas, la demande intérieure de la Chine se raffermira-t-elle suffisamment pour compenser la situation dans le reste du monde? - La croissance économique chinoise est au cœur du problème et les confinements attribuables à la COVID sont un facteur négatif. Est-ce qu'il y a d'autres incertitudes? On avait parlé du marché de l'immobilier en Chine. Est-ce que son évolution est factice? - Oui, les ventes d'immobilier et l'achèvement de biens immobiliers ont tous deux dégringolés depuis un an. Une mise en garde:Depuis un mois, l'indice de responsable des achats a notablement augmenté, ce qui nous amène à nous demander si des mesures de relance en Chine, qui ont été très, très axées sur le secteur des services. Nous suivons un certain nombre de positions enchaînées nous voyons une augmentation considérable du positionnement dans le cuivre, l'étain et le zinc. Il est possible que les participants du marché intérieur en Chine comment avoir un virage, mais il n'y a toujours pas d'arguments convaincants voulant que le marché a touché le fond. - Une toute dernière question. L'investissement ESG. Que pensez-vous de l'investissement ESG, notamment dans le secteur de l'énergie? Est-ce que ce sont des forces complémentaires ou opposées? - On a parlé tout à l'heure. Il s'agit des conséquences de l'électrification et de la décarbonisation de nos économies. Quel sera l'impact sur le secteur du pétrole? Dans l'avenir, les industries, notamment l'industrie pétrolière, vont réduire la croissance de la demande à un tel point que la demande va augmenter plus rapidement que l'offre. Ce qui va amener un ralentissement de la demande. Il s'agit d'une situation semblable à celle du charbon. - Merci, Daniel Ghali, stratège en produits de base chez Valeurs Mobilières TD. Demain, nous avons commenté la décision de la Banque du Canada. Leslie Preston, économiste principal à la Banque TD, va répondre à vos questions sur ce fait et sur l'économie. Mais n'attendez pas, vous pouvez d'ores et déjà nous poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. Merci et à demain!