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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD.
Aujourd'hui, Scott Colbourne de Gestion de placements TD commente les occasions offertes par le domaine des titres à revenu fixe alors que les signes de ralentissement de l'inflation se multiplient.
Daniel Ghali nous donne son point de vue sur ce que la fin des hausses pourrait signifier pour les matières premières.
Anthony Okolie nous donne un aperçu deux grands événements économiques la semaine prochaine au Canada.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers nous montre comment négocier hors des heures de bourse.
La semaine a été positive pour les actions au Canada comme aux États-Unis. L'indice TSX composite progresse de 118 points, soit un peu plus d'un demi pour cent.
Parmi les titres les plus activement négociés, un renversement par rapport à hier.
Le pétrole brut se stabilise après l'important recul d'hier. Certains des titres de l'énergie progressent. Crescent Point à 9,67 $ action est en hausse de 3 %.
Hier c'était l'or qui avait les faveurs des investisseurs.
Kinross Gold recule légèrement.
La remontée s'est poursuivie aux États-Unis avec de nouveaux signes de ralentissement de l'inflation mais il y a une hausse aujourd'hui. L'indice S&P 500 instantané des marchés américains recule d'un seul point; soit 0,2 %.
L'indice attaque recule également pour avoir réalisé d'importants gains ce mois-ci.
GAP annonce ses résultats. Ils sont plus favorables pour la marque Old Navy.
L'action progresse de 29 %. Il s'agit d'un bond important après un simple communiqué de presse.
Peut-être y a une liquidation forcée des positions courtes qui s'étaient accumulées avant l'annonce.
Nous venons de vivre une semaine intéressante pour les actions. La remontée du mois de novembre se poursuit avec de nouvelles indications de ralentissement de l'inflation. Les participants aux marchés pensent que la Fed a terminé ses hausses de taux et se demande (...) Anthony Okolie.
- Il y a eu un changement de discours.
L'inflation semblait au cœur de ses préoccupations. L'inflation aux États-Unis, c'est la bonne nouvelle, a diminué plus que prévu après avoir augmenté depuis deux mois.
L'inflation de base sous-jacente ralentit également. Il y a beaucoup d'éléments à décortiquer. Je vais simplement citer certaines données économiques de cette semaine. Les prix de gros ont diminué en octobre. Les ventes au détail pour la première fois en sept mois ont reculé aux États-Unis.
Recul de l'inflation, ceci donne un sport que la Fed a peut-être achevé sa hausse de taux.
- Vous parlez de ce changement de discours. Jusqu'ici, on parlait de taux plus élevé plus longtemps et on parle d'un atterrissage en douceur. Les marchés supposent à tort ou à raison qu'il pourrait y avoir un basculement accommodant de la Fed surtout si les données économiques faibles continues de paraître.
Nous l'avons longuement attendu, peut-être les prochaines statistiques de l'inflation dans trois ou quatre semaines vont encore susciter un changement de cap. Anthony Okolie va nous revenir tout à l'heure pour évoquer certains des grands événements économiques de la semaine prochaine.
On commence à songer à la fin de la série de hausse de taux. La possibilité de réduction de taux en 2024. Je me suis entretenu avec Scott Colbourne, responsable des titres à revenu fixe à Gestion de placements TD, quant aux opportunités sur le marché obligataire.
La bonne nouvelle pour tous les investisseurs, en bourse sur le marché obligataire, c'est que le scénario Boucle d'or pourrait se prolonger. Croissance modeste recul de l'inflation.
Un gros soupir de soulagement. Les marchés s'attendaient à ce que l'inflation soit plus élevée.
On prévoyait trois à 4/10 de pour cent d'un mois sur l'autre.
L'inflation s'est établie à 0,2 %. Ce soulagement s'est répercuté sur les marchés sous forme d'une énorme remontée.
Au niveau de l'inflation, cela soulage la pression en vue d'une hausse imminente des taux par la Fed.
Nous verrons comment la croissance évoluera d'ici un trimestre environ, mais à court terme il s'agit d'un facteur très favorable pour le marché des actifs.
Quand on prend connaissance des statistiques économiques sur l'inflation, on se dit souvent qu'il y a des éléments en arrière plan dont il faut tenir compte ou qui sont moins favorables. Est-ce qu'il y a des éléments en arrière plan qui sont préoccupants, mis à part la baisse de l'inflation d'un mois sur l'autre?
Ou est-ce que les hausses de taux semblent faire leur effet de réduire l'inflation?
- Les banques centrales vont finir par nuancer. Les nouvelles sont très bonnes, même l'inflation du logement qui avait monté le mois dernier et redescendu.
Peut-être que l'inflation de base vraiment fondamentale est un peu plus élevée que prévue, ce qui met l'accent sur le marché du travail. La Banque du Canada est la Fed ont déclaré qu'elles veulent davantage de preuves que les salaires (...) je crois qu'il y a un discours contradictoire de la part des banques centrales. Elles n'ont aucun intérêt à augmenter les taux à mon avis. Elles sont patientes, elles vont attendre l'évolution des statistiques.
Comme le président de la Fed l'a dit, nous sommes prêts à serrer la vis, même d'un tour de trop, plutôt que de renoncer trop tôt.
Ce sera un dilemme. Comment le marché tiendra-t-il compte des coupures de taux?
Est-ce qu'on commence à supposer que ce sera au dernier trimestre de l'an prochain plutôt deuxième semestre? Pour l'instant, on commence à escompter que les coupures de taux interviendront au deuxième trimestre. C'est peut-être là que les déphasages interviendra. Mais je pense que la série est terminée. Pour l'instant, c'est vraiment l'équilibre parfait.
L'inflation a baissé, tout se porte bien mais si la croissance diminue que l'inflation continue de baisser, ce sera un peu plus préoccupant pour les marchés des actifs.
Le dilemme de la Fed et peut-être même de la Banque du Canada ne réside pas tellement dans les données proprement dites mais dans la réaction des marchés, des consommateurs. Je me rappelle qu'au printemps la Banque du Canada a dit qu'elle n'allait pas relever les taux et les marchés se sont emballés et le marché du logement et la consommation aussi la banque a tout de suite donné un coup de frein.
- Oui, les attentes, c'est très important.
Les attentes relatives à l'inflation qui ont paru la semaine dernière dans le résultat de l'enquête Michigan qui était plus élevée que les machines ici attendaient. Il s'agit de gérer les attentes.
Attendre que le marché du travail ralentisse. Les dernières statistiques sur les emplois salariés non agricoles étaient moins élevées que prévues. Il faut que la tendance se poursuive. Il faut une série de statistiques semblables. Il faut que le marché du travail continue de mollir.
Le marché du travail ralentisse mais ne présente pas encore un véritable mollissement.
Laissons aux banques centrales de la possibilité d'attendre et les marchés devront gérer ses discours dialectiques.
De la part des banques centrales.
- Une information intéressante que j'ai vu défiler il y a quelques instants.
L'enchère d'obligations États-Unis. Il y avait quelques inquiétudes au niveau des émissions et la situation s'est un peu mal passée récemment.
L'offre est assez abondante sur les marchés obligataires. Il y a une forte inversion de la courbe à long terme. C'est conforme à la série de hausse de taux de la Fed. La Fed se maintient dans l'expectative. Il y aura un retour à la normale avec les réductions de taux.
Les taux à long terme redeviendront plus élevés qu'à court terme. Mais il y a la question de l'offre. La semaine dernière, il y a eu trois enchères, trois ans, 10 ans et 30 ans.
Les deux premières se sont très bien passées, la troisième a fait un four.
Je crois que cela va plomber l'extrémité à long terme et ça va contribuer à un changement de la courbe de rendement.
Les taux à l'extrémité longue peuvent toujours réduire mais il y aura beaucoup d'offre qui va affecter le marché obligataire. Les dépenses budgétaires ne vont pas disparaître de sitôt. Il faut donc émettre beaucoup de dettes.
- Justement, les agences de notation sont peu satisfaites depuis quelques mois de ce qui se passe au sein du gouvernement américain.
Moody's a rétrogradé les perspectives.
Moody's a rétrogradé les perspectives mais pas la dette elle-même. Il ne s'agit pas d'un changement de notation. Il s'agit d'un autre coup de semonce. Les marchés y mettent du leur en exigeant une prime de risque plus élevé lorsqu'ils achètent à plus long terme à cause de l'excès d'offre.
Donc oui, il s'agit d'un énorme problème.
Il ne va pas disparaître.
