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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Aujourd'hui, notre panel du vendredi. Anthony Okolie et Susan Prince commentent les données sur le PIB canadien, les données sur l'inflation aux États-Unis, et nous tournons la page du premier de semestre 2024. La bourse de New York atteint de nouveaux records.
Nous allons également entendre Bart Melek qui nous dira si la remontée de l'or est terminée. Scott Colbourne nous donne son point de vue sur la possibilité d'une baisse des taux en juillet après le rapport sur l'inflation canadienne paru cette semaine, plus élevée que prévu. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Megan Henricks nous montre comment effectuer une transaction sur la plate-forme avancée. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Nous allons tourner la page du premier semestre 2024. L'indice TSX aujourd'hui et légèrement, très légèrement en hausse de cinq points. Parmi les titres les plus négociés, (...) progresse légèrement en hausse de plus de 3 %. Cameco, producteur d'uranium, en ce dernier jour du premier semestre, à 69,63, l'action recule de 1,7 %. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 et le Nasdaq ont atteint de nouveaux sommets.
Nous verrons comment nous clorons la semaine et le mois.
(...) L'indice Nasdaq en hausse essentiellement dans la mesure que l'ensemble du marché d'un peu plus d'un quart de pour cent. Nous vous reparlerons de Nike, mais les plus récents résultats déplaisent aux marchés financiers.
L'action dévisse de 19 %.
Nous abordons une longue fin de semaine.
(...) Des donnés économiques importants comparés au Canada comme aux États-Unis.
Anthony Okolie et Susan Prince commentent comme tous les vendredis. Commençons par l'inflation aux États-Unis . Il s'agissait d'un rapport clé. Les rapports sur la consommation personnelle. En baisse de 2 % par rapport au mois d'avril. Encore une fois, l'inflation est conforme aux attentes.
Ce graphique montre l'indice de base et la consommation personnelle en hausse. Les plus récents chiffres au mois de mai montrent le taux annuel le plus bas depuis mars 2021. Il y a donc un véritable recul de l'inflation au fil du temps. Quand on inclut l'alimentation et l'énergie, chiffre global, l'inflation est inchangée.
Conforme aux attentes. Rappelez-vous que la cible de la Fed pour l'inflation globale est de 2 % sur une base annuelle.
Les prix ont été comprimés au mois de mai par une baisse du coût des biens et de l'énergie, ce qui a compensé à la hausse des services et un modeste gain de l'alimentation. Je ne puis m'empêcher de croire que c'est sans doute une bonne nouvelle pour la réserve fédérale. On le voit sur les marches aujourd'hui dans les manchettes. L'inflation a augmenté comme prévu, dit un média.
Les marchés ne sont pas étonnés et nous en tirons des conséquences positives. Il y a une confiance quant à l'avenir.
L'indice VIX qui mesure la volatilité, c'est-à-dire la nervosité des marchés, un chiffre au-delà de 20 montres que le marché est très nerveux. C'est un indice très réactif. Aujourd'hui, il s'établissait à 12 environ.
Les investisseurs sont satisfaits de l'évolution des choses.
- Et que dire des États-Unis? Il y a eu beaucoup de.
. . plutôt de notre côté de la frontière, beaucoup d'inquiétude à l'égard de notre économie, la banque centrale à effectuer une réduction de taux.
Que disent les chiffres?
- Il y a eu un rebond au mois d'avril conforme aux attentes. L'économie canadienne affiche une croissance de 0,3 % en avril, estimation provisoire pour le mois de mai, 0,1 %. Quand on décompose les gains, c'est surtout le secteur du gros qui a beaucoup de contribué (...) surtout la construction de nouveaux logements unifamiliaux.
En baisse par rapport à avril 2023. Il y a donc une légère faiblesse dans ce secteur mais dans l'ensemble c'est conforme aux attentes.
Il y a des éléments intéressants dans ce secteur. Ce genre de données m'intéresse parce qu'il est possible de les concrétiser. Ces chiffres ne sont pas des chiffres synthétiques. C'est ce que cela représente, ce que nous avons fait, vous et moi. Les chiffres résidentiels en baisse de 2,3 % au mois d'avril, il y a donc un ralentissement dans la construction de nouveaux logements ainsi que d'immeubles en copropriété. En revanche, c'est intéressant, en avril 2021, c'est-à-dire pendant la COVID, les gens rénovaient leur logement. C'est à ce moment-là que le bois d'oeuvre coûtait plus de 1000 $, 1600 est le sommet aujourd'hui si vous ajoutez 1000 pieds planche de bois d'oeuvre.
Ces éléments entrent en jeu dans l'évolution du PIB. Il y a un autre facteur, ce qui a été favorable pour le PIB, je crois que c'est vraiment en cours, ce sont les éliminatoires de la coupe Stanley.
Quatre équipes canadiennes étaient dans les éliminatoires, c'est-à-dire que les gens dépensaient de l'argent pour le divertissement.
Cela assorti à la corbeille de divertissement et loisirs et beaux-arts.
Cela a contribué à doper cette catégorie du PIB qui a progressé de 9 %.
Encore une fois, regardez autour de vous.
Est-ce que vous dépensez davantage? Les hôtels coûtent davantage, les sports, les rénovations domiciliaires, tous ces facteurs ressortissent à cette corbeille nous donnent un chiffre que les économistes utilisent pour voir si nos taux devraient augmenter ou pas.
- Voilà l'actualité du jour. Nous abordons une longue fin de semaine, le premier semestre sera derrière nous.
À présent, tournons-nous vers l'avenir.
Que se passera-t-il pendant le deuxième semestre? Qu'en pensez-vous?
- Nous sommes dans une situation très différente que ce n'était le cas au début de l'année quant au pronostic à l'égard des banques centrales certainement. Les banques centrales ont été plus longues que prévu à réduire les taux. Il y a combien d'élections, 20 ou 30? Certaines comme en France, qui n'étaient pas prévues.
Il y a donc un degré d'incertitude géopolitique pour le deuxième semestre que c'est un élément à surveiller.
