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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell. Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Aujourd'hui, la menace de l'inflation, un thème clé pour les marchés cette semaine. Nous abordons quelques-unes des grandes questions avec notre panel par l'argent. Anthony Okolie et Susan Prince.
En ce qui concerne inflation, le cours du pétrole étend à nouveau en hausse, ce qui fait craindre une augmentation des coûts pour les consommateurs. Bart Melek de valeurs mobilières TD commente.
Ne poursuivant la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous explique comment ajouter moyenne mobile un graphique. Mais d'abord un coup d'œil sur les marchés.
En ce dernier jour de bourse de la semaine, cours de l'or flambe, le cours du pétrole se raffermit malgré tout, l'ensemble du marché faiblit, même si les compagnies de Minh Doan augmentent.
Analyse CP TSX composite est en recul de 31 points, soit plus de 20 %. Avec le cours de l'or qui flambe à cause de risque géopolitique, Marie Gold progresse de 2,5 %. Cenovus Energy est également hausse à 29,41 $, l'action progresse de presque 2 %.
Aux États-Unis, la saison des annonces de bénéfices des banques a commencé. J.P.
Morgan, nous en reparlerons annonce un trimestre rentable, mais quelques préoccupations quant à la situation dans le monde, les démarches. En bref l'indice S&P 500 recul de presque 1 %.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie rentre aujourd'hui certains des gains réalisés hier. Voici l'action de J.P. Morgan qui recule de plus de 5 % à 185,22 $.
L'un des grands enjeux des marchés cette semaine et depuis quelque temps d'ailleurs, la lutte contre l'inflation.
La Banque du Canada semble faire des progrès, mais la situation est différente aux États-Unis. Voici quelques-uns des grands sujets qui nous intéressent avec Susan Prince et Anthony Okolie de par leur argent. Bonjour, chers collègues.
- Bonjour, Greg.
- Quelques sujets abordés. Commençons par l'inflation. On s'attendait, les investisseurs attendaient au début de cette année à ce que la lutte contre l'inflation serait remportée et que les taux d'intérêt diminueraient.
Il y a une évolution des attentes.
- Oui.
- Ça été le cas mardi quand l'annonce a été faite sur les marchés.
L'inflation globale était en hausse de 3,8 %. On s'attendait à 3,4, et la réaction des marchés a été extrêmement forte. Le marché a dégringolé. C'est comme si les investisseurs s'estimaient trompés. Que savons-nous d'après notre quotidien? Ces chiffres ne sont pas choisis par un institut de statistiques. C'est la vie quotidienne.
Les aliments hors du foyer sont en hausse de 4,8 %. Nous l'avons ressenti. Ça a du bon sens les billets d'avion ont baissé de 1 % sur un an.
Il y a eu cette demande inassouvie de voyage en dernier qui commence à s'atténuer.
Les abonnements de musique et la musique enregistrée en hausse de 4,3 %.
L'inflation se révèle dans des domaines qui sont opiniâtres.
En par l'inflation, l'inflation se répercute également sur les services.
La Fed semble s'intéresser à l'inflation de supers bases.
Il y a l'inflation globale, inflation de base inflation de supers bases. Inflation de supers bases, c'est un indicateur clé, semble-t-il pour la réserve fédérale.
Inflation de supers bases porte sur les prix de services qui ont été systématiquement élevés, des éléments que nous ressentons tous les jours, les jardiniers, les plombiers, les coiffeurs.
Pas tellement pour les coiffeurs pour moi, mais ces éléments demeurent très élever.
L'inflation de supers bases porte en fait sur le coût de la main-d'œuvre afin que la Fed puisse jauger l'impact de la hausse des salaires sur l'inflation. L'inflation doit baser l'exclusion de loyer en hausse de 4,8 % sur 12 mois sur une base analysée de trois mois, ça c'est le chiffre le plus élevé depuis 12 mois. C'est un groupe pour la Fed à cause d'un marché du travail très serré, les entreprises sont obligées de payer des salaires plus élevés pour conserver la personnel répercutent cela sur les consommateurs, ce qui alimente davantage inflation et davantage de hausse de salaire. C'est ce que la Fed ne veut pas. Les statistiques de l'inflation aux États-Unis étaient décevantes pour les marchés. L'inflation de supers bases encore plus décevantes, encore plus difficile. La Banque du Canada a maintenu le taux directeur comme prévu, mais c'était la trajectoire que l'on attendait.
Quand on a lu ses déclarations, la Banque du Canada veut voir davantage d'éléments montrant que l'inflation est maîtrisée.
Mais dès la première question qui lui a été posée, on a demandé à Tiff Macklem si une coupure au mois de juin était parmi les possibilités il a répondu oui.
- Oui.
Il s'agit de laisser entendre à l'avance dans une certaine mesure afin de réfléchir aux conséquences pour les petites entreprises, pour les personnes qui ont des prêts hypothécaires. Cela se répercute. Mais c'est intéressant, le gouverneur de la Banque du Canada veut que la baisse de l'inflation soit durable.
Elle était inférieure à 3 % janvier février. On commence à se trouver dans la fourchette qui satisfait le la Banque du Canada ou l'inflation se rapproche de 2 %.
Qu'est-ce qui amènerait le gouverneur et la Banque du Canada à dire : nous sommes satisfaits et nous pensons, nous ne voulons pas en faire trop, trop pressé l'économie, mais nous ne voulons pas que l'on se comporte comme s'il s'agissait d'un casino, d'un fait accompli.
C'est comme un pari, les gens, nous l'avons vu sur le marché avec l'IPC aux États-Unis. Les gens avaient parié que l'IPC allait baisser. Ce que je vois faire la Banque du Canada, c'est-à-dire : prendre un peu de recul de cette attitude qui assimile inflation à un pari. Évitons le ricochet qui amène une hausse des prix des logements si le taux directeur de la banque baisse. Il faut éviter donc ce phénomène de rebond. C'est un équilibre intéressant. Tiff Macklem a dit que le mois de juin était parmi les possibilités.
Je pense que Service économique TD et Valeur Mobilière TD prévoit toujours plutôt le mois de juillet.
- Oui, exactement. On estime que la Banque du Canada doit disposer d'indication que l'inflation recule. Il y a une autre conclusion que j'ai tirée de la conférence de presse de la Banque du Canada, c'est que l'on entend déjà parler de la divergence entre les États-Unis et le Canada au niveau de l'économie et de la politique des banques centrales.
Il y a cet écart entre le rendement économique du Canada et des États-Unis et le PIB par habitant, pas seulement entre le Canada les États-Unis mais également entre le Canada et la BCE. Christiane Lagarde, gouverneur de la BCE a déclaré cette semaine que la banque pourrait réduire les taux avant la Fed et elle a également déclaré que la banque centrale européenne s'appuie sur les donnés et passants la Fed.
L'évolution de la situation se répercutera donc sur la politique des banques centrales.
- Il y a une autre question qui a été posée cette semaine, je pense que nous l'entendrons dans une entrevue cette tout à l'heure. Le tocard et la prochaine décision de taux, la banque centrale aura également digéré le budget fédéral. On va voir quel est le budget, donc l'aspect budgétaire, ce qui [---].
Il est passé dans l'émission de Kim Parlee, à part l'argent, on va l'écouter.
- Ce qui se produit lorsque le gouvernement préserve de l'argent et ne garde pas dans sa poche, il le dépense.
Depuis que nous avons rédigé ce rapport, chaque jour le gouvernement fait une nouvelle annonce en disant : voici nouvelle politique, voici un autre programme que nous allons mettre en œuvre.
Il parle d'austérité dans le budget, mais tout ce que nous entendons dire, c'est qu'il faut se préparer à davantage de dépenses.
Essentiellement, James Orlando dit que nous avons eu beaucoup d'annonces préalables dans ce budget, assurance médicaments, logement, il y a davantage de dépenses, même si le gouvernement a une attitude de prudence.
- Le gouvernement parle beaucoup de dépenses au niveau de l'assurance médicaments. On a parlé de la défense et du logement aussi. Dans ce budget, on va parler de tout cela. Mais au-delà de l'assurance médicaments, les autres domaines pourraient recevoir des investissements assez légers. Le gouvernement voudrait garder sa poudre sèche pour un budget préélectoral.
L'inquiétude, c'est que le gouvernement ne veut pas que le déficit expose le rapport à la dette au PIB ce qui pourrait avoir un impact dans une période préélectorale.
- Un dernier mot, Susan.
- Moi, je surveille la réaction, plutôt que le contenu du budget.
Il y a beaucoup d'informations qui paraissent. Comment le public qui à leur actuel n'est pas énamouré du gouvernement libéral, est-ce que le public sera amadoué. Parfois les budgets préélectorale ou non vise une telle réaction. Donc je vais surveiller ce qu'ont conclu les gens dans leur vie au quotidien. Est-ce que ces mesures sur le coût de la vie font une vraie différence pour les gens dans la vraie économie.
- Susan Prince Anthony Okolie, merci pour vos avis.
Nous avons parlé la banque du Canada et de sa décision cette semaine. Je me suis entretenu avec Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD. Je lui ai demandé la différence de tonalité entre la déclaration de la banque la conférence de presse. C'est un contraste très intéressant.
Car la déclaration est le rapport sur la politique monétaire était plutôt prudent.
