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(musique) - Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, présentée par Placements directs TD.
Aujourd'hui, nous discuterons du secteur énergétique canadien avec Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille chez Gestion de Placements TD. La menace d'une récession plane sur les marchés.
Nous examinerons les résultats des entreprises avec la saison des bénéfices avec Daniel Fernandez.
L'économiste de la TD Thomas Feltmate nous donnera son point de vue sur la possibilité d'une pose de la hausse des taux de la part de la Fed.
Et dans le segment de formation de CourtierWeb du Nugwa Haruna nous parlera de différents types d'ordre qui pourront vous aider à négocier plus efficacement.
Tout d'abord, une mise à jour des marchés.
Une petite baisse en cette dernière journée de la semaine.
Vous avez le TSX qui baisse très modestement de cinq points.
Et nous recevons encore des déclarations de bénéfices avec Park Lawn qui a des activités dans les cimetières et les salons funéraires, qui a une augmentation de près de 10 %. Et Maple Leaf a fait un rapport cette semaine. Il y a eu une augmentation cette semaine dans le cours de l'action avec une petite baisse maintenant, près de 3 %.
Et puis au sud de la frontière, nous avons encore un marché qui essaye de savoir ce que pense la Fed et de voir si les politiciens vont se mettre d'accord sur le plafond de la dette. Une baisse de neuf points au S&P 500, et puis sur le NASDAQ, une petite baisse de 57 points, soit près de 0,5 %.
Et sur le marché des véhicules électriques, Rivian à faire rapport sur ces bénéfices. Il y a une petite baisse, après une hausse pendant la semaine. Une petite baisse de 5 %. Voilà pour aperçu des marchés.
Bien sûr, ce sont des marchés qui veulent avoir une orientation sur ce qui s'en vient.
Une récession possible, plus d'inflation ou moins.
Alors voici Anthony Okolie qui va nous dire ce qui s'en vient. Alors cette semaine, nous avons eu beaucoup de données sur l'inflation, en particulier aux États-Unis, avec les données de l'IPC américain.
4,9 %, qui montre un petit ralentissement en avril. Et pour ce qui est de l'inflation de base, elle reste élevée en raison des prix du logement élevé.
Mais il y a quand même des signes positifs pour ce qui est du ralentissement de l'inflation. Il y a toujours une suggestion que les taux d'intérêt resteront assez élevés pour que la Fed puisse arriver à la cible de 2 % d'inflation.
On voit que donc, l'inflation continue de se ralentir, même si le ralentissement n'est pas aussi rapide qu'espéré.
Il se peut que la réserve fédérale fera une pause dans la hausse des taux. La réserve fédérale a dit que c'était possible, mais il est encore trop tôt pour dire s'il y aura ou non une pause.
Alors les sentiments des consommateurs, on va avoir les chiffres bientôt.
Alors si on regarde les coûts d'emprunt qui commença augmenter, cela va avoir une incidence sur la consommation. On va avoir des chiffres sur la consommation Canada et aux États-Unis la semaine prochaine.
- Oui, cela nous donnera une idée de ce qui se passera et de ce que pourraient faire les banques centrales.
Nous aurons l'IPC canadien qui sera publié la semaine prochaine, le 16 mai, qui devrait montrer un ralentissement de l'inflation. L'inflation a été divisée par deux par rapport à son pic de 8 % il y a quelque temps.
Valeurs Mobilières TD s'attend à ce qu'il y ait une baisse de l'inflation et peut-être une baisse des taux bientôt.
Nous aurons également les ventes au détail des États-Unis le 16 mai et les ventes au détail du Canada le 19 mai, ce qui nous montrera qu'il y aura potentiellement encore une baisse, comme le mois dernier.
- Alors il y aura également un examen des systèmes financiers. C'est un exercice habituel pour voir quels sont les défis et quelle est la situation.
C'est toujours intéressant. Et puis ensuite, nous aurons une réaction de la banque centrale. Ce sera intéressant aussi de voir ce qui se passera au sud de la frontière avec les banques régionales.
La semaine prochaine sera très occupée.
- Oui, ce sera une semaine très chargée et nous verrons ce qui se passera.
- Merci, Anthony.
Nous allons rester avec le thème de la macroéconomie.
J'ai parlé avec Thomas Feltmate, économiste en chef, pour lui demander ce qui se passerait avec le ralentissement de l'inflation et la hausse des taux d'intérêt.
- Il y a des signes encourageants dont on peut parler.
Quand on a vu l'augmentation des prix du logement qui continuent de ralentir en avril, donc mars et avrils ont montré un ralentissement par rapport aux augmentations et donc on a vu l'année dernière. Et cela revient à ce que nous avons dit. Les coûts du logement sont arrivés à un pic et cela va se répercuter avec un décalage sur le taux de l'inflation.
Donc c'est encourageant.
Et puis à la fin de l'année dernière, nous avons vu des signes où les biens de consommation courant continu de contribuer à l'inflation.
Et puis en dehors de cela on regarde les services non liés au logement. Là aussi, il y a une modération, mais ça commence seulement depuis un mois, donc on ne peut pas dire définitivement il s'agit d'un vrai ralentissement ou s'il s'agit simplement des faits ponctuels.
- Alors on dit toujours que le dernier kilomètre est le plus difficile. Ça va être difficile de baisser à moins de 5 % pour arriver à la cible de 2 % d'inflation.
- Oui, je crois qu'on pourrait concevoir d'arriver à un taux de 4 % d'ici la fin de l'année, mais c'est vrai que pour passer de 3,5 % à 2 %, c'est là qu'il y aura beaucoup plus de difficultés, surtout du côté des services.
- Alors qu'est-ce que la Fed va faire? Après la hausse des taux d'intérêt de la semaine dernière, président de la Fed a été très prudent et il a dit qu'il pourrait y avoir, en fonction des données, une fin du cycle de hausse des taux d'intérêt.
Que penses la Fed?
- Eh bien, je crois que cela confirme ce que la Fed disait: Qu'on arrive à un point où la Fed est à l'aise avec l'évolution de l'économie.
Mais la Fed a et laissé ouverte la possibilité d'augmenter les taux si on continue de voir des surprises en matière de données économiques.
Il y a des signes qui nous montrent qu'il y a effectivement un ralentissement de l'inflation, mais si on regarde les chiffres de l'emploi de la semaine dernière, où l'économie américaine a ajouté 250 000 emplois, on voit qu'on pourrait voir une pression inflationniste.
Pour le moment, la Fed est à l'aise, mais si on continue de voir des surprises dans les données économiques, il y aurait une possibilité d'augmentation en juin.
- Alors cela dépend des données, mais vous avez aussi certaines poches sur le marché. Par exemple le revenu fixe, où l'on voit les coupures dans les prix.
Donc, pour le reste de l'année, comment ça va évoluer?
- Eh bien, nous savons qu'il y a beaucoup de difficultés du côté de l'inflation. Et étant donné la force du marché de l'emploi, je crois qu'il serait optimiste de dire que d'ici l'automne, la Réserve fédérale serait à l'aise pour baisser les taux d'intérêt.
