
Anthony Okolie récapitule l’actualité du jour, notamment les dernières nouvelles sur la COVID-19, puis discute avec Vitali Mossounov, analyste des technologies mondiales, Gestion de Placements TD, des raisons pour lesquelles certaines actions technologiques sont demeurées résilientes pendant la crise du coronavirus.
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[MUSIQUE]
Vitali, la technologie a été l’un des secteurs les plus performants par rapport à l’indice général à l’approche de 2020, n’est-ce pas?
Absolument. Les résultats sont excellents, surtout si on revient en arrière et qu’on regarde les cinq dernières années. Vous savez, entre 2015 et 2020, le marché s’est bien comporté. Le marché global, l’indice S&P 500, a progressé de 40 %, soit d’environ 7 % par année. Ce n’est pas trop mal!
Mais la technologie, vous savez, ça a été fantastique. Le bassin de sociétés technologiques a plus que doublé au cours de cette période. Et le rendement a été très, très fort.
Et quand vous parlez de rendement, plus récemment, la technologie a été l’un des rares secteurs à traverser la crise financière due à la COVID-19 beaucoup facilement que les autres. Est-ce aussi exact?
Oui, tout à fait. Et j’y pense, vous savez, pour situer le contexte, qu’il y a eu un grand débat entre les investisseurs quant à l’arrivée de la COVID-19. Bien sûr, ils ne savaient pas que ce serait la COVID-19, mais quelle que soit la crise à l’horizon, à quel moment elle aurait lieu.
Il y avait un camp d’investisseurs qui disaient que la technologie se portait très bien. Mais quand la prochaine crise va éclater, attention en bas, n’est-ce pas? Ça va tomber! Ces entreprises sont plus chères et plus vulnérables.
Il y avait un autre camp d’investisseurs, et je pense qu’on faisait sans aucun doute partie de ce camp, qui disait, eh bien, la technologie devient de plus en plus importante pour la société. Ainsi, la prochaine crise pourrait faire ressortir davantage la valeur des sociétés technologiques.
C’est ce que nous constatons dans le rendement de l’action que les sociétés technologiques génèrent dans cette crise. Vous pouvez voir que le marché dans son ensemble, qui a reculé de 10 % depuis le début de l’année, enregistre en fait de légers gains. Le rendement des sociétés technologiques est donc très impressionnant, même en période de crise.
Pourquoi la technologie a-t-elle été si résiliente face à cette crise?
C’est une bonne question. Je pense que, lorsque la COVID-19 nous a frappés, et qu’il y a eu cette panique et cette incertitude autour de nous, la simple raison était vraiment l’endettement.
C’est l’une des choses auxquelles vous ne pensez pas tant que vous n’avez pas à le faire. Mais les sociétés technologiques ne sont pas vraiment endettées. Ces sociétés génèrent beaucoup de liquidités, versent des dividendes substantiels, rachètent des actions, mais ne sont pas endettées.
Les investisseurs n’ont donc pas eu à s’inquiéter, à se demander : est-ce que cette entreprise va bien? Lorsque ses revenus baisseront, pourra-t-elle continuer à rembourser ses dettes? Est-ce que ce sont les créanciers qui vont me prendre ma part à moi, l’actionnaire? Il n’y avait aucune inquiétude à ce sujet dans le cas des entreprises technologiques, et je pense que c’était un bénéficiaire à court terme.
Et puis, bien sûr, à mesure que la poussière est retombée et que nous avons eu le temps de déterminer où nous en sommes en tant que société, ce qui est devenu évident : nous sommes privés du monde physique et notre monde est de plus en plus confiné à notre environnement numérique.
Et voyez tout ce que nous pouvons faire de plus dans cet espace numérique. Voyez à quel point les entreprises technologiques peuvent offrir de la valeur dans ce domaine. Combien cela pourrait-il valoir dans un an, deux, trois, quatre, cinq ans et plus?
Vitali, quels sont certains des principaux thèmes relatifs à la COVID-19 dont la technologie semble tirer parti?
