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(musique) - Bonjour!
Ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Peter Hodson de 5-Eye Research de l'évolution des marchés.
Anthony Okolienous donne une avant-première des statistiques de l'emploi non agricole aux États-Unis qui paraissent cette semaine.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, comment faire des recherches sur des entreprises en fonction de leur capitalisation boursière.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
Il semble que le marché du travail aux États-Unis faiblit après une année de hausses de taux.
C'était l'objectif de tout cet exercice.
Les marchés sont en légère baisse. L'indice le S&P TSX recul deux un peu plus de 1/2 %. La remontée du cours du brut, assez marquée après la coupure de production surprise de l'OPEP en fin de semaine, le brut de référence américain est toujours au-dessus de 86 $, mais l'évolution du cours du pétrole se calme.
Le secteur de la technologie, 62,07 dollar l'action, est en baisse d'un peu plus de 3 %.
Le secteur minier a toujours les faveurs des investisseurs.
Lundin Mining est en hausse de 3,5 %, à 9,16 $ l'action.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en recul, ainsi que le NASDAQ. L'instantané des marchés américains recul de 16 points, soit moins de 0,5 %, mais une pression à la vente est plus forte sur le secteur de la technologie puisque le NASDAQ est en recul de un et un tiers pour 100.
Notamment les fabricants de semi-conducteurs qui s'étaient bien comportés depuis quelque temps, mais qui cèdent aujourd'hui, dans le cas de NVIDIA, presque 3 %.
En dépit des craintes relatives à l'inflation et à la santé des banques mondiales, l'indice S&P 500 est toujours en hausse depuis le début de l'année. Mais tandis que nous assistons à un affaiblissement du marché du travail aux États-Unis, on peut se demander si certains investisseurs s'intéressent trop à la hausse des taux d'intérêt est passé à une récession.
Peter est le fondateur de 5-Eye Research.
Parlons-en. Il y a toutes sortes de thèmes évoqués, toutes sortes de sujets d'inquiétude.
- Tandis que nous attendons que le marché du travail se calme, les bourses ne savent pas exactement quelles conclusions en tirer.
C'est un des scénarios dans lesquels la bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle et la mauvaise une bonne.
Voir le marché du travail reculé, ce sera un signe positif.
Si les entreprises n'embauchent pas, leurs marges bénéficiaires pourront s'améliorer, en supposant que leur chiffre d'affaires ne recule pas non plus. Il y a donc du Beau et du mauvais.
Les investisseurs s'inquiètent à l'égard de la perspective d'une récession, mais nous n'y sommes pas encore.
Les marchés se comportent comme si nous étions déjà en récession.
- Par comparaison à 2008, nous perdions 400 000 emplois par mois.
Aujourd'hui, nous créons encore des emplois. Nous ne sommes pas encore en crise, mais les investisseurs se préparent à une crise. Avec tout cela, la Fed surveille la situation de près, ainsi que la Banque du Canada.
Dans ses efforts de lutte contre l'inflation, les banques centrales voulaient infliger des dégâts à l'économie, surtout au marché du travail afin d'endiguer les pressions sur les prix.
Atterrissage brutal, atterrissage en douceur, que pronostiquer vous?
- Je prévois un atterrissage en douceur. Les bilans des entreprises - nous ne parlerons pas des problèmes États-Unis dans certaines régions ou dans certains secteurs - mais en moyenne, les bilans bilans des entreprises sont bons, l'automatisation et la robotique contribue à la productivité. Le marché du travail, même s'il a légèrement reculé ce mois-ci par rapport au mois dernier, est toujours porteur.
Si vous voulez travailler, un emploi s'offre à vous.
Donc, tant que le marché du logement ne s'effondre pas et que certains autres événements catastrophiques ne se produisent pas, tout ira bien.
Les marchés s'inquiètent un peu trop de l'atterrissage brutal.
La plupart des récessions dures moins d'un an et le marché boursier anticipe sur celle-ci.
Il y aura peut-être un créneau de six mois, si vous voulez tirer votre épingle du jeu puis revenir. Mais il est toujours difficile de synchroniser le marché. Si vous avez une action qui vous rapporte des dividendes, une entreprise qui réalise des bénéfices, vous n'êtes pas obligé de vous inquiéter de ce qui se produit.
Il s'agit d'un cycle économique ordinaire.
- Les choses vont bien, on rehausse les taux. Les choses ralentissent, on continue. Parlons du marché du travail. Il est résiliant, certes, mais on entend parler notamment dans les milieux de la technologie de toute sorte de mise à pied. 7000 emplois supprimés, 10 000 emplois supprimés… dans ces entreprises géantes de technologie.
- Tout d'abord, il faut se demander ce que tous ces gens faisaient si vous pouvez congédier 10 000 personnes en une journée.
Mais c'était en partie attribuable à la COVID. Il y a eu une flambée de demandes pendant la COVID et les entreprises s'efforçaient de répondre à la demande. Ils ont embauché massivement en supposant que la tendance poursuivrait après la pandémie.
Puis, après le retour à la normale, ils sont rendus compte qu'elles n'avaient pas besoin de 5000 ingénieurs de plus.
C'est intéressant parce que lorsqu'une compagnie de technologieannonce de mise à pied, l'action remonte puisqu'il s'agit de bénéfices. Si vous pouvez épargner les salaires très élevés de 10 000 ingénieurs informaticiens, vos marges bénéficiaires vont s'améliorer spectaculairement.
Ça, c'est bon pour la psychologie.
C'est bon pour les actualités.
Mais la plupart des gens qui sont licenciés par une compagnie de technologie vont trouver un autre emploi rapidement, car on manque de talent.
Nous avons dit au début de l'émission que malgré tous les sujets d'inquiétude, le S&P 500est toujours en progression pour l'année. Mais à ce jour, la situation a été plus ou moins mouvementée. Cette volatilité devrait-elle être prolongée?
- L'indice de la volatilité est descendue en deçà de 20, alors qu'il frisait les 30 il y a quelque temps.
Nous vivons une année plus calme. Les investisseurs ont accepté que les taux devraient être augmentés, que l'inflation est plus élevée qu'il le serait souhaitable.
Mais ils six sont habitués.
La prochaine phase consistera à se demander: Que faisons-nous à présent? Entrerons-nous en récession?
S'agira-t-il d'une récession profonde, peu profonde?
Y aura-t-il d'autres problèmes? Un choc pétrolier comme il y a quelques jours?
- Le scénario relatif à l'inflation et au taux d'intérêt, ce sera du passé. Les marchés anticipent déjà sur la prochaine crise.
Pendant assez longtemps, la Fed annonçait une chose et les marchés obligataires prévoyaient une autre. Au début de l'année, les pronostics de la Fed et celui des marchés obligataires ont concordé pendant une dizaine de jours et maintenant, les marchés obligataires prévoient une baisse des taux d'ici la fin de l'année.
- À mon avis, ce serait un peu trop optimiste en ce qui concerne le desserrement. La Fed va vérifier que l'inflation est maîtrisée, ainsi que le marché du travail, avant de procéder à un quelconque desserrement.
Je pense que nous sommes en bonne voie de parvenir au taux maximum.
Peut-être y aura-t-il encore une ou deux hausses, et puis nous nous y maintiendrons pendant quelque temps.
Tout dépend de l'incertitude sur les marchés.
Si les investisseurs pensent que nous avons achevé la grande hausse des taux, le grand cycle de hausses de taux, nous nous retrouvons dans un marché plus normal.
L'an dernier, peu importait si une entreprise gagne de l'argent ou pas. L'inflation seule déterminée l'évolution de la bourse.
Cette année, nous sommes revenus.
À des données plus fondamentales.
- Une autre saison d'annonce des bénéfices va commencer, mais pendant la précédente, avec la volatilité, les inquiétudes, nous pensions que c'était la saison pendant lesquelles les entreprises américaines allaient prendre des mesures drastiques.
- Oui, ça n'a pas été le cas.
Tout le monde, sachant ce qui se passe dans l'économie, il aurait été facile de dire pour les entreprises: Nous allons être prudent, année qui s'annonce va être difficile. Le trimestre prochain sera difficile. Nous allons rater ceci, congédier du personnel… mais ça ne s'est pas produit.
Du moins, cela a été loin de se produire dans la mesure que nous envisagions.
Alors de deux choses l'une. Ou bien les chefs d'entreprise ça pas du tout ce qui se passe dans leur entreprise, ou bien les choses vont mieux que ce qu'ils craignaient. Je conteste la deuxième option. On assiste à une réduction des inventaires, par exemple dans le secteur des semi-conducteurs. Les marges bénéficiaires se maintiennent. Beaucoup d'entreprises ont relevé le pronostic de bénéfices.
Quand vous relevez vos pronostics de bénéfices alors que tout le monde s'inquiète d'une récession, c'est un signal de confiance.
- Qu'allez-vous envisager pour la prochaine saison des bénéfices?
Pensez-vous que les entreprises vont se rendre compte qu'elles ont été trop optimistes?
- Oui. Il faut faire des annonces et puis atteindre les objectifs annoncés ou parler dépasser. Mais il y a les questions d'intérêt. Beaucoup d'entreprises sont très endettées.
Certaines ont couvert leur dette, d'autres non.
Je crois qu'il y aura une divergence entre les entreprises qui ont géré le cycle de taux de déterrer correctement et celles qui ont été prises par surprise et qui sont vraiment pris au piège carotte?
Doublé depuis plus d'un an.
