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(musique) – Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. En a-t-on fini avec les hausses de taux? Selon les statistiques de cette semaine, l'inflation a reculé au mois de mai. Et selon (...), cela ne devrait pas convaincre la Banque du Canada de s'abstenir de relever les taux prochainement. Les taux d'intérêt élevé sont l'une des raisons qui amènent beaucoup de spécialistes à prévoir une récession. Mais ces inquiétudes n'affectent pas les marchés boursiers. Le rédacteur du bulletin (...) nous explique pourquoi. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Notamment, comment les ordres conditionnels peuvent vous aider dans les placements. Un coup d'œil sur les marchés. Après la fin de cette journée, nous allons conclure non seulement la semaine mais la trimestre et même le semestre. L'indice SP Ethics est en hausse de 60. . Parmi les titres les plus négociées à Toronto, BlackBerry a publié ses bénéfices il y a deux jours. Les investisseurs ont apprécié les résultats. L'action progresse à 7,47 $, progresse de 5 %. Bien sûr, la grande époque du téléphone BlackBerry est révolue, mais c'est devenu un éditeur de logiciel et l'action progresse. Kinross est l'un des titres qui reculent dans un tableau plutôt positive à 0,5 %. Selon certaines rumeurs, Kinross aurait repoussé une offre de reprise Endeavour. Aux États-Unis, l'indice S&P 500, nous allons entendre dans quelques instants Suzanne prince nous parler des statistiques des prix à la consommation aux États-Unis. L'indice S&P 500 progresse de 42 points, soit presque 42 %. Le Nasdaq aussi progresse. J'ai parlé de Nasdaq, je ne peux pas vous le montrer, mais je vais vous dire ce qui arrive. Un gain de 157 points également. Les croisières restent cette semaine, surtout Carnival, sont en phase de remontée depuis presque deux mois à 18,53 $ aujourd'hui. L'action progresse encore de 8 %. Les investisseurs sont optimistes quant au voyage en gros bateau. L'indice préféré lorsqu'il s'agit de suivre les prix à la consommation est paru ce matin. Cela a plu au marché. Suzanne prince nous aide à analyser les dépenses de consommation. – L'indice est en hausse de 3,8 %. En soi, ces chiffres n'est pas significatif. C'est plutôt la tendance qui est importante. Or, d'un mois sur l'autre, nous assistons à une baisse des dépenses personnelles de consommation ainsi qu'une baisse sur le mois précédent de 0,1 %. Donc, ce que l'on recherche, c'est la tendance. Or, même si la tendance dans la bonne direction, l'objectif à long terme de la Réserve fédérale et de maîtriser l'inflation à 2 %. Pour la fête, cet indicateur est très représentatif de l'évolution de l'inflation. Ce chiffre est positif en ce qui concerne la tendance mais nous ne sommes pas parvenus à l'objectif à long terme. C'est l'indicateur préféré de la Fed. – Jerome Powell tape sur la table sans cesse en annonçant des hausses de taux. Ça signifie qu'il y a certainement des éléments intéressants dont nous devons tenir compte si nous pensons que le simple fait de là que la tendance est en baisse, on va créer la Fed d'arrêter les hausses de taux. – Vous avez parlé des croisières restent qui sont en hausse. Dans quelle commence les dépenses sont abaissées et dans quels domaines ont-elles augmenté? La demande insatisfaite de véhicules à moteur, de voiture, de SUV, est en partie satisfaite de cette augmentation. Mais les voyages internationaux et les transports, c'est-à-dire le secteur des croisières, c'est la ou les gens dépensent leurs revenus discrétionnaires. Ils dépensent moins en voiture et camionnette ils dépensent moins pour des objets et davantage pour des expériences. C'est une bonne occasion d'établir le lien, pourquoi les croisières restent augmentent, il y a des dépenses de consommation personnelle qui montre que son ce sont justement en voyage que les gens dépensent leur argent. Pourquoi ces données sont importantes? Ce cas présent, il y aura toutes sortes d'économistes qui vont se demander si cela signifie que la Fed va cesser de taper sur la table ou encore si le discours ferme sera maintenu. Il y aura toutes sortes