Les élus, depuis la COVID, ont pris l'habitude et le goût de dépenser. Ils vont peut-être retenir un petit peu mais je crois que cela va entraîner une difficulté à faire évoluer l'extrémité longue de la courbe par rapport à l'extrémité courte.
Alors qu'est-ce que ça signifie pour les investisseurs sur le marché obligataire, l'année 2022 a été difficile, nous n'avons pas vécu l'année 2023 que nous avions prévue, si nous avons tourné le coin?
- Je crois que oui mais mon enthousiasme demeure mesurer.
Je crois que les taux à long terme (...) je pense que les taux directeurs à court terme ne vont pas rapidement renouer avec la fourchette de zéro à 2 % que nous avions, à laquelle nous nous étions habitués pré-pandémie. Cet enthousiasme est mesuré, mais je crois que nous avons surmonté le défi de l'inflation. Il faudra quelque temps pour apaiser les attentes sur le marché du travail au niveau des salaires mais il y a des facteurs contradictoires. La démondialisation, la démographie vieillissante, les dépenses excessives, ce sont des facteurs négatifs qui vont limiter la mesure dans laquelle les marchés sont susceptibles de remonter. Je suis enthousiaste pour le moment mais je pense qu'il y aura une bonne remontée des actifs à risque d'ici la fin de l'année avec la baisse des rendements obligataires est sans doute bon rendement sur les actifs à risque. Nous verrons en 2024.
- Vous venez d'entendre Scott Colbourne, responsable des titres à revenu fixe Gestion de placements TD. À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions du détaillant GAP sont sous les feux de larmes. Old Navy est positif.
La compagnie s'efforce d'écouler les stocks périmés et de regarder avec des styles plus actuels. Les milieux financiers ont apprécié, l'action bondit de presque 30 %. J'ai jeté un coup d'œil avant l'émission, il y avait une position courte considérable.
Il s'agit peut-être en partie de liquidation forcée des positions courtes car le gain est important d'un jour au lendemain.
Les travailleurs de l'automobile ont ratifié un nouveau contrat avec Stellantis, la société mère de Chrysler.
Les chiffres préliminaires indiquent que l'accord bénéficie du soutien nécessaire des travailleurs. L'accord prévoit notamment des augmentations de salaire d'au moins 25 % pour toute la durée du contrat. À l'heure actuelle, l'action de Stellantis progresse modestement. Amazon consacre davantage de ressources à l'intelligence artificielle. Supprimerait plusieurs centaines d'emplois dans sa division d'assistants vocaux Alexa afin de consacrer davantage à l'intelligence artificielle générative qui a beaucoup progressé cette année.
L'action est en hausse un peu moins de 1 %.
À présent, les marchés. L'indice TSX composite, avec la stabilisation des prix de l'énergie hier, qui avait reculé de 4 % hier, 20 180 points.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 a beaucoup remonté jusqu'ici au mois de novembre. À l'heure actuelle, en hausse très modestement de trois points, soit 0,06 %.
La fin potentielle du cycle de hausse de taux de la Fed pour avoir un impact majeur sur le secteur des matières premières.
J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD. Le cours de l'or profite des données de l'inflation et progresse jusqu'à 2100 $ l'once. Trimestriel.
Il s'agit d'une sous-évaluation importante de tous les scénarios macro-économiques à l'exception de l'atterrissage en douceur.
On prévoit une récession aux États-Unis au premier trimestre de l'année prochaine. On commence à voir des fissures dans les statistiques.
Les investisseurs sont sous positionnés sur le marché de l'or. Particulièrement marquant alors que les corrélations entre les actions et les obligations sont anormalement élevées. La diversification traditionnelle des portefeuilles que les gens ont tendance à privilégier ne fonctionnent plus aussi bien.
C'est donc sous l'angle des produits de base qu'on peut aborder le problème.
- Vous avez mentionné l'économie américaine. Vous avez dit que la seule chose sur laquelle le marché compte vraiment c'est un atterrissage en douceur et le fait qu'on sortira tous indemnes de cette crise. Les deux dernières années ont été riches en péripéties. Si vous pensez qu'il y aura une récession, ça veut dire que la l'économie américaine a atteint un sommet. Qu'est-ce que cela signifie pour le cours de l'or à long terme?
- Le rapport du PIB du troisième trimestre était très positif. Intuitivement, les participants au marché ont vu la tendance à la croissance des derniers trimestres et commença à anticiper en conséquence, mais en réalité c'est la qualité de ce rapport sur le PIB qui était plutôt médiocre. On pense qu'on a déjà atteint un sommet dans les statistiques sur l'économie américaine. On prévoit une importante détérioration des perspectives de croissance à partir du quatrième trimestre et ça se poursuive au premier semaines de l'année prochaine. Selon nous, le marché prévoit déjà que la Fed procédera à des baisses préventives.
Mais lorsque les perspectives de récession se préciseront, il faudra que cela continu. La Fed devra effectuer des réductions plus importantes que ce que le marché prévoit.
- Vous avez dit à deux reprises des réductions de taux. Beaucoup de gens veulent savoir quand elles auront lieu. Non seulement la Fed a terminé son cycle de hausse, mais c'est le cas depuis un certain temps. Il n'y a pas eu de choses depuis des mois. En même temps, lorsque les réductions seront annoncées, tout d'abord, quand pensez-vous qu'elle pourrait intervenir?
(...) - C'est ce qui est difficile à comprendre.
Jerome Powell a déjà indiqué que la Fed considèrent les taux d'intérêt en chiffres réels. Si la Fed maintient les taux nominaux un nouveau constat que l'inflation diminue au premier semestre de l'an prochain, on s'attend à ce que le taux directeur réel augmente considérablement. C'est un resserrement important de la politique monétaire de la Fed, ce qui n'est pas nécessaire lorsque la croissance détériore déjà, lorsque l'inflation se rapproche de plus en plus de sa cible chaque mois.
Donc l'idée de baisses préventives a déjà été communiquée, mais en cas de récession, comme le prévoit, on pense que le marché anticipera un cycle de réduction beaucoup plus important.
- Parlons du cycle de réduction. Lorsque les réductions auront lieu, alors que ce cycle de hausse de taux allait commencer, on dit généralement que les banques centrales agissent par tranche, qu'elle ne veulent pas ébranler l'économie. Elles ont dû ébranler l'économie. C'était audacieux et bref. Quand elles pensons que la mission est terminée qu'une récession arrive, à quel point pourrait-elle être audacieuse dans les réductions?
- Les banques centrales ont tendance à se fonder sur les données au fur et à mesure qu'elles paraissent.
Elles vont donc accuser un retard quant aux perspectives de croissance. Ils doivent constater un affaiblissement réel dans les données avant de réduire.
Il en résulte une détérioration de l'économie entre-temps.
Cela va s'accélérer. Cela exigera sans doute des réductions plus importantes.
Une fois qu'on (...) on parle de l'or.
- Tout à fait. Ce qui est intéressant sur le marché de l'or, c'est que le potentiel des hausses de taux a tendance à avoir un effet négatif sur le cours de l'or.
Mais le cours de l'or aujourd'hui, si on prend du recul, se situe toujours autour de sommets historiques. La détérioration de cette relation indique une demande très importante des banques centrales qui a faussé cette relation puisque c'est en grande partie les investisseurs qui ont tendance à tenir compte du taux d'intérêt dans leur décision quant à l'or. Les banques centrales ne voient pas les choses de cette façon. Nous pensons qu'il s'agit d'une tendance structurelle via un changement de mentalité dans les pays du Sud où toutes les banques centrales de la Chine au Moyen-Orient en passant par la Turquie, etc., cherche à ajouter de l'or à leurs réserves de devises. Pour en revenir au contexte, si la demande des banques centrales demeure aussi forte qu'elle a été ou en général, demeure solide, et que la demande des investisseurs arrive au moment de la perspective des taux d'intérêt, les perspectives pour l'or sont possibles.
- Je dois vous poser des questions sur le pétrole. Ce qu'on observe sur le marché et les tendances. Les cours du pétrole ont subi de fortes pressions mais on s'attend à ce qu'il demeure dans cette fourchette de prix élevés au cours de la prochaine année.
On prévoit que le prix du pétrole dépassera 90 $ le baril. C'est une question d'offres.
Contrairement à leur dernier avec des contraintes structurelles en matière d'offre, cette année on a un resserrement artificiel des marchés pétroliers.
S'il y a l'accord musclé de l'OPEP visant à réduire la production avec ses partenaires, l'Arabie Saoudite et la Russie, se sont engagés à réduire leur offre encore plus, ce qui selon nous persistera au cours du premier semestre de l'année prochaine au moins.