- Si votre activité est normale et en croissance, que vous pouvez compenser la hausse des taux d'intérêt, tout va bien.
Mais sinon, c'est un problème.
Des éléments à surveiller alors que nous abordons une nouvelle saison d'annonce des bénéfices qui commandent en quelques semaines.
Peter Hodson répondent à vos questions sur les titres nord-américains quelques minutes.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la voie de questions au bas de votre écran.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Le prix moyen d'un logement à Toronto a continué à augmenter au mois de mars. S'établissant à1,1 million de dollars.
Les prix et les ventes sont toujours loin en deçà des niveaux d'il y a un an et les nouvelles mises en vente sont en baisse de 44 %, ce qui laisse à croire que le marché est plus serré.
Le conseil régional de l'immobilier de Toronto affirme que les niveaux d'immigration record devraient soutenir la demande au cours des mois à venir. Roots déclare que la concurrence accrue les pressions s'exerçant sur ses marges depuis plusieurs trimestres.
Le résultat net est en baisse de 28 % sur 12 mois, avec une chute de 8 % du total des ventes, notamment à cause promotion plus intense dans l'ensemble de l'industrie et d'une augmentation provisoire des niveaux d'inventaire.
FedEx va combiner sa compagne de livraison avec une sous-division afin de réduire les coûts de 4 milliards de dollars d'ici 2025, de renforcer son activité, d'augmenter les bénéfices.
FedEx a également annoncé une augmentation de 10 % des dividendes. L'action progresse modestement de 1 %.
À présent, les grands indices. La bourse de Toronto est en baisse de 118 points, soit un peu plus de 0,5 %. Il y a une pause dans la remontée du cours du brut, ainsi que du secteur de l'énergie. Le S&P 500 assimile davantage d'information, laissant accroire que les 12 derniers mois de hausses de taux commencent à dégonfler le marché du travail américain, même dans une autre et légère. L'indice S&P 500 progresse d'un peu plus… est en baisse d'un peu plus de 0,5 %.
Peter Hodson répond à vos questions sur les actions nord-américaines.
Que pensez-vous de l'offre de Glencore de rachat de Teck Resources ?
- Cela montre que les entreprises considèrent les entreprises différemment des investisseurs. Glencore s'intéresse aux actifs à long terme.
Teck est une action intéressante depuis quelque temps.
Glencore veut fractionner la compagnie en deux.
Plutôt, Teck a décidé de se fascinant de pour accroître la valeur, et puis Glencore propose de racheter l'ensemble.
C'est intéressant au niveau du calendrier.
Teck ne reçoit jamais de demande de reprise en main lorsque l'action est très faible, mais plutôt lorsque l'action est en hausse.
Pendant le dernier siècle, lorsque l'action valait trois ou quatre dollars, personne ne s'y est intéressée. Maintenant, elle est à 47 ou 50, il y a une offre.
Je pense que cette opération ne va pas aboutir. Teck est bien décidée à fractionner son activité.
L'offre est faite sous forme d'actions content. Teck n'a pas déçu pendant ce sens, elle a amélioré ses marges ce serait dommage que Teck, une compagnie canadienne de grande envergure, disparaisse ou soit reprise par une grande entreprise étrangère.
Mais les actionnaires vont donner la réponse.
Je pense que le factuel ne va pas aboutir.
- En ce qui concerne fonction de la compagnie, cela arrive un moment intéressant puisque Teck a décidé de fractionner d'une part l'activité de charbonnage et d'autre part le reste des activités.
Une fois cette opération achevée, quelle sera la dynamique pour les deux tronçons ainsi divisés?
- Je pense que l'inconscient intéresse aux deux secteurs, mais serait également d'accord avec l'idée de fractionner. Toutefois, Teck deviendra une entreprise de moindre envergure. C'est une question de valorisation. Teck peut améliorer la valorisation de l'entreprise. Le fait qu'une offre soit faite souligne que l'action était bon marché. Tout dépend de la réception sur les marchés. Si nous parvenons au point du fractionnement pour voir ce que les investisseurs seront lorsqu'il s'agira d'acheter ces deux entreprises plus spécialisées.
Je ne sais pas ce qui va se produire. Il y aura peut-être d'autre offre de reprise en main, ou encore bien qu'on pourrait bonifier sa proposition -.
Lorsqu'on se trouve dans une situation d'enchère, tout pourrait arriver.
Je pense que cette situation fera l'actualité pendant longtemps.
Qu'est-ce que cela laisse entendre au sujet de l'état des futures acquisitions dans le monde?
On s'intéresse à la possibilité de récession, on s'inquiète de la possibilité d'une récession et tout à coup, entreprise importance comme qu'on fait une offre.
C'est une question de calendrier. Si vous avez un horizon de 30–40–50 et que vous êtes d'envergure mondiale, la prochaine récession ne vous préoccupa. Vous vous demandez quel genre d'actifs stratégiques vous pouvez acheter à bon marché alors que tout le monde s'inquiète de récession.
Il s'agit d'un actif clinquant voudrait détenir pendant 100 ans.
Il y aura 10 ou 15 récessions d'ici là, donc on tient compte de cela dans un modèle.
Cela témoigne de la confiance de l'entreprise, ainsi que du fait que même si les taux ont beaucoup augmenté par rapport aux 100 dernières années, ils sont pas extraordinaires au niveau des taux.
Il y a également le flux de trésorerie.
Ces entreprises ont entrepris un grand ménage après la grande crise financière et sont en bonne situation.
Teck a failli faire faillite en 2008, elle a dû être secourue par une entité chinoise. À présent, Teck regorge de liquidités.
Son bilan est beaucoup plus sain.
Les entreprises sont révisées et sont mieux placées pour faire des affaires.
- Une autre question au sujet de CI Financial?
est-ce que cette compagnie est toujours orientée vers les fonds communs de placement dans un FNB? Est-ce que la situation est défavorable?
- CI, on pourrait presque établir un parallèle avec Teck. L'action de CI est sous valorisé depuis très longtemps par rapport à son secteur.
CI a décidé que le marché canadien est trop difficile, il s'exerce des pressions sur les marges des FNB et des fonds communs de placement, qui était leur spécialité.
CI a fait beaucoup d'acquisition. Je travaillais en 2003 dans une compagnie dont CI a fait l'acquisition.
Il ne reste beaucoup l'entreprise à acquérir au Canada, donc CI se tourne vers les États-Unis.
Ils veulent fractionner l'entreprise en deux, une vision canadienne et une division américaine. Nous pensons que l'idée est bonne. Nous ne savons pas si la création de valeur sera si important que dans le cas de Teck, puisque le marché américain demeure concurrentiel et qu'il y a des pressions à la base sur les marges également.
Mais cette compagnie qui est bien gérée et qui n'a pas été pris très au sérieux depuis 10 ans à cause de l'évolution de l'industrie. Mais en ce qui concerne l'exécution, CI n'a pas commis beaucoup d'erreurs.
Simplement, dans son environnement, toujours très rapidement et elle doit s'adapter.
Je pense que l'entrée sur le marché américain est une bonne idée.
Je ne sais pas si le projet de fractionnement va aboutir.
Il a toujours des aléas réglementaires.
Le dividende est payé depuis très longtemps.
L'action est bon marché par rapport au reste du secteur.
- Le plus gros risque pour un titre comme celui-là, ce serait l'environnement concurrentiel.
Il y a tellement de choses qui ont changé.
- Oui, il y a des changements de réglementation.
Les FNB livrent une concurrence très rude au fonds commun de placement, mais il y a aussi le marché.
Un gestionnaire d'actifs dépend beaucoup des marchés des capitaux.
Si les marchés financiers se portent mal, il sera difficile de réaliser une croissance.
En effet, la croissance de CI est surtout attribuable au acquisition.
Autrefois, les fonds affluaient chez un gestionnaire de fonds communs de placement étoilent.
Ce n'est plus le cas.
À présent, on cherche les fonds indiciels et moins chers.
- Une autre question, que pensez-vous des perspectives de Lightspeed Commerce, une autre entreprise qui est parfois négligée?
- Autrefois, on disait que Lightspeed serait le prochain Shopify. L'action a flambé, puis il y a eu des problèmes et l'action a dégringolé. Lightspeed a une capitalisation de 2 milliards de dollars. Le problème, c'est qu'elle a fait d'importantes acquisitions à des prix très élevés, dans une conjoncture différente.
L'an dernier, à la fin de 2022, elle a radié la valeur de ces acquisitions.
La compagnie est dans le secteur du matériel de points de vente pour les restaurants et les magasins, elle est très liée à l'économie de détail. Cette compagnie décente qui a fait un travail décent.
Peut-être a-t-elle été piégée en acquérant une réputation imméritée.
La compagnie a connu une bonne croissance, après de bonnes décisions, les investisseurs attendaient à ce que cette entreprise passa un chiffre d'affaires de 50 milliards comme Shopify. Mais ce n'était pas le même marché.
Maintenant, il faut gérer la déception des investisseurs. Il devrait s'écouler quelque temps avant que cette compagnie ne retrouve les faveurs des marchés.
- Lightspeed se retrouve dans la catégorie de la technologie, mais c'est vraiment une entreprise de détail qui est lié au secteur du détail, les restaurants, et c'est un type de compagnie qui est très sensible aux cycles économiques. Pendant la COVID, on se serait attendu à ce que l'activité de Lightspeed s'effondre. En fait, elle a très bien géré le processus.
Elle est parvenue à poursuivre sa croissance avec les livraisons, les mets à emporter dans les restaurants.
