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(musique)
Bonjour! Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Aujourd'hui, économiste en chef de la Banque TD, Beata Caransi nous explique si les banques centrales pourraient causer une récession l'an prochain. Marisa Jones de Gestion d'actifs TD nous explique vos prévisions relatives pour le secteur de services publics en raison de la hausse des coûts.
À quoi devriez vous penser lorsqu'il s'agit de vos finances personnelles avec l'arrivée finale des nouvelles? Nicole Ewing, directrice de planification fiscale et successorale, nous communique ses aperçus.
Vous dîtes poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Caitlin Cormier nous explique comment créer un portefeuille fictif à l'aide de l'outil de veille.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
La remontée que nous espérions juste avant les fêtes, qui avait semblé s'esquisser hier, se transforme en baisse.
l'indice TSX composite est en baisse de 250 points, soit de 1 1/3 %. Le goût du risque n'est pas au rendez-vous aujourd'hui. Le secteur de la technologie est à la peine.
Shopify, l'action est à 46,58, en baisse de 5,5 %.
Certaines sociétés minières ont remonté hier et ont cédé du terrain aujourd'hui.
Kinross à 5,63 $ l'action, en baisse de plus de 2 %.
Les données économiques aux États-Unis laissent à croire que le marché du travail est fort résiliant, alors que le but de cette série de hausses de taux pratiqués par la banque centrale consiste à créer davantage de souplesse sur le marché du travail, ce qui laisse à croire que la banque de réserve fédérale pourrait devoir prolonger sa série d'augmentation.
L'indice S&P 500 est en baisse de presque 2 %. L'indice NASDAQ spécialisée dans la technologie et en baisse aussi de 2,8 %.
Le constructeur automobile Ford est sous pression depuis quelques séances, aujourd'hui en baisse de 4,5 % à 11,24 $ l'action.
L'une des grandes questions que se posent les investisseurs avec l'approche de la nouvelle annéeest celle de savoir si la série de hausses de taux pratiqués par les banques centrales va déclencher une récession.
Ou bien pourrions-nous réussir un atterrissage en douceur. J'ai posé la question à Beata Caransi, économiste en chef de la Banque TD.
Le défi c'est que surtout dans le cas des États-Unis, l'économie est trop résilientes.
Particulièrement le marché du travail. On ne peut pas réduire la pression inflationniste, surtout au niveau des salaires, sans infliger des dégâts.
C'est un terme utilise volontiers les banques centrales. Les pronostics de récession sont des pronostics. Ils ne sont pas fondés sur les données actuelles.
La distribution des pronostics est très vaste.
Quant au moment de la récession, certains prédisent au premier, d'autres deuxièmes, d'autres au troisième trimestre. En revanche, là où il n'y a pas beaucoup de différence, c'est quant au manque de gravité de la récession.
Presque tous les pronostiqueurs envisagent qu'il s'agira d'une récession bénigne. Pas pour ceux qui perdront leur emploi, bien sûr, mais d'une récession semblable à celle de 2001.
- Si la récession est suffisamment légère, est-ce que cela suffira pour réduire l'inflation?
- En effet, beaucoup estiment que l'inflation ne redescendra pas jusqu'au niveau cible de 2 %, à moins qu'il n'y ait ces fameux dégâts.
- Quels sont les facteurs à l'œuvre dans l'inflation?
- Il n'y a pas de consensus. Certains considèrent que les facteurs liés à l'offre, notamment la guerre en l'Ukraine et les séquelles de la pandémie, sont toujours présents.
Par exemple, la construction de nouvelles véhicules est toujours très en retard.
Commander une voiture neuve cette année, vous ne la recevrez que dans un an. En revanche le prix des voitures d'occasion à dégringoler depuis quelques mois, au fil de la rotation.
- Dans quelle mesure l'économie doit-elle ralentir pour réduire les facteurs intérieurs qui affectent l'inflation?
- C'est là où l'on pense qu'il n'est pas nécessaire de déclencher un atterrissage brutal pour influencer ces facteurs. Il faut que la croissance des salaires descende à 3 % pour que l'inflation baisse à 3 %.
Selon la formule de corrélation, nous en sommes à 2 % de cet objectif.
Il faut étudier les dégâts sur le marché du travail.
Les statistiques de l'inflation au Canada ont été publiées ce matin, celle des États-Unis la semaine dernière. Il semble que nous allons dans la bonne direction, mais nous ne sommes pas pressés d'y parvenir.
- Oui, il faudra quelque temps. L'inflation est très persistant. C'est dans sa nature, d'ailleurs.
Les mesures prises par les banques centrales agissent avec un décalage. C'est connu.
Il n'y aura pas de diminution importante avant le milieu, voire le deuxième semestre de l'an prochain.
Car il faut que les facteurs de demande intérieure ralentit suffisamment pour se répercuter sur les facteurs qui affectent l'inflation.
La lutte ne consistera pas tellement à faire descendre l'inflation dans la gamme des trois à 4 %, mais dans la gamme des deux à 3 %. Ce sera là où la lutte sera chaude.
Et c'est cela qui déterminera dans quelle mesure notre atterrissage se fera en douceur.
- Vous le savez mieux que moi, mais je crois que votre équipe prévoit encore une hausse de taux ordinaire à 25 points.
Nous sommes tellement habitués à des hausses plus importantes.
Et puis que cela clorera la série.
Mais le taux serait maintenu au même niveau?
Ce choix pour la Banque du Canada. Nous prévoyons que le taux terminal sera de 4,5 %. Nous avons envisagé des coupures de taux au quatrième trimestre de l'an prochain, car le ratio de service de la dette des Canadiens, c'est-à-dire la proportion de leurs revenus qu'ils consacrent à payer des intérêts atteindra un sommet historique. Avec successifs, ils plus de gens vont renouveler leur prêt hypothécaire un niveau élevé, ce qui diminuera le refus discrétionnaire les empêchera de dépenses dans d'autres secteurs.
Il s'agit donc de réduire les dépenses de consommation jusqu'à une situation de contraction au Canada, ce qui permettra à la Banque du Canada de prendre un peu de recul et de prendre des mesures pour soulager l'économie.
Mais si vous êtes à 4,5 % et que vous réduisez les taux à 3,5 %, trois de 75 %, c'est toujours élevé par rapport au niveau neutre établis par la Banque du Canada.
Le niveau du juste milieu.
Il s'agit toujours d'un ton restrictif et le soulagement ne sera pas tellement visible.
- Est-ce que notre sensibilité à la dette au Canada est un facteur imprévisible, tandis que nous commençons à renouveler nos prêts hypothécaires avec un taux plus élevé de 400 points de base en un an?
Est-ce que cela pourrait toucher ses ménages plus durement?
- C'est un facteur imprévisible pour le Canada, mais non pour les États-Unis, car nous n'avons pas vécu un cycle de désendettement depuis longtemps, depuis les années 80. Les États-Unis ont vécu cette expérience en 2008–2009. Ce que nous pouvons en observer, c'est qu'il ne s'agit pas d'une expérience rapide. C'est un phénomène qui dure plusieurs années.
Non seulement en ce qui concerne la prudence des consommateurs, mais le rétablissement de la psychologie sur le marché du logement.
Nous ne savons pas si les Canadiens vont réagir de la même façon. Nous savons également que l'endettement aujourd'hui est plus élevé que ce qu'il était aux États-Unis pendant cette crise. Le montage des prêts est de bien meilleure qualité, ce n'est pas comparable, mais en définitive, les gens vont devoir prolonger leur amortissement, payer davantage pour rembourser leurs dettes.
Cela va compromettre la consommation et nous n'avons pas de repères historiques.
