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(musique) - Caitlin Cormier nous montre comment tirer le meilleur parti de la fonction de liste de veille dans les tableaux de bord avancés.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés en ce dernier jour de bourse de la semaine.
L'indice TSX composite est en hausse de 12 points. 0,06 %. Parmi les titres les plus négociées, Chartwell Retirement Residences en hausse de près de 1 % à 11,65 $ l'action. Aujourd'hui, une pression à la baisse sur l'action de Nexgen. Il n'y a pas beaucoup d'opérations aujourd'hui, ce sont les deux titres qui se retrouvent parmi les 10 premiers. À 9,65 $, l'action recule de 10%.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 continue de pulvériser les records, en hausse de neuf points, soit un cinquième de pour cent. L'indice Nasdaq composite est en léger recul. Il n'y a pas que les titres de technologies qui font progresser le S&P 500. Le Nasdaq recule de 15 points, soit 0,10 %.
Intel, c'est peut-être l'une des explications, a publié ses résultats après la clôture hier. Les milieux financiers ne sont pas satisfaits. À 44,13 $ l'action, celle-ci recule de 11 %.
Encore des statistiques sur l'inflation qui paresse aux États-Unis.
Les statistiques sur l'économie américaine ont paru cette semaine et cela à l'avance de la prochaine réunion de la Fed.
- La jauge préférée de la Fed, l'indice de la consommation personnelle, s'est établie à 0,2 %, en hausse, conformément aux attentes, mais à 2,9 %, chiffre annuel était inférieur à 3 % pour la première fois en deux ans.
Il s'agit d'une tendance positive dans les statistiques de l'inflation.
L'inflation de base s'établit à moins de 3 % pour la première fois, à 2,9 %, contrairement à 3,2 % en novembre.
Il y a également des progrès dans la croissance du PIB.
On l'a déjà vu jeudi. 3,3 % au quatrième trimestre.
Encore une fois, sous l'influence de la consommation au quatrième trimestre. Les statistiques étaient positives, mais elles n'ont pas beaucoup fait évoluer les marchés puisqu'elles sont rétrospectives. Mais quand on conjugue ces deux éléments, il s'agit d'un scénario boucle d'or: Forte croissance, inflation qui, quoiqu'élevé, recule. Jerome Powell et les autres membres du comité des marchés de la Fed vont entamer leur réunion de deux jours. Ils auront ses rapports sous la main.
C'est essentiellement ce qu'il rechercher.
Les données qui paraissent jusqu'ici semblent correspondre à ce scénario bouclent d'or.
Qu'attendons-nous de cette réunion?
- Oui, comme vous dîtes que c'est une étape dans la bonne direction vers cet atterrissage en douceur potentielle regarde le marché des contrats à terme, ils continuent de refléter la probabilité que la Fed décidera sa première coupure de taux au mois de mai. Il est peu probable qu'elle passe à l'action la semaine prochaine. La plupart des analystes s'attendent à ce qu'elles maintiennent les taux. Services économiques TD ne prévoit pas de coupure de taux avant l'été au plus tôt.
Il sera intéressant de voir comment la Fed analysera les dernières données et continuera les coupures de taux cette année.
- La décision atterrira mercredi après-midi, après cette émission, je pense que vous serez très présent dans l'après-midi.
- Oui, nous aurons une couverture, une analyse. Nous allons interroger Hafiz Noordin de Gestion de Placements TD qui va nous confier les réactions du marché dès la décision connue.
- Merci, Anthony Okolie.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions d'Intel, nous en parlions déjà, sont sous pression, car les prévisions de bénéfice du fabricant de semi-conducteurs ne sont pas à la hauteur des attentes des milieux financiers. L'industrie a connu une hausse de la demande de plus d'intelligence artificielle, mais a fait du rattrapage dans ce domaine? D'autres secteurs d'activité, notamment les puces pour ordinateurs personnels, sont touchés par une baisse de la demande. À 44,20 $ l'action, celle-ci recule de près de 11 %. De grandes sociétés de cartes de crédit sont en vedette aujourd'hui. American Express a publié des à dépassé les attentes pour son dernier trimestre mais a mis en garde pour le des paiements pour le début de l'année. L'action recule modestement de 1,33 %. Les jeans Levi's suppriment 40 % de leurs effectifs. La décision annoncée par Levi Strauss fait suite à des résultats plus faibles que prévu pour le quatrième trimestre. Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite est modestement hausse. Très modestement, encore plus qu'au début de l'émission.
Soit 0,01 %. Nous verrons comment cela évoluera au fil de la séance. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 qui pulvérise les records cette semaine, qui progresse de neuf points, soit un cinquième de pour cent. Nous verrons comment la situation évoluera d'ici quelques heures, avant que la semaine de bourse ne se conclue.
Il se passe toujours beaucoup de choses ont une semaine. Il y a deux jours seulement que la Banque du Canada a annoncés qu'elle maintenait son taux inchangé à 5 %, craignant que les mesures sous-jacentes ne se rapprochent pas durablement de l'objectif. Andrew Kelvin m'a rejoint plus tôt dans la semaine pour en parler.
- Je ne dirais pas que je suis préoccupé, je pense que c'était la position appropriée.
Le gouvernement a vraiment cherché à passer le message que la banque Canada croit qu'elle a suffisamment serré la vis pour ramener l'inflation à la cible de 2 %. Mais le simple fait qu'elle ait atteint le niveau voulu pour maîtriser l'inflation ne signifie pas qu'elle peut rapidement faire demi-tour. Il y aura une phase durant laquelle la banque va réfléchir à la période durant laquelle les taux devraient être à 5 %. Bien sûr, la mise en garde, si l'inflation revient, les taux pourraient toujours remonter.
C'est toujours le cas avec la banque centrale. Mais à l'heure actuelle, la question est de savoir avec quelle rapidité ces progrès seront accomplis avec l'inflation sous-jacente, selon la banque. Les chiffres de l'IPC montrent un progrès très limité. L'économie a suffisamment ralenti que la banque puisse penser qu'il aura davantage de desserrement de l'économie que les pressions continueront à s'exercer sur les prix, mais le calendrier des coupures de taux dépendra en dernière analyse la rapidité avec laquelle évolution reviendra à la normale.
Encore une fois, je partage l'importance attachée gouverneur à l'inflation sous-jacente. Compte tenu des données dont nous avons eu connaissance, il ne nous apparaît pas que nous allons avoir une discussion raisonnable de coupure de taux d'ici une ou deux réunions.
- Parlons-en. Lorsque le marchés certaines attentent, au cours du mois de juin, pense-t-on, c'est peut-être pile ou face. Ne pose la question au gouverneur, il a dit qu'il était prématuré d'envisager de réduction de taux.
La conversation quant à la durée pendant laquelle les taux vont demeurer au même niveau, est-ce que les marchés anticipent trop ou s'ils voient quelque chose dans l'économie qui nous permette de supposer que d'ici le printemps ou l'été, peut-être il y aura des coupures de taux?
- Les marchés soupèsent les probabilités. Compte tenu du fait que la banque Canada s'est éloignée d'une menace crédible de hausse des taux d'intérêt, les marchés ont raison de supposer qu'il y aura une probabilité de plus en plus élevée de réduction de taux à chaque réunion successive.
Entre cette réunion et celle de début mars, il n'y a pas beaucoup de temps. Une coupure de taux au mois de mars serait un événement très, très significatif, une volte-face pour la Banque du Canada. Il faudrait que les choses se passent très mal très rapidement pour que l'on commence à en parler. Il s'agit d'une voie très étroite pour le mois d'avril. Au mois d'avril, s'il y a quelques surprises à la baisse pour l'indice des prix à la consommation, on pourrait en parler de façon beaucoup plus urgente. Mais il reste encore beaucoup de choses qui peuvent se passer d'ici la réunion d'avril.
Quant à ce que les marchés envisagent, les marchés en définitive, à l'avance de la réunion pendant laquelle ils prévoient qu'il y aura une coupure, vont sans doute avoir calculé cette probabilité. Mais pour adopter une attitude plus globale, il y a eu 100 points de base de réduction prévue en 2024. C'est assez raisonnable.
Mais la question est de savoir quand les coupures vont commencer.
- Parlons du logement. La Banque du Canada a reconnu elle-même sa décision d'aujourd'hui que le coût du logement demeure, comme il a lui-même dit, facteur qui contribue le plus à l'inflation supérieure à la cible.
On a demandé gouverneur, après la déclaration, si c'est ce qu'il reste pour nous ramener à 2 % d'inflation, pourquoi ne pas commencer à réduire les taux, permettant aux Canadiens de profiter d'un répit? Il a répondu: C'est un peu plus compliqué que ça. Vous avez étudié la question.
Il existe plusieurs façons de penser à cela.
La banque a déclaré dans son rapport de politique monétaire qu'elle prévoyait que l'inflation du logement demeurerait un facteur négatif qui empêcherait de parvenir à l'inflation de 2 % d'ici quelques années. La banque s'attend pas une normalisation rapide de l'inflation des prix du logement. La banque a également déclaré dans la déclaration d'ouverture de la conférence de presse qu'elle allait chercher résolument à atteindre les objectifs d'inflation de 2 %.
Si vous dîtes que l'inflation des prix du logement va être supérieure à 2 % pendant plus qu'un cycle de politique monétaire, pendant plus qu'un ou deux ans, et que vous dîtes que vous allez parvenir à 2 %, vous dîtes qu'il faut que les autres parties de l'économie affichent une inflation inférieure à 2 % pour compenser l'inflation opiniâtre des prix du logement.
Il n'y a pas que le prix du logement. La part de l'IPC qui est au-delà de 4 % est au-delà de la norme historique.
