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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD.
Aujourd'hui, Anthony Okolie commente le dernier rapport sur les ventes au détail au Canada et ses conséquences pour la politique monétaire. Scott Colbourne de Gestion de placements TD nous donne son point de vue sur la question de savoir si l'inflation persistante va retarder les réductions de taux d'intérêt. Hussein Allidina évoque les raisons géopolitiques qui influent le cours du pétrole.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous montre comment utiliser une moyenne mobile. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Indice TSX composite est modestement recul de 23 points, soit 1/10 de pour cent. Le cours du brut est légèrement en baisse, en deçà de 74 $ pour le brut de référence américain.
Il y a un titre qui progresse beaucoup: c'est le titre le plus activement négocié, Tricon Residential.
Blackstone fait l'acquisition dans une opération de privatisation.
L'action bondit de 28 % à 14,87 $. Les producteurs d'uranium avaient très bien commencé 2024. En ce tout début d'année, depuis deux jours, il recule légèrement.
Cameco à 62,12 $ est en baisse de 3,7 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains à 4800 points, en baisse de 2,5 %. Quant au Nasdaq, nous surveillons les producteurs de semi-conducteurs toute la semaine dans le cadre de leur engouement pour les intelligences artificielles.
L'indice progresse de 78 points, soit 1/2 %. Wayfair, aux États-Unis, progresse de 12 % à 56,99 $ l'action.
Le détaillant en ligne de meubles et d'articles pour la maison supprime 13 % de son personnel.
Les données économiques ne cessent d'affluer aujourd'hui. Anthony Okolie analyse les chiffres.
Bien sûr, les ventes de détail ont paru cette semaine aux États-Unis. Les ventes détail au Canada en novembre s'établissent à moins de 0,2 % par mois par rapport à une estimation de 0 % de Statistique Canada, en baisse également par rapport au mois d'octobre où il y a eu une révision.
Mais il s'agit d'un chiffre beaucoup plus faible pour le mois de novembre. Par secteur, les ventes sont en baisse dans quatre secteurs. L'alimentation et les boissons ainsi que les marchandises générales sont en pointe. La plus forte augmentation se situe au niveau des véhicules à moteur et des pièces qui progressent pendant le deuxième mois de suite en raison des hausses de voitures neuves.
Le secteur de (...) progresse également.
Pour revenir aux véhicules à moteur, il y a davantage de disponibilité de véhicules.
Les ventes négatives font suite à des chiffres d'octobre qui était très positif.
Les estimations provisoires pour descendre laissent entrevoir un rebond de 0,8 % d'après un sondage auprès de la moitié des détaillants.
La Banque du Canada va devoir en tenir compte dans cette décision qu'elle annoncera la semaine prochaine. On se demande si les estimations provisoires pour novembre tiennent compte du fait que c'est la saison des fêtes. J'espère que je ne dépenserai pas autant ce mois-ci.
- Bien sûr. Comme vous l'avez dit, la Banque du Canada tiendra certainement compte de cela. Il y a également d'autres données économiques. Les données sur les PC en décembre qui a progressé de 3,8 % sur 12 mois.
Il y a également l'indice principal de la déflation de base de la Banque du Canada qui a progressé en décembre. Les ventes de logements en décembre ont bondi. La grande question est de savoir est-ce que cette résilience va durer?
Est-ce que cette économie continuera de bien supportait 2024? La réponse est non, selon le sondage la Banque du Canada auprès des entreprises et des particuliers, lesquels dans les deux cas se ressent toujours de la hausse des taux d'intérêt, la hausse de la déflation, ce qui laisse entendre que la Banque du Canada devra desserrer la ville. Selon Services économiques TD, ça ne se produira sans doute pas la semaine prochaine, mais ici le deuxième trimestre 2024.
Lorsque cette décision paraîtra la semaine prochaine, même s'il s'agit d'un maintien des taux, nous allons procéder à une analyse.
- Oui.
Nous allons procéder à une analyse détaillée dès après leur annonce de cette décision mercredi.
- Merci Anthony Okolie.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Comme nous vous le disions, les actions de Tricon Residential sous les feux de la rampe la société de logements locatifs est en cours d'acquisition par Blackstone Real Estate Partners au prix de quelque 3,5 milliards de dollars. Une fois la prise de contrôle achevé, les actions ne seront plus cotées sur les bourses de Toronto et de New York. À l'heure actuelle, après cette annonce, action bondit de près de 28 % 14,87 $.
Les actions d'iRobot sont sous forte pression à la baisse. Action dégringole de 29 %.
Pourquoi? Il s'agit d'une information non confirmée selon laquelle offre d'achat pour être bloqué par les régulateurs européens. La commission européenne a déclaré en novembre dernier quelle opération soulevait des problèmes de concurrence.
Ford a réduit la production de son pick-up F-150 Lightning en raison de la faiblesse de la demande de véhicules électriques. Le constructeur de Detroit augmente la production de Blanco et winch. Les industries a connu un ralentissement des ventes dans un contexte d'incertitude économique de hausse des coûts d'emprunt.
Un rapide coup d'œil sur les marchés.
LL'indice S&P TSX composites est en légère baisse dans le contexte d'un léger recul du cours du brut. Les indices recul de 25 points, soit (...) les marchés s'attendent à ce que des réductions de taux d'intérêt sont envisagées en ce début d'année, mais inflation demeurant forte, est-ce que cela change la donne? Scott Colbourne nous a rejoint pour en discuter.
Il y a eu un certain retour sur leur enthousiasme à la fin 2023.
Les dernières statistiques sur les inflations, comme vous l'avez dit, inflation demeure persistante.
Enthousiasme que nous avions vu à la fin de leur dernier, quand il y a le changement de cap de la Fed, inflation descendait très bien.
Les bons du trésor voyaient leur rendement s'améliorer. Tout cela nous a donné d'excellentes raisons de finir l'année en beauté. Hélas, revenons sur cet enthousiasme. La perspective des baisses de taux ne diminue pas, c'est plutôt le calendrier. Les inflations étaient plus persistantes, surtout en ce qui concerne le logement et les services. En revanche, il y a une déflation nette des biens et d'énergie, ce qui équilibre la situation totale d'inflation.
Certaines banques centrales affirment donc qu'il ne s'agit pas de renoncer aux coupures de taux.
La Fed et la BCE ont toutes deux reconnues qu'il y aurait des coupures de taux cette année, mais c'est peut-être calendrier.
Nous sommes passés de 85 % de possibilité d'une coupure au mois de mars à 50 % peut-être, ce qui compte tenu de la distribution des possibilités semble une distribution assez juste. Je ne pense pas qu'il y aura de coupures de taux mois de mars, personnellement, mais on est un peu revenu sur leur enthousiasme de la fin de la les dernières, comme vous l'avez noté.
Les rendements obligataires ont augmenté depuis quelques sessions.
Il s'agit de revenir un peu sur cet enthousiasme. Il y aura des coupures de taux cette année, c'est certain, la croissance dans le monde hors États-Unis est médiocre au mieux, les prix des énergies sont médiocres.
Si vous considérez le marché des swaps sur les inflations, il est possible de spéculer sur les inflations d'un mois sur l'autre et selon ce marché, les inflations de base se situeraient autour de 2 % d'ici le deuxième semestre.
Quand on considère la fonction de réaction de la Fed, cette dernière n'attendra pas de parvenir à 2 % avant de réduire les taux. Nous y parviendrons donc.
Nous sommes sur la bonne voie, savons davantage confiance.
Les données les plus récentes nous permet de compter les coupures de taux plus tarder. Les statistiques les plus récents, sur les ventes de détail, personnellement, je ne sais jamais comment analyser la saison des fêtes. Chaque saison des fêtes, je me dis: je vais faire preuve de discipline budgétaire, mais ce sont les fêtes, les gens de faire les cordons de la bourse. En rétrospective on voit qu'on a beaucoup dépensé. N'est-il pas étonnant que le consommateur américain malgré la hausse des cours continue de dépenser?
