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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Aujourd'hui, Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD nous parle des difficultés de l'économie chinoise où sont plafonnées les matières premières.
Rishi Sondhi nous parle du marché canadien du logement alors que les taux restent élevés. Tarik Aeta nous dira si le secteur de la santé est en passe de surpasser avec la popularité croissante des médicaments anti obésité.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Nugwa Haruna nous explique les moyennes mobiles et la manière de les utiliser. Tout d'abord, coup d'oeil sur les marchés.
La journée de bourse a commencé à la baisse mais la dynamique semble s'être inversée. Nous sommes en hausse de quatre à 8 %.
L'indice TSX composite, parmi les titres les plus activement négociés, Shopify, le secteur de la Technologie progresse.
L'action est en recul de presque 1 %. Magna International progresse à 75,53 $ l'action. Progresse de 2 %. Aux États-Unis, les investisseurs soupèsent un certain nombre d'inquiétudes.
Des nouvelles défavorables pour commencer la journée.
L'indice S&P 500 progresse d'un tiers de points.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est un peu plus sous pression que l'ensemble du marché en baisse de 97 points, soit trois quarts de pour cent.
NVIDIA, le fabricant de puces, à 428 $ l'action, recule de 1,2 %.
Deer annonce des bénéfices supérieurs au pronostic et relève ses prévisions, mais les marchés sont exigeants.
À 402 $ l'action recule de 4 %.
Les marchés ont été sous pression cette semaine.
Les rendements obligataires augmentent sur fond de crainte d'une inflation persistante et les risques émanant de la deuxième économie mondiale, celle de la Chine.
Susan Prince nous rejoint. Nous vivons une époque intéressante.
Je pense que cette hausse des rendements obligataires ait été prévue il y a même deux mois.
- Oui. Le bon du trésor américain à 10 ans est en hausse à quatre quarts pour cent, le plus élevé depuis 2008. On se demande pourquoi.
Cette augmentation est imprévue. Mais on ne prévoyait pas non plus l'inflation persistante. Tout ceci entraîne de la nervosité.
Le taux d'inflation aux États-Unis étant toujours au-delà de 3 %, on se demande à présent si la Fed agira ou si elle n'agira pas.
La nervosité engendre une fuite vers la qualité.
- Quelles sont les placements les moins risqués à la règle actuelle?
Pour beaucoup d'acheteurs ce sont les obligations.
- Précisément. Nous avons parlé tout à l'heure de la Fed, aussi bien ici qu'aux États-Unis, l'inflation est repartie au-delà de 3 %. La Fed ne va pas s'exprimer officiellement avant le mois prochain, mais Jerome Powell la semaine prochaine va s'exprimer à Jackson Hole.
- Vous savez comme moi que la réunion de Jackson Hole et parfois sans histoire, mais l'an dernier, Jerome Powell avait tapé sur la table et ébranlé les marchés.
- oui, cette réunion a évolué au fil du temps. Au début c'était une séance de réflexion mais aujourd'hui la réunion a pris un caractère beaucoup plus public et donc officiel que dans le passé. Le thème de cette année: l'évolution structurelle de l'économie mondiale.
C'est un sujet qui est d'actualité. Il y aura d'autres éléments qui seront pertinents. Quand on songe à l'inflation dans son ensemble, on considère qu'elle va sans doute s'établir à un peu plus de 3 % cette année et s'amenuiser en 2024. Quand on intègre cela avec le rapport de la Banque du Canada dans lequel elle rapporte les perspectives d'inflation des entreprises, les entreprises considèrent qu'il faudra cinq ans pour ramener l'inflation à 2 %.
Quand on considère tous ces éléments, c'est effectivement la piste que l'on commence à suivre avec la hausse des taux d'intérêt. Certains de ces phénomènes se révèlent un peu plus longtemps. Les économistes et les analystes du marché s'inquiètent car une hausse de taux trop rapide engendre un choc pour l'économie et des conséquences inattendues. Il y a donc beaucoup de surprises encore à attendre.
- Oui, nous vivons une époque compliquée. Nous n'avons pas pu l'éviter.
- Vous venez d'entendre Susan Prince. Je me suis entretenu l'autre jour avec Hafiz Noordin de Gestion de placements TD sur son analyse de l'inflation et les conclusions de la Banque du Canada.
Le chiffre global de 3,6 % sur un mois au mois de juillet étaient une surprise. On prévoyait 3,3.
Le chiffre de l'inflation annualisée a été porté à 3,3 %.
Les marchés s'attendaient à 3 %.
Donc le chiffre global est supérieur aux prévisions, mais quant à l'inflation de base, elle tourne toujours autour de trois et demis à 3,7 %. Ce qui est conforme à la tendance des quelques derniers mois.
La situation n'a donc pas réellement changé.
L'inflation a baissé par rapport à ce taux d'inflation de base de 5 % très élevés à la fin de l'année dernière.
Nous avons nettement rétrogradé mais nous sommes largement au-delà de la cible de 2 %. La Banque du Canada nous avait averti que les dernières étapes seraient les plus dures à franchir, que l'inflation demeurerait à 3 % pendant longtemps. Des statistiques comme celle-ci qui permet deux semaines avant l'annonce de la Banque du Canada, ils ne restent que quelques autres chiffres à paraître d'ici là. Qu'en conclura la banque? Une autre hausse de taux?
- Il faut situer cette statistique dans le contexte de l'ensemble de l'économie, considérer d'autres statistiques à part celle de l'inflation, comme la croissance, le marché du travail. La situation est plus mitigée. Notamment le marché du travail.
En début d'année il y a eu beaucoup de surprise à la hausse quant à la création d'emplois. À présent c'est devenu plus incertain. Même en matière d'inflation, il y a eu de surprise à la hausse.
Mais trois surprises à la belle quand on considère les statistiques mensuelles de l'inflation cette année. Il y a donc eu des inégalités, des incertitudes. En ce qui concerne septembre, la réunion de la Banque du Canada, le principal chiffre qui reste apparaître d'ici là sera celui des ventes au détail.
Qui montrera sans doute que la consommation se porte encore très bien.
Les prochaines données sur le marché du travail ne paraissent qu'après la réunion de septembre de la Banque du Canada. Il n'y a pas vraiment beaucoup de facteurs qui pourraient influencer encore la Banque du Canada.
Cette dernière souhaiterait prendre connaissance des données de septembre docteur. Peut-être à la réunion d'octobre il y aura davantage de possibilités que la banque agisse. C'est ce que croient également les marchés.
Peu de spécialistes croient qu'il y aura une hausse en septembre, mais quant à octobre, c'est pile ou face.
Comment les marchés réagissent-ils? Vous avez parlé d'inégalité en ce qui concerne les données.
- Oui. Les marchés également ont été inégaux.
Il y a eu une réaction instinctive.
Les rendements obligataires ont augmenté de huit à neuf points sur toute la courbe.
Mais au fur et à mesure que d'autres données ont été publiées, les données sur le secteur manufacturier aux États-Unis sont plus faibles que prévu ainsi que la confiance des constructeurs immobiliers, cela a contribué à marche ramener les chefs du marché obligataire à un niveau essentiellement inchangé pour la journée.
- Message fondamental.
La tendance de l'inflation de base est conforme au dernier moi-même si l'inflation globale était supérieure aux prévisions.
Vous avez dit que ce serait plutôt la réunion du mois d'octobre que la Banque du Canada serait éventuellement disposé à envisager une hausse de taux. Compte tenu des statistiques qui paraîtront d'ici là. Plusieurs personnes posent la question: et les coupures de taux?
Est-ce que les coupures interviendront en 2024?
- Oui. Il pourrait y avoir des coupures de taux au deuxième semestre de 2024 au Canada. Les marchés envisagent que le taux directeur de 5 % sera en vigueur d'ici l'été prochain. Ce n'est qu'après cela qu'il y aura la possibilité de coupure de taux, car l'inflation distilla devrait avoir diminué et s'être rapprochée de l'objectif sans l'atteindre encore.
Amorcer une tendance convaincante à la baisse.
(...) C'est aux États-Unis que ce sera intéressant de voir. La tendance est semblable. L'inflation est graduellement en baisse mais le marché du travail est très bien portant et la croissance est forte.
Contrairement au Canada, les marchés envisagent que la Fed commence à réduire les taux un peu avant l'été prochain.
Ce sera une comparaison intéressante.
Entre les mesures prises par la Fed et la Banque du Canada. En général, elles agissent de concert mais les marchés pensent que la Banque du Canada diverger à et demeurera en attente plus longtemps.
Aux États-Unis, on le disait au début de l'émission, les ventes de détail étaient supérieures aux prévisions.
C'est la vie post COVID que nous menons.
Les gens vont au restaurant, vivent certaines expériences, s'habillent afin de vivre ces expériences élégamment.
Donc même si les chiffres globaux étaient supérieurs aux prévisions, qu'est-ce que la Fed en conclura?
Le consommateur se maintient mais ne fait pas de gros achats.
- Oui, le secteur des services maintient bien comme vous le dîtes. Ce sont les biens qui ne sont plus au rendez-vous.
on n'en a plus autant besoin que pendant la COVID.
Maintenant les chiffres sur l'inflation. Les articles de base affichent maintenant une inflation essentiellement nulle au Canada et aux États-Unis.
Ce sont les services pendant encore très bien ici relié au marché du travail.
Pour les banques centrales, il n'y a pas encore de raison d'envisager une nouvelle série de hausse de taux au-delà des 5 % au Canada et ce qui n'est pas sans États-Unis. Mais je crois qu'il s'agirait plutôt d'une décision quant à la durée pendant laquelle ces niveaux très élevés seront maintenus.
C'est là où il faut continuer à surveiller les données, voir s'il y a des failles qui apparaissent sur le marché du travail ou non.
Nous savons que la Fed doit relever le taux de chômage afin de rééquilibrer l'économie. La lutte contre l'inflation prend plus longtemps que prévu. C'est pourquoi les taux d'intérêt ont augmenté d'ici quelques semaines. On a commencé l'année en supposant que les taux allaient commencer à diminuer, mais il continue de remonter.
- Oui. Il y a eu davantage de prix à la hausse.
