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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Les bourses se portent bien. Selon Ben Gossack, de Gestion d'actifs TD, ce n'est pas seulement à cause d'un petit nombre d'actions. Bart Melek de Valeurs mobilières TD nous explique pourquoi le cours du pétrole est promis à une hausse après un premier semestre médiocre. Susan Prince de MoneyTalk nous donne une avant-première des grands événements économiques cette semaine. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers nous explique comment trouver des renseignements sur les analyses techniques. Aux États-Unis, les marchés sont fermés. Un coup d'œil sur la bourse de Toronto. Indice TSX composite inaugure la deuxième moitié de 2023 à 20207 points. L'indice progresse d'un quart de pour cent. Le secteur de l'énergie est porteur pendant la fin de semaine. L'Arabie Saoudite a prolongé ses coupures volontaires. La Russie et l'Algérie lui ont emboîté le pas, ce qui a raffermi le cours du brut. Crescent Point Energy à neuf dollars l'action est en hausse d'un demi pour cent. BlackBerry. La semaine dernière, la compagnie a progressé pendant plusieurs jours de suite après avoir annoncé des bénéfices plus intéressants. Cette semaine, l'action recule à 7,13 $, en baisse de 2,8 %. Les bourses américaines sont fermées, mais voici le graphique de l'indice S&P 500 depuis le début de l'année. Il y a eu une séance courte hier. Ce n'est donc pas le début du premier semestre. L'indice S&P 500 a achevé le premier semestre en hausse de 0,1 %. La semaine est abrégée, aussi bien au Canada qu'aux États-Unis, pour les bourses, mais d'importantes données économiques sont attendues qui pourraient peser sur les décisions des banques centrales. Susan Prince de Parlons Argent en direct est en studio. Nous allons nous concentrer sur des taux d'intérêt pendant longtemps, en partie parce que c'est la première fois depuis une génération que nous avons assistée à une hausse des taux d'intérêt et de l'inflation. Cette semaine, mercredi, le procès-verbal de la réunion de la Fed paraîtra, ce qui permettra d'analyser les intentions de la banque centrale et suscitera certainement beaucoup de spéculations quant à la perspective d'une hausse de taux le 26 juillet à l'occasion de la prochaine réunion. Il n'y aura pas d'annonce, simplement le procès-verbal de la dernière réunion est publié. Les économistes procèdent à une analyse détaillée des termes employés dans le rapport, et ils exposent leur pronostic quant aux conséquences pour les taux d'intérêt. Nous portons attention à ce procès-verbal dans l'espoir qu'il nous donne une idée des orientations, c'est-à-dire pourquoi la pause, le bref arrêt, c'est presque comme une petite sieste. Une petite sieste qui permet de différer la décision quant à la permanence d'une pause. Tant mieux. voilà pour mercredi. Ensuite, jeudi, les données sur les postes non pourvus aux États-Unis paraissent. Le chômage, la situation des particuliers, la statistique sur les emplois non pourvus dépeint la situation et les intentions des entreprises. Cette statistique a connu des hauts et des bas depuis février. On prévoit que le chiffre s'établira 9,93. Il s'agit d'un indice. Pour le situer en contexte, en février, cet indice frôlait 12. Il s'agit d'un indice intéressant. Combien d'emplois ne sont pas pourvus par les employeurs? (. ..) puisqu'il a deux mois de retard, il s'agit d'un coup d'œil dans le rétroviseur. La parution de ces statistiques n'influence pas beaucoup les marchés des capitaux mais c'est intéressant. Et bien sûr vendredi c'est le gros chiffre de part et d'autre de la frontière. Les banques centrales ont pris des mesure très ferme depuis 15 mois pour refroidir l'économie, faire reculer l'inflation. Où en sont les failles dans le marché du travail? Les statistiques de l'emploi au Canada et aux États-Unis paraissant vendredi. Le consensus pour le mois de juin s'établit à 3,6 % de chômage pour les États-Unis. Par comparaison à 3,7 au mois de mai. Il s'agit d'une situation où le chiffre en lui-même n'est