Mais le suivi a été, je ne voudrais pas te décevoir, mais je pense que les attentes étaient trop ambitieuses.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
Lorsque vous faites des recherches sur des investissements potentiels, la capitalisation boursière est un élément à envisager.
CourtierWeb vous permet de le faire facilement.
Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD.
Nugwa, bonjour. Parlons de la capitalisation boursière, sa signification et la façon de la retrouver.
- Ça me fait toujours plaisir de passer à votre émission, Greg!
Quand on fait de la capitalisation boursière, cela donne essentiellement à un investisseur une idée de la valeur d'une entreprise en fonction du cours de son action. La capitalisation boursière se calcule en multipliant le cours de l'action par le nombre d'actions en circulation. Puisque les marchés sont volatiles, la capitalisation boursière des entreprises peut fluctuer.
Si vous voulez savoir pourquoi utiliser la capitalisation boursière dans le cadre des recherches, la capitalisation boursière donne une idée de la taille d'une entreprise par rapport aux autres et montres investisseurs quels sont les entreprises qui ont un potentiel de croissance rapide par rapport à celles qui sont plus établies.
Jetons un coup d'œil sur différents indices qui suivent les entreprises en fonction de la capitalisation boursière.
Cliquons donc sur: Recherche, puis sous la rubrique: Marchés, sur: Indice.
Et nous allons prendre les trois grandes catégories de capitalisation boursière.
Commençons par le S&P 500, qui suit les entreprises les plus importantes qui sont cotées à la bourse aux États-Unis.
Ce sont les entreprises à grande capitalisation.
Bref, les compagnies dont la valorisation est égale ou supérieure à 10 milliards de dollars.
Alors j'en reviens aux indices.
La catégorie suivante, c'est la moyenne capitalisation.
Il s'agit de l'indice le S&P 400.
Cet indice suit les entreprises valorisées entre 2 et 10 milliards de dollars, donc les compagnies à moyenne capitalisation. Les investisseurs pourraient envisager ces entreprises parce que celle-ci pourrait avoir un potentiel de forte croissance dans leur secteur.
Enfin, les entreprises à petite capitalisation, il s'agit du S&P 600.
Il suit les entreprises valorisées entre 250 millions et 2 milliards de dollars. Ceci peut intéresser les investisseurs qui ont est plus dynamique, un horizon plus long.
En effet, même si dans ces entreprises ont un potentiel de croissance plus fort, elles affichent une volatilité beaucoup plus grande.
Donc encore une fois, il est possible d'utiliser l'une l'autre de ces indices pour identifier les entreprises en fonction de la capitalisation boursière.
Très bien, approfondissons. Mettons que je m'intéresse à une entreprise dans un secteur en particulier.
Voilà où les filtres entrent en jeu. On parle beaucoup de filtres. En effet, s'agit d'un outil très puissant.
Je vais vous montrer comment vous pouvez filtrer une catégorie de capitalisation boursière.
Donc, cliquons sur: Recherche, mais cette fois sur: Filtress dans la catégorie: Outils.
Les filtres vous permettent de retrouver des entreprises en fonction de différent catégorie qui vous intéresse.
Nous recherchons les actions. Alors, je vais éliminer les résultats existants et me concentrer sur des critères spécifiques.
Tout d'abord, commençons par sélectionner les entreprises qui sont cotées aux bourses américaines, puis ensuite, ajoutons des critères.
Première option, capitalisation boursière.
Donc, moyenne capitalisation, sont valorisées entre 2 milliards et maximum 10 milliards.
On voit qu'il y a plus de 1000 entreprises qui répondent à ce critère. Ça fait quand même beaucoup.
Je voudrais donc ajouter davantage de critères.
Cette fois-ci, je vais filtrer par secteur.
Peut-être que je vais filtrer en fonction des soins de santé.
Ceci est en fait, le chiffre est réduit considérablement. Il y a 126 entreprises qui restent.
Mais je vais ajouter un autre critère, car les entreprises de moyenne capitalisation peuvent avoir un potentiel de croissance rapide.
On veut donc savoir quelle a été la croissance du bénéfice par action depuis cinq ans.
Peut-être des entreprises qui ont affiché une croissance au moins limitée dans le bénéfice par action.
Il y a donc 1580 entreprises.
- N'oublions pas, vous me rappelez toujours, qu'il est possible de sauvegarder un filtre afin qu'il puisse être possible de le revisiter.
- Oui, j'ai créé des filtres de très, très grande qualité.
Et puis j'oublie de les sauvegarder.
Alors donc, apprenez de mes erreurs.
- Merci beaucoup, ça me fait toujours plaisir.
Au revoir!
- Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD.
Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources, y compris une démonstration de l'outil de graphiques CourtierWeb.
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Peter Hodson répond à vos questions sur les actions nord-américaines. Que pensez-vous de l'or?
- L'or nous plaît.
Il y a une chose qui est intéressant dans l'investissement, c'est que les secteurs et les actions ne suivent jamais votre calendrier.
L'an dernier, quand l'inflation remontée, on se demande qu'est-ce qui ne va pas avec l'or? L'inflation monte, l'or devrait remonter aussi.
Mais à présent, nous sommes dans une situation où maintenant que les taux d'intérêt atteignent un maximum, dollars américains peut-être aussi, voilà que l'or n'en est qu'à 2 % de son record de tous les temps.
Donc nous sommes convaincus que le secteur de l'or est positif.
Il y a eu des fusions et acquisitions.
La rareté des producteurs représente un facteur.
Si vous avez de l'argent à investir, vous allez constater qu'il y a moins de titres achetés. Certaines des actions qui ont été achetées pendant le dernier cycle n'existent même plus.
- Nous ne sommes pas des maniaques de l'or, mais nous sommes optimistes à l'égard de l'or.
Toute parce que vous avez l'or au-delà de 2000 $. On se demande sans doute, je me la pose également cette question: Est-ce que l'or peut aller plus loin?
Vous avait dit que l'on n'en est qu'à 2 % de son record de tous les temps.
- Je ne spécule jamais sur le cours de l'or puisqu'il évalue d'une façon qui est mystérieuse, mais nous ne savons pas ce qui va se passer dans l'avenir.
L'or a toujours été une excellente couverture contre les problèmes.
Rappelez-vous du boom en 2008. l'or est l'un des rares actifs dont la valeur a augmenté. Beaucoup de gens n'aiment pas leur métal puisqu'il ne rapporte pas d'intérêt ni de dividendes qu'il écoute la stocker.
Mais il s'agit d'un actif qui a une corrélation négative avec le marché.
Il peut être donc très utile dans un portefeuille diversifié.
Mais il faut gérer sa propre exposition.
Il n'y a pas beaucoup de gens qui ne parient que sur leur.
Je ne pense pas que ce soit la bonne approche.
Suit une autre question.
Que pensez-vous de Shopify et de ses perspectives de croissance à court terme?
- C'est intéressant contenu de ce qui s'est passé pendant et avant la pandémie.
C'est un scénario intéressant. Shopify a fait ce qu'il devait faire pour son activité à long terme, c'est-à-dire dépensée dans la distribution, la logistique, les entrepôts, pour que les clients puissent exécuter leurs commandes, tout comme Amazon.
Cela a coûté beaucoup d'argent et Shopify a réalisé d'importantes acquisitions, ce qui annuel ses bénéfices.
Or, les investisseurs misaient sur la croissance et maintenant, ils se retrouvaient déçus.
Mais dans cinq ans, si Shopify maintient sa position de leadership mondial avec Amazon, avec laquelle elle forme un duopole hors de la Chine, nous verrons si ces décisions ont été bien inspirées. En effet, si Shopify n'auraient pas les mêmes services, la croissance n'aurait pas été au rendez-vous et les clients se seraient adressés ailleurs, chez le concurrent beaucoup plus gros de Shopify. La compagnie est toujours en croissance, a toujours une envergure mondiale.
Elle a toujours cinq ou 6 milliards de dollars à la banque.
Et elle a peut-être prie les bonnes décisions, même s'il s'agissait d'un remède de cheval.
La compagnie nous plaît.
Ces perspectives nous intéressent.
Encore une fois, il faut que l'environnement des taux d'intérêt soit plus propice pour que le le secteur de la technologie remonte, mais nous n'en n'en sommes peut-être pas très loin. En ce qui concerne l'action, c'est une action vedette beaucoup de gestionnaires.
Elle joue un rôle clé dans l'indice.
Les investisseurs connaissent le nom. La technologique décollera, ce sera une action qui reprendra aussi.
Si vous pouvez renouer avec les taux de croissance élevée, ce sera une compagnie intéressante.
- Est le plus grand à long terme à court terme… à long terme, Shopify a réuni… le secteur de la technologie est ballotté par la réalité du marché à court terme.
Quand la Fed commence à couper les taux, paraîtra-t-elle de les relever?
Suis-je bien sûr, c'est difficile.
Les investisseurs se concentrent tout le temps sur les résultats trimestriels.
On peut se retrouver dans une situation où les compagnies des soins pendant un trimestre et les taux ne baissent pas, et puis les investisseurs perdent la tête. Ce serait un scénario défavorable pour l'entreprise en question.
Mais comme on l'a dit plus tôt, la situation revient lentement à la normale.
À court terme, nous n'allons jamais nous débarrasser des spéculateurs dont l'horizon se limite à un trimestre, mais à plus long terme, les caisses de retraite qui répartisse des fonds entre actions et obligations se diront que cette compagnie sera peut-être en place d'ici 50 ans. Pourquoi s'inquiéter des projets 90 jours?