L'économie se maintient bien, même face a une hausse des taux d'intérêt. Nous savons qu'il faut quelque temps pour que les taux d'intérêt se répercutent sur l'économie, entraînant une hausse des coûts d'emprunt en raison de la périodicité des refinancements, que ce soient des prêts hypothécaires, des particuliers ou des prêts des entreprises.
Ce processus prend un certain temps pour que les frais d'intérêt de tout le monde augmentent. Mais en même temps, la croissance a été plus élevée que prévue, surtout aux États-Unis où la tendance est égale au même supérieur en matière de croissance au deuxième et troisième trimestre.
Ça c'est un élément mais il y a eu d'autres facteurs.
La banque du Japon a réduit ses mesures de contrôle de la cour des rendements, laissant une fourchette plus vaste au rendement sur 10 ans, ce qui entraîne une légère hausse des taux dans le monde entier.
Il y a également davantage d'émission de bons du trésor haut aux États-Unis. Le gouvernement doit émettre davantage à l'extrémité longue de la courbe. Il y a un certain nombre de facteurs qui entrent en jeu pour entraîner une hausse du rendement des obligations.
Ceci s'applique au rendement réel. Les rendements nominaux sont moins susceptibles d'augmenter sous l'effet des attentes en matière d'inflation.
Donc l'inflation demeure toujours très pertinente.
L'inflation est donc d'actualité.
- Vous venez d'entendre Hafiz Noordin, gestionnaire de portefeuille à Gestion de placements TD. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les placements.
Les actions d'Applied Materials sont sur le sou le feu des projecteurs. Les fabricants d'équipements de semi-conducteurs a revu à la hausse ses prévisions de vente grâce à une demande accrue de puces et des résultats trimestriels supérieurs aux prévisions. La compagnie bénéficie des subventions gouvernementales visant à accroître la production nationale de puces électroniques. L'action progresse de 2,2 %.
Les investisseurs qui surveillent le secteur immobilier chinois en difficulté sont confrontés aujourd'hui à de nouveaux développements.
Le China Evergrande Group s'est placé sous la protection de la loi aux États-Unis.
Alors que Pékin tente de soutenir son secteur immobilier mais aussi l'ensemble de l'économie.
Les marchés ne semblent pas impressionnés. Le géant des cosmétiques Estée Lauder revoit à la baisse ses prévisions de vente de bénéfice surtout en raison du rebond plus lente que prévu de son activité en Asie.
L'entreprise réalise un tiers de son chiffre d'affaires en Asie et la vente en aéroport représente une part importante. L'action est en baisse de 8 %. Après un coup d'oeil sur les marchés. Indice TSX composite est très modestement hausse, mettons de trois points.
(...) Les investisseurs cherchent à assimiler toutes les informations y compris la hausse des rendements obligataires, ce que peu de gens avaient prévu il y a encore deux mois.
En parlant de la Chine, la Chine laisse entendre que de nouvelles mesures de relance pourraient être mises en place alors que son économie ne répond pas aux attentes de l'après confinement. Cela donnera-t-il le coup de fouet au secteur des matières premières? Il Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD commente.
C'est drôle, ce n'est pas simplement la réouverture qui avait suscité l'optimisme et si nous avions eu cette discussion il y a un mois, bien sûr ça ne s'est pas réalisé, la situation en Chine est en fait assez morose.
Considérer les données sur les échanges commerciaux qui ont paru cette semaine.
Négative.
Les exploitations en baisse 14 %, les exportations de 12 %. Cela montre que la demande externe de produits chinois diminue et que la demande intérieure se porte mal.
(...
) le gouvernement chinois assouplit beaucoup des restrictions au niveau du financement des promoteurs immobiliers.
Cet espoir était peut-être justifié, mais ce qui s'est vraiment passé, c'est que dès après le déconfinement, le secteur immobilier entame une nouvelle baisse.
C'est préoccupant car cela pourrait être attribuable à des problèmes structurels qui transformeraient un problème économique en problème de liquidité.
- Oui, le problème est grave. En début de semaine, avec toutes ces données décevantes, il y a une coupure de taux par la banque centrale de Chine. Aujourd'hui, on envisage dans les médias d'État en Chine que le conseil des ministres prendre des mesures de relance, mais c'était assez vague. Que peut faire la Chine à ce stade? Cette coupure de taux n'a fait aucun effet sur les marchés. Bien sûr, au niveau de la politique monétaire, la Chine est dans une situation difficile car la monnaie perd de sa valeur rapidement mais le pays doit prendre des mesures de relance.
L'élément le plus important de la réunion du bureau politique au mois de juillet, c'était l'omission de la devise du président Xi selon laquelle les maisons sont (...
) il y a eu des indices de ce qui pourrait s'en venir, mais globalement les mesures de relance dont on parle sont extrêmement ciblés.
Il ne s'agit pas de mesures de relance généralisée comme celles qui ont sauvé l'économie mondiale en 2015 et en 2008.
C'est la grande question pour les marchés: comment vont-ils stimuler?
Jusqu'ici ne semble pas que ce sont des mesures à grande échelle que l'on espère.
Quand vous songez à l'enthousiasme suscité en début d'année par la réouverture économique de la Chine, et plus récemment vous l'avez dit, l'espoir de mesures de relance, est-ce que c'était davantage au niveau occidental? Est-ce que nous nous en sommes faits à trois?
- Oui, tout à fait. Selon nos recherches, les espoirs suscités par la relance du secteur immobilier en Chine étaient surtout attribuables à l'Occident.
Nous le disons parce que après la réunion du bureau politique au mois de juillet, il y a eu les flux les plus importants de fonds étrangers dans les bourses chinoises jamais constatées. Les métaux industriels comme le cuivre et les autres métaux industriels ont monté en flèche. Selon nos recherches, des flux spéculatifs émanaient de l'Occident alors que les positions des négociateurs chinois montrent qu'il débouclait leur position après la réunion du bureau politique au mois de juillet, ce qui a élevé des signaux d'alerte.
- Très intéressant.
Les flux de fonds provenant de l'Occident et de la Chine, les produits de base, si tel est le contact en Chine, vous avez dit que la situation est difficile, on ne sait pas ce qu'ils vont faire pour relancer l'économie. Qu'en conclure pour les produits de base?
- La Chine est de loin le plus gros consommateur de produits de base.
Tout ce qui est défavorable à l'économie chinoise est défavorable à la demande de produits de base.
Mise en garde toutefois.
Depuis la réouverture de l'économie chinoise, la demande des produits de base à diverger.
Les matières premières brutes comme les cuivres de l'aluminium le cuivre le zinc etc. voit leur rendement diminue assez rapidement alors que dans le secteur de l'énergie il y a eu un rétablissement de la demande en Chine, surtout sous l'impulsion des voyages à l'étranger, notamment par avion.
La demande de vols internationaux était très forte après le déconfinement, ce qui a relancé la demande complexe énergétique.
- Si on peut plus compter sur la Chine, c'est nuancé bien sûr, il y a les voyages intérieurs, la nécessité de carburant de l'avion, mais si on ne peut pas compter sur la chaîne pour sauver les produits de base, à qui songer?
- Il y a certains éléments auxquels nous pensons en ce qui concerne les risques.
Tout d'abord, nous en avons parlé tout à l'heure, secteur immobilier en Chine a des problèmes qui pourraient se transformer en problème des liquidités.
Nous le disons parce que récemment, certaines compagnies de fiducie dans le secteur bancaire parallèlement Chine n'ont pas réglé certaines échéances.
Ce qui est inquiétant, c'est que les banques parallèles, si elles ne tiennent pas leurs échéances, vont se répercuter sur les véhicules de financement des collectivités locales.
Cette crainte est exacerbée par le fait que les compagnies locales se financent généralement sur les ventes foncières mais elles ont baissé de 50 % sur un an.
C'est un problème de demande.
Les gens ne veulent pas acheter davantage, ne veulent pas construire davantage de projet.
On s'intéresse à sauver, achever les projets qui ont déjà été mis en chantier plutôt que d'envisager des nous projets futurs. C'est une préoccupation importante pour le financement des communautés locales. Le gros défi en Chine pour l'économie, alors à présent, quel est le potentiel de hausse? Qui pourrait bien se passer en Chine? Nos économistes prévoient qu'un paquet de mesures budgétaires sera annoncé d'ici le mois de septembre on l'espère. Cela devrait avoir un effet multiplicateur sur l'économie de la Chine dans son ensemble, mais encore une fois, ce qui se produit en Chine, c'est une bifurcation entre les industries traditionnelles et les industries nouvelles que le gouvernement veut favoriser. Il est probable que ces mesures de relance budgétaire cibleront la consommation dans les domaines que la Chine veut favoriser, par exemple les véhicules aux nouvelles énergies, par exemple, ce qui a un impact sur les produits de base.
- Vous venez d'entendre Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les moyennes mobiles sont l'un des outils pour analyser un graphique boursier. Nugwa Haruna, formatrice à Placements directs TD, va nous montrer comment les utiliser sur CourtierWeb. Nugwa Bonjour.
Comment peut-on utiliser le mode moyenne mobile sur CourtierWeb?
- Bonjour.
Les moyennes mobiles sont un indicateur très important qu'un négociateur ou un technicien utilise pour trouver des signaux de vente ou d'achat. Comme leur nom l'indique, les moyennes mobiles sont justement des moyennes en mouvement du cours des valeurs. Les négociateurs peuvent léviter pour M et identifier les tendances ainsi que des signaux de vente d'achat.
Allons sur la plate-forme et je vous montrerai comment il fonctionne et comment les utiliser. Cliquons sur recherche, puis action.
Affichons un titre spécifique et nous allons afficher graphique.
On peut voir le graphique du cours de cette valeur.
Il est très inégal. Il y a beaucoup de volatilité.
Beaucoup de hauts et de bas.
Pour certains négociateurs qui veulent réagir au changement sur les marchés, il pourrait se dégager des signaux erronés en se fondant uniquement sur le cours de l'action. Les moyennes mobiles lissent l'information que l'on peut tirer du cours des actions.
On clique sur indicateur supérieur puisque c'est de cela qu'il s'agit. Ce sont des élèves indicateurs que l'on sur impose aux graphies. Il y en a différents types mais nous allons nous concentrer sur la plus simple, la moyenne mobile simple.
Enveloppe de moyennes mobiles.
Je vais modifier la moyenne de 25 jours.