opinion à ce sujet. Nous ne sommes pas parvenus à un point de bascule mais un point de curiosité. La tendance est positive, que se passerait-il si la Fed allait trop loin? Il y aura donc toutes sortes de débats en s'appuyant sur le fait que cet indicateur n'est pas prospectif mais rétrospectif. – Comment peut-on faire en sorte de ne pas aller trop loin? – La Fed regarderait dans le rétroviseur plutôt que de leur pare-brise. Ces éléments pourraient transformer une statistique abstraite, qui paraît le vendredi avant une longue fin de semaine en un élément d'information intéressant sur lesquels peuvent s'appuyer des décisions éclairées. – Tout à l'heure vous allez nous parler d'autre chose qui pourrait affecter notre banque centrale. L'enquête sur les perspectives des entreprises. Je ne vais pas garder la surprise. À tout à l'heure. À présent, nous allons jeter un coup d'œil sur l'enquête auprès des entreprises de la Banque du Canada. Vous vous rappelez qu'en début de semaine, l'inflation abaissée à 3,4 % au mois de mai. C'est le niveau le plus bas depuis deux ans. Nous allons interroger (. ..). – Comme vous l'avez dit, l'inflation a rétrogradé au mois de mai. Diminuant à 3,4 %. Superficiellement, c'est une bonne nouvelle, surtout pour quiconque a éprouvé des difficultés à gérer les la hausses de la des coups de la vie. Si vous étudiez les données de plus près, vous constaterez que la baisse de l'inflation n'est pas étonnante. Les prix de l'essence étaient un facteur clé dans cette baisse par rapport à l'an dernier. Mais si vous considérez l'évolution des prix de l'essence entre avril et mai, cette évolution est très faible. Les prix ont augmenté de 0,4 % sur un mois. C'était conforme aux attentes du marché. Ce ne sera donc pas un choc pour la Banque du Canada par rapport à ces hypothèses. Mais l'inflation demeure beaucoup trop élever, surtout lorsqu'on considère les mesures d'information de base. Il y a deux indices que la Banque du Canada scrute de près. Il y a la moyenne ajustée et la moyenne pondérée. Ces moyens ont diminué de 4,2 à (...) sur un mois, mais elle augmente toujours de 0,8 % d'un mois sur l'autre. Nous commençons à évoluer dans la bonne direction. Mais si vous considérez le taux annualisé d'inflation de base sur trois mois, il se situe toujours autour de 3,7 %. C'est trop élevé pour être acceptable. La Banque du Canada souhaite que cet on se rapproche de 2 %. Tant que les prix augmentent de 0,4 % sur un mois, il faudra que davantage de progrès soient accomplis avant que nous puissions nous convaincre qu'il n'y aura plus de hausse de taux. – Dans votre rapport, c'était annoncé. On voit bien qu'on paye moins à la station-service que l'an dernier lorsque le Barry de brute était à presque 120 $. Mais les coûts des prêts hypothécaires sont également plus élevés, tout le monde le sait, à cause des hausses de taux. Mais si l'on exclut ces deux éléments, l'inflation était autour de: 5 %. Ça m'a frappé comme étant curieux. C'est ce que la Banque du Canada a fait. Elle a augmenté les taux, les coûts des prêts hypothécaires entiers tels condensés décision? – Voilà pourquoi la Banque du Canada se concentre davantage sur les indicateurs d'inflation de base qui exclut les éléments plus volatiles, comme les prêts hypothécaires. Il ne s'agit pas nécessairement d'une innovation. Depuis six mois, le coût des prêts hypothécaires contribue de plus en plus aux augmentations d'inflation sur 12 mois. Toutefois, il s'agit d'un volet de la corbeille de l'IPC, qui a traditionnellement prospéré lorsque la banque réduit les taux. Les coûts de remplacement des propriétaires et tous les autres éléments qui seront reliés directement au prix des logements. Ces facteurs ont toujours été analysés conjointement avec le reste de l'indice. Nous ne prévoyons pas que la Banque du Canada exclut la hausse des coûts des prêts hypothécaires. La banque en tient compte dans son modèle opérationnel et y accordera une pondération plus importante. Mais ces mesures de base augmentent toujours à un taux, à un rythme qui n'est pas conforme à la perspective d'un retour à la cible de 2 %. Il faudra qu'il y ait