Normalement, ce serait 25 à 30 % de la corbeille qui serait au-delà de 4 %. Ce chiffre est autour de 45 %.
Donc il n'y a pas que le logement.
Le volet du logement, certains des volets plus inflationnistes du logement, sont exclus de la mesure de base de l'inflation, qui tourne autour de 3,5 %.
- Donc, c'est le logement qui est le facteur qui contribue le plus, mais il n'y a pas seulement le logement.
En outre, le mandat de la banque est de parvenir à 2 % d'inflation, pas 2 % d'inflation hors logement. Si vous songez au calcul, si la banque devrait cibler une inflation de 2 % hors logement, en reconnaissant que le logement aurait une inflation au-delà de 2 %, à ce stade, vous ne ciblez plus 2 % d'inflation.
Cela n'est pas la décision de la banque, ou du moins la décision unilatérale de la banque. La banque a un accord avec le gouvernement fédéral, et c'est là où se situe la légitimité de la pratique la Banque du Canada, qui a une fort sur l'économie. La banque a un accord avec le gouvernement, qui porte sur 2 % d'inflation.
- Bien sûr, la banque a déclaré très clairement, comme vous l'avez dit au début de notre conversation, que la conversation autour de la table porte sur la durée pendant laquelle ces taux seront maintenus à ce niveau.
On ne parle plus de hausse. Il est prématuré de parmi les de baisse, mais la banque a déclaré qu'elle peut pas se lier les mains en disant qu'elle ne va pas augmenter les taux si le monde change.
Que pourrait-il se produire pour amener la banque à augmenter les taux? Il faudrait que les ménages canadiens soient beaucoup plus résilients qu'ils ne l'ont été jusqu'ici pour l'année 2023 été une année de croissance très médiocre. Au milieu de l'année, la quantité sans doute de 0 %, proche de zéro au quatrième trimestre également.
Donc trois trimestres d'activité économique essentiellement inchangée. Nous ne prévoyons pas de rebond important pour le premier semestre 2024. Le chômage a progressé de 1 %. Tous ces éléments laissent entendre qu'il y aura un atterrissage en douceur avec un mollissement de l'environnement des prix. Si l'économie devait rebondir spectaculairement, si le marché du logement du printemps faisait renaître la confiance et une frénésie de consommation générale - cet hypothétique je ne prévois pas que cela se produira - mais à titre d'exemple d'une chose qui pourrait se produire et amener la Banque du Canada à changer de trajectoire. Il faudrait qu'il s'agit d'une perspective de croissance beaucoup plus robuste pour le Canada.
La combinaison d'une inflation opiniâtre et d'une croissance lente, c'est plus conforme avec l'idée que la Banque du Canada demeurerait à 5 % pendant une période plus longue.
Pour que la banque doive relever les taux, il faudrait que les choses se passent très, très mal dans l'économie réelle.
- Il y a un élément que l'on oublie souvent. Pas vous ni votre équipe, mais le premier paragraphe de la déclaration. Aujourd'hui, nous avons maintenu notre cible pour le taux à un jour à 5 %. C'est ce que tout le monde attendait. Mais parfois, on oublie qu'elles dit: Nous allons poursuivre notre politique de resserrement quantitatif.
On ne porte pas autant attention à cet élément de l'équation.
- La question du resserrement quantitatif va devenir et est des revenus plus actuels. Lorsque la pandémie a commencé, la banque Canada commencée à acheter d'énormes quantités d'obligations du Canada afin de réduire les taux d'intérêt et de soutenir l'économie.
Elle a cessé d'acheter ces obligations il y a un an et demi.
La banque a annoncé qu'elle n'agit plus d'obligations.
Pendant une époque normale, la banque Canada achète constamment de petites quantités d'obligations du gouvernement du Canada. Elle doit détenir des actifs sur son bilan par rapport à ses éléments de passif, le principal étant les billets en circulation. Donc la banque détenait des obligations du gouvernement et des bons du Trésor, et ce de façon la plus discrète possible. C'était son objectif. Elle ne voulait pas influencer ces marchés, elle voulait simplement détenir ces actifs, et au fur et à mesure que les obligations arrivées à échéance que le nombre de billets en circulation augmentait, elle en achetait un peu plus.
Le problème à l'heure actuelle, c'est qu'il s'agit d'établir une nouvelle normalité quant à l'ampleur de son bilan. La Banque du Canada est en pilotage automatique. Elle laisse les obligations parvenir à maturité, surtout de son bilan, son bilan se rétrécit.
À moment donné, la Banque du Canada parviendra à un niveau normal de bilan, en fonction des dernières allocutions sur ce thème que la banque a donné, qui datent de quelque temps, du printemps dernier je crois, la banque pense que ce stade interviendra au quatrième trimestre de 2024 ou pendant le premier semestre 2025.
C'est l'estimation la plus récente, ce qui est une estimation. Pourquoi cela compte? C'est parce que le Gouvernement du Canada commencé à augmenter l'émission d'obligations pour financer les déficits ainsi que toutes autres éléments, des investissements et ainsi de suite.
- Nous allons sans doute nous retrouver face à un programme d'emprunt assez agressif par le gouvernement du Canada pendant les exercices 2024 2025 pour financer les déficits sont prises vu par le gouvernement. Quand la banque Canada commencera à acheter des obligations de stabiliser son bilan, cela va soulager quelque peu la pression qui s'exerce sur le marché obligataire canadien.
C'est un peu gênant pour la Banque du Canada, car elle ne va pas recommencer parce qu'elle essaie d'influencer les rendements, mais c'est le calendrier qui s'aligne.
La banque ne veut vraiment, vraiment pas être considérée comme volant au secours du gouvernement.
Elle détesterait cette analyse. Mais un moment donné, elle va finir le resserrement quantitatif parce que son bilan sera parvenu au niveau approprié, ce qui va avoir à la marge un impact sur les rendements. Elle va recommencer à acheter des obligations du gouvernement.
- Vous venez d'entendre Andrew Kelvin, de Gestion de Placements TD. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Aujourd'hui, Catilin Cormier, de Placements directs TD, nous montre la platefome avancée conçue pour les négociateurs actifs. Voici comment utiliser la fonction de liste de veille. Caitlin Cormier est formateur principal à Placements directs TD. Bonjour Caitlin. C'est vous qui allez tout nous expliquer.
- En effet, je suis très emballée de vous montrer les caractéristiques de la fonction de liste de veille de la plateforme avancée.
Les utilisateurs de CourtierWeb savent qu'ils peuvent créer une liste de veille de 10 titres. Mais sur la plateforme avancée, on peut en ajouter beaucoup plus et personnaliser la liste. Voici ce que la plateforme avancée peut vous offrir.
Je me trouve sur l'onglet « négociation » et j'ai une liste de veille sur la gauche.
Alors pour commencer, je vais aller de l'avant, grossir un peu. Vous voyez qu'il y a un bouton « maximiser », afin d'occuper l'ensemble de l'écran pour voir cet outil. Je vais créer une nouvelle liste de veille.
Mettons, janvier. C'est très original. À présent, pour ajouter des titres, il suffit de saisir le nom ou le code. Ajoutons en quelques-unes. Vous pouvez saisir encore une fois soit le nom, soit le symbole.
Comme vous préférez.
Donc vous pouvez ajouter quelques symboles.
Une fois que vous les avez ajoutés, vous cliquez sur le symbole + pour en ajouter davantage au continué de saisir le nom ou le code de bourse du titre que vous recherchez dans la boîte de recherche.
Alors il y a pas mal de choses que vous pouvez faire.
Il y a aussi beaucoup d'informations qui sont affichées sur chacun des titres.
Il y a un autre facteur qui est essentiel, c'est que sur la gauche, il y a les trois boutons circulaires. Si je clique sur l'un des 2,1 menu déroulant me permet de réaliser un certain nombre d'opérations.
Je peux ajouter le symbole au niveau graphique, au niveau de la profondeur du marché. Je peux transférer à un groupe.
Mettons « actions américaines ». Sauvegarder. À présent, j'ai le groupe des actions américaines. Vous voyez que Tesla est un peu à la droite, a été ajouté à ce groupe.
Je peux sélectionner toutes les actions américaines et les ajouter à ce groupe. Cela permet d'organiser. Je peux prendre Suncor, qui est canadienne, et le remettre avec mes actions canadiennes.
Alors beaucoup de possibilités de personnalisation.
Vous pouvez même acheter et vendre depuis la liste de veille. Il suffit de cliquer sur les trois boutons sur la gauche. Vous pouvez déplacer également les titres pour mieux les organiser.
- C'est ce qui me plaît sur la plateforme, la possibilité de personnaliser.
À quel point puis-je approfondir l'analyse des titres sur ma liste de veille? Surtout la personnalisation est un élément clé de cette plateforme.
Parlons des possibilités encore plus poussées qui nous sont offertes.
Vous voyez consommer de l'écran, il y a toutes sortes d'indicateurs.
Titre canadien ou américain, cours, changement du cours. Pour certains négociateurs, c'est peut-être trop. Comme vous voyez, on peut dérouler latéralement, il y a beaucoup d'informations. Il existe un menu déroulant intituler « modèles ». Il existe plusieurs options. Voici une liste plus basique. Encore une fois, si vous êtes comme Greg et que vous voulez personnaliser, vous pouvez dérouler le menu en haut à gauche et cliquez sur « gérer les modèles ». Je peux soit créer mon propre modèle. Encore une fois, c'est super intuitif. Donc je crée mon propre modèle qui commence à partir de zéro.
