Anthony Okolie récapitule les faits saillants de la journée, notamment les dernières nouvelles sur la COVID-19, puis discute avec Graham Tonge, Services fiduciaires, Gestion de patrimoine TD, du défi de prendre soin des parents vieillissants et des personnes âgées durant la pandémie de COVID-19.
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[TRAME MUSICALE]
Bonjour et bienvenue au bulletin quotidien Parlons Argent COVID-19 du vendredi 17 avril. Ici Anthony Okolie. Dans quelques minutes, je m’entretiendrai avec Graham Tonge, directeur de comptes fiduciaires, Gestion de patrimoine TD, à propos du défi de prendre soin des parents vieillissants et des aînés durant la pandémie de COVID-19. Mais, d’abord, résumons les nouvelles du jour qui touchent les marchés.
Le président Trump a proposé un plan en trois étapes pour redémarrer l’économie américaine, mais confie le poids de cette décision aux États. Le dépistage demeure cependant un obstacle majeur, puisque les États-Unis effectuent moins de tests que d’autres pays par tranche d’habitants.
Les fabricants de médicaments suscitent l’espoir en affirmant pouvoir trouver un vaccin contre la COVID-19. L’essai mené par Gilead Sciences donne des résultats encourageants dans le traitement des cas graves.
Nous avons découvert aujourd’hui les premiers indices de l’ampleur réelle des conséquences de la pandémie en Chine. L’économie chinoise s’est contractée de 6,8 % au premier trimestre, son pire résultat depuis 1992.
Autre signe que les entreprises s’inscrivent à la Subvention salariale d’urgence du Canada, Air Transat entend se prévaloir du programme afin de rappeler 4 000 employés mis à pied temporairement.
Finalement, la cohue des consommateurs qui ont fait des réserves de produits, comme le papier de toilette et les essuie-tout, pour tenir durant la pandémie de coronavirus, a permis à Procter and Gamble de gonfler ses ventes et ses bénéfices au dernier trimestre. Voilà qui résume les nouvelles du jour. Maintenant, comme promis, je m’entretiens avec Graham Tonge.
[TRAME MUSICALE]
Graham, pour les personnes qui ont des parents vieillissants, dans le contexte de la COVID-19, à quoi doivent-elles réfléchir actuellement?
Il faut prioriser avant tout à la sécurité de nos proches. Si vous avez un parent qui vit seul, y a-t-il quelqu’un pour aller faire son épicerie et s’assurer que tout va bien? En cas d’hébergement dans un centre de soins de longue durée, tout le monde est-il tenu au courant de la santé du parent par le centre, où les résidents sont sans doute confinés?
Du point de vue de la planification, je demande toujours aux clients ou à leurs familles s’ils ont désigné un mandataire. Si c’est fait, dans quelles circonstances le mandat entre-t-il en vigueur? En tant que directeur de comptes fiduciaires, j’organise la prise en charge financière des clients âgés en répondant à leurs besoins en matière de procuration et de planification successorale. Et, finalement, mon équipe administre leur succession avec professionnalisme dans le cadre d’une société agissant à titre de liquidateur.
À propos de la procuration, s’agit-il d’un document universel, ou l’approche varie-t-elle selon les besoins du client?
Disons d’abord qu’il faut prévoir deux documents pour désigner un mandataire. La procuration relative au soin de la personne permet au mandataire de vous représenter auprès de l’hôpital, des médecins ou des travailleurs sociaux et facilite les décisions concernant le choix d’un centre de soins infirmiers ou de soins de longue durée. Le second document, la procuration relative aux biens, porte sur l’ensemble du portrait financier. Il faut s’assurer que les placements conviennent à l’âge, que les impôts ont été payés ainsi que les factures et que les revenues sont suffisants, pour ne donner que quelques exemples.
Dans le choix d’un mandataire, il faut que la personne désignée soit en mesure de vous représenter, comme vous n’avez plus cette capacité. Souvent, on nomme le conjoint ou un proche de la famille. Mais, il faut savoir qu’il y a une autre option : la société de fiducie. Nous sommes là pour assurer la continuité. Si je quitte la Banque, les clients vont être confiés à quelqu’un d’autre.
Je déconseille par contre de désigner comme mandataire un frère ou une sœur qui aurait à peu près le même âge que mandant, au cas où ce mandataire décéderait avant ou serait frappé d’incapacité. Il est déjà arrivé dans ces cas que la personne soit appelée à exercer cette importante fonction et qu’elle en soit incapable. Les gens désignent aussi leur avocat, qui risque aussi de cesser ses activités, de prendre sa retraite ou de mourir prématurément et de ne pas pouvoir assumer les obligations confiées.
