Anthony Okolie récapitule l’actualité du jour, notamment les dernières nouvelles sur la COVID‑19. Puis, Preet Banerjee, commentateur de questions en finances personnelles, discute des moyens pour contrôler vos émotions en période de turbulences des marchés et pour ne pas réagir de manière exagérée aux dépens de votre bénéfice.
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Bienvenue au bulletin quotidien Parlons Argent sur la COVID-19 du vendredi 24 avril. Ici Anthony Okolie. Dans quelques minutes, Kim Parlee s’entretiendra avec Preet Banerjee, animateur spécialisé en finances personnelles, à propos de la maîtrise des émotions face à l’agitation boursière, mais d’abord, passons brièvement en revue les manchettes économiques de la journée. Le gouvernement fédéral vient en aide aux petites et moyennes entreprises. Les loyers d’avril, de mai et de juin seront réduits de 75 %. La mesure a pour but de soutenir les entreprises fermées depuis la consigne de confinement, à la mi-mars.
Aux États-Unis, l’aide dont les petites entreprises ont grand besoin s’en vient. La Chambre a voté un programme d’aide de 484 milliards $ qui a été transmis au président Trump pour obtenir sa signature. Cette aide arrive au moment où les États-Unis franchissent une triste marque. Le nombre de décès causés par le coronavirus dépasse les 50 000, ce qui représente plus du quart des décès recensés dans le monde. Et parmi les plus grands noms du Canada, dont Justin Bieber, Ryan Reynolds et Céline Dion, s’unissent pour présenter Tous ensemble une émission spéciale COVID-19. Dimanche soir, cette émission d’une heure servira à recueillir des fonds pour les banques alimentaires de tout le Canada. C’était les gros titres de la journée. Passons maintenant à l’entretien de Kim Parlee avec Preet Banerjee.
Preet, il règne une telle incertitude actuellement sur les marchés, des montagnes russes, de très hautes montagnes, ça fait peur, ça étourdit. Et je crois que bien des gens en sont à se dire : j’abandonne. Je ne veux plus vivre ça. Ce n’est pas vraiment une bonne idée, selon vous.
Oui, et vous savez, c’est une analogie intéressante, les montagnes russes, parce que, si vous êtes dans des montagnes russes, à mi-chemin du parcours, la dernière chose qui vous vient à l’esprit, c’est de débarquer de là! Ça va finir par s’arrêter. L’autre chose que je conseille aux gens, c’est de faire la distinction entre leur portefeuille et les gros titres de l’actualité. Les bulletins d’information font référence au Dow Jones, au S&P 500, au TSX, des indices composés à 100 % d’actions.
Ça correspond à un portefeuille qui serait exposé à 100 % aux actions. Beaucoup de gens ont un portefeuille qui n’est pas aussi audacieux. De même que dans un parc d’attractions vous pouvez choisir un type de parcours, quand vous construisez un portefeuille, vous pouvez choisir un type de parcours. Donc, il est important d’avoir le bon point de comparaison.
Au-delà de ça, si vous vendez et débarquez maintenant, il vous faudra ensuite déterminer le bon moment pour remonter à bord. C’est un piège dans lequel les investisseurs tombent assez régulièrement. Ce qu’on voit souvent, c’est que beaucoup d’investisseurs laissent s’écouler, un ou deux ans, pour voir rétrospectivement de bons rendements, avant de retrouver confiance et d’effectuer un retour. Évidemment, ils auront manqué ces rendements. C’est pourquoi s’en tenir à son plan, c’est souvent la meilleure décision pour bien des gens.
Dites moi... ce que vous dites, je pense, c’est que les gens qui suivent la bourse ou qui parlent de placements savent ça. Nous savons que c’est la chose à éviter, mais vous avez fait un travail concernant le fait que nous sommes conditionnés, conditionnés à réagir de certaines façons. De quelle manière sommes-nous conditionnés? Pourquoi sommes-nous conditionnés ainsi? Comment surmonter ça?