Il s'agit du cours moyen. Vous remarquerez que quand on considère cette ligne supplémentaire à l'écran, elle est plus lisse que le graphique du cours. Éliminons donc certaines des irrégularités aléatoires du marché.
Les investisseurs qui recherchent une tendance pourraient être mis en mesure de la distinguer en examinant une moyenne mobile.
On peut également utiliser cette moyenne pour identifier des signaux de vente ou d'achat. Voici comment.
Un négociateur compare la moyenne mobile au cours de l'action. Chaque fois que le cours est inférieur à la moyenne mobile, il s'agit de ce que l'on appelle un signal de vente. Puisque cela pourrait indiquer qu'elle a tendance connaît un revirement. Certains négociateurs estimeront qu'ils devront vendre.
Et le cours dans ce sera diminue.
Lorsque le cours remonte au-delà de la moyenne mobile, c'est ce que l'on appelle un signal d'achat, un signal haussier. Pour certains investisseurs, cela indique que la tendance connaît un revirement et c'est une occasion d'acheter.
Dans l'analyse technique il faut utiliser des indicateurs multiples car chaque indicateur n'est pas toujours exact . On peut ajouter de multiples moyennes mobiles à l'écran. Pour ce faire, quiconque sur moyenne mobile. On peut ajouter 25 jours, 50 jours, puissants jours. Il y a donc là trois moyenne mobile. Je ne vais pas entrer dans le détail de l'analyse des signaux de négociation, mais les investisseurs qui veulent être plus prudents pourraient utiliser de multiples moyennes mobiles afin de dépister les signes de vente ou d'achat.
- Excellente introduction aux moyennes mobiles. Comme vous l'avez dit à la fine, une ligne puis une seconde puis une troisième. Une fois que l'on se lance dans l'analyse technique, c'est un vaste univers. Où peut-on en apprendre davantage?
- Effectivement, cela peut sembler intimidant.
CourtierWeb toutefois comporte énormément de ressources de formation pour les utilisateurs novices. Revenons à la page d'accueil. Je vais vous montrer où vous pouvez trouver des outils éducatifs.
nous restons sur le même axe mais je vais passer à l'analyse technique en cliquant sur technique. Il y a différents indicateurs pour aider les services entre auditions devant ou d'achat. En l'occurrence, quand je déroule, vous remarquerez qu'il y a du rouge du vert à l'écran.
Le rouge représente les signaux de vente ou baissier, le verre représentant l'achat aussi. Il y a davantage d'informations sur les moyennes mobiles et les conclusions à en tirer pour cette action. Si vous voulez en apprendre davantage, remonter et cliquer sur le petit mortier.
Ce qui vous donne accès à la page du support didactique pour différents indicateurs techniques. Je clique sur indicateurs. Vous voyez qu'il y a des informations supplémentaires sur les moyennes mobiles. J'ai rapidement évoqué le prix croisant la moyenne mobile. Vous pouvez cliquer pour en apprendre davantage, comment cela fonctionne. Il y a une excellente représentation graphique vous l'approfondir.
Outre ces outils, je voudrais également préciser que Placements directs TD proposent des classes interactives auxquels vous pouvaient vous inscrire.
En cliquant sur apprendre, on peut accéder au centre d'apprentissage. Vous affichez nos classes de maître.
Ceci fait, je suis déjà allé à la page, c'est la troisième page à l'écran.
Vous pouvez voir s'afficher notre classe le 31 août sur les moyennes mobiles.
Si vous n'en apprendre davantage dans un milieu interactif, vous pouvez pose des questions, je recommande vous inscrire. Beaucoup d'excellentes ressources à la disposition des investisseurs.
- Merci Nugwa Haruna.
- Je vous en prie. Nous - Nugwa Haruna formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de consulter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
Malgré l'enthousiasme suscité par les nouveaux programmes de traitement comme pour des problèmes comme l'obésité, l'ESSEC des actions du secteur de la santé sont à la traîne depuis le début de l'année. Tarik Aeta commente ce secteur.
Si on remonte huit ans en arrière, huit mois en arrière, les marchés étaient plutôt sceptiques mais les deux premiers trimestres de l'année, la consommation aux États-Unis c'est très bien mon tenu, l'indice S&P si le prix par (...) il y a eu une braderie des titres défensifs des biens de consommation courante, un engouement pour les services de télécommunications, les biens de communication discrétionnaire.
Ça, c'est le premier élément. Il y a un autre élément qui a plombé le secteur de la santé, ça a été ce résultat financier faible à l'issue de la pandémie.
Une bonne partie des ventes de vaccins contre la COVID, de traitement, de test, de matériel de fabrication, tout cela se compara des chiffres très élevés pour l'année précédente.
Mais ce processus touche à sa fin.
Le secteur assimile ses facteurs négatifs.
Nous avons conclu les annonces des bénéfices pour les principaux joueurs du dernier trimestre. La saison des annonces de bénéfices pour la santé des plutôt moroses.
Comme prévu, les bénéfices étaient en baisse de 14 % depuis le début de l'année par rapport au S&P 500 où les bénéfices étaient en baisse de seulement 5 %.
La santé était retardataire. Comme j'ai dit auparavant, c'est à cause de la baisse de la vaccination, des éléments thérapeutiques, des tests, des ventes de matériel de fabrication de vaccins, mais il y a également un certain nombre de secteurs se porte bien et d'autres qui sont faibles.
Un secteur se porte bien, les compagnies d'assurances de la santé aux États-Unis dont les bénéfices ont augmenté de 11 % sur 12 mois. Cette trajectoire est en perte de vitesse. La sinistralité a augmenté plus que le nombre d'interventions chirurgicales a repris et remonte.
Mais en revanche, s'étaient supérieurs aux prévisions et les taux d'intérêt plus élevé sont un facteur positif puisque leur portefeuille de placement leur rapporte davantage. Il y a également les fabricants d'appareils médicaux qui se portent bien. Leurs bénéfices ont augmenté de 8 % sur 12 mois. Encore une fois, grâce au retour des interventions chirurgicales facultatives, de la dotation en personnel des hôpitaux qui s'améliorent, du coup des articles sont vendus aux fabricants de matériel médical qui a diminué avec les coûts d'expédition, les coûts des produits de base ont baissé, ils en ont bénéficié. En ce qui concerne la faiblesse, beaucoup d'éléments que nous avons déjà évoqués.
Les compagnies d'outils pour les sciences de la vie dont les bénéfices sont en baisse de 14 15 % quant à la baisse des analyses et de la baisse matérielle fabrication de vaccins. Les compagnies pharmaceutiques de biotechnologie ont subi un recul de 25 % sur surtout sous l'effet de Pfizer et Moderna.
Il y a également eu AbbVie dans le procès prof brevet sous Humira (...
) vous avait parlé des niveaux de dotations personnelles des hôpitaux. Un observateur extérieur se dirait (...) mais alors, depuis deux ans, la dotation en personnel des hôpitaux est un thème très important dans le secteur de la santé. Au début de la pandémie, il y avait beaucoup de médecins et infirmières se sont retrouvées en état d'épuisement ou se sont retirés du marché du travail par inquiétude à l'égard du virus. Ça a eu beaucoup d'impact. Il y avait moins de demande de remboursement, davantage de bénéfices pour les assureurs pendant deux ans.
Les hôpitaux devaient payer davantage, le personnel temporaire plus coûteux et les (...)À présent, emploi dans les hôpitaux est très différent. L'emploi de lisibilité supérieure de 4 % ce qu'il était avant la COVID. Le secteur des soins de santé a été le principal facteur de création d'emplois aux États-Unis, représentant plus du tiers de tous les nouveaux emplois depuis quelques mois.
Et même au-delà de cela, quand on constate des statistiques comme la tarification pour les agences temporaires de services infirmiers, celle-ci a baissé avec le retour de plus grand nombre d'infirmières sur le marché du travail. Et puis une dynamique qui n'était pas prévue il y a un an, c'est à cause de l'inflation et la hausse des taux d'intérêt, est un phénomène ou davantage de médecins diffèrent leur retraite, ce qui compte contribue à pallier les pénuries de main-d'œuvre.
- Vous avez donc exposé après une très bonne année l'an dernier certain des grands thèmes qui sont en jeux qui ont empêché le secteur de la santé de progresser. Mais pour l'avenir, quels sont les secteurs des sujets des secteurs OK au sujet desquels vous êtes prudents ou optimistes?
- Pour l'avenir je suis plus optimiste. Ceci dit, il y a un domaine où je serai davantage prudent, ce sont les appareils médicaux.
Les investisseurs se sont positionnés en conséquence dans situation très bien réussie depuis un an.
Beaucoup de ces compagnies sont excellentes, mais ils ont beaucoup remonté, comme Stryker, Intuitive Surgical. Je ne vois pas ces surperformance répétées.
Quant aux secteurs où je suis plus optimiste, il y en a: tout d'abord les assureurs. Au début de l'année, il y avait beaucoup d'inquiétude à l'égard des changements dans le remboursement de Medicare Advantage. On s'inquiétait à l'idée que les taux d'utilisation plus élevée atténueraient les bénéfices de cette année, mais une bonne partie de ces risques extrêmes ont été prise en compte dans le cours des actions et sont mieux compris par les investisseurs. Pour l'avenir, les mauvaises nouvelles ont déjà été prises en compte. Il y a un autre domaine sur lequel je suis plus optimiste pour l'année à venir, ce sont les compagnies d'outils des sciences de la vie.
Nous savons que le nombre de tests de COVID abaissés.
La demande de fabrication de vaccins baissés.
Mais à l'abord de l'an prochain, les bénéfices de ces entreprises devaient prendre leur essor à cause de la forte demande sous-jacente de médicaments biologiques dans l'ensemble du secteur. Quant au secteur pharmacie et biotechnologie, il y a eu des facteurs négatifs cette animale approche de l'an prochain il y a des facteurs très positifs. La croissance continue dans les médicaments contre le cancer, obésité, diabète, qui devrait faire s'envoler les résultats pour l'an prochain.
Parlons-en, du diabète et de l'obésité. On n'en a beaucoup parlé avec enthousiasme.
Les publicités sont toujours les mêmes: il y a un scénario et ont dû demander à votre médecin. Un jour je me suis qu'est-ce que c'est que Ozempic? J'ai fait la recherche.