Le mariage et les enfants ne sont pas le lot de tous. Il y a aussi les célibataires ou ceux qui ne peuvent compter sur personne. Quelles options s’offrent à eux?
Ils peuvent s’informer à un agent, Services fiduciaires ou à un conseiller en gestion de patrimoine des services que nous offrons. Dans le rôle d’expert, nos services de protection financière peuvent s’occuper de leur planification successorale, des déclarations de revenus, des dons de charité, du paiement des factures ainsi que du suivi et de la gestion des placements. C’est une excellente solution non seulement pour les aînés célibataires, mais aussi ceux qui veulent simplement profiter de leur retraite. Je pense aux aînés qui passent l’hiver en Floride. Ils ont besoin de quelqu’un au Canada pour veiller à leurs affaires financières. Les services de protection financière facilitent aussi grandement la transition vers une relation de mandataire ou de liquidateur dans le cas d’un testament.
La pandémie de coronavirus brouille tous nos repères habituels. Il n’est souvent plus possible de visiter ses proches dans les centres pour aînés. S’il faut faire signer des documents ou régler des questions juridiques, quelles options s’offrent aux gens?
Oui. Tout le monde est inquiet actuellement. Et surtout si l’on a des parents dans un centre de soins de longue durée. Il peut être très difficile de faire préparer ou mettre à jour leurs documents maintenant. Si l’aîné a la capacité mentale, il peut demander à un conseiller juridique de rédiger ses volontés et les documents nécessaires. Le conseiller peut ensuite filmer les documents afin de les faire homologuer. Ces situations commencent à survenir et la tendance risque de s’accentuer aussi longtemps que va durer la pandémie.
Dans le cas d’un aîné privé de capacité mentale, un processus judiciaire long et coûteux permet d’établir un plan de gestion et de prise en charge afin de devenir le gardien des biens de l’aîné. Cette démarche est longue et coûteuse, mais représente une option si vous n’avez personne pour agir à ce titre.
Merci beaucoup, Graham.
Je vous en prie.
Et merci à vous. Ici Anthony Okolie pour Parlons Argent. Ne manquez pas notre prochain rendez-vous. Et protégez-vous bien.
[TRAME MUSICALE]
Bonjour et bienvenue au bulletin quotidien Parlons Argent COVID-19 du vendredi 17 avril. Ici Anthony Okolie. Dans quelques minutes, je m’entretiendrai avec Graham Tonge, directeur de comptes fiduciaires, Gestion de patrimoine TD, à propos du défi de prendre soin des parents vieillissants et des aînés durant la pandémie de COVID-19. Mais, d’abord, résumons les nouvelles du jour qui touchent les marchés.
Le président Trump a proposé un plan en trois étapes pour redémarrer l’économie américaine, mais confie le poids de cette décision aux États. Le dépistage demeure cependant un obstacle majeur, puisque les États-Unis effectuent moins de tests que d’autres pays par tranche d’habitants.
Les fabricants de médicaments suscitent l’espoir en affirmant pouvoir trouver un vaccin contre la COVID-19. L’essai mené par Gilead Sciences donne des résultats encourageants dans le traitement des cas graves.
Nous avons découvert aujourd’hui les premiers indices de l’ampleur réelle des conséquences de la pandémie en Chine. L’économie chinoise s’est contractée de 6,8 % au premier trimestre, son pire résultat depuis 1992.
Autre signe que les entreprises s’inscrivent à la Subvention salariale d’urgence du Canada, Air Transat entend se prévaloir du programme afin de rappeler 4 000 employés mis à pied temporairement.
Finalement, la cohue des consommateurs qui ont fait des réserves de produits, comme le papier de toilette et les essuie-tout, pour tenir durant la pandémie de coronavirus, a permis à Procter and Gamble de gonfler ses ventes et ses bénéfices au dernier trimestre. Voilà qui résume les nouvelles du jour. Maintenant, comme promis, je m’entretiens avec Graham Tonge.
[TRAME MUSICALE]
Graham, pour les personnes qui ont des parents vieillissants, dans le contexte de la COVID-19, à quoi doivent-elles réfléchir actuellement?