- Ce serait sain pour les investisseurs en tout cas.
Que pensez-vous de TC Energy?
Une compagnie qui fait les manchettes avec les mesures prises par l'OPEP.
- TC Energy à deux problèmes.
Tout d'abord, c'est une action qui verse des dividendes avec les taux en hausse.
Tout à coup, les actions qui rapportent des dividendes sont moins excitantes que lorsque les taux d'intérêt étaient à zéro.
Mais par ailleurs, il y a l'inflation du coût du gazoduc (.
..), dont le coût a grimpé de 8,9 milliards de dollars.
C'est une hausse de coût considérable pour un projet qui est censé être en service en début d'année prochaine.
Alors, il y a des possibilités de hausses de taux.
Il y a une action qui se porte bien, mais dont le dividende peut-être moins attractif qu'il était. C'est une compagnie très solide. Nous sommes dans une situation où c'est une question de volume.
Ce ne sont pas les cours du pétrole ou du gaz qui affecte la compagnie, mais le volume.
Malgré l'écologie, les oléoducs et gazoducs sont toujours pleins.
Nous allons émettre du carbone pendant longtemps avant de non plus émettre.
Toutefois, les augmentations de coûts représentent un changement important et je pense que les investisseurs vont rester dans l'expectative pendant longtemps encore.
- Peter Hodson va répondre à vos questions sur les actions américaines quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Et je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte question au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct!
Une des grandes statistiques économiques, celle de l'emploi aux États-Unis. Les statistiques du mois de mars paraissent à la fin de la semaine.
La Fed recherche des signes que le marché du travail recul.
Anthony Okolie commente. Que pense Valeurs Mobilières TD?
- Il s'agit de statistiques très importantes.
La croissance de la masse salariale aux États-Unis a sans doute reflué par rapport au mois de février, mais Valeurs Mobilières TD pense que la croissance de l'emploi aux États-Unis en mars sera toujours forte.
Même si l'on n'est pas au même niveau record qu'en 2020, après la levée des restrictions de la COVID, la moyenne mobile sur trois mois et six mois, la ligne verte et vert foncé respectivement, le marché du travail des États-Unis demeure serré. La création d'emplois s'établissant à plus de 300 mil fin février.
Valeurs Mobilières TD prévoit que les États-Unis créeront 270000 emplois au mois de mars, par comparaison à 248 000 périodes de consensus. Léger ralentissement par rapport aux excellents résultats, cela représente également un rythme de croissance au-delà de la tendance. Nous pensons que le taux de chômage va demeurer inchangé à 3,6 % et que la croissance des salaires s'établira à 0,3 % sur un mois.
Avant l'apparition des statistiques sur l'emploi aux États-Unis qui paraissent vendredis, le rapport JOLTS est pour la première fois inférieure depuis deux ans, c'est que le marché du travail ralenti aux États-Unis.
Ce matin, les statistiques sur l'emploi privé se sont établies à 145 000 emplois créés au mois de mars, en baisse par rapport à février, largement au-delà des 210 000 $ estimés par les milieux financiers. Un autre signe que l'économie américaine ralentit.
Il y a un élément favorable dans le rapport sur les salaires, c'est la croissance de ceux-ci, qui s'établissent en croissance à 0,9 % au mois de mars, en baisse sur les 7,2 au mois de février. C'est positif pour la Fed qui veut réduire l'inflation à l'avance de la prochaine réunion du mois de mai. Et bien sûr, Valeurs Mobilières TD prévoit que la Fed relève les taux de 25 points de base une nouvelle fois au mois de juin, ce qui mènerait le taux terminal entre 5,25 et 5,5 %.
- Parlons inflation.
Que pense Valeurs Mobilières TD de l'évolution de l'inflation et de l'économie américaine?
- Valeurs Mobilières TD prévoit toujours que la croissance américaine ralentissement dans la plus grande partie de l'année en deçà de la tendance, puisque les hausses de taux précédentes de la fête continue de se répercuter sur l'économie, entraînant une récession au quatrième trimestre.
On prévoit que la fête commencera à desserrer la politique monétaire d'ici la fin de l'année.
Valeurs Mobilières TD prévoit que l'inflation diminuera à 3,4 % au troisième trimestre. L'IPC de base diminuant jusqu'à 3,7 %, ce qui est toujours élevé. Les projections économiques pour 2023 comportent certains risques, notamment, les chiffres pourraient être affectés par l'évolution du marché après l'effondrement de la banque SBB, ainsi que toute évolution imprévue du conflit russo-ukrainien .
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice S&P TSX est en baisse de 112 points, soit un peu moins que 0,5 %.
Une augmentation limitée pendant la pause du midi. Le cours du brut a bondi après la surprise pendant la fin de semaine la coupure de production de l'OPEP. Les titres de l'énergie ont eux aussi bondis. Cette tendance ralentit aujourd'hui. Cenovus Energy est en baisse de 44 %, soit 1,8 %. Certains titres miniers sont ainsi dollars 96 actions, en progression de plus de 3,5 %. Aux États-Unis, comme nous venons de l'entendre dire, nous attendons les parutions des statistiques de l'emploi vendredi.
Les investisseurs assimilent toutes ces statistiques.
Légère baisse de 23 points, soit un peu moins que 1/2 %. Même si au niveau de la technologie, la faiblesse est plus importante, l'indice S&P 500.
L'indice n'attaque est en baisse de 1,5 %. C'est en partie sous l'impulsion des fabricants de semi-conducteurs. Nous avons gardé NVIDIA tout à l'heure. AMD est également recul de 4 %.
Peter Hodson de 5-Eye Research commente les marchés nord-américains.
Que pensez-vous des fiducies de revenus immobilières?
Surtout en ce qui concerne l'immobilier de bureau et le retour au travail?
- C'est intéressant, car le taux de chômage a atteint un creux record, et le nombre de bureaux vide un record sur 30 ans.
C'est la tendance au travail à domicile amorcé pendant la COVID qui explique cette incohérence. Mais si nous entrons en récession, que le taux de chômage augmente, le taux d'inoccupation des bureaux va encore augmenter.
Et dans ce genre de phénomène, les nouveaux baux de location sont signés à des loyers plus faibles. Je vous rappelle récession de l'immobilier de 91–92. Des compagnies faisaient faillite presque chaque semaine.
Les chantres commerciaux faisaient faillite et les taux d'intérêt étaient beaucoup plus élevés.
La situation pourrait être grave. Les investisseurs craignent ce qui pourrait arriver.
Donc, la grande question est de savoir d'abord si la tendance travail à domicile va évoluer et deuxièmement, si le taux de chômage va augmenter, ce qui pourrait affecter le taux d'inoccupation des bureaux. Je serai prudent.
Beaucoup d'entreprises affirment que tout ira bien et jusqu'ici, tout semble bien aller.
Mais c'est l'avenir qui nous l'apprendra.
Je serai prudent à ce niveau-là, car si la récession est plus grave que prévu, c'est un secteur qui va continuer d'avoir des difficultés.
- Le travail à domicile par rapport au retour au bureau est-il le facteur imprévu ?
J'ai entendu proposer une théorie intéressante selon laquelle la main-d'œuvre est resserrée. Les employés se sentaient habilités à pouvoir dire qu'ils resteraient chez eux.
Peut-être qu'en cas de récession, les employés pourraient revenir au bureau puisque les temps sont durs.
- C'est vrai, beaucoup d'entreprises disent à présent qu'il est possible de travailler un jour par semaine à domicile et non quatre. Il y a une tendance dans les annonces d'entreprise, mais elle ne se reflète pas sur les taux d'inoccupation des bureaux. Les entreprises hésitent encore à agrandir leurs locaux, puisqu'elles connaissent les mêmes facteurs que vous et moi.
Que pourrait-il se passer?
Quels seraient les attentes en matière d'embauche dans l'avenir?
Si les entreprises sont inquiètes face à l'avenir, elles ne sont pas sur le point d'embaucher, au contraire. Nous sommes dans une phase de licenciement.
Les nouveaux baux de location de ce signe donc pas.
La tendance du retour au bureau se poursuivra, mais elle ne sera pas suffisant pour compenser cette tendance-là.
- Nous sommes dans un immeuble de bureaux. Même certains spectateurs pourraient penser que je suis dans mon sous-sol, ce qui serait impressionnant.
J'ai à peine un téléviseur chez moi.
Nous n'avons plus le temps de vous poser des questions.
Avec la volatilité que nous avons constaté cette année, quand pourrons-nous revenir aux données fondamentales et une plutôt nous intéressés aux considérations macro-économiques?
- Quand la Fed va arrêter d'augmenter ou de réduire les taux, ce sera intéressant pour les investisseurs. Les résultats du premier trimestre seront importants et les investisseurs doivent se rappeler que l'investissement, c'est un parcours à long terme. Si vous investissez en bourse, vous devez avoir un horizon plus long qu'un en.
Malheureusement, à présent, les investisseurs moyens détiennent une action pendant neuf mois.
Selon nous, ça devrait être 10 ans.
Il faut avoir l'intérêt composé, il faut surmonter les récessions pour arriver à un résultat positif.
- Il faudrait prendre du recul et se calmer.
Et nous vivons une époque intéressante. C'est toujours intéressant de m'entretenir avec vous. Au revoir.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Merci à Peter Hodson, fondateur de 5-Eye Research.
Nous serons de retour demain. Jim Kelleher, directeur de recherche à Argus Research, va réagir aux statistiques de l'emploi au Canada.