Parce que les prix du pétrole sont sous pression, s'ils abandonnaient l'accord, comme prévu au début de l'année, les cours du pétrole se détérioraient considérablement et cela nuirait aux efforts des six derniers mois.
Ils sont dans une situation où ils doivent maintenir un resserrement de l'offre. Ils adoptent maintenant le rôle de producteur d'appoint étant donnés que les investissements dans la nouvelle offre ont été limités dans l'Occident et par conséquent ils occupent une part dominante de la capacité des réserves mondiales.
- Vous venez d'entendre Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD. À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Comme les négociateurs le savent, la bourse ouvre à 9h30 et ferme à 16 heures mais vous n'avez pas besoin d'attendre le lendemain pour effectuer une transaction après la clôture. Bryan Rogers de placements directs édit nous explique.
Bonjour, parlons-en. Si vous êtes CourtierWeb et que vous pensez que la journée de bourse est terminée mais que vous voulez réaliser des opérations, comment faire?
- Vous avez tout à fait raison, Greg.
Il y a des situations où par exemple la compagnie dont vous détenez les actions annonce ses bénéfices, l'action bondit et vous voulez en profiter aux bielles dégringole et vous voulez tirer votre épingle du jeu, vous paniquez, vous vous dîtes il faut attendre le lendemain matin alors que c'est pas tellement de choses!
or, comme vous l'avez dit, il y a une séance de bourse prolongée. Mais il faut savoir une ou deux choses essentielles.
Tout d'abord, cette séance prolongée ne porte que sur les actions libellées en dollars américains.
Et puis il est possible de réaliser des opérations jusqu'à 19 heures seulement.
Les opérations en bourse ont lieu en tout temps dans le monde, mais en Amérique du Nord les opérations après la clôture interviennent en général jusqu'à 19 heures seulement.
Jetons un coup d'œil sur la manière de procéder vous souhaitiez réaliser une opération après la clôture.
NVIDIA, les bénéfices seront annoncés la semaine prochaine, le 21. Mettons que vous avez des actions de NVIDIA et que les bénéfices sont annoncés après la clôture, à 16h20 je crois.
Vous remarquez que l'action bouge, vous voulez en profiter. Souvent il y a une flambée et puis ensuite ça pèse lendemain.
Cliquant sur l'ordre de vente.
Rappelez-vous, c'est uniquement pour les actions en dollars américains. Si vous avez une action canadienne elle est pas offert pour l'instant. Vous faut avoir un ordre limite sur (...) mais on ne le contrôle pas, ça peut se produire automatiquement. NVIDIA, nous y saisissons la quantité.
Mettons que j'ai 100 actions.
Puisque ce sont des ordinateurs qui réalisent les transaction après la clôture, vous pouvez actualiser le cours offrant et le cours vendeur.
Le cours offrant demeure statique mais le cours vendeur peut évoluer.
À titre indicatif, mettons que l'action progresse à 500 $ après la clôture, nous choisissons le délai de validité, c'est essentiel, jour plus prolongation. Vous pouvez toujours saisir l'ordre après 16 heures (...) vous pourriez attendre jusqu'à la clôture et saisir l'ordre plus tard également.
- Très bien, voilà pour la soirée. La clôture des marchés. Il se passe des choses aussi le matin. Certaines entreprises, je ne les appréciais pas quand j'étais journaliste affaires, il y avait des annonces de bénéfices avant l'ouverture.
Il y a peut-être une raison de négocier avant l'ouverture de la bourse.
- Tout à fait. Je suis d'accord avec vous, ce n'est pas juste si vous n'avez pas pris votre café matinal.
À mon avis, il est bien préférable d'annoncer les bénéfices après la clôture qu'avant, mais cela se produit fréquemment. Comme nous le savons, les marchés ouvrent à 9h30.
Il y a une période, en général, les bénéfices ne sont pas annoncés très tôt, souvent c'est dès 8h.
Une bonne partie du volume d'opérations intervient entre huit heures et 9h30.
C'est la période pendant laquelle placements directs TD participe.
Il n'y a pas beaucoup de différence à part le fait que vous pouvez rechercher des informations en cliquant sur le point d'interrogation.
Mais vous utilisez toujours l'ordre d'achat et de vente en ajoutant un jour plus prolongation. L'ordre sera exécutoire entre huit heures et 9h30. Il y a une autre distinction.
Si vous voulez que votre ordre s'applique toute la journée, si vous n'étiez pas sûrs de ce qui allait se produire mais que vous aviez une limite pour vendre l'action, vous pourriez dire juste au cas le matin de cette annonce de bénéfices passe mal, que je ne suis pas devant mon ordinateur, rappelez-vous, vous ne pouvez passer l'ordre que pour la journée en précisant journée plus prolongation et l'ordre est valide entre huit heures et 19 heures.
Vous êtes donc couverts si quelque chose se passe après la clôture. Une dernière chose. Comme je le disais, en cliquant sur le ?
Vous pouvez obtenir des informations sur la date de validité, de quoi il s'agit et vous trouverez davantage de renseignements sur la prolongation de validité des ordres de vente et d'achat.
Il existe d'autres classes que nous proposons continue ainsi que des vidéos si vous voulez prendre connaissance de tous les types d'ordre, il existe énormément d'informations à votre disposition.
- Merci.
- Je vous en prie.
- Bryan Rogers est formateur principal à placements directs et D. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
On parle des signes de ralentissement de l'inflation aux États-Unis, leur effet sur le marché cette semaine. Qu'est-ce que cela signifie au niveau des investisseurs et de leur positionnement? Andres Rincon de Valeurs mobilières TD m'a rejoint plus tôt.
- Ce sont les titres à revenu fixe.
C'était intéressant. Il y a eu un changement total au niveau des conseillers et au niveau des investisseurs de détail institutionnel en faveur des FNB de titres à revenu fixe. Les deux tiers des flux au Canada cette année, quelque 20 milliards de dollars, provenaient de fond à revenu fixe. C'est très impressionnant. Ce qui est intéressant, c'est que le canal de placements directs s'intéresse beaucoup au monde obligataire. Pendant longtemps, les taux d'intérêt est tellement bas, l'intérêt n'était pas au rendez-vous, mais les taux d'intérêt étant plus élevés, beaucoup de ces produits offrent des rendements très attractifs. C'était intéressant de voir ce que font les négociateurs actifs, maman et papa, chaque jour. La première chose qu'il faut, c'est regardé un film de titres à revenu fixe.
C'est très intéressant pour nous de regarder cette évolution. C'est bien sûr à l'extrémité à court terme de la courbe parce que cela rapporte beaucoup. Les bons du trésor, FNB du marché monétaire, FNB d'obligations à ultra court terme, 40 % des flux pendant cette catégorie là, et puis il y a les fonds classiques agrégateur de titres à revenu fixe, mais il y a également certains flux vers les fonds d'obligations à longue échéance.
C'est comme un alter.
Cette position à long terme intéresse beaucoup d'investisseurs individuels, beaucoup d'institutions, pour couvrir leur exposition une baisse de taux est aussi un éventuel effondrement du marché si jamais cela se produisait.
- C'est une dynamique intéressante à l'heure actuelle de part et d'autre. Vous avez parlé des FNB de CEIE.
Pourriez-vous nous expliquer ce qui s'est passé du côté des règles et leur impact sur le marché?
- Oui. C'est un peu compliqué donc je vais rester assez général.
On examine depuis quelques mois les FNB de CEIE en raison des dispositions relatives à la liquidité.
Elles dépendent de la proximité de ces fonds avec le marché de détail. S'agit-il de fonds d'origine institutionnelle? Les investisseurs peuvent-ils retirer leur mise en tout temps?
Il y a un certain nombre de facteurs qui sont pris en compte et le BSI F a considéré que ça devait être des fonds institutionnels même s'ils sont détenus par des investisseurs individuels.
(...) Ils doivent considérer cela comme des dépôts institutionnels.
Par conséquent, à partir du mois de février, à la fin du mois de janvier, il est très probable qu'il y aura une baisse du taux puisque les traitements et la liquidité de ces FNB va changer. La baisse des taux sera minime, peut-être 50 points de base environ, cela reste à déterminer, mais nous prévoyons que ce secteur demeurera très attractif et très populaire puisque ce sont des dépôts bancaires est donc relativement sécuritaires.
- Quelques changements intéressants. Il se passe beaucoup de choses dans le secteur des FNB. Chaque fois que nous pouvons causer j'en apprends beaucoup. Il y a notamment que j'ignorais, des fonds communs de placement se convertissant FNB.