davantage de données montrant que la demande ralentit et que l'économie se rééquilibre. – Au tout début, lorsque l'inflation a commencé à monter, on nous avait dit que c'était transitoire. Il y a très longtemps de cela. C'était des problèmes de marchandises. Et notamment de chaîne d'approvisionnement après la pandémie. Mais ce sont les services dont on parle beaucoup depuis lors. Voici la différence entre l'inflation de base des biens et l'inflation des services. Est-ce que c'est troublant pour la banque le fait que les services voient leur inflation diminuée mais pas spectaculairement? – C'est un phénomène que la banque surveille depuis quelques mois. Nous prévoyons que cet écart continuera d'augmenter d'ici quelques mois. En effet, les prix des services ont tendance à être plus persistants que les prix des biens. Ils sont liés plus étroitement aux résultats sur le marché du travail. Jusqu'à ce que nous assistions à un rapprochement du marché du travail, jusqu'à ce que la croissance soit largement inférieure à 5 %, nous pouvons prévoir que la persistance de l'inflation des services se poursuivra, ainsi que dans le domaine du logement, qui est moins relié aux résultats sur le marché du travail. Nous prévoyons que cela demeure une source de pression à la hausse sur l'inflation d'ici un an ou un an et demi. – Les statistiques de l'emploi ont toujours été très important. Mais lorsqu'on a entamé la lutte contre l'inflation, on les a mis de côté. On n'y porte toujours attention mais c'est l'inflation (.. .). Nous en sommes à un stade de la lutte contre l'inflation ou le marché du travail de bien de plus en plus important. – Nous allons analyser les statistiques sur le marché du travail de façon plus minutieuse en ce qui concerne l'évolution, l'inflation des services. Mais la mission de la Banque du Canada consiste avant tout et exclusivement à lutter contre l'inflation. La banque est bien décidée à ramener l'inflation à 2 % et le marché du travail est quelque peu secondaire dans ses préoccupations. Les données sur la croissance sont également très importantes. Il faut que la croissance ralentisse par rapport au taux supérieur à la tendance que nous avons constatée depuis un an. La croissance a été très forte au premier trimestre de cette année, ce qui donne lieu à des inquiétudes quant à la durée du retour à la normale des paramètres de l'inflation. – La prochaine décision de la Banque du Canada aura lieu dans deux semaines. Est-ce que la banque pourrait se cantonner dans l'expectative ou va-t-elle continuer à augmenter les taux? – Il faut traverser le mois de juillet d'abord. C'est l'une des questions que nous nous posons avant l'annonce du rapport sur l'IPC aujourd'hui. Une hausse de taux au mois de juillet semble probable. Il faudrait que les données sur l'inflation soient très décevantes pour que la banque s'abstienne d'une hausse de taux au mois de juillet. Or, cela n'a pas été le cas. Il n'y a pas de beaucoup de statistiques qui paraissent ici le 12 juillet qui pourrait faire changer la banque d'avis. Je crois qu'elle va donc augmenter les taux une fois de plus. Une fois le mois de juillet achevé, il s'agira d'une approche basée sur les données. Beaucoup de statistiques économiques paraîtront d'ici septembre. Il faudra disposer d'indices concrets d'un ralentissement de l'activité économique. Il faudra également que l'inflation continue de s'atténuer surtout les chiffres de l'inflation de base. Il y a trois mois, avant (.. .). Ce que nous allons surveiller. – Vous venez d'entendre Robert (. ..), stratège à valeur immobilière TD. Maintenant, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés. La valeur boursière d'Apple a encore une fois crever le plafond des 3 millions de dollars. Ce n'est pas la première fois que le fabricant de l'iPhone à (.. .). Il a fait en janvier 22. Mais les actions d'Apple ne se sont pas maintenues à ce niveau jusqu'à la clôture. Pour que Apple conclut la journée à 3 millions de dollars, il faut qu'elle se maintienne à 190 $ ou davantage. Jusqu'ici, tout va bien. Nous verrons comment le reste de l'après-midi se déroule. Bâche enne l'homme a accepté d'accepter les gouttes oculaires anti-inflammatoires de Novartis au prix de 1,75 milliards de dollars. La sécheresse oculaire affecterait 740 millions de personnes dans le monde. La société rivale propose également un produit concurrent. L'évolution des dépenses des consommateurs semble lui nuire aux ventes chez Nike. Le géant des vêtements sportifs annonce un pronostic inférieur qui annonce que les ventes étaient en hausse de 5 % (...). À présent, en ce dernier jour de bourse de la semaine, dernier jour du trimestre et du premier semestre, voici l'indice SIP TSX est en hausse de 181 points. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 qui achève un bon premier semestre progresse de presque 1 %, soit 43 points. Poursuivons à la découverte de CourtierWeb. Aujourd'hui, un coup d'œil sur les ordres conditionnels. Ce qu'ils sont, comment il fonctionne et comment ils peuvent vous aider dans vos projets de placement. Hiren Amin, bonjour. Parlons des ordres conditionnels. Comment est-il les investisseurs à rester sur la bonne voie? Ça me fait toujours plaisir de passer à votre mission. Les ordres conditionnels appartiennent à la catégorie des ordres avancés. Ils permettent de déclencher des actions en fonction de paramètres que vous avez fixés. Essentiellement, vous automatisez vos opérations. C'est particulièrement utile pour les négociateurs actifs, mais ce n'est pas exclusivement à leur intention. Les investisseurs à moyen long terme peuvent également s'en servir. Un ordre conditionnel est exécuté dans des conditions spécifiques, dans certains cas, l'exécution de l'ordre déclenche une nouvelle condition. Il existe trois types d'ordre conditionnel. Nous avons utilisé nous allons aujourd'hui examiner les ordres dont l'exécution des clauses un autre ordre. Il s'agit d'éliminer l'émotion du processus d'investissement. Un investisseur qui passe cet ordre a déjà mis en place sa stratégie de sortie. Il sait où il veut réaliser un bénéfice et tirer son épingle du jeu si le marché évolue défavorablement. Il s'agit d'automatiser les opérations. Un autre avantage de cet ordre, supposons que vous passez un ordre, un ordre limite ou un ordre stop, pour vous protéger contre les baisses, ces deux ordres s'opposent. Il pourrait être exécuté tous les deux en même temps. Voilà où l'ordre conditionnel entre en jeu. Si l'un de ces ordres est exécuté, le second est annulé. Vous pouvez passer deux ordres de vente simultanément pour la même position. Faisons un tour sur CourtierWeb. J'ai affiché le fonds DIA qui suit la moyenne industrielle dans Jones. Si vous souhaitez investir dans ce fond et que vous avez identifié 1, Cours, que vous voulez acheter à 343, l'ordre conditionnel vous permet d'établir votre stratégie de sortie. Mettons que vous avez dit que Apple atteindrait la capitalisation boursière de 3 millions, vous pensez peut-être même qu'à 355 $, vous pouvez réaliser un bénéfice, car vous estimez que c'est le sommet. En revanche, si le cours baisse, vous voulez vous protéger. Par exemple en établissant un seuil de vente à 325 $. – Nous comprenons la nature de l'ordre. Vous nous avez donné un exemple concret. Comment peut-on saisir l'ordre? – Pour le faire, c'est très simple. Vous ouvrez le ticket d'ordre avec le bouton achat vente. Vous cliquez sur l'onglet stratégie. Voilà où se trouvent les ordres. Voici les trois types d'ordres conditionnels dont nous avons parlé et voici celui dont nous avons parlé. C'est toujours important de sélectionner le compte approprié. Je vais afficher le compte pour m'assurer que ce soit le bon. Nous avons parlé du fonds DIA. J'inscris mon ordre d'achat. Mettons que nous voulons acheter 10 actions avec 1, Cours limite, actuellement, l'action est à 343, je vais fixer 340. Valable jusqu'à annulation. C'est une règle de ces types d'ordre. Le délai que vous fixez doit être identiques à celui des ordres qui le suivent. Voici l'ordre principal. Ceci signifie que cet ordre doit être exécuté avant que nous ne parvenions à l'ordre qui s'ensuit. À présent, passons à l'ordre de vente. Cette fois-ci, le premier ordre de vente, celui qui nous permettra de prélever des