La Banque du Canada voulait transmettre un message selon lequel elle continuait de voir des progrès mais elle voulait ménager ces options. La toute première question la conférence de presse apportée sur la possibilité de coupure mois de juin. Après quelques hésitations le gouverneur a répondu que oui. C'était une évidence dans un sens. Le mois de juin, c'est en deux mois. Les marchés pensent qu'il y a presque une chanson de qu'une coupure intervienne au mois de juin à l'avance de la conférence de presse dans ces bien sûrs parmi les possibilités. Mais il est très rare d'entendre gouverneur de la Banque du Canada dire exactement cela. En général partir on lui pose une question sur la réunion suivante, il déclare qu'il ne va pas commander la prochaine réunion et que les choses seront dessinées pour chaque réunion au fur et à mesure, en se fondant sur les données. Mais il n'y a pas de réponse par par non transparent. Est-ce que c'est le scénario le plus probable?
Nous pensons toujours que ce sera le mois de juillet. La question est de savoir de combien d'élément la Banque du Canada devra disposer pour être convaincu que les progrès réalisés dans la lutte contre l'inflation seront durables. Il y a un légère ajustement subtil dans la banque et son discours. Elle déclarait antérieurement qu'il faudrait réaliser des progrès durables contre l'inflation.
Maintenant il est question que les progrès réalisés se maintiennent.
Le contexte économique actuel est sans doute favorable à la baisse des taux d'intérêt, mais la banque doit être certaine que le contexte inflationniste va continuer de s'estomper et qu'il ne s'agit pas d'une réduction tampon temporelle, c'est presque une question de principe.
Combien d'éléments sont suffisants pour prendre une décision. Nous pensons que la banque préférera attendre le moindre juillet puisque compte tenu du fait que nous dépassons les attentes de l'inflation depuis quelques années, des attentes à l'égard de la croissance des salaires, les attentes à l'égard de la façon c'est très important. Celle-ci ne sont pas encore bien normale. Nous pensons que la Banque du Canada préféra pécher par excès de prudence et préféra maintenant les taux à 5 % peut-être un peu trop longtemps plutôt que de les réduire un peu trop tôt, surtout à l'abord du marché du printemps pour le logement. Nous pensons que le mois de juillet plus probable mais à notre avis il s'agit d'un début de cycle d'assouplissement qui commencerait au milieu de l'année, s'en déduit est pour nous peut-être mois de juin. Si la banque commence mois de juillet, qu'est-ce qui se passera pour le reste de l'année? Y aura-t-il une coupure à chaque réunion ou la banque procédera à une pause après chaque coupure avant de décider si elle doit faire plus?
- Historiquement coupure ponctuelle serait très rare. Ça s'est déjà produit.
En 2016 par exemple, mais ce serait un événement très rare. Passer d'une politique restrictive de 5 % à 4,75 puis de marquer un temps d'arrêt, ce serait un message un peu étrange à l'égard des marchés. Quand la Banque du Canada commence à réduire les taux, nous pensons qu'il y aura au minimum de coupure de 25 points de base de suite à partir de là ça dépendra de l'évolution des données au niveau de l'inflation de la croissance.
Nous prévoyons que l'économie ralentira encore dans le milieu de cette année. Les données du premier trimestre sont très fortes, nous ne pensons pas que ça durera.
Nous pensons qu'on pourrait avoir quatre coupures de 25 points de base cette année que nous arrivons à 4 % d'ici la fin de l'année. Mais cela dépendra comme d'habitude de l'évolution de l'indice des prix à la consommation et de l'économie.
Nous autres Canadiens somment habitués à ce que les Américains soient sous le feu des projecteurs. Ce matin, inflation aux États-Unis a été annoncée et n'évolue pas dans la direction que les marchés attendaient.
C'est clair. Est-ce que ça complique la conduite que tiendra la Banque du Canada c'est les Américains de leur côté reporte les coupures de taux?
- Pas à court terme. La réalité économique du Canada et des États-Unis est très différente. L'an dernier, le PIB américain a augmenté du quatrième trimestre quatrième trimestre deux plutôt aux pour cent de plus que celui du Canada et ce malgré notre croissance démographique extraordinaire en 2023. La Banque du Canada et la Fed peuvent diverger pendant une certaine période, surtout lorsqu'il s'agit des virages qu'elles opèrent.
Contenu des réalités économiques de terrain au Canada ou l'économie plus faible qu'aux États-Unis, je ne crois pas que le moment où la Fed agira affectera le moment où la Banque du Canada pratiquera une première coupure de taux. Pas tellement je pense que nous sommes humains, si la Banque du Canada hésite entre la possibilité de réduire entre le mois de juin et moi juillet ou bien juillet et septembre, la Fed peut influencer ses décisions, c'est sûr. Mais fondamentalement, lorsqu'il s'agit de coupure de taux États-Unis, il faut s'attendre à ce que la situation change.
Au Canada ça s'est déjà produit.
Nous passons donc à la Banque du Canada pas mal de marge pour agir indépendamment pendant la première partie d'un cycle de réduction de taux. Si ultérieurement, la Fed maintenait les taux élevés pendant très longtemps ou encore si les États-Unis réduisaient les taux très légèrement, ça aurait un impact pour la série suivante réduction de taux par la Banque du Canada.
En effet, la Banque du Canada pourrait parvenir à quatre années au cas de 25 % sans que la Fed ne fasse quoi que ce soit.
Je pense que ça dépasse l'entendement de penser que la Banque du Canada ne tiendrait aucunement compte de ce que ferait la Fed. Mais c'est une question pour 2025 plutôt que pour cette année.
- Que concluez-vous après toutes ces discussions. Aux États-Unis d'après la solidité du marché du travail, inflation qui apparaît aujourd'hui qui est non seulement plus élevée que prévue mais dure plus longtemps, un intervenant de la Fed a déclaré hier qu'il faut même se préparer à la possibilité que les taux demeurent élever pendant longtemps ou même qu'ils augmentent.
On avait pas ça l'esprit 2024.
- Oui mais l'état d'esprit qu'on avait début 2024 reflétait l'état d'esprit qu'on avait début 2023. Je pense que ça ne va pas se produire cette année. L'inflation a beaucoup molli mondialement par rapport au début 2023. On a fait beaucoup plus de progrès dans la lutte contre l'inflation dans le monde, beaucoup plus qu'en 2023.
Je pense que la situation, contrairement à la Banque du Canada où tout le monde cherche à s'en tenir à la même ligne, même si le gouverneur a reconnu qu'il y avait une diversité d'opinion dans le conseil, à la Banque du Canada, à la Fed, chaque gouverneur peut exprimer sa propre opinion. Le fait qu'un gouverneur de la Fed déclare qu'il pourrait y avoir des roses, je pense que cette question n'est pas vraiment abordée sérieusement au sein de la réserve fédérale. Ceci étant dit, la politique monétaire est toujours un exercice complexe .
Nous avons une idée de l'évolution des taux neutres à long terme dans un état stable, mais finalement, faut voir comment l'économie réagit à la politique monétaire qui est en place. Si la façon États-Unis ne recule pas davantage, si la croissance aux États-Unis ne recule pas davantage, oui, cela minerait l'ampleur des coûts par l'intérêt que nous prévoyons pas en définitive, si l'économie se porte très bien, pourquoi apporter des changements.
Il s'agit d'une conversation qui est très intéressant aux États-Unis mais la situation n'est pas présente dans la même mesure et de loin au Canada.
- Vous venez d'entendre Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD. À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
La saison des annonces de bénéfices des banques américaines a commencé, les actions de J.P. Morgan sont sous pression en dépit de résultats supérieurs aux prévisions pour le chiffre d'affaires et les bénéfices du dernier trimestre ! en recul de 5,3 %. Les investisseurs se concentrent sur les prévisions de revenus d'intérêts de la banque cette année avec un montant estimé à 90 milliards de dollars, J.P. Morgan a abaissé, a laissé ses prédictions inchangées. Le chef de la direction a déclaré que la situation géopolitique troublant constituait une menace pour l'économie.
Corus Entertainment avertit les investisseurs que le marché publicitaire demeure faible.
Le télé radiodiffuseurs prévoit une baisse des recettes publicitaires pouvant aller jusqu'à 15 % sur 12 mois. Corus annonce une perte de presque 10 milliards de dollars sur le dernier trimestre recettes ayant chuté de presque 13 %. L'action recule encore de 19 % aujourd'hui. Un autre titre sous pression, MTY Food Group, l'exploitant de restauration, a vu son titre chuté de 12 % sur 12 mois à cause de la baisse des ventes, et voilà restaurant met en avant la baisse de la consommation et des conditions météorologiques extrêmes. L'action recule de 10 %. Même si le cours du brut flambe aujourd'hui et le cours du pétrole se raffermit, cela n'est pas suffisant pour empêcher la baisse de l'indice TSX composite qui recule de 63 ; soit presque 0,3 %. Aux États-Unis le secteur de la technologie a progressé aujourd'hui. La tendance s'inverse aujourd'hui, l'indice recul de 54. Soit plus de 1 % et le Nasdaq dans la même mesure sinon plus.
Poursuivant sur notre thème de l'inflation. Le cours du pétrole est en hausse constante de plus de 20 % depuis le début de l'année. Ces gains sont en grande partie alimentée par des préoccupations géopolitiques notamment en raison de l'aggravation des relations entre Israël et l'Iran. Kim Parlee s'est entretenu avec Bart Melek de valeurs mobilières TD au sujet de ses tensions et des perspectives pour le pétrole.