- On a parlé de dégâts un petit peu plus tôt.
J'aimerais approfondir ce sujet, car cela me passionne.
Les banques centrales ont dit: Nous essayons de subjuguer l'inflation, c'est nécessaire.
Il y aura des dégâts.
Une fois que ces dégâts seront pleinement infligés, à quoi cela ressemblera-t-il pour les ménages, pour l'économie canadienne?
- On pourrait répartir cela en de corbeille. Tout d'abord, il y a la part du revenu consacré au remboursement de la dette.
Si vous avez un revenu discrétionnaire supplémentaire ou de l'épargne que vous consacrez ces ressources à votre mensualité supplémentaire, ce n'est pas le cas de tout le monde.
Beaucoup de gens vont devoir sacrifier d'autres dépenses.
C'est un impact direct. Il y a également ce qui se passe sur le marché du travail dans un environnement où les taux d'intérêt sont très élevés.
c'est un coup de frein délibéré à l'économie.
Nous prévoyons qu'environ 100 000 emplois seront perdus.
Mais cela pourrait être davantage, car nous ne savons pas exactement comment fonctionne cette dynamique au niveau du ratio de service de la dette et de la manière dont il sera absorbé par les ménages.
L'un des risques accrus que court le Canada est dû au fait qu'il y a eu beaucoup d'embauche à la sortie de la pandémie, plus qu'aux États-Unis. D'un côté, cela veut dire qu'il y a des revenus plus élevés partout au pays, mais en revanche, il se peut que les entreprises licencient davantage, car le marché du travail n'est pas aussi tendu qu'aux États-Unis, où les employeurs sont plus enclins à fidéliser leurs employés.
C'est un risque, si vous voulez.
- Vous venez d'entendre Beata Caransi, économiste en chef de la Banque TD. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Encore un signe de la baisse de demande d'appareils électroniques et ses conséquences sur l'industrie des puces. Micron affiche une perte plus important que prévu pour le dernier trimestre. Le fabricant de semi-conducteur annonce qu'il réduira son personnel de 10 %.
Avec l'inflation, les consommateurs, obligés de dépenser plus pour l'alimentation et l'énergie, achètent moins d'appareils électroniques depuis quelques mois.
Le détaillant de voitures d'occasion Carmax a vu ses actions baisser aujourd'hui, après avoir annoncé des ventes et des bénéfices inférieurs aux prévisions pour le dernier trimestre. Les voitures d'occasion étaient très en demande pendant la pandémie, avec la pénurie de plus, mais les coûts d'emprunt plus élevé rendent les voitures plus coûteuses pour les consommateurs.
Le distributeur de propane Superior Plus investit 1 milliard de dollars dans le secteur du gaz naturel et de l'hydrogène en faisant l'acquisition de la compagnie fermer certains Russes, qui distribue du gaz naturel, du gaz naturel renouvelable de l'hydrogène.
Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice le S&P TSX cède du terrain après avoir esquissé une remontée des fêtes.
L'indice S&P TSX composite est en baisse de 1,5 %.
Aux États-Unis, tandis que les investisseurs américains assimilent les dernières statistiques montrent que le marché du travail et résiliant malgré les hausses de taux pratiqués par la Réserve fédérale, indice S&P 500 est en baisse de 2 %.
Le secteur des services publics est souvent considéré comme secteur défensif pendant les périodes d'incertitude, mais pendant la hausse de l'inflation que cela est-il toujours exact? Marisa Jones, Gestion d'actifs TD, commente.
- Comme la plupart des investisseurs le savent, le secteur des services publics est dépensé.
Mais si l'on va au-delà de ça, c'est un secteur qui s'est très bien comporté par rapport aux actions ou aux titres à revenu fixe dans les autres secteurs.
Mais au-delà de la nature essentielle des services publics, il faut se rappeler que les services publics réglementés ont une nature très défensive puisqu'ils peuvent absorber des coûts plus élevés. En effet, les régimes de tarification réglementée permettent aux services publics de répercuter la hausse des coûts sur les consommateurs.
Si les coûts de combustible augmentent, si les taux d'intérêt sur les obligations augmentent, tout cela peut être répercuté sur les consommateurs. Le secteur des services publics est non seulement un secteur défensif essentiel, mais il procure un rendement réel plus important pour les investisseurs.
En 2023, on pourrait ne pas attendre au même rendement aux mêmes avantages en 2022, mais si vous considérez, comme je le fais et comme vous l'avez dit dans votre observation, que nous prévoyons au moins un ralentissement économique, peut-être une récession, dans une telle situation, les services publics ont toujours bien se comporté en 2023.
- C'est un secteur réglementé. Vous pouvez transmettre aux consommateurs les augmentations de coûts.
Existe-t-il un risque que les électeurs se plaindront tellement de la hausse de leurs notes de service public? Est-ce qu'il y a un danger que les élus exercent des pressions politiques sur ces entreprises?
- Oui, tout à fait.
et je surveille de près ce facteur.
Ce qu'il s'agit d'un secteur défensif, comme je l'ai dit. Toutefois, il existe trois domaines que je surveille.
L'abordabilité, la sécurité énergétique et la durabilité, c'est-à-dire le rôle joué par les services publics dans la transition énergétique en vertu des politiques environnementales. Dans le domaine de l'abordabilité qui est très actuelle à l'heure actuelle, en 2022 et en 2023, que ce soient les régulateurs ou les pouvoirs publics, partout, on s'efforce d'aider les gens à gérer la hausse des coûts.
On le voit dans presque tous les pays, toutes les provinces: Les gouvernements mettent en place des plans pour accroître l'abordabilité. Le risque réside dans la décision de savoir qui va supporter les coûts.
Dans bien des cas de ce sont les pouvoirs publics qui versent des subventions directes au consommateur, ou bien, cela s'est vu, qui versent des subventions à différents services publics.
Cela, c'est positif. On l'a vu par exemple dans l'État de New York, les arrérages à 60 jours sont élevés, donc le gouvernement verse des sommes directement au service public pourrait aider à éponger les arrérages des consommateurs qui sont au plus bas niveau l'abordabilité, ce qui aide les entreprises à gérer ces risques.
Il y a donc des facteurs positifs, mais les facteurs négatifs, nous en avons vu quelques exemples.
Les gouvernements ou les régulateurs cherchent à faire partager le coût des subventions par les services publics, par les entreprises.
Les entreprises avaient dès 2020 mis en place des plans pour aider les consommateurs à régler leurs notes.
ce qui manquait à l'heure actuelle, c'est le cas où un régulateur affirmerait: Nous vous avons autorisé à réaliser un certain rendement sur le capital investi.
plutôt que de vous autoriser à réaliser 10 %, cela devrait peut-être être rabattu à 9,5 %, ce qui pourrait affecter les flux de trésorerie et le cours des actions de certaines de ces sociétés.
Il y a un autre exemple.
C'est très rare, mais ça s'est produit en Nouvelle-Écosse: Le gouvernement à contourner le processus de réglementation. La société Nova Scotia Power avait demandé à son régulateur, dans le cadre d'une audience de taux une augmentation.
Le gouvernement avait (...). Quel que soit le résultat de l'audience d'établissement des taux.
On peut considérer cela au niveau financier. Ce n'est pas nécessairement très négatif pour Nova Scotia Power.
Il ne s'agit pas d'un phénomène négatif au niveau des indicateurs de crédit, mais c'est très négatif au niveau de la confiance des investisseurs.
Est-ce que les participants du marché remarquent ce qui se produit?
Oui tout à fait. L'agence le S&P a rétrogradé Nova Scotia Power de deux ans, ce qui est très important.