S'il y a des éléments en particulier que je recherche, je peux les sélectionner et les ajouter. Mettons que je veux le cours vendeur, le cours acheteur, la date de versement du dividende, la capitalisation boursière… encore une fois, vous pouvez choisir un certain nombre d'éléments… le volume… et encore un autre. La tendance en matière de cote.
Il est donc possible de changer les critères de place.
Mettons que la date de dividende est moins importante, je la place à la fin. Une fois que tout est complet, je quitte le modèle. À présent, il me suffit de cliquer sur le nom de mon modèle et de choisir celui que je viens de créer. Et il s'affiche à l'écran.
Il y a beaucoup de possibilités de personnalisation.
Même si je décide après coup que je voudrais que la date de dividende soit plus proche du nom du titre, je peux la déplacer. Il s'agit de fonctionner en fonction de vos préférences.
Donc, on peut caser tous les éléments dans l'écran une fois que je ramène le graphique de droite.
- Merci, Caitlin Cormier.
- Je vous en prie, Greg.
- Caitlin Cormier est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. Parlons d'immobilier. Le taux d'inoccupation des bureaux à Toronto a récemment augmenté. Selon Colin Lynch de Gestion de Placements TD, si l'on sort de la plus grande ville du Canada, il y a des signes de vigueur.
Il me rejoint l'autre jour pour en discuter.
- Commençons par Toronto.
Toronto est un marché intéressant, car il y a un certain nombre d'éléments.
Il y a le quartier financier au centre, il y a la rue Bloor, puis la rue Sinclair, la rue Eglinton. Il y a cinq ou six noyaux le long d'une seule rue, avant que l'on se dirige vers l'Est ou vers l'ouest, le long de la rue King est ou de la rue King Ouest, avant d'arriver jusqu'à Scarborough Center, Mississauga Center, ou Vaugn.
Il se passe beaucoup de choses. Mais vous avez raison, taux d'intérêt est en hausse, mais pas uniformément.
L'un des secteurs qui se portent le mieux, c'est justement le noyau autour de la rue Yonge et de la rue Sinclair. Ce n'est pas le premier secteur au long songe typiquement, mais il se porte très bien. C'est un quartier très aisé.
Il y a beaucoup de nouveaux commerces qui s'y installent, des restaurants. Beaucoup de vitalité.
La rue Bloor éprouve quelques difficultés, surtout la galerie souterraine, qui s'étend entre la rue Yonge et la rue [---]. Mais chaque immeuble évolue différemment ancêtres.
Quand on va vers le sud, dans le quartier financier, où nous nous trouvons à l'heure actuelle, il y a deux volets.
Tout d'abord, il y a la question de la qualité. Comme dans toute période de perturbations économiques, comme celle que nous vivons aujourd'hui - nous y sommes encore, même si la pandémie de COVID est terminée, mais elle a eu un impact important - on a assisté à une fuite vers la qualité. Vous êtes locataire. Vous occupez des bureaux dans un immeuble de catégorie B. Un peu plus ancien, un peu moins rutilant, un peu moins bien relié au transport en commun, un peu moins bien classé au niveau de l'environnement, du social et de la gouvernance, de l'efficacité énergétique. Vous payez tel loyer.
Et maintenant, vous pouvez payer un loyer inférieur pour emménager dans un immeuble plus neuf, mieux aménagé, relié directement au réseau de métro ou à la gare Union de Toronto.
C'est exactement ce que vous allez faire. C'est ce que l'on voit. C'est la fuite vers la qualité. Ceci dit, il y a encore des immeubles, même dans le quartier financier du centre-ville, qui ne correspondent pas à ce modèle de l'immeuble rutilant de nouvelle génération très bien reliée au réseau de transport en commun. Et ces immeubles sont en difficulté.
Il y a une augmentation notable, beaucoup plus notable, de l'inoccupation dans ces immeubles.
Il s'agit d'une dynamique de fuite vers la qualité. Et on le voit pour chaque période de perturbations économiques.
Toutefois, pour passer à présent de l'inoccupation à l'occupation - l'occupation physique - il y a une augmentation progressive lente de l'occupation physique.
C'est lent, mais nous le voyons depuis la fin 2021.
C'est un phénomène progressif, mais régulier.
Pas tellement les mardis, mercredis et jeudis au centre-ville, car là, nous avons atteint pas à une situation normale, mais une fourchette qui est plus ou moins normale. C'est plutôt le lundi il y a une augmentation progressive.
Donc, nous sommes passés au mode de travail hybride, que nous ne quitterons pas, à mon avis, mais la nature de ce travail quant au nombre de jours au bureau en moyenne subit un ajustement lent. Voilà pour Toronto.
- Mes recherches consistent à prendre le train tous les matins. Aujourd'hui, lundi matin, il y avait plusieurs personnes sur le quai. Normalement, je ne suis pas inquiet quant à la possibilité d'avoir une place assise.
Alors voilà pour Toronto.
À présent, vous avez parlé du travail hybride. Que se passe-t-il dans le pays, hors des grandes villes? S'il y a toujours une hésitation à retourner au bureau, ou s'il y a davantage de retour?
- La question est intéressante. Bien souvent, on se concentre sur Toronto ou Montréal, ou même sur d'autres marchés. Bien sûr, ce sont des villes très connues au plan national, on n'y pense beaucoup en raison de leur importance.
Mais on oublie qu'il y a d'autres villes.
Des villes comme Winnipeg, Saskatoon, Régina, des villes comme Calgary, Edmonton, Halifax, Saint John's.
Dans ces villes-là, il y a un retour au bureau qui est beaucoup plus prononcé.
À Régina et Saskatoon, par exemple, la plupart des gens travaillent au bureau quatre à cinq jours par semaine.
À Winnipeg, c'est presque quatre à cinq jours. À Calgary et Edmonton, c'est entre trois et quatre jours par semaine en moyenne.
Nous mesurons ces éléments en fonction des heures passées au bureau par semaine, le plafond étant d'environ 37, car sur une semaine de 40 heures, tout le monde prend une demi-heure pour déjeuner tous les jours.
- Mais que se passe? Est-ce que les gens aiment le café au bureau? Pourquoi veulent-ils retourner au bureau?
- Oui, je suis tenté de penser que c'est le café. Le café doit être excellent.
Mais la clé, ce sont les délais de transport quotidien.
À Saskatoon ou Régina, on est au bureau en 10 minutes, tandis qu'à Toronto, en 10 minutes, pour beaucoup de gens, on a fait 5 % du trajet.
10 minutes pour me rendre au bureau, ce serait un rêve.
Donc ça, c'est un facteur très important. Les petites villes ont des temps de transport quotidien plus court en général et par conséquent, les obstacles au retour au bureau sont beaucoup moins importants que dans les grands centres.
Ce que ça signifie, c'est qu'il y a davantage de gens au bureau et au niveau des taux d'inoccupation, au niveau des baux de location et au niveau de la confiance à l'égard de l'immobilier de bureau, on est beaucoup plus optimiste dans ces petites villes que dans les grands centres comme Toronto, Ottawa, Montréal. À Vancouver, il y a toujours un travail hybride dans une certaine mesure, mais même là, pour différentes raisons, il y a davantage de gens qui vivent parmi les tours de bureaux.
Il y a donc beaucoup plus de gens qui n'ont pas de trajet quotidien très long à Vancouver. Il y a donc un retour au bureau un peu plus prononcé là-bas.
- Une dynamique passionnante! Si cette année se déroule comme les commentateurs l'ont prédit, ce sera l'année des coupures de taux par les banques centrales. On l'attend.
Lorsque ces coupures de taux interviennent, si elles interviennent, quel effet ont-elles sur les bureaux?
- C'est une autre excellente question. Nous pensons que les coupures de taux seront positives pour la valeur des immeubles à bureaux.
Mais la raison ou la question qu'il faut se poser, c'est la raison pour les coupures de taux. Les coupures de taux interviennent lorsqu'il y a de graves perturbations économiques.
Historiquement, ce n'est pas très favorable pour les bureaux, encore une fois, car les bureaux, comme les autres types d'immobilier, sont au service de l'économie. S'il y a moins d'emploi, moins de gens qui travaillent dans les différentes entreprises, ce n'est pas positif. Toutefois, certains estiment que s'il y a des perturbations économiques graves, les gens auront davantage de raisons de se rendre physiquement au bureau pour s'y montrer.
C'est ça, nous avons jamais connu cette dynamique dans le passé, il est difficile de la quantifier, mais beaucoup affirment que ce sera le cas. Mettons que l'on exclut un atterrissage brutal et qu'il y a des coupures de taux parce que nous vivons un atterrissage en douceur - que ce soit une croissance de l'emploi ou une croissance nulle de l'emploi - dans ce scénario, compte tenu de la valorisation des immeubles, il est certain que c'est positif pour le secteur des bureaux, tout comme pour les autres secteurs de l'immobilier.
Essentiellement parce que si l'on prend un peu de recul, les investisseurs sur le marché immobilier ont de nombreux choix.
Pas seulement l'immobilier. Ils pourraient choisir d'investir dans les actions de sociétés cotées en Bourse, en fonction du rendement en dividende. Ils pourraient investir dans les obligations dont ils considèrent le rendement.
Si les taux diminuent, cela rabaisse le seuil de la concurrence pour l'immobilier. C'est-à-dire que pour des bureaux qui donnent un bon rendement, un bon revenu et donc un bon flux de trésorerie, ceux-ci deviennent plus intéressants pour les investisseurs qui cherchent un rendement.
Certains bureaux donneront donc de bien meilleurs résultats.
Il y aura toujours des immeubles de bureaux qui seront en difficulté. Que les taux diminuent de 100 points de base ou de 200 points de base, en définitive, si le revenu est faible, alors la valorisation sera toujours faible.