Qu'envisageons-nous? Quand je songe à mon portefeuille et/ou à celui de mes proches, en général, il faut faire abstraction de la volatilité. Je crois que le deuxième semestre va être mouvementé. Aux États-Unis, ce que je vais surveiller, c'est le marché du travail.
Il y a une tendance de recul de l'inflation, facteur à présent sera l'emploi. Est-ce que ce dernier continuera à fléchir?
La Fed va s'en préoccuper. Au Canada, il y a une première réduction du taux, nous surveillons de près les romans obligataires, ceux-ci reculent.
Est-ce que la Banque du Canada est prête à réduire davantage son taux?
Cela pourrait représenter un facteur soit favorable soit défavorable pour les emprunteurs qui contractent des prêts hypothécaires ou surtout qui doivent renouveler l'an prochain.
- Il y avait une manchette hier qui dit que les Américains ont dépensé leur épargne accumulée pendant la pandémie.
L'économie américaine se prépare au choc.
Il se peut que les consommateurs resserrent les cordons de la bourse.
- Il se peut que ce soit le cas. Regardons autour de nous.
Est-ce que j'envisage de renouveler ma garde-robe pour l'automne ou si je vais plutôt attendre? Tout cela a un impact. Le deuxième semestre sera mouvementé.
- J'ai hâte de m'entretenir de nouveaux avec vous. Vous venez d'entendre Anthony Okolie et Susan Prince. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Nike sont en vedette aujourd'hui. Le détaillant de sport n'a pas atteint les prévisions de vente pour ce dernier trimestre et réduit ses prévisions pour l'ensemble de l'année.
La société s'attend désormais à une baisse des ventes de l'ordre de 10 % pour le trimestre en cours en raison de la faiblesse de la demande en Chine.
Globalement, Nike dévisse de plus de 19 %.
De nouveaux chiffres indiquent que les livraisons d'iPhone d'Apple en Chine ont bondi de près de 40 % en mai par rapport à la même période l'année dernière. Les données de cabinets de recherche affiliée au gouvernement chinois suivent les expéditions de téléphone de marque étrangère mais essentiellement Apple est le principal importateur sur le marché.
Un site que je ne connaissais pas, Infinera, un titre qui progresse le plus sur le Nasdaq aujourd'hui, au rôle de 18 %. Je le connaissais pas cette entreprise.
Il s'agit de fabricants de réseau optiques qui a été racheté par Nokia.
(...) On en apprend tous les jours! Un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé évolue peu à l'approche de la longue fin de semaine du jour du Canada.
Aux États-Unis, l'IPC est exactement comme prévu. Les marchés en sont satisfaits. Ils progressent de huit points.
Nous verrons comment se déroule la fin de la séance. L'or a beaucoup progressé au printemps, mais les banques centrales ont vu leurs achats ralentir et on s'inquiète quant à une éventuelle baisse des taux de la Fed. Je me suis entretenu avec Bart Melek de Valeurs mobilières TD qui affirme que les perspectives à long terme peuvent encore être positives.
- Nous avons eu une belle progression, à mon avis, les nouveaux d'aujourd'hui ne sont pas si mal que cela, au contraire, ils sont fort élevés.
Pourquoi l'or avait-il tant progressé?
Paradoxalement, au cours des mois précédents, il y a eu une hausse de quelque 400 $ pour atteindre des records.
Le principal facteur, c'était les achats d'or métal par les banques centrales en Asie. Beaucoup de commentateurs estimaient que c'était un facteur important.
Beaucoup d'investisseurs asiatiques se préoccupaient de leur monnaie, de leur économie qui ne donnait pas les résultats escomptés.
Ils s'attendaient à ce qu'un desserrement de la politique monétaire pourrait maintenir les devises à un niveau bas.
Les achats d'or métal par les banques centrales dans la région, la banque de Chine, jusqu'à ce moment-là, il y avait eu 18 mois consécutifs d'achat. Les banques centrales étaient au premier plan sur le marché de l'or métal. Depuis plus de deux ans, les banques centrales achètent beaucoup.
L'année précédente, en 2022, il y a eu un record, en 2023 quasi record. Cette année ce sera peut-être un peu plus lent mais les achats sont très élevés.
C'est inhabituel car lorsque la Fed relève les taux d'intérêt, lorsque les taux d'intérêt des coûts de transaction sont élevés et que le dollar américain est fort, l'or en général n'a pas tendance à donner de bon résultats. Cette fois-ci, ça a été le cas et c'était essentiellement à cause de la participation hors de l'Amérique du Nord. Il y a une absence d'achat par les FNV, les acheteurs spéculatifs en Amérique du Nord et en Europe n'ont pas vraiment participé, donc le marché ne tournait pas encore à plein régime.
- Parlant de la trajectoire pour l'avenir.
Qu'est-ce qui pourrait relancer la remontée de l'or?
- Il y a un facteur principal selon moi, ce serait 1° de certitude quant au moment où la Fed va commencer à réduire les taux d'intérêt. Il y a beaucoup de flottement.
On pense que la Fed pourrait changer d'avis, faire preuve de fermeté ou de souplesse. S'il y a une déclaration qui emprunte de fermeté ou une déclaration plutôt accommodante, les marchés changent constamment d'opinion.
L'inflation salariale continue d'augmenter, à 4,1 %, les derniers chiffres sur l'emploi aux États-Unis sont assez robustes, 272 000 emplois créés, et tout cela a engendré un net recul de 100 $ depuis le niveau record de l'or.
Par ailleurs, on a appris que la banque populaire de Chine à peut-être marqué une pause dans ses achats d'or, comme nous l'avons dit, celle-ci était au premier plan des achats par les banques centrales.
Or, le mois dernier, la banque populaire de Chine n'a rien acheté du tout.
En outre, ce qui le confirme, c'est que les exportations et importation en provenance d'Hong Kong à destination de la Chine continentale est en baisse de 30 %.
Donc, les marchés ont conclu que les intérêts sont plus élevés, les coûts de transaction sont plus élevés, les coûts d'opportunité sont plus élevés, le rendement demeure élevé, le dollar américain va demeurer fort, il y avait un mois d'activité du côté de l'or métal au niveau des banques centrales.