Il faut prioriser avant tout à la sécurité de nos proches. Si vous avez un parent qui vit seul, y a-t-il quelqu’un pour aller faire son épicerie et s’assurer que tout va bien? En cas d’hébergement dans un centre de soins de longue durée, tout le monde est-il tenu au courant de la santé du parent par le centre, où les résidents sont sans doute confinés?
Du point de vue de la planification, je demande toujours aux clients ou à leurs familles s’ils ont désigné un mandataire. Si c’est fait, dans quelles circonstances le mandat entre-t-il en vigueur? En tant que directeur de comptes fiduciaires, j’organise la prise en charge financière des clients âgés en répondant à leurs besoins en matière de procuration et de planification successorale. Et, finalement, mon équipe administre leur succession avec professionnalisme dans le cadre d’une société agissant à titre de liquidateur.
À propos de la procuration, s’agit-il d’un document universel, ou l’approche varie-t-elle selon les besoins du client?
Disons d’abord qu’il faut prévoir deux documents pour désigner un mandataire. La procuration relative au soin de la personne permet au mandataire de vous représenter auprès de l’hôpital, des médecins ou des travailleurs sociaux et facilite les décisions concernant le choix d’un centre de soins infirmiers ou de soins de longue durée. Le second document, la procuration relative aux biens, porte sur l’ensemble du portrait financier. Il faut s’assurer que les placements conviennent à l’âge, que les impôts ont été payés ainsi que les factures et que les revenues sont suffisants, pour ne donner que quelques exemples.
Dans le choix d’un mandataire, il faut que la personne désignée soit en mesure de vous représenter, comme vous n’avez plus cette capacité. Souvent, on nomme le conjoint ou un proche de la famille. Mais, il faut savoir qu’il y a une autre option : la société de fiducie. Nous sommes là pour assurer la continuité. Si je quitte la Banque, les clients vont être confiés à quelqu’un d’autre.
Je déconseille par contre de désigner comme mandataire un frère ou une sœur qui aurait à peu près le même âge que mandant, au cas où ce mandataire décéderait avant ou serait frappé d’incapacité. Il est déjà arrivé dans ces cas que la personne soit appelée à exercer cette importante fonction et qu’elle en soit incapable. Les gens désignent aussi leur avocat, qui risque aussi de cesser ses activités, de prendre sa retraite ou de mourir prématurément et de ne pas pouvoir assumer les obligations confiées.
Le mariage et les enfants ne sont pas le lot de tous. Il y a aussi les célibataires ou ceux qui ne peuvent compter sur personne. Quelles options s’offrent à eux?
Ils peuvent s’informer à un agent, Services fiduciaires ou à un conseiller en gestion de patrimoine des services que nous offrons. Dans le rôle d’expert, nos services de protection financière peuvent s’occuper de leur planification successorale, des déclarations de revenus, des dons de charité, du paiement des factures ainsi que du suivi et de la gestion des placements. C’est une excellente solution non seulement pour les aînés célibataires, mais aussi ceux qui veulent simplement profiter de leur retraite. Je pense aux aînés qui passent l’hiver en Floride. Ils ont besoin de quelqu’un au Canada pour veiller à leurs affaires financières. Les services de protection financière facilitent aussi grandement la transition vers une relation de mandataire ou de liquidateur dans le cas d’un testament.
La pandémie de coronavirus brouille tous nos repères habituels. Il n’est souvent plus possible de visiter ses proches dans les centres pour aînés. S’il faut faire signer des documents ou régler des questions juridiques, quelles options s’offrent aux gens?
Oui. Tout le monde est inquiet actuellement. Et surtout si l’on a des parents dans un centre de soins de longue durée. Il peut être très difficile de faire préparer ou mettre à jour leurs documents maintenant. Si l’aîné a la capacité mentale, il peut demander à un conseiller juridique de rédiger ses volontés et les documents nécessaires. Le conseiller peut ensuite filmer les documents afin de les faire homologuer. Ces situations commencent à survenir et la tendance risque de s’accentuer aussi longtemps que va durer la pandémie.
Dans le cas d’un aîné privé de capacité mentale, un processus judiciaire long et coûteux permet d’établir un plan de gestion et de prise en charge afin de devenir le gardien des biens de l’aîné. Cette démarche est longue et coûteuse, mais représente une option si vous n’avez personne pour agir à ce titre.
Merci beaucoup, Graham.
Je vous en prie.
Et merci à vous. Ici Anthony Okolie pour Parlons Argent. Ne manquez pas notre prochain rendez-vous. Et protégez-vous bien.
[TRAME MUSICALE]