Parce que le revenu est faible.
Il faut donc toujours tenir compte des données fondamentales de chaque immeuble de bureaux. Le taux d'occupation, le taux de location. Bon, sans trop entrer dans le détail, il y a les loyers bruts et les loyers réels que les locataires payent, car en général, les propriétaires consentent des rabais.
En cas de perturbations économiques, ces rabais deviennent de plus en plus importants, c'est-à-dire que même si le loyer global est inchangé, le loyer réel que le propriétaire diminue.
Il faut donc tenir compte de cet écart-là aussi.
Pour les immeubles qui sont en difficulté, cet écart est beaucoup plus présent que pour les immeubles qui sont moins en difficulté.
Donc même dans un environnement de baisse des taux, c'est favorable en général, oui, au secteur des bureaux, mais il faut évaluer chaque immeuble individuellement en fonction de sa qualité.
- Vous venez d'entendre Colin Lynch de Gestion de Placements TD. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Nous revoici sur la plateforme avancée. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché.
Il s'agit de l'indice TSX 60 selon le cours et le volume.
La situation se très mitigé aujourd'hui. Commençons par le vert à l'écran. Shopify se démarque, dans le coin supérieur droit, à 1,6 %.
Il ne se passe pas grand-chose à l'égard des très gros titres. Le secteur financier, énergie, une légère faiblesse dans la technologie aujourd'hui avec un recul de 2 %.
Globalement, il n'y a pas vraiment de nouvelles.
À présent, S&P 100. Nous savons que le S&P 500 a atteint des records cette semaine.
Vous avez une pondération à la baisse. Il s'agit d'Intel, qui a déçu les milieux financiers avec ces derniers résultats et ses pronostics. Intel recule de plus de 11 %.
Mais AXP , c'est American Express, dans le coin supérieur droit, qui est en hausse de 6,8 %, les milieux financiers ayant apprécié les pronostics de la compagnie pour l'année qui vient en ce qui concerne l'activité de carte de crédit. Pour vous renseigner sur la plateforme avancée, visitez le site Web de Placements directs TD.
L'un des thèmes dominants du forum économique mondial de Davos a été l'intelligence artificielle et plus précisément la manière de la réglementer. Cela témoignait de la montée en puissance de l'intelligence artificielle et de son impact potentiel sur toute économie, nos emplois et même notre vie privée. Cela engendre des appels en faveur d'une réglementation accrue dans ce domaine. On s'est entretenu avec Kevin Hebner sur ce domaine, qui affirme que même s'il y a des avantages à l'intelligence artificielle, il y a aussi des risques.
- Nous savons déjà que l'intelligence artificielle a tendance à halluciner qu'elle est biaisée, qu'elle pose des problèmes de protection de la vie privée, par exemple avec la reconnaissance faciale. Il y a des problèmes de droits d'auteur. Il y a un gros procès entre Open AI et le New York Times en ce moment.
Il y a aussi des choses plus insidieuses qui pourraient se produire. Il se pourrait que l'on utilise l'IA pour créer différents types d'armes biologiques. Elle pourrait être utilisée pour déclencher une cyberattaque, par exemple.
Il y a donc une multitude de raisons. Et cela s'applique à toute nouvelle technologie. Il y a des avantages, mais aussi, il y a des inconvénients potentiels. L'idée est de mettre en place un cadre réglementaire qui permette d'obtenir les avantages, mais sans que les inconvénients soient trop nombreux.
- Nous verrons si c'est possible et comment cela peut être mis en place.
Commençons par ce qui s'est fait jusqu'ici.
Quelle réglementation préliminaire a été mise en place?
- Le décret américain a été adopté le 30 octobre. Il fait 100 pages, il concerne 50 organismes. Il y a 150 règles. C'est assez énorme.
On se demande même si le président Biden à l'autorité constitutionnelle pour faire ce qu'il a fait.
Mais je pense que la question est effectivement discutable.
Mais la situation est tellement amorphe et la technologie en est tellement à ses débuts qu'il n'est pas certain que ces mesures réglementaires auront un effet important. L'élément le plus important est probablement que si un modèle intelligence artificielle et suffisamment gros, c'est-à-dire GPT4 ou plus gros, entreprises qui ont fait la promotion doigtent effectuer des tests d'équipe rouge. Qu'est-ce que le test en équipe rouge? Vous avait une équipe indépendante au sein de votre entreprise. Vous essayez de voir si le modèle peut faire de mauvaises choses, s'il est sollicité de manière suffisamment agressive.
Aura-t-il des préjugés?
Enfreindre a-t-il la vie privée? Va-t-il créer une cyberarme, une arme biologique, etc.? Ces résultats sont ensuite communiqués au gouvernement fédéral.
C'est une exigence à laquelle toutes les grandes plateformes ont souscrit et c'est probablement l'impact le plus important du décret.
- Je pense que lorsque vous décrivez le potentiel, c'est là le problème.
Quand quelque chose un potentiel exponentiel dans pratiquement toutes les industries et toutes les directions, je pense que pour utiliser l'expression, je pense que cette expression a été utilisée par Bill Gates lorsqu'il était à Davos et qu'il parlait de Wayne Gretzky: Patinez où le palet va, eh bien, le palet va dans toutes les directions, comment gérer cela?
- Oui, c'est une bonne métaphore. On patinait là où va le palet,, on réglementait là où va la technologie, mais on n'a aucune idée de la direction dans laquelle va la technologie.
Il y a 15 mois, quand nous réfléchissions à l'IA, nous pensions qu'elle affecterait d'abord les cols bleus, différents types d'activités physiques.
Puis, les cols blancs, les travailleurs du savoir, et enfin les créatifs.
Mais en 15 mois, cela a été bouleversé. L'IA s'en prend aux créatifs: Écrivains, codeurs, artistes, compositeurs, certains travailleurs du savoir, les gens du secteur bancaire, etc.
Il semble que les travailleurs physiques en col bleu seront protégés. Alors en l'espace de 15 mois, notre compréhension de l'évolution de l'IA a donc totalement changé. Sam Altman, directeur d'OpenAI et à peu près tout le monde s'accorde à dire que comme pour toutes les nouvelles technologies que nous avons eues au cours des 500 dernières années, on ne sait pas vraiment pendant longtemps comment elles vont évoluer.
Alors pour savoir où va le palet, c'est prématuré.
- Vous avez mentionné que la réglementation existe depuis longtemps pour aider à développer les industries de façon résolue.
Alors faisons semblant que le même cadre applique.
C'est l'un des défis. Mais quelles sont les défis? Je pense qu'il y a trois erreurs communes.
- Alors considérons l'industrie de la réglementation aux États-Unis, avec les chemins de fer vers les années 1870, les automobiles, les avions, l'énergie nucléaire.
Il y a un retard d'environ 10 à 20 ans entre l'apparition de produit commercialement viable et puis la réglementation.
Alors je crois que les choses ont sont à leur début.
Alors donc, nous ne savons pas exactement quelle sera le produit.
Ensuite, on crée un cadre réglementaire qui bénéficie aux opérateurs historiques.
Il y a très peu d'expertise à cet égard ou au niveau des gouvernements. C'est donc l'industrie qui va créer cette réglementation afin d'exclure les compagnies qui pourraient les menacer.
Alors donc, cela vous empêche de recevoir les avantages de la nouvelle technologie. Alors donc, cela représente le pire de la situation.
Alors il y a beaucoup d'exemples de ces trois erreurs.
- Alors donc, je vais vous montrer les graphiques dans votre rapport. Tout d'abord, l'investissement total dans l'intelligence artificielle, en milliards de dollars.
Alors pourquoi est-ce important? Qu'est-ce qui est notable dans cela?
- Bon, en ce qui concerne l'exceptionnalisme américain, les États-Unis dominent l'ère de l'informatique, l'ère de l'Internet, l'ère de l'iPhone, l'ère du nuagique, et maintenant, il semble que les États-Unis vont continuer de dominer l'ère de l'intelligence artificielle. Et ce n'est pas parce que les Américains sont intrinsèquement plus intelligents. Nous savons tous que ce n'est pas le cas. En fait, bon nombre des personnes à la tête des développements et des entreprises ne sont pas américaines. Mais l'Amérique à un certain nombre d'avantages. Le premier est écosystème du capital-risque. Il y a donc beaucoup de financement, beaucoup d'investissements privés, comme le montre ce graphique.
Un deuxième avantage: La légèreté de la réglementation.
En termes de compromis entre l'innovation et la sécurité, l'Amérique aura tendance à favoriser l'innovation, alors que des pays comme l'Europe auront tendance à privilégier la sécurité. Il semble donc que cette technologie restera centrée sur les États-Unis, ce qui signifie souvent centrer sur la Californie.
Et en même temps, nous avons un graphique qui montre la croissance exponentielle de l'IA. Ce graphique est à la fois étonnant et effrayant.
- Oui, je pense que cela devient effrayant quand on pense au nombre de paramètres de ces modèles. Il ne s'agit là que de données non structurées. Il y a les données non structurées, les images, les vidéos. La quantité de données va être multipliée par 100, puis par 100.
Les modèles deviennent donc de plus en plus grands.
La quantité de calcul et les dépenses nécessaires pour faire fonctionner cela signifie qu'un très petit nombre d'entreprises domineront le marché.
Et ce sera probablement en termes de plateformes trois ou quatre, comme ça a été le cas pour l'Internet, nuagique, iPhone et ainsi de suite.
- Vous venez d'entendre Kevin Hebner de TD, qui s'entretenait avec Kim Parlee. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute. Lundi, Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD, va répondre à vos questions sur la plateforme CourtierWeb.