Comme vous pouvez l’imaginer, à ce qu’on peut observer, il y en a pas mal. Il y en a trop pour en parler ici. Mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’aller plus loin que cette discussion-ci.
C’est un appel vidéo, une vidéoconférence, peu importe le terme qui s’applique à cette réalité. Ça existe depuis longtemps, mais c’est un peu comme ça, vous savez, peut-être une technologie plus obscure qu’on utilise de temps en temps.
En ce moment, c’est la panacée pour les gens qui communiquent avec leurs amis, pour les employés qui discutent entre collègues. Et nous avons les données. Des entreprises comme Microsoft annoncent une utilisation exponentielle. C’est devenu une technologie essentielle.
Et je pense que j’ai entendu des gens dire que c’est temporaire, jusqu’à ce que nous ayons un vaccin ou que nous retournions dans le monde physique. Je ne pense pas que ce soit le cas, et je pense que beaucoup d’équipes de direction vont évaluer s’ils ont besoin de leurs employés au bureau en tout temps.
D’autres équipes de direction vont se demander si leurs employés ont autant besoin de voyager pour affaires qu’avant, ou s’ils peuvent le faire et communiquer le message aussi efficacement, Anthony.
Nous avons parlé du rendement du secteur. Nous avons parlé de certains des principaux thèmes de cette nouvelle ère numérique, un monde numérique tout nouveau. Quels sont les risques de baisse potentiels ou les obstacles qui pourraient toucher ce secteur?
Oui, il y a toujours quelque chose. Je pense qu’on en parle avec vous depuis quelques années, mais la réglementation est toujours une chose qu’on surveille de près, surtout pour les grandes entreprises technologiques.
À vrai dire, je suis plutôt d’avis que le risque est moins grand dans le contexte actuel. Vous voyez des sociétés analogues devenir des partenaires essentiels des gouvernements alors qu’ils ont du mal à répondre aux besoins numériques de leurs citoyens.
Ces entreprises sont donc en train d’accroître leur clientèle. Amazon, un ennemi juré de Donald Trump, embauche quelques centaines de milliers de personnes pour mettre la main à la pâte. Il sera donc de plus en plus difficile de s’en prendre à ces sociétés au cours des prochaines années, d’autant plus que nous sommes en récession.
Et puis je pense, vous savez, que c’est un peu... c’est l’un de ces éléments temporaires. Mais dans le domaine de la technologie, est-ce que nous profitons tous maintenant de la montée du travail à domicile, de la quarantaine et, plus important encore, des contraintes physiques, du monde numérique?
D’un autre côté, on va revenir en arrière. On va recommencer à faire du sport, à fréquenter les arénas et à pratiquer des activités physiques, probablement dans le monde entier.
Et je pense qu’il est aussi important pour les investisseurs de ne pas se laisser emporter par les noms individuels, et de ne pas créer de bulles et de dire, oh mon Dieu, le monde va être comme ça pour toujours. Je vais seulement pouvoir magasiner en ligne. Il faut donc toujours faire preuve de prudence dans certains segments du marché.
Vitali, il ne reste que quelques secondes. Comment les investisseurs qui souhaitent diversifier leur portefeuille de placement peuvent-ils accroître leur participation au secteur des technologies?
Anthony, je crois que ces investisseurs devraient examiner de près le FNB indiciel de chefs de file mondiaux des technologies TD. Comme vous le savez très bien, le symbole est TC Tech. On doit garder à l’esprit qu’il s’agit d’un produit technologique pur, qui regroupe toutes les entreprises technologiques.
C’est un produit mondial, en ce sens que vous participez à tous les marchés développés, pas seulement celui des États-Unis. Peu importe l’indice sur lequel l’action se négocie, qu’il s’agisse du NASDAQ, ou d’un indice en Europe ou au Japon.
Il est surtout conçu pour tirer parti des thèmes technologiques. On s’est donc demandé quels sont les thèmes technologiques très courants aujourd’hui, comme l’informatique en nuage ou le commerce électronique; qu’est-ce que nous réserve l’avenir, plus de formations à distance et de chaînes de blocs? Et ce portefeuille a été conçu pour permettre aux investisseurs de participer aux thèmes d’aujourd’hui et de demain.