- Oui. C'est un thème en 2023.
Ça se poursuit à la marge. Le consommateur américain nous étonne. Nous ne devrions pas être étonnés par ce fait, mais globalement, le poids de la croissance mondiale se fera sentir sur les reflation et nous allons sans doute voir une croissance américaine acceptable. Les données que nous connaissons sont conformes à cette perspective. Mais compte tenu de ce qui est pris en compte dans les cours du marché, c'est peut-être pour cela qu'il y a un mouvement contraire dans les rendements. On s'attendait à ce que la croissance beaucoup moins élevée que prévu et les rendements obligataires actuels ne reflètent peut-être pas le marché des titres à revenu fixe.
Chacun a ses perspectives quant aux réductions de taux, leur signification pour chaque portefeuille, mais également le fait que les rendements sont toujours relativement élevés. Quand on conjugue tous ces éléments, que ça signifie pour les titres à revenu fixe cette année?
- Ce sera une très bonne année. Selon le point de la courbe de rendement où vous vous situez, ou le type de solution que vous avez, vous avez 4,4 et demis, 5 %, 6 % de rendement global, parfois avec de la duration, parfois sans duration.
Avec la duration, je crois que vous aurez peut-être encore 50 points de base de remontée au cours de l'année. Cela vous donne encore 2 % de rendement total. Vous pourriez avoir des rendements dans le haut de la fourchette de zéro à 10 % pour les titres à revenu fixe. Au pire, vous aurez je crois un rendement semblable à celui d'un coupon.
Par rapport au point où nous étions au creux de la pandémie, un revenu dans la fourchette 6 % est relativement bien.
Toujours beaucoup de bon sens.
Portefeuille. Est-ce que cela sera suffisant pour convaincre les investisseurs se sont cantonnés dans la liquidité par prudence en 2023 ou qui se sont tenues à l'extrémité à très court terme des titres à revenu fixe? Est-ce que cela leur donnera davantage le courage de se lancer?
- Oui. Ces liquidités vont finalement classer ailleurs lorsqu'un coup de pouce leur sera donné. Quand un coup de pouce leur sera-t-il donné? Ce sera lorsque les banques centrales réduira les taux.
Il faudra peut-être attendre un tiers de l'année avant que nous ne parvenions à un mouvement significatif de placement de ces données, mais pour les temps, que ce soit dans les liquidités ou les actifs à duration longue, les investisseurs dans les titres à revenu fixe ont de quoi choisir cette année.
- Cette année, les risques géopolitiques, les risques politiques même aux États-Unis, il y a beaucoup d'éléments dont il faut tenir compte. Quels sont ceux dont il faut se rappeler dans les titres à revenu fixe? Le scénario de base est qu'il y aura des coupures de taux.
Qu'est-ce qui pourrait compromettre ce scénario?
- Bonne question. Il y a deux facteurs dont je tiens compte. Tout d'abord les produits de base. Qu'est-ce qu'ils nous disent vraiment? Si malgré la résilience la croissance américaine il demeure en fait, ce que cela nous dit quelque chose au sujet de la demande?
Au sujet d'un affaiblissement plus prolongé de l'économie mondiale? Je ne sais pas à l'heure actuelle mais je surveille cela. Et puis il y a un autre élément au niveau des titres à revenu fixe dans la construction des portefeuilles.
J'étudie trois choses.
Tout d'abord, la liquidité. Vous pouvez passer des titres à revenu fixe liquidités aux placements alternatifs aux actions.
C'est toujours pertinent. Nous avons le revenu, dont on a parlé, mais c'est la corrélation entre les actions les titres à revenu fixe. Dans un environnement d'inflation élevée que nous avons vécue, cette corrélation disparaît, cette valeur de couverture disparaît il n'y a pas de demande naturelle de titres à revenu fixe lorsque les actifs diminuent. Quand nous abordons à un environnement de plus faible inflation, nous pensons que cela va augmenter. Si ce n'est pas le cas, c'est un discours du fait que les gouvernements se servent du marché obligataire pour financer leurs dettes.
Pour moi, c'est un risque en tant qu'investisseur dans les titres à revenu fixe. (...) - Vous venez d'entendre Scott Colbourne Gestion de placements TD. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les moyennes mobiles sont un des outils que les investisseurs peuvent utiliser pour analyser un graphique boursier sur CourtierWeb. Hiren Amin est formateur à Placements directs TD. Il nous explique le fonctionnement des moyennes mobiles.
- Bonjour Greg.
Parlons de l'analyse technique, un des outils fondamentaux dans les analyses techniques, un des principes d'analyse technique, c'est la capacité de suivre les tendances et c'est là où les moyennes mobiles peuvent nous aider. Les moyennes mobiles aide les techniciens, les négociateurs à repérer les tendances en éliminant les données qui ne sont pas pertinentes. Voici comment appliquer la notion des moyennes mobiles.
Voici un FNB qui suit l'indice S&P 500.
Cliquons sur l'onglet graphique. Je vais créer un graphique.
Je vais choisir une période plus longue, cinq ans. Voici cinq ans de données. Une semaine vous pouvait utiliser n'importe quelle période, ce qui est important c'est la période d'agrégation. Vous voyez qu'une semaine représente chaque symbole sur le graphique, représente une semaine de données sur les cours.
Nous allons passer à un jour, c'est-à-dire chaque barre représente un jour. Limitons à trois années afin d'avoir un affichage plus aéré.
Pour ajouter les moyennes mobiles, il s'agit d'un indicateur supérieur. Nous allons cliquer sur indicateur supérieur.
Moyenne mobile exponentielle, simple et pondéré. Commençons par la moyenne mobile simple.
Vous voyez ici une ligne qui lisse quelque peu les fluctuations du cours. Il est possible de réajuster les données. Nous allons tenir compte. Communément, les moyennes mobiles à moyen terme utilise une série de 50 périodes, en l'occurrence il s'agit de 50 jours.
Cette moyenne consiste en la mission de 50 jours de cours de clôture afin de réaliser la moyenne et de reporter ces points de données pour créer une tendance. Vous voyez qu'il y a une tendance à la baisse dans les indices S&P 500 sur une période de trois ans.
Les négociateurs utilisent ces courbes pour en tirer des conclusions relatives aux négociations.
Lorsque le cours recoupe une moyenne mobile à la hausse, c'est un signal d'achat, ou à la baisse, il s'agit plutôt d'un signal de vente.
La moyenne mobile est également utilisé comme soutien dynamique pour les investisseurs. Cela signifie que l'on constate qu'il y a davantage, on voit les lignes de résistance pardon, là où les phénomènes se produisent. Il y a également le soutien lorsque le cours touche le fond. C'est là où il y a davantage d'opérations d'achat.
Soutien et résistance, ce sont les deux pôles d'une tendance.
Ajoutons une nouvelle moyenne mobile, sur 200 jours cette fois. Ça représente une année de jour de bourse.
Conjuguant ces deux courbes. Les négociateurs recherchent que l'on appelle les recoupements. Lorsque vous voyez que une moyenne mobile passe en dessous de la moyenne à long terme, la moyenne sur 50 jours passe en dessous de la moyenne sur 200 jours, c'est considéré comme un signal.
On donne un titre particulier à ce genre d'événement.
Si c'est négatif, on utilise sans doute un terme très négatif. C'est le recoupement de la mort.
Oui, il s'agit de recoupement de la mort lorsque la moyenne 150 jours passent en deçà de 200 jours et de la même façon, encore le contraire se produit quand la moyenne sur 50 jours passe au-delà de la moyenne sur 200 jours. Si le recoupement en or. Voici ce qui se produit lorsqu'on commence à superposer ses les moyennes mobiles aux autres indicateurs. Il peut y avoir beaucoup de choses à apprendre. Où peut-on en savoir davantage sur tous ces signaux?
- Parfois, les informations sont très abondantes. Pour aider, il est possible de cliquer sur l'onglet techniques. C'est une source formidable, surtout pour ceux qui souhaitent se familiariser avec l'analyse technique.