Paradoxalement, à long terme, cela va faire augmenter le coût de financement de la dette pour cette compagnie, ce qui sera supporté par les usagers.
Mais au niveau des actions également, les investisseurs, c'est-à-dire les actionnaires d'Emera, la société mère de Nova Scotia power, se demande quelle pourrait être le coût pour Emera ici aura d'autres ingérences politiques pour la compagnie.
De part et d'autre, on s'inquiète.
Si le flux de trésorerie est compromis, est-ce que la compagnie devra réunir des capitaux, vendre des actifs?
Il y a un impact potentiel plus important.
- Des choses qu'il faut savoir en tant qu'investisseur.
La sécurité énergétique, c'est un thème très important cette année.
Quel est le rôle des compagnies de service public?
- Il s'agit de problèmes très actuel.
Les phénomènes géopolitiques cette année, avec l'invasion russe, ont bien montré que la sécurité énergétique est une nécessité. Même au Canada, ailleurs en Amérique du Nord. Et cela nous amène à nous demander quelles sont les possibilités pour nous en tant que pays producteur de gaz naturel, par exemple, d'exporter celui-ci vers l'Europe, de renforcer la sécurité de la production.
Nous le voyons partout: Au niveau des prix, nous ne savons pas exactement ce qui va se produire, mais nous ne devons envisager cela.
- Vous venez venez d'entendre Marisa Jones, spécialiste des services publics à Gestion d'actifs TD. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Il existe de nombreuses options sur les investisseurs sur les marchés.
Si vous voulez vérifier si une stratégie vous convie, pour constituer Web vous propose des outils.
Caitlin Cormier, spécialiste à Placements directs TD, bonjour, Caitlin. Comment les investisseurs peuvent-ils mettre leur stratégie à l'épreuve?
- Volontiers!
Parfois, on peut vouloir faire des expériences avant d'appliquer une idée ou une théorie dans la réalité.
Nous avons un excellent outil pour faire ce genre d'essai.
Mais commençons par l'outil de veille.
Il faut déterminer quels sont les titres que l'on veut surveiller afin de créer cet outil de veille. Ce CourtierWeb, on clique sur l'étoile en haut à droite.
J'ai ici une liste de veille à laquelle je peux ajouter jusqu'à 10 titres. Je peux avoir jusqu'à 10 listes de veille.
Cela donne donc beaucoup de flexibilité.
Je peux ajouter des actions, des FNB, des fonds communs de placement, des options ou des indices. Il est très facile d'ajouter un titre.
Mettons que je veux ajouter Apple, je veux saisir sur le nom de l'entreprise ou le symbole boursier.
Alors je vais ajouter une ou deux entreprises.
Alors nous voyons qu'il y a quelques titres. Nous en avons quelques-uns. Nous pouvons voir un peu de renseignements sur le cours des actions, le volume des opérations.
On peut cliquer sur le petit bouton à la gauche pour afficher un graphique portant sur le titre, pour voir comment il s'est comporté.
on peut ajouter un graphique sur un mois, un jour, cinq jours. Il y a de nombreuses périodes parmi lesquels on peut choisir.
on peut changer le type de graphique selon les préférences en matière de visualisation.
À la droite, toutes sortes d'informations vitales sur les données fondamentales de l'entreprise, ainsi que les notes des analystes. Pour se renseigner davantage sur l'entreprise, sur la gauche en bas du graphique, on trouve des onglets survol, nouvelles, graphique , ou chaîne d'options, qui permet de se renseigner davantage sur la compagnie.
Voilà comment on peut dresser une liste de veille, c'est-à-dire dresser un portefeuille d'actions que l'on veut surveiller.
Voilà la première étape dans la création de cet outil de suivi.
- Donc on crée une liste de veille qui comporte des titres que l'on veut surveiller.
Mais si l'on voulait mettre stratégie à l'essai c'est-à-dire déterminer ce que l'on aurait fait si l'on avait acheté ces titres?
- Vous voyait que la troisième option au s'appelle: Options de suivi. Donc vous voyez qu'en haut, cela nous montre la valeur de marché, la valeur comptable et le gain ou la perte.
Pour ajouter ces titres à un portefeuille fictif, il me suffit de cliquer sur: Quantité. Une cave s'affiche et je peux dire, mettons, pour rappel, je veux acheter 100 actions.
Mettons que je veux les acheter au dernier cours affiché… on sauvegarde. Cela va automatiquement me montrer ce qui se produit sur le marché.
Alors même, j'ai déjà perdu quatre dollars, comme vous le voyez.
Si je clique sur Telus, je peux voir tous les renseignements supplémentaires. Si je dis que je veux acheter 75 actions de Telus, encore une fois, je vais saisir le dernier cours pour cette illustration.
Encore une fois, cela affiche le rendement du titre.
Si je veux le mettre à jour continuellement, je clique sur le bouton renouveler.
Vous voyez, je perds de plus en plus d'argent. J'ai perdu 11 $ sur mon placement Apple.
Mais cela va permettre de suivre la valeur de marché, la valeur comptable et le gain ou la perte. C'est une façon très simple de créer un portefeuille de titres sur lesquels vous voulez faire des recherches afin de mettre à laisser vos idées avant d'acheter des titres.
Vous pouvez revenir en tout temps. Cette liste vous attendra et vous permettra de voir comment votre portefeuille fictif réussi. Vous pouvez prendre une décision par la suite au niveau de vos investissements.
- Merci, Caitlin. Caitlin Cormier informatrices à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage sur CourtierWeb, où vous trouverez de nombreuses autres ressources.
L'année 2023 est presque arrivée.
Les fêtes peuvent être bon moment pour les familles d'évaluer les finances du ménage et de se positionner pour l'année à venir. Nicole Ewing, directrice de planification fiscal et successoral, estime ce que doivent être les priorités.
- Il faut envisager un plan global et nous demander si l'on a exécuté ce plan et ce qu'on peut faire pour se mettre dans une meilleure position pour l'an prochain.
Une ou deux choses qui ressortent vraiment. Nous arrivons au dernier quelques jours de décembre.
Le 31 décembre, c'est la date limite pour un certain nombre de stratégies ou de plans. Les REEE, par exemple, le régime enregistré d'épargne étude sont assorties de limite de temps. Pour ceux qui ne le sauraient pas, vous pouvez cotiser à concurrence de 50 000 $ pour les études de votre enfant ou petit enfant, ou autres membres de votre famille.
Le gouvernement vous verse des subventions, c'est-à-dire que chaque année, le gouvernement verse une subvention à concurrence de 25 % de la cotisation, ou 22500 $. Si vous n'avez pas encore cotisé cette année, je vous recommande de le faire.
Si le bénéficiaire a eu 15 ans cette année, c'est une date critique.
Si un plan n'a pas encore été créé, 15 ans, c'est l'âge auquel les cotisations doivent être faites afin de bénéficier des subventions.
Si l'enfant a eu 17 ans cette année, le 31 décembre sur Aldana possibilité de bénéficier de la subvention.
Et en ce qui concerne les retraits, demandez-vous quel sera le revenu du bénéficiaire pour l'année. Si le bénéficiaire et aux études et que vous avez retiré des fonds, il serait peut-être pertinent de retirer autant de revenus que possible afin que celle-ci soit imposée dans la fourchette plus basse du bénéficiaire.
Le 31 décembre est une date clé pour les REEE.
Par ailleurs, les dates limitent pour les CELI sont également le 31 décembre.
La date limite pour cotisé, le compteur étend remis à zéro pour le 1er janvier.
Les ventes pour cristalliser des pertes fiscales doivent être réalisées au 31 décembre.