Un peu différent au Canada et aux statuts.
Parlons-en.
- Oui. Ça fait les manchettes aux États-Unis car il y a d'énormes compagnies de fonds communs de placement traditionnel, certaines ont déjà des FNB mais à présent beaucoup des grands fonds communs de placement historique sont convertis en FNB. Vous vous demandez pourquoi cela ne se produit-il pas au Canada? Parce que les règles sont différentes. Au Canada, vous êtes déjà autorisés à créer une série de FNB sans demander l'autorisation et c'est le cas depuis très longtemps.
Bien souvent, il y a un fonds commun de placement et un FNB qui représente le même fond avec deux structures. Aux États-Unis, ces structures, une classe des FNB qui doublent le fonds commun de placement, a été breveté par Vanguard.
Or le brevet est arrivé à échéance. Il faut toujours présenter une demande pour mettre ces structures en œuvre. Beaucoup des émetteurs aux États-Unis ont décidé de se passer de demander à l'autorisation de la SEC et convertisse leurs fonds communs de placement en FNB. C'est assez compliqué également, mais cela leur permet de bénéficier de bon nombre des avantages de la structure des FNB et de garder tous leurs actes, ce qui est le plus important.
Beaucoup de gros émetteurs comme Fidelity et d'autres gros joueurs convertissant fonds commun de placement structure des FNB, ce qui fait grossir le gâteau des FNB. Est-ce que les investisseurs doivent s'inquiéter de quelque chose au niveau institutionnel lorsqu'un fonds est converti?
Non, c'est surtout au niveau des investisseurs individuels.
Il n'y a pas à s'inquiéter de quoi que ce soit. Il faut un processus de vote, c'est pourquoi je dis que c'est compliqué, et ce ne sont pas tous les fonds communs de placement qui peut se convertir, donc les investisseurs doivent savoir qu'ils devront voter en faveur de cette condition, ce qui se produira, c'est que le même jour le fonds commun de placement se convertira en FNB. Bien sûr, ils pourront le vendre sur le marché comme n'importe quel FNB.
- Les spectateurs fréquents savent que vous animez votre propre émission qui s'appelle Buyside Views (...) vous avez parlé de la montée du négoce centralisé.
Si vous avez un gestionnaire de portefeuille qui désire acheter des actions mondiales, des actions de Google, mettons, ils peuvent acheter des options d'achat.
Ils peuvent acheter l'action directement.
Ils peuvent acheter un swap sur le produit. Un négociateur centralisé pourrait envisager toutes les façons d'exécuter cet ordre est optimisé pour le gestionnaire de portefeuille en disant: voici la meilleure façon d'exécuter.
On pourra utiliser un swap, une structure d'option.
Donc les compétences générales des négociateurs centralisés peuvent apporter un avantage.
- Tout d'abord, j'adore ce canapé, il a l'air très confortable.
Il est très confortable, effectivement.
Négoce centralisé, c'est très intéressant.
- Oui. Si vous êtes un gros gestionnaire d'actifs ou une caisse de retraite, la plupart d'entre elles ont des négociateurs actifs ou adoptent cette position. Ce n'est pas nécessairement nouveau mais il y a une montée en puissance de ce genre de plate-forme.
Cela signifie il y a de multiples régions, catégories d'actes, et plutôt que d'être négocié séparément par région ou catégorie d'actifs, elles sont négociées par un bureau centralisé. Cela apporte beaucoup d'avantages pour les gros gestionnaires d'actifs dans le monde. Ce serait intéressant pour votre public aussi. Nous avons beaucoup de négociateurs actifs sur la plate-forme TD.
Ceux qui veulent en apprendre davantage sur la négociation, il s'agit d'une excellente vidéo. Pour ce qui nous écoute, nous sommes sur les balado Google, Apple et Spotify et ça s'appelle TD Buyside Views.
- Andres Rincon. Après un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici les indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Il y a les trois grands secteurs qui font évoluer l'indice.
L'énergie affiche beaucoup de vert à l'écran après le recul du brut de référence américain hier. On s'attend à un rebond qui se répercute sur certains grands titres de l'énergie. Suncor progresse de presque trois années pour cent. Cenovus également.
Le secteur financier n'est pas en hausse dans la même mesure mais progresse néanmoins.
Le dernier des trois grands secteurs, la situation est mixte dans les matières premières. Certaines grands titres de mines d'or reculent.
Aux États-Unis, le secteur de l'énergie est également en hausse. Exxon, Chevron.
Quand on considère la technologie, certaines de ces titres y compris Google, Microsoft ont beaucoup progressé cette semaine et afficherait un léger recul.
Nous ne pouvons pas vous montre graphique du dollar canadien par rapport au dollar américain. Un spectateur aujourd'hui nous a demandé ce qui arrive au dollar canadien, pourquoi se raffermit-t-il?
Oui, cours du pétrole remonte après la braderie d'hier, mais il semble s'agir de la faiblesse généralisée dans le dollar canadien pondéré en fonction des échanges commerciaux. Le dollar américain recule nettement parmi les signes de refroidissement de l'inflation. Le dollar américain par encore du terrain contre l'euro, le yen, la livre sterling, le dollar australien est le nôtre également.
Ce qui peut expliquer une partie de la remontée de notre monnaie par rapport à la devise américaine.
J'espère que cet élément répond à la question qui nous a été posée. Vous pouvez vous renseigner sur la plate-forme avant service dans le cycle de placements directs et D. Cette semaine a été très occupée mais la semaine prochaine le sera également.
Nous allons recevoir le très attendu rapport sur l'inflation au Canada le gouvernement fédéral présentera sa mise à jour économique de l'automne. Anthony Okolie commente.
- L'inflation encore une fois est extrêmement importante au Canada comme aux États-Unis.
Revoyons ce qui s'est passé en septembre.
L'inflation Canada fait un pas dans la bonne direction septembre. L'IPC a ralenti à 3,8 % sur 12 mois après un bond de 4 % au mois d'août.
La mesure d'inflation de base a également baissé malgré la hausse des prix de l'essence en septembre, comme ce graphique montre, l'inflation globale et de base affiche une tendance à la baisse depuis le pic de juin 2022 avant qu'il y ait eu une légère mentalité à cause de la hausse des prix de l'essence.
Deux des trois mesures d'inflation sous-jacente utilisée par le Banque du Canada ont également baissé en septembre à un peu moins de 4 %.
Anticipons sur les données de la semaine prochaine sur l'inflation. Valeurs mobilières TD prévoit que l'IPC pour octobre diminuera de 0,7 % à 3 % sur 12 mois sous l'impulsion de la baisse des prix de l'énergie. Quant à l'inflation de base, on prévoit que l'inflation s'établira à 0,3 % sur un mois, c'est-à-dire 3,2 % sur 12 mois, encore une fois entraînée par un bond de l'inflation du logement, surtout les loyers et les prêts hypothécaires. Quant à la mesure d'inflation de base privilégie par le Banque du Canada, ces indicateurs semblent afficher une progression plus réduite en octobre à un peu plus de 3 %. Nous sommes encore très loin de la cible 2 % de la Banque du Canada, mais Valeurs mobilières TD considère que ces statistiques devraient convaincre la Banque du Canada que les hausses récentes se répercutent sur l'économie et jugulent l'inflation.
- L'inflation est annoncée le mardi matin puis dans l'après-midi la mise à jour économique de l'automne est faite par le gouvernement fédéral. Qu'est-ce que vous attendez?
- La Banque du Canada a élevé la voix depuis le rapport sur la politique monétaire du mois d'octobre quand au fait que la politique budgétaire du gouvernement agréable inflation.
On prévoit que l'austérité budgétaire sera un élément clé de la déclaration économique de mardi. On prévoit que le gouvernement révise son pronostic de déficit à 45 milliards en 2023 2024 par rapport à 40 milliards qui étaient prévus dans le budget.
Encore une fois, une aggravation du déficit pour les quelques prochaines années à venir. Il se pourrait qu'il y ait de modestes mesures de relance, par exemple une majoration des crédits sur la TVH TPS ou d'autres mesures en faveur de la construction de logements, mais les mesures de relance sont modestes et seront sans doute (...) mardi sera une bonne journée. Si vous surveillez le marché, NVIDIA annonce des résultats ce jour-là.
Il se passera beaucoup de choses mardi.
- Merci Anthony Okolie.
Nous sommes de retour lundi. David Mau répond à vos questions sur les valeurs industrielles.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à lundi!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD.