pas tellement important. C'est plutôt la tendance qui importe. Constatons-nous une hausse du chômage? Ou bien ce chiffre reste-t-il stable ? La Fed en tient compte mais il ne se situe pas au sommet de ses préoccupations. Il y a un autre élément. Qui paraît un peu contradictoire. C'est que la hausse de l'emploi pourrait signifier un ralentissement de l'inflation. Ce qui est défavorable pour les particuliers, donc la hausse du chômage pourrait signaler un ralentissement de l'inflation. Le ralentissement de l'inflation, c'est une bonne chose. L'augmentation du chômage pour les particuliers en cause, c'est défavorable. Il faudra voir si l'indicateur correspond au consensus. Au Canada, les résultats de l'enquête sur la population active paraissent au mois de mai. Le taux de chômage s'établissait à 5,2, en hausse par rapport à 5,1. Encore une fois, nous allons rechercher la tendance et dans cette tendance, moi demi étais la première hausse du taux de chômage depuis neuf mois. Cette augmentation se prolongera-t-elle ou bien une nouvelle stabilité sera-t-elle trouvée? Qu'est-ce que cela signifie pour le ralentissement de l'inflation, pour les taux d'intérêt? Les économistes ne vont pas aller au chalet cette fin de semaine. C'est le 12 juillet que la Banque du Canada prend une décision sur les taux. Une semaine bien occupée même si elle est assez courte et un mois qui sera certainement mouvementé. à présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés. Meta Platforms inaugure une nouvelle appli, Threads, qui semble offrir une concurrence potentielle à Twitter. Il s'agit d'une appli de conversation par texte qui sera reliée à Instagram. Selon le App Store, elle sera disponible jeudi. Twitter, les usagers devront bientôt être vérifiés pour accéder à Tweetdeck. Le changement entrera en vigueur dans 30 jours. Tweetdeck permet aux usagers d'organiser différentes parties de leurs comptes en colonne. Le taux d'inoccupation des immeubles de bureaux a atteint un sommet depuis près de 30 ans, soit 18,1 % au deuxième trimestre, le taux le plus élevé depuis 1994. À présent, un coup d'œil sur les marchés. Après la longue fin de semaine au Canada, la bourse de Toronto est ouverte. Aux États-Unis, il s'agit de la fête nationale du 4 juillet. Les bourses sont donc fermées. L'indice TCP TSX progresse d'un tiers de pour cent. Les actions se sont bien comportées pendant le premier semestre, mais certains affirment que ceci est attribuable à un petit nombre de compagnies de technologies. Ben Gossack, gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD, affirme que la bonne santé du marché est attribuable à un plus grand nombre de titres. On disait au début de l'année que le bénéfice était trop élevé, que l'économie allait ralentir, que les actions allaient décevoir. En fait, les marchés boursiers ont donné des résultats supérieurs aux attentes. Certains ont justifié cela en tenant compte du comportement des indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière et en déclarant que la bonne santé du marché est attribuable à cette action seulement. Or, dans notre industrie, nous nous intéressons aux événements solaires, surtout les rotations autour du soleil. Quand vous considérez les marchés, pour beaucoup des titres, surtout les titres la plus forte pondération, ils ont atteint des creux à la fin de l'an dernier, ce qui coïncide avec la fin de l'année civile. - Précisément. Mettons que l'action diminue de 50 %. Pour revenir au même niveau, il faut qu'elle remonte de 100 %. Si cette comptabilisation intervient le 1er janvier, si l'action progresse de 30 ou 40 %, elle n'a pas renoué avec le sommet précédent. Vous auriez dit que c'est un bon début pour l'année. Le Nasdaq n'a jamais aussi bien commencé l'année. Cela signifie que ses actions ont conclu l'année dernière en atteignant des taux record. Je - Jetons un coup d'œil à vos graphiques. commençons par examiner Apple, Microsoft et NVIDIA. - Je me suis rendu compte que ça aurait été un peu fouillis d'afficher cette action. Concentrons-nous sur les sept actions dont