- Quand il s'agit du CELI, je voudrais approfondir parce que les gens qui n'ont pas encore utilisé ce compte sont parfois plongés dans la confusion. Il ne s'agit pas seulement de produits d'épargne. Ils ne connaissent pas leur marge cotisations surtout ils ne l'ont jamais utilisé.
- Oui, C'est une occasion extraordinaire, une des meilleures dont nous disposons Canada de faire fructifier notre épargne nos placements.
Il s'agit d'un compte d'épargne, mais qui peut être utilisé pour des objectifs à court terme et à long terme.
nous avons la possibilité d'investir dans des valeurs mobilières, des FNB, toutes sortes de véhicules de placement.
Et puis de bénéficier de la plus-value hors franchise d'impôt dans le compte. Lorsque vous retirez cette somme, elle est également hors franchise d'impôt.
Cette année, la limite annuelle de cotisation est de 6000 $.
Si vous êtes admissible depuis le début, depuis la création du compte, vous auriez une marge cotisation de 81500 $, qui va encore augmenter l'an prochain de 6500 $, ce qui nous amène à 88 000 $.
Je sais qu'au début, lorsque les comptes ont été créés, ils n'ont pas nécessairement attiré l'attention parce que les sommes semblent tellement modestes. Mais lorsque l'on parle de plus de 80 000 $ qui pourraient être investis et fructifiés hors franchise d'impôt, c'est une excellente occasion de développer vos investissements de façon très efficace.
- C'est également l'époque de l'année, bien sûr, où l'on songe au don charitables si vous voulez partager votre bonne fortune, et il y a des dates limite?
- Oui, le 31 décembre et la limite pour les dons charitables également. Attention, si à la fin de l'année vous envisagez de faire un don de valeurs mobilières, ce qui est une façon très fiscalement efficace de faire un don, il va falloir que vous communiquez très rapidement avec les œuvres, parce qu'ils disposent de délais dans lesquels elles peuvent recevoir ces dons en nature. Nous arrivons à cette date limite.
Peut-être est-elle dépassée, mais ça vaut la peine de contacter les œuvres directement pour voir si c'est toujours possible. Sinon, vous pouvez faire des dons en argent jusqu'au 31 décembre.
Je ne recommanderais pas d'attendre la dernière minute.
- Vous avez parlé de la vente de titres pour cristalliser des pertes fiscales. Certaines personnes ont pu en réaliser cette année, compte tenu du comportement des marchés.
Que faut-il savoir?
- Encore une fois, le 31 décembre est la date limite pour cristalliser les pertes pour cette année fiscale.
Encore une fois, il faut savoir que si le 31 décembre est la date limite aux fins d'impôt, il faut donner aux institutions financières le temps de compenser les opérations. Je dirais que le 28 décembre est l'extrême limite à laquelle vous pouvait vendre des valeurs mobilières afin que les opérations puissent être compensées d'ici la fin de l'année.
Mais à ce stade, vous devriez savoir quelle est votre stratégie, quels sont vos gains, quels sont les pertes que vous voulez cristalliser.
Sachant encore une fois que si vous réalisez ce genre de vente, il faut vous rappeler la règle sur les pertes apparentes. Il ne faut pas racheter le même titre dans les 30 jours.
Mais au 31 janvier, vous pouvez acheter le même titre, ou bien vous pouvez d'ores et déjà, si vous vendez un titre, acheter un titre semblable dans le délai de 30 jours.
mais encore une fois, le 28 décembre serait la toute dernière date possible pour réaliser de telles ventes.
J'encourage nos spectateurs à y songer aujourd'hui.
Encore une fois, aujourd'hui, c'est la date limite.
- Oui, voilà des dates qu'il faut se rappeler, alors que nous abordons une nouvelle année.
Et que dire de prendre du temps pendant les fêtes pour envisager la position financière dans laquelle vous voulez être l'an prochain?
- C'est là où il faut vraiment réfléchir pour l'année que nous venons de vivre a été difficiles pour beaucoup de gens. Il y a eu beaucoup de dépenses supplémentaires inattendues, des paiements supplémentaires sur nos dettes.
Il faut nous placer dans la meilleure position possible à l'approche de la nouvelle année.
Ceci signifie qu'il faut nous en tenir à notre budget, qu'il ne faut pas dépenser trop pendant les fêtes et qu'il faut avoir un plan pour rembourser, par exemple, les descriptions encourues sur une carte de crédit.
Il faut pouvoir rembourser cela aussi rapidement que possible.
C'est très facile de se laisser prendre par l'esprit des fêtes, surtout si l'on fait ses emplettes à la dernière minute.Onpeut en faire un peu trop par culpabilité.
Mais c'est une stratégie qui est excessive.
Rappelez-vous que l'affection de vos êtres chers ne dépend pas des cadeaux que vous leur faites.
Donc, n'en faites pas trop et positionnez-vous aussi bien que possible.
Réunissez toutes vos archives pour l'année, ce qui va bien vous placer pour produire vos déclarations en début d'année et vous permettre de réfléchir sur les changements que vous devriez pouvoir apporter à vos plans financiers.
Est-ce que vous devrez rééquilibrer votre patrimoine?
Est-ce que cette année a modifié votre tolérance au risque. Pour beaucoup de gens, ça peut être le cas.
Encore une fois, il faut saisir l'occasion de vous demander: La nouvelle année arrive, que dois je faire pour être dans la position dans laquelle je peux être à la fin de l'an prochain?
- Vous venais d'entendre Nicole Ewing, directrice de la planification fiscale et successorale à la gestion de patrimoine TD.
Un coup d'œil sur les marchés.
La remontée de Noël tarde.
Hier, il y a eu une esquisse de hausse, mais c'est le mouvement inverse aujourd'hui. L'indice TSX composite est en baisse de plus de 300 points, 1,7 %.
Les cours de l'énergie ont diminué. Légère hausse du cours du brut en début de journée, mais c'est sans effet sur le secteur de l'énergie. Cenovus est en baisse de 2 1/3 %.
Superior Plus et parmi l'un des rares titres qui sont en hausse.
Je vous ai annoncé l'acquisition de cette entreprise dans le secteur de la distribution du gaz naturel, ce qui plaît aux milieux financiers. Supérieur plus et en hausse de plus de 4 %, parmi une poignée d'actions qui sont en hausse.
Aux États-Unis, il y a eu une remontée hier avec la publication de bénéfices supérieurs aux prévisions de Nike et de FedEx. Même s'il y a un ralentissement des volumes d'expédition dans le monde.
Mais aujourd'hui, cette tendance est très nettement inversée. Le S&P est en baisse de 2,5 %.
Les statistiques sur les demandes d'indemnisation du chômage aux États-Unis ont paru aujourd'hui.
Elles montrent que le marché du travail se porte très bien. Or totalité des hausses de taux consiste à réduire l'inflation endesservant le marché du travail, ce qui amène à se demander si la Fed devra pratiquer encore d'autres hausses.
L'indice S&P 500 instantanée des marchés américains est en baisse de 2,5 %.
L'indice Nasdaq pour frôle les 3 % de baisse.
Carmaxannonce des résultats décevants.
L'action de cette chaîne de vendeurs de voitures d'occasion est en baisse de plus de 6,5 % pour les voitures d'occasion étaient très en demande pendant la pandémie, mais la situation a changé.
Parlons d'Argent en direct entame demain ça pose défaite. Nous serons de retour lundi le 9 janvier pour entendre Tarik Aeta, analyste du secteur de la santé pour répondre à vos questions sur le secteur de la santé.
Toute l'équipe de Parlons d'Argent en direct vous remercie d'avoir été à l'écoute pendant notre première année de diffusion.
Nous avons hâte de vous proposer d'autres aperçus sur les marchés l'an prochain!
