Il pourrait y avoir des occasions de placement dans le secteur des soins de santé si trois facteurs favorables demeurent présents, selon David Toung, analyste principal à Argus Research. Il s’est joint à Greg Bonnell de MoneyTalk pour en discuter.
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Au sortir de la pandémie, la demande de soins de santé reportés a explosé, mais au fur et à mesure que ce retard se résorbe, existe-t-il encore des opportunités pour les investisseurs? David Toung, de Argus Research, nous rejoint pour en discuter. David, bonjour et bienvenue.
Merci beaucoup de m'inviter.
Ça me fait plaisir de vous voir aussi. Nous allons approfondir le secteur de la santé. Énormément de demande après la pandémie. Que voyez-vous en ce qui concerne ces procédures et leur volume?
La croissance du nombre d'interventions se maintient, et vous pouvez le voir dans les volumes qui sont signalés par les compagnies d'appareils médicaux. Les statistiques hospitalières, les statistiques des compagnies d'assurances, tous ces intervenants signalent une hausse des volumes d'intervention. Il y a un autre élément qui impulse la demande d'appareils, c'est qu'il y a de nouvelles technologies dans les soins cardiaques, fibrillation ventriculaire, il y a la robotique pour les interventions sur les téguments et l'orthopédie. Ces procédures traitent des affections pour les personnes qui vieillissent mais qui veulent un mode de vie actif et il y a certainement des facteurs favorables à ce niveau-là.
Approfondissons cela un petit peu, car les retards de la pandémie sont résorbés, mais vous dites que la demande se maintient. Il y a peut-être un élément démographique? Même si la pandémie est loin derrière, nous avons vieilli de trois ou quatre ans et c'est là que le besoin d'interventions se fait sentir.
Oui, bien sûr. Quand on considère les affections, on le voit au niveau pharmaceutique, quels sont les médicaments qui sont les plus populaires, ce sont les mêmes affections: cardiovasculaires, l'oncologie. Les appareils médicaux représentent une autre façon de traiter ces affections.
Quand on pense à l'ensemble du marché, il y a eu une flambée de volatilité au mois d'août, un recul, le mois de septembre a commencé difficilement. Quand il s'agit des actions de santé, comment gèrent-elles la volatilité du marché ou la crainte d'un ralentissement de l'économie?
Dans certains cas, ces actions sont considérées comme défensives. La semaine dernière, Johnson & Johnson était en hausse tandis que le marché reculait. Johnson & Johnson, la moitié de la compagnie produit des médicaments et l'autre moitié des appareils médicaux. Et puis, songez à une compagnie comme UnitedHealthcare. Il s'agit d'une compagnie d'assurance santé. Une partie de l'entreprise fournit des services et de la technologie aux hôpitaux et aux professionnels et la compagnie gère même certains hôpitaux et installations ambulatoires. La compagnie bénéficie donc, comme on l'a dit, de l'utilisation croissante des soins de santé.
Quand je songe à ce que vous venez de dire, que ce soit Johnson & Johnson ou certains de ses fournisseurs de services, les assureurs, que l'économie soit en hausse ou en baisse, si vous avez un problème de santé, vous avez un problème de santé.
Oui. Nous avons également évoqué l'orthopédie. Les personnes sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Il y a de nouvelles technologies qui produisent de meilleurs résultats, moins de douleur et un rétablissement plus rapide, et ce grâce à la technologie robotique pour assister les interventions chirurgicales.
Il y a un titre dans le secteur, Intuitive Surgical. Que se passe-t-il de ce côté-là?
Intuitive a annoncé une nouvelle version de sa plate-forme Da Vinci. La toute dernière s'intitule Da Vinci 5. Elle comporte des logiciels, beaucoup de technologie visant à obtenir de meilleurs résultats des interventions. Il y a des contrôles au toucher qui réduisent la pression sur les cellules et téguments adjacents, et Intuitive a également bénéficié de bons placements à l'étranger. Les facteurs de croissance sont le placement de nouveaux robots chirurgicaux, mais aussi, la compagnie ajoute des indications, que ce soit la neurologie, que ce soit d'autres interventions sur les tissus mous, on commence par un menu de quelques affections et puis on y ajoute de plus en plus, on parvient à 10 ou 20 affections. Donc, il y a un effet multiplicateur qui est à l'œuvre. Plus d'interventions sont réalisées, et plus le parc d'appareils en service est grand.
Il y a des facteurs positifs, vieillissement de la population, oui, mais les gens ne veulent pas être sédentaires, donc il faut des interventions médicales. Quels sont les risques associés à ce secteur?
Eh bien, les risques sont toujours reliés à la concurrence. Il y a d'autres entreprises qui mettent au point des systèmes robotiques pour rivaliser avec Intuitive. Il y a Medtronic qui est dans ce secteur, J&J et d'autres intervenants qui sont dans ce secteur. Un autre risque après la pandémie, les entreprises éprouvaient des difficultés avec leurs chaînes d'approvisionnement. Elles éprouvaient des difficultés, par exemple, à se procurer des composantes électroniques. Ou si elles pouvaient se les procurer, elles devaient les payer très cher. Cela a nui à leurs marges, mais à l'heure actuelle, les marges se sont améliorées parce que les chaînes d'approvisionnement se sont améliorées et il devrait y avoir de meilleures marges vers le deuxième semestre de l'année, marges brutes et marges bénéficiaires.