[---] Il a également une séance d'information. Si on clique sur le petit mortier, on affiche toutes sortes d'informations.
Aujourd'hui, nous nous intéressons aux éducateurs et aux différentes moyennes et à leur recoupement.
Nous venons d'étudier le recoupement double de la moyenne mobile.
On trouve des explications, des conséquences? Niveau du soutien de la résistance, comme je le disais. Un dernier élément que j'évoquerai, sous l'onglet apprentissage, il existe des ressources formidables, de courtes vidéos, des webinaires avec des professionnels.
Cliquons sur l'onglet leçon vidéo.
J'ai sélectionné les analyses techniques et leçons vidéos, c'est-à-dire les vidéos courtes. En général elle dure de cinq à six minutes.
Vous pouvez afficher toute une série de vidéos sur des thèmes reliés à la liste technique.
- Merci beaucoup.
Hiren Amin est formateur a Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, vous trouverez encore plus de ressources.
Parlons à présent des produits de base. Ce marché porteur de nombreuses inquiétudes.
Le pétrole et le garçon particulièrement mise les preuves. Mais selon Hussein Allidina, responsable des produits de base à Gestion de placements TD, (...) ce qui pourrait rendre celui-ci plus intéressant plus long terme.
La C2023 a été préoccupant au niveau de la croissance de la demande.
On se demandait il y aurait un atterrissage brutal ou en douceur ou pas d'atterrissage. La plus grosse surprise en 2023 était une offre supérieure aux prévisions. La production de gaz et de pétrole de schiste aux États-Unis a rebondi pendant le deuxième semestre 2023.
La production iranienne a augmenté de 500 à 600 barils par jour. Essentiellement parce que les sanctions n'étaient pas appliquées. Il pourrait y avoir des considérations politiques. Inflation étend là où elle était, les Iraniens ont été tacitement autorisés à exporter.
En 2024 la croissance ralentie. Le rebond de la COVID pendant lequel la croissance de la demande a dépassé la tendance depuis deux ans va revenir à la normale. La chance internationale de l'énergie préparait un rapport prévoyant une croissance de 1,2 milliards de dollars par jour, moins que ce qu'on a vu depuis quelques années, mais toujours une croissance. C'est important parce que comme on la dit auparavant, le cours de produits de base est déterminé par les perceptions des niveaux de frais de demande.
Ampleur de la demande augmente en 2024, comme vous l'avez dit, les certitudes, je pense se situe au niveau de leur offre.
L'agence internationale de l'énergie prévoit une augmentation de leur offre de 4 milliards de barils par jour. Sur le papier il devrait y avoir un écart de deux à 300 000 $ par jour en 2024 pour la constitution des stocks. Ce qui est important, c'est la raison pour laquelle nous sommes sans doute au bas de la fourchette en ce qui concerne les cours du pétrole, c'est qu'il y a énormément de certitudes. La géopolitique on a parlé, au Moyen-Orient bien sûr, c'est tout premier plan, même si je prévois un surcroît de 200 barils [---] la forme est toujours rétrogradée. Cela signifie que le marché toujours serré. Compte tenu de ce qui se passe dans la mer Rouge, les considérations géopolitiques du Moyen-Orient, certaines personnes.
Considérer que le cours du brut, un peu moins de 74 $ le baril pour le brut américain de référence, et se demander où est la prime de risque. Comment se fait-il que cela ne sont pas intégrés dans le prix. Au niveau factuel il y a énormément d'offre potentielle qui est à risque.
Jusqu'ici aucune offre n'a été réellement perturbée. Considérer les 4,5, six derniers épisodes de perturbations possibles, il n'y a jamais d'alpha au niveau du marché.
Le phénomène le plus récent, c'est lorsque les Houtis ont attaqué les installations.
La production a été rétablie sur le marché rapidement.
Aujourd'hui, compte tenu du fait qu'il y a trois ou quatre ou 5 millions de barils par jour de capacités excédentaires, les marchés sont sereins. Ce qui me préoccupe, c'est que si perturbations il y a, ce qui détient la capacité excédentaire, ce sont surtout Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Or, il circule par le détroit d'Ormuz dans la mer Rouge pour livrer leur boîte. Il n'est donc pas juste de dire qu'il y a énormément de capacité excédentaire qui permet de répondre à la demande en cas de perturbation. Je pense qu'il a beaucoup moins de risque pris en compte dans les cours que je devrais en avoir.
Mais sachant que depuis cinq à sept ans, la dernière fois qu'il y a une rémunération pour prendre le risque de perturbations possibles, c'était au moment de la chute de Mouammar Kadhafi en Libye.
Bien sûr, la menace qui plane sur ce marché, ce sont les politiques des banques centrales. Au début de l'année nous nous attendions à ce que la Fed, au moins les marchés pensaient qu'elle allait réaliser plusieurs coupures de taux.
Depuis quelques jours, avec les données qui ont paru, on se demande ce que la Fed va faire. Est-ce que cela ne plane pas sur le marché des produits de base?
- Oui. Depuis deux ans la hausse des taux et la tentative de ralentir les économies et par conséquent le raffermissement net du dollar ont été des facteurs négatifs sur le marché des produits de base.
Considérons le cours du brut, largement inférieur à ses sommets nominaux en dollars américains. En Inde, à cause de la faiblesse de la roupie, les Indiens prient des prêts records pour le bruit depuis un an et demi.
Si le dollar faiblit à cause d'un assouplissement des conditions monétaires, (...) quand on songe au fait que les observateurs du marché attendent la première coupure de taux de la Fed, est-ce que ce sera au mois de mars, est-ce que ce sera reporté?
Est-ce que les spécialistes des produits de base sur un (...) près?
- Oui, je le pense. La situation aujourd'hui, nous parlons de réduire les taux afin de stimuler les économies puisque l'inflation a baissé. Vous avez dit que les statistiques américaines parues ce matin montre quelle économie se porte mieux que prévu et les attentes à les garder coupures de taux sont mitigées.
S'il économie se porte mieux que prévue, dès que cela empêche la Fed ou dissuade les banques centrales de réduire les taux aussi rapidement que les marchés le prévoient, cela devrait signifier que la demande de produits de base est plus élue aujourd'hui que le marché initiateur. Je pense que nous vivons une période très délicate. En définitive, toutefois, je souligne encore une fois le fait que les stocks dans leur ensemble du secteur des produits de base avec une ou deux exceptions sont à des niveaux plus bas que depuis plusieurs années.
La demande continue d'augmenter et l'autre, compte tenu du manque d'abaissement depuis 10 à 12 ans, représente un écart par rapport à la demande. Si la croissance PIB supérieure aux prévisions, comme je l'ai dit tout à l'heure, je pense qu'il a beaucoup de pessimisme pris en compte dans les cours.
Si la demande de la croissance est supérieure aux prévisions, que ce soit pour le pétrole, cuivre, d'autres produits de base, nous n'avons pas la capacité de répondre à cette demande. Il y a donc beaucoup de possibilités de hausse. Je m'inquiète, et le marché aussi, elle dit que la croissance pourrait bien ne pas être aussi robuste que nous l'espérons.
- Est-ce que ce potentiel de hausse s'inscrit dans le long terme?
À long terme, à parler de sous investissement. Il s'agit d'une dizaine d'années au plus. À long terme, je crois fermement au fil du temps quelle économie mondiale se rend croissance. On pourrait se demander à quoi cela ressemble au premier semestre 2024 dans leur ensemble de l'année 2024, mais il y a beaucoup de diversité dans la croissance PIB. Si l'économie est en croissance, problème de leur ça pas été résolu. En définitive la demande augmentera et cela aura pour effet de resserrer les équilibres. C'est pourquoi structurellement je suis optimiste quant aux produits de base. Je prévois que les cours des produits de base on continue à bien supporter d'ici cinq à 10 ans.
À très court terme, quelques incertitudes quant à la leur combat pour la croissance.