Cela a engendré un recul considérable, comme je l'ai dit, du cours de l'or.
En deçà à un moment donné de 2300.
Il y a eu une remontée après la parution des chiffres de l'IPC qui ont montré que l'inflation pourrait être maîtrisée, et puis il y a eu des données montrant la vigueur de l'économie qui nous ont fait redescendre.
- Ce sont des montagnes russes.
- Ce sont des montagnes russes et les fluctuations sont déterminées par la trajectoire de l'économie et par les conclusions qu'en tire le marché quant à l'effet sur la politique monétaire de la Fed. La politique monétaire à l'heure actuelle est au cœur de tous.
L'incertitude quant à la politique monétaire, audition prise par la Fed, une coupures de taux, peut-être aucune, au niveau des achats par la Chine, les coffres-forts sont-ils pleins ou leur appétit est-il rassasié? Difficile à dire.
Tout ce que j'affirme ici constitue une pure spéculation de ma part.
Je noterais que seulement 5,1 % de leurs énormes réserves deux billions de dollars sont en or métal. C'est très peu par rapport aux États-Unis.
La Russie, l'Allemagne. Quand on compare les réserves de la Chine à celle des autres pays, tout d'abord leurs réserves sont beaucoup plus importantes et ensuite elle comporte une proportion dont beaucoup plus faible en termes relatifs que les concurrents géopolitiques du pays.
Pour moi, les banques centrales en général, pas seulement la banque populaire de Chine, ont deux inquiétudes. Tout d'abord, la géopolitique.
Nous savons que les tensions en mer de Chine du Sud sont en hausse. J'ai écrit plusieurs rapports à ce sujet dont un récemment sur l'impact des élections américaines sur les produits de base, y compris l'or. Si Trump gagne, il aura sans doute davantage d'affrontements entre la Chine et les États-Unis.
Si un conflit se déclare avec les États-Unis, le dossier de Taiwan pourrait s'envenimer, des incidents pourraient survenir dans la mer de Chine du Sud. Cela engendre la possibilité que nous ne précisons pas, mais le risque augmente, la possibilité d'un régime de sanctions à l'encontre de pays non occidentaux qui pourraient être affiliés avec l'autre camp, si vous voulez.
Donc si vous êtes surtout orienté vers le dollar américain et l'euro dans vos réserves, vous voudrez peut-être diversifier celle-ci.
Nous savons quelle a été l'expérience de la Russie, qui a été négative. Une bonne proportion, la moitié des réserves de devises de la Russie ont été gelées, essentiellement.
Elle n'y a plus eu accès. À présent, comme votre auditoire aura entendu dire, on envisage de saisir ces réserves afin de reconstruire l'Ukraine et ce sans doute sans la permission de la Russie. Donc s'il s'agit d'un risque, les pays qui pourraient éprouver des difficultés dans l'avenir, je ne dis pas que ce sera le cas, il faut calculer ces risques (...) on l'a déjà vu un peu partout. Par ailleurs, il n'y a pas que la question géopolitique.
Les États-Unis ont une dette énorme. L'or est une protection contre l'inflation, même à l'orée d'une élection présidentielle à l'automne, quel que soit le parti au pouvoir, il y aura de fortes dépenses. Le bureau confessionnel du budget prévoit un déficit de 8,4 billions de dollars. Je ne sais pas ce que ce sera long pour assumer le consensus et le bureau du budget prévoit 1,6 à 1,8 billions de dollars en plus de ce qu'on a déjà. La constance est qu'à long terme au fur et à mesure que la population vieillit il faudra dépenser pour l'assurance-maladie, assurance médicaments, il faudra verser des retraites, dans une large mesure, les régimes de retraite sont pas provisionnés.
Autrement dit, il y aura des dépenses gigantesques.
Aux États-Unis, les gens n'ont nullement l'intention de verser des impôts plus élevés.
Ils apprécient les services qu'ils reçoivent, mais ils n'ont pas l'intention de voir augmenter leurs impôts. Donc il y aura sans doute des déficits importants et des niveaux d'endettement plus important pour les 30 prochaines années.
Comment rembourser? L'inquiétude serait que l'État pourrait recourir à la monétisation, outil monétaire, pour rembourser, ce qui signifierait sans doute une inflation supérieure à la tendance. En général, c'est une bonne chose pour l'or.
- Vous venez d'entendre Bart Melek de Valeurs mobilières TD. À présent, poursuivons la découverte de la plate-forme avancée.
Aujourd'hui, nous examinons la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Megan Henricks, formatrice principale à Placements directs TD, nous explique comment réaliser des opérations.
- La plate-forme avancée permet non seulement d'adapter votre expérience de passer des ordres plus facilement et de sélectionner vos points de sortie tout de suite. Allons sur la plate-forme afin que je puisse vous montrer comment.
Dans la disposition actuelle, j'ai une liste de veille à gauche et mon ticket d'ordre de vente ou d'achat sur la droite.
Dès que je clique sur une entreprise à ma liste de veille, mon ticket d'ordre se met à jour en conséquence.
Si je clique sur Coca-Cola, automatiquement, l'action s'affiche toute prête à faire l'objet d'un ordre, ce qui permet de passer des ordres plus efficacement.
J'ai déjà l'action comme achat, la quantité, et j'ai déjà l'ordre limite. Je puis sélectionner manuellement ou indiquer en cliquant sur ce verrou, plutôt sur ce cadenas, de me permettre de suivre le cours acheteur ou vendeur. Mettons que je veux suivre le cours vendeur au fur et à mesure que celui change. Ma limite changera en conséquence. Par ailleurs, je peux cliquer sur les points de sortie, ce qui va me permettre de sélectionner facilement le cours auquel je vais tirer mon épingle du jeu. Si je veux bénéfice après que l'action à monter, je peux saisir manuellement un prix ou comme précédemment je peux cliquer sur le cadenas et saisir un pourcentage ou une somme. Voyons à quoi ressemble une somme.
Mettons que je précise que je veux vendre une fois atteint un cours supérieur de 10 $.
Je peux également me protéger en cas de baisse en saisissant un ordre stop.