Bonjour! Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Aujourd'hui, économiste en chef de la Banque TD, Beata Caransi nous explique si les banques centrales pourraient causer une récession l'an prochain. Marisa Jones de Gestion d'actifs TD nous explique vos prévisions relatives pour le secteur de services publics en raison de la hausse des coûts.
À quoi devriez vous penser lorsqu'il s'agit de vos finances personnelles avec l'arrivée finale des nouvelles? Nicole Ewing, directrice de planification fiscale et successorale, nous communique ses aperçus.
Vous dîtes poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Caitlin Cormier nous explique comment créer un portefeuille fictif à l'aide de l'outil de veille.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
La remontée que nous espérions juste avant les fêtes, qui avait semblé s'esquisser hier, se transforme en baisse.
l'indice TSX composite est en baisse de 250 points, soit de 1 1/3 %. Le goût du risque n'est pas au rendez-vous aujourd'hui. Le secteur de la technologie est à la peine.
Shopify, l'action est à 46,58, en baisse de 5,5 %.
Certaines sociétés minières ont remonté hier et ont cédé du terrain aujourd'hui.
Kinross à 5,63 $ l'action, en baisse de plus de 2 %.
Les données économiques aux États-Unis laissent à croire que le marché du travail est fort résiliant, alors que le but de cette série de hausses de taux pratiqués par la banque centrale consiste à créer davantage de souplesse sur le marché du travail, ce qui laisse à croire que la banque de réserve fédérale pourrait devoir prolonger sa série d'augmentation.
L'indice S&P 500 est en baisse de presque 2 %. L'indice NASDAQ spécialisée dans la technologie et en baisse aussi de 2,8 %.
Le constructeur automobile Ford est sous pression depuis quelques séances, aujourd'hui en baisse de 4,5 % à 11,24 $ l'action.
L'une des grandes questions que se posent les investisseurs avec l'approche de la nouvelle annéeest celle de savoir si la série de hausses de taux pratiqués par les banques centrales va déclencher une récession.
Ou bien pourrions-nous réussir un atterrissage en douceur. J'ai posé la question à Beata Caransi, économiste en chef de la Banque TD.
Le défi c'est que surtout dans le cas des États-Unis, l'économie est trop résilientes.
Particulièrement le marché du travail. On ne peut pas réduire la pression inflationniste, surtout au niveau des salaires, sans infliger des dégâts.
C'est un terme utilise volontiers les banques centrales. Les pronostics de récession sont des pronostics. Ils ne sont pas fondés sur les données actuelles.
La distribution des pronostics est très vaste.
Quant au moment de la récession, certains prédisent au premier, d'autres deuxièmes, d'autres au troisième trimestre. En revanche, là où il n'y a pas beaucoup de différence, c'est quant au manque de gravité de la récession.
Presque tous les pronostiqueurs envisagent qu'il s'agira d'une récession bénigne. Pas pour ceux qui perdront leur emploi, bien sûr, mais d'une récession semblable à celle de 2001.
- Si la récession est suffisamment légère, est-ce que cela suffira pour réduire l'inflation?
- En effet, beaucoup estiment que l'inflation ne redescendra pas jusqu'au niveau cible de 2 %, à moins qu'il n'y ait ces fameux dégâts.
- Quels sont les facteurs à l'œuvre dans l'inflation?
- Il n'y a pas de consensus. Certains considèrent que les facteurs liés à l'offre, notamment la guerre en l'Ukraine et les séquelles de la pandémie, sont toujours présents.
Par exemple, la construction de nouvelles véhicules est toujours très en retard.
Commander une voiture neuve cette année, vous ne la recevrez que dans un an. En revanche le prix des voitures d'occasion à dégringoler depuis quelques mois, au fil de la rotation.
- Dans quelle mesure l'économie doit-elle ralentir pour réduire les facteurs intérieurs qui affectent l'inflation?
- C'est là où l'on pense qu'il n'est pas nécessaire de déclencher un atterrissage brutal pour influencer ces facteurs. Il faut que la croissance des salaires descende à 3 % pour que l'inflation baisse à 3 %.
Selon la formule de corrélation, nous en sommes à 2 % de cet objectif.
Il faut étudier les dégâts sur le marché du travail.
Les statistiques de l'inflation au Canada ont été publiées ce matin, celle des États-Unis la semaine dernière. Il semble que nous allons dans la bonne direction, mais nous ne sommes pas pressés d'y parvenir.
- Oui, il faudra quelque temps. L'inflation est très persistant. C'est dans sa nature, d'ailleurs.
Les mesures prises par les banques centrales agissent avec un décalage. C'est connu.
Il n'y aura pas de diminution importante avant le milieu, voire le deuxième semestre de l'an prochain.
Car il faut que les facteurs de demande intérieure ralentit suffisamment pour se répercuter sur les facteurs qui affectent l'inflation.
La lutte ne consistera pas tellement à faire descendre l'inflation dans la gamme des trois à 4 %, mais dans la gamme des deux à 3 %. Ce sera là où la lutte sera chaude.
Et c'est cela qui déterminera dans quelle mesure notre atterrissage se fera en douceur.
- Vous le savez mieux que moi, mais je crois que votre équipe prévoit encore une hausse de taux ordinaire à 25 points.
Nous sommes tellement habitués à des hausses plus importantes.
Et puis que cela clorera la série.
Mais le taux serait maintenu au même niveau?
Ce choix pour la Banque du Canada. Nous prévoyons que le taux terminal sera de 4,5 %. Nous avons envisagé des coupures de taux au quatrième trimestre de l'an prochain, car le ratio de service de la dette des Canadiens, c'est-à-dire la proportion de leurs revenus qu'ils consacrent à payer des intérêts atteindra un sommet historique. Avec successifs, ils plus de gens vont renouveler leur prêt hypothécaire un niveau élevé, ce qui diminuera le refus discrétionnaire les empêchera de dépenses dans d'autres secteurs.
Il s'agit donc de réduire les dépenses de consommation jusqu'à une situation de contraction au Canada, ce qui permettra à la Banque du Canada de prendre un peu de recul et de prendre des mesures pour soulager l'économie.
Mais si vous êtes à 4,5 % et que vous réduisez les taux à 3,5 %, trois de 75 %, c'est toujours élevé par rapport au niveau neutre établis par la Banque du Canada.
Le niveau du juste milieu.
Il s'agit toujours d'un ton restrictif et le soulagement ne sera pas tellement visible.
- Est-ce que notre sensibilité à la dette au Canada est un facteur imprévisible, tandis que nous commençons à renouveler nos prêts hypothécaires avec un taux plus élevé de 400 points de base en un an?
Est-ce que cela pourrait toucher ses ménages plus durement?
- C'est un facteur imprévisible pour le Canada, mais non pour les États-Unis, car nous n'avons pas vécu un cycle de désendettement depuis longtemps, depuis les années 80. Les États-Unis ont vécu cette expérience en 2008–2009. Ce que nous pouvons en observer, c'est qu'il ne s'agit pas d'une expérience rapide. C'est un phénomène qui dure plusieurs années.
Non seulement en ce qui concerne la prudence des consommateurs, mais le rétablissement de la psychologie sur le marché du logement.
Nous ne savons pas si les Canadiens vont réagir de la même façon. Nous savons également que l'endettement aujourd'hui est plus élevé que ce qu'il était aux États-Unis pendant cette crise. Le montage des prêts est de bien meilleure qualité, ce n'est pas comparable, mais en définitive, les gens vont devoir prolonger leur amortissement, payer davantage pour rembourser leurs dettes.
Cela va compromettre la consommation et nous n'avons pas de repères historiques.