En particulier quand on voit la trajectoire sur les données de l'inflation. On voit qu'il y a des signes de ralentissement, mais ce ne sont que des signes précoces. Donc c'est prématuré de faire des prévisions sur la baisse des taux.
- Ici au Canada, on a une pause sur la hausse des taux d'intérêt, mais si les données nous montrent qu'il faudra encore augmenter, on augmentera. Quel est le scénario potentiel pour le Canada?
- Je crois que c'est similaire. On a eu les chiffres de l'emploi avrils la semaine dernière et ce sont des chiffres plus élevés que le consensus, donc il y a encore un élan pour le recrutement. Et il y a également des données de dépenses des consommateurs qui montrent une accélération sur le court terme. Et donc, cela veut dire que les taux devront rester élevés pendant plus longtemps.
Cette année, c'est sûr, pour la Réserve fédérale et pour la Banque du Canada.
- Il y a eu des conversations récemment avec des analystes qui disent que si on pouvait arriver à un taux d'inflation de 3 %, les banques centrales seraient satisfaites.
Pas nécessairement la cible de 2 %.
Donc, est-ce qu'on peut vraiment arriver à 2 %, si on pense que ce sera 3 % qui sera plus envisageable?
- Alors d'après ce qu'on a vu de la part du président Powell, leur mandat est de 2 % d'inflation. C'est la cible.
C'est ce à quoi ils essaient d'arriver.
Cela veut dire qu'il y aura sans doute des taux d'intérêts qui resteront élevés.
- Alors bien sûr, pour juguler inflation, on ne peut pas juguler l'inflation sans ralentir l'économie.
On a vu que les dépenses de consommation continuent, alors oui il va falloir qu'il y ait un changement pour que la banque centrale se dise: Ça fonctionne?
Il y a une demande d'emploi, il y a également des hausses de salaires, donc ça va à l'encontre de ce que recherche la Fed ou la banque centrale du Canada.
- Oui, c'est vrai qu'il y a encore une pression sur le marché de l'emploi, mais il y a quelques changements qui se passent sur le marché du travail.
On voit que les postes vacants commencent à baisser. Ils sont passés de 11 millions à 9,6.
C'est une donnée importante, c'est une donnée toujours élevée par rapport au passé.
Pour ce qui est des inscriptions au chômage, elles commencent à augmenter un petit peu, ce qui montre ralentissement de l'économie. La moyenne est toujours supérieure à 2019.
Donc on voit qu'il y a un début de ralentissement économique, mais le marché reste encore serré. Et on le voit du côté des salaires, avec une croissance de salaire qui est supérieure à ce qui correspondrait à une cible de 2 % dans l'inflation.
- C'était Thomas Feltmate, économiste en chef de la TD.
Voyons maintenant un aperçu des marchés.
Air Canada a pratiquement doublé son revenu au dernier trimestre, comparé à l'année dernière.
Et on voit qu'il y a encore beaucoup de réservation pour 2023. Les résultats ont été aidés par des coups de carburant moins élevés.
L'action est en territoire positif, mais très modestement.
Le retour dans les salles de cinéma a permis à Cineplex de réduire sa perte. Les revenus ont augmenté de près de 50 % d'une année sur l'autre, avec les fréquentations du cinéma et les ventes de concessions qui ont augmenté. Cineplex annonce des sorties estivales importantes, y compris Mission Impossible et Indiana Jones.
L'augmentation des dépenses capitales à peser sur le résultat net de Crescent Point Energy au cours de son dernier trimestre. La baisse des prix du pétrole a également contribué à la diminution des bénéfices d'une année à l'autre. Regardons les marchés pour la dernière journée de négociation de la semaine. Une petite baisse sur le TSX. Et au sud de la frontière, le S&P 500, une petite baisse modeste de 0,33 points de pourcentage.
L'immobilier est une composante majeure du TSX. De nombreux acteurs ont déjà publié leurs résultats. Nous avons Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille chezplacements actifs TD, qui nous démontre que le trimestre a été difficile, mais il y a eu des éléments positifs.
- Les entreprises fonctionnent dans un environnement hostile, quand on pense par exemple à l'Alberta.
Donc au quatrième trimestre et au premier trimestre, il y a des difficultés liées aux événements météorologiques.
Et quand on regarde les activités en amont, c'est vrai qu'il y a eu des difficultés.
Et puis il y a eu aussi des problèmes avec les acteurs intégrés, comme Cenovus et Suncor concernant les activités en aval, comme les raffineries.
Donc il y a eu les trimestres où il y a eu des petites difficultés.
Mais ces entreprises sont toujours rentables et génèrent beaucoup de liquidités, ces liquidités sont reversées en partie aux actionnaires avec rachat d'actions et dividendes.
- Les cours du pétrole brut sur le premier trimestre de l'année dernière étaient beaucoup plus élevés qu'au premier trimestre de cette année. Mais ces entreprises sont quand même rentables à ce niveau-là?
- Oui, surtout au cours des dernières 5-6 années, ou le cours du pétrole était encore assez bas pendant longtemps. Je dois dire qu'au premier trimestre, le premier trimestre qui vient de se terminer, il y a eu une augmentation des cours du pétrole.
On est passé de 70 à 80 $.
Ce qui ne semble pas aussi emballant que l'année dernière, c'était à 100 $ le baril, mais comparé à la fin de la dernière décennie, on considère que c'est quand même des niveaux très élevés.
70 ou 80 $ le baril, pour les producteurs canadiens, c'est un niveau tout à fait intéressant.
Et on a vu toutes les entreprises qui continuent d'améliorer leur bilan et de reverser des liquidités aux actionnaires.
Si le pétrole reste à 70–80 %, même si ce n'est pas très emballant, c'est un niveau attrayant.
- Alors qu'est-ce que les actionnaires peuvent attendre? On a fait une comparaison d'une année sur l'autre. Comment est-ce que le reste de l'année va se comporter?
- Eh bien, Cenovus, qui est un grand acteur, était un peu limité dans ses activités, avec quatre des cinq activités qui ne fonctionnaient pas à plein régime.
Et l'entreprise dit que d'ici juin ou juillet, la capacité devrait revenir à 100 %. On devrait voir une amélioration.
Quand on regarde aussi des interruptions activités liées aux événements météorologiques, cela devrait être derrière nous.
Et donc, je dirais que le deuxième semestre de l'année devrait être positif.
Les investisseurs se concentrent, comme ils devraient le faire, sur les entreprises et la reprise après la pandémie, pour renforcer leur bilan. Elles ont utilisé le flux de trésorerie disponible pour réduire leurs dettes. Et donc, pour les actionnaires maintenant, ce qui est bien, c'est que ces entreprises vont arriver à ce chiffre magique où le niveau de dette est à un niveau acceptable. Et à partir de là, le flux de trésorerie disponible reviendra aux actionnaires, en fonction de dividendes et de rachat d'actions.