- Concernant l'offre, elle a joué un rôle extrêmement important dans cette remontée.
l'Arabie Saoudite et l'OPEP+ continue de limiter l'offre. Ils se sont engagés à produire 2,2 millions de barils de moins par jour, a priori pour le reste de l'année.
Globalement, on observe une discipline sur le plan géopolitique. Les tensions entre l'Iran et Israël n'ont pas encore atteint leur paroxysme, mais le marché craint fort que l'on assiste à une escalade, risquant à un moment donné de perturber la circulation du pétrole. Les conflits par procuration en mer Rouge pourraient se reproduire. C'est donc un facteur. Et bien sûr, il ne faut pas oublier l'autre front géopolitique. Les drones ukrainiens ont directement attaqué des installations de raffinage en Russie, réduisant ainsi l'approvisionnement en distillat qui nous parvient indirectement en contournant les sanctions. Si l'approvisionnement en distillat continu d'être perturbé, je ne sais pas si cela arrivera, mais cela inquiète le marché. Les marges de craquage risquent d'augmenter, tout comme les besoins en brutes dans certaines parties du monde. Selon moi il y a un vrai risque de resserrement des marchés et l'on s'attend à des déficits pour le reste de l'année.
À ce sujet, on a entendu dire que les États-Unis tentent de faire pression sur l'Arabie Saoudite pour qu'elle augmente sa production. Les États-Unis s'inquiètent de ses déficits et des conséquences pour les consommateurs. Tout d'abord, c'est une année électorale. Washington n'a jamais hésité, a demandé Arabie Saoudite augmenter sa production, toutefois il est juste de dire que les intérêts de l'Arabie Saoudite rejoignent ceux de Washington.
Elle a bien assez de réserves pour mettre deux à 3 millions de barils de plus sur le marché.
Si les cours continuent d'augmenter, sachant que le Brent se situe autour de 90 $, ou un peu en dessous aujourd'hui, ce ne sera pas nécessairement à son avantage.
Elle ne veut pas détruire la demande à long terme et surtout elle ne veut pas inciter les producteurs de gaz de schiste investir davantage et à leur ôter le pain de la bouche. L'Arabie Saoudite est en position idéale en ce moment. Le gaz de schiste est en berne. Suite oui, tout à fait, mais aujourd'hui le AEI a revu ses prévisions sur l'offre à la hausse. Je ne sais pas si c'est directement relié à cette hausse de 20 %, mais je suis certain que l'Arabie Saoudite et l'OPEP+ penche sur la question.
Du point de vue des saoudiens, abstraction faite de toute les réflexions actives du marché sur le fait qu'ils veulent obtenir un prix plus élevé, je crois que les saoudiens estiment que c'est une question d'équité. Ils ont fait la plupart des sacrifices. Leur part de marché s'est érodée et il voudrait la récupérer. Je pense que probablement c'est à en profiter et à personne d'autre.
De ce point de vue, je crois que quand ils le décideront et non quand Washington ne décidera, ils augmenteront les prix et disons-le franchement, Washington a suspendu le programme de reconstitution de sa réserve de pétrole stratégique. Je sens une inquiétude Washington, surtout en cette année d'élections car il n'est jamais de bon augure pour le parti au pouvoir de voir flamber le pétrole.
- Bien, parlons un peu de la demande. À chaque fois que les États-Unis et le Canada emprunte ils prennent des voies différentes. Les États-Unis continuent sur leur lancée, il y a une véritable dynamique.
On a reçu les chiffres sur l'emploi la semaine dernière. 300 000 emplois et plus ont été créé.
- Je ne sais même pas six le marché s'attend encore un atterrissage en douceur. Il n'y aura peut-être pas d'atterrissage du tout. On va baisser le nez avant de prendre de la hauteur.
- Oui, tout va plutôt bien.
- Même avec cette politique monétaire dite restrictive, la politique budgétaire soutient le tout. Le crédit est toujours disponible, les liquidités semblent abondées. Les marchés boursiers s'envolent. Je suis convaincu que la théorie économique va finir par fonctionner et que la hausse des taux d'intérêt va ralentir l'économie. La question de savoir quand. À ce stade, je pense que le marché estime que la demande mondiale va continuer de très bien se comporter.
Nos prévisions ont parfois été critiquées au motif qu'elles étaient trop optimistes avec 1,4 millions de barils de nouvelles demandes cette année. Mais on pourrait sans doute en arriver là sans difficulté et nous sommes très contents d'avoir pris une position acheteur et d'avoir été optimiste sur le pétrole pour toutes les raisons évoquées précédemment. Suite justement il ne reste plus qu'une trentaine de secondes. À quel niveau vont se situer les prix, les cours. Choisissez l'horizon.
- Disons jusqu'à la fin de l'année.
- Je crois qu'on pourrait dépasser les 90 $. Peut-être même voir 1, Cours à trois chiffres. Je ne pense pas qu'à l'Arabie Saoudite sera pressée d'agir. Il se pourrait très bien que la réserve fédérale américaine procède à des baisses de taux en milieu d'année, en juin ou juillet, ce qui pourrait attirer les spéculateurs et baisser les coûts de portage. Les prévisions à l'égard de la demande pourraient augmenter. Je m'inquiète beaucoup les tensions au Moyen-Orient et du risque de destruction d'autres installations de raffinage. C'est la seule grande raison pour laquelle je crois qu'une intensification des tensions et que des bombardements d'installation pourraient nous amener à cette situation.
Dans ce cas l'Arabie Saoudite retardera probablement sa décision et profitera des prix plus élevés. Je ne pense pas qu'elle sera pénalisée immédiatement il y aura probablement une injection d'offres.
- Vous venez d'entendre Bart Melek de valeurs mobilières TD. À présent poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Si vous songez aux graphiques et à l'analyse technique, vous devez vous familiariser avec la moyenne mobile. Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD. Bonjour Hiren. À vous.
- Bonjour, Greg.
Parlant des moyens mobiles. Vous avez parlé d'analyse technique.
Voici l'un des éléments fondamentaux de l'analyse technique qui attire l'attention des négociateurs. Ce sont les tendances.
Nous connaissons les tendances dans le domaine de la mode, mais lorsqu'il s'agit de l'investissement, il y a des tendances comme celle de l'intelligence artificielle. Mais comment distinguer les tendances dans le cours des actions?
Voici comment fonctionnent les moyens mobiles.
Voici QQQ, un FNB qui suit le marché de la technologie.
Alors tout d'abord, lorsqu'on essaie d'identifier une tendance sur un titre, il faut se concentrer sur la tendance principale sur une période qui est généralement égale ou supérieure à un an.
Alors j'ai réglé l'évolution du cours sur un jour. Pour ajouter moyens mobiles nous choisissons les indicateurs supérieurs que l'on déroule. Il y a un certain nombre d'indicateurs différents qui comportent notamment immobiles, mais choisissons la moyenne mobile simple.
Donc une fois que vous avez réglée, vous choisissez la période que vous voulez analyser. La moyenne mobile additionne le cours de clôture sur la période que vous voulez analyser. Par défaut la valeur est de 15 jours, mais les négociateurs s'intéressent surtout à la moyenne sur 200 jours.
Alors une fois que vous voyez les 200 jours, vous remarquez que la moyenne mobile est largement en-deçà du cours récent de l'action. Les négociateurs utilisés moyenne mobile d'abord pour pouvoir voir quelle est l'évolution du cours de l'action. L'indice Nasdaq affiche une trajectoire à la hausse, mais c'est également utile pour déceler les signaux négociations. Quand on parle de l'évolution des cours, il s'agit des bougies.
Lorsque le cours est supérieur à la moyenne mobile sur 200 jours comme c'est le cas depuis mars 2023, c'est un signal aussi pour les négociateurs. En revanche, si le cours de l'action est inférieur à la moyenne mobile, c'est un signal baissier.
Il ne s'agit pas d'éléments qui permettent de prendre des décisions relatives à cet indice. Il faut tenir compte des autres indices pour déterminer avec confiance quelle évolution il y aura. On peut ajouter une autre moyenne mobile par ailleurs. Ajoutant 50 jours. Ça, c'est une autre très courant, à moins de 150 jours, c'est-à-dire deux mois et demi.
Vous remarquerez, quand on ajoute une deuxième moyenne mobile que cela confirme, quand on voit la moyenne mobile à court terme, de la couleur violette, parce que cette moyenne franchit la moyenne à long terme, c'est un autre signal haussier.
Lorsque la plus courte recoupe la période plus longue, c'est un signal haussier.
Encore un recoupement, mais la moyen à court terme ne recoupe à ce moment-là, mais ici il y a un recoupement et elle se maintient dans une langue trajectoire à la hausse. Il s'agit d'un signal très important pour les négociateurs, double recoupement, et de la même façon lorsque la moyenne des 50 jours passe en-deçà de la moyenne sur 200 jours, c'est un signal très négatif.
- Si vous n'avez jamais analysé techniquement, voici les premières étapes dans un processus qui est beaucoup plus vaste. Où peut-on en apprendre davantage pour CourtierWeb?
- Je pensais vous ne me poseriez pas la question. Nous faisons un point d'honneur de proposer une formation de grande qualité afin de donner les outils dans les investisseurs ont besoin. Pour vous renseigner sur l'analyse technique, vous pouvez commencer par l'onglet technique.
Si vous voulez comprendre ses moyens mobiles au mieux les identifier, vous pouvez voir qu'il y a un certain nombre d'événements, par exemple un triple recoupement de moyenne mobile.