- On a parlé de dégâts un petit peu plus tôt.
J'aimerais approfondir ce sujet, car cela me passionne.
Les banques centrales ont dit: Nous essayons de subjuguer l'inflation, c'est nécessaire.
Il y aura des dégâts.
Une fois que ces dégâts seront pleinement infligés, à quoi cela ressemblera-t-il pour les ménages, pour l'économie canadienne?
- On pourrait répartir cela en de corbeille. Tout d'abord, il y a la part du revenu consacré au remboursement de la dette.
Si vous avez un revenu discrétionnaire supplémentaire ou de l'épargne que vous consacrez ces ressources à votre mensualité supplémentaire, ce n'est pas le cas de tout le monde.
Beaucoup de gens vont devoir sacrifier d'autres dépenses.
C'est un impact direct. Il y a également ce qui se passe sur le marché du travail dans un environnement où les taux d'intérêt sont très élevés.
c'est un coup de frein délibéré à l'économie.
Nous prévoyons qu'environ 100 000 emplois seront perdus.
Mais cela pourrait être davantage, car nous ne savons pas exactement comment fonctionne cette dynamique au niveau du ratio de service de la dette et de la manière dont il sera absorbé par les ménages.
L'un des risques accrus que court le Canada est dû au fait qu'il y a eu beaucoup d'embauche à la sortie de la pandémie, plus qu'aux États-Unis. D'un côté, cela veut dire qu'il y a des revenus plus élevés partout au pays, mais en revanche, il se peut que les entreprises licencient davantage, car le marché du travail n'est pas aussi tendu qu'aux États-Unis, où les employeurs sont plus enclins à fidéliser leurs employés.
C'est un risque, si vous voulez.
- Vous venez d'entendre Beata Caransi, économiste en chef de la Banque TD. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Encore un signe de la baisse de demande d'appareils électroniques et ses conséquences sur l'industrie des puces. Micron affiche une perte plus important que prévu pour le dernier trimestre. Le fabricant de semi-conducteur annonce qu'il réduira son personnel de 10 %.
Avec l'inflation, les consommateurs, obligés de dépenser plus pour l'alimentation et l'énergie, achètent moins d'appareils électroniques depuis quelques mois.
Le détaillant de voitures d'occasion Carmax a vu ses actions baisser aujourd'hui, après avoir annoncé des ventes et des bénéfices inférieurs aux prévisions pour le dernier trimestre. Les voitures d'occasion étaient très en demande pendant la pandémie, avec la pénurie de plus, mais les coûts d'emprunt plus élevé rendent les voitures plus coûteuses pour les consommateurs.
Le distributeur de propane Superior Plus investit 1 milliard de dollars dans le secteur du gaz naturel et de l'hydrogène en faisant l'acquisition de la compagnie fermer certains Russes, qui distribue du gaz naturel, du gaz naturel renouvelable de l'hydrogène.
Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice le S&P TSX cède du terrain après avoir esquissé une remontée des fêtes.
L'indice S&P TSX composite est en baisse de 1,5 %.
Aux États-Unis, tandis que les investisseurs américains assimilent les dernières statistiques montrent que le marché du travail et résiliant malgré les hausses de taux pratiqués par la Réserve fédérale, indice S&P 500 est en baisse de 2 %.
Le secteur des services publics est souvent considéré comme secteur défensif pendant les périodes d'incertitude, mais pendant la hausse de l'inflation que cela est-il toujours exact? Marisa Jones, Gestion d'actifs TD, commente.
- Comme la plupart des investisseurs le savent, le secteur des services publics est dépensé.
Mais si l'on va au-delà de ça, c'est un secteur qui s'est très bien comporté par rapport aux actions ou aux titres à revenu fixe dans les autres secteurs.
Mais au-delà de la nature essentielle des services publics, il faut se rappeler que les services publics réglementés ont une nature très défensive puisqu'ils peuvent absorber des coûts plus élevés. En effet, les régimes de tarification réglementée permettent aux services publics de répercuter la hausse des coûts sur les consommateurs.
Si les coûts de combustible augmentent, si les taux d'intérêt sur les obligations augmentent, tout cela peut être répercuté sur les consommateurs. Le secteur des services publics est non seulement un secteur défensif essentiel, mais il procure un rendement réel plus important pour les investisseurs.
En 2023, on pourrait ne pas attendre au même rendement aux mêmes avantages en 2022, mais si vous considérez, comme je le fais et comme vous l'avez dit dans votre observation, que nous prévoyons au moins un ralentissement économique, peut-être une récession, dans une telle situation, les services publics ont toujours bien se comporté en 2023.
- C'est un secteur réglementé. Vous pouvez transmettre aux consommateurs les augmentations de coûts.
Existe-t-il un risque que les électeurs se plaindront tellement de la hausse de leurs notes de service public? Est-ce qu'il y a un danger que les élus exercent des pressions politiques sur ces entreprises?
- Oui, tout à fait.
et je surveille de près ce facteur.
Ce qu'il s'agit d'un secteur défensif, comme je l'ai dit. Toutefois, il existe trois domaines que je surveille.
L'abordabilité, la sécurité énergétique et la durabilité, c'est-à-dire le rôle joué par les services publics dans la transition énergétique en vertu des politiques environnementales. Dans le domaine de l'abordabilité qui est très actuelle à l'heure actuelle, en 2022 et en 2023, que ce soient les régulateurs ou les pouvoirs publics, partout, on s'efforce d'aider les gens à gérer la hausse des coûts.
On le voit dans presque tous les pays, toutes les provinces: Les gouvernements mettent en place des plans pour accroître l'abordabilité. Le risque réside dans la décision de savoir qui va supporter les coûts.
Dans bien des cas de ce sont les pouvoirs publics qui versent des subventions directes au consommateur, ou bien, cela s'est vu, qui versent des subventions à différents services publics.
Cela, c'est positif. On l'a vu par exemple dans l'État de New York, les arrérages à 60 jours sont élevés, donc le gouvernement verse des sommes directement au service public pourrait aider à éponger les arrérages des consommateurs qui sont au plus bas niveau l'abordabilité, ce qui aide les entreprises à gérer ces risques.
Il y a donc des facteurs positifs, mais les facteurs négatifs, nous en avons vu quelques exemples.
Les gouvernements ou les régulateurs cherchent à faire partager le coût des subventions par les services publics, par les entreprises.
Les entreprises avaient dès 2020 mis en place des plans pour aider les consommateurs à régler leurs notes.
ce qui manquait à l'heure actuelle, c'est le cas où un régulateur affirmerait: Nous vous avons autorisé à réaliser un certain rendement sur le capital investi.
plutôt que de vous autoriser à réaliser 10 %, cela devrait peut-être être rabattu à 9,5 %, ce qui pourrait affecter les flux de trésorerie et le cours des actions de certaines de ces sociétés.
Il y a un autre exemple.
C'est très rare, mais ça s'est produit en Nouvelle-Écosse: Le gouvernement à contourner le processus de réglementation. La société Nova Scotia Power avait demandé à son régulateur, dans le cadre d'une audience de taux une augmentation.
Le gouvernement avait (...). Quel que soit le résultat de l'audience d'établissement des taux.
On peut considérer cela au niveau financier. Ce n'est pas nécessairement très négatif pour Nova Scotia Power.
Il ne s'agit pas d'un phénomène négatif au niveau des indicateurs de crédit, mais c'est très négatif au niveau de la confiance des investisseurs.
Est-ce que les participants du marché remarquent ce qui se produit?
Oui tout à fait. L'agence le S&P a rétrogradé Nova Scotia Power de deux ans, ce qui est très important.