Très bonne question! Selon beaucoup de biologistes évolutionnistes, pendant plus de 99 % de notre évolution, tout ce que nous avions à faire, c’était de trouver comment rester en vie jusqu’au matin, ce qui appelait une suite de décisions à court terme. Nous excellons donc à prendre des décisions réflexes à partir d’une quantité restreinte d’informations pour survivre jusqu’au matin. L’argent implique un compromis entre un élément aujourd’hui et un dans le futur. C’est un compromis au profit de l’avenir, soit un type de choix auquel notre évolution ne nous a pas préparés,
car nous sommes conditionnés à réagir de façon à survivre jusqu’à demain. Nous sommes concentrés sur le court terme. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les gens ont une réaction de combat ou de fuite devant un stimulus. Ils croient devoir faire quelque chose. Alors que s’en tenir à un plan, c’est faire quelque chose, car ça exige de la détermination. C’est juste que nos émotions interfèrent et disent non : il faut faire quelque chose.
Et une perte nous touche deux fois plus qu’un gain équivalent. Perdre 10 $ nous cause un déplaisir deux fois plus grand que le plaisir de trouver 10 $. Notre esprit amplifie les mauvaises nouvelles. Alors, la réaction de combat ou de fuite se déclenche.
Au sujet de ce besoin de faire quelque chose, vous parlez de combat ou de fuite, quand quelque chose se produit, de vouloir réagir, de vouloir faire quelque chose. Comment gérer ça?
Oui. Il y a ce qu’on appelle le biais d’action. Une étude sur le comportement des gardiens dans le soccer professionnel en situation de coup de pied de réparation a révélé que dans plus de 90 % des cas, face à un tel coup, le gardien se jette du côté gauche ou du côté droit. Alors que l’examen de la trajectoire des coups de pied, a révélé que, si les gardiens étaient demeurés au centre et n’avaient rien fait, ils auraient bloqué davantage de ballons. C’est un exemple intéressant.
Mais il y a cette tendance, surtout sous pression, comme chez un gardien, que la foule l’observe, qui touche un gros salaire, cette tendance à désirer que l’on vous voit faire quelque chose ou cette tendance à vouloir vous-même faire quelque chose. Ça peut causer des problèmes, car c’est ce qui alimente cette réaction : ah, voilà de mauvaises nouvelles à propos des marchés. Je dois faire quelque chose. Alors que ne rien faire, c’est faire quelque chose. C’est s’en tenir à un plan rigoureux, idéalement assorti d’un énoncé de politique de placement, ou « EPP ».
J’aimerais savoir... y a-t-il quelque chose à faire? Je veux quand même faire quelque chose... Je comprends, je comprends ce que vous dites, mais y a-t-il quelque chose que les gens peuvent faire pour se sentir mieux, pour avoir l’impression qu’ils ont un contrôle sur ce qui se passe?
Oui, tout à fait! Ce qu’il faut faire, je pense, c’est de voir les choses non plus sur le court terme, mais sur le long terme. Une des façons d’y arriver est de se doter d’un plan financier, de s’y référer et de discuter de possibles scénarios avec son conseiller financier, si l’on en a un. Vous pouvez alors examiner l’incidence de ces scénarios sur la réalisation de votre plan à long terme. Peut-être constaterez-vous que c’est déjà pris en compte dans votre plan financier. On sait que les marchés sont en proie à des accès de volatilité de temps à autre,
alors, quand votre plan financier et votre énoncé de politique de placement ont été établis, au départ, ils ont tenu compte de ça. Si vous voulez vous assurer que c’est pris en compte, demandez à votre conseiller financier de simuler des scénarios, de voir ce que ça donnerait d’épargner un peu plus chaque mois, comment ça influerait sur la date de votre départ à la retraite. Et si vous changiez de date, si vous partiez à la retraite six mois plus tard que prévu? Qu’est-ce que ça donnerait? Si possible, concentrez-vous sur le tableau d’ensemble, ça peut vous aider un peu à tenir bon et à rester fidèle à votre plan.