Aujourd'hui, Scott Colbourne de Gestion de placements TD commente les occasions offertes par le domaine des titres à revenu fixe alors que les signes de ralentissement de l'inflation se multiplient.
Daniel Ghali nous donne son point de vue sur ce que la fin des hausses pourrait signifier pour les matières premières.
Anthony Okolie nous donne un aperçu deux grands événements économiques la semaine prochaine au Canada.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers nous montre comment négocier hors des heures de bourse.
La semaine a été positive pour les actions au Canada comme aux États-Unis. L'indice TSX composite progresse de 118 points, soit un peu plus d'un demi pour cent.
Parmi les titres les plus activement négociés, un renversement par rapport à hier.
Le pétrole brut se stabilise après l'important recul d'hier. Certains des titres de l'énergie progressent. Crescent Point à 9,67 $ action est en hausse de 3 %.
Hier c'était l'or qui avait les faveurs des investisseurs.
Kinross Gold recule légèrement.
La remontée s'est poursuivie aux États-Unis avec de nouveaux signes de ralentissement de l'inflation mais il y a une hausse aujourd'hui. L'indice S&P 500 instantané des marchés américains recule d'un seul point; soit 0,2 %.
L'indice attaque recule également pour avoir réalisé d'importants gains ce mois-ci.
GAP annonce ses résultats. Ils sont plus favorables pour la marque Old Navy.
L'action progresse de 29 %. Il s'agit d'un bond important après un simple communiqué de presse.
Peut-être y a une liquidation forcée des positions courtes qui s'étaient accumulées avant l'annonce.
Nous venons de vivre une semaine intéressante pour les actions. La remontée du mois de novembre se poursuit avec de nouvelles indications de ralentissement de l'inflation. Les participants aux marchés pensent que la Fed a terminé ses hausses de taux et se demande (...) Anthony Okolie.
- Il y a eu un changement de discours.
L'inflation semblait au cœur de ses préoccupations. L'inflation aux États-Unis, c'est la bonne nouvelle, a diminué plus que prévu après avoir augmenté depuis deux mois.
L'inflation de base sous-jacente ralentit également. Il y a beaucoup d'éléments à décortiquer. Je vais simplement citer certaines données économiques de cette semaine. Les prix de gros ont diminué en octobre. Les ventes au détail pour la première fois en sept mois ont reculé aux États-Unis.
Recul de l'inflation, ceci donne un sport que la Fed a peut-être achevé sa hausse de taux.
- Vous parlez de ce changement de discours. Jusqu'ici, on parlait de taux plus élevé plus longtemps et on parle d'un atterrissage en douceur. Les marchés supposent à tort ou à raison qu'il pourrait y avoir un basculement accommodant de la Fed surtout si les données économiques faibles continues de paraître.
Nous l'avons longuement attendu, peut-être les prochaines statistiques de l'inflation dans trois ou quatre semaines vont encore susciter un changement de cap. Anthony Okolie va nous revenir tout à l'heure pour évoquer certains des grands événements économiques de la semaine prochaine.
On commence à songer à la fin de la série de hausse de taux. La possibilité de réduction de taux en 2024. Je me suis entretenu avec Scott Colbourne, responsable des titres à revenu fixe à Gestion de placements TD, quant aux opportunités sur le marché obligataire.
La bonne nouvelle pour tous les investisseurs, en bourse sur le marché obligataire, c'est que le scénario Boucle d'or pourrait se prolonger. Croissance modeste recul de l'inflation.
Un gros soupir de soulagement. Les marchés s'attendaient à ce que l'inflation soit plus élevée.
On prévoyait trois à 4/10 de pour cent d'un mois sur l'autre.
L'inflation s'est établie à 0,2 %. Ce soulagement s'est répercuté sur les marchés sous forme d'une énorme remontée.
Au niveau de l'inflation, cela soulage la pression en vue d'une hausse imminente des taux par la Fed.
Nous verrons comment la croissance évoluera d'ici un trimestre environ, mais à court terme il s'agit d'un facteur très favorable pour le marché des actifs.
Quand on prend connaissance des statistiques économiques sur l'inflation, on se dit souvent qu'il y a des éléments en arrière plan dont il faut tenir compte ou qui sont moins favorables. Est-ce qu'il y a des éléments en arrière plan qui sont préoccupants, mis à part la baisse de l'inflation d'un mois sur l'autre?
Ou est-ce que les hausses de taux semblent faire leur effet de réduire l'inflation?
- Les banques centrales vont finir par nuancer. Les nouvelles sont très bonnes, même l'inflation du logement qui avait monté le mois dernier et redescendu.
Peut-être que l'inflation de base vraiment fondamentale est un peu plus élevée que prévue, ce qui met l'accent sur le marché du travail. La Banque du Canada est la Fed ont déclaré qu'elles veulent davantage de preuves que les salaires (...) je crois qu'il y a un discours contradictoire de la part des banques centrales. Elles n'ont aucun intérêt à augmenter les taux à mon avis. Elles sont patientes, elles vont attendre l'évolution des statistiques.
Comme le président de la Fed l'a dit, nous sommes prêts à serrer la vis, même d'un tour de trop, plutôt que de renoncer trop tôt.
Ce sera un dilemme. Comment le marché tiendra-t-il compte des coupures de taux?
Est-ce qu'on commence à supposer que ce sera au dernier trimestre de l'an prochain plutôt deuxième semestre? Pour l'instant, on commence à escompter que les coupures de taux interviendront au deuxième trimestre. C'est peut-être là que les déphasages interviendra. Mais je pense que la série est terminée. Pour l'instant, c'est vraiment l'équilibre parfait.
L'inflation a baissé, tout se porte bien mais si la croissance diminue que l'inflation continue de baisser, ce sera un peu plus préoccupant pour les marchés des actifs.
Le dilemme de la Fed et peut-être même de la Banque du Canada ne réside pas tellement dans les données proprement dites mais dans la réaction des marchés, des consommateurs. Je me rappelle qu'au printemps la Banque du Canada a dit qu'elle n'allait pas relever les taux et les marchés se sont emballés et le marché du logement et la consommation aussi la banque a tout de suite donné un coup de frein.
- Oui, les attentes, c'est très important.
Les attentes relatives à l'inflation qui ont paru la semaine dernière dans le résultat de l'enquête Michigan qui était plus élevée que les machines ici attendaient. Il s'agit de gérer les attentes.
Attendre que le marché du travail ralentisse. Les dernières statistiques sur les emplois salariés non agricoles étaient moins élevées que prévues. Il faut que la tendance se poursuive. Il faut une série de statistiques semblables. Il faut que le marché du travail continue de mollir.
Le marché du travail ralentisse mais ne présente pas encore un véritable mollissement.
Laissons aux banques centrales de la possibilité d'attendre et les marchés devront gérer ses discours dialectiques.
De la part des banques centrales.
- Une information intéressante que j'ai vu défiler il y a quelques instants.
L'enchère d'obligations États-Unis. Il y avait quelques inquiétudes au niveau des émissions et la situation s'est un peu mal passée récemment.
L'offre est assez abondante sur les marchés obligataires. Il y a une forte inversion de la courbe à long terme. C'est conforme à la série de hausse de taux de la Fed. La Fed se maintient dans l'expectative. Il y aura un retour à la normale avec les réductions de taux.
Les taux à long terme redeviendront plus élevés qu'à court terme. Mais il y a la question de l'offre. La semaine dernière, il y a eu trois enchères, trois ans, 10 ans et 30 ans.
Les deux premières se sont très bien passées, la troisième a fait un four.
Je crois que cela va plomber l'extrémité à long terme et ça va contribuer à un changement de la courbe de rendement.
Les taux à l'extrémité longue peuvent toujours réduire mais il y aura beaucoup d'offre qui va affecter le marché obligataire. Les dépenses budgétaires ne vont pas disparaître de sitôt. Il faut donc émettre beaucoup de dettes.
- Justement, les agences de notation sont peu satisfaites depuis quelques mois de ce qui se passe au sein du gouvernement américain.
Moody's a rétrogradé les perspectives.
Moody's a rétrogradé les perspectives mais pas la dette elle-même. Il ne s'agit pas d'un changement de notation. Il s'agit d'un autre coup de semonce. Les marchés y mettent du leur en exigeant une prime de risque plus élevé lorsqu'ils achètent à plus long terme à cause de l'excès d'offre.
Donc oui, il s'agit d'un énorme problème.
Il ne va pas disparaître.