Vitali, merci d’avoir été avec nous.
Ça a été un plaisir, Anthony.
[MUSIQUE]
Vitali, la technologie a été l’un des secteurs les plus performants par rapport à l’indice général à l’approche de 2020, n’est-ce pas?
Absolument. Les résultats sont excellents, surtout si on revient en arrière et qu’on regarde les cinq dernières années. Vous savez, entre 2015 et 2020, le marché s’est bien comporté. Le marché global, l’indice S&P 500, a progressé de 40 %, soit d’environ 7 % par année. Ce n’est pas trop mal!
Mais la technologie, vous savez, ça a été fantastique. Le bassin de sociétés technologiques a plus que doublé au cours de cette période. Et le rendement a été très, très fort.
Et quand vous parlez de rendement, plus récemment, la technologie a été l’un des rares secteurs à traverser la crise financière due à la COVID-19 beaucoup facilement que les autres. Est-ce aussi exact?
Oui, tout à fait. Et j’y pense, vous savez, pour situer le contexte, qu’il y a eu un grand débat entre les investisseurs quant à l’arrivée de la COVID-19. Bien sûr, ils ne savaient pas que ce serait la COVID-19, mais quelle que soit la crise à l’horizon, à quel moment elle aurait lieu.
Il y avait un camp d’investisseurs qui disaient que la technologie se portait très bien. Mais quand la prochaine crise va éclater, attention en bas, n’est-ce pas? Ça va tomber! Ces entreprises sont plus chères et plus vulnérables.
Il y avait un autre camp d’investisseurs, et je pense qu’on faisait sans aucun doute partie de ce camp, qui disait, eh bien, la technologie devient de plus en plus importante pour la société. Ainsi, la prochaine crise pourrait faire ressortir davantage la valeur des sociétés technologiques.
C’est ce que nous constatons dans le rendement de l’action que les sociétés technologiques génèrent dans cette crise. Vous pouvez voir que le marché dans son ensemble, qui a reculé de 10 % depuis le début de l’année, enregistre en fait de légers gains. Le rendement des sociétés technologiques est donc très impressionnant, même en période de crise.
Pourquoi la technologie a-t-elle été si résiliente face à cette crise?
C’est une bonne question. Je pense que, lorsque la COVID-19 nous a frappés, et qu’il y a eu cette panique et cette incertitude autour de nous, la simple raison était vraiment l’endettement.
C’est l’une des choses auxquelles vous ne pensez pas tant que vous n’avez pas à le faire. Mais les sociétés technologiques ne sont pas vraiment endettées. Ces sociétés génèrent beaucoup de liquidités, versent des dividendes substantiels, rachètent des actions, mais ne sont pas endettées.
Les investisseurs n’ont donc pas eu à s’inquiéter, à se demander : est-ce que cette entreprise va bien? Lorsque ses revenus baisseront, pourra-t-elle continuer à rembourser ses dettes? Est-ce que ce sont les créanciers qui vont me prendre ma part à moi, l’actionnaire? Il n’y avait aucune inquiétude à ce sujet dans le cas des entreprises technologiques, et je pense que c’était un bénéficiaire à court terme.
Et puis, bien sûr, à mesure que la poussière est retombée et que nous avons eu le temps de déterminer où nous en sommes en tant que société, ce qui est devenu évident : nous sommes privés du monde physique et notre monde est de plus en plus confiné à notre environnement numérique.
Et voyez tout ce que nous pouvons faire de plus dans cet espace numérique. Voyez à quel point les entreprises technologiques peuvent offrir de la valeur dans ce domaine. Combien cela pourrait-il valoir dans un an, deux, trois, quatre, cinq ans et plus?
Vitali, quels sont certains des principaux thèmes relatifs à la COVID-19 dont la technologie semble tirer parti?
Comme vous pouvez l’imaginer, à ce qu’on peut observer, il y en a pas mal. Il y en a trop pour en parler ici. Mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’aller plus loin que cette discussion-ci.