bénéfices. Mettons 1, Cours limite à 355. Si le cours de l'action augmente jusqu'à ce niveau, durée de validité, identiques à celles de l'ordre principal, ensuite, un deuxième ordre de vente pour nous protéger contre les baisses. Pour vous protéger contre les baisses, je vais utiliser un ordre stop au cours du marché et je vais le fixer à 325 $. Encore une fois, valable jusqu'à annulation. Vous avez maintenant trois ordres, tout d'abord un ordre d'achat qui doit être exécuté. Vous ne courez pas le risque d'avoir un ordre de vente avant que l'ordre d'achat ne soit exécuté. Une fois qu'il est exécuté, les ordres de vente deviennent actifs et ensuite, c'est une course contre la montre. Est-ce que le cours va augmenter jusqu'à 355 ou bien il va descendre jusqu'à 325? Dans l'un comme dans l'autre cas, l'un des ordres sera déclenché. Une fois que l'une de ces deux éventualités survient, lors de s'exécute et annule automatiquement l'autre. – Merci, vous nous expliquez cela très bien. Hiren Amin informateur à Placements directs TD. Voici un coup d'œil à certains des webinaire que l'équipe de formations organise ce mois-ci. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage sur CourtierWeb vous trouverez plus de ressources. À présent, un coup d'œil sur les marchés. Ils ont évolué, contrairement aux attentes cette année. Les actions sont en hausse malgré la hausse des taux d'intérêt et l'inquiétude persistante à l'égard d'une récession. (... ) nous livre ses réflexions. – J'aurais prévu que l'évolution de la bourse soit plus négatif qu'elle a été. C'est une surprise. Il y a longtemps que nous étudions les marchés. Prédire quoi que ce soit à court terme, c'est-à-dire à six mois ou moins, c'est très difficile. Nous nous intéressons souvent au plus long terme. Et en particulier à l'évolution des actions à long terme. Je dirais que les marchés vont baisser. Je suis plutôt pessimiste qu'optimiste. J'attends que quelque chose se passe pour faire baisser les marchés et les faire baissaient considérablement. Mais il y a eu tellement d'argent injecté sur les marchés dans le système pendant la COVID, et cet argent à trouver une destination en grande partie, mais il y a encore beaucoup d'argent qui circule à la recherche d'un emploi et c'est l'une des raisons principales pour lesquelles les marchés ont tellement augmenté. Un moment donné, cet argent encore en circulation sera absorbé et les marchés pourraient facilement baisser. – Parlons de ce qui s'est produit cette année. Nous sommes à mi-chemin de l'année. Certains participants des marchés s'attendraient à ce que la banque centrale aurait achevé de hausser les taux. Les marchés obligataires prévoyaient non seulement que la hausse des taux serait terminée, mais envisageait (. .. ). Tout cela a été emporté par les événements. – Je pense que tout a été concentré sur les taux d'intérêt. C'est une très grave erreur. À mon avis, si simpliste et c'est erroné. Qu'est-ce qui doit se produire maintenant? Les gouvernements doive réduire leurs dépenses. S'ils veulent que l'inflation diminue, les gouvernements devraient commencer à réaliser des excédents plutôt que d'aligner les déficits. Les États-Unis viennent de relever le plafond de la dette. La dette du gouvernement est énorme. Au Canada, nous allions aussi les déficits. À mon avis, ce serait merveilleux si les gouvernements se disaient: le taux de chômage est très bas, les marchés se portent bien, l'économie se porte bien, le moment est venu de réaliser un excédent plutôt qu'une déficit. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi le gouvernement s'y refuse. Peut-être s'agit-il de considérations politiques. Mais c'est une erreur. C'est une occasion ratée. Nous avons une conjonction de possibilités pour faire le ménage dans les finances de l'État et les gouvernements ne s'y emploient pas c'est bien dommage. – L'idée, c'est qu'on fait la messe le ménage lorsque les choses vont bien afin que lorsque les choses vont mal, on a le moyen de faire face, comme ça été le cas au début de la pandémie. La prochaine fois qu'il y aura une épreuve, est-ce que nous nous mettons dans une situation où le gouvernement