Paradoxalement, à long terme, cela va faire augmenter le coût de financement de la dette pour cette compagnie, ce qui sera supporté par les usagers.
Mais au niveau des actions également, les investisseurs, c'est-à-dire les actionnaires d'Emera, la société mère de Nova Scotia power, se demande quelle pourrait être le coût pour Emera ici aura d'autres ingérences politiques pour la compagnie.
De part et d'autre, on s'inquiète.
Si le flux de trésorerie est compromis, est-ce que la compagnie devra réunir des capitaux, vendre des actifs?
Il y a un impact potentiel plus important.
- Des choses qu'il faut savoir en tant qu'investisseur.
La sécurité énergétique, c'est un thème très important cette année.
Quel est le rôle des compagnies de service public?
- Il s'agit de problèmes très actuel.
Les phénomènes géopolitiques cette année, avec l'invasion russe, ont bien montré que la sécurité énergétique est une nécessité. Même au Canada, ailleurs en Amérique du Nord. Et cela nous amène à nous demander quelles sont les possibilités pour nous en tant que pays producteur de gaz naturel, par exemple, d'exporter celui-ci vers l'Europe, de renforcer la sécurité de la production.
Nous le voyons partout: Au niveau des prix, nous ne savons pas exactement ce qui va se produire, mais nous ne devons envisager cela.
- Vous venez venez d'entendre Marisa Jones, spécialiste des services publics à Gestion d'actifs TD. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Il existe de nombreuses options sur les investisseurs sur les marchés.
Si vous voulez vérifier si une stratégie vous convie, pour constituer Web vous propose des outils.
Caitlin Cormier, spécialiste à Placements directs TD, bonjour, Caitlin. Comment les investisseurs peuvent-ils mettre leur stratégie à l'épreuve?
- Volontiers!
Parfois, on peut vouloir faire des expériences avant d'appliquer une idée ou une théorie dans la réalité.
Nous avons un excellent outil pour faire ce genre d'essai.
Mais commençons par l'outil de veille.
Il faut déterminer quels sont les titres que l'on veut surveiller afin de créer cet outil de veille. Ce CourtierWeb, on clique sur l'étoile en haut à droite.
J'ai ici une liste de veille à laquelle je peux ajouter jusqu'à 10 titres. Je peux avoir jusqu'à 10 listes de veille.
Cela donne donc beaucoup de flexibilité.
Je peux ajouter des actions, des FNB, des fonds communs de placement, des options ou des indices. Il est très facile d'ajouter un titre.
Mettons que je veux ajouter Apple, je veux saisir sur le nom de l'entreprise ou le symbole boursier.
Alors je vais ajouter une ou deux entreprises.
Alors nous voyons qu'il y a quelques titres. Nous en avons quelques-uns. Nous pouvons voir un peu de renseignements sur le cours des actions, le volume des opérations.
On peut cliquer sur le petit bouton à la gauche pour afficher un graphique portant sur le titre, pour voir comment il s'est comporté.
on peut ajouter un graphique sur un mois, un jour, cinq jours. Il y a de nombreuses périodes parmi lesquels on peut choisir.
on peut changer le type de graphique selon les préférences en matière de visualisation.
À la droite, toutes sortes d'informations vitales sur les données fondamentales de l'entreprise, ainsi que les notes des analystes. Pour se renseigner davantage sur l'entreprise, sur la gauche en bas du graphique, on trouve des onglets survol, nouvelles, graphique , ou chaîne d'options, qui permet de se renseigner davantage sur la compagnie.
Voilà comment on peut dresser une liste de veille, c'est-à-dire dresser un portefeuille d'actions que l'on veut surveiller.
Voilà la première étape dans la création de cet outil de suivi.
- Donc on crée une liste de veille qui comporte des titres que l'on veut surveiller.
Mais si l'on voulait mettre stratégie à l'essai c'est-à-dire déterminer ce que l'on aurait fait si l'on avait acheté ces titres?
- Vous voyait que la troisième option au s'appelle: Options de suivi. Donc vous voyez qu'en haut, cela nous montre la valeur de marché, la valeur comptable et le gain ou la perte.
Pour ajouter ces titres à un portefeuille fictif, il me suffit de cliquer sur: Quantité. Une cave s'affiche et je peux dire, mettons, pour rappel, je veux acheter 100 actions.
Mettons que je veux les acheter au dernier cours affiché… on sauvegarde. Cela va automatiquement me montrer ce qui se produit sur le marché.
Alors même, j'ai déjà perdu quatre dollars, comme vous le voyez.
Si je clique sur Telus, je peux voir tous les renseignements supplémentaires. Si je dis que je veux acheter 75 actions de Telus, encore une fois, je vais saisir le dernier cours pour cette illustration.
Encore une fois, cela affiche le rendement du titre.
Si je veux le mettre à jour continuellement, je clique sur le bouton renouveler.
Vous voyez, je perds de plus en plus d'argent. J'ai perdu 11 $ sur mon placement Apple.
Mais cela va permettre de suivre la valeur de marché, la valeur comptable et le gain ou la perte. C'est une façon très simple de créer un portefeuille de titres sur lesquels vous voulez faire des recherches afin de mettre à laisser vos idées avant d'acheter des titres.
Vous pouvez revenir en tout temps. Cette liste vous attendra et vous permettra de voir comment votre portefeuille fictif réussi. Vous pouvez prendre une décision par la suite au niveau de vos investissements.
- Merci, Caitlin. Caitlin Cormier informatrices à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage sur CourtierWeb, où vous trouverez de nombreuses autres ressources.
L'année 2023 est presque arrivée.
Les fêtes peuvent être bon moment pour les familles d'évaluer les finances du ménage et de se positionner pour l'année à venir. Nicole Ewing, directrice de planification fiscal et successoral, estime ce que doivent être les priorités.
- Il faut envisager un plan global et nous demander si l'on a exécuté ce plan et ce qu'on peut faire pour se mettre dans une meilleure position pour l'an prochain.
Une ou deux choses qui ressortent vraiment. Nous arrivons au dernier quelques jours de décembre.
Le 31 décembre, c'est la date limite pour un certain nombre de stratégies ou de plans. Les REEE, par exemple, le régime enregistré d'épargne étude sont assorties de limite de temps. Pour ceux qui ne le sauraient pas, vous pouvez cotiser à concurrence de 50 000 $ pour les études de votre enfant ou petit enfant, ou autres membres de votre famille.
Le gouvernement vous verse des subventions, c'est-à-dire que chaque année, le gouvernement verse une subvention à concurrence de 25 % de la cotisation, ou 22500 $. Si vous n'avez pas encore cotisé cette année, je vous recommande de le faire.
Si le bénéficiaire a eu 15 ans cette année, c'est une date critique.
Si un plan n'a pas encore été créé, 15 ans, c'est l'âge auquel les cotisations doivent être faites afin de bénéficier des subventions.
Si l'enfant a eu 17 ans cette année, le 31 décembre sur Aldana possibilité de bénéficier de la subvention.
Et en ce qui concerne les retraits, demandez-vous quel sera le revenu du bénéficiaire pour l'année. Si le bénéficiaire et aux études et que vous avez retiré des fonds, il serait peut-être pertinent de retirer autant de revenus que possible afin que celle-ci soit imposée dans la fourchette plus basse du bénéficiaire.
Le 31 décembre est une date clé pour les REEE.
Par ailleurs, les dates limitent pour les CELI sont également le 31 décembre.
La date limite pour cotisé, le compteur étend remis à zéro pour le 1er janvier.
Les ventes pour cristalliser des pertes fiscales doivent être réalisées au 31 décembre.