Pour cent de quoi il s'agit.
On parle beaucoup de ces produits.
Que se passe-t-il?
- Eh bien, enthousiasme est justifié.
Prenons un peu de recul. Les médicaments dits GL P1 sont une catégorie de médicaments qui réduisent l'appétit, qui ralentissent la vidange gastrique, qui amène les gens manger moins.
À l'origine ils ont été conçus par des personnes atteintes de diabète de type deux pour les aider à mieux maîtriser leur glycémie.
Mais on a découvert que l'un des effets secondaires de ce médicament est que les personnes qui le prennent perdent du poids. Il y a deux ans Novo Nordisk organiser des essais pour montrer que ce médicament peut être prescrit à des personnes obèses. Les résultats de cet essai sont probants. La dose Ozempic plus élevée porte le nom de Wegovy (...) c'est un changement considérable attribuable à cette classe de médicaments dits GL P1.
Eli Lilly offre médicaments semblables qui obtient une perte de poids de 21 %.
Maintenant, nous sommes dans la zone que procurait la chirurgie bariatrique.
C'est-à-dire une perte de poids de 20 à 25 %.
Maintenant, il est possible de réaliser cet objectif avec des médicaments. La demande dans le monde est très important. Il y a des millions de personnes dans le monde qui doive gérer l'obésité. 40 % des adultes américains sont obèses. Il y a un besoin satisfait très important et d'ici une décennie avec la demande liée au diabète de type deux je ne serais pas étonné que cette catégorie de médicaments puisse atteindre 100 milliards de dollars de ventes cette année.
Il s'agit de progrès très importants.
Le goulot d'étranglement, c'est la question de l'approvisionnement.
Novo Nordisk a évoqué la possibilité de faire davantage production cette année ainsi que Eli Lilly, mais compte tenu de la demande il faudra plusieurs trimestres avant que les goulot d'étranglement dans l'approvisionnement ne soit résolue, voire quelques années. Il y a un autre également très important à surveiller, c'est le remboursement par les gouvernements. Les événements comme la semaine dernière, laissez sélect de Novo Nordisk a montré que ces médicaments en plus réduisent le risque d'accidents cardiovasculaires (...) contribuent à convaincre les autorités.
- Vous venez d'entendre Tarik Aeta de Gestion de placements TD. Après un coup d'oeil sur les marchés.
Nous voici sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs proposés par Placements directs TD.
Voici la fonction carte thermique qui donne une vue des mouvements du marché sur l'indice TSX. L'indice est très légèrement en recul. Le secteur de l'énergie façon possible. Suncor progresse de presque 2 %. Si novice en hausse de près de 1 %. Faiblesse en revanche dans le secteur financier. Manuvie est en recul d'environ 8 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 100, encore une fois, éprouve des difficultés à franchir le seuil de la positivité. Tesla est en recul d'environ 7 %.
Qu'au cours de près de 2 %.
NVIDIA imita également.
AMD remonte légèrement.
Nous verrons comment le reste de la séance se produira.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visiter le site web de Placements directs TD. Le marché immobilier canadien semblait se redresser au début de l'année, mais la Banque du Canada a recommencé à relever ses taux d'intérêt, ce qui a pesé sur l'activité. J'ai eu l'occasion de discuter du marché du logement et de l'évolution de la situation avec Rishi Sondhi.
Il y a eu un ou deux mois d'augmentation en juin et juillet, globalement, cela indique une certaine résidence dans la demande que nous observons. Les ventes sont en fait légèrement au-dessus de cette période dans tout le Canada et les ventes augmentent dans presque toutes les provinces du pays au cours de cette période à l'exception de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick, où les ventes sont en baisse que la banque a commencée à relever ses taux. Je dirais donc il y a une sorte de résilience s'est manifesté en réponse hausse des taux.
Nous le constatons dans les ventes.
Les prix moyens sont en baisse mais peuvent être influencé par le type de logement rendu au cours de mois donnés. Les prix de référence et de lumière indication de la tendance sous-jacente ont augmenté au cours de ces deux mois. Le marché reste donc assez tendu si l'on considère les mesures de l'offre mensuelle.
Encore une fois, je dirais que la résilience est un thème sous-jacent qui ressort des données.
Lorsque l'association canadienne de l'immeuble publie en début de semaine un rapport assemblant tous les rapports régionaux, il était remarquable de constater que plusieurs marchés, calque oui je crois, Edmonton et d'autres, affichait une activité robuste.
Mais c'est Toronto qui a pesé sur le chiffre d'affaire globale.
Est-ce dû au fait que Toronto est déjà marché très cher? Peut-être un peu plus sensible taux d'intérêt - oui, tout à fait. Je dirais que c'est certainement le cas.
Nous constatons l'impact voulu des hausses de taux d'intérêt sur le marché de Toronto. Les ventes ont baissé d'environ 15 % déprimés. Les prix sont en baisse depuis deux mois consécutifs dans la région du Grand Toronto. C'est donc là que l'impact négatif des hausses de taux semble se faire sentir.
Mais comme vous l'avez dit, car Gaby est à l'opposé en ce qui concerne les performances. Les ventes ont augmenté de 10 % de plus que la vente Canada commence à relever les taux. Il y a deux ou trois éléments que je voudrais souligner pour expliquer cela.
Premièrement, il y a une forte migration interprovinciale. Ce sont des gens qui viennent surtout de l'Ontario, en Alberta, cela stimule marcher. Il ne faut/au début de la pandémie des prix était en baisse en Alberta et qui n'ont pas augmenté au cours de la pandémie. Pas autant en Alberta et à Calgary qu'ailleurs. Donc le marché est encore relativement bien positionné pour faire face à des taux d'intérêt plus élevé.
Calgary est à son (...) dans le cycle.
Lorsque nous parlons de ce taux plus élevé que les gens essaient de comprendre ce que la Banque du Canada va faire ensuite, qu'en est-il des constructeurs? On nous répète sans cesse qu'il faut augmenter l'offre de logements.
C'est (...
) - on entend parler de cela. C'est marginal.
On entend dire que certains groupes éprouvent des difficultés à achever des projets à cause de problèmes de financement et du coup, mais je dirais que dans l'ensemble la construction de logements reste assez robuste. Regardez les données parues hier.
Les mises en chantier, environ 250000 annualisé, c'est énorme, bien supérieurs aux tendances pré-pandémie.
Nous sommes en train de mettre en chantier un grand nombre de logements après des sommets atteints depuis quelques décennies en matière de construction. Oui peut-être la marge le coût de financement a un impact, mais le constructeur continu à faire le nécessaire pour le financement et la mise en chantier de projets. (..
.) Vous avez coécrit un rapport avec certains de vos collègues de Services économiques TD qui a paru fin juillet.
Parlant de la forte croissance démographique au Canada.
Beaucoup de gens s'inquiètent de ce que cela signifie pour la demande de logement. Cela soutient le marché du logement bien sûr, mais où allons-nous trouver les logements? Je trouvais ça fascinant.
Vous avez commencé à creuser la demande. Plus de personnes dans le pays, donc plus de demandes.
Peut-être que les taux d'intérêt devraient rester plus élevés plus longtemps. Si c'est le cas, à quoi ressemblera le marché à long terme?
- Ce que beaucoup de gens me demandent, mais quand les réductions vont-elles arriver? Je réponds je ne sais pas.
Si la croissance de la population continue d'être forte, l'année dernière il y a eu plus d'un million d'arrivants. Si la croissance démographique continue d'être forte, il est évident que les impacts se font sentir sur le logement. Selon notre scénario de base il pourrait manquer de 100 000 logements, 200 000 à 250 000 au cours des trois prochaines années. Ce chiffre pourrait atteindre 500 000 si la croissance démographique est très fort. C'est un impact sur le logement. En ce qui concerne les taux d'intérêt, oui, la croissance démographique représente comme le dit le rapport une sorte de choc de demande classique.
Qui exerce une pression à la hausse sur la demande. Si la croissance démographique est forte, par rapport à une situation où il est plus proche de la moyenne à long terme, les taux d'intérêt doivent être plus élevés pour peser sur cette demande et maîtriser l'inflation.
C'est presque l'endroit où il y a un tour neutre plus élevé, la banque centrale ne stimule pas l'économie, qui n'était pas de la freiner. Les gens se font une idée de ce qu'ils ont vécu au cours des 10 ou 20 dernières années, les taux d'intérêt vont se tamiser.
Ce n'est peut-être pas la réalité.
(.
..) Les taux d'intérêt devraient plus élever que dans une situation où la croissance démographique plus conforme aux normes historiques.
Notre prévision de tour neutre se situe je crois autour de 2,5 %. Il faudrait que je vérifie. Nous pensons que le taux directeur presse établir à long terme autour de ce niveau.
Encore une fois, s'est favorisé par le fait que la croissance démographique est forte.
Voilà quelques-uns des éléments à long terme.
Que nous devrons examiner. Malheureusement au cours des prochaines semaines nous dirons au revoir alité et entameront la saison d'automne. À quoi ressemblera le marché du logement.?
- La banque épure largement les rendements obligataires. C'est une fonction de la réserve fédérale. Les perspectives économiques. Il y a beaucoup de choses qui influencent ces opérations.
La banque peut bien sûr agir. Elle a relevé les taux, posséder un resserrement de 50 points de base. Nous pensons qu'elle vous a pas dit la fête l'année mais ces hausses sont intégrées dans les six mois on impact sur la demande.
La demande s'est essoufflée. Il y a certainement des impacts. Par ailleurs les rendements obligataires ont augmenté. Cela devrait exercer une pression à la hausse des taux hypothécaires ce qui vient ralentir à la demande. Nous voyons donc dans nos prévisions au second trimestre une légère baisse (...) puis au troisième trimestre une légère baisse au quatrième trimestre dans la salle du Canada, nous constatons que les prix ont baissé au cours des troisièmes et quatrièmes trimestres de cette année. À court terme, nous pensons donc que les taux auront un impact négatif sur le marché.
- Vous venez d'entendre Rishi Sondhi, économiste à la Banque TD. Restez à l'écoute. Lundi Bryan Rogers de Placements directs TD répondra à vos questions sur la façon de tirer le meilleur parti de la plate-forme CourtierWeb. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Au nom de toute l'équipe, à la semaine prochaine.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Aujourd'hui, Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD nous parle des difficultés de l'économie chinoise où sont plafonnées les matières premières.