Par exemple, Canadian Natural Resources , ils considèrent qu'ils arriveront au niveau plateau de 10 milliards de dollars. Du coup, à partir de là, la trésorerie reviendra aux actionnaires.
Les autres acteurs sont dans la même situation d'ici la fin de l'année.
Donc voilà sur quoi devrait se centrer les investisseurs. À moins qu'il n'y ait quelque chose d'imprévu, une baisse majeure des cours du pétrole, par exemple, mais la trésorerie disponible remercions actionnaires devrait continuer de s'accélérer l'année prochaine.
- Alors quand les investisseurs regardent les sables bitumineux au Canada, et le ralentissement économique mondial, une baisse de la demande, il faudra voir ce que l'OPEP décidera.
- Oui, le pétrole est un produit de base mondiale qui intéresse le monde entier.
Et comme nous l'avons vu, les cours du pétrole peuvent changer violemment en fonction de l'humeur des investisseurs et de l'OPEP. Donc, on peut considérer que les cours du pétrole peuvent être bougés s'il y a un ralentissement économique et bougé vers le bas.
Maintenant, s'il y a la réouverture de la Chine une demande du pétrole accrue, là aussi, ça aura une incidence, mais à la hausse, sur le pétrole.
Au bout du compte, ce qui est important, c'est l'offre et la demande.
Et cela a une incidence sur le cours du pétrole.
Donc on essaye d'éviter les manchettes journalières. Il y a des hauts et des baisses, mais on reste dans la fourchette de 70 à 80 $ le baril.
Il s'agit de regarder les fondamentaux en termes d'offre qui est plus élevée que la demande, et cela nous donnera une indication des cours du pétrole dans 12, 24 et 36 mois.
- Quand on pense au marché du Canada, énergie et une partie importante.
On a entendu certaines entreprises minières, avec l'or.
Qu'est-ce que vous en pensez?
- Eh bien, ces minières, comme par exemple pour l'or, ont tendance à s'apprécier quand il y a décret économique.
Les gens sont très préoccupés par les banques régionales américaines.
Par exemple, on parle d'une crise financière, une crise bancaire, et les gens ont tendance à se retourner vers l'or.
L'or a été le bénéficiaire des difficultés d'autres produits de base, comme le pétrole.
Plus de 2000 $, c'est un cours très intéressant pour les sociétés minières pour ce qui est de l'or.
Là où il y a plus de difficultés, ce n'est pas du côté des revenus, c'est du côté des coûts. Maintenir les activités efficientes pour l'exploitation. Les coûts d'exportation des mines ont augmenté, et donc, même s'il aurait à 2000 $, les entreprises ont beaucoup de pression du côté des coûts.
Et donc le flux de trésorerie disponible n'est pas aussi intéressant que ceux à quoi on s'attendrait.
- C'était Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille chez Gestion d'actifs TD. Passons maintenant au segment éducation de la journée.
Si vous cherchez à négocier plus efficacement, vous pouvez envisager d'utiliser certains différents types d'ordres disponible sur CourtierWeb.
Voici Nugwa Haruna qui nous en dit plus.
- Pour un investisseur qui veut négocier de manière plus efficace ou qui veut pouvoir délaisser un petit peu ces titres et ne pas s'en occuper, nous allons nous centrer sur différents types d'ordres.
Par exemple l'ordre conditionnel qui en déclenche un autre. C'est une sorte d'ordre où, si quelque chose se passe, autre chose sera déclenchée.
Ce sont en quelque sorte deux ordres en même temps. Le premier de se produire que le second soit déclenché.
Donc regardons sur CourtierWeb comment placer ces ordres. Je vais cliquer sur acheter et vendre et une fois que j'y suis, je clique sur l'onglet stratégie.
On vous présente ici différents types d'ordre conditionnel.
Nous allons nous centrer sur l'un déclenche l'autre.
Et ici, vous allez voir les deux tickets de négociation. Par exemple, un investisseur qui veut acheter un titre et le vendre après un profit, on peut envisager ce type d'ordre.
Ou si vous voulez acheter quelque chose, et que vous pensez que le cours va fluctuer et que vous voulez acheter à un prix bas et ensuite racheter encore une fois un prix encore plus bas… donc par exemple, je choisis un titre ici. Disons que je vais acheter cette action et je veux en acheter 100, j'ai un cours limite avec le montant maximal que je veux payer.
Disons pour celui-ci 165 $.
Alors je peux choisir mon horizon temporel pour le temps que je veux bien attendre. Alors ici, je vais mettre: 180 jours civils.
Alors si je n'utilise pas d'ordre conditionnel, je n'ai pas attendre que l'ordre soit traité pour en placer un autre.
Mais ici, puisqu'il s'agit d'un ordre conditionnel l'un en déclenche un autre, je vais choisir de vendre l'action. Même quantité: 100. Et dans ce cas-là, j'espère que le cours aura augmenté et que je vais faire un bénéfice.
Disons que le cours est à 175.
Donc j'ai maintenant deux tickets: Pour la chasse 65 $ et après cela, il faut que cet ordre sera traité, l'ordre suivant sera traité, c'est-à-dire l'ordre de vente à 175.
Voilà comment avoir deux ordres conditionnels. Alors n'oubliez pas qu'il s'agit de tickets séparés, c'est-à-dire qu'il y aura de commissions séparées.
Sachez-le.
Mais ne vous inquiétez pas, en ce qui concerne les commissions, elles seront déclenchées seulement si l'ordre est exécuté.
- Merci à Nugwa Haruna.
Et n'oubliez pas que vous avez CourtierWeb avec les différents webinaires que vous pouvez aller chercher.
Que pensent les entreprises américaines sur l'état de l'économie. Daniel Fernandez s'est joint à moi cette semaine pour en parler - Le ralentissement est moindre que prévu.
Et pour ce qui est de la saison des rapports des bénéfices, toutes les compagnies ont déjà fait leur rapport. 90 % du marché ou de la capitalisation boursière alors que le marché négatif.
Il est moins négatif que ceux à quoi les gens attendaient.
Les gens attendaient par exemple à une croissance négative des bénéfices de 9% , alors qu'elle est seulement de -4 %.
Et comme l'inflation est importante, cela a une incidence sur les recettes des entreprises.
Donc la situation est moins mauvais que prévu.
-La question est: Quand est-ce que cette cession va arriver?
on n'en parle depuis longtemps et je pense que les gens doivent penser au type de récession.
- C'est vrai qu'on a tendance à penser aux expériences les plus traumatisantes en matière de récession. Ne pensez pas à la récession de 2008 ou à la récession de la COVID. Pensez plutôt à 2001, par exemple, certaines parties de l'économie vont ralentir, mais d'autres parties de l'économie vont continuer de croître.
- Alors, je me souviens de certains titres technologiques avec un ralentissement des services nuagique, etc.
Il semble qu'on se prépare à un ralentissement, mais est-ce que ça va être un mauvaios ralentissement?