Mettons que l'action diminue de sept dollars.
Pardon, je clique sur dollars.
7 dollars, voyons l'estimation ici. Si le cours descend jusqu'à 55 42, ça va déclencher mon ordre de vente et si je peux saisir 10 $ de moins que mes limites, n'oubliez pas de sélectionner le cadenas puis de faire le choix approprié, et enfin, il faut veiller à ce que tous les volets de l'ordre aient la même date d'échéance. Puisque tous ces éléments ne surviennent pas nécessairement en une journée, on peut sélectionner pour la durée bon jusqu'à annulation et les autres, la durée des autres tronçons de l'ordre se modifie en conséquence.
Il est donc possible de sélectionner tout de suite l'ordre de vente ou d'achat ainsi que les éléments annexes. Voilà comment procéder à une opération sur la plate-forme avancée.
- Merci à Megan Henricks, formatrice principale à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options à la banque TD.
Pour obtenir un complément d'information, balayer le code QR pour parvenir à la page d'information sur les options.
L'inflation a été supérieure aux prévisions pour le mois de mai, ce qui a assombri le tableau de ce que la Banque du Canada préfère à l'avenir en matière de taux d'intérêt. Scott Colbourne s'est joint à moi pour évoquer la manière dont les choses pourraient se dérouler.
- C'est une surprise désagréable pour les marchés. Les obligations à court terme ont baissé, le dollar est mitigé, les marchés ont modifié leur police pour la réunion du mois de juillet.
Au début, on pensait qu'il y avait deux chances sur trois d'une réduction de taux au mois de juillet avant la parution des données sur l'inflation.
C'est plus équilibré. Les perspectives sont plus équilibrées.
L'IPC global et de base se situe dans le haut de la fourchette.
La banque tient compte également des chiffres annuels et sur trois mois, six mois, et ces chiffres étaient largement inférieurs à 1 %. Là, ils ont bondi de deux et quart pour cent.
La prochaine parution de l'IPC est le 16 juillet. Il est possible que si l'inflation est favorable la prochaine fois, il y aura de coupures de taux, mais je pense que les chances ont baissé.
Mais dans la situation globale, le marché obligataire a modifié ses hypothèses quant au calendrier.
Pas tellement à la destination des taux.
Cela représente des défis pour les investisseurs, par exemple les renouvellements hypothécaires, mais en définitive le marché obligataire considère toujours que nous parviendrons à des taux plus bas au cours des deux années à venir.
Les détails du rapport mettent en lumière l'inflation des services, l'inflation des biens avait beaucoup progressé pendant la pandémie, à présent c'est les services.
- On s'inquiétait (...) - Oui, tout le monde s'inquiète de cela.
La BCE, la Banque du Canada, la banque centrale de Suisse, de Suède, toutes ont pratiqué une réduction de taux. La banque d'Angleterre, ça interviendra en septembre novembre, et la même chose pour la Fed, c'est la même trajectoire. La croissance a reculé au niveau mondial. La situation de chaque pays est particulière, l'inflation a reculé, (...) nous pensons qu'elle évolue dans la bonne direction, le marché du travail est revenu à la normale, globalement parlant, il se porte toujours bien, mais les salaires se modèrent, c'est l'inflation des services qui représentent la variable inconnue. C'est cela qui nous incite à la patience. Tout dépendra de la persistance de l'inflation des services.
Selon les indicateurs, (...) voilà mon avertissement aux investisseurs.
Ne pensez pas que c'est pris en compte dans la construction de portefeuilles. Je ne sais pas comment l'élection va évoluer, la plupart des gens ne le savent pas. Nous pouvons pronostiquer, penser que pour Trump ce sont les services douaniers (...) la prime temporaire du marché obligataire, tout ça ce sont des variables et cela doit influencer le degré de concentration de votre portefeuille.
Nous avons arrêté, dans le monde occidental, de relever les taux et une longue pause s'en est ensuivie. Les investisseurs obligataires procédure touchons mes coupons et attendons.
Nous attendons toujours les autres coupures.
Le rendement total des marchés obligataires, quand nous tenons compte du coupon dans une certaine mesure, surtout au Canada, les titres de créances ont donné de bons résultats. La situation est plus mitigée au niveau des taux d'intérêt.
La plus-value sur le capital et le rendement total, c'est acceptable.
Nous sommes dans un univers où nous pouvons toucher revenu et c'est acceptable pour les titres à revenu fixe. Il s'agit de choisir les instruments que vous souhaitez et la manière dont vous voulez structurer vos placements. La manière dont vous croyez que vous devez disposer de véhicules de couverture en ce qui concerne le risque de duration ou ce que vous voulez dans votre portefeuille.
- Vous venez d'entendre Scott Colbourne de Gestion de placements TD. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Nous revoici sur la plate-forme avancée.
La carte thermique permet de visualiser l'ensemble du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Une journée assez mitigée à l'approche de la longue fin de semaine du jour du Canada. Il ne se passe pas grand-chose.
L'indice TSX ne progresse pas énormément, et dans le détail, il ne se passe pas grand-chose non plus. La Banque Scotia progresse légèrement, First Quantum recule après avoir beaucoup progressé en début de semaine.
Dans l'ensemble du tableau, il ne se passe pas grand-chose bien que je remarque que Cameco est en baisse dans le secteur de l'énergie.
Producteur d'uranium. Aux États-Unis, l'indice S&P 100 après la parution de l'indice des prix de consommation personnelle privilégié par la Fed, le Nasdaq et le S&P 500 ont frisé des records en début de séance.
Ils sont à présent entre léger recul.
Il y a un titre qui est affecté par l'actualité: Nike.
Le trimestre à décider les investisseurs ainsi que les pronostics de vente.
L'action dégringole de plus de 20 %. Il y a toutefois de vert à l'écran dans le secteur financier et le secteur de la technologie. NVIDIA est inchangé aujourd'hui, mais AMD et Intel, ses concurrents, progresse légèrement.
Voilà tout le temps dont nous disposions aujourd'hui. Nous serons en congé pour la fête du Canada lundi. Nous serons de retour mardi 2 juillet avec une mise à jour sur les marchés. Nous entendrons John Hall pour les opportunités potentielles dans le secteur de la biotechnologie.