Encore une fois, quand je songe à la manière de se positionner sur le marché, (...) à cette époque-là dernier, on parlait de la croissance de la demande chinoise. Parler aux gens des secteurs des produits de base, très peu d'intérêt à leur actuel sexe passe en Chine. La Chine a déçu par rapport aux attentes et à nous l'année dernière. Je pense que la possibilité que celle-ci dépasse les attentes, des attentes qui sont très faibles, n'est pas pris en compte.
- Vous venez d'entendre Hussein Allidina, responsable des produits de base à Gestion de placements TD. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs acceptés proposés par Placements directs TD. Voici la carte thermique qui donne un point de vue sur les mouvements du marché. l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a du vert à l'écran dans le secteur financier.
Rien de trop important, mais ce sont des titres considérables qui mettent des points sur la table.
Question indice en général: progresser davantage? La situation est mitigé dans le secteur d'énergie.
Les producteurs d'uranium ont très bien commencé l'année avec de fortes hausses de cours.
Cameco, Denison, or ces actions reculent.
Cameco est en baisse de 1,6 %. Le reste du tableau est mitigé dans le secteur des produits de base.
Nutrien progresse considérablement aux États-Unis. Jetons un coup d'œil sur le secteur financier et celui de la technologie. Il s'agit de les indice S&P 100.
Les producteurs de semi-conducteurs ont volé à la rescousse les indice global AMD presque 24 %. D'autres secteurs progressent également.
Tesla a annoncé des réductions de prix sur sur le marché européen, ayant fait la même chose en Chine en dernier. Je vous ai dit que Ford réduisait la production en raison d'une demande plus faible que le marché n'attendait. Tesla est donc en léger recul, mais dans le secteur financier, il y a certaines actions qui progressent.
Wells Fargo et J.P. Morgan sont en marche.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD. Les investisseurs sont confrontés à de nombreuses questions cette année. Les banques centrales, y aura-t-il une récession? Jing Roy m'a rejoint tout à l'heure pour en discuter.
Il y a tout un débat sur le type de réception et sur ce qui s'en suivra.
Le consensus, c'est qu'il y aura un atterrissage en douceur.
La croissance économique au Canada comme aux États-Unis sera au moins moitié aussi rapide que l'an dernier.
Il est beaucoup plus facile d'envisager un ralentissement de la croissance plutôt qu'une reprise rapide. C'est particulièrement le cas au Canada.
Les ménages sont davantage endettés et où les services de la dette est plus élevé à cause des relevés nouvellement hypothécaires. Les ménages canadiens seront donc plus endettés et contribueront à la croissance. Dans ce débat sur la récession, y'en a-t-il encore certains qui affirme qu'il y aura un atterrissage brutal? Autrefois, on s'interrogeait. Et il y a un atterrissage brutal ou en douceur ou pas d'atterrissage du tout? Les marchés semblent s'entend pour dire qu'il y a un ralentissement, mais pas précipités au point que nous aurions des difficultés.
Le scénario catastrophe était toujours d'actualité?
- Le consensus porte sur le scénario de la dressage en douceur. Ce qu'on a vu depuis deux mois, les marchés boursiers et obligataires ont procuré collectivement un rendement à du chef depuis deux mois à cause de la généralisation du scénario de la télé sage en douceur ainsi que des attentes par conséquent, c'est très favorable au coût du risque ainsi qu'à la tarification des actifs.
L'autre grande question, idée que les banques centrales vont réduire les taux cette année. Dans ce scénario d'atterrissage en douceur, les banques centrales devront-elles réduire énergiquement les taux ou simplement sortir d'une situation assez restrictive à l'heure actuelle?
- À l'heure actuelle, les marchés prévoient six à sept réductions de taux États-Unis à partir du mois de mars. Au Canada, ce serait cinq réductions à partir du mois d'avril. À l'heure actuelle, les banques centrales réduisent les taux parallèlement à la chute inflation.
Mais s'il y a des signes de récession, je pense que les banques centrales seront plus énergiques dans la réduction des taux.
C'est contre intuitif, le prix des actifs pendant une récession pour être très bien portant.
En effet, lorsque les banques centrales réduisent les taux de façon plus énergique, s'est favorable au goût du risque et donc aux actifs à risque.
Les actifs qui procurent un flux de trésorerie très stable bénéficieront de ce scénario. Les obligations à longue durée, puisqu'elle s'offre un coupon constant.
Les actions des entreprises qui ont un flux de trésorerie très stable, et qui sont portés par des tendances lourdes, par exemple la technologie, le secteur de la santé, en bénéficieront aussi.
- Nous avons mis la table pour un atterrissage en douceur, parlons des surprises qui pourraient surgir cette année. l'année commence depuis deux semaines à peine. Que faut-il surveiller?
- Il est très important de comprendre quel sera le évolution de l'inflation.
Il faut donc positionner un portefeuille en fonction d'un point de vue de base. Si le consensus prévoyait un atterrissage en douceur et des réductions de taux se réalisent, (...) serait au milieu de la fourchette de cinq à 10 %. Il faudrait qu'il y ait une véritable surprise pour dévier de notre scénario de base.
La plus grande surprise qui pourrait survenir, à mon avis, c'est si la croissance est légèrement inférieure à ce que les marchés attendent. Ce sera aussi pour les marchés de façon très paradoxale, les entreprises qui ont peu de revenus en bénéficieront car elles bénéficieront ici proportionnellement d'une conjecture favorable pour le financement qui résulte de la baisse des taux d'intérêt.
Et davantage de liquidités dans le système.
Depuis 12 mois, on ne s'y attendait peut-être pas, à l'orée de l'année dernière, y a-t-il une possibilité que les marchés ne surclassent pas?
- Nous devons envisager (...) il y a plusieurs raisons à cela. D'abord, si la croissance de la déflation aux États-Unis est plus élevée que prévue, les investisseurs devront recalibrer leurs attentes à l'égard la réduction de taux et les conditions financières vont se resserrer. Pour cette raison, les investisseurs exigeront des rendements plus élevés et les prix devant être ajusté à la baisse pour le refléter.
Pour les actions axées sur la croissance, lorsque la croissance commencera est abondante, il y a une décote de ses actions car la prime pour la rareté de la croissance disparaît lorsque celle-ci n'existait plus.
Le marché américain et sur indexées par rapport aux actions, il y a une très forte probabilité que la bourse américaine obtienne des résultats moins favorables que celle du Canada et de leurs robes, mais il y a un avantage malgré tout, c'est le dollar fort à cause des mesures énergiques de la fête. Bien sûr, il y a des jokers cette année, changement de politique éventuelle après les élections présidentielles en novembre ainsi que la possibilité de choc d'inflation attribuable au conflit du Moyen-Orient.
Cette incertitude sur les marchés se poursuit depuis quelques mois, amène beaucoup d'investisseurs, même si les actions américaines ont beaucoup augmenté cette année, se sont cantonnés dans les liquidités. Si on n'en revient la répartition d'actifs, certains investisseurs estiment avoir raté une partie de la hausse du marché, s'étant réfugiés dans la liquidité. Parlons de diversification.
Nous ne savons pas ce qui va arriver au marché.
Il faut avoir quelque chose qui va fonctionner dans un scénario de récession.
Parfois, nous succombant un manque d'imagination.
Il est très utile de se concentrer sur le revenu, sur la croissance et sur la stabilité quand on cherche à s'y retrouver sur le marché. Dans un portefeuille bien construit, je chercherai trois attributs.
Tout d'abord, il faut tirer une plus-value en capital à moyen terme. Il faut ensuite générer un revenu basé qu'à long terme, et enfin, il faut attirer des rendements de secteurs non corrélés afin que vous ayez plusieurs leviers à actionner dans une période d'incertitude.
- Vous venez d'entendre Jing Roy de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute, lundi, Colin Lynch de Gestion de placements TD répond à vos questions sur le secteur immobilier.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà, MoneyTalkLive@TD.com, au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à lundi!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD.