Il répond à vos questions sur les actions du secteur de la technologie.
Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!
Ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Peter Hodson de 5-Eye Research de l'évolution des marchés.
Anthony Okolienous donne une avant-première des statistiques de l'emploi non agricole aux États-Unis qui paraissent cette semaine.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, comment faire des recherches sur des entreprises en fonction de leur capitalisation boursière.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
Il semble que le marché du travail aux États-Unis faiblit après une année de hausses de taux.
C'était l'objectif de tout cet exercice.
Les marchés sont en légère baisse. L'indice le S&P TSX recul deux un peu plus de 1/2 %. La remontée du cours du brut, assez marquée après la coupure de production surprise de l'OPEP en fin de semaine, le brut de référence américain est toujours au-dessus de 86 $, mais l'évolution du cours du pétrole se calme.
Le secteur de la technologie, 62,07 dollar l'action, est en baisse d'un peu plus de 3 %.
Le secteur minier a toujours les faveurs des investisseurs.
Lundin Mining est en hausse de 3,5 %, à 9,16 $ l'action.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en recul, ainsi que le NASDAQ. L'instantané des marchés américains recul de 16 points, soit moins de 0,5 %, mais une pression à la vente est plus forte sur le secteur de la technologie puisque le NASDAQ est en recul de un et un tiers pour 100.
Notamment les fabricants de semi-conducteurs qui s'étaient bien comportés depuis quelque temps, mais qui cèdent aujourd'hui, dans le cas de NVIDIA, presque 3 %.
En dépit des craintes relatives à l'inflation et à la santé des banques mondiales, l'indice S&P 500 est toujours en hausse depuis le début de l'année. Mais tandis que nous assistons à un affaiblissement du marché du travail aux États-Unis, on peut se demander si certains investisseurs s'intéressent trop à la hausse des taux d'intérêt est passé à une récession.
Peter est le fondateur de 5-Eye Research.
Parlons-en. Il y a toutes sortes de thèmes évoqués, toutes sortes de sujets d'inquiétude.
- Tandis que nous attendons que le marché du travail se calme, les bourses ne savent pas exactement quelles conclusions en tirer.
C'est un des scénarios dans lesquels la bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle et la mauvaise une bonne.
Voir le marché du travail reculé, ce sera un signe positif.
Si les entreprises n'embauchent pas, leurs marges bénéficiaires pourront s'améliorer, en supposant que leur chiffre d'affaires ne recule pas non plus. Il y a donc du Beau et du mauvais.
Les investisseurs s'inquiètent à l'égard de la perspective d'une récession, mais nous n'y sommes pas encore.
Les marchés se comportent comme si nous étions déjà en récession.
- Par comparaison à 2008, nous perdions 400 000 emplois par mois.
Aujourd'hui, nous créons encore des emplois. Nous ne sommes pas encore en crise, mais les investisseurs se préparent à une crise. Avec tout cela, la Fed surveille la situation de près, ainsi que la Banque du Canada.
Dans ses efforts de lutte contre l'inflation, les banques centrales voulaient infliger des dégâts à l'économie, surtout au marché du travail afin d'endiguer les pressions sur les prix.
Atterrissage brutal, atterrissage en douceur, que pronostiquer vous?
- Je prévois un atterrissage en douceur. Les bilans des entreprises - nous ne parlerons pas des problèmes États-Unis dans certaines régions ou dans certains secteurs - mais en moyenne, les bilans bilans des entreprises sont bons, l'automatisation et la robotique contribue à la productivité. Le marché du travail, même s'il a légèrement reculé ce mois-ci par rapport au mois dernier, est toujours porteur.
Si vous voulez travailler, un emploi s'offre à vous.
Donc, tant que le marché du logement ne s'effondre pas et que certains autres événements catastrophiques ne se produisent pas, tout ira bien.
Les marchés s'inquiètent un peu trop de l'atterrissage brutal.
La plupart des récessions dures moins d'un an et le marché boursier anticipe sur celle-ci.
Il y aura peut-être un créneau de six mois, si vous voulez tirer votre épingle du jeu puis revenir. Mais il est toujours difficile de synchroniser le marché. Si vous avez une action qui vous rapporte des dividendes, une entreprise qui réalise des bénéfices, vous n'êtes pas obligé de vous inquiéter de ce qui se produit.
Il s'agit d'un cycle économique ordinaire.
- Les choses vont bien, on rehausse les taux. Les choses ralentissent, on continue. Parlons du marché du travail. Il est résiliant, certes, mais on entend parler notamment dans les milieux de la technologie de toute sorte de mise à pied. 7000 emplois supprimés, 10 000 emplois supprimés… dans ces entreprises géantes de technologie.
- Tout d'abord, il faut se demander ce que tous ces gens faisaient si vous pouvez congédier 10 000 personnes en une journée.
Mais c'était en partie attribuable à la COVID. Il y a eu une flambée de demandes pendant la COVID et les entreprises s'efforçaient de répondre à la demande. Ils ont embauché massivement en supposant que la tendance poursuivrait après la pandémie.
Puis, après le retour à la normale, ils sont rendus compte qu'elles n'avaient pas besoin de 5000 ingénieurs de plus.
C'est intéressant parce que lorsqu'une compagnie de technologieannonce de mise à pied, l'action remonte puisqu'il s'agit de bénéfices. Si vous pouvez épargner les salaires très élevés de 10 000 ingénieurs informaticiens, vos marges bénéficiaires vont s'améliorer spectaculairement.
Ça, c'est bon pour la psychologie.
C'est bon pour les actualités.
Mais la plupart des gens qui sont licenciés par une compagnie de technologie vont trouver un autre emploi rapidement, car on manque de talent.
Nous avons dit au début de l'émission que malgré tous les sujets d'inquiétude, le S&P 500est toujours en progression pour l'année. Mais à ce jour, la situation a été plus ou moins mouvementée. Cette volatilité devrait-elle être prolongée?
- L'indice de la volatilité est descendue en deçà de 20, alors qu'il frisait les 30 il y a quelque temps.
Nous vivons une année plus calme. Les investisseurs ont accepté que les taux devraient être augmentés, que l'inflation est plus élevée qu'il le serait souhaitable.
Mais ils six sont habitués.
La prochaine phase consistera à se demander: Que faisons-nous à présent? Entrerons-nous en récession?
S'agira-t-il d'une récession profonde, peu profonde?
Y aura-t-il d'autres problèmes? Un choc pétrolier comme il y a quelques jours?
- Le scénario relatif à l'inflation et au taux d'intérêt, ce sera du passé. Les marchés anticipent déjà sur la prochaine crise.
Pendant assez longtemps, la Fed annonçait une chose et les marchés obligataires prévoyaient une autre. Au début de l'année, les pronostics de la Fed et celui des marchés obligataires ont concordé pendant une dizaine de jours et maintenant, les marchés obligataires prévoient une baisse des taux d'ici la fin de l'année.
- À mon avis, ce serait un peu trop optimiste en ce qui concerne le desserrement. La Fed va vérifier que l'inflation est maîtrisée, ainsi que le marché du travail, avant de procéder à un quelconque desserrement.
Je pense que nous sommes en bonne voie de parvenir au taux maximum.
Peut-être y aura-t-il encore une ou deux hausses, et puis nous nous y maintiendrons pendant quelque temps.
Tout dépend de l'incertitude sur les marchés.
Si les investisseurs pensent que nous avons achevé la grande hausse des taux, le grand cycle de hausses de taux, nous nous retrouvons dans un marché plus normal.
L'an dernier, peu importait si une entreprise gagne de l'argent ou pas. L'inflation seule déterminée l'évolution de la bourse.
Cette année, nous sommes revenus.
À des données plus fondamentales.
- Une autre saison d'annonce des bénéfices va commencer, mais pendant la précédente, avec la volatilité, les inquiétudes, nous pensions que c'était la saison pendant lesquelles les entreprises américaines allaient prendre des mesures drastiques.
- Oui, ça n'a pas été le cas.
Tout le monde, sachant ce qui se passe dans l'économie, il aurait été facile de dire pour les entreprises: Nous allons être prudent, année qui s'annonce va être difficile. Le trimestre prochain sera difficile. Nous allons rater ceci, congédier du personnel… mais ça ne s'est pas produit.
Du moins, cela a été loin de se produire dans la mesure que nous envisagions.
Alors de deux choses l'une. Ou bien les chefs d'entreprise ça pas du tout ce qui se passe dans leur entreprise, ou bien les choses vont mieux que ce qu'ils craignaient. Je conteste la deuxième option. On assiste à une réduction des inventaires, par exemple dans le secteur des semi-conducteurs. Les marges bénéficiaires se maintiennent. Beaucoup d'entreprises ont relevé le pronostic de bénéfices.
Quand vous relevez vos pronostics de bénéfices alors que tout le monde s'inquiète d'une récession, c'est un signal de confiance.
- Qu'allez-vous envisager pour la prochaine saison des bénéfices?
Pensez-vous que les entreprises vont se rendre compte qu'elles ont été trop optimistes?
- Oui. Il faut faire des annonces et puis atteindre les objectifs annoncés ou parler dépasser. Mais il y a les questions d'intérêt. Beaucoup d'entreprises sont très endettées.
Certaines ont couvert leur dette, d'autres non.
Je crois qu'il y aura une divergence entre les entreprises qui ont géré le cycle de taux de déterrer correctement et celles qui ont été prises par surprise et qui sont vraiment pris au piège carotte?
Doublé depuis plus d'un an.