Rishi Sondhi nous parle du marché canadien du logement alors que les taux restent élevés. Tarik Aeta nous dira si le secteur de la santé est en passe de surpasser avec la popularité croissante des médicaments anti obésité.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Nugwa Haruna nous explique les moyennes mobiles et la manière de les utiliser. Tout d'abord, coup d'oeil sur les marchés.
La journée de bourse a commencé à la baisse mais la dynamique semble s'être inversée. Nous sommes en hausse de quatre à 8 %.
L'indice TSX composite, parmi les titres les plus activement négociés, Shopify, le secteur de la Technologie progresse.
L'action est en recul de presque 1 %. Magna International progresse à 75,53 $ l'action. Progresse de 2 %. Aux États-Unis, les investisseurs soupèsent un certain nombre d'inquiétudes.
Des nouvelles défavorables pour commencer la journée.
L'indice S&P 500 progresse d'un tiers de points.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est un peu plus sous pression que l'ensemble du marché en baisse de 97 points, soit trois quarts de pour cent.
NVIDIA, le fabricant de puces, à 428 $ l'action, recule de 1,2 %.
Deer annonce des bénéfices supérieurs au pronostic et relève ses prévisions, mais les marchés sont exigeants.
À 402 $ l'action recule de 4 %.
Les marchés ont été sous pression cette semaine.
Les rendements obligataires augmentent sur fond de crainte d'une inflation persistante et les risques émanant de la deuxième économie mondiale, celle de la Chine.
Susan Prince nous rejoint. Nous vivons une époque intéressante.
Je pense que cette hausse des rendements obligataires ait été prévue il y a même deux mois.
- Oui. Le bon du trésor américain à 10 ans est en hausse à quatre quarts pour cent, le plus élevé depuis 2008. On se demande pourquoi.
Cette augmentation est imprévue. Mais on ne prévoyait pas non plus l'inflation persistante. Tout ceci entraîne de la nervosité.
Le taux d'inflation aux États-Unis étant toujours au-delà de 3 %, on se demande à présent si la Fed agira ou si elle n'agira pas.
La nervosité engendre une fuite vers la qualité.
- Quelles sont les placements les moins risqués à la règle actuelle?
Pour beaucoup d'acheteurs ce sont les obligations.
- Précisément. Nous avons parlé tout à l'heure de la Fed, aussi bien ici qu'aux États-Unis, l'inflation est repartie au-delà de 3 %. La Fed ne va pas s'exprimer officiellement avant le mois prochain, mais Jerome Powell la semaine prochaine va s'exprimer à Jackson Hole.
- Vous savez comme moi que la réunion de Jackson Hole et parfois sans histoire, mais l'an dernier, Jerome Powell avait tapé sur la table et ébranlé les marchés.
- oui, cette réunion a évolué au fil du temps. Au début c'était une séance de réflexion mais aujourd'hui la réunion a pris un caractère beaucoup plus public et donc officiel que dans le passé. Le thème de cette année: l'évolution structurelle de l'économie mondiale.
C'est un sujet qui est d'actualité. Il y aura d'autres éléments qui seront pertinents. Quand on songe à l'inflation dans son ensemble, on considère qu'elle va sans doute s'établir à un peu plus de 3 % cette année et s'amenuiser en 2024. Quand on intègre cela avec le rapport de la Banque du Canada dans lequel elle rapporte les perspectives d'inflation des entreprises, les entreprises considèrent qu'il faudra cinq ans pour ramener l'inflation à 2 %.
Quand on considère tous ces éléments, c'est effectivement la piste que l'on commence à suivre avec la hausse des taux d'intérêt. Certains de ces phénomènes se révèlent un peu plus longtemps. Les économistes et les analystes du marché s'inquiètent car une hausse de taux trop rapide engendre un choc pour l'économie et des conséquences inattendues. Il y a donc beaucoup de surprises encore à attendre.
- Oui, nous vivons une époque compliquée. Nous n'avons pas pu l'éviter.
- Vous venez d'entendre Susan Prince. Je me suis entretenu l'autre jour avec Hafiz Noordin de Gestion de placements TD sur son analyse de l'inflation et les conclusions de la Banque du Canada.
Le chiffre global de 3,6 % sur un mois au mois de juillet étaient une surprise. On prévoyait 3,3.
Le chiffre de l'inflation annualisée a été porté à 3,3 %.
Les marchés s'attendaient à 3 %.
Donc le chiffre global est supérieur aux prévisions, mais quant à l'inflation de base, elle tourne toujours autour de trois et demis à 3,7 %. Ce qui est conforme à la tendance des quelques derniers mois.
La situation n'a donc pas réellement changé.
L'inflation a baissé par rapport à ce taux d'inflation de base de 5 % très élevés à la fin de l'année dernière.
Nous avons nettement rétrogradé mais nous sommes largement au-delà de la cible de 2 %. La Banque du Canada nous avait averti que les dernières étapes seraient les plus dures à franchir, que l'inflation demeurerait à 3 % pendant longtemps. Des statistiques comme celle-ci qui permet deux semaines avant l'annonce de la Banque du Canada, ils ne restent que quelques autres chiffres à paraître d'ici là. Qu'en conclura la banque? Une autre hausse de taux?
- Il faut situer cette statistique dans le contexte de l'ensemble de l'économie, considérer d'autres statistiques à part celle de l'inflation, comme la croissance, le marché du travail. La situation est plus mitigée. Notamment le marché du travail.
En début d'année il y a eu beaucoup de surprise à la hausse quant à la création d'emplois. À présent c'est devenu plus incertain. Même en matière d'inflation, il y a eu de surprise à la hausse.
Mais trois surprises à la belle quand on considère les statistiques mensuelles de l'inflation cette année. Il y a donc eu des inégalités, des incertitudes. En ce qui concerne septembre, la réunion de la Banque du Canada, le principal chiffre qui reste apparaître d'ici là sera celui des ventes au détail.
Qui montrera sans doute que la consommation se porte encore très bien.
Les prochaines données sur le marché du travail ne paraissent qu'après la réunion de septembre de la Banque du Canada. Il n'y a pas vraiment beaucoup de facteurs qui pourraient influencer encore la Banque du Canada.
Cette dernière souhaiterait prendre connaissance des données de septembre docteur. Peut-être à la réunion d'octobre il y aura davantage de possibilités que la banque agisse. C'est ce que croient également les marchés.
Peu de spécialistes croient qu'il y aura une hausse en septembre, mais quant à octobre, c'est pile ou face.
Comment les marchés réagissent-ils? Vous avez parlé d'inégalité en ce qui concerne les données.
- Oui. Les marchés également ont été inégaux.
Il y a eu une réaction instinctive.
Les rendements obligataires ont augmenté de huit à neuf points sur toute la courbe.
Mais au fur et à mesure que d'autres données ont été publiées, les données sur le secteur manufacturier aux États-Unis sont plus faibles que prévu ainsi que la confiance des constructeurs immobiliers, cela a contribué à marche ramener les chefs du marché obligataire à un niveau essentiellement inchangé pour la journée.
- Message fondamental.
La tendance de l'inflation de base est conforme au dernier moi-même si l'inflation globale était supérieure aux prévisions.
Vous avez dit que ce serait plutôt la réunion du mois d'octobre que la Banque du Canada serait éventuellement disposé à envisager une hausse de taux. Compte tenu des statistiques qui paraîtront d'ici là. Plusieurs personnes posent la question: et les coupures de taux?
Est-ce que les coupures interviendront en 2024?
- Oui. Il pourrait y avoir des coupures de taux au deuxième semestre de 2024 au Canada. Les marchés envisagent que le taux directeur de 5 % sera en vigueur d'ici l'été prochain. Ce n'est qu'après cela qu'il y aura la possibilité de coupure de taux, car l'inflation distilla devrait avoir diminué et s'être rapprochée de l'objectif sans l'atteindre encore.
Amorcer une tendance convaincante à la baisse.
(...) C'est aux États-Unis que ce sera intéressant de voir. La tendance est semblable. L'inflation est graduellement en baisse mais le marché du travail est très bien portant et la croissance est forte.
Contrairement au Canada, les marchés envisagent que la Fed commence à réduire les taux un peu avant l'été prochain.
Ce sera une comparaison intéressante.
Entre les mesures prises par la Fed et la Banque du Canada. En général, elles agissent de concert mais les marchés pensent que la Banque du Canada diverger à et demeurera en attente plus longtemps.
Aux États-Unis, on le disait au début de l'émission, les ventes de détail étaient supérieures aux prévisions.
C'est la vie post COVID que nous menons.
Les gens vont au restaurant, vivent certaines expériences, s'habillent afin de vivre ces expériences élégamment.
Donc même si les chiffres globaux étaient supérieurs aux prévisions, qu'est-ce que la Fed en conclura?
Le consommateur se maintient mais ne fait pas de gros achats.
- Oui, le secteur des services maintient bien comme vous le dîtes. Ce sont les biens qui ne sont plus au rendez-vous.
on n'en a plus autant besoin que pendant la COVID.
Maintenant les chiffres sur l'inflation. Les articles de base affichent maintenant une inflation essentiellement nulle au Canada et aux États-Unis.
Ce sont les services pendant encore très bien ici relié au marché du travail.
Pour les banques centrales, il n'y a pas encore de raison d'envisager une nouvelle série de hausse de taux au-delà des 5 % au Canada et ce qui n'est pas sans États-Unis. Mais je crois qu'il s'agirait plutôt d'une décision quant à la durée pendant laquelle ces niveaux très élevés seront maintenus.
C'est là où il faut continuer à surveiller les données, voir s'il y a des failles qui apparaissent sur le marché du travail ou non.
Nous savons que la Fed doit relever le taux de chômage afin de rééquilibrer l'économie. La lutte contre l'inflation prend plus longtemps que prévu. C'est pourquoi les taux d'intérêt ont augmenté d'ici quelques semaines. On a commencé l'année en supposant que les taux allaient commencer à diminuer, mais il continue de remonter.
- Oui. Il y a eu davantage de prix à la hausse.