Vous pouvez nous déposer d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com.
Au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à lundi!
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés en ce dernier jour de bourse de la semaine.
L'indice TSX composite est en hausse de 12 points. 0,06 %. Parmi les titres les plus négociées, Chartwell Retirement Residences en hausse de près de 1 % à 11,65 $ l'action. Aujourd'hui, une pression à la baisse sur l'action de Nexgen. Il n'y a pas beaucoup d'opérations aujourd'hui, ce sont les deux titres qui se retrouvent parmi les 10 premiers. À 9,65 $, l'action recule de 10%.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 continue de pulvériser les records, en hausse de neuf points, soit un cinquième de pour cent. L'indice Nasdaq composite est en léger recul. Il n'y a pas que les titres de technologies qui font progresser le S&P 500. Le Nasdaq recule de 15 points, soit 0,10 %.
Intel, c'est peut-être l'une des explications, a publié ses résultats après la clôture hier. Les milieux financiers ne sont pas satisfaits. À 44,13 $ l'action, celle-ci recule de 11 %.
Encore des statistiques sur l'inflation qui paresse aux États-Unis.
Les statistiques sur l'économie américaine ont paru cette semaine et cela à l'avance de la prochaine réunion de la Fed.
- La jauge préférée de la Fed, l'indice de la consommation personnelle, s'est établie à 0,2 %, en hausse, conformément aux attentes, mais à 2,9 %, chiffre annuel était inférieur à 3 % pour la première fois en deux ans.
Il s'agit d'une tendance positive dans les statistiques de l'inflation.
L'inflation de base s'établit à moins de 3 % pour la première fois, à 2,9 %, contrairement à 3,2 % en novembre.
Il y a également des progrès dans la croissance du PIB.
On l'a déjà vu jeudi. 3,3 % au quatrième trimestre.
Encore une fois, sous l'influence de la consommation au quatrième trimestre. Les statistiques étaient positives, mais elles n'ont pas beaucoup fait évoluer les marchés puisqu'elles sont rétrospectives. Mais quand on conjugue ces deux éléments, il s'agit d'un scénario boucle d'or: Forte croissance, inflation qui, quoiqu'élevé, recule. Jerome Powell et les autres membres du comité des marchés de la Fed vont entamer leur réunion de deux jours. Ils auront ses rapports sous la main.
C'est essentiellement ce qu'il rechercher.
Les données qui paraissent jusqu'ici semblent correspondre à ce scénario bouclent d'or.
Qu'attendons-nous de cette réunion?
- Oui, comme vous dîtes que c'est une étape dans la bonne direction vers cet atterrissage en douceur potentielle regarde le marché des contrats à terme, ils continuent de refléter la probabilité que la Fed décidera sa première coupure de taux au mois de mai. Il est peu probable qu'elle passe à l'action la semaine prochaine. La plupart des analystes s'attendent à ce qu'elles maintiennent les taux. Services économiques TD ne prévoit pas de coupure de taux avant l'été au plus tôt.
Il sera intéressant de voir comment la Fed analysera les dernières données et continuera les coupures de taux cette année.
- La décision atterrira mercredi après-midi, après cette émission, je pense que vous serez très présent dans l'après-midi.
- Oui, nous aurons une couverture, une analyse. Nous allons interroger Hafiz Noordin de Gestion de Placements TD qui va nous confier les réactions du marché dès la décision connue.
- Merci, Anthony Okolie.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions d'Intel, nous en parlions déjà, sont sous pression, car les prévisions de bénéfice du fabricant de semi-conducteurs ne sont pas à la hauteur des attentes des milieux financiers. L'industrie a connu une hausse de la demande de plus d'intelligence artificielle, mais a fait du rattrapage dans ce domaine? D'autres secteurs d'activité, notamment les puces pour ordinateurs personnels, sont touchés par une baisse de la demande. À 44,20 $ l'action, celle-ci recule de près de 11 %. De grandes sociétés de cartes de crédit sont en vedette aujourd'hui. American Express a publié des à dépassé les attentes pour son dernier trimestre mais a mis en garde pour le des paiements pour le début de l'année. L'action recule modestement de 1,33 %. Les jeans Levi's suppriment 40 % de leurs effectifs. La décision annoncée par Levi Strauss fait suite à des résultats plus faibles que prévu pour le quatrième trimestre. Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite est modestement hausse. Très modestement, encore plus qu'au début de l'émission.
Soit 0,01 %. Nous verrons comment cela évoluera au fil de la séance. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 qui pulvérise les records cette semaine, qui progresse de neuf points, soit un cinquième de pour cent. Nous verrons comment la situation évoluera d'ici quelques heures, avant que la semaine de bourse ne se conclue.
Il se passe toujours beaucoup de choses ont une semaine. Il y a deux jours seulement que la Banque du Canada a annoncés qu'elle maintenait son taux inchangé à 5 %, craignant que les mesures sous-jacentes ne se rapprochent pas durablement de l'objectif. Andrew Kelvin m'a rejoint plus tôt dans la semaine pour en parler.
- Je ne dirais pas que je suis préoccupé, je pense que c'était la position appropriée.
Le gouvernement a vraiment cherché à passer le message que la banque Canada croit qu'elle a suffisamment serré la vis pour ramener l'inflation à la cible de 2 %. Mais le simple fait qu'elle ait atteint le niveau voulu pour maîtriser l'inflation ne signifie pas qu'elle peut rapidement faire demi-tour. Il y aura une phase durant laquelle la banque va réfléchir à la période durant laquelle les taux devraient être à 5 %. Bien sûr, la mise en garde, si l'inflation revient, les taux pourraient toujours remonter.
C'est toujours le cas avec la banque centrale. Mais à l'heure actuelle, la question est de savoir avec quelle rapidité ces progrès seront accomplis avec l'inflation sous-jacente, selon la banque. Les chiffres de l'IPC montrent un progrès très limité. L'économie a suffisamment ralenti que la banque puisse penser qu'il aura davantage de desserrement de l'économie que les pressions continueront à s'exercer sur les prix, mais le calendrier des coupures de taux dépendra en dernière analyse la rapidité avec laquelle évolution reviendra à la normale.
Encore une fois, je partage l'importance attachée gouverneur à l'inflation sous-jacente. Compte tenu des données dont nous avons eu connaissance, il ne nous apparaît pas que nous allons avoir une discussion raisonnable de coupure de taux d'ici une ou deux réunions.
- Parlons-en. Lorsque le marchés certaines attentent, au cours du mois de juin, pense-t-on, c'est peut-être pile ou face. Ne pose la question au gouverneur, il a dit qu'il était prématuré d'envisager de réduction de taux.
La conversation quant à la durée pendant laquelle les taux vont demeurer au même niveau, est-ce que les marchés anticipent trop ou s'ils voient quelque chose dans l'économie qui nous permette de supposer que d'ici le printemps ou l'été, peut-être il y aura des coupures de taux?
- Les marchés soupèsent les probabilités. Compte tenu du fait que la banque Canada s'est éloignée d'une menace crédible de hausse des taux d'intérêt, les marchés ont raison de supposer qu'il y aura une probabilité de plus en plus élevée de réduction de taux à chaque réunion successive.
Entre cette réunion et celle de début mars, il n'y a pas beaucoup de temps. Une coupure de taux au mois de mars serait un événement très, très significatif, une volte-face pour la Banque du Canada. Il faudrait que les choses se passent très mal très rapidement pour que l'on commence à en parler. Il s'agit d'une voie très étroite pour le mois d'avril. Au mois d'avril, s'il y a quelques surprises à la baisse pour l'indice des prix à la consommation, on pourrait en parler de façon beaucoup plus urgente. Mais il reste encore beaucoup de choses qui peuvent se passer d'ici la réunion d'avril.
Quant à ce que les marchés envisagent, les marchés en définitive, à l'avance de la réunion pendant laquelle ils prévoient qu'il y aura une coupure, vont sans doute avoir calculé cette probabilité. Mais pour adopter une attitude plus globale, il y a eu 100 points de base de réduction prévue en 2024. C'est assez raisonnable.
Mais la question est de savoir quand les coupures vont commencer.
- Parlons du logement. La Banque du Canada a reconnu elle-même sa décision d'aujourd'hui que le coût du logement demeure, comme il a lui-même dit, facteur qui contribue le plus à l'inflation supérieure à la cible.
On a demandé gouverneur, après la déclaration, si c'est ce qu'il reste pour nous ramener à 2 % d'inflation, pourquoi ne pas commencer à réduire les taux, permettant aux Canadiens de profiter d'un répit? Il a répondu: C'est un peu plus compliqué que ça. Vous avez étudié la question.
Il existe plusieurs façons de penser à cela.
La banque a déclaré dans son rapport de politique monétaire qu'elle prévoyait que l'inflation du logement demeurerait un facteur négatif qui empêcherait de parvenir à l'inflation de 2 % d'ici quelques années. La banque s'attend pas une normalisation rapide de l'inflation des prix du logement. La banque a également déclaré dans la déclaration d'ouverture de la conférence de presse qu'elle allait chercher résolument à atteindre les objectifs d'inflation de 2 %.
Si vous dîtes que l'inflation des prix du logement va être supérieure à 2 % pendant plus qu'un cycle de politique monétaire, pendant plus qu'un ou deux ans, et que vous dîtes que vous allez parvenir à 2 %, vous dîtes qu'il faut que les autres parties de l'économie affichent une inflation inférieure à 2 % pour compenser l'inflation opiniâtre des prix du logement.
Il n'y a pas que le prix du logement. La part de l'IPC qui est au-delà de 4 % est au-delà de la norme historique.