Aujourd'hui, Anthony Okolie commente le dernier rapport sur les ventes au détail au Canada et ses conséquences pour la politique monétaire. Scott Colbourne de Gestion de placements TD nous donne son point de vue sur la question de savoir si l'inflation persistante va retarder les réductions de taux d'intérêt. Hussein Allidina évoque les raisons géopolitiques qui influent le cours du pétrole.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous montre comment utiliser une moyenne mobile. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Indice TSX composite est modestement recul de 23 points, soit 1/10 de pour cent. Le cours du brut est légèrement en baisse, en deçà de 74 $ pour le brut de référence américain.
Il y a un titre qui progresse beaucoup: c'est le titre le plus activement négocié, Tricon Residential.
Blackstone fait l'acquisition dans une opération de privatisation.
L'action bondit de 28 % à 14,87 $. Les producteurs d'uranium avaient très bien commencé 2024. En ce tout début d'année, depuis deux jours, il recule légèrement.
Cameco à 62,12 $ est en baisse de 3,7 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains à 4800 points, en baisse de 2,5 %. Quant au Nasdaq, nous surveillons les producteurs de semi-conducteurs toute la semaine dans le cadre de leur engouement pour les intelligences artificielles.
L'indice progresse de 78 points, soit 1/2 %. Wayfair, aux États-Unis, progresse de 12 % à 56,99 $ l'action.
Le détaillant en ligne de meubles et d'articles pour la maison supprime 13 % de son personnel.
Les données économiques ne cessent d'affluer aujourd'hui. Anthony Okolie analyse les chiffres.
Bien sûr, les ventes de détail ont paru cette semaine aux États-Unis. Les ventes détail au Canada en novembre s'établissent à moins de 0,2 % par mois par rapport à une estimation de 0 % de Statistique Canada, en baisse également par rapport au mois d'octobre où il y a eu une révision.
Mais il s'agit d'un chiffre beaucoup plus faible pour le mois de novembre. Par secteur, les ventes sont en baisse dans quatre secteurs. L'alimentation et les boissons ainsi que les marchandises générales sont en pointe. La plus forte augmentation se situe au niveau des véhicules à moteur et des pièces qui progressent pendant le deuxième mois de suite en raison des hausses de voitures neuves.
Le secteur de (...) progresse également.
Pour revenir aux véhicules à moteur, il y a davantage de disponibilité de véhicules.
Les ventes négatives font suite à des chiffres d'octobre qui était très positif.
Les estimations provisoires pour descendre laissent entrevoir un rebond de 0,8 % d'après un sondage auprès de la moitié des détaillants.
La Banque du Canada va devoir en tenir compte dans cette décision qu'elle annoncera la semaine prochaine. On se demande si les estimations provisoires pour novembre tiennent compte du fait que c'est la saison des fêtes. J'espère que je ne dépenserai pas autant ce mois-ci.
- Bien sûr. Comme vous l'avez dit, la Banque du Canada tiendra certainement compte de cela. Il y a également d'autres données économiques. Les données sur les PC en décembre qui a progressé de 3,8 % sur 12 mois.
Il y a également l'indice principal de la déflation de base de la Banque du Canada qui a progressé en décembre. Les ventes de logements en décembre ont bondi. La grande question est de savoir est-ce que cette résilience va durer?
Est-ce que cette économie continuera de bien supportait 2024? La réponse est non, selon le sondage la Banque du Canada auprès des entreprises et des particuliers, lesquels dans les deux cas se ressent toujours de la hausse des taux d'intérêt, la hausse de la déflation, ce qui laisse entendre que la Banque du Canada devra desserrer la ville. Selon Services économiques TD, ça ne se produira sans doute pas la semaine prochaine, mais ici le deuxième trimestre 2024.
Lorsque cette décision paraîtra la semaine prochaine, même s'il s'agit d'un maintien des taux, nous allons procéder à une analyse.
- Oui.
Nous allons procéder à une analyse détaillée dès après leur annonce de cette décision mercredi.
- Merci Anthony Okolie.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Comme nous vous le disions, les actions de Tricon Residential sous les feux de la rampe la société de logements locatifs est en cours d'acquisition par Blackstone Real Estate Partners au prix de quelque 3,5 milliards de dollars. Une fois la prise de contrôle achevé, les actions ne seront plus cotées sur les bourses de Toronto et de New York. À l'heure actuelle, après cette annonce, action bondit de près de 28 % 14,87 $.
Les actions d'iRobot sont sous forte pression à la baisse. Action dégringole de 29 %.
Pourquoi? Il s'agit d'une information non confirmée selon laquelle offre d'achat pour être bloqué par les régulateurs européens. La commission européenne a déclaré en novembre dernier quelle opération soulevait des problèmes de concurrence.
Ford a réduit la production de son pick-up F-150 Lightning en raison de la faiblesse de la demande de véhicules électriques. Le constructeur de Detroit augmente la production de Blanco et winch. Les industries a connu un ralentissement des ventes dans un contexte d'incertitude économique de hausse des coûts d'emprunt.
Un rapide coup d'œil sur les marchés.
LL'indice S&P TSX composites est en légère baisse dans le contexte d'un léger recul du cours du brut. Les indices recul de 25 points, soit (...) les marchés s'attendent à ce que des réductions de taux d'intérêt sont envisagées en ce début d'année, mais inflation demeurant forte, est-ce que cela change la donne? Scott Colbourne nous a rejoint pour en discuter.
Il y a eu un certain retour sur leur enthousiasme à la fin 2023.
Les dernières statistiques sur les inflations, comme vous l'avez dit, inflation demeure persistante.
Enthousiasme que nous avions vu à la fin de leur dernier, quand il y a le changement de cap de la Fed, inflation descendait très bien.
Les bons du trésor voyaient leur rendement s'améliorer. Tout cela nous a donné d'excellentes raisons de finir l'année en beauté. Hélas, revenons sur cet enthousiasme. La perspective des baisses de taux ne diminue pas, c'est plutôt le calendrier. Les inflations étaient plus persistantes, surtout en ce qui concerne le logement et les services. En revanche, il y a une déflation nette des biens et d'énergie, ce qui équilibre la situation totale d'inflation.
Certaines banques centrales affirment donc qu'il ne s'agit pas de renoncer aux coupures de taux.
La Fed et la BCE ont toutes deux reconnues qu'il y aurait des coupures de taux cette année, mais c'est peut-être calendrier.
Nous sommes passés de 85 % de possibilité d'une coupure au mois de mars à 50 % peut-être, ce qui compte tenu de la distribution des possibilités semble une distribution assez juste. Je ne pense pas qu'il y aura de coupures de taux mois de mars, personnellement, mais on est un peu revenu sur leur enthousiasme de la fin de la les dernières, comme vous l'avez noté.
Les rendements obligataires ont augmenté depuis quelques sessions.
Il s'agit de revenir un peu sur cet enthousiasme. Il y aura des coupures de taux cette année, c'est certain, la croissance dans le monde hors États-Unis est médiocre au mieux, les prix des énergies sont médiocres.
Si vous considérez le marché des swaps sur les inflations, il est possible de spéculer sur les inflations d'un mois sur l'autre et selon ce marché, les inflations de base se situeraient autour de 2 % d'ici le deuxième semestre.
Quand on considère la fonction de réaction de la Fed, cette dernière n'attendra pas de parvenir à 2 % avant de réduire les taux. Nous y parviendrons donc.
Nous sommes sur la bonne voie, savons davantage confiance.
Les données les plus récentes nous permet de compter les coupures de taux plus tarder. Les statistiques les plus récents, sur les ventes de détail, personnellement, je ne sais jamais comment analyser la saison des fêtes. Chaque saison des fêtes, je me dis: je vais faire preuve de discipline budgétaire, mais ce sont les fêtes, les gens de faire les cordons de la bourse. En rétrospective on voit qu'on a beaucoup dépensé. N'est-il pas étonnant que le consommateur américain malgré la hausse des cours continue de dépenser?