Il y a donc un recoupement du cours et de la moyenne mobile, cela vous donne le contexte. Mais nous avons également le petit mortier qui affiche notre page de formation. Voilà vous pouvez passer en revue toute une série d'indicateurs. C'est là on envoie les recoupements dont venons de parler. Par exemple le croisement double de moyenne mobile et quels sont les conclusions que l'on peut en tirer.
N'oubliez pas de cliquer sur l'onglet apprendre ou vous pouvez trouver les 200 vidéos et régler des filtres pour vous renseigner sur différentes catégories de sujets, y compris l'analyse technique, toute une série de contenus s'affichera.
Par ailleurs, nous avons notre propre page YouTube. N'oubliez pas, nous allons afficher le code QR. Visitez notre contenu pour vous tenir au courant des dernières nouvelles dans le monde de l'investissement. Nous avons également des sondages très amusants. Ne manquez pas de vous inscrire à notre chaîne YouTube.
- Merci, Hiren Amin.
- Je vous en prie, Greg.
- Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. À présent un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avançait un banquet est conçu pour les négociateurs activés proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur les marchés. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. L'indice TSX composite, le Dow Jones actuel indice S&P 500 sont en baisse en ce moment. Leur avait progressé un moment donné, de plus de 50 $ l'once, ce qui a fait remonter considérablement les actions minières en début de séance, Barrick et Kinross Gold sont toujours en hausse. Un moment donné certain de ces titres était en hausse de cinq à 6 %. On commence à assister un certain recul, les actions dominent dans ne monte pas autant l'indice. Dans le secteur des ressources, Cenovus Energy est légèrement en hausse, mais les autres sont en baisse.
L'indice TSX composite recul de 56 points.
Aux États-Unis, il y a également du rouge à l'écran. Nous nous concentrons ici sur l'indice S&P 500. Les fabricants de semi-conducteurs, que ce soit AMD en recul de 4 %, et une tel recul de 4 % au même NVIDIA est en recul de 2 %. En revanche, c'est aussi l'inauguration d'une nouvelle saison de bénéfices aux États-Unis, celle du Canada emboîtant le pas bientôt, les Banque du Canada inaugurent et annonce de bénéfices, action de J.P. Morgan recul de 5 %. Malgré un excellent trimestre que supérieurs aux prévisions pour les chiffres d'affaires et bénéfices " les pronostics conjoncturels de la banque inquiètent les investisseurs. Faites en vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Reparlons des données sur l'indice des prix à la consommation qui était plus élevée que prévue et qui a quelque peu atténué les marchés, y compris les cours de l'or lequel atteint de nouveaux records. Je me suis entretenu avec Daniel Ghali de valeurs mobilières TD des perspectives de l'or.
- Il s'agit de l'un des moments les plus excitants dans le secteur. Pour plusieurs raisons. Nous ne sommes parlés en début d'année du fait que les négociateurs qui s'intéressent aux données macro-économiques étaient historiquement se positionnés en début d'année à l'avance d'un cycle de hausse de taux de la Fed, c'est ce qui a propulsé l'or à des sommets inégalés mais cette activité d'achat s'est essoufflée parce que le cours de l'or atteint 2500 $ l'once. Depuis l'or, les achats sont attribuables à des acheteurs mystérieux qui pourraient selon nous être associés à des interventions sur le marché des devises encore en Chine.
Depuis un an et demi, environ, nous parlons des achats par les banques centrales. Ces inquiétudes relatives en réserve. Vous parlez à présent d'un acheteur mystère. Les données fondamentales ne sont plus en rendez-vous mais les achats se poursuivent.
- Oui, ce qui est curieux quant aux activités d'achat cette année ses collègues marchés prévoient des copains autour de la Fed mais les cours de l'or augmentent. Le dollar américain augmente mais le cours de l'or et les rendements réels augmentent, mais le cours de l'or augmentent. Les facteurs traditionnels ne sont plus rendez-vous. Il y a des raisons très valables pour cela. Les spéculateurs étaient sous positionnés. Maintenant, les encore leurs positions et détiennent autant d'hortensias tendraient contenus des perspectives de la Fed. Par conséquent il faut qu'il y ait quelque chose d'autre qui se produise. Selon nous, si vous voulez entrer dans le détail et que vous tenez compte du fait que rien ne montre que cette activité d'achat qui a amené les cours de 2200, Cours d'aujourd'hui s'affiche sur les données des données de bourse. Ni aux États-Unis en Chine ou les plus grands négociateurs en Chine vendent actuellement de l'or. Il y a également des données qui montrent que la demande très forte d'or métal émanant de consommateurs particuliers en Chine s'abaissent. La demande de gros en Chine commence à baisser après un début d'année exceptionnellement fort. Qui était ce mystérieux acheteur? Nous savons que c'est un acheteur qui a des poches extrêmement profondes contenues de l'étendue des achats qui est nécessaire pour que le cours augmentant ses proportions. Nous savons que cet acheteur n'intervient pas par les canaux typiques. Cela nous laisse à croire qu'il s'agit véritablement d'un acheteur associé à la banque centrale. Ce qui est curieux, c'est qu'il semble y avoir une certaine urgence dans ce programme d'achat, ce qui n'est pas typique de ce que nous avons évoqué depuis deux ans. Au moins de depuis 2022, les achats des banques centrales affichent des records, mais le degré d'agressivité de ce programme d'achat n'est pas du tout typique de ce que nous avons vu depuis deux ans et c'est ce qui nous amène à croire qu'il pourrait s'agir d'un phénomène associé à une forme d'intervention sur les devises.
S'agissant des achats des banques centrales, les acheteurs mystère, est-ce que la remontée est compromise? Les données fondamentales ne justifie plus une augmentation. Alors monte comme une action de technologie.
- On ne s'attendrait pas avoir une tel euro surtout dans ce contexte macro-économique. Ou une inflation plus épais que prévu, mais les marchés tiennent compte de la perspective de coupure de la Fed. Nous analysons beaucoup dans nos stratégies ses activités d'achat pour voir si elles ont relevé le plancher des cours de l'or ou si les cours ne pourront maintenir les niveaux actuels lorsque l'activité d'achat se tarira. Si l'activité d'achat se tarit est-ce que vous pourrez ainsi qu'il y aura une correction de grande ampleur ou simplement nivellement? Que pourrait-il arriver au cours de l'or à court terme. Nous ne comprenons pas vraiment ce qui se produit.
- Il semble de plus en plus que des acheteurs mystère qui ont propulsé l'or de 2200 au cours actuel mais que ces acheteurs mystère ont peu de chances de revendre leurs achats. S'il s'agit d'une intervention reliée au marché des devises, la banque centrale en question ne va pas se retourner demain et revendre alors qu'elle vient d'acquérir. Il se peut très bien que le plancher des cours de l'or et soit en train d'être relevé que la trajectoire ultérieure de l'or dépendra de l'évolution macro-économique. L'or est une catégorie d'actifs très intéressants. Nous sommes heureux de bénéficier régulièrement en commentaire. Que dire de l'argent?
L'or du pauvre.
- Oui, l'évolution du cours de l'argent et du marché de l'argent et peut-être le thème le plus excitant dans la transition énergétique parmi tous les produits de base aujourd'hui. On parle beaucoup de cuivre, on parle de pétrole lorsqu'il s'agit la transition énergétique, mais on parle très peu de l'argent. Nous pensons qu'au fil des 12 ou 24 prochains mois l'une des grandes hypothèses qui sous-tend le marché l'argent va être remis en question. Je fais allusion au fait que pendant très longtemps l'offre d'argent métal excédentaire ou déficitaire n'était pas tellement importante pour le marché de l'argent. Pourquoi? Parce qu'il y avait au moins 1,6 milliards d'onces d'argent en inventaire à tout moment.
Ce qui était toujours largement insuffisant pour combler tout déficit sur le marché de l'argent métal. Le défi aujourd'hui, c'est qu'il y a eu une très forte érosion des inventaires d'argent métal qui est disponible pour l'achat.
Dans les coffres et surtout à Londres, où reposent les plus importantes quantités de métaux précieux dans le monde, 70 % des inventaires sont réservés par un autre détenteur. Le marché des métaux précieux à Londres représente 75 % des inventaires mondiaux mais une bonne partie réservée par des FNB par exemple. Ce qui laisse une partie beaucoup moins importante des inventaires d'argents qui sont disponibles aujourd'hui. Le défi, c'est que le déficit universellement reconnu que les marchés attendent d'ici quelques années pourraient éroder ses inventaires au cours des 12 à 24 mois.
- Vous n'êtes pas analystes du secteur minier, mais lorsqu'il s'agit inventaires serrés, est-ce que l'industrie minière est en mesure de combler le déficit argent dans les années à venir?
- Qui est intéressante également c'est que l'argent est un des métaux qui est essentiellement un sous-produit de l'extraction d'or, de plomb, de zinc. Or, la production d'argent est normalement dotée d'un vendeur structurel. Les compagnies qui extraient l'argent le revendent généralement puisqu'il ne s'agit là sous-produit et pas de l'actif qui intéresse le plus leurs actionnaires.
- Vous venez d'entendre Daniel Ghali de Placements directs TD, de valeurs mobilières TD. La semaine prochaine présentant une analyse complète des réaction budget fédérale qui paraît mardi, disponible ici même sur la plate-forme CourtierWeb. Nous aurons la réaction de Derek Burleton, économiste en chef adjoint de la Banque TD ainsi que Nicole Ewing directrice de la planification successorale et Gestion de Patrimoine TD.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à Moneytalklive@td.com.