tout le monde parle, mais je les ai décomposés en deux parties. Voici Apple, Microsoft et NVIDIA. On parle d'intelligence artificielle, mais ignorons cela. Considérons les cours des actions. Pendant toute l'année dernière, ces actions ont donné des résultats décevants, reculer de 40 à 50 % dans le cas de NVIDIA et ont atteint un creux à la fin de l'année dernière. Ces actions remontent maintenant. NVIDIA a dépassé son pic précédent, mais encore une fois, si l'action était en baisse de 50 %, il faut qu'elle remonte de 100 % pour revenir au même niveau. La plupart de vos spectateurs détiennent ces actions dans leur portefeuille. Ils ne sont donc pas en hausse de 50 % ou 200 %, simplement ils ont récupéré leur mise. À présent, c'est le plus difficile qui commence, c'est-à-dire l'effort vers de nouveaux sommets. Apple, Microsoft et NVIDIA ont beaucoup remonté cette année, mais en tant qu'actionnaire et surtout actionnaire à long terme, vous n'avez fait que du surplace. Dans la deuxième cohorte, Meta, Tesla, Amazon et Alphabet. Tout le monde parle de ces compagnies qui évoluent de plus en plus. Comment, se demande-t-on, peuvent-elles continuer à augmenter? Encore une fois, tous ces titres ont touché le creux fin décembre, avec cette course ci, il reste encore beaucoup de chemin à faire avant de parvenir au pic précédent. Les données fondamentales détermineront si certaines des entreprises qui ont changé leur modèle d'affaires, par exemple, Netflix, a changé son modèle d'abonnement, Meta s'était lancé à corps perdu dans le métavers et cherche à présent à réduire les coûts. Le fait que ces actions a progressé de 20 ou 30 % par rapport aux cours ne signifient pas qu'il n'y a pas davantage de chemin à parcourir. Ceci est attribuable au fait que nous tournons autour du soleil. Certaines de ces actions touchent le fond. Le seul fait qu'ils ont augmenté de 30 à 45 %, en tant qu'actionnaire, vous êtes peut-être déjà en position négative, surtout pour ces quatre dernières actions. Donc cette affirmation que ce serait seulement sept actions qui font évoluer le marché, cela suppose que ce sont les seuls à avoir progressé. - Selon ma thèse le marché des actions a touché le fond l'an dernier, mais si vous vous concentrez pour sur les entreprises à grande capitalisation, on perd de vue l'ensemble du marché. Voici un indicateur de l'étendue du marché. L'accumulation et la décumulation. (.. .) S'il y a 490 actions en hausse de dix en baisse, voici comment nous faisons nos calculs. Nous le comptons chaque jour. Cela dépend de votre point de départ. L'an dernier nous étions une tendance à la baisse. Mais depuis le creux d'octobre, il y a (...) cette action s'est poursuivi depuis octobre de l'an dernier. Encore une fois, c'est plus que cette action, ce sont les actions à grande capitalisation boursière qui obnubile ces faits. Il y a aussi beaucoup de gens qui se sont cantonnés dans l'expectative en se disant: c'est simplement cette action donc je n'ai rien raté. Encore une fois, il y a beaucoup plus de participation sur le marché compte tenu du fait que les actions ont effectivement touché le fond l'an dernier. Si vous revenez aux émissions de l'été dernier, vous nous auriez montré des graphiques montrant une reprise. Dernièrement, il y a une conversation plus vaste au sujet de la compagnie Home Builder. - Oui. C'est intéressant de parler de niveau relatif plutôt qu'absolu. On entend récemment parler des constructeurs de maisons dont les actions semblent bien se comporter dans un environnement ou des taux de prêt hypothécaire sont élevés. On a vu ce qui est arrivé à l'activité, mais nous avons marqué le fond pour les constructeurs de maisons en mars de l'an dernier. Ce qui nous a le plus étonné, c'était contre intuitif, la définition du contre-courant, c'est que les constructeurs de maisons qui sont les plus sensibles au taux d'intérêt ont touché le fond lorsque la Fed a entamé son cycle de hausse de taux sans précédent. Est-ce que les acheteurs de ces entreprises ont ignoré ce que la Fed faisait? Ces actions ont commencé à donner