C’est une chose que vous préconisez grandement, je le sais, et j’ai toujours cru qu’il fallait une structure pour les choses et une structure pour les décisions. Vous en parlez, ça peut être un conseiller, si vous faites votre gestion financière, ça peut être votre propre plan, mais c’est important... les structures sont importantes en ce moment. Et c’est important, en ce moment, d’avoir une autre personne pour vous aider à garder le cap quand vous pensez manquer de rationalité.
Oui. Il y a aussi une analogie à faire avec le recours à un entraîneur personnel. Quand il s’agit de se mettre en forme, pour atteindre un objectif, la plupart des gens savent ce qu’il faut faire, n’est-ce pas? Il faut renoncer aux biscuits et aller au gym deux ou trois fois par semaine : ce n’est vraiment pas sorcier. On sait ça, mais on ne le fait pas. Un entraîneur personnel ne vous enseignera peut-être pas une manière élégante de faire des redressements assis, mais il vous aidera à faire les redressements assis que vous savez nécessaires.
En matière de placements, ça peut être la même chose. On sait qu’il se produit des épisodes de volatilité de temps à autre, et l’on sait aussi, à la lumière du passé, comme l’enseigne la sagesse populaire, que si l’on tient bon et mise sur le long terme, tout ira bien. Mais c’est tellement difficile à faire! Alors, si vous avez un entraîneur personnel pour vous épauler dans vos finances, un des services les plus précieux qu’il peut vous rendre, c’est de vous amener à rester fidèle à votre plan, car souvent, le pire ennemi de notre rendement ou de notre plan financier, ça peut être nous-mêmes. Nous sommes tous humains. Parfois, avoir l’opinion de quelqu’un d’autre ou faire revérifier ce que contient votre plan pour y rester fidèle et pour maintenir une stratégie éprouvée, ça peut être très utile.
Preet, c’est toujours un plaisir. Un grand merci!
Je vous en prie, Kim.
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Bienvenue au bulletin quotidien Parlons Argent sur la COVID-19 du vendredi 24 avril. Ici Anthony Okolie. Dans quelques minutes, Kim Parlee s’entretiendra avec Preet Banerjee, animateur spécialisé en finances personnelles, à propos de la maîtrise des émotions face à l’agitation boursière, mais d’abord, passons brièvement en revue les manchettes économiques de la journée. Le gouvernement fédéral vient en aide aux petites et moyennes entreprises. Les loyers d’avril, de mai et de juin seront réduits de 75 %. La mesure a pour but de soutenir les entreprises fermées depuis la consigne de confinement, à la mi-mars.
Aux États-Unis, l’aide dont les petites entreprises ont grand besoin s’en vient. La Chambre a voté un programme d’aide de 484 milliards $ qui a été transmis au président Trump pour obtenir sa signature. Cette aide arrive au moment où les États-Unis franchissent une triste marque. Le nombre de décès causés par le coronavirus dépasse les 50 000, ce qui représente plus du quart des décès recensés dans le monde. Et parmi les plus grands noms du Canada, dont Justin Bieber, Ryan Reynolds et Céline Dion, s’unissent pour présenter Tous ensemble une émission spéciale COVID-19. Dimanche soir, cette émission d’une heure servira à recueillir des fonds pour les banques alimentaires de tout le Canada. C’était les gros titres de la journée. Passons maintenant à l’entretien de Kim Parlee avec Preet Banerjee.
Preet, il règne une telle incertitude actuellement sur les marchés, des montagnes russes, de très hautes montagnes, ça fait peur, ça étourdit. Et je crois que bien des gens en sont à se dire : j’abandonne. Je ne veux plus vivre ça. Ce n’est pas vraiment une bonne idée, selon vous.