- Si votre activité est normale et en croissance, que vous pouvez compenser la hausse des taux d'intérêt, tout va bien.
Mais sinon, c'est un problème.
Des éléments à surveiller alors que nous abordons une nouvelle saison d'annonce des bénéfices qui commandent en quelques semaines.
Peter Hodson répondent à vos questions sur les titres nord-américains quelques minutes.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la voie de questions au bas de votre écran.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Le prix moyen d'un logement à Toronto a continué à augmenter au mois de mars. S'établissant à1,1 million de dollars.
Les prix et les ventes sont toujours loin en deçà des niveaux d'il y a un an et les nouvelles mises en vente sont en baisse de 44 %, ce qui laisse à croire que le marché est plus serré.
Le conseil régional de l'immobilier de Toronto affirme que les niveaux d'immigration record devraient soutenir la demande au cours des mois à venir. Roots déclare que la concurrence accrue les pressions s'exerçant sur ses marges depuis plusieurs trimestres.
Le résultat net est en baisse de 28 % sur 12 mois, avec une chute de 8 % du total des ventes, notamment à cause promotion plus intense dans l'ensemble de l'industrie et d'une augmentation provisoire des niveaux d'inventaire.
FedEx va combiner sa compagne de livraison avec une sous-division afin de réduire les coûts de 4 milliards de dollars d'ici 2025, de renforcer son activité, d'augmenter les bénéfices.
FedEx a également annoncé une augmentation de 10 % des dividendes. L'action progresse modestement de 1 %.
À présent, les grands indices. La bourse de Toronto est en baisse de 118 points, soit un peu plus de 0,5 %. Il y a une pause dans la remontée du cours du brut, ainsi que du secteur de l'énergie. Le S&P 500 assimile davantage d'information, laissant accroire que les 12 derniers mois de hausses de taux commencent à dégonfler le marché du travail américain, même dans une autre et légère. L'indice S&P 500 progresse d'un peu plus… est en baisse d'un peu plus de 0,5 %.
Peter Hodson répond à vos questions sur les actions nord-américaines.
Que pensez-vous de l'offre de Glencore de rachat de Teck Resources ?
- Cela montre que les entreprises considèrent les entreprises différemment des investisseurs. Glencore s'intéresse aux actifs à long terme.
Teck est une action intéressante depuis quelque temps.
Glencore veut fractionner la compagnie en deux.
Plutôt, Teck a décidé de se fascinant de pour accroître la valeur, et puis Glencore propose de racheter l'ensemble.
C'est intéressant au niveau du calendrier.
Teck ne reçoit jamais de demande de reprise en main lorsque l'action est très faible, mais plutôt lorsque l'action est en hausse.
Pendant le dernier siècle, lorsque l'action valait trois ou quatre dollars, personne ne s'y est intéressée. Maintenant, elle est à 47 ou 50, il y a une offre.
Je pense que cette opération ne va pas aboutir. Teck est bien décidée à fractionner son activité.
L'offre est faite sous forme d'actions content. Teck n'a pas déçu pendant ce sens, elle a amélioré ses marges ce serait dommage que Teck, une compagnie canadienne de grande envergure, disparaisse ou soit reprise par une grande entreprise étrangère.
Mais les actionnaires vont donner la réponse.
Je pense que le factuel ne va pas aboutir.
- En ce qui concerne fonction de la compagnie, cela arrive un moment intéressant puisque Teck a décidé de fractionner d'une part l'activité de charbonnage et d'autre part le reste des activités.
Une fois cette opération achevée, quelle sera la dynamique pour les deux tronçons ainsi divisés?
- Je pense que l'inconscient intéresse aux deux secteurs, mais serait également d'accord avec l'idée de fractionner. Toutefois, Teck deviendra une entreprise de moindre envergure. C'est une question de valorisation. Teck peut améliorer la valorisation de l'entreprise. Le fait qu'une offre soit faite souligne que l'action était bon marché. Tout dépend de la réception sur les marchés. Si nous parvenons au point du fractionnement pour voir ce que les investisseurs seront lorsqu'il s'agira d'acheter ces deux entreprises plus spécialisées.
Je ne sais pas ce qui va se produire. Il y aura peut-être d'autre offre de reprise en main, ou encore bien qu'on pourrait bonifier sa proposition -.
Lorsqu'on se trouve dans une situation d'enchère, tout pourrait arriver.
Je pense que cette situation fera l'actualité pendant longtemps.
Qu'est-ce que cela laisse entendre au sujet de l'état des futures acquisitions dans le monde?
On s'intéresse à la possibilité de récession, on s'inquiète de la possibilité d'une récession et tout à coup, entreprise importance comme qu'on fait une offre.
C'est une question de calendrier. Si vous avez un horizon de 30–40–50 et que vous êtes d'envergure mondiale, la prochaine récession ne vous préoccupa. Vous vous demandez quel genre d'actifs stratégiques vous pouvez acheter à bon marché alors que tout le monde s'inquiète de récession.
Il s'agit d'un actif clinquant voudrait détenir pendant 100 ans.
Il y aura 10 ou 15 récessions d'ici là, donc on tient compte de cela dans un modèle.
Cela témoigne de la confiance de l'entreprise, ainsi que du fait que même si les taux ont beaucoup augmenté par rapport aux 100 dernières années, ils sont pas extraordinaires au niveau des taux.
Il y a également le flux de trésorerie.
Ces entreprises ont entrepris un grand ménage après la grande crise financière et sont en bonne situation.
Teck a failli faire faillite en 2008, elle a dû être secourue par une entité chinoise. À présent, Teck regorge de liquidités.
Son bilan est beaucoup plus sain.
Les entreprises sont révisées et sont mieux placées pour faire des affaires.
- Une autre question au sujet de CI Financial?
est-ce que cette compagnie est toujours orientée vers les fonds communs de placement dans un FNB? Est-ce que la situation est défavorable?
- CI, on pourrait presque établir un parallèle avec Teck. L'action de CI est sous valorisé depuis très longtemps par rapport à son secteur.
CI a décidé que le marché canadien est trop difficile, il s'exerce des pressions sur les marges des FNB et des fonds communs de placement, qui était leur spécialité.
CI a fait beaucoup d'acquisition. Je travaillais en 2003 dans une compagnie dont CI a fait l'acquisition.
Il ne reste beaucoup l'entreprise à acquérir au Canada, donc CI se tourne vers les États-Unis.
Ils veulent fractionner l'entreprise en deux, une vision canadienne et une division américaine. Nous pensons que l'idée est bonne. Nous ne savons pas si la création de valeur sera si important que dans le cas de Teck, puisque le marché américain demeure concurrentiel et qu'il y a des pressions à la base sur les marges également.
Mais cette compagnie qui est bien gérée et qui n'a pas été pris très au sérieux depuis 10 ans à cause de l'évolution de l'industrie. Mais en ce qui concerne l'exécution, CI n'a pas commis beaucoup d'erreurs.
Simplement, dans son environnement, toujours très rapidement et elle doit s'adapter.
Je pense que l'entrée sur le marché américain est une bonne idée.
Je ne sais pas si le projet de fractionnement va aboutir.
Il a toujours des aléas réglementaires.
Le dividende est payé depuis très longtemps.
L'action est bon marché par rapport au reste du secteur.
- Le plus gros risque pour un titre comme celui-là, ce serait l'environnement concurrentiel.
Il y a tellement de choses qui ont changé.
- Oui, il y a des changements de réglementation.
Les FNB livrent une concurrence très rude au fonds commun de placement, mais il y a aussi le marché.
Un gestionnaire d'actifs dépend beaucoup des marchés des capitaux.
Si les marchés financiers se portent mal, il sera difficile de réaliser une croissance.
En effet, la croissance de CI est surtout attribuable au acquisition.
Autrefois, les fonds affluaient chez un gestionnaire de fonds communs de placement étoilent.
Ce n'est plus le cas.
À présent, on cherche les fonds indiciels et moins chers.
- Une autre question, que pensez-vous des perspectives de Lightspeed Commerce, une autre entreprise qui est parfois négligée?
- Autrefois, on disait que Lightspeed serait le prochain Shopify. L'action a flambé, puis il y a eu des problèmes et l'action a dégringolé. Lightspeed a une capitalisation de 2 milliards de dollars. Le problème, c'est qu'elle a fait d'importantes acquisitions à des prix très élevés, dans une conjoncture différente.
L'an dernier, à la fin de 2022, elle a radié la valeur de ces acquisitions.
La compagnie est dans le secteur du matériel de points de vente pour les restaurants et les magasins, elle est très liée à l'économie de détail. Cette compagnie décente qui a fait un travail décent.
Peut-être a-t-elle été piégée en acquérant une réputation imméritée.
La compagnie a connu une bonne croissance, après de bonnes décisions, les investisseurs attendaient à ce que cette entreprise passa un chiffre d'affaires de 50 milliards comme Shopify. Mais ce n'était pas le même marché.
Maintenant, il faut gérer la déception des investisseurs. Il devrait s'écouler quelque temps avant que cette compagnie ne retrouve les faveurs des marchés.
- Lightspeed se retrouve dans la catégorie de la technologie, mais c'est vraiment une entreprise de détail qui est lié au secteur du détail, les restaurants, et c'est un type de compagnie qui est très sensible aux cycles économiques. Pendant la COVID, on se serait attendu à ce que l'activité de Lightspeed s'effondre. En fait, elle a très bien géré le processus.
Elle est parvenue à poursuivre sa croissance avec les livraisons, les mets à emporter dans les restaurants.