Merci et à mardi!
Nous allons également entendre Bart Melek qui nous dira si la remontée de l'or est terminée. Scott Colbourne nous donne son point de vue sur la possibilité d'une baisse des taux en juillet après le rapport sur l'inflation canadienne paru cette semaine, plus élevée que prévu. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Megan Henricks nous montre comment effectuer une transaction sur la plate-forme avancée. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Nous allons tourner la page du premier semestre 2024. L'indice TSX aujourd'hui et légèrement, très légèrement en hausse de cinq points. Parmi les titres les plus négociés, (...) progresse légèrement en hausse de plus de 3 %. Cameco, producteur d'uranium, en ce dernier jour du premier semestre, à 69,63, l'action recule de 1,7 %. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 et le Nasdaq ont atteint de nouveaux sommets.
Nous verrons comment nous clorons la semaine et le mois.
(...) L'indice Nasdaq en hausse essentiellement dans la mesure que l'ensemble du marché d'un peu plus d'un quart de pour cent. Nous vous reparlerons de Nike, mais les plus récents résultats déplaisent aux marchés financiers.
L'action dévisse de 19 %.
Nous abordons une longue fin de semaine.
(...) Des donnés économiques importants comparés au Canada comme aux États-Unis.
Anthony Okolie et Susan Prince commentent comme tous les vendredis. Commençons par l'inflation aux États-Unis . Il s'agissait d'un rapport clé. Les rapports sur la consommation personnelle. En baisse de 2 % par rapport au mois d'avril. Encore une fois, l'inflation est conforme aux attentes.
Ce graphique montre l'indice de base et la consommation personnelle en hausse. Les plus récents chiffres au mois de mai montrent le taux annuel le plus bas depuis mars 2021. Il y a donc un véritable recul de l'inflation au fil du temps. Quand on inclut l'alimentation et l'énergie, chiffre global, l'inflation est inchangée.
Conforme aux attentes. Rappelez-vous que la cible de la Fed pour l'inflation globale est de 2 % sur une base annuelle.
Les prix ont été comprimés au mois de mai par une baisse du coût des biens et de l'énergie, ce qui a compensé à la hausse des services et un modeste gain de l'alimentation. Je ne puis m'empêcher de croire que c'est sans doute une bonne nouvelle pour la réserve fédérale. On le voit sur les marches aujourd'hui dans les manchettes. L'inflation a augmenté comme prévu, dit un média.
Les marchés ne sont pas étonnés et nous en tirons des conséquences positives. Il y a une confiance quant à l'avenir.
L'indice VIX qui mesure la volatilité, c'est-à-dire la nervosité des marchés, un chiffre au-delà de 20 montres que le marché est très nerveux. C'est un indice très réactif. Aujourd'hui, il s'établissait à 12 environ.
Les investisseurs sont satisfaits de l'évolution des choses.
- Et que dire des États-Unis? Il y a eu beaucoup de.
. . plutôt de notre côté de la frontière, beaucoup d'inquiétude à l'égard de notre économie, la banque centrale à effectuer une réduction de taux.
Que disent les chiffres?
- Il y a eu un rebond au mois d'avril conforme aux attentes. L'économie canadienne affiche une croissance de 0,3 % en avril, estimation provisoire pour le mois de mai, 0,1 %. Quand on décompose les gains, c'est surtout le secteur du gros qui a beaucoup de contribué (...) surtout la construction de nouveaux logements unifamiliaux.
En baisse par rapport à avril 2023. Il y a donc une légère faiblesse dans ce secteur mais dans l'ensemble c'est conforme aux attentes.
Il y a des éléments intéressants dans ce secteur. Ce genre de données m'intéresse parce qu'il est possible de les concrétiser. Ces chiffres ne sont pas des chiffres synthétiques. C'est ce que cela représente, ce que nous avons fait, vous et moi. Les chiffres résidentiels en baisse de 2,3 % au mois d'avril, il y a donc un ralentissement dans la construction de nouveaux logements ainsi que d'immeubles en copropriété. En revanche, c'est intéressant, en avril 2021, c'est-à-dire pendant la COVID, les gens rénovaient leur logement. C'est à ce moment-là que le bois d'oeuvre coûtait plus de 1000 $, 1600 est le sommet aujourd'hui si vous ajoutez 1000 pieds planche de bois d'oeuvre.
Ces éléments entrent en jeu dans l'évolution du PIB. Il y a un autre facteur, ce qui a été favorable pour le PIB, je crois que c'est vraiment en cours, ce sont les éliminatoires de la coupe Stanley.
Quatre équipes canadiennes étaient dans les éliminatoires, c'est-à-dire que les gens dépensaient de l'argent pour le divertissement.
Cela assorti à la corbeille de divertissement et loisirs et beaux-arts.
Cela a contribué à doper cette catégorie du PIB qui a progressé de 9 %.
Encore une fois, regardez autour de vous.
Est-ce que vous dépensez davantage? Les hôtels coûtent davantage, les sports, les rénovations domiciliaires, tous ces facteurs ressortissent à cette corbeille nous donnent un chiffre que les économistes utilisent pour voir si nos taux devraient augmenter ou pas.
- Voilà l'actualité du jour. Nous abordons une longue fin de semaine, le premier semestre sera derrière nous.
À présent, tournons-nous vers l'avenir.
Que se passera-t-il pendant le deuxième semestre? Qu'en pensez-vous?
- Nous sommes dans une situation très différente que ce n'était le cas au début de l'année quant au pronostic à l'égard des banques centrales certainement. Les banques centrales ont été plus longues que prévu à réduire les taux. Il y a combien d'élections, 20 ou 30? Certaines comme en France, qui n'étaient pas prévues.
Il y a donc un degré d'incertitude géopolitique pour le deuxième semestre que c'est un élément à surveiller.
Qu'envisageons-nous? Quand je songe à mon portefeuille et/ou à celui de mes proches, en général, il faut faire abstraction de la volatilité. Je crois que le deuxième semestre va être mouvementé. Aux États-Unis, ce que je vais surveiller, c'est le marché du travail.