Les élus, depuis la COVID, ont pris l'habitude et le goût de dépenser. Ils vont peut-être retenir un petit peu mais je crois que cela va entraîner une difficulté à faire évoluer l'extrémité longue de la courbe par rapport à l'extrémité courte.
Alors qu'est-ce que ça signifie pour les investisseurs sur le marché obligataire, l'année 2022 a été difficile, nous n'avons pas vécu l'année 2023 que nous avions prévue, si nous avons tourné le coin?
- Je crois que oui mais mon enthousiasme demeure mesurer.
Je crois que les taux à long terme (...) je pense que les taux directeurs à court terme ne vont pas rapidement renouer avec la fourchette de zéro à 2 % que nous avions, à laquelle nous nous étions habitués pré-pandémie. Cet enthousiasme est mesuré, mais je crois que nous avons surmonté le défi de l'inflation. Il faudra quelque temps pour apaiser les attentes sur le marché du travail au niveau des salaires mais il y a des facteurs contradictoires. La démondialisation, la démographie vieillissante, les dépenses excessives, ce sont des facteurs négatifs qui vont limiter la mesure dans laquelle les marchés sont susceptibles de remonter. Je suis enthousiaste pour le moment mais je pense qu'il y aura une bonne remontée des actifs à risque d'ici la fin de l'année avec la baisse des rendements obligataires est sans doute bon rendement sur les actifs à risque. Nous verrons en 2024.
- Vous venez d'entendre Scott Colbourne, responsable des titres à revenu fixe Gestion de placements TD. À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions du détaillant GAP sont sous les feux de larmes. Old Navy est positif.
La compagnie s'efforce d'écouler les stocks périmés et de regarder avec des styles plus actuels. Les milieux financiers ont apprécié, l'action bondit de presque 30 %. J'ai jeté un coup d'œil avant l'émission, il y avait une position courte considérable.
Il s'agit peut-être en partie de liquidation forcée des positions courtes car le gain est important d'un jour au lendemain.
Les travailleurs de l'automobile ont ratifié un nouveau contrat avec Stellantis, la société mère de Chrysler.
Les chiffres préliminaires indiquent que l'accord bénéficie du soutien nécessaire des travailleurs. L'accord prévoit notamment des augmentations de salaire d'au moins 25 % pour toute la durée du contrat. À l'heure actuelle, l'action de Stellantis progresse modestement. Amazon consacre davantage de ressources à l'intelligence artificielle. Supprimerait plusieurs centaines d'emplois dans sa division d'assistants vocaux Alexa afin de consacrer davantage à l'intelligence artificielle générative qui a beaucoup progressé cette année.
L'action est en hausse un peu moins de 1 %.
À présent, les marchés. L'indice TSX composite, avec la stabilisation des prix de l'énergie hier, qui avait reculé de 4 % hier, 20 180 points.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 a beaucoup remonté jusqu'ici au mois de novembre. À l'heure actuelle, en hausse très modestement de trois points, soit 0,06 %.
La fin potentielle du cycle de hausse de taux de la Fed pour avoir un impact majeur sur le secteur des matières premières.
J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD. Le cours de l'or profite des données de l'inflation et progresse jusqu'à 2100 $ l'once. Trimestriel.
Il s'agit d'une sous-évaluation importante de tous les scénarios macro-économiques à l'exception de l'atterrissage en douceur.
On prévoit une récession aux États-Unis au premier trimestre de l'année prochaine. On commence à voir des fissures dans les statistiques.
Les investisseurs sont sous positionnés sur le marché de l'or. Particulièrement marquant alors que les corrélations entre les actions et les obligations sont anormalement élevées. La diversification traditionnelle des portefeuilles que les gens ont tendance à privilégier ne fonctionnent plus aussi bien.
C'est donc sous l'angle des produits de base qu'on peut aborder le problème.
- Vous avez mentionné l'économie américaine. Vous avez dit que la seule chose sur laquelle le marché compte vraiment c'est un atterrissage en douceur et le fait qu'on sortira tous indemnes de cette crise. Les deux dernières années ont été riches en péripéties. Si vous pensez qu'il y aura une récession, ça veut dire que la l'économie américaine a atteint un sommet. Qu'est-ce que cela signifie pour le cours de l'or à long terme?
- Le rapport du PIB du troisième trimestre était très positif. Intuitivement, les participants au marché ont vu la tendance à la croissance des derniers trimestres et commença à anticiper en conséquence, mais en réalité c'est la qualité de ce rapport sur le PIB qui était plutôt médiocre. On pense qu'on a déjà atteint un sommet dans les statistiques sur l'économie américaine. On prévoit une importante détérioration des perspectives de croissance à partir du quatrième trimestre et ça se poursuive au premier semaines de l'année prochaine. Selon nous, le marché prévoit déjà que la Fed procédera à des baisses préventives.
Mais lorsque les perspectives de récession se préciseront, il faudra que cela continu. La Fed devra effectuer des réductions plus importantes que ce que le marché prévoit.
- Vous avez dit à deux reprises des réductions de taux. Beaucoup de gens veulent savoir quand elles auront lieu. Non seulement la Fed a terminé son cycle de hausse, mais c'est le cas depuis un certain temps. Il n'y a pas eu de choses depuis des mois. En même temps, lorsque les réductions seront annoncées, tout d'abord, quand pensez-vous qu'elle pourrait intervenir?
(...) - C'est ce qui est difficile à comprendre.
Jerome Powell a déjà indiqué que la Fed considèrent les taux d'intérêt en chiffres réels. Si la Fed maintient les taux nominaux un nouveau constat que l'inflation diminue au premier semestre de l'an prochain, on s'attend à ce que le taux directeur réel augmente considérablement. C'est un resserrement important de la politique monétaire de la Fed, ce qui n'est pas nécessaire lorsque la croissance détériore déjà, lorsque l'inflation se rapproche de plus en plus de sa cible chaque mois.
Donc l'idée de baisses préventives a déjà été communiquée, mais en cas de récession, comme le prévoit, on pense que le marché anticipera un cycle de réduction beaucoup plus important.
- Parlons du cycle de réduction. Lorsque les réductions auront lieu, alors que ce cycle de hausse de taux allait commencer, on dit généralement que les banques centrales agissent par tranche, qu'elle ne veulent pas ébranler l'économie. Elles ont dû ébranler l'économie. C'était audacieux et bref. Quand elles pensons que la mission est terminée qu'une récession arrive, à quel point pourrait-elle être audacieuse dans les réductions?
- Les banques centrales ont tendance à se fonder sur les données au fur et à mesure qu'elles paraissent.
Elles vont donc accuser un retard quant aux perspectives de croissance. Ils doivent constater un affaiblissement réel dans les données avant de réduire.
Il en résulte une détérioration de l'économie entre-temps.
Cela va s'accélérer. Cela exigera sans doute des réductions plus importantes.
Une fois qu'on (...) on parle de l'or.
- Tout à fait. Ce qui est intéressant sur le marché de l'or, c'est que le potentiel des hausses de taux a tendance à avoir un effet négatif sur le cours de l'or.
Mais le cours de l'or aujourd'hui, si on prend du recul, se situe toujours autour de sommets historiques. La détérioration de cette relation indique une demande très importante des banques centrales qui a faussé cette relation puisque c'est en grande partie les investisseurs qui ont tendance à tenir compte du taux d'intérêt dans leur décision quant à l'or. Les banques centrales ne voient pas les choses de cette façon. Nous pensons qu'il s'agit d'une tendance structurelle via un changement de mentalité dans les pays du Sud où toutes les banques centrales de la Chine au Moyen-Orient en passant par la Turquie, etc., cherche à ajouter de l'or à leurs réserves de devises. Pour en revenir au contexte, si la demande des banques centrales demeure aussi forte qu'elle a été ou en général, demeure solide, et que la demande des investisseurs arrive au moment de la perspective des taux d'intérêt, les perspectives pour l'or sont possibles.
- Je dois vous poser des questions sur le pétrole. Ce qu'on observe sur le marché et les tendances. Les cours du pétrole ont subi de fortes pressions mais on s'attend à ce qu'il demeure dans cette fourchette de prix élevés au cours de la prochaine année.
On prévoit que le prix du pétrole dépassera 90 $ le baril. C'est une question d'offres.
Contrairement à leur dernier avec des contraintes structurelles en matière d'offre, cette année on a un resserrement artificiel des marchés pétroliers.
S'il y a l'accord musclé de l'OPEP visant à réduire la production avec ses partenaires, l'Arabie Saoudite et la Russie, se sont engagés à réduire leur offre encore plus, ce qui selon nous persistera au cours du premier semestre de l'année prochaine au moins.