Merci beaucoup de m'inviter.
Ça me fait plaisir de vous voir aussi. Nous allons approfondir le secteur de la santé. Énormément de demande après la pandémie. Que voyez-vous en ce qui concerne ces procédures et leur volume?
La croissance du nombre d'interventions se maintient, et vous pouvez le voir dans les volumes qui sont signalés par les compagnies d'appareils médicaux. Les statistiques hospitalières, les statistiques des compagnies d'assurances, tous ces intervenants signalent une hausse des volumes d'intervention. Il y a un autre élément qui impulse la demande d'appareils, c'est qu'il y a de nouvelles technologies dans les soins cardiaques, fibrillation ventriculaire, il y a la robotique pour les interventions sur les téguments et l'orthopédie. Ces procédures traitent des affections pour les personnes qui vieillissent mais qui veulent un mode de vie actif et il y a certainement des facteurs favorables à ce niveau-là.
Approfondissons cela un petit peu, car les retards de la pandémie sont résorbés, mais vous dites que la demande se maintient. Il y a peut-être un élément démographique? Même si la pandémie est loin derrière, nous avons vieilli de trois ou quatre ans et c'est là que le besoin d'interventions se fait sentir.
Oui, bien sûr. Quand on considère les affections, on le voit au niveau pharmaceutique, quels sont les médicaments qui sont les plus populaires, ce sont les mêmes affections: cardiovasculaires, l'oncologie. Les appareils médicaux représentent une autre façon de traiter ces affections.
Quand on pense à l'ensemble du marché, il y a eu une flambée de volatilité au mois d'août, un recul, le mois de septembre a commencé difficilement. Quand il s'agit des actions de santé, comment gèrent-elles la volatilité du marché ou la crainte d'un ralentissement de l'économie?
Dans certains cas, ces actions sont considérées comme défensives. La semaine dernière, Johnson & Johnson était en hausse tandis que le marché reculait. Johnson & Johnson, la moitié de la compagnie produit des médicaments et l'autre moitié des appareils médicaux. Et puis, songez à une compagnie comme UnitedHealthcare. Il s'agit d'une compagnie d'assurance santé. Une partie de l'entreprise fournit des services et de la technologie aux hôpitaux et aux professionnels et la compagnie gère même certains hôpitaux et installations ambulatoires. La compagnie bénéficie donc, comme on l'a dit, de l'utilisation croissante des soins de santé.
Quand je songe à ce que vous venez de dire, que ce soit Johnson & Johnson ou certains de ses fournisseurs de services, les assureurs, que l'économie soit en hausse ou en baisse, si vous avez un problème de santé, vous avez un problème de santé.
Oui. Nous avons également évoqué l'orthopédie. Les personnes sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Il y a de nouvelles technologies qui produisent de meilleurs résultats, moins de douleur et un rétablissement plus rapide, et ce grâce à la technologie robotique pour assister les interventions chirurgicales.
Il y a un titre dans le secteur, Intuitive Surgical. Que se passe-t-il de ce côté-là?
Intuitive a annoncé une nouvelle version de sa plate-forme Da Vinci. La toute dernière s'intitule Da Vinci 5. Elle comporte des logiciels, beaucoup de technologie visant à obtenir de meilleurs résultats des interventions. Il y a des contrôles au toucher qui réduisent la pression sur les cellules et téguments adjacents, et Intuitive a également bénéficié de bons placements à l'étranger. Les facteurs de croissance sont le placement de nouveaux robots chirurgicaux, mais aussi, la compagnie ajoute des indications, que ce soit la neurologie, que ce soit d'autres interventions sur les tissus mous, on commence par un menu de quelques affections et puis on y ajoute de plus en plus, on parvient à 10 ou 20 affections. Donc, il y a un effet multiplicateur qui est à l'œuvre. Plus d'interventions sont réalisées, et plus le parc d'appareils en service est grand.
Il y a des facteurs positifs, vieillissement de la population, oui, mais les gens ne veulent pas être sédentaires, donc il faut des interventions médicales. Quels sont les risques associés à ce secteur?
Eh bien, les risques sont toujours reliés à la concurrence. Il y a d'autres entreprises qui mettent au point des systèmes robotiques pour rivaliser avec Intuitive. Il y a Medtronic qui est dans ce secteur, J&J et d'autres intervenants qui sont dans ce secteur. Un autre risque après la pandémie, les entreprises éprouvaient des difficultés avec leurs chaînes d'approvisionnement. Elles éprouvaient des difficultés, par exemple, à se procurer des composantes électroniques. Ou si elles pouvaient se les procurer, elles devaient les payer très cher. Cela a nui à leurs marges, mais à l'heure actuelle, les marges se sont améliorées parce que les chaînes d'approvisionnement se sont améliorées et il devrait y avoir de meilleures marges vers le deuxième semestre de l'année, marges brutes et marges bénéficiaires.