Il y a une tendance de recul de l'inflation, facteur à présent sera l'emploi. Est-ce que ce dernier continuera à fléchir?
La Fed va s'en préoccuper. Au Canada, il y a une première réduction du taux, nous surveillons de près les romans obligataires, ceux-ci reculent.
Est-ce que la Banque du Canada est prête à réduire davantage son taux?
Cela pourrait représenter un facteur soit favorable soit défavorable pour les emprunteurs qui contractent des prêts hypothécaires ou surtout qui doivent renouveler l'an prochain.
- Il y avait une manchette hier qui dit que les Américains ont dépensé leur épargne accumulée pendant la pandémie.
L'économie américaine se prépare au choc.
Il se peut que les consommateurs resserrent les cordons de la bourse.
- Il se peut que ce soit le cas. Regardons autour de nous.
Est-ce que j'envisage de renouveler ma garde-robe pour l'automne ou si je vais plutôt attendre? Tout cela a un impact. Le deuxième semestre sera mouvementé.
- J'ai hâte de m'entretenir de nouveaux avec vous. Vous venez d'entendre Anthony Okolie et Susan Prince. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Nike sont en vedette aujourd'hui. Le détaillant de sport n'a pas atteint les prévisions de vente pour ce dernier trimestre et réduit ses prévisions pour l'ensemble de l'année.
La société s'attend désormais à une baisse des ventes de l'ordre de 10 % pour le trimestre en cours en raison de la faiblesse de la demande en Chine.
Globalement, Nike dévisse de plus de 19 %.
De nouveaux chiffres indiquent que les livraisons d'iPhone d'Apple en Chine ont bondi de près de 40 % en mai par rapport à la même période l'année dernière. Les données de cabinets de recherche affiliée au gouvernement chinois suivent les expéditions de téléphone de marque étrangère mais essentiellement Apple est le principal importateur sur le marché.
Un site que je ne connaissais pas, Infinera, un titre qui progresse le plus sur le Nasdaq aujourd'hui, au rôle de 18 %. Je le connaissais pas cette entreprise.
Il s'agit de fabricants de réseau optiques qui a été racheté par Nokia.
(...) On en apprend tous les jours! Un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé évolue peu à l'approche de la longue fin de semaine du jour du Canada.
Aux États-Unis, l'IPC est exactement comme prévu. Les marchés en sont satisfaits. Ils progressent de huit points.
Nous verrons comment se déroule la fin de la séance. L'or a beaucoup progressé au printemps, mais les banques centrales ont vu leurs achats ralentir et on s'inquiète quant à une éventuelle baisse des taux de la Fed. Je me suis entretenu avec Bart Melek de Valeurs mobilières TD qui affirme que les perspectives à long terme peuvent encore être positives.
- Nous avons eu une belle progression, à mon avis, les nouveaux d'aujourd'hui ne sont pas si mal que cela, au contraire, ils sont fort élevés.
Pourquoi l'or avait-il tant progressé?
Paradoxalement, au cours des mois précédents, il y a eu une hausse de quelque 400 $ pour atteindre des records.
Le principal facteur, c'était les achats d'or métal par les banques centrales en Asie. Beaucoup de commentateurs estimaient que c'était un facteur important.
Beaucoup d'investisseurs asiatiques se préoccupaient de leur monnaie, de leur économie qui ne donnait pas les résultats escomptés.
Ils s'attendaient à ce qu'un desserrement de la politique monétaire pourrait maintenir les devises à un niveau bas.
Les achats d'or métal par les banques centrales dans la région, la banque de Chine, jusqu'à ce moment-là, il y avait eu 18 mois consécutifs d'achat. Les banques centrales étaient au premier plan sur le marché de l'or métal. Depuis plus de deux ans, les banques centrales achètent beaucoup.
L'année précédente, en 2022, il y a eu un record, en 2023 quasi record. Cette année ce sera peut-être un peu plus lent mais les achats sont très élevés.
C'est inhabituel car lorsque la Fed relève les taux d'intérêt, lorsque les taux d'intérêt des coûts de transaction sont élevés et que le dollar américain est fort, l'or en général n'a pas tendance à donner de bon résultats. Cette fois-ci, ça a été le cas et c'était essentiellement à cause de la participation hors de l'Amérique du Nord. Il y a une absence d'achat par les FNV, les acheteurs spéculatifs en Amérique du Nord et en Europe n'ont pas vraiment participé, donc le marché ne tournait pas encore à plein régime.
- Parlant de la trajectoire pour l'avenir.
Qu'est-ce qui pourrait relancer la remontée de l'or?
- Il y a un facteur principal selon moi, ce serait 1° de certitude quant au moment où la Fed va commencer à réduire les taux d'intérêt. Il y a beaucoup de flottement.
On pense que la Fed pourrait changer d'avis, faire preuve de fermeté ou de souplesse. S'il y a une déclaration qui emprunte de fermeté ou une déclaration plutôt accommodante, les marchés changent constamment d'opinion.
L'inflation salariale continue d'augmenter, à 4,1 %, les derniers chiffres sur l'emploi aux États-Unis sont assez robustes, 272 000 emplois créés, et tout cela a engendré un net recul de 100 $ depuis le niveau record de l'or.
Par ailleurs, on a appris que la banque populaire de Chine à peut-être marqué une pause dans ses achats d'or, comme nous l'avons dit, celle-ci était au premier plan des achats par les banques centrales.
Or, le mois dernier, la banque populaire de Chine n'a rien acheté du tout.
En outre, ce qui le confirme, c'est que les exportations et importation en provenance d'Hong Kong à destination de la Chine continentale est en baisse de 30 %.
Donc, les marchés ont conclu que les intérêts sont plus élevés, les coûts de transaction sont plus élevés, les coûts d'opportunité sont plus élevés, le rendement demeure élevé, le dollar américain va demeurer fort, il y avait un mois d'activité du côté de l'or métal au niveau des banques centrales.
Cela a engendré un recul considérable, comme je l'ai dit, du cours de l'or.
En deçà à un moment donné de 2300.