- Oui. C'est un thème en 2023.
Ça se poursuit à la marge. Le consommateur américain nous étonne. Nous ne devrions pas être étonnés par ce fait, mais globalement, le poids de la croissance mondiale se fera sentir sur les reflation et nous allons sans doute voir une croissance américaine acceptable. Les données que nous connaissons sont conformes à cette perspective. Mais compte tenu de ce qui est pris en compte dans les cours du marché, c'est peut-être pour cela qu'il y a un mouvement contraire dans les rendements. On s'attendait à ce que la croissance beaucoup moins élevée que prévu et les rendements obligataires actuels ne reflètent peut-être pas le marché des titres à revenu fixe.
Chacun a ses perspectives quant aux réductions de taux, leur signification pour chaque portefeuille, mais également le fait que les rendements sont toujours relativement élevés. Quand on conjugue tous ces éléments, que ça signifie pour les titres à revenu fixe cette année?
- Ce sera une très bonne année. Selon le point de la courbe de rendement où vous vous situez, ou le type de solution que vous avez, vous avez 4,4 et demis, 5 %, 6 % de rendement global, parfois avec de la duration, parfois sans duration.
Avec la duration, je crois que vous aurez peut-être encore 50 points de base de remontée au cours de l'année. Cela vous donne encore 2 % de rendement total. Vous pourriez avoir des rendements dans le haut de la fourchette de zéro à 10 % pour les titres à revenu fixe. Au pire, vous aurez je crois un rendement semblable à celui d'un coupon.
Par rapport au point où nous étions au creux de la pandémie, un revenu dans la fourchette 6 % est relativement bien.
Toujours beaucoup de bon sens.
Portefeuille. Est-ce que cela sera suffisant pour convaincre les investisseurs se sont cantonnés dans la liquidité par prudence en 2023 ou qui se sont tenues à l'extrémité à très court terme des titres à revenu fixe? Est-ce que cela leur donnera davantage le courage de se lancer?
- Oui. Ces liquidités vont finalement classer ailleurs lorsqu'un coup de pouce leur sera donné. Quand un coup de pouce leur sera-t-il donné? Ce sera lorsque les banques centrales réduira les taux.
Il faudra peut-être attendre un tiers de l'année avant que nous ne parvenions à un mouvement significatif de placement de ces données, mais pour les temps, que ce soit dans les liquidités ou les actifs à duration longue, les investisseurs dans les titres à revenu fixe ont de quoi choisir cette année.
- Cette année, les risques géopolitiques, les risques politiques même aux États-Unis, il y a beaucoup d'éléments dont il faut tenir compte. Quels sont ceux dont il faut se rappeler dans les titres à revenu fixe? Le scénario de base est qu'il y aura des coupures de taux.
Qu'est-ce qui pourrait compromettre ce scénario?
- Bonne question. Il y a deux facteurs dont je tiens compte. Tout d'abord les produits de base. Qu'est-ce qu'ils nous disent vraiment? Si malgré la résilience la croissance américaine il demeure en fait, ce que cela nous dit quelque chose au sujet de la demande?
Au sujet d'un affaiblissement plus prolongé de l'économie mondiale? Je ne sais pas à l'heure actuelle mais je surveille cela. Et puis il y a un autre élément au niveau des titres à revenu fixe dans la construction des portefeuilles.
J'étudie trois choses.
Tout d'abord, la liquidité. Vous pouvez passer des titres à revenu fixe liquidités aux placements alternatifs aux actions.
C'est toujours pertinent. Nous avons le revenu, dont on a parlé, mais c'est la corrélation entre les actions les titres à revenu fixe. Dans un environnement d'inflation élevée que nous avons vécue, cette corrélation disparaît, cette valeur de couverture disparaît il n'y a pas de demande naturelle de titres à revenu fixe lorsque les actifs diminuent. Quand nous abordons à un environnement de plus faible inflation, nous pensons que cela va augmenter. Si ce n'est pas le cas, c'est un discours du fait que les gouvernements se servent du marché obligataire pour financer leurs dettes.
Pour moi, c'est un risque en tant qu'investisseur dans les titres à revenu fixe. (...) - Vous venez d'entendre Scott Colbourne Gestion de placements TD. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les moyennes mobiles sont un des outils que les investisseurs peuvent utiliser pour analyser un graphique boursier sur CourtierWeb. Hiren Amin est formateur à Placements directs TD. Il nous explique le fonctionnement des moyennes mobiles.
- Bonjour Greg.
Parlons de l'analyse technique, un des outils fondamentaux dans les analyses techniques, un des principes d'analyse technique, c'est la capacité de suivre les tendances et c'est là où les moyennes mobiles peuvent nous aider. Les moyennes mobiles aide les techniciens, les négociateurs à repérer les tendances en éliminant les données qui ne sont pas pertinentes. Voici comment appliquer la notion des moyennes mobiles.
Voici un FNB qui suit l'indice S&P 500.
Cliquons sur l'onglet graphique. Je vais créer un graphique.
Je vais choisir une période plus longue, cinq ans. Voici cinq ans de données. Une semaine vous pouvait utiliser n'importe quelle période, ce qui est important c'est la période d'agrégation. Vous voyez qu'une semaine représente chaque symbole sur le graphique, représente une semaine de données sur les cours.
Nous allons passer à un jour, c'est-à-dire chaque barre représente un jour. Limitons à trois années afin d'avoir un affichage plus aéré.
Pour ajouter les moyennes mobiles, il s'agit d'un indicateur supérieur. Nous allons cliquer sur indicateur supérieur.
Moyenne mobile exponentielle, simple et pondéré. Commençons par la moyenne mobile simple.
Vous voyez ici une ligne qui lisse quelque peu les fluctuations du cours. Il est possible de réajuster les données. Nous allons tenir compte. Communément, les moyennes mobiles à moyen terme utilise une série de 50 périodes, en l'occurrence il s'agit de 50 jours.
Cette moyenne consiste en la mission de 50 jours de cours de clôture afin de réaliser la moyenne et de reporter ces points de données pour créer une tendance. Vous voyez qu'il y a une tendance à la baisse dans les indices S&P 500 sur une période de trois ans.
Les négociateurs utilisent ces courbes pour en tirer des conclusions relatives aux négociations.
Lorsque le cours recoupe une moyenne mobile à la hausse, c'est un signal d'achat, ou à la baisse, il s'agit plutôt d'un signal de vente.
La moyenne mobile est également utilisé comme soutien dynamique pour les investisseurs. Cela signifie que l'on constate qu'il y a davantage, on voit les lignes de résistance pardon, là où les phénomènes se produisent. Il y a également le soutien lorsque le cours touche le fond. C'est là où il y a davantage d'opérations d'achat.
Soutien et résistance, ce sont les deux pôles d'une tendance.
Ajoutons une nouvelle moyenne mobile, sur 200 jours cette fois. Ça représente une année de jour de bourse.
Conjuguant ces deux courbes. Les négociateurs recherchent que l'on appelle les recoupements. Lorsque vous voyez que une moyenne mobile passe en dessous de la moyenne à long terme, la moyenne sur 50 jours passe en dessous de la moyenne sur 200 jours, c'est considéré comme un signal.
On donne un titre particulier à ce genre d'événement.
Si c'est négatif, on utilise sans doute un terme très négatif. C'est le recoupement de la mort.
Oui, il s'agit de recoupement de la mort lorsque la moyenne 150 jours passent en deçà de 200 jours et de la même façon, encore le contraire se produit quand la moyenne sur 50 jours passe au-delà de la moyenne sur 200 jours. Si le recoupement en or. Voici ce qui se produit lorsqu'on commence à superposer ses les moyennes mobiles aux autres indicateurs. Il peut y avoir beaucoup de choses à apprendre. Où peut-on en savoir davantage sur tous ces signaux?
- Parfois, les informations sont très abondantes. Pour aider, il est possible de cliquer sur l'onglet techniques. C'est une source formidable, surtout pour ceux qui souhaitent se familiariser avec l'analyse technique.
