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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens de l'avenir des banques après leurs derniers résultats trimestriels avec Monica Yeung. Anthony Okolie nous donne un résumé du rapport qui paraîtra demain.
Nous découvrons la plate-forme avancée.
Caitlin Cormier nous montre comment mettre à l'essai des idées de placements.
Posez-nous vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais tout d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Indice TSX composite est en légère progression d'un peu plus d'un demi pour cent, un quart de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, Baytex Energy. Le cours du brut se stabilise après un léger recul. Baytex recule. Les actions de Celestica sont en revanche en recul après un bond financier.
Elles sont en baisse de plus de 5 %. Aux États-Unis, les investisseurs continuent de se pencher sur les données du secteur manufacturier, service et autres. L'indice S&P 500 recule de presque cinq points, soit un cinquième de pour cent.
L'indice Nasdaq qui a atteint un record hier, ainsi que le S&P, après NVIDIA, ravissant la 2e, place en la matière à Apple, l'indice recule de 31 points, soit un peu moins de cinquième de pour cent.
Lyft après sa toute première journée des investisseurs semble avoir été convaincant. L'action progresse de deux et demis pour cent.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Les banques canadiennes affichent certaines divergences au cours de la dernière session de publication des résultats mais elles avaient toutes en commun l'augmentation des provisions pour pertes sur créances. Monica Yeung de Gestion de placements TD nous rejoint pour nous en dire plus sur le trimestre et l'évolution de la situation. Bonjour.
- Bonjour Greg. Merci de m'inviter.
- Encore une saison d'annonces de bénéfices des banques. Que pensez-vous de ce que nous avons entendu?
- Globalement ça a été deux années difficiles pour les banques canadiennes.
Il y a la hausse des pertes sur créances, la compression des mines d'Internet également des difficultés au niveau des charges. Globalement, le trimestre qui vient de s'écouler n'était pas mauvais, nous commençons à tourner le coin mais nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Nous pouvons voir la lumière au bout du tunnel. Tout d'abord, la plupart des banques, Simond sursis sont dépassés les annonces de bénéfices ou les estimations de 4 % en moyenne. Il s'agissait de bénéfices de qualité. Meilleurs résultats de gestion des prêts, maîtrise des charges, rebond de l'activité du marché des capitaux, la cerise sur le gâteau.
En outre, c'était le premier trimestre de croissance des bénéfices en près de deux ans. Il faut remonter au deuxième trimestre 2022 pour voir la croissance des banques canadiennes. Ces trimestriels ont augmenté de 2,5 %. Il s'agit d'un basculement très bienvenu.
Mais le plus important, quand on commence à analyser les données fondamentales, il y a des tendances très positives. Il y a un élément que nous suivons qui s'appelle les bénéfices avant impôts, avant provision. Essentiellement, il s'agit des bénéfices avant pertes sur créances en hausse de plus de 10 %.
Pourquoi? Parce que la croissance des prêts s'établit à 4 %. Les marges d'intérêt se stabilisent, il y a un rebond des revenus d'honoraires, et la maîtrise des charges. Rappelez-vous, en dernier la banque avait annoncé des programmes de structuration et nous en récoltons les fruits au niveau des bénéfices.
Globalement, je dirais qu'il s'agissait d'un trimestre décent. La plupart des banques ont renoué avec la croissance des bénéfices après deux ans. Il y a eu des tendances positifs.
- Un catalyseur potentiel.
Les banques y compris la nôtre ont relevé les taux de façon énergie pour juguler l'inflation, ce qui a engendré des difficultés pour les consommateurs et les ménages. Le pire est-il passé?
La Banque du Canada entame ce qu'on pense être un signe de réduction du taux.
- Oui, la seule difficulté que je signalerai, depuis que la Banque du Canada a commencé augmenter les taux, les pertes sur créances (...) Ont augmenté de 50 %.
Deux tendances clés. Tout d'abord, les domaines où il y a des pertes sur créances, une augmentation des pertes sur créances, c'est vraiment sur le marché de la consommation canadienne. Les cartes de crédit, les lignes de crédit non garanti et les prêts automobiles et dans certains cas aux États-Unis l'immobilier de bureau.