Il y a eu une remontée après la parution des chiffres de l'IPC qui ont montré que l'inflation pourrait être maîtrisée, et puis il y a eu des données montrant la vigueur de l'économie qui nous ont fait redescendre.
- Ce sont des montagnes russes.
- Ce sont des montagnes russes et les fluctuations sont déterminées par la trajectoire de l'économie et par les conclusions qu'en tire le marché quant à l'effet sur la politique monétaire de la Fed. La politique monétaire à l'heure actuelle est au cœur de tous.
L'incertitude quant à la politique monétaire, audition prise par la Fed, une coupures de taux, peut-être aucune, au niveau des achats par la Chine, les coffres-forts sont-ils pleins ou leur appétit est-il rassasié? Difficile à dire.
Tout ce que j'affirme ici constitue une pure spéculation de ma part.
Je noterais que seulement 5,1 % de leurs énormes réserves deux billions de dollars sont en or métal. C'est très peu par rapport aux États-Unis.
La Russie, l'Allemagne. Quand on compare les réserves de la Chine à celle des autres pays, tout d'abord leurs réserves sont beaucoup plus importantes et ensuite elle comporte une proportion dont beaucoup plus faible en termes relatifs que les concurrents géopolitiques du pays.
Pour moi, les banques centrales en général, pas seulement la banque populaire de Chine, ont deux inquiétudes. Tout d'abord, la géopolitique.
Nous savons que les tensions en mer de Chine du Sud sont en hausse. J'ai écrit plusieurs rapports à ce sujet dont un récemment sur l'impact des élections américaines sur les produits de base, y compris l'or. Si Trump gagne, il aura sans doute davantage d'affrontements entre la Chine et les États-Unis.
Si un conflit se déclare avec les États-Unis, le dossier de Taiwan pourrait s'envenimer, des incidents pourraient survenir dans la mer de Chine du Sud. Cela engendre la possibilité que nous ne précisons pas, mais le risque augmente, la possibilité d'un régime de sanctions à l'encontre de pays non occidentaux qui pourraient être affiliés avec l'autre camp, si vous voulez.
Donc si vous êtes surtout orienté vers le dollar américain et l'euro dans vos réserves, vous voudrez peut-être diversifier celle-ci.
Nous savons quelle a été l'expérience de la Russie, qui a été négative. Une bonne proportion, la moitié des réserves de devises de la Russie ont été gelées, essentiellement.
Elle n'y a plus eu accès. À présent, comme votre auditoire aura entendu dire, on envisage de saisir ces réserves afin de reconstruire l'Ukraine et ce sans doute sans la permission de la Russie. Donc s'il s'agit d'un risque, les pays qui pourraient éprouver des difficultés dans l'avenir, je ne dis pas que ce sera le cas, il faut calculer ces risques (...) on l'a déjà vu un peu partout. Par ailleurs, il n'y a pas que la question géopolitique.
Les États-Unis ont une dette énorme. L'or est une protection contre l'inflation, même à l'orée d'une élection présidentielle à l'automne, quel que soit le parti au pouvoir, il y aura de fortes dépenses. Le bureau confessionnel du budget prévoit un déficit de 8,4 billions de dollars. Je ne sais pas ce que ce sera long pour assumer le consensus et le bureau du budget prévoit 1,6 à 1,8 billions de dollars en plus de ce qu'on a déjà. La constance est qu'à long terme au fur et à mesure que la population vieillit il faudra dépenser pour l'assurance-maladie, assurance médicaments, il faudra verser des retraites, dans une large mesure, les régimes de retraite sont pas provisionnés.
Autrement dit, il y aura des dépenses gigantesques.
Aux États-Unis, les gens n'ont nullement l'intention de verser des impôts plus élevés.
Ils apprécient les services qu'ils reçoivent, mais ils n'ont pas l'intention de voir augmenter leurs impôts. Donc il y aura sans doute des déficits importants et des niveaux d'endettement plus important pour les 30 prochaines années.
Comment rembourser? L'inquiétude serait que l'État pourrait recourir à la monétisation, outil monétaire, pour rembourser, ce qui signifierait sans doute une inflation supérieure à la tendance. En général, c'est une bonne chose pour l'or.
- Vous venez d'entendre Bart Melek de Valeurs mobilières TD. À présent, poursuivons la découverte de la plate-forme avancée.
Aujourd'hui, nous examinons la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Megan Henricks, formatrice principale à Placements directs TD, nous explique comment réaliser des opérations.
- La plate-forme avancée permet non seulement d'adapter votre expérience de passer des ordres plus facilement et de sélectionner vos points de sortie tout de suite. Allons sur la plate-forme afin que je puisse vous montrer comment.
Dans la disposition actuelle, j'ai une liste de veille à gauche et mon ticket d'ordre de vente ou d'achat sur la droite.
Dès que je clique sur une entreprise à ma liste de veille, mon ticket d'ordre se met à jour en conséquence.
Si je clique sur Coca-Cola, automatiquement, l'action s'affiche toute prête à faire l'objet d'un ordre, ce qui permet de passer des ordres plus efficacement.
J'ai déjà l'action comme achat, la quantité, et j'ai déjà l'ordre limite. Je puis sélectionner manuellement ou indiquer en cliquant sur ce verrou, plutôt sur ce cadenas, de me permettre de suivre le cours acheteur ou vendeur. Mettons que je veux suivre le cours vendeur au fur et à mesure que celui change. Ma limite changera en conséquence. Par ailleurs, je peux cliquer sur les points de sortie, ce qui va me permettre de sélectionner facilement le cours auquel je vais tirer mon épingle du jeu. Si je veux bénéfice après que l'action à monter, je peux saisir manuellement un prix ou comme précédemment je peux cliquer sur le cadenas et saisir un pourcentage ou une somme. Voyons à quoi ressemble une somme.
Mettons que je précise que je veux vendre une fois atteint un cours supérieur de 10 $.
Je peux également me protéger en cas de baisse en saisissant un ordre stop.
Mettons que l'action diminue de sept dollars.
Pardon, je clique sur dollars.