Au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à la semaine prochaine.
En ce qui concerne inflation, le cours du pétrole étend à nouveau en hausse, ce qui fait craindre une augmentation des coûts pour les consommateurs. Bart Melek de valeurs mobilières TD commente.
Ne poursuivant la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous explique comment ajouter moyenne mobile un graphique. Mais d'abord un coup d'œil sur les marchés.
En ce dernier jour de bourse de la semaine, cours de l'or flambe, le cours du pétrole se raffermit malgré tout, l'ensemble du marché faiblit, même si les compagnies de Minh Doan augmentent.
Analyse CP TSX composite est en recul de 31 points, soit plus de 20 %. Avec le cours de l'or qui flambe à cause de risque géopolitique, Marie Gold progresse de 2,5 %. Cenovus Energy est également hausse à 29,41 $, l'action progresse de presque 2 %.
Aux États-Unis, la saison des annonces de bénéfices des banques a commencé. J.P.
Morgan, nous en reparlerons annonce un trimestre rentable, mais quelques préoccupations quant à la situation dans le monde, les démarches. En bref l'indice S&P 500 recul de presque 1 %.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie rentre aujourd'hui certains des gains réalisés hier. Voici l'action de J.P. Morgan qui recule de plus de 5 % à 185,22 $.
L'un des grands enjeux des marchés cette semaine et depuis quelque temps d'ailleurs, la lutte contre l'inflation.
La Banque du Canada semble faire des progrès, mais la situation est différente aux États-Unis. Voici quelques-uns des grands sujets qui nous intéressent avec Susan Prince et Anthony Okolie de par leur argent. Bonjour, chers collègues.
- Bonjour, Greg.
- Quelques sujets abordés. Commençons par l'inflation. On s'attendait, les investisseurs attendaient au début de cette année à ce que la lutte contre l'inflation serait remportée et que les taux d'intérêt diminueraient.
Il y a une évolution des attentes.
- Oui.
- Ça été le cas mardi quand l'annonce a été faite sur les marchés.
L'inflation globale était en hausse de 3,8 %. On s'attendait à 3,4, et la réaction des marchés a été extrêmement forte. Le marché a dégringolé. C'est comme si les investisseurs s'estimaient trompés. Que savons-nous d'après notre quotidien? Ces chiffres ne sont pas choisis par un institut de statistiques. C'est la vie quotidienne.
Les aliments hors du foyer sont en hausse de 4,8 %. Nous l'avons ressenti. Ça a du bon sens les billets d'avion ont baissé de 1 % sur un an.
Il y a eu cette demande inassouvie de voyage en dernier qui commence à s'atténuer.
Les abonnements de musique et la musique enregistrée en hausse de 4,3 %.
L'inflation se révèle dans des domaines qui sont opiniâtres.
En par l'inflation, l'inflation se répercute également sur les services.
La Fed semble s'intéresser à l'inflation de supers bases.
Il y a l'inflation globale, inflation de base inflation de supers bases. Inflation de supers bases, c'est un indicateur clé, semble-t-il pour la réserve fédérale.
Inflation de supers bases porte sur les prix de services qui ont été systématiquement élevés, des éléments que nous ressentons tous les jours, les jardiniers, les plombiers, les coiffeurs.
Pas tellement pour les coiffeurs pour moi, mais ces éléments demeurent très élever.
L'inflation de supers bases porte en fait sur le coût de la main-d'œuvre afin que la Fed puisse jauger l'impact de la hausse des salaires sur l'inflation. L'inflation doit baser l'exclusion de loyer en hausse de 4,8 % sur 12 mois sur une base analysée de trois mois, ça c'est le chiffre le plus élevé depuis 12 mois. C'est un groupe pour la Fed à cause d'un marché du travail très serré, les entreprises sont obligées de payer des salaires plus élevés pour conserver la personnel répercutent cela sur les consommateurs, ce qui alimente davantage inflation et davantage de hausse de salaire. C'est ce que la Fed ne veut pas. Les statistiques de l'inflation aux États-Unis étaient décevantes pour les marchés. L'inflation de supers bases encore plus décevantes, encore plus difficile. La Banque du Canada a maintenu le taux directeur comme prévu, mais c'était la trajectoire que l'on attendait.
Quand on a lu ses déclarations, la Banque du Canada veut voir davantage d'éléments montrant que l'inflation est maîtrisée.
Mais dès la première question qui lui a été posée, on a demandé à Tiff Macklem si une coupure au mois de juin était parmi les possibilités il a répondu oui.
- Oui.
Il s'agit de laisser entendre à l'avance dans une certaine mesure afin de réfléchir aux conséquences pour les petites entreprises, pour les personnes qui ont des prêts hypothécaires. Cela se répercute. Mais c'est intéressant, le gouverneur de la Banque du Canada veut que la baisse de l'inflation soit durable.
Elle était inférieure à 3 % janvier février. On commence à se trouver dans la fourchette qui satisfait le la Banque du Canada ou l'inflation se rapproche de 2 %.
Qu'est-ce qui amènerait le gouverneur et la Banque du Canada à dire : nous sommes satisfaits et nous pensons, nous ne voulons pas en faire trop, trop pressé l'économie, mais nous ne voulons pas que l'on se comporte comme s'il s'agissait d'un casino, d'un fait accompli.
C'est comme un pari, les gens, nous l'avons vu sur le marché avec l'IPC aux États-Unis. Les gens avaient parié que l'IPC allait baisser. Ce que je vois faire la Banque du Canada, c'est-à-dire : prendre un peu de recul de cette attitude qui assimile inflation à un pari. Évitons le ricochet qui amène une hausse des prix des logements si le taux directeur de la banque baisse. Il faut éviter donc ce phénomène de rebond. C'est un équilibre intéressant. Tiff Macklem a dit que le mois de juin était parmi les possibilités.
Je pense que Service économique TD et Valeur Mobilière TD prévoit toujours plutôt le mois de juillet.
- Oui, exactement. On estime que la Banque du Canada doit disposer d'indication que l'inflation recule. Il y a une autre conclusion que j'ai tirée de la conférence de presse de la Banque du Canada, c'est que l'on entend déjà parler de la divergence entre les États-Unis et le Canada au niveau de l'économie et de la politique des banques centrales.
Il y a cet écart entre le rendement économique du Canada et des États-Unis et le PIB par habitant, pas seulement entre le Canada les États-Unis mais également entre le Canada et la BCE. Christiane Lagarde, gouverneur de la BCE a déclaré cette semaine que la banque pourrait réduire les taux avant la Fed et elle a également déclaré que la banque centrale européenne s'appuie sur les donnés et passants la Fed.
L'évolution de la situation se répercutera donc sur la politique des banques centrales.
- Il y a une autre question qui a été posée cette semaine, je pense que nous l'entendrons dans une entrevue cette tout à l'heure. Le tocard et la prochaine décision de taux, la banque centrale aura également digéré le budget fédéral. On va voir quel est le budget, donc l'aspect budgétaire, ce qui [---].
Il est passé dans l'émission de Kim Parlee, à part l'argent, on va l'écouter.
- Ce qui se produit lorsque le gouvernement préserve de l'argent et ne garde pas dans sa poche, il le dépense.
Depuis que nous avons rédigé ce rapport, chaque jour le gouvernement fait une nouvelle annonce en disant : voici nouvelle politique, voici un autre programme que nous allons mettre en œuvre.
Il parle d'austérité dans le budget, mais tout ce que nous entendons dire, c'est qu'il faut se préparer à davantage de dépenses.
Essentiellement, James Orlando dit que nous avons eu beaucoup d'annonces préalables dans ce budget, assurance médicaments, logement, il y a davantage de dépenses, même si le gouvernement a une attitude de prudence.
- Le gouvernement parle beaucoup de dépenses au niveau de l'assurance médicaments. On a parlé de la défense et du logement aussi. Dans ce budget, on va parler de tout cela. Mais au-delà de l'assurance médicaments, les autres domaines pourraient recevoir des investissements assez légers. Le gouvernement voudrait garder sa poudre sèche pour un budget préélectoral.
L'inquiétude, c'est que le gouvernement ne veut pas que le déficit expose le rapport à la dette au PIB ce qui pourrait avoir un impact dans une période préélectorale.
- Un dernier mot, Susan.
- Moi, je surveille la réaction, plutôt que le contenu du budget.
Il y a beaucoup d'informations qui paraissent. Comment le public qui à leur actuel n'est pas énamouré du gouvernement libéral, est-ce que le public sera amadoué. Parfois les budgets préélectorale ou non vise une telle réaction. Donc je vais surveiller ce qu'ont conclu les gens dans leur vie au quotidien. Est-ce que ces mesures sur le coût de la vie font une vraie différence pour les gens dans la vraie économie.
- Susan Prince Anthony Okolie, merci pour vos avis.
Nous avons parlé la banque du Canada et de sa décision cette semaine. Je me suis entretenu avec Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD. Je lui ai demandé la différence de tonalité entre la déclaration de la banque la conférence de presse. C'est un contraste très intéressant.
Car la déclaration est le rapport sur la politique monétaire était plutôt prudent.