- Eh bien, qu'est-ce qui a mené le marché jusqu'à présent?
Il y a les titres cycliques qui montrent qu'il y a de très bons résultats.
Par exemple, Microsoft, avec une augmentation de 7 % des bénéfices.
Par exemple, je continue de parler de Facebook.
Oui, moi aussi, je l'appelle toujours Facebook.
- En fait, il s'agit de Meta. Il a dit que les revenus devraient être de 10 % ce trimestre. Donc, on voit qu'il y a des parties du marché qui voit une belle croissance et qui ont des bénéfices meilleurs que prévu, et d'autres parties qui sont en ralentissement.
- Alors, qu'est-ce que les marchés attendent? On a eu des craintes de récession depuis longtemps.
On a la Réserve fédérale qui considère qu'il y aura une pose de la hausse des taux d'intérêt, ou peut-être seulement une seule augmentation des taux d'intérêt.
- Oui, on peut se demander pourquoi le marché n'est pas plus bas. On a parlé des bénéfices et les bénéfices des entreprises sont toujours négatifs, même s'ils sont meilleurs que l'année précédente. Mais la raison pour laquelle le marché ne s'est pas complètement écroulé, et bien, pensez à l'année dernière.
Qu'est-ce qui a causé des difficultés et des craintes aux investisseurs?
C'était quatre choses: Inflation accélérée, la Réserve fédérale qui resserre les taux de manière agressive pour éviter l'inflation, et nous avons une guerre qui a une incidence sur les produits de base, qui a exacerbé les craintes de l'inflation.
Quatrièmement, la plus grande économie du monde était toujours dans une politique zéro COVID: La Chine.
Et maintenant, je dirais que 3,5 de ces quatre jours… malheureusement, il y a toujours un conflit géopolitique, mais les produits de base, le WTI, la potasse, le minerai de fer, ont connu des augmentations.
Et l'inflation est en baisse. On arrivera pas à la cible de 2 % de la Fed, mais l'inflation est en baisse.
Il y a des jours desquels il faut s'inquiéter, c'est vrai. Ce ne sont pas des ciels bleus et radieux qui s'en viennent.
Mais je dirais que les difficultés de l'année dernière sur la performance des marchés ne sont plus là. Ou en tout cas, ils s'estompent.
- Alors est-ce qu'on peut s'attendre à une légère récession ou à un atterrissage en douceur?
- Oui, ça, c'est la question. À l'heure actuelle, on ne peut pas dire que le ciel est radieux. C'est parce qu'on ne sait pas quelle sera l'envergure de ce ralentissement économique.
Peut-être qu'on aura une récession ou un atterrissage en douceur. Je crois que les marchés envisagent scénario où on aura un atterrissage en douceur ou une récession très superficielle où on récupérera les bénéfices d'ici la même période l'année prochaine.
Maintenant, il s'agira de voir ce qui se passera aux États-Unis. S'il y a un ralentissement beaucoup plus important, là, les marchés seront beaucoup plus préoccupés.
Et autre chose que je regarde et qui me préoccupe, c'est la négociation du plafond de la dette.
Toutes ces choses-là peuvent amener un ralentissement superficiel est amené à une récession. Et c'est là que le marché risque de baisser.
- Bien sûr, on regarde aussi les banques centrales depuis l'année écoulée. Pour de bonnes raisons, avec cette campagne de hausse des taux d'intérêt, il y a certaines parties du marché - le marché obligataire et le marché des revenus fixes, qui considèrent que les choses ont beaucoup changé et qui pourrait connaître une répercussion si la hausse des taux d'intérêt s'arrête.
- Alors je regarde les précédents historiques. Je ne suis pas un expert en revenu fixe, mais je peux dire que la Réserve fédérale resserrent les choses jusqu'à ce que quelque chose casse.
Eh bien, il y a eu trois banques régionales qui ont cassé et donc, après que vous ayez une campagne resserrement, ce qui amené à une certaine crise financière, il y a une pause dans la hausse des taux d'intérêt. Je pense que ça s'applique aujourd'hui. Pour ce qui est de de la coupure des taux de la part de la Fed, il faudra voir pour le reste de l'année. Si les données économiques et les données en matière de bénéfices sont aussi positives ou pas aussi mauvais que ce que l'on craignait, eh bien, là, il faudra voir ce qui se passera. Mais en général, je dirais que le fait que la Réserve fédérale arrive à une pose des taux d'intérêt ou un potentiel de baisse de taux d'intérêt, je pense que c'est possible.
- C'était Damian Fernandez, gestionnaire de portefeuille chez Gestion de Placements TD. Regardons les marchés pour cette dernière journée de la semaine.
On voit qu'il n'y a rien de dramatique, mais c'est dans le rouge. 26.
De baisse pour le TSX: 0,10 point de pourcentage. On a entendu Air Canada ce matin avec la demande qui est forte et les coûts de carburants qui sont plus bas que l'année dernière.
Mais là, on voit que les gains ne sont pas aussi élevés au début de la séance. Quatre sous de plus.
Shopify, qui était en augmentation cette semaine, mais une baisse cette semaine. Une baisse de 1,5 %.
Au sud de la frontière, les investisseurs digèrent les chiffres de l'inflation de cette semaine. Il y a d'autres données qui s'en viendront la semaine prochaine. Les investisseurs se demandent si la Réserve fédérale arrivera à une pose de la hausse des taux d'intérêt.
Le S&P 500 baisse de 1,5 % et le Nasdaq est aussi à la traîne, à 0,5 %.
Bank of America, on voit beaucoup de volatilité dans les banques régionales, mais ça ne se répercute pas nécessairement dans les grandes banques.
Et je voudrais vous parler de Tesla.
On a des nouvelles concernant Tesla, pas directement, mais il s'avère que Twitter a une nouvelle Chef de la direction. Twitter avait dit qu'il y aurait une nouvelle Chef de la direction, mais n'a pas dit qui c'était. La nouvelle a été confirmée par Elon Musk. La chef de publicité de NBC Universal quitte NBC Universal et va rejoindre Twitter comme nouvelle Chef de la direction.
On a vu l'action de Tesla qui a augmenté hier avec la nouvelle envoyée par Elon Musk. Parce qu'on pensait qu'il allait passer plus de temps chez Tesla que j'ai Twitter. Mais la nouvelle Chef de la direction de Twitter va se concentrer sur l'exploitation et les activités, et Elon Musk dit qu'il va se centrer sur tout sur la conception de produits pour Twitter.
Lundi, Vitali Mossounov, gestionnaire chez placements TD, correspondre à vos questions sur les valeurs technologiques.
Vous pouvez d'ores et déjà nous envoyer vos questions à l'adresse courriel qui s'affiche à l'écran.
Cette polémique aujourd'hui.
Au nom de tout le monde, ici Anthony Okolie. Et tous ceux qui travaillent dans les coulisses, merci de votre attention.
À la semaine prochaine.