Normalement, ce serait 25 à 30 % de la corbeille qui serait au-delà de 4 %. Ce chiffre est autour de 45 %.
Donc il n'y a pas que le logement.
Le volet du logement, certains des volets plus inflationnistes du logement, sont exclus de la mesure de base de l'inflation, qui tourne autour de 3,5 %.
- Donc, c'est le logement qui est le facteur qui contribue le plus, mais il n'y a pas seulement le logement.
En outre, le mandat de la banque est de parvenir à 2 % d'inflation, pas 2 % d'inflation hors logement. Si vous songez au calcul, si la banque devrait cibler une inflation de 2 % hors logement, en reconnaissant que le logement aurait une inflation au-delà de 2 %, à ce stade, vous ne ciblez plus 2 % d'inflation.
Cela n'est pas la décision de la banque, ou du moins la décision unilatérale de la banque. La banque a un accord avec le gouvernement fédéral, et c'est là où se situe la légitimité de la pratique la Banque du Canada, qui a une fort sur l'économie. La banque a un accord avec le gouvernement, qui porte sur 2 % d'inflation.
- Bien sûr, la banque a déclaré très clairement, comme vous l'avez dit au début de notre conversation, que la conversation autour de la table porte sur la durée pendant laquelle ces taux seront maintenus à ce niveau.
On ne parle plus de hausse. Il est prématuré de parmi les de baisse, mais la banque a déclaré qu'elle peut pas se lier les mains en disant qu'elle ne va pas augmenter les taux si le monde change.
Que pourrait-il se produire pour amener la banque à augmenter les taux? Il faudrait que les ménages canadiens soient beaucoup plus résilients qu'ils ne l'ont été jusqu'ici pour l'année 2023 été une année de croissance très médiocre. Au milieu de l'année, la quantité sans doute de 0 %, proche de zéro au quatrième trimestre également.
Donc trois trimestres d'activité économique essentiellement inchangée. Nous ne prévoyons pas de rebond important pour le premier semestre 2024. Le chômage a progressé de 1 %. Tous ces éléments laissent entendre qu'il y aura un atterrissage en douceur avec un mollissement de l'environnement des prix. Si l'économie devait rebondir spectaculairement, si le marché du logement du printemps faisait renaître la confiance et une frénésie de consommation générale - cet hypothétique je ne prévois pas que cela se produira - mais à titre d'exemple d'une chose qui pourrait se produire et amener la Banque du Canada à changer de trajectoire. Il faudrait qu'il s'agit d'une perspective de croissance beaucoup plus robuste pour le Canada.
La combinaison d'une inflation opiniâtre et d'une croissance lente, c'est plus conforme avec l'idée que la Banque du Canada demeurerait à 5 % pendant une période plus longue.
Pour que la banque doive relever les taux, il faudrait que les choses se passent très, très mal dans l'économie réelle.
- Il y a un élément que l'on oublie souvent. Pas vous ni votre équipe, mais le premier paragraphe de la déclaration. Aujourd'hui, nous avons maintenu notre cible pour le taux à un jour à 5 %. C'est ce que tout le monde attendait. Mais parfois, on oublie qu'elles dit: Nous allons poursuivre notre politique de resserrement quantitatif.
On ne porte pas autant attention à cet élément de l'équation.
- La question du resserrement quantitatif va devenir et est des revenus plus actuels. Lorsque la pandémie a commencé, la banque Canada commencée à acheter d'énormes quantités d'obligations du Canada afin de réduire les taux d'intérêt et de soutenir l'économie.
Elle a cessé d'acheter ces obligations il y a un an et demi.
La banque a annoncé qu'elle n'agit plus d'obligations.
Pendant une époque normale, la banque Canada achète constamment de petites quantités d'obligations du gouvernement du Canada. Elle doit détenir des actifs sur son bilan par rapport à ses éléments de passif, le principal étant les billets en circulation. Donc la banque détenait des obligations du gouvernement et des bons du Trésor, et ce de façon la plus discrète possible. C'était son objectif. Elle ne voulait pas influencer ces marchés, elle voulait simplement détenir ces actifs, et au fur et à mesure que les obligations arrivées à échéance que le nombre de billets en circulation augmentait, elle en achetait un peu plus.
Le problème à l'heure actuelle, c'est qu'il s'agit d'établir une nouvelle normalité quant à l'ampleur de son bilan. La Banque du Canada est en pilotage automatique. Elle laisse les obligations parvenir à maturité, surtout de son bilan, son bilan se rétrécit.
À moment donné, la Banque du Canada parviendra à un niveau normal de bilan, en fonction des dernières allocutions sur ce thème que la banque a donné, qui datent de quelque temps, du printemps dernier je crois, la banque pense que ce stade interviendra au quatrième trimestre de 2024 ou pendant le premier semestre 2025.
C'est l'estimation la plus récente, ce qui est une estimation. Pourquoi cela compte? C'est parce que le Gouvernement du Canada commencé à augmenter l'émission d'obligations pour financer les déficits ainsi que toutes autres éléments, des investissements et ainsi de suite.
- Nous allons sans doute nous retrouver face à un programme d'emprunt assez agressif par le gouvernement du Canada pendant les exercices 2024 2025 pour financer les déficits sont prises vu par le gouvernement. Quand la banque Canada commencera à acheter des obligations de stabiliser son bilan, cela va soulager quelque peu la pression qui s'exerce sur le marché obligataire canadien.
C'est un peu gênant pour la Banque du Canada, car elle ne va pas recommencer parce qu'elle essaie d'influencer les rendements, mais c'est le calendrier qui s'aligne.
La banque ne veut vraiment, vraiment pas être considérée comme volant au secours du gouvernement.
Elle détesterait cette analyse. Mais un moment donné, elle va finir le resserrement quantitatif parce que son bilan sera parvenu au niveau approprié, ce qui va avoir à la marge un impact sur les rendements. Elle va recommencer à acheter des obligations du gouvernement.
- Vous venez d'entendre Andrew Kelvin, de Gestion de Placements TD. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Aujourd'hui, Catilin Cormier, de Placements directs TD, nous montre la platefome avancée conçue pour les négociateurs actifs. Voici comment utiliser la fonction de liste de veille. Caitlin Cormier est formateur principal à Placements directs TD. Bonjour Caitlin. C'est vous qui allez tout nous expliquer.
- En effet, je suis très emballée de vous montrer les caractéristiques de la fonction de liste de veille de la plateforme avancée.
Les utilisateurs de CourtierWeb savent qu'ils peuvent créer une liste de veille de 10 titres. Mais sur la plateforme avancée, on peut en ajouter beaucoup plus et personnaliser la liste. Voici ce que la plateforme avancée peut vous offrir.
Je me trouve sur l'onglet « négociation » et j'ai une liste de veille sur la gauche.
Alors pour commencer, je vais aller de l'avant, grossir un peu. Vous voyez qu'il y a un bouton « maximiser », afin d'occuper l'ensemble de l'écran pour voir cet outil. Je vais créer une nouvelle liste de veille.
Mettons, janvier. C'est très original. À présent, pour ajouter des titres, il suffit de saisir le nom ou le code. Ajoutons en quelques-unes. Vous pouvez saisir encore une fois soit le nom, soit le symbole.
Comme vous préférez.
Donc vous pouvez ajouter quelques symboles.
Une fois que vous les avez ajoutés, vous cliquez sur le symbole + pour en ajouter davantage au continué de saisir le nom ou le code de bourse du titre que vous recherchez dans la boîte de recherche.
Alors il y a pas mal de choses que vous pouvez faire.
Il y a aussi beaucoup d'informations qui sont affichées sur chacun des titres.
Il y a un autre facteur qui est essentiel, c'est que sur la gauche, il y a les trois boutons circulaires. Si je clique sur l'un des 2,1 menu déroulant me permet de réaliser un certain nombre d'opérations.
Je peux ajouter le symbole au niveau graphique, au niveau de la profondeur du marché. Je peux transférer à un groupe.
Mettons « actions américaines ». Sauvegarder. À présent, j'ai le groupe des actions américaines. Vous voyez que Tesla est un peu à la droite, a été ajouté à ce groupe.
Je peux sélectionner toutes les actions américaines et les ajouter à ce groupe. Cela permet d'organiser. Je peux prendre Suncor, qui est canadienne, et le remettre avec mes actions canadiennes.
Alors beaucoup de possibilités de personnalisation.
Vous pouvez même acheter et vendre depuis la liste de veille. Il suffit de cliquer sur les trois boutons sur la gauche. Vous pouvez déplacer également les titres pour mieux les organiser.
- C'est ce qui me plaît sur la plateforme, la possibilité de personnaliser.
À quel point puis-je approfondir l'analyse des titres sur ma liste de veille? Surtout la personnalisation est un élément clé de cette plateforme.
Parlons des possibilités encore plus poussées qui nous sont offertes.
Vous voyez consommer de l'écran, il y a toutes sortes d'indicateurs.
Titre canadien ou américain, cours, changement du cours. Pour certains négociateurs, c'est peut-être trop. Comme vous voyez, on peut dérouler latéralement, il y a beaucoup d'informations. Il existe un menu déroulant intituler « modèles ». Il existe plusieurs options. Voici une liste plus basique. Encore une fois, si vous êtes comme Greg et que vous voulez personnaliser, vous pouvez dérouler le menu en haut à gauche et cliquez sur « gérer les modèles ». Je peux soit créer mon propre modèle. Encore une fois, c'est super intuitif. Donc je crée mon propre modèle qui commence à partir de zéro.
S'il y a des éléments en particulier que je recherche, je peux les sélectionner et les ajouter. Mettons que je veux le cours vendeur, le cours acheteur, la date de versement du dividende, la capitalisation boursière… encore une fois, vous pouvez choisir un certain nombre d'éléments… le volume… et encore un autre. La tendance en matière de cote.