n'aura pas les moyens de prendre des mesures de relance? – Il y a toujours un moyen, malheureusement. Lorsque le gouvernement inondait le pays d'argent, je pensais que c'était une erreur. Je pense que le gouvernement a dépensé deux fois plus qu'il ne le devait. Faute de savoir quoi faire. Oui, il faut être dans une position lorsque la situation va mal, lorsque les choses vont mal, il faut faire quelque chose en tant que gouvernement. Les déficits, c'est une erreur. Cela crée une situation financière plus défavorable. Ce que vous dîtes est plein de bon sens. Il faut être en mesure de réaliser un excédent afin que lorsque vous vous avez besoin d'argent, lorsque la prochaine crise éclatera, il y a toujours une crise, vous êtes financièrement mesure de le faire. – Est-ce que cela rend la tâche difficile aux investisseurs qui veulent prédire l'évolution des choses? Il y a eu des réactions considérables pendant la pandémie, beaucoup de liquidités qui ne sont pas encore résorbées. Quels sont tous les facteurs qui affectent les marchés? – C'est difficile de prédire l'évolution des marchés. C'est bien simple. Je ne m'emploie pas à prédire. Je m'emploie à sélectionner des titres. Mais si les marchés ont été durement touchés par une situation défavorable de l'économie, pour moi, c'est un bon moment pour acheter. Je n'étais pratiquement rien cette année. Je suis resté inactif. Il n'y a pas eu d'actions qui ont atteint mes objectifs de vente non plus. Je fais des recherches, je serai ce qui se passe. Bien souvent, les gens pensent qu'il faut être actif. Pour moi, c'est une grave erreur. Bien souvent, la meilleure chose à faire consiste à prendre du recul et à ne faire rien, à surveiller la situation, a continué à faire des recherches. Vous et moi nous somme entretenu assez souvent. Je fais presque tous mes achats à la fin de l'année pendant la saison où les investisseurs concrétisent leur perte fiscale. Je n'ai aucun souhait d'être actif. Comme vous le savez, les négociateurs actifs ne réussissent pas aussi bien que les négociateurs passifs. Je ne suis pas entièrement passif mais je suis plutôt enclin à naître. – Vous faites vos recherches. Quels sont les facteurs qui ressortent le plus, qu'est-ce que vous constatez? – C'est une excellente question. Ce n'est pas une excellente réponse. Je ne trouve pas énormément d'action pour ajouter à ma liste. Il y a quelques années, ma liste comportait plus de 300 compagnies. La plupart de ces compagnies ne m'intéressent pas particulièrement. C'est comme au base-ball. Les triples à, les doubles à Eléa. Je n'ajoute pratiquement rien à cette liste en ce moment. Je dois passer en revue la liste canadienne d'ici une ou deux semaines. Je trouverais peut-être certaines bonnes idées. Il n'y a pas grand-chose qui m'intéresse. Ça me fait un peu peur de le dire, mais ça fait 45 ans que je travaille. J'ai commencé quand j'avais deux ans. Et pour moi, c'est un peu effrayant. Mais je connais l'évolution des choses. Les gens avec qui je travaille. Nous savons ce que nous faisons. Nous continuons de faire la même chose, mais parfois la liste s'allonge. J'essaie de ne rien forcer. Si une action est prête à être ajoutée, je suis heureux de le faire. – Vous venez d'entendre Benj Gallander, la Banque du Canada fait paraître les résultats de son enquête. Suzanne prend Heinz commence. – Ce rapport est bourré d'informations. Quand on parle de l'enquête auprès des entreprises, et les trimestriels. On entre (. .. ). Et puis on publie les résultats de l'enquête et puis un indice, un indicateur qui est fondé sur les résultats. Qu'est-ce qui n'est pas étonnant? On prévoit une croissance faible des ventes. Je pense que cela n'étonnera personne. Qui est au courant de l'économie dans son ensemble. La demande intérieure est en hausse. Récemment, nous avons commenté le rapport de James Orlando sur l'évolution des tendances de commerce international et le rapatriement qui allait entraîner une évolution de la demande. L'augmentation de la demande intérieure n'est pas étonnante non plus. Il y a eu des améliorations dans la chaîne d'approvisionnement. Les chiffres sur un an sont