Aujourd'hui, nous discuterons du secteur énergétique canadien avec Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille chez Gestion de Placements TD. La menace d'une récession plane sur les marchés.
Nous examinerons les résultats des entreprises avec la saison des bénéfices avec Daniel Fernandez.
L'économiste de la TD Thomas Feltmate nous donnera son point de vue sur la possibilité d'une pose de la hausse des taux de la part de la Fed.
Et dans le segment de formation de CourtierWeb du Nugwa Haruna nous parlera de différents types d'ordre qui pourront vous aider à négocier plus efficacement.
Tout d'abord, une mise à jour des marchés.
Une petite baisse en cette dernière journée de la semaine.
Vous avez le TSX qui baisse très modestement de cinq points.
Et nous recevons encore des déclarations de bénéfices avec Park Lawn qui a des activités dans les cimetières et les salons funéraires, qui a une augmentation de près de 10 %. Et Maple Leaf a fait un rapport cette semaine. Il y a eu une augmentation cette semaine dans le cours de l'action avec une petite baisse maintenant, près de 3 %.
Et puis au sud de la frontière, nous avons encore un marché qui essaye de savoir ce que pense la Fed et de voir si les politiciens vont se mettre d'accord sur le plafond de la dette. Une baisse de neuf points au S&P 500, et puis sur le NASDAQ, une petite baisse de 57 points, soit près de 0,5 %.
Et sur le marché des véhicules électriques, Rivian à faire rapport sur ces bénéfices. Il y a une petite baisse, après une hausse pendant la semaine. Une petite baisse de 5 %. Voilà pour aperçu des marchés.
Bien sûr, ce sont des marchés qui veulent avoir une orientation sur ce qui s'en vient.
Une récession possible, plus d'inflation ou moins.
Alors voici Anthony Okolie qui va nous dire ce qui s'en vient. Alors cette semaine, nous avons eu beaucoup de données sur l'inflation, en particulier aux États-Unis, avec les données de l'IPC américain.
4,9 %, qui montre un petit ralentissement en avril. Et pour ce qui est de l'inflation de base, elle reste élevée en raison des prix du logement élevé.
Mais il y a quand même des signes positifs pour ce qui est du ralentissement de l'inflation. Il y a toujours une suggestion que les taux d'intérêt resteront assez élevés pour que la Fed puisse arriver à la cible de 2 % d'inflation.
On voit que donc, l'inflation continue de se ralentir, même si le ralentissement n'est pas aussi rapide qu'espéré.
Il se peut que la réserve fédérale fera une pause dans la hausse des taux. La réserve fédérale a dit que c'était possible, mais il est encore trop tôt pour dire s'il y aura ou non une pause.
Alors les sentiments des consommateurs, on va avoir les chiffres bientôt.
Alors si on regarde les coûts d'emprunt qui commença augmenter, cela va avoir une incidence sur la consommation. On va avoir des chiffres sur la consommation Canada et aux États-Unis la semaine prochaine.
- Oui, cela nous donnera une idée de ce qui se passera et de ce que pourraient faire les banques centrales.
Nous aurons l'IPC canadien qui sera publié la semaine prochaine, le 16 mai, qui devrait montrer un ralentissement de l'inflation. L'inflation a été divisée par deux par rapport à son pic de 8 % il y a quelque temps.
Valeurs Mobilières TD s'attend à ce qu'il y ait une baisse de l'inflation et peut-être une baisse des taux bientôt.
Nous aurons également les ventes au détail des États-Unis le 16 mai et les ventes au détail du Canada le 19 mai, ce qui nous montrera qu'il y aura potentiellement encore une baisse, comme le mois dernier.
- Alors il y aura également un examen des systèmes financiers. C'est un exercice habituel pour voir quels sont les défis et quelle est la situation.
C'est toujours intéressant. Et puis ensuite, nous aurons une réaction de la banque centrale. Ce sera intéressant aussi de voir ce qui se passera au sud de la frontière avec les banques régionales.
La semaine prochaine sera très occupée.
- Oui, ce sera une semaine très chargée et nous verrons ce qui se passera.
- Merci, Anthony.
Nous allons rester avec le thème de la macroéconomie.
J'ai parlé avec Thomas Feltmate, économiste en chef, pour lui demander ce qui se passerait avec le ralentissement de l'inflation et la hausse des taux d'intérêt.
- Il y a des signes encourageants dont on peut parler.
Quand on a vu l'augmentation des prix du logement qui continuent de ralentir en avril, donc mars et avrils ont montré un ralentissement par rapport aux augmentations et donc on a vu l'année dernière. Et cela revient à ce que nous avons dit. Les coûts du logement sont arrivés à un pic et cela va se répercuter avec un décalage sur le taux de l'inflation.
Donc c'est encourageant.
Et puis à la fin de l'année dernière, nous avons vu des signes où les biens de consommation courant continu de contribuer à l'inflation.
Et puis en dehors de cela on regarde les services non liés au logement. Là aussi, il y a une modération, mais ça commence seulement depuis un mois, donc on ne peut pas dire définitivement il s'agit d'un vrai ralentissement ou s'il s'agit simplement des faits ponctuels.
- Alors on dit toujours que le dernier kilomètre est le plus difficile. Ça va être difficile de baisser à moins de 5 % pour arriver à la cible de 2 % d'inflation.
- Oui, je crois qu'on pourrait concevoir d'arriver à un taux de 4 % d'ici la fin de l'année, mais c'est vrai que pour passer de 3,5 % à 2 %, c'est là qu'il y aura beaucoup plus de difficultés, surtout du côté des services.
- Alors qu'est-ce que la Fed va faire? Après la hausse des taux d'intérêt de la semaine dernière, président de la Fed a été très prudent et il a dit qu'il pourrait y avoir, en fonction des données, une fin du cycle de hausse des taux d'intérêt.
Que penses la Fed?
- Eh bien, je crois que cela confirme ce que la Fed disait: Qu'on arrive à un point où la Fed est à l'aise avec l'évolution de l'économie.
Mais la Fed a et laissé ouverte la possibilité d'augmenter les taux si on continue de voir des surprises en matière de données économiques.
Il y a des signes qui nous montrent qu'il y a effectivement un ralentissement de l'inflation, mais si on regarde les chiffres de l'emploi de la semaine dernière, où l'économie américaine a ajouté 250 000 emplois, on voit qu'on pourrait voir une pression inflationniste.
Pour le moment, la Fed est à l'aise, mais si on continue de voir des surprises dans les données économiques, il y aurait une possibilité d'augmentation en juin.
- Alors cela dépend des données, mais vous avez aussi certaines poches sur le marché. Par exemple le revenu fixe, où l'on voit les coupures dans les prix.
Donc, pour le reste de l'année, comment ça va évoluer?
- Eh bien, nous savons qu'il y a beaucoup de difficultés du côté de l'inflation. Et étant donné la force du marché de l'emploi, je crois qu'il serait optimiste de dire que d'ici l'automne, la Réserve fédérale serait à l'aise pour baisser les taux d'intérêt.