Il est donc possible de changer les critères de place.
Mettons que la date de dividende est moins importante, je la place à la fin. Une fois que tout est complet, je quitte le modèle. À présent, il me suffit de cliquer sur le nom de mon modèle et de choisir celui que je viens de créer. Et il s'affiche à l'écran.
Il y a beaucoup de possibilités de personnalisation.
Même si je décide après coup que je voudrais que la date de dividende soit plus proche du nom du titre, je peux la déplacer. Il s'agit de fonctionner en fonction de vos préférences.
Donc, on peut caser tous les éléments dans l'écran une fois que je ramène le graphique de droite.
- Merci, Caitlin Cormier.
- Je vous en prie, Greg.
- Caitlin Cormier est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources. Parlons d'immobilier. Le taux d'inoccupation des bureaux à Toronto a récemment augmenté. Selon Colin Lynch de Gestion de Placements TD, si l'on sort de la plus grande ville du Canada, il y a des signes de vigueur.
Il me rejoint l'autre jour pour en discuter.
- Commençons par Toronto.
Toronto est un marché intéressant, car il y a un certain nombre d'éléments.
Il y a le quartier financier au centre, il y a la rue Bloor, puis la rue Sinclair, la rue Eglinton. Il y a cinq ou six noyaux le long d'une seule rue, avant que l'on se dirige vers l'Est ou vers l'ouest, le long de la rue King est ou de la rue King Ouest, avant d'arriver jusqu'à Scarborough Center, Mississauga Center, ou Vaugn.
Il se passe beaucoup de choses. Mais vous avez raison, taux d'intérêt est en hausse, mais pas uniformément.
L'un des secteurs qui se portent le mieux, c'est justement le noyau autour de la rue Yonge et de la rue Sinclair. Ce n'est pas le premier secteur au long songe typiquement, mais il se porte très bien. C'est un quartier très aisé.
Il y a beaucoup de nouveaux commerces qui s'y installent, des restaurants. Beaucoup de vitalité.
La rue Bloor éprouve quelques difficultés, surtout la galerie souterraine, qui s'étend entre la rue Yonge et la rue [---]. Mais chaque immeuble évolue différemment ancêtres.
Quand on va vers le sud, dans le quartier financier, où nous nous trouvons à l'heure actuelle, il y a deux volets.
Tout d'abord, il y a la question de la qualité. Comme dans toute période de perturbations économiques, comme celle que nous vivons aujourd'hui - nous y sommes encore, même si la pandémie de COVID est terminée, mais elle a eu un impact important - on a assisté à une fuite vers la qualité. Vous êtes locataire. Vous occupez des bureaux dans un immeuble de catégorie B. Un peu plus ancien, un peu moins rutilant, un peu moins bien relié au transport en commun, un peu moins bien classé au niveau de l'environnement, du social et de la gouvernance, de l'efficacité énergétique. Vous payez tel loyer.
Et maintenant, vous pouvez payer un loyer inférieur pour emménager dans un immeuble plus neuf, mieux aménagé, relié directement au réseau de métro ou à la gare Union de Toronto.
C'est exactement ce que vous allez faire. C'est ce que l'on voit. C'est la fuite vers la qualité. Ceci dit, il y a encore des immeubles, même dans le quartier financier du centre-ville, qui ne correspondent pas à ce modèle de l'immeuble rutilant de nouvelle génération très bien reliée au réseau de transport en commun. Et ces immeubles sont en difficulté.
Il y a une augmentation notable, beaucoup plus notable, de l'inoccupation dans ces immeubles.
Il s'agit d'une dynamique de fuite vers la qualité. Et on le voit pour chaque période de perturbations économiques.
Toutefois, pour passer à présent de l'inoccupation à l'occupation - l'occupation physique - il y a une augmentation progressive lente de l'occupation physique.
C'est lent, mais nous le voyons depuis la fin 2021.
C'est un phénomène progressif, mais régulier.
Pas tellement les mardis, mercredis et jeudis au centre-ville, car là, nous avons atteint pas à une situation normale, mais une fourchette qui est plus ou moins normale. C'est plutôt le lundi il y a une augmentation progressive.
Donc, nous sommes passés au mode de travail hybride, que nous ne quitterons pas, à mon avis, mais la nature de ce travail quant au nombre de jours au bureau en moyenne subit un ajustement lent. Voilà pour Toronto.
- Mes recherches consistent à prendre le train tous les matins. Aujourd'hui, lundi matin, il y avait plusieurs personnes sur le quai. Normalement, je ne suis pas inquiet quant à la possibilité d'avoir une place assise.
Alors voilà pour Toronto.
À présent, vous avez parlé du travail hybride. Que se passe-t-il dans le pays, hors des grandes villes? S'il y a toujours une hésitation à retourner au bureau, ou s'il y a davantage de retour?
- La question est intéressante. Bien souvent, on se concentre sur Toronto ou Montréal, ou même sur d'autres marchés. Bien sûr, ce sont des villes très connues au plan national, on n'y pense beaucoup en raison de leur importance.
Mais on oublie qu'il y a d'autres villes.
Des villes comme Winnipeg, Saskatoon, Régina, des villes comme Calgary, Edmonton, Halifax, Saint John's.
Dans ces villes-là, il y a un retour au bureau qui est beaucoup plus prononcé.
À Régina et Saskatoon, par exemple, la plupart des gens travaillent au bureau quatre à cinq jours par semaine.
À Winnipeg, c'est presque quatre à cinq jours. À Calgary et Edmonton, c'est entre trois et quatre jours par semaine en moyenne.
Nous mesurons ces éléments en fonction des heures passées au bureau par semaine, le plafond étant d'environ 37, car sur une semaine de 40 heures, tout le monde prend une demi-heure pour déjeuner tous les jours.
- Mais que se passe? Est-ce que les gens aiment le café au bureau? Pourquoi veulent-ils retourner au bureau?
- Oui, je suis tenté de penser que c'est le café. Le café doit être excellent.
Mais la clé, ce sont les délais de transport quotidien.
À Saskatoon ou Régina, on est au bureau en 10 minutes, tandis qu'à Toronto, en 10 minutes, pour beaucoup de gens, on a fait 5 % du trajet.
10 minutes pour me rendre au bureau, ce serait un rêve.
Donc ça, c'est un facteur très important. Les petites villes ont des temps de transport quotidien plus court en général et par conséquent, les obstacles au retour au bureau sont beaucoup moins importants que dans les grands centres.
Ce que ça signifie, c'est qu'il y a davantage de gens au bureau et au niveau des taux d'inoccupation, au niveau des baux de location et au niveau de la confiance à l'égard de l'immobilier de bureau, on est beaucoup plus optimiste dans ces petites villes que dans les grands centres comme Toronto, Ottawa, Montréal. À Vancouver, il y a toujours un travail hybride dans une certaine mesure, mais même là, pour différentes raisons, il y a davantage de gens qui vivent parmi les tours de bureaux.
Il y a donc beaucoup plus de gens qui n'ont pas de trajet quotidien très long à Vancouver. Il y a donc un retour au bureau un peu plus prononcé là-bas.
- Une dynamique passionnante! Si cette année se déroule comme les commentateurs l'ont prédit, ce sera l'année des coupures de taux par les banques centrales. On l'attend.
Lorsque ces coupures de taux interviennent, si elles interviennent, quel effet ont-elles sur les bureaux?
- C'est une autre excellente question. Nous pensons que les coupures de taux seront positives pour la valeur des immeubles à bureaux.
Mais la raison ou la question qu'il faut se poser, c'est la raison pour les coupures de taux. Les coupures de taux interviennent lorsqu'il y a de graves perturbations économiques.
Historiquement, ce n'est pas très favorable pour les bureaux, encore une fois, car les bureaux, comme les autres types d'immobilier, sont au service de l'économie. S'il y a moins d'emploi, moins de gens qui travaillent dans les différentes entreprises, ce n'est pas positif. Toutefois, certains estiment que s'il y a des perturbations économiques graves, les gens auront davantage de raisons de se rendre physiquement au bureau pour s'y montrer.
C'est ça, nous avons jamais connu cette dynamique dans le passé, il est difficile de la quantifier, mais beaucoup affirment que ce sera le cas. Mettons que l'on exclut un atterrissage brutal et qu'il y a des coupures de taux parce que nous vivons un atterrissage en douceur - que ce soit une croissance de l'emploi ou une croissance nulle de l'emploi - dans ce scénario, compte tenu de la valorisation des immeubles, il est certain que c'est positif pour le secteur des bureaux, tout comme pour les autres secteurs de l'immobilier.
Essentiellement parce que si l'on prend un peu de recul, les investisseurs sur le marché immobilier ont de nombreux choix.
Pas seulement l'immobilier. Ils pourraient choisir d'investir dans les actions de sociétés cotées en Bourse, en fonction du rendement en dividende. Ils pourraient investir dans les obligations dont ils considèrent le rendement.
Si les taux diminuent, cela rabaisse le seuil de la concurrence pour l'immobilier. C'est-à-dire que pour des bureaux qui donnent un bon rendement, un bon revenu et donc un bon flux de trésorerie, ceux-ci deviennent plus intéressants pour les investisseurs qui cherchent un rendement.
Certains bureaux donneront donc de bien meilleurs résultats.
Il y aura toujours des immeubles de bureaux qui seront en difficulté. Que les taux diminuent de 100 points de base ou de 200 points de base, en définitive, si le revenu est faible, alors la valorisation sera toujours faible.
Parce que le revenu est faible.