des résultats inférieurs au marché entre octobre 2021 et mars 2022. Donc les marchés ont retranché la valeur de ces actions et avait tenu compte du fait que les ventes de maisons existantes ont baissé et que toute sorte de facteurs serait pris en compte. Ce que j'apprécie de plus en plus, c'est l'avance que peuvent prendre les actions sur les mauvaises nouvelles. On peut penser que c'est six à neuf mois, mais dans le cas des constructeurs de maisons, il y a plus d'un an que les marchés ont anticipé sur les mauvaises nouvelles. - Vous venez d'entendre Ben Gossack, de Gestion d'actifs TD. L'analyse technique est une méthode qu'on peut utiliser pour examiner un investissement potentiel. Poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers et formateur à Placements directs TD. Bonjour, j'espère que vous avez passé une bonne longue fin de semaine. Parlons d'analyse technique. Où peut-on trouver des informations? - Bonjour. L'une de mes fonctions préférées sur la plate-forme CourtierWeb est reliée à l'analyse technique. Je ne suis pas un expert en analyse technique, c'est l'une des raisons pour lesquelles j'apprécie cela, parce que nous nous associons à la compagnie Trading Central . Pour quelqu'un comme moi, c'est bien intéressant de bénéficier de ces fonctions. Sur CourtierWeb, comme assez souvent, on clique sur l'onglet recherche et sur l'onglet technique. Dans l'onglet de recherche générale, puis l'onglet technique. Il y a par ailleurs un onglet technique chaque fois que vous ouvrez une cote dans CourtierWeb. Mais si vous cherchez des idées comme point de départ, à la recherche puis technique. Voici des actions qui vous ont peut-être été signalées récemment. On voit les tendances, pourcentage de hausse ou de baisse depuis les cinq derniers jours en général. Il y a les actions en phase haussière plus visualisée par les usagers de la plate-forme, les plus recherchés, tendances actuelles. Les actions en phase baissière les plus visualisées, voilà des éléments sur lesquels vous pouvez cliquer. Je le ferai dans un instant pour montrer quelques autres détails, mais il y a un autre onglet qui propose des idées vedettes. Un autre domaine, vous pourriez cliquer dessus lorsque vous aurez le temps. Je ne veux pas le faire maintenant. Vous pouvez vous enregistrer pour recevoir un bulletin quotidien sur les idées haussière et baissière provenant de Trading Central. - Très bien. Je suis comme vous, je comprends un peu mais c'est un domaine très étendu. Quelles autres ressources existent et si on veut vraiment se renseigner? - La meilleure façon consiste à vous le montrer. Il existe un onglet d'apprentissage sur CourtierWeb, mais dans l'onglet technique. On peut visualiser une de ces vignettes pour jeter un coup d'œil rapide sur les idées qui sont contenues. On voit tous les événements, tous ces points sont des événements d'analyse technique. Vous pouvez en apprendre beaucoup en prenant connaissance de ce qui est proposé. Si vous ne comprenez pas exactement, vous pouvez approfondir, par exemple chaque indice affiché comporte une explication de sa signification. Il est possible de se documenter davantage. Individuellement, il est possible de se rendre compte en cliquant sur chaque point de la nature de l'événement en question. Par ailleurs, il y a le petit bouton de graduation, c'est la saison d'ailleurs, en cliquant sur ce bouton vous pouvez obtenir des données particulières sur toutes sortes de sujets. Chacun comporte un lien qui vous permet d'en apprendre davantage. Enfin, vous pouvez vous rendre à notre centre d'apprentissage. Il y a des cours spécialisés sur l'analyse technique. Ce sont des cours en directs auxquels il faut s'inscrire. Il y a également des ressources en ligne. voici quelques exemples. Nous avons 1, Cours en cinq parties sur des experts du secteur qui peuvent nous en dire plus sur l'analyse technique. - Merci. - Je vous en prie. Au revoir. - Bryan Rogers est formateur Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage sur CourtierWeb où vous trouverez davantage de ressources. Les cours du brut