En particulier quand on voit la trajectoire sur les données de l'inflation. On voit qu'il y a des signes de ralentissement, mais ce ne sont que des signes précoces. Donc c'est prématuré de faire des prévisions sur la baisse des taux.
- Ici au Canada, on a une pause sur la hausse des taux d'intérêt, mais si les données nous montrent qu'il faudra encore augmenter, on augmentera. Quel est le scénario potentiel pour le Canada?
- Je crois que c'est similaire. On a eu les chiffres de l'emploi avrils la semaine dernière et ce sont des chiffres plus élevés que le consensus, donc il y a encore un élan pour le recrutement. Et il y a également des données de dépenses des consommateurs qui montrent une accélération sur le court terme. Et donc, cela veut dire que les taux devront rester élevés pendant plus longtemps.
Cette année, c'est sûr, pour la Réserve fédérale et pour la Banque du Canada.
- Il y a eu des conversations récemment avec des analystes qui disent que si on pouvait arriver à un taux d'inflation de 3 %, les banques centrales seraient satisfaites.
Pas nécessairement la cible de 2 %.
Donc, est-ce qu'on peut vraiment arriver à 2 %, si on pense que ce sera 3 % qui sera plus envisageable?
- Alors d'après ce qu'on a vu de la part du président Powell, leur mandat est de 2 % d'inflation. C'est la cible.
C'est ce à quoi ils essaient d'arriver.
Cela veut dire qu'il y aura sans doute des taux d'intérêts qui resteront élevés.
- Alors bien sûr, pour juguler inflation, on ne peut pas juguler l'inflation sans ralentir l'économie.
On a vu que les dépenses de consommation continuent, alors oui il va falloir qu'il y ait un changement pour que la banque centrale se dise: Ça fonctionne?
Il y a une demande d'emploi, il y a également des hausses de salaires, donc ça va à l'encontre de ce que recherche la Fed ou la banque centrale du Canada.
- Oui, c'est vrai qu'il y a encore une pression sur le marché de l'emploi, mais il y a quelques changements qui se passent sur le marché du travail.
On voit que les postes vacants commencent à baisser. Ils sont passés de 11 millions à 9,6.
C'est une donnée importante, c'est une donnée toujours élevée par rapport au passé.
Pour ce qui est des inscriptions au chômage, elles commencent à augmenter un petit peu, ce qui montre ralentissement de l'économie. La moyenne est toujours supérieure à 2019.
Donc on voit qu'il y a un début de ralentissement économique, mais le marché reste encore serré. Et on le voit du côté des salaires, avec une croissance de salaire qui est supérieure à ce qui correspondrait à une cible de 2 % dans l'inflation.
- C'était Thomas Feltmate, économiste en chef de la TD.
Voyons maintenant un aperçu des marchés.
Air Canada a pratiquement doublé son revenu au dernier trimestre, comparé à l'année dernière.
Et on voit qu'il y a encore beaucoup de réservation pour 2023. Les résultats ont été aidés par des coups de carburant moins élevés.
L'action est en territoire positif, mais très modestement.
Le retour dans les salles de cinéma a permis à Cineplex de réduire sa perte. Les revenus ont augmenté de près de 50 % d'une année sur l'autre, avec les fréquentations du cinéma et les ventes de concessions qui ont augmenté. Cineplex annonce des sorties estivales importantes, y compris Mission Impossible et Indiana Jones.
L'augmentation des dépenses capitales à peser sur le résultat net de Crescent Point Energy au cours de son dernier trimestre. La baisse des prix du pétrole a également contribué à la diminution des bénéfices d'une année à l'autre. Regardons les marchés pour la dernière journée de négociation de la semaine. Une petite baisse sur le TSX. Et au sud de la frontière, le S&P 500, une petite baisse modeste de 0,33 points de pourcentage.
L'immobilier est une composante majeure du TSX. De nombreux acteurs ont déjà publié leurs résultats. Nous avons Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille chezplacements actifs TD, qui nous démontre que le trimestre a été difficile, mais il y a eu des éléments positifs.
- Les entreprises fonctionnent dans un environnement hostile, quand on pense par exemple à l'Alberta.
Donc au quatrième trimestre et au premier trimestre, il y a des difficultés liées aux événements météorologiques.
Et quand on regarde les activités en amont, c'est vrai qu'il y a eu des difficultés.
Et puis il y a eu aussi des problèmes avec les acteurs intégrés, comme Cenovus et Suncor concernant les activités en aval, comme les raffineries.
Donc il y a eu les trimestres où il y a eu des petites difficultés.
Mais ces entreprises sont toujours rentables et génèrent beaucoup de liquidités, ces liquidités sont reversées en partie aux actionnaires avec rachat d'actions et dividendes.
- Les cours du pétrole brut sur le premier trimestre de l'année dernière étaient beaucoup plus élevés qu'au premier trimestre de cette année. Mais ces entreprises sont quand même rentables à ce niveau-là?
- Oui, surtout au cours des dernières 5-6 années, ou le cours du pétrole était encore assez bas pendant longtemps. Je dois dire qu'au premier trimestre, le premier trimestre qui vient de se terminer, il y a eu une augmentation des cours du pétrole.
On est passé de 70 à 80 $.
Ce qui ne semble pas aussi emballant que l'année dernière, c'était à 100 $ le baril, mais comparé à la fin de la dernière décennie, on considère que c'est quand même des niveaux très élevés.
70 ou 80 $ le baril, pour les producteurs canadiens, c'est un niveau tout à fait intéressant.
Et on a vu toutes les entreprises qui continuent d'améliorer leur bilan et de reverser des liquidités aux actionnaires.
Si le pétrole reste à 70–80 %, même si ce n'est pas très emballant, c'est un niveau attrayant.
- Alors qu'est-ce que les actionnaires peuvent attendre? On a fait une comparaison d'une année sur l'autre. Comment est-ce que le reste de l'année va se comporter?
- Eh bien, Cenovus, qui est un grand acteur, était un peu limité dans ses activités, avec quatre des cinq activités qui ne fonctionnaient pas à plein régime.
Et l'entreprise dit que d'ici juin ou juillet, la capacité devrait revenir à 100 %. On devrait voir une amélioration.
Quand on regarde aussi des interruptions activités liées aux événements météorologiques, cela devrait être derrière nous.
Et donc, je dirais que le deuxième semestre de l'année devrait être positif.
Les investisseurs se concentrent, comme ils devraient le faire, sur les entreprises et la reprise après la pandémie, pour renforcer leur bilan. Elles ont utilisé le flux de trésorerie disponible pour réduire leurs dettes. Et donc, pour les actionnaires maintenant, ce qui est bien, c'est que ces entreprises vont arriver à ce chiffre magique où le niveau de dette est à un niveau acceptable. Et à partir de là, le flux de trésorerie disponible reviendra aux actionnaires, en fonction de dividendes et de rachat d'actions.