L'économie se maintient bien, même face a une hausse des taux d'intérêt. Nous savons qu'il faut quelque temps pour que les taux d'intérêt se répercutent sur l'économie, entraînant une hausse des coûts d'emprunt en raison de la périodicité des refinancements, que ce soient des prêts hypothécaires, des particuliers ou des prêts des entreprises.
Ce processus prend un certain temps pour que les frais d'intérêt de tout le monde augmentent. Mais en même temps, la croissance a été plus élevée que prévue, surtout aux États-Unis où la tendance est égale au même supérieur en matière de croissance au deuxième et troisième trimestre.
Ça c'est un élément mais il y a eu d'autres facteurs.
La banque du Japon a réduit ses mesures de contrôle de la cour des rendements, laissant une fourchette plus vaste au rendement sur 10 ans, ce qui entraîne une légère hausse des taux dans le monde entier.
Il y a également davantage d'émission de bons du trésor haut aux États-Unis. Le gouvernement doit émettre davantage à l'extrémité longue de la courbe. Il y a un certain nombre de facteurs qui entrent en jeu pour entraîner une hausse du rendement des obligations.
Ceci s'applique au rendement réel. Les rendements nominaux sont moins susceptibles d'augmenter sous l'effet des attentes en matière d'inflation.
Donc l'inflation demeure toujours très pertinente.
L'inflation est donc d'actualité.
- Vous venez d'entendre Hafiz Noordin, gestionnaire de portefeuille à Gestion de placements TD. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les placements.
Les actions d'Applied Materials sont sur le sou le feu des projecteurs. Les fabricants d'équipements de semi-conducteurs a revu à la hausse ses prévisions de vente grâce à une demande accrue de puces et des résultats trimestriels supérieurs aux prévisions. La compagnie bénéficie des subventions gouvernementales visant à accroître la production nationale de puces électroniques. L'action progresse de 2,2 %.
Les investisseurs qui surveillent le secteur immobilier chinois en difficulté sont confrontés aujourd'hui à de nouveaux développements.
Le China Evergrande Group s'est placé sous la protection de la loi aux États-Unis.
Alors que Pékin tente de soutenir son secteur immobilier mais aussi l'ensemble de l'économie.
Les marchés ne semblent pas impressionnés. Le géant des cosmétiques Estée Lauder revoit à la baisse ses prévisions de vente de bénéfice surtout en raison du rebond plus lente que prévu de son activité en Asie.
L'entreprise réalise un tiers de son chiffre d'affaires en Asie et la vente en aéroport représente une part importante. L'action est en baisse de 8 %. Après un coup d'oeil sur les marchés. Indice TSX composite est très modestement hausse, mettons de trois points.
(...) Les investisseurs cherchent à assimiler toutes les informations y compris la hausse des rendements obligataires, ce que peu de gens avaient prévu il y a encore deux mois.
En parlant de la Chine, la Chine laisse entendre que de nouvelles mesures de relance pourraient être mises en place alors que son économie ne répond pas aux attentes de l'après confinement. Cela donnera-t-il le coup de fouet au secteur des matières premières? Il Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD commente.
C'est drôle, ce n'est pas simplement la réouverture qui avait suscité l'optimisme et si nous avions eu cette discussion il y a un mois, bien sûr ça ne s'est pas réalisé, la situation en Chine est en fait assez morose.
Considérer les données sur les échanges commerciaux qui ont paru cette semaine.
Négative.
Les exploitations en baisse 14 %, les exportations de 12 %. Cela montre que la demande externe de produits chinois diminue et que la demande intérieure se porte mal.
(...
) le gouvernement chinois assouplit beaucoup des restrictions au niveau du financement des promoteurs immobiliers.
Cet espoir était peut-être justifié, mais ce qui s'est vraiment passé, c'est que dès après le déconfinement, le secteur immobilier entame une nouvelle baisse.
C'est préoccupant car cela pourrait être attribuable à des problèmes structurels qui transformeraient un problème économique en problème de liquidité.
- Oui, le problème est grave. En début de semaine, avec toutes ces données décevantes, il y a une coupure de taux par la banque centrale de Chine. Aujourd'hui, on envisage dans les médias d'État en Chine que le conseil des ministres prendre des mesures de relance, mais c'était assez vague. Que peut faire la Chine à ce stade? Cette coupure de taux n'a fait aucun effet sur les marchés. Bien sûr, au niveau de la politique monétaire, la Chine est dans une situation difficile car la monnaie perd de sa valeur rapidement mais le pays doit prendre des mesures de relance.
L'élément le plus important de la réunion du bureau politique au mois de juillet, c'était l'omission de la devise du président Xi selon laquelle les maisons sont (...
) il y a eu des indices de ce qui pourrait s'en venir, mais globalement les mesures de relance dont on parle sont extrêmement ciblés.
Il ne s'agit pas de mesures de relance généralisée comme celles qui ont sauvé l'économie mondiale en 2015 et en 2008.
C'est la grande question pour les marchés: comment vont-ils stimuler?
Jusqu'ici ne semble pas que ce sont des mesures à grande échelle que l'on espère.
Quand vous songez à l'enthousiasme suscité en début d'année par la réouverture économique de la Chine, et plus récemment vous l'avez dit, l'espoir de mesures de relance, est-ce que c'était davantage au niveau occidental? Est-ce que nous nous en sommes faits à trois?
- Oui, tout à fait. Selon nos recherches, les espoirs suscités par la relance du secteur immobilier en Chine étaient surtout attribuables à l'Occident.
Nous le disons parce que après la réunion du bureau politique au mois de juillet, il y a eu les flux les plus importants de fonds étrangers dans les bourses chinoises jamais constatées. Les métaux industriels comme le cuivre et les autres métaux industriels ont monté en flèche. Selon nos recherches, des flux spéculatifs émanaient de l'Occident alors que les positions des négociateurs chinois montrent qu'il débouclait leur position après la réunion du bureau politique au mois de juillet, ce qui a élevé des signaux d'alerte.
- Très intéressant.
Les flux de fonds provenant de l'Occident et de la Chine, les produits de base, si tel est le contact en Chine, vous avez dit que la situation est difficile, on ne sait pas ce qu'ils vont faire pour relancer l'économie. Qu'en conclure pour les produits de base?
- La Chine est de loin le plus gros consommateur de produits de base.
Tout ce qui est défavorable à l'économie chinoise est défavorable à la demande de produits de base.
Mise en garde toutefois.
Depuis la réouverture de l'économie chinoise, la demande des produits de base à diverger.
Les matières premières brutes comme les cuivres de l'aluminium le cuivre le zinc etc. voit leur rendement diminue assez rapidement alors que dans le secteur de l'énergie il y a eu un rétablissement de la demande en Chine, surtout sous l'impulsion des voyages à l'étranger, notamment par avion.
La demande de vols internationaux était très forte après le déconfinement, ce qui a relancé la demande complexe énergétique.
- Si on peut plus compter sur la Chine, c'est nuancé bien sûr, il y a les voyages intérieurs, la nécessité de carburant de l'avion, mais si on ne peut pas compter sur la chaîne pour sauver les produits de base, à qui songer?
- Il y a certains éléments auxquels nous pensons en ce qui concerne les risques.
Tout d'abord, nous en avons parlé tout à l'heure, secteur immobilier en Chine a des problèmes qui pourraient se transformer en problème des liquidités.
Nous le disons parce que récemment, certaines compagnies de fiducie dans le secteur bancaire parallèlement Chine n'ont pas réglé certaines échéances.
Ce qui est inquiétant, c'est que les banques parallèles, si elles ne tiennent pas leurs échéances, vont se répercuter sur les véhicules de financement des collectivités locales.
Cette crainte est exacerbée par le fait que les compagnies locales se financent généralement sur les ventes foncières mais elles ont baissé de 50 % sur un an.
C'est un problème de demande.
Les gens ne veulent pas acheter davantage, ne veulent pas construire davantage de projet.
On s'intéresse à sauver, achever les projets qui ont déjà été mis en chantier plutôt que d'envisager des nous projets futurs. C'est une préoccupation importante pour le financement des communautés locales. Le gros défi en Chine pour l'économie, alors à présent, quel est le potentiel de hausse? Qui pourrait bien se passer en Chine? Nos économistes prévoient qu'un paquet de mesures budgétaires sera annoncé d'ici le mois de septembre on l'espère. Cela devrait avoir un effet multiplicateur sur l'économie de la Chine dans son ensemble, mais encore une fois, ce qui se produit en Chine, c'est une bifurcation entre les industries traditionnelles et les industries nouvelles que le gouvernement veut favoriser. Il est probable que ces mesures de relance budgétaire cibleront la consommation dans les domaines que la Chine veut favoriser, par exemple les véhicules aux nouvelles énergies, par exemple, ce qui a un impact sur les produits de base.
- Vous venez d'entendre Daniel Ghali de Valeurs mobilières TD. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les moyennes mobiles sont l'un des outils pour analyser un graphique boursier. Nugwa Haruna, formatrice à Placements directs TD, va nous montrer comment les utiliser sur CourtierWeb. Nugwa Bonjour.
Comment peut-on utiliser le mode moyenne mobile sur CourtierWeb?
- Bonjour.
Les moyennes mobiles sont un indicateur très important qu'un négociateur ou un technicien utilise pour trouver des signaux de vente ou d'achat. Comme leur nom l'indique, les moyennes mobiles sont justement des moyennes en mouvement du cours des valeurs. Les négociateurs peuvent léviter pour M et identifier les tendances ainsi que des signaux de vente d'achat.
Allons sur la plate-forme et je vous montrerai comment il fonctionne et comment les utiliser. Cliquons sur recherche, puis action.
Affichons un titre spécifique et nous allons afficher graphique.
On peut voir le graphique du cours de cette valeur.
Il est très inégal. Il y a beaucoup de volatilité.
Beaucoup de hauts et de bas.
Pour certains négociateurs qui veulent réagir au changement sur les marchés, il pourrait se dégager des signaux erronés en se fondant uniquement sur le cours de l'action. Les moyennes mobiles lissent l'information que l'on peut tirer du cours des actions.
On clique sur indicateur supérieur puisque c'est de cela qu'il s'agit. Ce sont des élèves indicateurs que l'on sur impose aux graphies. Il y en a différents types mais nous allons nous concentrer sur la plus simple, la moyenne mobile simple.
Enveloppe de moyennes mobiles.
Je vais modifier la moyenne de 25 jours.