sont à la baisse depuis quelques mois en dépit de préoccupations quant à l'offre et de l'instabilité géopolitique. Les perspectives géopolitiques semblent plomber le pétrole, mais les spécialistes sont pas trop pessimistes. Bart Melek est spécialiste des produits de base Gestion d'actifs TD. La grosse inquiétude des spécialistes, c'est que la Chine donne des résultats inférieurs aux attentes. Lorsqu'il y a quelques mois nous pensions que la Chine allait relancer son économie, qu'il y aurait une énorme poussée de demande et que les marchés se resserrent rien. Nous pensons que le ralentissement ne va pas se concrétiser dans la mesure où nous l'avions pensé et que les coupeurs de l'OPEP vont resserrer le marché. Nous prévoyons une demande très forte, une offre limitée des marchés très serrés et une hausse des coûts. Cela ne s'est pas réalisé jusqu'ici et les spécialistes qui avaient pris des positions ont décidé de les déboucler. Ce qui est préoccupant sans doute, c'est que nous nous attendons à une récession dans le monde occidental. Il y a un problème dans la croissance en Chine. Avec les coupures antérieures de l'OPEP qui ont été annoncé au mois d'avril, et les plus récentes vont inaugurer une coupure d'un million de barils de l'Arabie Saoudite avec des résultats inégaux de l'Iran qui affichait une hausse des exportations, nous pensons que nous allons voir des déficits pendant la deuxième partie de l'année à cause des coupures. Oui, la croissance chinoise sans doute plus faible que ce que nous aurions espéré, mais en dernière analyse, alors que nous nous reprenons après la COVID, les déplacements en avion, la demande industrielle dans cette région du monde, tout cela va contribuer à une augmentation très forte. Quand on envisage la croissance de la demande pour 2023, il s'agit de plus de 2 millions de barils par jour. Nous prévoyons que l'OPEP plus sera bien discipliné au niveau de l'offre. - L'OPEP en fait-elle suffisamment pour réduire leurs coûts? - Je pense que oui. Je pense que tous les spécialistes ne sont pas convaincus mais que certains d'entre eux pourraient avoir été trop pessimistes. Nous pensons que le brut va rebondir pendant la deuxième moitié de l'année. Nous pensons qu'il va approcher les 90 $, ce n'est sans doute pas déraisonnable de l'attendre d'ici six mois environ. Tandis que le pire des craintes de récession s'apaise, à moins que la réserve fédérale n'adopte une attitude accommodante, mais ce n'est pas ce qui se produit. C'est plutôt vers une politique plus ferme que la Fed semble basculer. Nous continuons entendre Jerome Powell taper sur la table et renchérir de fermeté. Les marchés se rendent compte que la Fed ne plaisante peut-être pas lorsqu'elle annonce que de hausses supplémentaires sont très possibles d'ici la fin de l'année. Les données aujourd'hui par exemple, le chiffre du PIB a été révisé à la hausse avec une inversion dans la tendance du chômage. La conclusion, c'est qu'il est fort possible que la réserve fédérale pourrait relever les taux puis il est fort possible également que ce taux plus élevé pourrait exister plus longtemps que beaucoup de gens ne l'avaient espéré. Beaucoup d'actifs à risque dans les produits de base sont cotés à la baisse. Un élément important dans ma carrière, au fil des entretiens avec des spécialistes, s'il y avait un grand événement géopolitique, je me tourne tout de suite vers le pétrole ou l'or pour voir comment le marché évolue. Il y a eu des événements assez spectaculaires pendant la fin de semaine en Russie, et quand je suis arrivé au travail lundi matin, c'est comme si rien ne s'était produit. - Il y a eu effectivement la marche sur Moscou par un groupe de mercenaires. Bien sûr, la Russie est un producteur mondial clé. On s'attendrait normalement à ce qu'il y ait une certaine volatilité, une certaine inquiétude sur les marchés. On aurait tendance à se positionner dans l'or. On s'inquiéterait à l'idée que les marchés n'est pas suffisamment d'approvisionnement, mais en tout état de cause, vous vous attendriezà ce qu'il y ait un certain risque. Or, tout