Bonne nouvelle pour les titulaires de CELI : Le plafond de cotisation annuel de 2019 s’élève à 6 000 $. Le CELI devient alors une option plus attrayante pour économiser et investir. Chris Gandhu, planificateur pour les clients à valeur nette élevée, Gestion de patrimoine TD, discute avec Kim Parlee des changements et de ce qu’ils signifient pour votre portefeuille.
Chris Gandhu, planificateur, clients à valeur nette élevée, Gestion de patrimoine TD, est ici pour nous parler de ces changements et de ce qu’ils pourraient signifier. Commençons par les changements eux-mêmes. Quels sont-ils?
En effet, le plafond de cotisation à un CELI, qui est de 5 500 $ pour 2018, passe à 6 000 $ pour 2019. Il s’agit d’un changement lié à l’inflation. En 2009, quand le CELI a été créé, le plafond était de 5 000 $. Nous rattrapons le retard sur l’inflation.
Oui, c’est formidable, nous pouvons cotiser davantage. Je sais que nous allons montrer un graphique. Nous pouvons nous pencher sur l’évolution des droits de cotisation au fil du temps. Comme vous l’avez mentionné, en 2009, le plafond était de 5 000 $. C’est affiché en ce moment. Alors, au total, nos droits de cotisation atteindront 63 500 $ en 2019.
Exact. Le plafond annuel semble bas, mais cumulativement c’est important, particulièrement dans le cas d’une famille qui compte trois ou quatre personnes. Tous peuvent cotiser. Il est aussi intéressant, par exemple si vous faites un don à votre conjoint, de verser le don dans un CELI. Au moins, aucun revenu ne vous sera attribué, car le CELI ne produit aucun revenu imposable.
Formidable! Et qu’en est-il de la souplesse? L’un des avantages du CELI, qui le distingue du REER, est la souplesse, si on l’utilise comme instrument d’épargne. Vous pouvez déposer et retirer de l’argent.
C’est exact. À la différence du REER, qui est sujet à imposition, car les retraits sont considérés comme un revenu, le CELI est exonéré d’impôt à la fois quant à l’appréciation du capital et aux retraits. Cela en fait un instrument formidable. Et, peu importe la somme retirée, vous pouvez la remettre dans le compte sans que cela influe sur vos plafonds de cotisation. Vous ne pouvez toutefois restituer l’argent que le 1er janvier de l’année suivante. Alors, si je retire de l’argent aujourd’hui, ce n’est que le 1er janvier 2019 que je pourrai remplacer la somme retirée.
D’après votre expérience, est-ce qu’on en fait l’usage qu’on devrait en faire? Est-ce qu’on l’utilise autant qu’on le devrait?
On devrait s’y intéresser davantage. Il s’agit d’un instrument d’épargne à court et à long terme formidable. Si on le compare au REER, à terme, ce dernier doit être converti en régime de retraite soumis à une obligation de retraits. Pas le CELI.
Si vous avez un surplus d’argent, vous devriez cotiser. Cotisez tôt dans l’année, simplement en raison de la valeur-temps de l’argent. Vous avez intérêt à ce que votre argent fructifie à l’abri de l’impôt. Il vous suffit de vérifier vos plafonds de cotisation. Évitez les cotisations excédentaires, car il y a, bien sûr, des pénalités.
Chris, merci beaucoup.
Je vous en prie.
Chris Gandhu, planificateur, clients à valeur nette élevée, Gestion de patrimoine TD.