Par exemple, Canadian Natural Resources , ils considèrent qu'ils arriveront au niveau plateau de 10 milliards de dollars. Du coup, à partir de là, la trésorerie reviendra aux actionnaires.
Les autres acteurs sont dans la même situation d'ici la fin de l'année.
Donc voilà sur quoi devrait se centrer les investisseurs. À moins qu'il n'y ait quelque chose d'imprévu, une baisse majeure des cours du pétrole, par exemple, mais la trésorerie disponible remercions actionnaires devrait continuer de s'accélérer l'année prochaine.
- Alors quand les investisseurs regardent les sables bitumineux au Canada, et le ralentissement économique mondial, une baisse de la demande, il faudra voir ce que l'OPEP décidera.
- Oui, le pétrole est un produit de base mondiale qui intéresse le monde entier.
Et comme nous l'avons vu, les cours du pétrole peuvent changer violemment en fonction de l'humeur des investisseurs et de l'OPEP. Donc, on peut considérer que les cours du pétrole peuvent être bougés s'il y a un ralentissement économique et bougé vers le bas.
Maintenant, s'il y a la réouverture de la Chine une demande du pétrole accrue, là aussi, ça aura une incidence, mais à la hausse, sur le pétrole.
Au bout du compte, ce qui est important, c'est l'offre et la demande.
Et cela a une incidence sur le cours du pétrole.
Donc on essaye d'éviter les manchettes journalières. Il y a des hauts et des baisses, mais on reste dans la fourchette de 70 à 80 $ le baril.
Il s'agit de regarder les fondamentaux en termes d'offre qui est plus élevée que la demande, et cela nous donnera une indication des cours du pétrole dans 12, 24 et 36 mois.
- Quand on pense au marché du Canada, énergie et une partie importante.
On a entendu certaines entreprises minières, avec l'or.
Qu'est-ce que vous en pensez?
- Eh bien, ces minières, comme par exemple pour l'or, ont tendance à s'apprécier quand il y a décret économique.
Les gens sont très préoccupés par les banques régionales américaines.
Par exemple, on parle d'une crise financière, une crise bancaire, et les gens ont tendance à se retourner vers l'or.
L'or a été le bénéficiaire des difficultés d'autres produits de base, comme le pétrole.
Plus de 2000 $, c'est un cours très intéressant pour les sociétés minières pour ce qui est de l'or.
Là où il y a plus de difficultés, ce n'est pas du côté des revenus, c'est du côté des coûts. Maintenir les activités efficientes pour l'exploitation. Les coûts d'exportation des mines ont augmenté, et donc, même s'il aurait à 2000 $, les entreprises ont beaucoup de pression du côté des coûts.
Et donc le flux de trésorerie disponible n'est pas aussi intéressant que ceux à quoi on s'attendrait.
- C'était Michael O'Brien, gestionnaire de portefeuille chez Gestion d'actifs TD. Passons maintenant au segment éducation de la journée.
Si vous cherchez à négocier plus efficacement, vous pouvez envisager d'utiliser certains différents types d'ordres disponible sur CourtierWeb.
Voici Nugwa Haruna qui nous en dit plus.
- Pour un investisseur qui veut négocier de manière plus efficace ou qui veut pouvoir délaisser un petit peu ces titres et ne pas s'en occuper, nous allons nous centrer sur différents types d'ordres.
Par exemple l'ordre conditionnel qui en déclenche un autre. C'est une sorte d'ordre où, si quelque chose se passe, autre chose sera déclenchée.
Ce sont en quelque sorte deux ordres en même temps. Le premier de se produire que le second soit déclenché.
Donc regardons sur CourtierWeb comment placer ces ordres. Je vais cliquer sur acheter et vendre et une fois que j'y suis, je clique sur l'onglet stratégie.
On vous présente ici différents types d'ordre conditionnel.
Nous allons nous centrer sur l'un déclenche l'autre.
Et ici, vous allez voir les deux tickets de négociation. Par exemple, un investisseur qui veut acheter un titre et le vendre après un profit, on peut envisager ce type d'ordre.
Ou si vous voulez acheter quelque chose, et que vous pensez que le cours va fluctuer et que vous voulez acheter à un prix bas et ensuite racheter encore une fois un prix encore plus bas… donc par exemple, je choisis un titre ici. Disons que je vais acheter cette action et je veux en acheter 100, j'ai un cours limite avec le montant maximal que je veux payer.
Disons pour celui-ci 165 $.
Alors je peux choisir mon horizon temporel pour le temps que je veux bien attendre. Alors ici, je vais mettre: 180 jours civils.
Alors si je n'utilise pas d'ordre conditionnel, je n'ai pas attendre que l'ordre soit traité pour en placer un autre.
Mais ici, puisqu'il s'agit d'un ordre conditionnel l'un en déclenche un autre, je vais choisir de vendre l'action. Même quantité: 100. Et dans ce cas-là, j'espère que le cours aura augmenté et que je vais faire un bénéfice.
Disons que le cours est à 175.
Donc j'ai maintenant deux tickets: Pour la chasse 65 $ et après cela, il faut que cet ordre sera traité, l'ordre suivant sera traité, c'est-à-dire l'ordre de vente à 175.
Voilà comment avoir deux ordres conditionnels. Alors n'oubliez pas qu'il s'agit de tickets séparés, c'est-à-dire qu'il y aura de commissions séparées.
Sachez-le.
Mais ne vous inquiétez pas, en ce qui concerne les commissions, elles seront déclenchées seulement si l'ordre est exécuté.
- Merci à Nugwa Haruna.
Et n'oubliez pas que vous avez CourtierWeb avec les différents webinaires que vous pouvez aller chercher.
Que pensent les entreprises américaines sur l'état de l'économie. Daniel Fernandez s'est joint à moi cette semaine pour en parler - Le ralentissement est moindre que prévu.
Et pour ce qui est de la saison des rapports des bénéfices, toutes les compagnies ont déjà fait leur rapport. 90 % du marché ou de la capitalisation boursière alors que le marché négatif.
Il est moins négatif que ceux à quoi les gens attendaient.
Les gens attendaient par exemple à une croissance négative des bénéfices de 9% , alors qu'elle est seulement de -4 %.
Et comme l'inflation est importante, cela a une incidence sur les recettes des entreprises.
Donc la situation est moins mauvais que prévu.
-La question est: Quand est-ce que cette cession va arriver?
on n'en parle depuis longtemps et je pense que les gens doivent penser au type de récession.
- C'est vrai qu'on a tendance à penser aux expériences les plus traumatisantes en matière de récession. Ne pensez pas à la récession de 2008 ou à la récession de la COVID. Pensez plutôt à 2001, par exemple, certaines parties de l'économie vont ralentir, mais d'autres parties de l'économie vont continuer de croître.
- Alors, je me souviens de certains titres technologiques avec un ralentissement des services nuagique, etc.
Il semble qu'on se prépare à un ralentissement, mais est-ce que ça va être un mauvaios ralentissement?