[---] Il a également une séance d'information. Si on clique sur le petit mortier, on affiche toutes sortes d'informations.
Aujourd'hui, nous nous intéressons aux éducateurs et aux différentes moyennes et à leur recoupement.
Nous venons d'étudier le recoupement double de la moyenne mobile.
On trouve des explications, des conséquences? Niveau du soutien de la résistance, comme je le disais. Un dernier élément que j'évoquerai, sous l'onglet apprentissage, il existe des ressources formidables, de courtes vidéos, des webinaires avec des professionnels.
Cliquons sur l'onglet leçon vidéo.
J'ai sélectionné les analyses techniques et leçons vidéos, c'est-à-dire les vidéos courtes. En général elle dure de cinq à six minutes.
Vous pouvez afficher toute une série de vidéos sur des thèmes reliés à la liste technique.
- Merci beaucoup.
Hiren Amin est formateur a Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, vous trouverez encore plus de ressources.
Parlons à présent des produits de base. Ce marché porteur de nombreuses inquiétudes.
Le pétrole et le garçon particulièrement mise les preuves. Mais selon Hussein Allidina, responsable des produits de base à Gestion de placements TD, (...) ce qui pourrait rendre celui-ci plus intéressant plus long terme.
La C2023 a été préoccupant au niveau de la croissance de la demande.
On se demandait il y aurait un atterrissage brutal ou en douceur ou pas d'atterrissage. La plus grosse surprise en 2023 était une offre supérieure aux prévisions. La production de gaz et de pétrole de schiste aux États-Unis a rebondi pendant le deuxième semestre 2023.
La production iranienne a augmenté de 500 à 600 barils par jour. Essentiellement parce que les sanctions n'étaient pas appliquées. Il pourrait y avoir des considérations politiques. Inflation étend là où elle était, les Iraniens ont été tacitement autorisés à exporter.
En 2024 la croissance ralentie. Le rebond de la COVID pendant lequel la croissance de la demande a dépassé la tendance depuis deux ans va revenir à la normale. La chance internationale de l'énergie préparait un rapport prévoyant une croissance de 1,2 milliards de dollars par jour, moins que ce qu'on a vu depuis quelques années, mais toujours une croissance. C'est important parce que comme on la dit auparavant, le cours de produits de base est déterminé par les perceptions des niveaux de frais de demande.
Ampleur de la demande augmente en 2024, comme vous l'avez dit, les certitudes, je pense se situe au niveau de leur offre.
L'agence internationale de l'énergie prévoit une augmentation de leur offre de 4 milliards de barils par jour. Sur le papier il devrait y avoir un écart de deux à 300 000 $ par jour en 2024 pour la constitution des stocks. Ce qui est important, c'est la raison pour laquelle nous sommes sans doute au bas de la fourchette en ce qui concerne les cours du pétrole, c'est qu'il y a énormément de certitudes. La géopolitique on a parlé, au Moyen-Orient bien sûr, c'est tout premier plan, même si je prévois un surcroît de 200 barils [---] la forme est toujours rétrogradée. Cela signifie que le marché toujours serré. Compte tenu de ce qui se passe dans la mer Rouge, les considérations géopolitiques du Moyen-Orient, certaines personnes.
Considérer que le cours du brut, un peu moins de 74 $ le baril pour le brut américain de référence, et se demander où est la prime de risque. Comment se fait-il que cela ne sont pas intégrés dans le prix. Au niveau factuel il y a énormément d'offre potentielle qui est à risque.
Jusqu'ici aucune offre n'a été réellement perturbée. Considérer les 4,5, six derniers épisodes de perturbations possibles, il n'y a jamais d'alpha au niveau du marché.
Le phénomène le plus récent, c'est lorsque les Houtis ont attaqué les installations.
La production a été rétablie sur le marché rapidement.
Aujourd'hui, compte tenu du fait qu'il y a trois ou quatre ou 5 millions de barils par jour de capacités excédentaires, les marchés sont sereins. Ce qui me préoccupe, c'est que si perturbations il y a, ce qui détient la capacité excédentaire, ce sont surtout Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Or, il circule par le détroit d'Ormuz dans la mer Rouge pour livrer leur boîte. Il n'est donc pas juste de dire qu'il y a énormément de capacité excédentaire qui permet de répondre à la demande en cas de perturbation. Je pense qu'il a beaucoup moins de risque pris en compte dans les cours que je devrais en avoir.
Mais sachant que depuis cinq à sept ans, la dernière fois qu'il y a une rémunération pour prendre le risque de perturbations possibles, c'était au moment de la chute de Mouammar Kadhafi en Libye.
Bien sûr, la menace qui plane sur ce marché, ce sont les politiques des banques centrales. Au début de l'année nous nous attendions à ce que la Fed, au moins les marchés pensaient qu'elle allait réaliser plusieurs coupures de taux.
Depuis quelques jours, avec les données qui ont paru, on se demande ce que la Fed va faire. Est-ce que cela ne plane pas sur le marché des produits de base?
- Oui. Depuis deux ans la hausse des taux et la tentative de ralentir les économies et par conséquent le raffermissement net du dollar ont été des facteurs négatifs sur le marché des produits de base.
Considérons le cours du brut, largement inférieur à ses sommets nominaux en dollars américains. En Inde, à cause de la faiblesse de la roupie, les Indiens prient des prêts records pour le bruit depuis un an et demi.
Si le dollar faiblit à cause d'un assouplissement des conditions monétaires, (...) quand on songe au fait que les observateurs du marché attendent la première coupure de taux de la Fed, est-ce que ce sera au mois de mars, est-ce que ce sera reporté?
Est-ce que les spécialistes des produits de base sur un (...) près?
- Oui, je le pense. La situation aujourd'hui, nous parlons de réduire les taux afin de stimuler les économies puisque l'inflation a baissé. Vous avez dit que les statistiques américaines parues ce matin montre quelle économie se porte mieux que prévu et les attentes à les garder coupures de taux sont mitigées.
S'il économie se porte mieux que prévue, dès que cela empêche la Fed ou dissuade les banques centrales de réduire les taux aussi rapidement que les marchés le prévoient, cela devrait signifier que la demande de produits de base est plus élue aujourd'hui que le marché initiateur. Je pense que nous vivons une période très délicate. En définitive, toutefois, je souligne encore une fois le fait que les stocks dans leur ensemble du secteur des produits de base avec une ou deux exceptions sont à des niveaux plus bas que depuis plusieurs années.
La demande continue d'augmenter et l'autre, compte tenu du manque d'abaissement depuis 10 à 12 ans, représente un écart par rapport à la demande. Si la croissance PIB supérieure aux prévisions, comme je l'ai dit tout à l'heure, je pense qu'il a beaucoup de pessimisme pris en compte dans les cours.
Si la demande de la croissance est supérieure aux prévisions, que ce soit pour le pétrole, cuivre, d'autres produits de base, nous n'avons pas la capacité de répondre à cette demande. Il y a donc beaucoup de possibilités de hausse. Je m'inquiète, et le marché aussi, elle dit que la croissance pourrait bien ne pas être aussi robuste que nous l'espérons.
- Est-ce que ce potentiel de hausse s'inscrit dans le long terme?
À long terme, à parler de sous investissement. Il s'agit d'une dizaine d'années au plus. À long terme, je crois fermement au fil du temps quelle économie mondiale se rend croissance. On pourrait se demander à quoi cela ressemble au premier semestre 2024 dans leur ensemble de l'année 2024, mais il y a beaucoup de diversité dans la croissance PIB. Si l'économie est en croissance, problème de leur ça pas été résolu. En définitive la demande augmentera et cela aura pour effet de resserrer les équilibres. C'est pourquoi structurellement je suis optimiste quant aux produits de base. Je prévois que les cours des produits de base on continue à bien supporter d'ici cinq à 10 ans.
À très court terme, quelques incertitudes quant à la leur combat pour la croissance.