Il s'agit du cours moyen. Vous remarquerez que quand on considère cette ligne supplémentaire à l'écran, elle est plus lisse que le graphique du cours. Éliminons donc certaines des irrégularités aléatoires du marché.
Les investisseurs qui recherchent une tendance pourraient être mis en mesure de la distinguer en examinant une moyenne mobile.
On peut également utiliser cette moyenne pour identifier des signaux de vente ou d'achat. Voici comment.
Un négociateur compare la moyenne mobile au cours de l'action. Chaque fois que le cours est inférieur à la moyenne mobile, il s'agit de ce que l'on appelle un signal de vente. Puisque cela pourrait indiquer qu'elle a tendance connaît un revirement. Certains négociateurs estimeront qu'ils devront vendre.
Et le cours dans ce sera diminue.
Lorsque le cours remonte au-delà de la moyenne mobile, c'est ce que l'on appelle un signal d'achat, un signal haussier. Pour certains investisseurs, cela indique que la tendance connaît un revirement et c'est une occasion d'acheter.
Dans l'analyse technique il faut utiliser des indicateurs multiples car chaque indicateur n'est pas toujours exact . On peut ajouter de multiples moyennes mobiles à l'écran. Pour ce faire, quiconque sur moyenne mobile. On peut ajouter 25 jours, 50 jours, puissants jours. Il y a donc là trois moyenne mobile. Je ne vais pas entrer dans le détail de l'analyse des signaux de négociation, mais les investisseurs qui veulent être plus prudents pourraient utiliser de multiples moyennes mobiles afin de dépister les signes de vente ou d'achat.
- Excellente introduction aux moyennes mobiles. Comme vous l'avez dit à la fine, une ligne puis une seconde puis une troisième. Une fois que l'on se lance dans l'analyse technique, c'est un vaste univers. Où peut-on en apprendre davantage?
- Effectivement, cela peut sembler intimidant.
CourtierWeb toutefois comporte énormément de ressources de formation pour les utilisateurs novices. Revenons à la page d'accueil. Je vais vous montrer où vous pouvez trouver des outils éducatifs.
nous restons sur le même axe mais je vais passer à l'analyse technique en cliquant sur technique. Il y a différents indicateurs pour aider les services entre auditions devant ou d'achat. En l'occurrence, quand je déroule, vous remarquerez qu'il y a du rouge du vert à l'écran.
Le rouge représente les signaux de vente ou baissier, le verre représentant l'achat aussi. Il y a davantage d'informations sur les moyennes mobiles et les conclusions à en tirer pour cette action. Si vous voulez en apprendre davantage, remonter et cliquer sur le petit mortier.
Ce qui vous donne accès à la page du support didactique pour différents indicateurs techniques. Je clique sur indicateurs. Vous voyez qu'il y a des informations supplémentaires sur les moyennes mobiles. J'ai rapidement évoqué le prix croisant la moyenne mobile. Vous pouvez cliquer pour en apprendre davantage, comment cela fonctionne. Il y a une excellente représentation graphique vous l'approfondir.
Outre ces outils, je voudrais également préciser que Placements directs TD proposent des classes interactives auxquels vous pouvaient vous inscrire.
En cliquant sur apprendre, on peut accéder au centre d'apprentissage. Vous affichez nos classes de maître.
Ceci fait, je suis déjà allé à la page, c'est la troisième page à l'écran.
Vous pouvez voir s'afficher notre classe le 31 août sur les moyennes mobiles.
Si vous n'en apprendre davantage dans un milieu interactif, vous pouvez pose des questions, je recommande vous inscrire. Beaucoup d'excellentes ressources à la disposition des investisseurs.
- Merci Nugwa Haruna.
- Je vous en prie. Nous - Nugwa Haruna formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de consulter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
Malgré l'enthousiasme suscité par les nouveaux programmes de traitement comme pour des problèmes comme l'obésité, l'ESSEC des actions du secteur de la santé sont à la traîne depuis le début de l'année. Tarik Aeta commente ce secteur.
Si on remonte huit ans en arrière, huit mois en arrière, les marchés étaient plutôt sceptiques mais les deux premiers trimestres de l'année, la consommation aux États-Unis c'est très bien mon tenu, l'indice S&P si le prix par (...) il y a eu une braderie des titres défensifs des biens de consommation courante, un engouement pour les services de télécommunications, les biens de communication discrétionnaire.
Ça, c'est le premier élément. Il y a un autre élément qui a plombé le secteur de la santé, ça a été ce résultat financier faible à l'issue de la pandémie.
Une bonne partie des ventes de vaccins contre la COVID, de traitement, de test, de matériel de fabrication, tout cela se compara des chiffres très élevés pour l'année précédente.
Mais ce processus touche à sa fin.
Le secteur assimile ses facteurs négatifs.
Nous avons conclu les annonces des bénéfices pour les principaux joueurs du dernier trimestre. La saison des annonces de bénéfices pour la santé des plutôt moroses.
Comme prévu, les bénéfices étaient en baisse de 14 % depuis le début de l'année par rapport au S&P 500 où les bénéfices étaient en baisse de seulement 5 %.
La santé était retardataire. Comme j'ai dit auparavant, c'est à cause de la baisse de la vaccination, des éléments thérapeutiques, des tests, des ventes de matériel de fabrication de vaccins, mais il y a également un certain nombre de secteurs se porte bien et d'autres qui sont faibles.
Un secteur se porte bien, les compagnies d'assurances de la santé aux États-Unis dont les bénéfices ont augmenté de 11 % sur 12 mois. Cette trajectoire est en perte de vitesse. La sinistralité a augmenté plus que le nombre d'interventions chirurgicales a repris et remonte.
Mais en revanche, s'étaient supérieurs aux prévisions et les taux d'intérêt plus élevé sont un facteur positif puisque leur portefeuille de placement leur rapporte davantage. Il y a également les fabricants d'appareils médicaux qui se portent bien. Leurs bénéfices ont augmenté de 8 % sur 12 mois. Encore une fois, grâce au retour des interventions chirurgicales facultatives, de la dotation en personnel des hôpitaux qui s'améliorent, du coup des articles sont vendus aux fabricants de matériel médical qui a diminué avec les coûts d'expédition, les coûts des produits de base ont baissé, ils en ont bénéficié. En ce qui concerne la faiblesse, beaucoup d'éléments que nous avons déjà évoqués.
Les compagnies d'outils pour les sciences de la vie dont les bénéfices sont en baisse de 14 15 % quant à la baisse des analyses et de la baisse matérielle fabrication de vaccins. Les compagnies pharmaceutiques de biotechnologie ont subi un recul de 25 % sur surtout sous l'effet de Pfizer et Moderna.
Il y a également eu AbbVie dans le procès prof brevet sous Humira (...
) vous avait parlé des niveaux de dotations personnelles des hôpitaux. Un observateur extérieur se dirait (...) mais alors, depuis deux ans, la dotation en personnel des hôpitaux est un thème très important dans le secteur de la santé. Au début de la pandémie, il y avait beaucoup de médecins et infirmières se sont retrouvées en état d'épuisement ou se sont retirés du marché du travail par inquiétude à l'égard du virus. Ça a eu beaucoup d'impact. Il y avait moins de demande de remboursement, davantage de bénéfices pour les assureurs pendant deux ans.
Les hôpitaux devaient payer davantage, le personnel temporaire plus coûteux et les (...)À présent, emploi dans les hôpitaux est très différent. L'emploi de lisibilité supérieure de 4 % ce qu'il était avant la COVID. Le secteur des soins de santé a été le principal facteur de création d'emplois aux États-Unis, représentant plus du tiers de tous les nouveaux emplois depuis quelques mois.
Et même au-delà de cela, quand on constate des statistiques comme la tarification pour les agences temporaires de services infirmiers, celle-ci a baissé avec le retour de plus grand nombre d'infirmières sur le marché du travail. Et puis une dynamique qui n'était pas prévue il y a un an, c'est à cause de l'inflation et la hausse des taux d'intérêt, est un phénomène ou davantage de médecins diffèrent leur retraite, ce qui compte contribue à pallier les pénuries de main-d'œuvre.
- Vous avez donc exposé après une très bonne année l'an dernier certain des grands thèmes qui sont en jeux qui ont empêché le secteur de la santé de progresser. Mais pour l'avenir, quels sont les secteurs des sujets des secteurs OK au sujet desquels vous êtes prudents ou optimistes?
- Pour l'avenir je suis plus optimiste. Ceci dit, il y a un domaine où je serai davantage prudent, ce sont les appareils médicaux.
Les investisseurs se sont positionnés en conséquence dans situation très bien réussie depuis un an.
Beaucoup de ces compagnies sont excellentes, mais ils ont beaucoup remonté, comme Stryker, Intuitive Surgical. Je ne vois pas ces surperformance répétées.
Quant aux secteurs où je suis plus optimiste, il y en a: tout d'abord les assureurs. Au début de l'année, il y avait beaucoup d'inquiétude à l'égard des changements dans le remboursement de Medicare Advantage. On s'inquiétait à l'idée que les taux d'utilisation plus élevée atténueraient les bénéfices de cette année, mais une bonne partie de ces risques extrêmes ont été prise en compte dans le cours des actions et sont mieux compris par les investisseurs. Pour l'avenir, les mauvaises nouvelles ont déjà été prises en compte. Il y a un autre domaine sur lequel je suis plus optimiste pour l'année à venir, ce sont les compagnies d'outils des sciences de la vie.
Nous savons que le nombre de tests de COVID abaissés.
La demande de fabrication de vaccins baissés.
Mais à l'abord de l'an prochain, les bénéfices de ces entreprises devaient prendre leur essor à cause de la forte demande sous-jacente de médicaments biologiques dans l'ensemble du secteur. Quant au secteur pharmacie et biotechnologie, il y a eu des facteurs négatifs cette animale approche de l'an prochain il y a des facteurs très positifs. La croissance continue dans les médicaments contre le cancer, obésité, diabète, qui devrait faire s'envoler les résultats pour l'an prochain.
Parlons-en, du diabète et de l'obésité. On n'en a beaucoup parlé avec enthousiasme.
Les publicités sont toujours les mêmes: il y a un scénario et ont dû demander à votre médecin. Un jour je me suis qu'est-ce que c'est que Ozempic? J'ai fait la recherche.