comparables à ceux de la COVID pendant laquelle il y avait d'importantes préoccupations. Les chiffres de l'emploi, les pénuries d'emploi en particulier sont moins intenses. Le rapport expose tous ces éléments et puis tout à la fin, les auteurs affirment que beaucoup d'entreprises canadiennes pensent qu'il faudra cinq ans pour que l'inflation se rapproche de 2 %. Comme journaliste, j'aurais mis cela en manchette. Qu'est-ce que cela signifie? Ça peut signifier une ou deux choses. D'abord, on n'en revient au fait que nous sommes la première génération à plus de 30 ans qui est connue l'inflation. On aurait pu passer une grande partie de son existence en tant qu'investisseur sans avoir connu l'inflation. Voici des indicateurs qui montrent que les chefs d'entreprise envisagent une période beaucoup plus longue avant le retour à l'inflation à 2 %. C'est important pour les investisseurs parce que cela peut faire évoluer, sans parler de négatif ou de positif, mais cela fait évoluer les perspectives. Mettons que j'envisage une entreprise innovante qui doit faire appel au marché pour réunir des capitaux, cela sera plus cher. Si je crée une feuille de calcul pour déterminer comment l'action devrait augmenter, je dois intégrer différentes hypothèses en fonction de ses pronostics. Oui, c'était à mon avis la conclusion la plus importante, mais que la banque a mis en veilleuse. Comment transformer des données arides et abstraites en conclusions qui peuvent faciliter les décisions d'investissement ou de magasinage? On dit que la demande intérieure est en hausse. Dans l'ouest du Canada, il y a eu des semailles records de céréales. Quel en est le catalyseur? C'est la géopolitique. D'où apportions-nous les céréales autrefois, c'était de l'Ukraine. Si nous semons davantage, et nous ne sommes pas le marché le plus efficace, nous pourrions sans doute prévoir que les prix vont augmenter, les prix du pain et des autres produits céréaliers. Il est très utile de scruter les conclusions de l'enquête auprès des entreprises. – Vous avez dit ce n'est ni négatif ni positif, mais il faut comprendre le paysage. C'est ainsi que l'on pourra adapter sa façon de dépenser. Ce sont les recherches menées par la Banque du Canada elle-même, le 12 juillet une décision sera prise sur les taux. Si les entreprises s'inquiètent de l'économie, peut-être que la banque n'augmentera pas les taux. C'est une hypothèse que l'on pourrait avancer, mais l'économiste à la Banque TD qui est parue sur le plateau il y a 15 jours à penser que cela n'influencerait pas la décision. Si les entreprises pensent que l'inflation ne reviendra pas au niveau cible d'ici cinq ans, c'est peut-être au contraire une raison de maintenir une politique monétaire ferme. – Voilà la manière dont on peut transformer des données abstraites en conclusions concrètes. – Merci, pour votre participation. Vous venez d'entendre Suzanne prince. Avant de nous séparer, un coup d'œil sur les marchés. Voici le tableau de bord évolué de la Banque TD conçue pour les négociateurs actifs proposés par Placements directs TD. Il y a beaucoup de verres à l'écran. Commençons par les parties vertes. Brookfield, rappelez-vous, cette entreprise a été fractionnée. BN se distingue sur le marché financier, en hausse de près de 3 %. Le secteur de l'énergie est également porteur. Cenovus est en hausse de 0,5 %. D'autres secteurs de l'énergie évoluent. Shopify évolue de 1 %. Signe du retour du goût du risque qu'on retrouve également dans le secteur de la technologie aux États-Unis. En revanche, il y a cas qui est en recul, il s'agit de Kinross. L'entreprise aurait repoussé une offre de reprise deux Endeavour. Une exception à la tendance à la hausse. Pour conclure la semaine, il reste encore quelque heurt de négociation, mais pas pour nous. Merci d'avoir été des nôtres. Chaque jour, au nom de toute l'équipe de Parlons Argent en direct, merci. Et la semaine prochaine sera abrégée, mais mercredi, Scott Colbourne sera notre invité pour nous parler des titres à revenu fixe. Ce sera certainement un entretien intéressant pour entamer le deuxième semestre. Bonne fin de semaine et à la semaine prochaine.