s'est apaisé en une journée. Les marchés ont fait comme si de rien n'était. mais même avec les événements géopolitiques. Prenons l'or. À long terme, ce qui importe, c'est si ces événements géopolitiques ont un impact durable sur l'économie mondiale. Ou sur les résultats de base des économies dans le monde entier. Si ce n'est pas le cas, il est peu probable que la politique monétaire changera. Or, ce marché, l'or tout particulièrement, ont tendance à réagir à la politique monétaire. Et aux tendances de frais de demande sous-jacente. Si cet événement ne change pas, ces facteurs, il n'y a pas à en tirer des conséquences à long terme. La même chose s'applique au pétrole. (... ) Par conséquent, les spécialistes ne se sont pas inquiétés. À long terme, ce qui compte, ce sont donc les événements qui affectent la politique monétaire. Il y a des points de vue contradictoires. L'agence internationale de l'énergie annonce que nous allons bientôt parvenir au pic de la demande de pétrole alors que l'OPEP plus affirme plutôt que la croissance de la demande de pétrole se poursuivre pendant plusieurs décennies. Quelles conséquences tirées au sujet du pétrole et de sa place dans l'économie? - Il est toujours difficile de pronostiquer avec exactitude au-delà de quelques années. Nous considérons que la demande de pétrole augmentera de 2 millions de barils, peut-être 1 million d'ici deux ans. À moyen terme, ses taux de croissance vont se modérer tandis que la transition au véhicule électrique se poursuit et que ceux-ci prennent une part importante du marché. Mais il y a des importants changements apportés au niveau des réseaux de distribution, des capacités de production, des minerais rares. La transformation, l'électrification, la transition véhicule électrique et aux sources d'énergie décarbonées (. ..) si on n'a pas suffisamment de cuivre, nickel, cobalt, tous les minerais qui entrent dans la fabrication des véhicules électriques, sans parler de l'argent, métal. Si l'investissement n'est pas aussi robuste qu'il doit l'être pour parvenir aux objectifs des Accords de Paris, peut-être que le pétrole sera toujours en demande pendant plus longtemps qu'on le pense et peut-être de plus en plus. À long terme, il y aura sans doute une baisse progressive du pétrole. Il y aura une transition vers des véhicules surtout électriques et la demande d'hydrocarbures va diminuer, mais est-ce que cela se produira dans cinq ans, dans 20 ans? La question est difficile. Il va falloir que nous suivions les minerais critiquent les investissements qui émanent des industries privées et des gouvernements pour faciliter ces changements. Pour l'instant, c'est incertain. - Vous venez d'entendre Bart Melek, responsable des produits de base à Valeurs mobilières TD. Hier, l'Arabie Saoudite et la Russie ont prolongé leur coupure de production volontaire pendant un mois, jusqu'au mois d'août. Ce qui a fait remonter le cours du brut au-delà de 70 $ le baril. À présent, un coup d'œil sur les marchés. Voici le tableau de bord évolué DTD, plate-forme conçue pour les négociateurs actifs, offerts par Placements directs TD. Voici la carte thermique des actions, prix et volumes. Les bourses américaines sont fermées, les volumes sont quelque peu limités. Dans le secteur de l'énergie, vous avez vu certaines semaines pendant la fin de semaine, les coupure de production volontaire des saoudiens et des Russes, Cenovus est en hausse de 1,8 %, Suncor est également en hausse de 1 %. Pendant que nous sommes dans le secteur financier, les actions de la Banque TD dominent, et dans le secteur des matières premières systémiques First Quantum est en hausse de plus de 3 %. Vous pouvez trouver davantage de renseignements sur le tableau de bord évolué TD en visitant TD.com. Restez à l'écoute. Demain, Scott Colbourne, responsable des titres à revenu fixe chez Gestion d'actifs TD va répondre à vos questions sur les titres à revenu fixe. Un secteur bien intéressant compte tenu de l'évolution des politiques monétaires notamment. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!