La Banque du Canada voulait transmettre un message selon lequel elle continuait de voir des progrès mais elle voulait ménager ces options. La toute première question la conférence de presse apportée sur la possibilité de coupure mois de juin. Après quelques hésitations le gouverneur a répondu que oui. C'était une évidence dans un sens. Le mois de juin, c'est en deux mois. Les marchés pensent qu'il y a presque une chanson de qu'une coupure intervienne au mois de juin à l'avance de la conférence de presse dans ces bien sûrs parmi les possibilités. Mais il est très rare d'entendre gouverneur de la Banque du Canada dire exactement cela. En général partir on lui pose une question sur la réunion suivante, il déclare qu'il ne va pas commander la prochaine réunion et que les choses seront dessinées pour chaque réunion au fur et à mesure, en se fondant sur les données. Mais il n'y a pas de réponse par par non transparent. Est-ce que c'est le scénario le plus probable?
Nous pensons toujours que ce sera le mois de juillet. La question est de savoir de combien d'élément la Banque du Canada devra disposer pour être convaincu que les progrès réalisés dans la lutte contre l'inflation seront durables. Il y a un légère ajustement subtil dans la banque et son discours. Elle déclarait antérieurement qu'il faudrait réaliser des progrès durables contre l'inflation.
Maintenant il est question que les progrès réalisés se maintiennent.
Le contexte économique actuel est sans doute favorable à la baisse des taux d'intérêt, mais la banque doit être certaine que le contexte inflationniste va continuer de s'estomper et qu'il ne s'agit pas d'une réduction tampon temporelle, c'est presque une question de principe.
Combien d'éléments sont suffisants pour prendre une décision. Nous pensons que la banque préférera attendre le moindre juillet puisque compte tenu du fait que nous dépassons les attentes de l'inflation depuis quelques années, des attentes à l'égard de la croissance des salaires, les attentes à l'égard de la façon c'est très important. Celle-ci ne sont pas encore bien normale. Nous pensons que la Banque du Canada préféra pécher par excès de prudence et préféra maintenant les taux à 5 % peut-être un peu trop longtemps plutôt que de les réduire un peu trop tôt, surtout à l'abord du marché du printemps pour le logement. Nous pensons que le mois de juillet plus probable mais à notre avis il s'agit d'un début de cycle d'assouplissement qui commencerait au milieu de l'année, s'en déduit est pour nous peut-être mois de juin. Si la banque commence mois de juillet, qu'est-ce qui se passera pour le reste de l'année? Y aura-t-il une coupure à chaque réunion ou la banque procédera à une pause après chaque coupure avant de décider si elle doit faire plus?
- Historiquement coupure ponctuelle serait très rare. Ça s'est déjà produit.
En 2016 par exemple, mais ce serait un événement très rare. Passer d'une politique restrictive de 5 % à 4,75 puis de marquer un temps d'arrêt, ce serait un message un peu étrange à l'égard des marchés. Quand la Banque du Canada commence à réduire les taux, nous pensons qu'il y aura au minimum de coupure de 25 points de base de suite à partir de là ça dépendra de l'évolution des données au niveau de l'inflation de la croissance.
Nous prévoyons que l'économie ralentira encore dans le milieu de cette année. Les données du premier trimestre sont très fortes, nous ne pensons pas que ça durera.
Nous pensons qu'on pourrait avoir quatre coupures de 25 points de base cette année que nous arrivons à 4 % d'ici la fin de l'année. Mais cela dépendra comme d'habitude de l'évolution de l'indice des prix à la consommation et de l'économie.
Nous autres Canadiens somment habitués à ce que les Américains soient sous le feu des projecteurs. Ce matin, inflation aux États-Unis a été annoncée et n'évolue pas dans la direction que les marchés attendaient.
C'est clair. Est-ce que ça complique la conduite que tiendra la Banque du Canada c'est les Américains de leur côté reporte les coupures de taux?
- Pas à court terme. La réalité économique du Canada et des États-Unis est très différente. L'an dernier, le PIB américain a augmenté du quatrième trimestre quatrième trimestre deux plutôt aux pour cent de plus que celui du Canada et ce malgré notre croissance démographique extraordinaire en 2023. La Banque du Canada et la Fed peuvent diverger pendant une certaine période, surtout lorsqu'il s'agit des virages qu'elles opèrent.
Contenu des réalités économiques de terrain au Canada ou l'économie plus faible qu'aux États-Unis, je ne crois pas que le moment où la Fed agira affectera le moment où la Banque du Canada pratiquera une première coupure de taux. Pas tellement je pense que nous sommes humains, si la Banque du Canada hésite entre la possibilité de réduire entre le mois de juin et moi juillet ou bien juillet et septembre, la Fed peut influencer ses décisions, c'est sûr. Mais fondamentalement, lorsqu'il s'agit de coupure de taux États-Unis, il faut s'attendre à ce que la situation change.
Au Canada ça s'est déjà produit.
Nous passons donc à la Banque du Canada pas mal de marge pour agir indépendamment pendant la première partie d'un cycle de réduction de taux. Si ultérieurement, la Fed maintenait les taux élevés pendant très longtemps ou encore si les États-Unis réduisaient les taux très légèrement, ça aurait un impact pour la série suivante réduction de taux par la Banque du Canada.
En effet, la Banque du Canada pourrait parvenir à quatre années au cas de 25 % sans que la Fed ne fasse quoi que ce soit.
Je pense que ça dépasse l'entendement de penser que la Banque du Canada ne tiendrait aucunement compte de ce que ferait la Fed. Mais c'est une question pour 2025 plutôt que pour cette année.
- Que concluez-vous après toutes ces discussions. Aux États-Unis d'après la solidité du marché du travail, inflation qui apparaît aujourd'hui qui est non seulement plus élevée que prévue mais dure plus longtemps, un intervenant de la Fed a déclaré hier qu'il faut même se préparer à la possibilité que les taux demeurent élever pendant longtemps ou même qu'ils augmentent.
On avait pas ça l'esprit 2024.
- Oui mais l'état d'esprit qu'on avait début 2024 reflétait l'état d'esprit qu'on avait début 2023. Je pense que ça ne va pas se produire cette année. L'inflation a beaucoup molli mondialement par rapport au début 2023. On a fait beaucoup plus de progrès dans la lutte contre l'inflation dans le monde, beaucoup plus qu'en 2023.
Je pense que la situation, contrairement à la Banque du Canada où tout le monde cherche à s'en tenir à la même ligne, même si le gouverneur a reconnu qu'il y avait une diversité d'opinion dans le conseil, à la Banque du Canada, à la Fed, chaque gouverneur peut exprimer sa propre opinion. Le fait qu'un gouverneur de la Fed déclare qu'il pourrait y avoir des roses, je pense que cette question n'est pas vraiment abordée sérieusement au sein de la réserve fédérale. Ceci étant dit, la politique monétaire est toujours un exercice complexe .
Nous avons une idée de l'évolution des taux neutres à long terme dans un état stable, mais finalement, faut voir comment l'économie réagit à la politique monétaire qui est en place. Si la façon États-Unis ne recule pas davantage, si la croissance aux États-Unis ne recule pas davantage, oui, cela minerait l'ampleur des coûts par l'intérêt que nous prévoyons pas en définitive, si l'économie se porte très bien, pourquoi apporter des changements.
Il s'agit d'une conversation qui est très intéressant aux États-Unis mais la situation n'est pas présente dans la même mesure et de loin au Canada.
- Vous venez d'entendre Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD. À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
La saison des annonces de bénéfices des banques américaines a commencé, les actions de J.P. Morgan sont sous pression en dépit de résultats supérieurs aux prévisions pour le chiffre d'affaires et les bénéfices du dernier trimestre ! en recul de 5,3 %. Les investisseurs se concentrent sur les prévisions de revenus d'intérêts de la banque cette année avec un montant estimé à 90 milliards de dollars, J.P. Morgan a abaissé, a laissé ses prédictions inchangées. Le chef de la direction a déclaré que la situation géopolitique troublant constituait une menace pour l'économie.
Corus Entertainment avertit les investisseurs que le marché publicitaire demeure faible.
Le télé radiodiffuseurs prévoit une baisse des recettes publicitaires pouvant aller jusqu'à 15 % sur 12 mois. Corus annonce une perte de presque 10 milliards de dollars sur le dernier trimestre recettes ayant chuté de presque 13 %. L'action recule encore de 19 % aujourd'hui. Un autre titre sous pression, MTY Food Group, l'exploitant de restauration, a vu son titre chuté de 12 % sur 12 mois à cause de la baisse des ventes, et voilà restaurant met en avant la baisse de la consommation et des conditions météorologiques extrêmes. L'action recule de 10 %. Même si le cours du brut flambe aujourd'hui et le cours du pétrole se raffermit, cela n'est pas suffisant pour empêcher la baisse de l'indice TSX composite qui recule de 63 ; soit presque 0,3 %. Aux États-Unis le secteur de la technologie a progressé aujourd'hui. La tendance s'inverse aujourd'hui, l'indice recul de 54. Soit plus de 1 % et le Nasdaq dans la même mesure sinon plus.
Poursuivant sur notre thème de l'inflation. Le cours du pétrole est en hausse constante de plus de 20 % depuis le début de l'année. Ces gains sont en grande partie alimentée par des préoccupations géopolitiques notamment en raison de l'aggravation des relations entre Israël et l'Iran. Kim Parlee s'est entretenu avec Bart Melek de valeurs mobilières TD au sujet de ses tensions et des perspectives pour le pétrole.
- Concernant l'offre, elle a joué un rôle extrêmement important dans cette remontée.
l'Arabie Saoudite et l'OPEP+ continue de limiter l'offre. Ils se sont engagés à produire 2,2 millions de barils de moins par jour, a priori pour le reste de l'année.