Encore une fois, quand je songe à la manière de se positionner sur le marché, (...) à cette époque-là dernier, on parlait de la croissance de la demande chinoise. Parler aux gens des secteurs des produits de base, très peu d'intérêt à leur actuel sexe passe en Chine. La Chine a déçu par rapport aux attentes et à nous l'année dernière. Je pense que la possibilité que celle-ci dépasse les attentes, des attentes qui sont très faibles, n'est pas pris en compte.
- Vous venez d'entendre Hussein Allidina, responsable des produits de base à Gestion de placements TD. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs acceptés proposés par Placements directs TD. Voici la carte thermique qui donne un point de vue sur les mouvements du marché. l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a du vert à l'écran dans le secteur financier.
Rien de trop important, mais ce sont des titres considérables qui mettent des points sur la table.
Question indice en général: progresser davantage? La situation est mitigé dans le secteur d'énergie.
Les producteurs d'uranium ont très bien commencé l'année avec de fortes hausses de cours.
Cameco, Denison, or ces actions reculent.
Cameco est en baisse de 1,6 %. Le reste du tableau est mitigé dans le secteur des produits de base.
Nutrien progresse considérablement aux États-Unis. Jetons un coup d'œil sur le secteur financier et celui de la technologie. Il s'agit de les indice S&P 100.
Les producteurs de semi-conducteurs ont volé à la rescousse les indice global AMD presque 24 %. D'autres secteurs progressent également.
Tesla a annoncé des réductions de prix sur sur le marché européen, ayant fait la même chose en Chine en dernier. Je vous ai dit que Ford réduisait la production en raison d'une demande plus faible que le marché n'attendait. Tesla est donc en léger recul, mais dans le secteur financier, il y a certaines actions qui progressent.
Wells Fargo et J.P. Morgan sont en marche.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD. Les investisseurs sont confrontés à de nombreuses questions cette année. Les banques centrales, y aura-t-il une récession? Jing Roy m'a rejoint tout à l'heure pour en discuter.
Il y a tout un débat sur le type de réception et sur ce qui s'en suivra.
Le consensus, c'est qu'il y aura un atterrissage en douceur.
La croissance économique au Canada comme aux États-Unis sera au moins moitié aussi rapide que l'an dernier.
Il est beaucoup plus facile d'envisager un ralentissement de la croissance plutôt qu'une reprise rapide. C'est particulièrement le cas au Canada.
Les ménages sont davantage endettés et où les services de la dette est plus élevé à cause des relevés nouvellement hypothécaires. Les ménages canadiens seront donc plus endettés et contribueront à la croissance. Dans ce débat sur la récession, y'en a-t-il encore certains qui affirme qu'il y aura un atterrissage brutal? Autrefois, on s'interrogeait. Et il y a un atterrissage brutal ou en douceur ou pas d'atterrissage du tout? Les marchés semblent s'entend pour dire qu'il y a un ralentissement, mais pas précipités au point que nous aurions des difficultés.
Le scénario catastrophe était toujours d'actualité?
- Le consensus porte sur le scénario de la dressage en douceur. Ce qu'on a vu depuis deux mois, les marchés boursiers et obligataires ont procuré collectivement un rendement à du chef depuis deux mois à cause de la généralisation du scénario de la télé sage en douceur ainsi que des attentes par conséquent, c'est très favorable au coût du risque ainsi qu'à la tarification des actifs.
L'autre grande question, idée que les banques centrales vont réduire les taux cette année. Dans ce scénario d'atterrissage en douceur, les banques centrales devront-elles réduire énergiquement les taux ou simplement sortir d'une situation assez restrictive à l'heure actuelle?
- À l'heure actuelle, les marchés prévoient six à sept réductions de taux États-Unis à partir du mois de mars. Au Canada, ce serait cinq réductions à partir du mois d'avril. À l'heure actuelle, les banques centrales réduisent les taux parallèlement à la chute inflation.
Mais s'il y a des signes de récession, je pense que les banques centrales seront plus énergiques dans la réduction des taux.
C'est contre intuitif, le prix des actifs pendant une récession pour être très bien portant.
En effet, lorsque les banques centrales réduisent les taux de façon plus énergique, s'est favorable au goût du risque et donc aux actifs à risque.
Les actifs qui procurent un flux de trésorerie très stable bénéficieront de ce scénario. Les obligations à longue durée, puisqu'elle s'offre un coupon constant.
Les actions des entreprises qui ont un flux de trésorerie très stable, et qui sont portés par des tendances lourdes, par exemple la technologie, le secteur de la santé, en bénéficieront aussi.
- Nous avons mis la table pour un atterrissage en douceur, parlons des surprises qui pourraient surgir cette année. l'année commence depuis deux semaines à peine. Que faut-il surveiller?
- Il est très important de comprendre quel sera le évolution de l'inflation.
Il faut donc positionner un portefeuille en fonction d'un point de vue de base. Si le consensus prévoyait un atterrissage en douceur et des réductions de taux se réalisent, (...) serait au milieu de la fourchette de cinq à 10 %. Il faudrait qu'il y ait une véritable surprise pour dévier de notre scénario de base.
La plus grande surprise qui pourrait survenir, à mon avis, c'est si la croissance est légèrement inférieure à ce que les marchés attendent. Ce sera aussi pour les marchés de façon très paradoxale, les entreprises qui ont peu de revenus en bénéficieront car elles bénéficieront ici proportionnellement d'une conjecture favorable pour le financement qui résulte de la baisse des taux d'intérêt.
Et davantage de liquidités dans le système.
Depuis 12 mois, on ne s'y attendait peut-être pas, à l'orée de l'année dernière, y a-t-il une possibilité que les marchés ne surclassent pas?
- Nous devons envisager (...) il y a plusieurs raisons à cela. D'abord, si la croissance de la déflation aux États-Unis est plus élevée que prévue, les investisseurs devront recalibrer leurs attentes à l'égard la réduction de taux et les conditions financières vont se resserrer. Pour cette raison, les investisseurs exigeront des rendements plus élevés et les prix devant être ajusté à la baisse pour le refléter.
Pour les actions axées sur la croissance, lorsque la croissance commencera est abondante, il y a une décote de ses actions car la prime pour la rareté de la croissance disparaît lorsque celle-ci n'existait plus.
Le marché américain et sur indexées par rapport aux actions, il y a une très forte probabilité que la bourse américaine obtienne des résultats moins favorables que celle du Canada et de leurs robes, mais il y a un avantage malgré tout, c'est le dollar fort à cause des mesures énergiques de la fête. Bien sûr, il y a des jokers cette année, changement de politique éventuelle après les élections présidentielles en novembre ainsi que la possibilité de choc d'inflation attribuable au conflit du Moyen-Orient.
Cette incertitude sur les marchés se poursuit depuis quelques mois, amène beaucoup d'investisseurs, même si les actions américaines ont beaucoup augmenté cette année, se sont cantonnés dans les liquidités. Si on n'en revient la répartition d'actifs, certains investisseurs estiment avoir raté une partie de la hausse du marché, s'étant réfugiés dans la liquidité. Parlons de diversification.
Nous ne savons pas ce qui va arriver au marché.
Il faut avoir quelque chose qui va fonctionner dans un scénario de récession.
Parfois, nous succombant un manque d'imagination.
Il est très utile de se concentrer sur le revenu, sur la croissance et sur la stabilité quand on cherche à s'y retrouver sur le marché. Dans un portefeuille bien construit, je chercherai trois attributs.
Tout d'abord, il faut tirer une plus-value en capital à moyen terme. Il faut ensuite générer un revenu basé qu'à long terme, et enfin, il faut attirer des rendements de secteurs non corrélés afin que vous ayez plusieurs leviers à actionner dans une période d'incertitude.
- Vous venez d'entendre Jing Roy de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute, lundi, Colin Lynch de Gestion de placements TD répond à vos questions sur le secteur immobilier.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà, MoneyTalkLive@TD.com, au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à lundi!