C’est un appel vidéo, une vidéoconférence, peu importe le terme qui s’applique à cette réalité. Ça existe depuis longtemps, mais c’est un peu comme ça, vous savez, peut-être une technologie plus obscure qu’on utilise de temps en temps.
En ce moment, c’est la panacée pour les gens qui communiquent avec leurs amis, pour les employés qui discutent entre collègues. Et nous avons les données. Des entreprises comme Microsoft annoncent une utilisation exponentielle. C’est devenu une technologie essentielle.
Et je pense que j’ai entendu des gens dire que c’est temporaire, jusqu’à ce que nous ayons un vaccin ou que nous retournions dans le monde physique. Je ne pense pas que ce soit le cas, et je pense que beaucoup d’équipes de direction vont évaluer s’ils ont besoin de leurs employés au bureau en tout temps.
D’autres équipes de direction vont se demander si leurs employés ont autant besoin de voyager pour affaires qu’avant, ou s’ils peuvent le faire et communiquer le message aussi efficacement, Anthony.
Nous avons parlé du rendement du secteur. Nous avons parlé de certains des principaux thèmes de cette nouvelle ère numérique, un monde numérique tout nouveau. Quels sont les risques de baisse potentiels ou les obstacles qui pourraient toucher ce secteur?
Oui, il y a toujours quelque chose. Je pense qu’on en parle avec vous depuis quelques années, mais la réglementation est toujours une chose qu’on surveille de près, surtout pour les grandes entreprises technologiques.
À vrai dire, je suis plutôt d’avis que le risque est moins grand dans le contexte actuel. Vous voyez des sociétés analogues devenir des partenaires essentiels des gouvernements alors qu’ils ont du mal à répondre aux besoins numériques de leurs citoyens.
Ces entreprises sont donc en train d’accroître leur clientèle. Amazon, un ennemi juré de Donald Trump, embauche quelques centaines de milliers de personnes pour mettre la main à la pâte. Il sera donc de plus en plus difficile de s’en prendre à ces sociétés au cours des prochaines années, d’autant plus que nous sommes en récession.
Et puis je pense, vous savez, que c’est un peu... c’est l’un de ces éléments temporaires. Mais dans le domaine de la technologie, est-ce que nous profitons tous maintenant de la montée du travail à domicile, de la quarantaine et, plus important encore, des contraintes physiques, du monde numérique?
D’un autre côté, on va revenir en arrière. On va recommencer à faire du sport, à fréquenter les arénas et à pratiquer des activités physiques, probablement dans le monde entier.
Et je pense qu’il est aussi important pour les investisseurs de ne pas se laisser emporter par les noms individuels, et de ne pas créer de bulles et de dire, oh mon Dieu, le monde va être comme ça pour toujours. Je vais seulement pouvoir magasiner en ligne. Il faut donc toujours faire preuve de prudence dans certains segments du marché.
Vitali, il ne reste que quelques secondes. Comment les investisseurs qui souhaitent diversifier leur portefeuille de placement peuvent-ils accroître leur participation au secteur des technologies?
Anthony, je crois que ces investisseurs devraient examiner de près le FNB indiciel de chefs de file mondiaux des technologies TD. Comme vous le savez très bien, le symbole est TC Tech. On doit garder à l’esprit qu’il s’agit d’un produit technologique pur, qui regroupe toutes les entreprises technologiques.
C’est un produit mondial, en ce sens que vous participez à tous les marchés développés, pas seulement celui des États-Unis. Peu importe l’indice sur lequel l’action se négocie, qu’il s’agisse du NASDAQ, ou d’un indice en Europe ou au Japon.
Il est surtout conçu pour tirer parti des thèmes technologiques. On s’est donc demandé quels sont les thèmes technologiques très courants aujourd’hui, comme l’informatique en nuage ou le commerce électronique; qu’est-ce que nous réserve l’avenir, plus de formations à distance et de chaînes de blocs? Et ce portefeuille a été conçu pour permettre aux investisseurs de participer aux thèmes d’aujourd’hui et de demain.
Vitali, merci d’avoir été avec nous.
Ça a été un plaisir, Anthony.
[MUSIQUE]