Il faut donc toujours tenir compte des données fondamentales de chaque immeuble de bureaux. Le taux d'occupation, le taux de location. Bon, sans trop entrer dans le détail, il y a les loyers bruts et les loyers réels que les locataires payent, car en général, les propriétaires consentent des rabais.
En cas de perturbations économiques, ces rabais deviennent de plus en plus importants, c'est-à-dire que même si le loyer global est inchangé, le loyer réel que le propriétaire diminue.
Il faut donc tenir compte de cet écart-là aussi.
Pour les immeubles qui sont en difficulté, cet écart est beaucoup plus présent que pour les immeubles qui sont moins en difficulté.
Donc même dans un environnement de baisse des taux, c'est favorable en général, oui, au secteur des bureaux, mais il faut évaluer chaque immeuble individuellement en fonction de sa qualité.
- Vous venez d'entendre Colin Lynch de Gestion de Placements TD. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Nous revoici sur la plateforme avancée. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché.
Il s'agit de l'indice TSX 60 selon le cours et le volume.
La situation se très mitigé aujourd'hui. Commençons par le vert à l'écran. Shopify se démarque, dans le coin supérieur droit, à 1,6 %.
Il ne se passe pas grand-chose à l'égard des très gros titres. Le secteur financier, énergie, une légère faiblesse dans la technologie aujourd'hui avec un recul de 2 %.
Globalement, il n'y a pas vraiment de nouvelles.
À présent, S&P 100. Nous savons que le S&P 500 a atteint des records cette semaine.
Vous avez une pondération à la baisse. Il s'agit d'Intel, qui a déçu les milieux financiers avec ces derniers résultats et ses pronostics. Intel recule de plus de 11 %.
Mais AXP , c'est American Express, dans le coin supérieur droit, qui est en hausse de 6,8 %, les milieux financiers ayant apprécié les pronostics de la compagnie pour l'année qui vient en ce qui concerne l'activité de carte de crédit. Pour vous renseigner sur la plateforme avancée, visitez le site Web de Placements directs TD.
L'un des thèmes dominants du forum économique mondial de Davos a été l'intelligence artificielle et plus précisément la manière de la réglementer. Cela témoignait de la montée en puissance de l'intelligence artificielle et de son impact potentiel sur toute économie, nos emplois et même notre vie privée. Cela engendre des appels en faveur d'une réglementation accrue dans ce domaine. On s'est entretenu avec Kevin Hebner sur ce domaine, qui affirme que même s'il y a des avantages à l'intelligence artificielle, il y a aussi des risques.
- Nous savons déjà que l'intelligence artificielle a tendance à halluciner qu'elle est biaisée, qu'elle pose des problèmes de protection de la vie privée, par exemple avec la reconnaissance faciale. Il y a des problèmes de droits d'auteur. Il y a un gros procès entre Open AI et le New York Times en ce moment.
Il y a aussi des choses plus insidieuses qui pourraient se produire. Il se pourrait que l'on utilise l'IA pour créer différents types d'armes biologiques. Elle pourrait être utilisée pour déclencher une cyberattaque, par exemple.
Il y a donc une multitude de raisons. Et cela s'applique à toute nouvelle technologie. Il y a des avantages, mais aussi, il y a des inconvénients potentiels. L'idée est de mettre en place un cadre réglementaire qui permette d'obtenir les avantages, mais sans que les inconvénients soient trop nombreux.
- Nous verrons si c'est possible et comment cela peut être mis en place.
Commençons par ce qui s'est fait jusqu'ici.
Quelle réglementation préliminaire a été mise en place?
- Le décret américain a été adopté le 30 octobre. Il fait 100 pages, il concerne 50 organismes. Il y a 150 règles. C'est assez énorme.
On se demande même si le président Biden à l'autorité constitutionnelle pour faire ce qu'il a fait.
Mais je pense que la question est effectivement discutable.
Mais la situation est tellement amorphe et la technologie en est tellement à ses débuts qu'il n'est pas certain que ces mesures réglementaires auront un effet important. L'élément le plus important est probablement que si un modèle intelligence artificielle et suffisamment gros, c'est-à-dire GPT4 ou plus gros, entreprises qui ont fait la promotion doigtent effectuer des tests d'équipe rouge. Qu'est-ce que le test en équipe rouge? Vous avait une équipe indépendante au sein de votre entreprise. Vous essayez de voir si le modèle peut faire de mauvaises choses, s'il est sollicité de manière suffisamment agressive.
Aura-t-il des préjugés?
Enfreindre a-t-il la vie privée? Va-t-il créer une cyberarme, une arme biologique, etc.? Ces résultats sont ensuite communiqués au gouvernement fédéral.
C'est une exigence à laquelle toutes les grandes plateformes ont souscrit et c'est probablement l'impact le plus important du décret.
- Je pense que lorsque vous décrivez le potentiel, c'est là le problème.
Quand quelque chose un potentiel exponentiel dans pratiquement toutes les industries et toutes les directions, je pense que pour utiliser l'expression, je pense que cette expression a été utilisée par Bill Gates lorsqu'il était à Davos et qu'il parlait de Wayne Gretzky: Patinez où le palet va, eh bien, le palet va dans toutes les directions, comment gérer cela?
- Oui, c'est une bonne métaphore. On patinait là où va le palet,, on réglementait là où va la technologie, mais on n'a aucune idée de la direction dans laquelle va la technologie.
Il y a 15 mois, quand nous réfléchissions à l'IA, nous pensions qu'elle affecterait d'abord les cols bleus, différents types d'activités physiques.
Puis, les cols blancs, les travailleurs du savoir, et enfin les créatifs.
Mais en 15 mois, cela a été bouleversé. L'IA s'en prend aux créatifs: Écrivains, codeurs, artistes, compositeurs, certains travailleurs du savoir, les gens du secteur bancaire, etc.
Il semble que les travailleurs physiques en col bleu seront protégés. Alors en l'espace de 15 mois, notre compréhension de l'évolution de l'IA a donc totalement changé. Sam Altman, directeur d'OpenAI et à peu près tout le monde s'accorde à dire que comme pour toutes les nouvelles technologies que nous avons eues au cours des 500 dernières années, on ne sait pas vraiment pendant longtemps comment elles vont évoluer.
Alors pour savoir où va le palet, c'est prématuré.
- Vous avez mentionné que la réglementation existe depuis longtemps pour aider à développer les industries de façon résolue.
Alors faisons semblant que le même cadre applique.
C'est l'un des défis. Mais quelles sont les défis? Je pense qu'il y a trois erreurs communes.
- Alors considérons l'industrie de la réglementation aux États-Unis, avec les chemins de fer vers les années 1870, les automobiles, les avions, l'énergie nucléaire.
Il y a un retard d'environ 10 à 20 ans entre l'apparition de produit commercialement viable et puis la réglementation.
Alors je crois que les choses ont sont à leur début.
Alors donc, nous ne savons pas exactement quelle sera le produit.
Ensuite, on crée un cadre réglementaire qui bénéficie aux opérateurs historiques.
Il y a très peu d'expertise à cet égard ou au niveau des gouvernements. C'est donc l'industrie qui va créer cette réglementation afin d'exclure les compagnies qui pourraient les menacer.
Alors donc, cela vous empêche de recevoir les avantages de la nouvelle technologie. Alors donc, cela représente le pire de la situation.
Alors il y a beaucoup d'exemples de ces trois erreurs.
- Alors donc, je vais vous montrer les graphiques dans votre rapport. Tout d'abord, l'investissement total dans l'intelligence artificielle, en milliards de dollars.
Alors pourquoi est-ce important? Qu'est-ce qui est notable dans cela?
- Bon, en ce qui concerne l'exceptionnalisme américain, les États-Unis dominent l'ère de l'informatique, l'ère de l'Internet, l'ère de l'iPhone, l'ère du nuagique, et maintenant, il semble que les États-Unis vont continuer de dominer l'ère de l'intelligence artificielle. Et ce n'est pas parce que les Américains sont intrinsèquement plus intelligents. Nous savons tous que ce n'est pas le cas. En fait, bon nombre des personnes à la tête des développements et des entreprises ne sont pas américaines. Mais l'Amérique à un certain nombre d'avantages. Le premier est écosystème du capital-risque. Il y a donc beaucoup de financement, beaucoup d'investissements privés, comme le montre ce graphique.
Un deuxième avantage: La légèreté de la réglementation.
En termes de compromis entre l'innovation et la sécurité, l'Amérique aura tendance à favoriser l'innovation, alors que des pays comme l'Europe auront tendance à privilégier la sécurité. Il semble donc que cette technologie restera centrée sur les États-Unis, ce qui signifie souvent centrer sur la Californie.
Et en même temps, nous avons un graphique qui montre la croissance exponentielle de l'IA. Ce graphique est à la fois étonnant et effrayant.
- Oui, je pense que cela devient effrayant quand on pense au nombre de paramètres de ces modèles. Il ne s'agit là que de données non structurées. Il y a les données non structurées, les images, les vidéos. La quantité de données va être multipliée par 100, puis par 100.
Les modèles deviennent donc de plus en plus grands.
La quantité de calcul et les dépenses nécessaires pour faire fonctionner cela signifie qu'un très petit nombre d'entreprises domineront le marché.
Et ce sera probablement en termes de plateformes trois ou quatre, comme ça a été le cas pour l'Internet, nuagique, iPhone et ainsi de suite.
- Vous venez d'entendre Kevin Hebner de TD, qui s'entretenait avec Kim Parlee. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute. Lundi, Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD, va répondre à vos questions sur la plateforme CourtierWeb.
Vous pouvez nous déposer d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com.
Au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à lundi!