- Quand il s'agit du CELI, je voudrais approfondir parce que les gens qui n'ont pas encore utilisé ce compte sont parfois plongés dans la confusion. Il ne s'agit pas seulement de produits d'épargne. Ils ne connaissent pas leur marge cotisations surtout ils ne l'ont jamais utilisé.
- Oui, C'est une occasion extraordinaire, une des meilleures dont nous disposons Canada de faire fructifier notre épargne nos placements.
Il s'agit d'un compte d'épargne, mais qui peut être utilisé pour des objectifs à court terme et à long terme.
nous avons la possibilité d'investir dans des valeurs mobilières, des FNB, toutes sortes de véhicules de placement.
Et puis de bénéficier de la plus-value hors franchise d'impôt dans le compte. Lorsque vous retirez cette somme, elle est également hors franchise d'impôt.
Cette année, la limite annuelle de cotisation est de 6000 $.
Si vous êtes admissible depuis le début, depuis la création du compte, vous auriez une marge cotisation de 81500 $, qui va encore augmenter l'an prochain de 6500 $, ce qui nous amène à 88 000 $.
Je sais qu'au début, lorsque les comptes ont été créés, ils n'ont pas nécessairement attiré l'attention parce que les sommes semblent tellement modestes. Mais lorsque l'on parle de plus de 80 000 $ qui pourraient être investis et fructifiés hors franchise d'impôt, c'est une excellente occasion de développer vos investissements de façon très efficace.
- C'est également l'époque de l'année, bien sûr, où l'on songe au don charitables si vous voulez partager votre bonne fortune, et il y a des dates limite?
- Oui, le 31 décembre et la limite pour les dons charitables également. Attention, si à la fin de l'année vous envisagez de faire un don de valeurs mobilières, ce qui est une façon très fiscalement efficace de faire un don, il va falloir que vous communiquez très rapidement avec les œuvres, parce qu'ils disposent de délais dans lesquels elles peuvent recevoir ces dons en nature. Nous arrivons à cette date limite.
Peut-être est-elle dépassée, mais ça vaut la peine de contacter les œuvres directement pour voir si c'est toujours possible. Sinon, vous pouvez faire des dons en argent jusqu'au 31 décembre.
Je ne recommanderais pas d'attendre la dernière minute.
- Vous avez parlé de la vente de titres pour cristalliser des pertes fiscales. Certaines personnes ont pu en réaliser cette année, compte tenu du comportement des marchés.
Que faut-il savoir?
- Encore une fois, le 31 décembre est la date limite pour cristalliser les pertes pour cette année fiscale.
Encore une fois, il faut savoir que si le 31 décembre est la date limite aux fins d'impôt, il faut donner aux institutions financières le temps de compenser les opérations. Je dirais que le 28 décembre est l'extrême limite à laquelle vous pouvait vendre des valeurs mobilières afin que les opérations puissent être compensées d'ici la fin de l'année.
Mais à ce stade, vous devriez savoir quelle est votre stratégie, quels sont vos gains, quels sont les pertes que vous voulez cristalliser.
Sachant encore une fois que si vous réalisez ce genre de vente, il faut vous rappeler la règle sur les pertes apparentes. Il ne faut pas racheter le même titre dans les 30 jours.
Mais au 31 janvier, vous pouvez acheter le même titre, ou bien vous pouvez d'ores et déjà, si vous vendez un titre, acheter un titre semblable dans le délai de 30 jours.
mais encore une fois, le 28 décembre serait la toute dernière date possible pour réaliser de telles ventes.
J'encourage nos spectateurs à y songer aujourd'hui.
Encore une fois, aujourd'hui, c'est la date limite.
- Oui, voilà des dates qu'il faut se rappeler, alors que nous abordons une nouvelle année.
Et que dire de prendre du temps pendant les fêtes pour envisager la position financière dans laquelle vous voulez être l'an prochain?
- C'est là où il faut vraiment réfléchir pour l'année que nous venons de vivre a été difficiles pour beaucoup de gens. Il y a eu beaucoup de dépenses supplémentaires inattendues, des paiements supplémentaires sur nos dettes.
Il faut nous placer dans la meilleure position possible à l'approche de la nouvelle année.
Ceci signifie qu'il faut nous en tenir à notre budget, qu'il ne faut pas dépenser trop pendant les fêtes et qu'il faut avoir un plan pour rembourser, par exemple, les descriptions encourues sur une carte de crédit.
Il faut pouvoir rembourser cela aussi rapidement que possible.
C'est très facile de se laisser prendre par l'esprit des fêtes, surtout si l'on fait ses emplettes à la dernière minute.Onpeut en faire un peu trop par culpabilité.
Mais c'est une stratégie qui est excessive.
Rappelez-vous que l'affection de vos êtres chers ne dépend pas des cadeaux que vous leur faites.
Donc, n'en faites pas trop et positionnez-vous aussi bien que possible.
Réunissez toutes vos archives pour l'année, ce qui va bien vous placer pour produire vos déclarations en début d'année et vous permettre de réfléchir sur les changements que vous devriez pouvoir apporter à vos plans financiers.
Est-ce que vous devrez rééquilibrer votre patrimoine?
Est-ce que cette année a modifié votre tolérance au risque. Pour beaucoup de gens, ça peut être le cas.
Encore une fois, il faut saisir l'occasion de vous demander: La nouvelle année arrive, que dois je faire pour être dans la position dans laquelle je peux être à la fin de l'an prochain?
- Vous venais d'entendre Nicole Ewing, directrice de la planification fiscale et successorale à la gestion de patrimoine TD.
Un coup d'œil sur les marchés.
La remontée de Noël tarde.
Hier, il y a eu une esquisse de hausse, mais c'est le mouvement inverse aujourd'hui. L'indice TSX composite est en baisse de plus de 300 points, 1,7 %.
Les cours de l'énergie ont diminué. Légère hausse du cours du brut en début de journée, mais c'est sans effet sur le secteur de l'énergie. Cenovus est en baisse de 2 1/3 %.
Superior Plus et parmi l'un des rares titres qui sont en hausse.
Je vous ai annoncé l'acquisition de cette entreprise dans le secteur de la distribution du gaz naturel, ce qui plaît aux milieux financiers. Supérieur plus et en hausse de plus de 4 %, parmi une poignée d'actions qui sont en hausse.
Aux États-Unis, il y a eu une remontée hier avec la publication de bénéfices supérieurs aux prévisions de Nike et de FedEx. Même s'il y a un ralentissement des volumes d'expédition dans le monde.
Mais aujourd'hui, cette tendance est très nettement inversée. Le S&P est en baisse de 2,5 %.
Les statistiques sur les demandes d'indemnisation du chômage aux États-Unis ont paru aujourd'hui.
Elles montrent que le marché du travail se porte très bien. Or totalité des hausses de taux consiste à réduire l'inflation endesservant le marché du travail, ce qui amène à se demander si la Fed devra pratiquer encore d'autres hausses.
L'indice S&P 500 instantanée des marchés américains est en baisse de 2,5 %.
L'indice Nasdaq pour frôle les 3 % de baisse.
Carmaxannonce des résultats décevants.
L'action de cette chaîne de vendeurs de voitures d'occasion est en baisse de plus de 6,5 % pour les voitures d'occasion étaient très en demande pendant la pandémie, mais la situation a changé.
Parlons d'Argent en direct entame demain ça pose défaite. Nous serons de retour lundi le 9 janvier pour entendre Tarik Aeta, analyste du secteur de la santé pour répondre à vos questions sur le secteur de la santé.
Toute l'équipe de Parlons d'Argent en direct vous remercie d'avoir été à l'écoute pendant notre première année de diffusion.
Nous avons hâte de vous proposer d'autres aperçus sur les marchés l'an prochain!