7 dollars, voyons l'estimation ici. Si le cours descend jusqu'à 55 42, ça va déclencher mon ordre de vente et si je peux saisir 10 $ de moins que mes limites, n'oubliez pas de sélectionner le cadenas puis de faire le choix approprié, et enfin, il faut veiller à ce que tous les volets de l'ordre aient la même date d'échéance. Puisque tous ces éléments ne surviennent pas nécessairement en une journée, on peut sélectionner pour la durée bon jusqu'à annulation et les autres, la durée des autres tronçons de l'ordre se modifie en conséquence.
Il est donc possible de sélectionner tout de suite l'ordre de vente ou d'achat ainsi que les éléments annexes. Voilà comment procéder à une opération sur la plate-forme avancée.
- Merci à Megan Henricks, formatrice principale à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options à la banque TD.
Pour obtenir un complément d'information, balayer le code QR pour parvenir à la page d'information sur les options.
L'inflation a été supérieure aux prévisions pour le mois de mai, ce qui a assombri le tableau de ce que la Banque du Canada préfère à l'avenir en matière de taux d'intérêt. Scott Colbourne s'est joint à moi pour évoquer la manière dont les choses pourraient se dérouler.
- C'est une surprise désagréable pour les marchés. Les obligations à court terme ont baissé, le dollar est mitigé, les marchés ont modifié leur police pour la réunion du mois de juillet.
Au début, on pensait qu'il y avait deux chances sur trois d'une réduction de taux au mois de juillet avant la parution des données sur l'inflation.
C'est plus équilibré. Les perspectives sont plus équilibrées.
L'IPC global et de base se situe dans le haut de la fourchette.
La banque tient compte également des chiffres annuels et sur trois mois, six mois, et ces chiffres étaient largement inférieurs à 1 %. Là, ils ont bondi de deux et quart pour cent.
La prochaine parution de l'IPC est le 16 juillet. Il est possible que si l'inflation est favorable la prochaine fois, il y aura de coupures de taux, mais je pense que les chances ont baissé.
Mais dans la situation globale, le marché obligataire a modifié ses hypothèses quant au calendrier.
Pas tellement à la destination des taux.
Cela représente des défis pour les investisseurs, par exemple les renouvellements hypothécaires, mais en définitive le marché obligataire considère toujours que nous parviendrons à des taux plus bas au cours des deux années à venir.
Les détails du rapport mettent en lumière l'inflation des services, l'inflation des biens avait beaucoup progressé pendant la pandémie, à présent c'est les services.
- On s'inquiétait (...) - Oui, tout le monde s'inquiète de cela.
La BCE, la Banque du Canada, la banque centrale de Suisse, de Suède, toutes ont pratiqué une réduction de taux. La banque d'Angleterre, ça interviendra en septembre novembre, et la même chose pour la Fed, c'est la même trajectoire. La croissance a reculé au niveau mondial. La situation de chaque pays est particulière, l'inflation a reculé, (...) nous pensons qu'elle évolue dans la bonne direction, le marché du travail est revenu à la normale, globalement parlant, il se porte toujours bien, mais les salaires se modèrent, c'est l'inflation des services qui représentent la variable inconnue. C'est cela qui nous incite à la patience. Tout dépendra de la persistance de l'inflation des services.
Selon les indicateurs, (...) voilà mon avertissement aux investisseurs.
Ne pensez pas que c'est pris en compte dans la construction de portefeuilles. Je ne sais pas comment l'élection va évoluer, la plupart des gens ne le savent pas. Nous pouvons pronostiquer, penser que pour Trump ce sont les services douaniers (...) la prime temporaire du marché obligataire, tout ça ce sont des variables et cela doit influencer le degré de concentration de votre portefeuille.
Nous avons arrêté, dans le monde occidental, de relever les taux et une longue pause s'en est ensuivie. Les investisseurs obligataires procédure touchons mes coupons et attendons.
Nous attendons toujours les autres coupures.
Le rendement total des marchés obligataires, quand nous tenons compte du coupon dans une certaine mesure, surtout au Canada, les titres de créances ont donné de bons résultats. La situation est plus mitigée au niveau des taux d'intérêt.
La plus-value sur le capital et le rendement total, c'est acceptable.
Nous sommes dans un univers où nous pouvons toucher revenu et c'est acceptable pour les titres à revenu fixe. Il s'agit de choisir les instruments que vous souhaitez et la manière dont vous voulez structurer vos placements. La manière dont vous croyez que vous devez disposer de véhicules de couverture en ce qui concerne le risque de duration ou ce que vous voulez dans votre portefeuille.
- Vous venez d'entendre Scott Colbourne de Gestion de placements TD. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Nous revoici sur la plate-forme avancée.
La carte thermique permet de visualiser l'ensemble du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Une journée assez mitigée à l'approche de la longue fin de semaine du jour du Canada. Il ne se passe pas grand-chose.
L'indice TSX ne progresse pas énormément, et dans le détail, il ne se passe pas grand-chose non plus. La Banque Scotia progresse légèrement, First Quantum recule après avoir beaucoup progressé en début de semaine.
Dans l'ensemble du tableau, il ne se passe pas grand-chose bien que je remarque que Cameco est en baisse dans le secteur de l'énergie.
Producteur d'uranium. Aux États-Unis, l'indice S&P 100 après la parution de l'indice des prix de consommation personnelle privilégié par la Fed, le Nasdaq et le S&P 500 ont frisé des records en début de séance.
Ils sont à présent entre léger recul.
Il y a un titre qui est affecté par l'actualité: Nike.
Le trimestre à décider les investisseurs ainsi que les pronostics de vente.
L'action dégringole de plus de 20 %. Il y a toutefois de vert à l'écran dans le secteur financier et le secteur de la technologie. NVIDIA est inchangé aujourd'hui, mais AMD et Intel, ses concurrents, progresse légèrement.
Voilà tout le temps dont nous disposions aujourd'hui. Nous serons en congé pour la fête du Canada lundi. Nous serons de retour mardi 2 juillet avec une mise à jour sur les marchés. Nous entendrons John Hall pour les opportunités potentielles dans le secteur de la biotechnologie.
Merci et à mardi!