Parce que les prix du pétrole sont sous pression, s'ils abandonnaient l'accord, comme prévu au début de l'année, les cours du pétrole se détérioraient considérablement et cela nuirait aux efforts des six derniers mois.
Ils sont dans une situation où ils doivent maintenir un resserrement de l'offre. Ils adoptent maintenant le rôle de producteur d'appoint étant donnés que les investissements dans la nouvelle offre ont été limités dans l'Occident et par conséquent ils occupent une part dominante de la capacité des réserves mondiales.
- Vous venez d'entendre Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD. À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Comme les négociateurs le savent, la bourse ouvre à 9h30 et ferme à 16 heures mais vous n'avez pas besoin d'attendre le lendemain pour effectuer une transaction après la clôture. Bryan Rogers de placements directs édit nous explique.
Bonjour, parlons-en. Si vous êtes CourtierWeb et que vous pensez que la journée de bourse est terminée mais que vous voulez réaliser des opérations, comment faire?
- Vous avez tout à fait raison, Greg.
Il y a des situations où par exemple la compagnie dont vous détenez les actions annonce ses bénéfices, l'action bondit et vous voulez en profiter aux bielles dégringole et vous voulez tirer votre épingle du jeu, vous paniquez, vous vous dîtes il faut attendre le lendemain matin alors que c'est pas tellement de choses!
or, comme vous l'avez dit, il y a une séance de bourse prolongée. Mais il faut savoir une ou deux choses essentielles.
Tout d'abord, cette séance prolongée ne porte que sur les actions libellées en dollars américains.
Et puis il est possible de réaliser des opérations jusqu'à 19 heures seulement.
Les opérations en bourse ont lieu en tout temps dans le monde, mais en Amérique du Nord les opérations après la clôture interviennent en général jusqu'à 19 heures seulement.
Jetons un coup d'œil sur la manière de procéder vous souhaitiez réaliser une opération après la clôture.
NVIDIA, les bénéfices seront annoncés la semaine prochaine, le 21. Mettons que vous avez des actions de NVIDIA et que les bénéfices sont annoncés après la clôture, à 16h20 je crois.
Vous remarquez que l'action bouge, vous voulez en profiter. Souvent il y a une flambée et puis ensuite ça pèse lendemain.
Cliquant sur l'ordre de vente.
Rappelez-vous, c'est uniquement pour les actions en dollars américains. Si vous avez une action canadienne elle est pas offert pour l'instant. Vous faut avoir un ordre limite sur (...) mais on ne le contrôle pas, ça peut se produire automatiquement. NVIDIA, nous y saisissons la quantité.
Mettons que j'ai 100 actions.
Puisque ce sont des ordinateurs qui réalisent les transaction après la clôture, vous pouvez actualiser le cours offrant et le cours vendeur.
Le cours offrant demeure statique mais le cours vendeur peut évoluer.
À titre indicatif, mettons que l'action progresse à 500 $ après la clôture, nous choisissons le délai de validité, c'est essentiel, jour plus prolongation. Vous pouvez toujours saisir l'ordre après 16 heures (...) vous pourriez attendre jusqu'à la clôture et saisir l'ordre plus tard également.
- Très bien, voilà pour la soirée. La clôture des marchés. Il se passe des choses aussi le matin. Certaines entreprises, je ne les appréciais pas quand j'étais journaliste affaires, il y avait des annonces de bénéfices avant l'ouverture.
Il y a peut-être une raison de négocier avant l'ouverture de la bourse.
- Tout à fait. Je suis d'accord avec vous, ce n'est pas juste si vous n'avez pas pris votre café matinal.
À mon avis, il est bien préférable d'annoncer les bénéfices après la clôture qu'avant, mais cela se produit fréquemment. Comme nous le savons, les marchés ouvrent à 9h30.
Il y a une période, en général, les bénéfices ne sont pas annoncés très tôt, souvent c'est dès 8h.
Une bonne partie du volume d'opérations intervient entre huit heures et 9h30.
C'est la période pendant laquelle placements directs TD participe.
Il n'y a pas beaucoup de différence à part le fait que vous pouvez rechercher des informations en cliquant sur le point d'interrogation.
Mais vous utilisez toujours l'ordre d'achat et de vente en ajoutant un jour plus prolongation. L'ordre sera exécutoire entre huit heures et 9h30. Il y a une autre distinction.
Si vous voulez que votre ordre s'applique toute la journée, si vous n'étiez pas sûrs de ce qui allait se produire mais que vous aviez une limite pour vendre l'action, vous pourriez dire juste au cas le matin de cette annonce de bénéfices passe mal, que je ne suis pas devant mon ordinateur, rappelez-vous, vous ne pouvez passer l'ordre que pour la journée en précisant journée plus prolongation et l'ordre est valide entre huit heures et 19 heures.
Vous êtes donc couverts si quelque chose se passe après la clôture. Une dernière chose. Comme je le disais, en cliquant sur le ?
Vous pouvez obtenir des informations sur la date de validité, de quoi il s'agit et vous trouverez davantage de renseignements sur la prolongation de validité des ordres de vente et d'achat.
Il existe d'autres classes que nous proposons continue ainsi que des vidéos si vous voulez prendre connaissance de tous les types d'ordre, il existe énormément d'informations à votre disposition.
- Merci.
- Je vous en prie.
- Bryan Rogers est formateur principal à placements directs et D. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
On parle des signes de ralentissement de l'inflation aux États-Unis, leur effet sur le marché cette semaine. Qu'est-ce que cela signifie au niveau des investisseurs et de leur positionnement? Andres Rincon de Valeurs mobilières TD m'a rejoint plus tôt.
- Ce sont les titres à revenu fixe.
C'était intéressant. Il y a eu un changement total au niveau des conseillers et au niveau des investisseurs de détail institutionnel en faveur des FNB de titres à revenu fixe. Les deux tiers des flux au Canada cette année, quelque 20 milliards de dollars, provenaient de fond à revenu fixe. C'est très impressionnant. Ce qui est intéressant, c'est que le canal de placements directs s'intéresse beaucoup au monde obligataire. Pendant longtemps, les taux d'intérêt est tellement bas, l'intérêt n'était pas au rendez-vous, mais les taux d'intérêt étant plus élevés, beaucoup de ces produits offrent des rendements très attractifs. C'était intéressant de voir ce que font les négociateurs actifs, maman et papa, chaque jour. La première chose qu'il faut, c'est regardé un film de titres à revenu fixe.
C'est très intéressant pour nous de regarder cette évolution. C'est bien sûr à l'extrémité à court terme de la courbe parce que cela rapporte beaucoup. Les bons du trésor, FNB du marché monétaire, FNB d'obligations à ultra court terme, 40 % des flux pendant cette catégorie là, et puis il y a les fonds classiques agrégateur de titres à revenu fixe, mais il y a également certains flux vers les fonds d'obligations à longue échéance.
C'est comme un alter.
Cette position à long terme intéresse beaucoup d'investisseurs individuels, beaucoup d'institutions, pour couvrir leur exposition une baisse de taux est aussi un éventuel effondrement du marché si jamais cela se produisait.
- C'est une dynamique intéressante à l'heure actuelle de part et d'autre. Vous avez parlé des FNB de CEIE.
Pourriez-vous nous expliquer ce qui s'est passé du côté des règles et leur impact sur le marché?
- Oui. C'est un peu compliqué donc je vais rester assez général.
On examine depuis quelques mois les FNB de CEIE en raison des dispositions relatives à la liquidité.
Elles dépendent de la proximité de ces fonds avec le marché de détail. S'agit-il de fonds d'origine institutionnelle? Les investisseurs peuvent-ils retirer leur mise en tout temps?
Il y a un certain nombre de facteurs qui sont pris en compte et le BSI F a considéré que ça devait être des fonds institutionnels même s'ils sont détenus par des investisseurs individuels.
(...) Ils doivent considérer cela comme des dépôts institutionnels.
Par conséquent, à partir du mois de février, à la fin du mois de janvier, il est très probable qu'il y aura une baisse du taux puisque les traitements et la liquidité de ces FNB va changer. La baisse des taux sera minime, peut-être 50 points de base environ, cela reste à déterminer, mais nous prévoyons que ce secteur demeurera très attractif et très populaire puisque ce sont des dépôts bancaires est donc relativement sécuritaires.
- Quelques changements intéressants. Il se passe beaucoup de choses dans le secteur des FNB. Chaque fois que nous pouvons causer j'en apprends beaucoup. Il y a notamment que j'ignorais, des fonds communs de placement se convertissant FNB.