- Eh bien, qu'est-ce qui a mené le marché jusqu'à présent?
Il y a les titres cycliques qui montrent qu'il y a de très bons résultats.
Par exemple, Microsoft, avec une augmentation de 7 % des bénéfices.
Par exemple, je continue de parler de Facebook.
Oui, moi aussi, je l'appelle toujours Facebook.
- En fait, il s'agit de Meta. Il a dit que les revenus devraient être de 10 % ce trimestre. Donc, on voit qu'il y a des parties du marché qui voit une belle croissance et qui ont des bénéfices meilleurs que prévu, et d'autres parties qui sont en ralentissement.
- Alors, qu'est-ce que les marchés attendent? On a eu des craintes de récession depuis longtemps.
On a la Réserve fédérale qui considère qu'il y aura une pose de la hausse des taux d'intérêt, ou peut-être seulement une seule augmentation des taux d'intérêt.
- Oui, on peut se demander pourquoi le marché n'est pas plus bas. On a parlé des bénéfices et les bénéfices des entreprises sont toujours négatifs, même s'ils sont meilleurs que l'année précédente. Mais la raison pour laquelle le marché ne s'est pas complètement écroulé, et bien, pensez à l'année dernière.
Qu'est-ce qui a causé des difficultés et des craintes aux investisseurs?
C'était quatre choses: Inflation accélérée, la Réserve fédérale qui resserre les taux de manière agressive pour éviter l'inflation, et nous avons une guerre qui a une incidence sur les produits de base, qui a exacerbé les craintes de l'inflation.
Quatrièmement, la plus grande économie du monde était toujours dans une politique zéro COVID: La Chine.
Et maintenant, je dirais que 3,5 de ces quatre jours… malheureusement, il y a toujours un conflit géopolitique, mais les produits de base, le WTI, la potasse, le minerai de fer, ont connu des augmentations.
Et l'inflation est en baisse. On arrivera pas à la cible de 2 % de la Fed, mais l'inflation est en baisse.
Il y a des jours desquels il faut s'inquiéter, c'est vrai. Ce ne sont pas des ciels bleus et radieux qui s'en viennent.
Mais je dirais que les difficultés de l'année dernière sur la performance des marchés ne sont plus là. Ou en tout cas, ils s'estompent.
- Alors est-ce qu'on peut s'attendre à une légère récession ou à un atterrissage en douceur?
- Oui, ça, c'est la question. À l'heure actuelle, on ne peut pas dire que le ciel est radieux. C'est parce qu'on ne sait pas quelle sera l'envergure de ce ralentissement économique.
Peut-être qu'on aura une récession ou un atterrissage en douceur. Je crois que les marchés envisagent scénario où on aura un atterrissage en douceur ou une récession très superficielle où on récupérera les bénéfices d'ici la même période l'année prochaine.
Maintenant, il s'agira de voir ce qui se passera aux États-Unis. S'il y a un ralentissement beaucoup plus important, là, les marchés seront beaucoup plus préoccupés.
Et autre chose que je regarde et qui me préoccupe, c'est la négociation du plafond de la dette.
Toutes ces choses-là peuvent amener un ralentissement superficiel est amené à une récession. Et c'est là que le marché risque de baisser.
- Bien sûr, on regarde aussi les banques centrales depuis l'année écoulée. Pour de bonnes raisons, avec cette campagne de hausse des taux d'intérêt, il y a certaines parties du marché - le marché obligataire et le marché des revenus fixes, qui considèrent que les choses ont beaucoup changé et qui pourrait connaître une répercussion si la hausse des taux d'intérêt s'arrête.
- Alors je regarde les précédents historiques. Je ne suis pas un expert en revenu fixe, mais je peux dire que la Réserve fédérale resserrent les choses jusqu'à ce que quelque chose casse.
Eh bien, il y a eu trois banques régionales qui ont cassé et donc, après que vous ayez une campagne resserrement, ce qui amené à une certaine crise financière, il y a une pause dans la hausse des taux d'intérêt. Je pense que ça s'applique aujourd'hui. Pour ce qui est de de la coupure des taux de la part de la Fed, il faudra voir pour le reste de l'année. Si les données économiques et les données en matière de bénéfices sont aussi positives ou pas aussi mauvais que ce que l'on craignait, eh bien, là, il faudra voir ce qui se passera. Mais en général, je dirais que le fait que la Réserve fédérale arrive à une pose des taux d'intérêt ou un potentiel de baisse de taux d'intérêt, je pense que c'est possible.
- C'était Damian Fernandez, gestionnaire de portefeuille chez Gestion de Placements TD. Regardons les marchés pour cette dernière journée de la semaine.
On voit qu'il n'y a rien de dramatique, mais c'est dans le rouge. 26.
De baisse pour le TSX: 0,10 point de pourcentage. On a entendu Air Canada ce matin avec la demande qui est forte et les coûts de carburants qui sont plus bas que l'année dernière.
Mais là, on voit que les gains ne sont pas aussi élevés au début de la séance. Quatre sous de plus.
Shopify, qui était en augmentation cette semaine, mais une baisse cette semaine. Une baisse de 1,5 %.
Au sud de la frontière, les investisseurs digèrent les chiffres de l'inflation de cette semaine. Il y a d'autres données qui s'en viendront la semaine prochaine. Les investisseurs se demandent si la Réserve fédérale arrivera à une pose de la hausse des taux d'intérêt.
Le S&P 500 baisse de 1,5 % et le Nasdaq est aussi à la traîne, à 0,5 %.
Bank of America, on voit beaucoup de volatilité dans les banques régionales, mais ça ne se répercute pas nécessairement dans les grandes banques.
Et je voudrais vous parler de Tesla.
On a des nouvelles concernant Tesla, pas directement, mais il s'avère que Twitter a une nouvelle Chef de la direction. Twitter avait dit qu'il y aurait une nouvelle Chef de la direction, mais n'a pas dit qui c'était. La nouvelle a été confirmée par Elon Musk. La chef de publicité de NBC Universal quitte NBC Universal et va rejoindre Twitter comme nouvelle Chef de la direction.
On a vu l'action de Tesla qui a augmenté hier avec la nouvelle envoyée par Elon Musk. Parce qu'on pensait qu'il allait passer plus de temps chez Tesla que j'ai Twitter. Mais la nouvelle Chef de la direction de Twitter va se concentrer sur l'exploitation et les activités, et Elon Musk dit qu'il va se centrer sur tout sur la conception de produits pour Twitter.
Lundi, Vitali Mossounov, gestionnaire chez placements TD, correspondre à vos questions sur les valeurs technologiques.
Vous pouvez d'ores et déjà nous envoyer vos questions à l'adresse courriel qui s'affiche à l'écran.
Cette polémique aujourd'hui.
Au nom de tout le monde, ici Anthony Okolie. Et tous ceux qui travaillent dans les coulisses, merci de votre attention.
À la semaine prochaine.