Mais le suivi a été, je ne voudrais pas te décevoir, mais je pense que les attentes étaient trop ambitieuses.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
Lorsque vous faites des recherches sur des investissements potentiels, la capitalisation boursière est un élément à envisager.
CourtierWeb vous permet de le faire facilement.
Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD.
Nugwa, bonjour. Parlons de la capitalisation boursière, sa signification et la façon de la retrouver.
- Ça me fait toujours plaisir de passer à votre émission, Greg!
Quand on fait de la capitalisation boursière, cela donne essentiellement à un investisseur une idée de la valeur d'une entreprise en fonction du cours de son action. La capitalisation boursière se calcule en multipliant le cours de l'action par le nombre d'actions en circulation. Puisque les marchés sont volatiles, la capitalisation boursière des entreprises peut fluctuer.
Si vous voulez savoir pourquoi utiliser la capitalisation boursière dans le cadre des recherches, la capitalisation boursière donne une idée de la taille d'une entreprise par rapport aux autres et montres investisseurs quels sont les entreprises qui ont un potentiel de croissance rapide par rapport à celles qui sont plus établies.
Jetons un coup d'œil sur différents indices qui suivent les entreprises en fonction de la capitalisation boursière.
Cliquons donc sur: Recherche, puis sous la rubrique: Marchés, sur: Indice.
Et nous allons prendre les trois grandes catégories de capitalisation boursière.
Commençons par le S&P 500, qui suit les entreprises les plus importantes qui sont cotées à la bourse aux États-Unis.
Ce sont les entreprises à grande capitalisation.
Bref, les compagnies dont la valorisation est égale ou supérieure à 10 milliards de dollars.
Alors j'en reviens aux indices.
La catégorie suivante, c'est la moyenne capitalisation.
Il s'agit de l'indice le S&P 400.
Cet indice suit les entreprises valorisées entre 2 et 10 milliards de dollars, donc les compagnies à moyenne capitalisation. Les investisseurs pourraient envisager ces entreprises parce que celle-ci pourrait avoir un potentiel de forte croissance dans leur secteur.
Enfin, les entreprises à petite capitalisation, il s'agit du S&P 600.
Il suit les entreprises valorisées entre 250 millions et 2 milliards de dollars. Ceci peut intéresser les investisseurs qui ont est plus dynamique, un horizon plus long.
En effet, même si dans ces entreprises ont un potentiel de croissance plus fort, elles affichent une volatilité beaucoup plus grande.
Donc encore une fois, il est possible d'utiliser l'une l'autre de ces indices pour identifier les entreprises en fonction de la capitalisation boursière.
Très bien, approfondissons. Mettons que je m'intéresse à une entreprise dans un secteur en particulier.
Voilà où les filtres entrent en jeu. On parle beaucoup de filtres. En effet, s'agit d'un outil très puissant.
Je vais vous montrer comment vous pouvez filtrer une catégorie de capitalisation boursière.
Donc, cliquons sur: Recherche, mais cette fois sur: Filtress dans la catégorie: Outils.
Les filtres vous permettent de retrouver des entreprises en fonction de différent catégorie qui vous intéresse.
Nous recherchons les actions. Alors, je vais éliminer les résultats existants et me concentrer sur des critères spécifiques.
Tout d'abord, commençons par sélectionner les entreprises qui sont cotées aux bourses américaines, puis ensuite, ajoutons des critères.
Première option, capitalisation boursière.
Donc, moyenne capitalisation, sont valorisées entre 2 milliards et maximum 10 milliards.
On voit qu'il y a plus de 1000 entreprises qui répondent à ce critère. Ça fait quand même beaucoup.
Je voudrais donc ajouter davantage de critères.
Cette fois-ci, je vais filtrer par secteur.
Peut-être que je vais filtrer en fonction des soins de santé.
Ceci est en fait, le chiffre est réduit considérablement. Il y a 126 entreprises qui restent.
Mais je vais ajouter un autre critère, car les entreprises de moyenne capitalisation peuvent avoir un potentiel de croissance rapide.
On veut donc savoir quelle a été la croissance du bénéfice par action depuis cinq ans.
Peut-être des entreprises qui ont affiché une croissance au moins limitée dans le bénéfice par action.
Il y a donc 1580 entreprises.
- N'oublions pas, vous me rappelez toujours, qu'il est possible de sauvegarder un filtre afin qu'il puisse être possible de le revisiter.
- Oui, j'ai créé des filtres de très, très grande qualité.
Et puis j'oublie de les sauvegarder.
Alors donc, apprenez de mes erreurs.
- Merci beaucoup, ça me fait toujours plaisir.
Au revoir!
- Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD.
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Peter Hodson répond à vos questions sur les actions nord-américaines. Que pensez-vous de l'or?
- L'or nous plaît.
Il y a une chose qui est intéressant dans l'investissement, c'est que les secteurs et les actions ne suivent jamais votre calendrier.
L'an dernier, quand l'inflation remontée, on se demande qu'est-ce qui ne va pas avec l'or? L'inflation monte, l'or devrait remonter aussi.
Mais à présent, nous sommes dans une situation où maintenant que les taux d'intérêt atteignent un maximum, dollars américains peut-être aussi, voilà que l'or n'en est qu'à 2 % de son record de tous les temps.
Donc nous sommes convaincus que le secteur de l'or est positif.
Il y a eu des fusions et acquisitions.
La rareté des producteurs représente un facteur.
Si vous avez de l'argent à investir, vous allez constater qu'il y a moins de titres achetés. Certaines des actions qui ont été achetées pendant le dernier cycle n'existent même plus.
- Nous ne sommes pas des maniaques de l'or, mais nous sommes optimistes à l'égard de l'or.
Toute parce que vous avez l'or au-delà de 2000 $. On se demande sans doute, je me la pose également cette question: Est-ce que l'or peut aller plus loin?
Vous avait dit que l'on n'en est qu'à 2 % de son record de tous les temps.
- Je ne spécule jamais sur le cours de l'or puisqu'il évalue d'une façon qui est mystérieuse, mais nous ne savons pas ce qui va se passer dans l'avenir.
L'or a toujours été une excellente couverture contre les problèmes.
Rappelez-vous du boom en 2008. l'or est l'un des rares actifs dont la valeur a augmenté. Beaucoup de gens n'aiment pas leur métal puisqu'il ne rapporte pas d'intérêt ni de dividendes qu'il écoute la stocker.
Mais il s'agit d'un actif qui a une corrélation négative avec le marché.
Il peut être donc très utile dans un portefeuille diversifié.
Mais il faut gérer sa propre exposition.
Il n'y a pas beaucoup de gens qui ne parient que sur leur.
Je ne pense pas que ce soit la bonne approche.
Suit une autre question.
Que pensez-vous de Shopify et de ses perspectives de croissance à court terme?
- C'est intéressant contenu de ce qui s'est passé pendant et avant la pandémie.
C'est un scénario intéressant. Shopify a fait ce qu'il devait faire pour son activité à long terme, c'est-à-dire dépensée dans la distribution, la logistique, les entrepôts, pour que les clients puissent exécuter leurs commandes, tout comme Amazon.
Cela a coûté beaucoup d'argent et Shopify a réalisé d'importantes acquisitions, ce qui annuel ses bénéfices.
Or, les investisseurs misaient sur la croissance et maintenant, ils se retrouvaient déçus.
Mais dans cinq ans, si Shopify maintient sa position de leadership mondial avec Amazon, avec laquelle elle forme un duopole hors de la Chine, nous verrons si ces décisions ont été bien inspirées. En effet, si Shopify n'auraient pas les mêmes services, la croissance n'aurait pas été au rendez-vous et les clients se seraient adressés ailleurs, chez le concurrent beaucoup plus gros de Shopify. La compagnie est toujours en croissance, a toujours une envergure mondiale.
Elle a toujours cinq ou 6 milliards de dollars à la banque.
Et elle a peut-être prie les bonnes décisions, même s'il s'agissait d'un remède de cheval.
La compagnie nous plaît.
Ces perspectives nous intéressent.
Encore une fois, il faut que l'environnement des taux d'intérêt soit plus propice pour que le le secteur de la technologie remonte, mais nous n'en n'en sommes peut-être pas très loin. En ce qui concerne l'action, c'est une action vedette beaucoup de gestionnaires.
Elle joue un rôle clé dans l'indice.
Les investisseurs connaissent le nom. La technologique décollera, ce sera une action qui reprendra aussi.
Si vous pouvez renouer avec les taux de croissance élevée, ce sera une compagnie intéressante.
- Est le plus grand à long terme à court terme… à long terme, Shopify a réuni… le secteur de la technologie est ballotté par la réalité du marché à court terme.
Quand la Fed commence à couper les taux, paraîtra-t-elle de les relever?
Suis-je bien sûr, c'est difficile.
Les investisseurs se concentrent tout le temps sur les résultats trimestriels.
On peut se retrouver dans une situation où les compagnies des soins pendant un trimestre et les taux ne baissent pas, et puis les investisseurs perdent la tête. Ce serait un scénario défavorable pour l'entreprise en question.
Mais comme on l'a dit plus tôt, la situation revient lentement à la normale.
À court terme, nous n'allons jamais nous débarrasser des spéculateurs dont l'horizon se limite à un trimestre, mais à plus long terme, les caisses de retraite qui répartisse des fonds entre actions et obligations se diront que cette compagnie sera peut-être en place d'ici 50 ans. Pourquoi s'inquiéter des projets 90 jours?