Un peu différent au Canada et aux statuts.
Parlons-en.
- Oui. Ça fait les manchettes aux États-Unis car il y a d'énormes compagnies de fonds communs de placement traditionnel, certaines ont déjà des FNB mais à présent beaucoup des grands fonds communs de placement historique sont convertis en FNB. Vous vous demandez pourquoi cela ne se produit-il pas au Canada? Parce que les règles sont différentes. Au Canada, vous êtes déjà autorisés à créer une série de FNB sans demander l'autorisation et c'est le cas depuis très longtemps.
Bien souvent, il y a un fonds commun de placement et un FNB qui représente le même fond avec deux structures. Aux États-Unis, ces structures, une classe des FNB qui doublent le fonds commun de placement, a été breveté par Vanguard.
Or le brevet est arrivé à échéance. Il faut toujours présenter une demande pour mettre ces structures en œuvre. Beaucoup des émetteurs aux États-Unis ont décidé de se passer de demander à l'autorisation de la SEC et convertisse leurs fonds communs de placement en FNB. C'est assez compliqué également, mais cela leur permet de bénéficier de bon nombre des avantages de la structure des FNB et de garder tous leurs actes, ce qui est le plus important.
Beaucoup de gros émetteurs comme Fidelity et d'autres gros joueurs convertissant fonds commun de placement structure des FNB, ce qui fait grossir le gâteau des FNB. Est-ce que les investisseurs doivent s'inquiéter de quelque chose au niveau institutionnel lorsqu'un fonds est converti?
Non, c'est surtout au niveau des investisseurs individuels.
Il n'y a pas à s'inquiéter de quoi que ce soit. Il faut un processus de vote, c'est pourquoi je dis que c'est compliqué, et ce ne sont pas tous les fonds communs de placement qui peut se convertir, donc les investisseurs doivent savoir qu'ils devront voter en faveur de cette condition, ce qui se produira, c'est que le même jour le fonds commun de placement se convertira en FNB. Bien sûr, ils pourront le vendre sur le marché comme n'importe quel FNB.
- Les spectateurs fréquents savent que vous animez votre propre émission qui s'appelle Buyside Views (...) vous avez parlé de la montée du négoce centralisé.
Si vous avez un gestionnaire de portefeuille qui désire acheter des actions mondiales, des actions de Google, mettons, ils peuvent acheter des options d'achat.
Ils peuvent acheter l'action directement.
Ils peuvent acheter un swap sur le produit. Un négociateur centralisé pourrait envisager toutes les façons d'exécuter cet ordre est optimisé pour le gestionnaire de portefeuille en disant: voici la meilleure façon d'exécuter.
On pourra utiliser un swap, une structure d'option.
Donc les compétences générales des négociateurs centralisés peuvent apporter un avantage.
- Tout d'abord, j'adore ce canapé, il a l'air très confortable.
Il est très confortable, effectivement.
Négoce centralisé, c'est très intéressant.
- Oui. Si vous êtes un gros gestionnaire d'actifs ou une caisse de retraite, la plupart d'entre elles ont des négociateurs actifs ou adoptent cette position. Ce n'est pas nécessairement nouveau mais il y a une montée en puissance de ce genre de plate-forme.
Cela signifie il y a de multiples régions, catégories d'actes, et plutôt que d'être négocié séparément par région ou catégorie d'actifs, elles sont négociées par un bureau centralisé. Cela apporte beaucoup d'avantages pour les gros gestionnaires d'actifs dans le monde. Ce serait intéressant pour votre public aussi. Nous avons beaucoup de négociateurs actifs sur la plate-forme TD.
Ceux qui veulent en apprendre davantage sur la négociation, il s'agit d'une excellente vidéo. Pour ce qui nous écoute, nous sommes sur les balado Google, Apple et Spotify et ça s'appelle TD Buyside Views.
- Andres Rincon. Après un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici les indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Il y a les trois grands secteurs qui font évoluer l'indice.
L'énergie affiche beaucoup de vert à l'écran après le recul du brut de référence américain hier. On s'attend à un rebond qui se répercute sur certains grands titres de l'énergie. Suncor progresse de presque trois années pour cent. Cenovus également.
Le secteur financier n'est pas en hausse dans la même mesure mais progresse néanmoins.
Le dernier des trois grands secteurs, la situation est mixte dans les matières premières. Certaines grands titres de mines d'or reculent.
Aux États-Unis, le secteur de l'énergie est également en hausse. Exxon, Chevron.
Quand on considère la technologie, certaines de ces titres y compris Google, Microsoft ont beaucoup progressé cette semaine et afficherait un léger recul.
Nous ne pouvons pas vous montre graphique du dollar canadien par rapport au dollar américain. Un spectateur aujourd'hui nous a demandé ce qui arrive au dollar canadien, pourquoi se raffermit-t-il?
Oui, cours du pétrole remonte après la braderie d'hier, mais il semble s'agir de la faiblesse généralisée dans le dollar canadien pondéré en fonction des échanges commerciaux. Le dollar américain recule nettement parmi les signes de refroidissement de l'inflation. Le dollar américain par encore du terrain contre l'euro, le yen, la livre sterling, le dollar australien est le nôtre également.
Ce qui peut expliquer une partie de la remontée de notre monnaie par rapport à la devise américaine.
J'espère que cet élément répond à la question qui nous a été posée. Vous pouvez vous renseigner sur la plate-forme avant service dans le cycle de placements directs et D. Cette semaine a été très occupée mais la semaine prochaine le sera également.
Nous allons recevoir le très attendu rapport sur l'inflation au Canada le gouvernement fédéral présentera sa mise à jour économique de l'automne. Anthony Okolie commente.
- L'inflation encore une fois est extrêmement importante au Canada comme aux États-Unis.
Revoyons ce qui s'est passé en septembre.
L'inflation Canada fait un pas dans la bonne direction septembre. L'IPC a ralenti à 3,8 % sur 12 mois après un bond de 4 % au mois d'août.
La mesure d'inflation de base a également baissé malgré la hausse des prix de l'essence en septembre, comme ce graphique montre, l'inflation globale et de base affiche une tendance à la baisse depuis le pic de juin 2022 avant qu'il y ait eu une légère mentalité à cause de la hausse des prix de l'essence.
Deux des trois mesures d'inflation sous-jacente utilisée par le Banque du Canada ont également baissé en septembre à un peu moins de 4 %.
Anticipons sur les données de la semaine prochaine sur l'inflation. Valeurs mobilières TD prévoit que l'IPC pour octobre diminuera de 0,7 % à 3 % sur 12 mois sous l'impulsion de la baisse des prix de l'énergie. Quant à l'inflation de base, on prévoit que l'inflation s'établira à 0,3 % sur un mois, c'est-à-dire 3,2 % sur 12 mois, encore une fois entraînée par un bond de l'inflation du logement, surtout les loyers et les prêts hypothécaires. Quant à la mesure d'inflation de base privilégie par le Banque du Canada, ces indicateurs semblent afficher une progression plus réduite en octobre à un peu plus de 3 %. Nous sommes encore très loin de la cible 2 % de la Banque du Canada, mais Valeurs mobilières TD considère que ces statistiques devraient convaincre la Banque du Canada que les hausses récentes se répercutent sur l'économie et jugulent l'inflation.
- L'inflation est annoncée le mardi matin puis dans l'après-midi la mise à jour économique de l'automne est faite par le gouvernement fédéral. Qu'est-ce que vous attendez?
- La Banque du Canada a élevé la voix depuis le rapport sur la politique monétaire du mois d'octobre quand au fait que la politique budgétaire du gouvernement agréable inflation.
On prévoit que l'austérité budgétaire sera un élément clé de la déclaration économique de mardi. On prévoit que le gouvernement révise son pronostic de déficit à 45 milliards en 2023 2024 par rapport à 40 milliards qui étaient prévus dans le budget.
Encore une fois, une aggravation du déficit pour les quelques prochaines années à venir. Il se pourrait qu'il y ait de modestes mesures de relance, par exemple une majoration des crédits sur la TVH TPS ou d'autres mesures en faveur de la construction de logements, mais les mesures de relance sont modestes et seront sans doute (...) mardi sera une bonne journée. Si vous surveillez le marché, NVIDIA annonce des résultats ce jour-là.
Il se passera beaucoup de choses mardi.
- Merci Anthony Okolie.
Nous sommes de retour lundi. David Mau répond à vos questions sur les valeurs industrielles.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci et à lundi!