Globalement, on observe une discipline sur le plan géopolitique. Les tensions entre l'Iran et Israël n'ont pas encore atteint leur paroxysme, mais le marché craint fort que l'on assiste à une escalade, risquant à un moment donné de perturber la circulation du pétrole. Les conflits par procuration en mer Rouge pourraient se reproduire. C'est donc un facteur. Et bien sûr, il ne faut pas oublier l'autre front géopolitique. Les drones ukrainiens ont directement attaqué des installations de raffinage en Russie, réduisant ainsi l'approvisionnement en distillat qui nous parvient indirectement en contournant les sanctions. Si l'approvisionnement en distillat continu d'être perturbé, je ne sais pas si cela arrivera, mais cela inquiète le marché. Les marges de craquage risquent d'augmenter, tout comme les besoins en brutes dans certaines parties du monde. Selon moi il y a un vrai risque de resserrement des marchés et l'on s'attend à des déficits pour le reste de l'année.
À ce sujet, on a entendu dire que les États-Unis tentent de faire pression sur l'Arabie Saoudite pour qu'elle augmente sa production. Les États-Unis s'inquiètent de ses déficits et des conséquences pour les consommateurs. Tout d'abord, c'est une année électorale. Washington n'a jamais hésité, a demandé Arabie Saoudite augmenter sa production, toutefois il est juste de dire que les intérêts de l'Arabie Saoudite rejoignent ceux de Washington.
Elle a bien assez de réserves pour mettre deux à 3 millions de barils de plus sur le marché.
Si les cours continuent d'augmenter, sachant que le Brent se situe autour de 90 $, ou un peu en dessous aujourd'hui, ce ne sera pas nécessairement à son avantage.
Elle ne veut pas détruire la demande à long terme et surtout elle ne veut pas inciter les producteurs de gaz de schiste investir davantage et à leur ôter le pain de la bouche. L'Arabie Saoudite est en position idéale en ce moment. Le gaz de schiste est en berne. Suite oui, tout à fait, mais aujourd'hui le AEI a revu ses prévisions sur l'offre à la hausse. Je ne sais pas si c'est directement relié à cette hausse de 20 %, mais je suis certain que l'Arabie Saoudite et l'OPEP+ penche sur la question.
Du point de vue des saoudiens, abstraction faite de toute les réflexions actives du marché sur le fait qu'ils veulent obtenir un prix plus élevé, je crois que les saoudiens estiment que c'est une question d'équité. Ils ont fait la plupart des sacrifices. Leur part de marché s'est érodée et il voudrait la récupérer. Je pense que probablement c'est à en profiter et à personne d'autre.
De ce point de vue, je crois que quand ils le décideront et non quand Washington ne décidera, ils augmenteront les prix et disons-le franchement, Washington a suspendu le programme de reconstitution de sa réserve de pétrole stratégique. Je sens une inquiétude Washington, surtout en cette année d'élections car il n'est jamais de bon augure pour le parti au pouvoir de voir flamber le pétrole.
- Bien, parlons un peu de la demande. À chaque fois que les États-Unis et le Canada emprunte ils prennent des voies différentes. Les États-Unis continuent sur leur lancée, il y a une véritable dynamique.
On a reçu les chiffres sur l'emploi la semaine dernière. 300 000 emplois et plus ont été créé.
- Je ne sais même pas six le marché s'attend encore un atterrissage en douceur. Il n'y aura peut-être pas d'atterrissage du tout. On va baisser le nez avant de prendre de la hauteur.
- Oui, tout va plutôt bien.
- Même avec cette politique monétaire dite restrictive, la politique budgétaire soutient le tout. Le crédit est toujours disponible, les liquidités semblent abondées. Les marchés boursiers s'envolent. Je suis convaincu que la théorie économique va finir par fonctionner et que la hausse des taux d'intérêt va ralentir l'économie. La question de savoir quand. À ce stade, je pense que le marché estime que la demande mondiale va continuer de très bien se comporter.
Nos prévisions ont parfois été critiquées au motif qu'elles étaient trop optimistes avec 1,4 millions de barils de nouvelles demandes cette année. Mais on pourrait sans doute en arriver là sans difficulté et nous sommes très contents d'avoir pris une position acheteur et d'avoir été optimiste sur le pétrole pour toutes les raisons évoquées précédemment. Suite justement il ne reste plus qu'une trentaine de secondes. À quel niveau vont se situer les prix, les cours. Choisissez l'horizon.
- Disons jusqu'à la fin de l'année.
- Je crois qu'on pourrait dépasser les 90 $. Peut-être même voir 1, Cours à trois chiffres. Je ne pense pas qu'à l'Arabie Saoudite sera pressée d'agir. Il se pourrait très bien que la réserve fédérale américaine procède à des baisses de taux en milieu d'année, en juin ou juillet, ce qui pourrait attirer les spéculateurs et baisser les coûts de portage. Les prévisions à l'égard de la demande pourraient augmenter. Je m'inquiète beaucoup les tensions au Moyen-Orient et du risque de destruction d'autres installations de raffinage. C'est la seule grande raison pour laquelle je crois qu'une intensification des tensions et que des bombardements d'installation pourraient nous amener à cette situation.
Dans ce cas l'Arabie Saoudite retardera probablement sa décision et profitera des prix plus élevés. Je ne pense pas qu'elle sera pénalisée immédiatement il y aura probablement une injection d'offres.
- Vous venez d'entendre Bart Melek de valeurs mobilières TD. À présent poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Si vous songez aux graphiques et à l'analyse technique, vous devez vous familiariser avec la moyenne mobile. Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD. Bonjour Hiren. À vous.
- Bonjour, Greg.
Parlant des moyens mobiles. Vous avez parlé d'analyse technique.
Voici l'un des éléments fondamentaux de l'analyse technique qui attire l'attention des négociateurs. Ce sont les tendances.
Nous connaissons les tendances dans le domaine de la mode, mais lorsqu'il s'agit de l'investissement, il y a des tendances comme celle de l'intelligence artificielle. Mais comment distinguer les tendances dans le cours des actions?
Voici comment fonctionnent les moyens mobiles.
Voici QQQ, un FNB qui suit le marché de la technologie.
Alors tout d'abord, lorsqu'on essaie d'identifier une tendance sur un titre, il faut se concentrer sur la tendance principale sur une période qui est généralement égale ou supérieure à un an.
Alors j'ai réglé l'évolution du cours sur un jour. Pour ajouter moyens mobiles nous choisissons les indicateurs supérieurs que l'on déroule. Il y a un certain nombre d'indicateurs différents qui comportent notamment immobiles, mais choisissons la moyenne mobile simple.
Donc une fois que vous avez réglée, vous choisissez la période que vous voulez analyser. La moyenne mobile additionne le cours de clôture sur la période que vous voulez analyser. Par défaut la valeur est de 15 jours, mais les négociateurs s'intéressent surtout à la moyenne sur 200 jours.
Alors une fois que vous voyez les 200 jours, vous remarquez que la moyenne mobile est largement en-deçà du cours récent de l'action. Les négociateurs utilisés moyenne mobile d'abord pour pouvoir voir quelle est l'évolution du cours de l'action. L'indice Nasdaq affiche une trajectoire à la hausse, mais c'est également utile pour déceler les signaux négociations. Quand on parle de l'évolution des cours, il s'agit des bougies.
Lorsque le cours est supérieur à la moyenne mobile sur 200 jours comme c'est le cas depuis mars 2023, c'est un signal aussi pour les négociateurs. En revanche, si le cours de l'action est inférieur à la moyenne mobile, c'est un signal baissier.
Il ne s'agit pas d'éléments qui permettent de prendre des décisions relatives à cet indice. Il faut tenir compte des autres indices pour déterminer avec confiance quelle évolution il y aura. On peut ajouter une autre moyenne mobile par ailleurs. Ajoutant 50 jours. Ça, c'est une autre très courant, à moins de 150 jours, c'est-à-dire deux mois et demi.
Vous remarquerez, quand on ajoute une deuxième moyenne mobile que cela confirme, quand on voit la moyenne mobile à court terme, de la couleur violette, parce que cette moyenne franchit la moyenne à long terme, c'est un autre signal haussier.
Lorsque la plus courte recoupe la période plus longue, c'est un signal haussier.
Encore un recoupement, mais la moyen à court terme ne recoupe à ce moment-là, mais ici il y a un recoupement et elle se maintient dans une langue trajectoire à la hausse. Il s'agit d'un signal très important pour les négociateurs, double recoupement, et de la même façon lorsque la moyenne des 50 jours passe en-deçà de la moyenne sur 200 jours, c'est un signal très négatif.
- Si vous n'avez jamais analysé techniquement, voici les premières étapes dans un processus qui est beaucoup plus vaste. Où peut-on en apprendre davantage pour CourtierWeb?
- Je pensais vous ne me poseriez pas la question. Nous faisons un point d'honneur de proposer une formation de grande qualité afin de donner les outils dans les investisseurs ont besoin. Pour vous renseigner sur l'analyse technique, vous pouvez commencer par l'onglet technique.
Si vous voulez comprendre ses moyens mobiles au mieux les identifier, vous pouvez voir qu'il y a un certain nombre d'événements, par exemple un triple recoupement de moyenne mobile.