- Ce serait sain pour les investisseurs en tout cas.
Que pensez-vous de TC Energy?
Une compagnie qui fait les manchettes avec les mesures prises par l'OPEP.
- TC Energy à deux problèmes.
Tout d'abord, c'est une action qui verse des dividendes avec les taux en hausse.
Tout à coup, les actions qui rapportent des dividendes sont moins excitantes que lorsque les taux d'intérêt étaient à zéro.
Mais par ailleurs, il y a l'inflation du coût du gazoduc (.
..), dont le coût a grimpé de 8,9 milliards de dollars.
C'est une hausse de coût considérable pour un projet qui est censé être en service en début d'année prochaine.
Alors, il y a des possibilités de hausses de taux.
Il y a une action qui se porte bien, mais dont le dividende peut-être moins attractif qu'il était. C'est une compagnie très solide. Nous sommes dans une situation où c'est une question de volume.
Ce ne sont pas les cours du pétrole ou du gaz qui affecte la compagnie, mais le volume.
Malgré l'écologie, les oléoducs et gazoducs sont toujours pleins.
Nous allons émettre du carbone pendant longtemps avant de non plus émettre.
Toutefois, les augmentations de coûts représentent un changement important et je pense que les investisseurs vont rester dans l'expectative pendant longtemps encore.
- Peter Hodson va répondre à vos questions sur les actions américaines quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
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Une des grandes statistiques économiques, celle de l'emploi aux États-Unis. Les statistiques du mois de mars paraissent à la fin de la semaine.
La Fed recherche des signes que le marché du travail recul.
Anthony Okolie commente. Que pense Valeurs Mobilières TD?
- Il s'agit de statistiques très importantes.
La croissance de la masse salariale aux États-Unis a sans doute reflué par rapport au mois de février, mais Valeurs Mobilières TD pense que la croissance de l'emploi aux États-Unis en mars sera toujours forte.
Même si l'on n'est pas au même niveau record qu'en 2020, après la levée des restrictions de la COVID, la moyenne mobile sur trois mois et six mois, la ligne verte et vert foncé respectivement, le marché du travail des États-Unis demeure serré. La création d'emplois s'établissant à plus de 300 mil fin février.
Valeurs Mobilières TD prévoit que les États-Unis créeront 270000 emplois au mois de mars, par comparaison à 248 000 périodes de consensus. Léger ralentissement par rapport aux excellents résultats, cela représente également un rythme de croissance au-delà de la tendance. Nous pensons que le taux de chômage va demeurer inchangé à 3,6 % et que la croissance des salaires s'établira à 0,3 % sur un mois.
Avant l'apparition des statistiques sur l'emploi aux États-Unis qui paraissent vendredis, le rapport JOLTS est pour la première fois inférieure depuis deux ans, c'est que le marché du travail ralenti aux États-Unis.
Ce matin, les statistiques sur l'emploi privé se sont établies à 145 000 emplois créés au mois de mars, en baisse par rapport à février, largement au-delà des 210 000 $ estimés par les milieux financiers. Un autre signe que l'économie américaine ralentit.
Il y a un élément favorable dans le rapport sur les salaires, c'est la croissance de ceux-ci, qui s'établissent en croissance à 0,9 % au mois de mars, en baisse sur les 7,2 au mois de février. C'est positif pour la Fed qui veut réduire l'inflation à l'avance de la prochaine réunion du mois de mai. Et bien sûr, Valeurs Mobilières TD prévoit que la Fed relève les taux de 25 points de base une nouvelle fois au mois de juin, ce qui mènerait le taux terminal entre 5,25 et 5,5 %.
- Parlons inflation.
Que pense Valeurs Mobilières TD de l'évolution de l'inflation et de l'économie américaine?
- Valeurs Mobilières TD prévoit toujours que la croissance américaine ralentissement dans la plus grande partie de l'année en deçà de la tendance, puisque les hausses de taux précédentes de la fête continue de se répercuter sur l'économie, entraînant une récession au quatrième trimestre.
On prévoit que la fête commencera à desserrer la politique monétaire d'ici la fin de l'année.
Valeurs Mobilières TD prévoit que l'inflation diminuera à 3,4 % au troisième trimestre. L'IPC de base diminuant jusqu'à 3,7 %, ce qui est toujours élevé. Les projections économiques pour 2023 comportent certains risques, notamment, les chiffres pourraient être affectés par l'évolution du marché après l'effondrement de la banque SBB, ainsi que toute évolution imprévue du conflit russo-ukrainien .
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice S&P TSX est en baisse de 112 points, soit un peu moins que 0,5 %.
Une augmentation limitée pendant la pause du midi. Le cours du brut a bondi après la surprise pendant la fin de semaine la coupure de production de l'OPEP. Les titres de l'énergie ont eux aussi bondis. Cette tendance ralentit aujourd'hui. Cenovus Energy est en baisse de 44 %, soit 1,8 %. Certains titres miniers sont ainsi dollars 96 actions, en progression de plus de 3,5 %. Aux États-Unis, comme nous venons de l'entendre dire, nous attendons les parutions des statistiques de l'emploi vendredi.
Les investisseurs assimilent toutes ces statistiques.
Légère baisse de 23 points, soit un peu moins que 1/2 %. Même si au niveau de la technologie, la faiblesse est plus importante, l'indice S&P 500.
L'indice n'attaque est en baisse de 1,5 %. C'est en partie sous l'impulsion des fabricants de semi-conducteurs. Nous avons gardé NVIDIA tout à l'heure. AMD est également recul de 4 %.
Peter Hodson de 5-Eye Research commente les marchés nord-américains.
Que pensez-vous des fiducies de revenus immobilières?
Surtout en ce qui concerne l'immobilier de bureau et le retour au travail?
- C'est intéressant, car le taux de chômage a atteint un creux record, et le nombre de bureaux vide un record sur 30 ans.
C'est la tendance au travail à domicile amorcé pendant la COVID qui explique cette incohérence. Mais si nous entrons en récession, que le taux de chômage augmente, le taux d'inoccupation des bureaux va encore augmenter.
Et dans ce genre de phénomène, les nouveaux baux de location sont signés à des loyers plus faibles. Je vous rappelle récession de l'immobilier de 91–92. Des compagnies faisaient faillite presque chaque semaine.
Les chantres commerciaux faisaient faillite et les taux d'intérêt étaient beaucoup plus élevés.
La situation pourrait être grave. Les investisseurs craignent ce qui pourrait arriver.
Donc, la grande question est de savoir d'abord si la tendance travail à domicile va évoluer et deuxièmement, si le taux de chômage va augmenter, ce qui pourrait affecter le taux d'inoccupation des bureaux. Je serai prudent.
Beaucoup d'entreprises affirment que tout ira bien et jusqu'ici, tout semble bien aller.
Mais c'est l'avenir qui nous l'apprendra.
Je serai prudent à ce niveau-là, car si la récession est plus grave que prévu, c'est un secteur qui va continuer d'avoir des difficultés.
- Le travail à domicile par rapport au retour au bureau est-il le facteur imprévu ?
J'ai entendu proposer une théorie intéressante selon laquelle la main-d'œuvre est resserrée. Les employés se sentaient habilités à pouvoir dire qu'ils resteraient chez eux.
Peut-être qu'en cas de récession, les employés pourraient revenir au bureau puisque les temps sont durs.
- C'est vrai, beaucoup d'entreprises disent à présent qu'il est possible de travailler un jour par semaine à domicile et non quatre. Il y a une tendance dans les annonces d'entreprise, mais elle ne se reflète pas sur les taux d'inoccupation des bureaux. Les entreprises hésitent encore à agrandir leurs locaux, puisqu'elles connaissent les mêmes facteurs que vous et moi.
Que pourrait-il se passer?
Quels seraient les attentes en matière d'embauche dans l'avenir?
Si les entreprises sont inquiètes face à l'avenir, elles ne sont pas sur le point d'embaucher, au contraire. Nous sommes dans une phase de licenciement.
Les nouveaux baux de location de ce signe donc pas.
La tendance du retour au bureau se poursuivra, mais elle ne sera pas suffisant pour compenser cette tendance-là.
- Nous sommes dans un immeuble de bureaux. Même certains spectateurs pourraient penser que je suis dans mon sous-sol, ce qui serait impressionnant.
J'ai à peine un téléviseur chez moi.
Nous n'avons plus le temps de vous poser des questions.
Avec la volatilité que nous avons constaté cette année, quand pourrons-nous revenir aux données fondamentales et une plutôt nous intéressés aux considérations macro-économiques?
- Quand la Fed va arrêter d'augmenter ou de réduire les taux, ce sera intéressant pour les investisseurs. Les résultats du premier trimestre seront importants et les investisseurs doivent se rappeler que l'investissement, c'est un parcours à long terme. Si vous investissez en bourse, vous devez avoir un horizon plus long qu'un en.
Malheureusement, à présent, les investisseurs moyens détiennent une action pendant neuf mois.
Selon nous, ça devrait être 10 ans.
Il faut avoir l'intérêt composé, il faut surmonter les récessions pour arriver à un résultat positif.
- Il faudrait prendre du recul et se calmer.
Et nous vivons une époque intéressante. C'est toujours intéressant de m'entretenir avec vous. Au revoir.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Merci à Peter Hodson, fondateur de 5-Eye Research.
Nous serons de retour demain. Jim Kelleher, directeur de recherche à Argus Research, va réagir aux statistiques de l'emploi au Canada.
Il répond à vos questions sur les actions du secteur de la technologie.
Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!