Oui, et vous savez, c’est une analogie intéressante, les montagnes russes, parce que, si vous êtes dans des montagnes russes, à mi-chemin du parcours, la dernière chose qui vous vient à l’esprit, c’est de débarquer de là! Ça va finir par s’arrêter. L’autre chose que je conseille aux gens, c’est de faire la distinction entre leur portefeuille et les gros titres de l’actualité. Les bulletins d’information font référence au Dow Jones, au S&P 500, au TSX, des indices composés à 100 % d’actions.
Ça correspond à un portefeuille qui serait exposé à 100 % aux actions. Beaucoup de gens ont un portefeuille qui n’est pas aussi audacieux. De même que dans un parc d’attractions vous pouvez choisir un type de parcours, quand vous construisez un portefeuille, vous pouvez choisir un type de parcours. Donc, il est important d’avoir le bon point de comparaison.
Au-delà de ça, si vous vendez et débarquez maintenant, il vous faudra ensuite déterminer le bon moment pour remonter à bord. C’est un piège dans lequel les investisseurs tombent assez régulièrement. Ce qu’on voit souvent, c’est que beaucoup d’investisseurs laissent s’écouler, un ou deux ans, pour voir rétrospectivement de bons rendements, avant de retrouver confiance et d’effectuer un retour. Évidemment, ils auront manqué ces rendements. C’est pourquoi s’en tenir à son plan, c’est souvent la meilleure décision pour bien des gens.
Dites moi... ce que vous dites, je pense, c’est que les gens qui suivent la bourse ou qui parlent de placements savent ça. Nous savons que c’est la chose à éviter, mais vous avez fait un travail concernant le fait que nous sommes conditionnés, conditionnés à réagir de certaines façons. De quelle manière sommes-nous conditionnés? Pourquoi sommes-nous conditionnés ainsi? Comment surmonter ça?
Très bonne question! Selon beaucoup de biologistes évolutionnistes, pendant plus de 99 % de notre évolution, tout ce que nous avions à faire, c’était de trouver comment rester en vie jusqu’au matin, ce qui appelait une suite de décisions à court terme. Nous excellons donc à prendre des décisions réflexes à partir d’une quantité restreinte d’informations pour survivre jusqu’au matin. L’argent implique un compromis entre un élément aujourd’hui et un dans le futur. C’est un compromis au profit de l’avenir, soit un type de choix auquel notre évolution ne nous a pas préparés,
car nous sommes conditionnés à réagir de façon à survivre jusqu’à demain. Nous sommes concentrés sur le court terme. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les gens ont une réaction de combat ou de fuite devant un stimulus. Ils croient devoir faire quelque chose. Alors que s’en tenir à un plan, c’est faire quelque chose, car ça exige de la détermination. C’est juste que nos émotions interfèrent et disent non : il faut faire quelque chose.
Et une perte nous touche deux fois plus qu’un gain équivalent. Perdre 10 $ nous cause un déplaisir deux fois plus grand que le plaisir de trouver 10 $. Notre esprit amplifie les mauvaises nouvelles. Alors, la réaction de combat ou de fuite se déclenche.
Au sujet de ce besoin de faire quelque chose, vous parlez de combat ou de fuite, quand quelque chose se produit, de vouloir réagir, de vouloir faire quelque chose. Comment gérer ça?
Oui. Il y a ce qu’on appelle le biais d’action. Une étude sur le comportement des gardiens dans le soccer professionnel en situation de coup de pied de réparation a révélé que dans plus de 90 % des cas, face à un tel coup, le gardien se jette du côté gauche ou du côté droit. Alors que l’examen de la trajectoire des coups de pied, a révélé que, si les gardiens étaient demeurés au centre et n’avaient rien fait, ils auraient bloqué davantage de ballons. C’est un exemple intéressant.