Il y a donc un recoupement du cours et de la moyenne mobile, cela vous donne le contexte. Mais nous avons également le petit mortier qui affiche notre page de formation. Voilà vous pouvez passer en revue toute une série d'indicateurs. C'est là on envoie les recoupements dont venons de parler. Par exemple le croisement double de moyenne mobile et quels sont les conclusions que l'on peut en tirer.
N'oubliez pas de cliquer sur l'onglet apprendre ou vous pouvez trouver les 200 vidéos et régler des filtres pour vous renseigner sur différentes catégories de sujets, y compris l'analyse technique, toute une série de contenus s'affichera.
Par ailleurs, nous avons notre propre page YouTube. N'oubliez pas, nous allons afficher le code QR. Visitez notre contenu pour vous tenir au courant des dernières nouvelles dans le monde de l'investissement. Nous avons également des sondages très amusants. Ne manquez pas de vous inscrire à notre chaîne YouTube.
- Merci, Hiren Amin.
- Je vous en prie, Greg.
- Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. À présent un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avançait un banquet est conçu pour les négociateurs activés proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur les marchés. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. L'indice TSX composite, le Dow Jones actuel indice S&P 500 sont en baisse en ce moment. Leur avait progressé un moment donné, de plus de 50 $ l'once, ce qui a fait remonter considérablement les actions minières en début de séance, Barrick et Kinross Gold sont toujours en hausse. Un moment donné certain de ces titres était en hausse de cinq à 6 %. On commence à assister un certain recul, les actions dominent dans ne monte pas autant l'indice. Dans le secteur des ressources, Cenovus Energy est légèrement en hausse, mais les autres sont en baisse.
L'indice TSX composite recul de 56 points.
Aux États-Unis, il y a également du rouge à l'écran. Nous nous concentrons ici sur l'indice S&P 500. Les fabricants de semi-conducteurs, que ce soit AMD en recul de 4 %, et une tel recul de 4 % au même NVIDIA est en recul de 2 %. En revanche, c'est aussi l'inauguration d'une nouvelle saison de bénéfices aux États-Unis, celle du Canada emboîtant le pas bientôt, les Banque du Canada inaugurent et annonce de bénéfices, action de J.P. Morgan recul de 5 %. Malgré un excellent trimestre que supérieurs aux prévisions pour les chiffres d'affaires et bénéfices " les pronostics conjoncturels de la banque inquiètent les investisseurs. Faites en vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Reparlons des données sur l'indice des prix à la consommation qui était plus élevée que prévue et qui a quelque peu atténué les marchés, y compris les cours de l'or lequel atteint de nouveaux records. Je me suis entretenu avec Daniel Ghali de valeurs mobilières TD des perspectives de l'or.
- Il s'agit de l'un des moments les plus excitants dans le secteur. Pour plusieurs raisons. Nous ne sommes parlés en début d'année du fait que les négociateurs qui s'intéressent aux données macro-économiques étaient historiquement se positionnés en début d'année à l'avance d'un cycle de hausse de taux de la Fed, c'est ce qui a propulsé l'or à des sommets inégalés mais cette activité d'achat s'est essoufflée parce que le cours de l'or atteint 2500 $ l'once. Depuis l'or, les achats sont attribuables à des acheteurs mystérieux qui pourraient selon nous être associés à des interventions sur le marché des devises encore en Chine.
Depuis un an et demi, environ, nous parlons des achats par les banques centrales. Ces inquiétudes relatives en réserve. Vous parlez à présent d'un acheteur mystère. Les données fondamentales ne sont plus en rendez-vous mais les achats se poursuivent.
- Oui, ce qui est curieux quant aux activités d'achat cette année ses collègues marchés prévoient des copains autour de la Fed mais les cours de l'or augmentent. Le dollar américain augmente mais le cours de l'or et les rendements réels augmentent, mais le cours de l'or augmentent. Les facteurs traditionnels ne sont plus rendez-vous. Il y a des raisons très valables pour cela. Les spéculateurs étaient sous positionnés. Maintenant, les encore leurs positions et détiennent autant d'hortensias tendraient contenus des perspectives de la Fed. Par conséquent il faut qu'il y ait quelque chose d'autre qui se produise. Selon nous, si vous voulez entrer dans le détail et que vous tenez compte du fait que rien ne montre que cette activité d'achat qui a amené les cours de 2200, Cours d'aujourd'hui s'affiche sur les données des données de bourse. Ni aux États-Unis en Chine ou les plus grands négociateurs en Chine vendent actuellement de l'or. Il y a également des données qui montrent que la demande très forte d'or métal émanant de consommateurs particuliers en Chine s'abaissent. La demande de gros en Chine commence à baisser après un début d'année exceptionnellement fort. Qui était ce mystérieux acheteur? Nous savons que c'est un acheteur qui a des poches extrêmement profondes contenues de l'étendue des achats qui est nécessaire pour que le cours augmentant ses proportions. Nous savons que cet acheteur n'intervient pas par les canaux typiques. Cela nous laisse à croire qu'il s'agit véritablement d'un acheteur associé à la banque centrale. Ce qui est curieux, c'est qu'il semble y avoir une certaine urgence dans ce programme d'achat, ce qui n'est pas typique de ce que nous avons évoqué depuis deux ans. Au moins de depuis 2022, les achats des banques centrales affichent des records, mais le degré d'agressivité de ce programme d'achat n'est pas du tout typique de ce que nous avons vu depuis deux ans et c'est ce qui nous amène à croire qu'il pourrait s'agir d'un phénomène associé à une forme d'intervention sur les devises.
S'agissant des achats des banques centrales, les acheteurs mystère, est-ce que la remontée est compromise? Les données fondamentales ne justifie plus une augmentation. Alors monte comme une action de technologie.
- On ne s'attendrait pas avoir une tel euro surtout dans ce contexte macro-économique. Ou une inflation plus épais que prévu, mais les marchés tiennent compte de la perspective de coupure de la Fed. Nous analysons beaucoup dans nos stratégies ses activités d'achat pour voir si elles ont relevé le plancher des cours de l'or ou si les cours ne pourront maintenir les niveaux actuels lorsque l'activité d'achat se tarira. Si l'activité d'achat se tarit est-ce que vous pourrez ainsi qu'il y aura une correction de grande ampleur ou simplement nivellement? Que pourrait-il arriver au cours de l'or à court terme. Nous ne comprenons pas vraiment ce qui se produit.
- Il semble de plus en plus que des acheteurs mystère qui ont propulsé l'or de 2200 au cours actuel mais que ces acheteurs mystère ont peu de chances de revendre leurs achats. S'il s'agit d'une intervention reliée au marché des devises, la banque centrale en question ne va pas se retourner demain et revendre alors qu'elle vient d'acquérir. Il se peut très bien que le plancher des cours de l'or et soit en train d'être relevé que la trajectoire ultérieure de l'or dépendra de l'évolution macro-économique. L'or est une catégorie d'actifs très intéressants. Nous sommes heureux de bénéficier régulièrement en commentaire. Que dire de l'argent?
L'or du pauvre.
- Oui, l'évolution du cours de l'argent et du marché de l'argent et peut-être le thème le plus excitant dans la transition énergétique parmi tous les produits de base aujourd'hui. On parle beaucoup de cuivre, on parle de pétrole lorsqu'il s'agit la transition énergétique, mais on parle très peu de l'argent. Nous pensons qu'au fil des 12 ou 24 prochains mois l'une des grandes hypothèses qui sous-tend le marché l'argent va être remis en question. Je fais allusion au fait que pendant très longtemps l'offre d'argent métal excédentaire ou déficitaire n'était pas tellement importante pour le marché de l'argent. Pourquoi? Parce qu'il y avait au moins 1,6 milliards d'onces d'argent en inventaire à tout moment.
Ce qui était toujours largement insuffisant pour combler tout déficit sur le marché de l'argent métal. Le défi aujourd'hui, c'est qu'il y a eu une très forte érosion des inventaires d'argent métal qui est disponible pour l'achat.
Dans les coffres et surtout à Londres, où reposent les plus importantes quantités de métaux précieux dans le monde, 70 % des inventaires sont réservés par un autre détenteur. Le marché des métaux précieux à Londres représente 75 % des inventaires mondiaux mais une bonne partie réservée par des FNB par exemple. Ce qui laisse une partie beaucoup moins importante des inventaires d'argents qui sont disponibles aujourd'hui. Le défi, c'est que le déficit universellement reconnu que les marchés attendent d'ici quelques années pourraient éroder ses inventaires au cours des 12 à 24 mois.
- Vous n'êtes pas analystes du secteur minier, mais lorsqu'il s'agit inventaires serrés, est-ce que l'industrie minière est en mesure de combler le déficit argent dans les années à venir?
- Qui est intéressante également c'est que l'argent est un des métaux qui est essentiellement un sous-produit de l'extraction d'or, de plomb, de zinc. Or, la production d'argent est normalement dotée d'un vendeur structurel. Les compagnies qui extraient l'argent le revendent généralement puisqu'il ne s'agit là sous-produit et pas de l'actif qui intéresse le plus leurs actionnaires.
- Vous venez d'entendre Daniel Ghali de Placements directs TD, de valeurs mobilières TD. La semaine prochaine présentant une analyse complète des réaction budget fédérale qui paraît mardi, disponible ici même sur la plate-forme CourtierWeb. Nous aurons la réaction de Derek Burleton, économiste en chef adjoint de la Banque TD ainsi que Nicole Ewing directrice de la planification successorale et Gestion de Patrimoine TD.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à Moneytalklive@td.com.
Au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à la semaine prochaine.