Pour cent de quoi il s'agit.
On parle beaucoup de ces produits.
Que se passe-t-il?
- Eh bien, enthousiasme est justifié.
Prenons un peu de recul. Les médicaments dits GL P1 sont une catégorie de médicaments qui réduisent l'appétit, qui ralentissent la vidange gastrique, qui amène les gens manger moins.
À l'origine ils ont été conçus par des personnes atteintes de diabète de type deux pour les aider à mieux maîtriser leur glycémie.
Mais on a découvert que l'un des effets secondaires de ce médicament est que les personnes qui le prennent perdent du poids. Il y a deux ans Novo Nordisk organiser des essais pour montrer que ce médicament peut être prescrit à des personnes obèses. Les résultats de cet essai sont probants. La dose Ozempic plus élevée porte le nom de Wegovy (...) c'est un changement considérable attribuable à cette classe de médicaments dits GL P1.
Eli Lilly offre médicaments semblables qui obtient une perte de poids de 21 %.
Maintenant, nous sommes dans la zone que procurait la chirurgie bariatrique.
C'est-à-dire une perte de poids de 20 à 25 %.
Maintenant, il est possible de réaliser cet objectif avec des médicaments. La demande dans le monde est très important. Il y a des millions de personnes dans le monde qui doive gérer l'obésité. 40 % des adultes américains sont obèses. Il y a un besoin satisfait très important et d'ici une décennie avec la demande liée au diabète de type deux je ne serais pas étonné que cette catégorie de médicaments puisse atteindre 100 milliards de dollars de ventes cette année.
Il s'agit de progrès très importants.
Le goulot d'étranglement, c'est la question de l'approvisionnement.
Novo Nordisk a évoqué la possibilité de faire davantage production cette année ainsi que Eli Lilly, mais compte tenu de la demande il faudra plusieurs trimestres avant que les goulot d'étranglement dans l'approvisionnement ne soit résolue, voire quelques années. Il y a un autre également très important à surveiller, c'est le remboursement par les gouvernements. Les événements comme la semaine dernière, laissez sélect de Novo Nordisk a montré que ces médicaments en plus réduisent le risque d'accidents cardiovasculaires (...) contribuent à convaincre les autorités.
- Vous venez d'entendre Tarik Aeta de Gestion de placements TD. Après un coup d'oeil sur les marchés.
Nous voici sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs proposés par Placements directs TD.
Voici la fonction carte thermique qui donne une vue des mouvements du marché sur l'indice TSX. L'indice est très légèrement en recul. Le secteur de l'énergie façon possible. Suncor progresse de presque 2 %. Si novice en hausse de près de 1 %. Faiblesse en revanche dans le secteur financier. Manuvie est en recul d'environ 8 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 100, encore une fois, éprouve des difficultés à franchir le seuil de la positivité. Tesla est en recul d'environ 7 %.
Qu'au cours de près de 2 %.
NVIDIA imita également.
AMD remonte légèrement.
Nous verrons comment le reste de la séance se produira.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visiter le site web de Placements directs TD. Le marché immobilier canadien semblait se redresser au début de l'année, mais la Banque du Canada a recommencé à relever ses taux d'intérêt, ce qui a pesé sur l'activité. J'ai eu l'occasion de discuter du marché du logement et de l'évolution de la situation avec Rishi Sondhi.
Il y a eu un ou deux mois d'augmentation en juin et juillet, globalement, cela indique une certaine résidence dans la demande que nous observons. Les ventes sont en fait légèrement au-dessus de cette période dans tout le Canada et les ventes augmentent dans presque toutes les provinces du pays au cours de cette période à l'exception de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick, où les ventes sont en baisse que la banque a commencée à relever ses taux. Je dirais donc il y a une sorte de résilience s'est manifesté en réponse hausse des taux.
Nous le constatons dans les ventes.
Les prix moyens sont en baisse mais peuvent être influencé par le type de logement rendu au cours de mois donnés. Les prix de référence et de lumière indication de la tendance sous-jacente ont augmenté au cours de ces deux mois. Le marché reste donc assez tendu si l'on considère les mesures de l'offre mensuelle.
Encore une fois, je dirais que la résilience est un thème sous-jacent qui ressort des données.
Lorsque l'association canadienne de l'immeuble publie en début de semaine un rapport assemblant tous les rapports régionaux, il était remarquable de constater que plusieurs marchés, calque oui je crois, Edmonton et d'autres, affichait une activité robuste.
Mais c'est Toronto qui a pesé sur le chiffre d'affaire globale.
Est-ce dû au fait que Toronto est déjà marché très cher? Peut-être un peu plus sensible taux d'intérêt - oui, tout à fait. Je dirais que c'est certainement le cas.
Nous constatons l'impact voulu des hausses de taux d'intérêt sur le marché de Toronto. Les ventes ont baissé d'environ 15 % déprimés. Les prix sont en baisse depuis deux mois consécutifs dans la région du Grand Toronto. C'est donc là que l'impact négatif des hausses de taux semble se faire sentir.
Mais comme vous l'avez dit, car Gaby est à l'opposé en ce qui concerne les performances. Les ventes ont augmenté de 10 % de plus que la vente Canada commence à relever les taux. Il y a deux ou trois éléments que je voudrais souligner pour expliquer cela.
Premièrement, il y a une forte migration interprovinciale. Ce sont des gens qui viennent surtout de l'Ontario, en Alberta, cela stimule marcher. Il ne faut/au début de la pandémie des prix était en baisse en Alberta et qui n'ont pas augmenté au cours de la pandémie. Pas autant en Alberta et à Calgary qu'ailleurs. Donc le marché est encore relativement bien positionné pour faire face à des taux d'intérêt plus élevé.
Calgary est à son (...) dans le cycle.
Lorsque nous parlons de ce taux plus élevé que les gens essaient de comprendre ce que la Banque du Canada va faire ensuite, qu'en est-il des constructeurs? On nous répète sans cesse qu'il faut augmenter l'offre de logements.
C'est (...
) - on entend parler de cela. C'est marginal.
On entend dire que certains groupes éprouvent des difficultés à achever des projets à cause de problèmes de financement et du coup, mais je dirais que dans l'ensemble la construction de logements reste assez robuste. Regardez les données parues hier.
Les mises en chantier, environ 250000 annualisé, c'est énorme, bien supérieurs aux tendances pré-pandémie.
Nous sommes en train de mettre en chantier un grand nombre de logements après des sommets atteints depuis quelques décennies en matière de construction. Oui peut-être la marge le coût de financement a un impact, mais le constructeur continu à faire le nécessaire pour le financement et la mise en chantier de projets. (..
.) Vous avez coécrit un rapport avec certains de vos collègues de Services économiques TD qui a paru fin juillet.
Parlant de la forte croissance démographique au Canada.
Beaucoup de gens s'inquiètent de ce que cela signifie pour la demande de logement. Cela soutient le marché du logement bien sûr, mais où allons-nous trouver les logements? Je trouvais ça fascinant.
Vous avez commencé à creuser la demande. Plus de personnes dans le pays, donc plus de demandes.
Peut-être que les taux d'intérêt devraient rester plus élevés plus longtemps. Si c'est le cas, à quoi ressemblera le marché à long terme?
- Ce que beaucoup de gens me demandent, mais quand les réductions vont-elles arriver? Je réponds je ne sais pas.
Si la croissance de la population continue d'être forte, l'année dernière il y a eu plus d'un million d'arrivants. Si la croissance démographique continue d'être forte, il est évident que les impacts se font sentir sur le logement. Selon notre scénario de base il pourrait manquer de 100 000 logements, 200 000 à 250 000 au cours des trois prochaines années. Ce chiffre pourrait atteindre 500 000 si la croissance démographique est très fort. C'est un impact sur le logement. En ce qui concerne les taux d'intérêt, oui, la croissance démographique représente comme le dit le rapport une sorte de choc de demande classique.
Qui exerce une pression à la hausse sur la demande. Si la croissance démographique est forte, par rapport à une situation où il est plus proche de la moyenne à long terme, les taux d'intérêt doivent être plus élevés pour peser sur cette demande et maîtriser l'inflation.
C'est presque l'endroit où il y a un tour neutre plus élevé, la banque centrale ne stimule pas l'économie, qui n'était pas de la freiner. Les gens se font une idée de ce qu'ils ont vécu au cours des 10 ou 20 dernières années, les taux d'intérêt vont se tamiser.
Ce n'est peut-être pas la réalité.
(.
..) Les taux d'intérêt devraient plus élever que dans une situation où la croissance démographique plus conforme aux normes historiques.
Notre prévision de tour neutre se situe je crois autour de 2,5 %. Il faudrait que je vérifie. Nous pensons que le taux directeur presse établir à long terme autour de ce niveau.
Encore une fois, s'est favorisé par le fait que la croissance démographique est forte.
Voilà quelques-uns des éléments à long terme.
Que nous devrons examiner. Malheureusement au cours des prochaines semaines nous dirons au revoir alité et entameront la saison d'automne. À quoi ressemblera le marché du logement.?
- La banque épure largement les rendements obligataires. C'est une fonction de la réserve fédérale. Les perspectives économiques. Il y a beaucoup de choses qui influencent ces opérations.
La banque peut bien sûr agir. Elle a relevé les taux, posséder un resserrement de 50 points de base. Nous pensons qu'elle vous a pas dit la fête l'année mais ces hausses sont intégrées dans les six mois on impact sur la demande.
La demande s'est essoufflée. Il y a certainement des impacts. Par ailleurs les rendements obligataires ont augmenté. Cela devrait exercer une pression à la hausse des taux hypothécaires ce qui vient ralentir à la demande. Nous voyons donc dans nos prévisions au second trimestre une légère baisse (...) puis au troisième trimestre une légère baisse au quatrième trimestre dans la salle du Canada, nous constatons que les prix ont baissé au cours des troisièmes et quatrièmes trimestres de cette année. À court terme, nous pensons donc que les taux auront un impact négatif sur le marché.
- Vous venez d'entendre Rishi Sondhi, économiste à la Banque TD. Restez à l'écoute. Lundi Bryan Rogers de Placements directs TD répondra à vos questions sur la façon de tirer le meilleur parti de la plate-forme CourtierWeb. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Au nom de toute l'équipe, à la semaine prochaine.