Mais il y a cette tendance, surtout sous pression, comme chez un gardien, que la foule l’observe, qui touche un gros salaire, cette tendance à désirer que l’on vous voit faire quelque chose ou cette tendance à vouloir vous-même faire quelque chose. Ça peut causer des problèmes, car c’est ce qui alimente cette réaction : ah, voilà de mauvaises nouvelles à propos des marchés. Je dois faire quelque chose. Alors que ne rien faire, c’est faire quelque chose. C’est s’en tenir à un plan rigoureux, idéalement assorti d’un énoncé de politique de placement, ou « EPP ».
J’aimerais savoir... y a-t-il quelque chose à faire? Je veux quand même faire quelque chose... Je comprends, je comprends ce que vous dites, mais y a-t-il quelque chose que les gens peuvent faire pour se sentir mieux, pour avoir l’impression qu’ils ont un contrôle sur ce qui se passe?
Oui, tout à fait! Ce qu’il faut faire, je pense, c’est de voir les choses non plus sur le court terme, mais sur le long terme. Une des façons d’y arriver est de se doter d’un plan financier, de s’y référer et de discuter de possibles scénarios avec son conseiller financier, si l’on en a un. Vous pouvez alors examiner l’incidence de ces scénarios sur la réalisation de votre plan à long terme. Peut-être constaterez-vous que c’est déjà pris en compte dans votre plan financier. On sait que les marchés sont en proie à des accès de volatilité de temps à autre,
alors, quand votre plan financier et votre énoncé de politique de placement ont été établis, au départ, ils ont tenu compte de ça. Si vous voulez vous assurer que c’est pris en compte, demandez à votre conseiller financier de simuler des scénarios, de voir ce que ça donnerait d’épargner un peu plus chaque mois, comment ça influerait sur la date de votre départ à la retraite. Et si vous changiez de date, si vous partiez à la retraite six mois plus tard que prévu? Qu’est-ce que ça donnerait? Si possible, concentrez-vous sur le tableau d’ensemble, ça peut vous aider un peu à tenir bon et à rester fidèle à votre plan.
C’est une chose que vous préconisez grandement, je le sais, et j’ai toujours cru qu’il fallait une structure pour les choses et une structure pour les décisions. Vous en parlez, ça peut être un conseiller, si vous faites votre gestion financière, ça peut être votre propre plan, mais c’est important... les structures sont importantes en ce moment. Et c’est important, en ce moment, d’avoir une autre personne pour vous aider à garder le cap quand vous pensez manquer de rationalité.
Oui. Il y a aussi une analogie à faire avec le recours à un entraîneur personnel. Quand il s’agit de se mettre en forme, pour atteindre un objectif, la plupart des gens savent ce qu’il faut faire, n’est-ce pas? Il faut renoncer aux biscuits et aller au gym deux ou trois fois par semaine : ce n’est vraiment pas sorcier. On sait ça, mais on ne le fait pas. Un entraîneur personnel ne vous enseignera peut-être pas une manière élégante de faire des redressements assis, mais il vous aidera à faire les redressements assis que vous savez nécessaires.
En matière de placements, ça peut être la même chose. On sait qu’il se produit des épisodes de volatilité de temps à autre, et l’on sait aussi, à la lumière du passé, comme l’enseigne la sagesse populaire, que si l’on tient bon et mise sur le long terme, tout ira bien. Mais c’est tellement difficile à faire! Alors, si vous avez un entraîneur personnel pour vous épauler dans vos finances, un des services les plus précieux qu’il peut vous rendre, c’est de vous amener à rester fidèle à votre plan, car souvent, le pire ennemi de notre rendement ou de notre plan financier, ça peut être nous-mêmes. Nous sommes tous humains. Parfois, avoir l’opinion de quelqu’un d’autre ou faire revérifier ce que contient votre plan pour y rester fidèle et pour maintenir une stratégie éprouvée, ça peut être très utile.
Preet, c’est toujours un plaisir. Un grand merci!
Je vous en prie, Kim.
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