Ça, c'est le premier élément. Deuxième élément, la composition des pertes sur créances. Quand nous avons entamé ce cycle il y a deux ans, les banques prenaient des provisions de stade. C'était des estimations prospectives des pertes envisageables à cause de l'évolution macro-économique. Maintenant, on pense aux provisions de stade deux et trois. Ce sont des prêts qui sont impayés, peut-être en phase de recouvrement. Il y a d'abord la prévision des pertes et les pertes constatées. Une interprétation de ce phénomène, c'est que les pertes sur créances s'accélèrent, mais pour moi, je verrai cela plutôt comme un phénomène de concrétisation, de cristallisation des prêts.
On n'est pas pour le moment difficile ces moments difficiles et venus.
- Avons-nous atteint le sommet?
- Pas tout à fait.
Nous approchons de la fin. Les dirigeants des banques disent qu'il prévoit parvenir au pic (...) - des éléments intéressants. Vous avez dit tout de suite que c'était un bon trimestre. Il y avait des éléments qui paraissaient positifs pour les banques.
Quand on parle des réactions du marché, il y a eu des réactions assez différents.
Qu'est-ce que cela vous dit quant à la réaction du marché?
- Il y a une dispersion assez importante dans l'évolution des cours. Il faut remonter à plus de 10 ans pour voir une telle dispersion des mouvements de cours de cette ampleur. Les données fondamentales sont différentes selon la banque. Pour vous donner quelques exemples, s'agissant de la croissance des prêts, la moyenne de l'industrie, 4 %, mais d'une part il y a la banque nationale en hausse de 8 %, d'autre part la Banque Scotia dans le portefeuille de prêts à rétréci. Même les provisions sont pertes créances.
(...) La CIBC annonce qu'elle a déjà tourné le coin, si je devais utiliser une analogie, on parle de la marée qui monte et qui fait flotter tous les bateaux.
Quand l'économie se passe bien, les banques réalisent le bénéfice d'exploitation.
Quand la marée descend, ce qui est le cas, on commence à voir la réalité des choses.
Quels sont les banques qui progressent dans leur part de marché, quels sont les banques qui ont pratiqué des provisions suffisantes, qui maîtrisent les charges de façon appropriée. Je dirais que nous sommes dans un environnement où on ne peut pas fermer les yeux et acheter les actions des six grandes banques. Il faut vraiment comprendre ce qui se passe au niveau des banques individuelles.
- Effectivement, il faut faire ses recherches en envisageant ce genre d'investissement. Les actions des banques sont en retard sur le marché depuis trois ans. Que pensez-vous qu'il va se passer d'ici là?
- Au niveau des valorisations, les banques tournent autour de 10 fois et demie le ratio cours-bénéfice. Historiquement, c'est plutôt vers le bas de la fourchette pour les banques. Les banques en général ont des valorisations de 10 à 12 fois les bénéfices. Il faut une clarification. Tout d'abord, il faut que les marchés soient convaincus qu'on a atteint le pic des pertes sur créances, que l'on entame une fin de cycle. Les réductions du taux par la Banque du Canada c'est positif et nous allons suivre l'effet de ces coupures de taux de façon très serrée. Il y a un autre élément qui pourrait être positif pour ce genre d'action, c'est le rétablissement de la croissance de bénéfices non balisé. Les banques sont un pari à levier sur l'économie. Avec un taux de croissance assez anémique au Canada, on peut s'attendre à ce que la croissance plutôt mitigée pour les banques. Mais si les pertes sur créances commencent à s'estomper, qu'il y a une croissance décente des prêts, il se pourrait que les banques renouent avec la trajectoire de cinq à 10 % de croissance des bénéfices, ce qui serait très positif pour le coup.
- Excellent début d'émission! Monica Yeung répond à vos questions sur l'économie canadienne et les banques. Poser les noms en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Lululemon sont sous les feux de la rampe aujourd'hui.
En hausse de plus de 5 %.
Le détaillant de vêtements de sport revoir à la hausse ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année et augmente son programme de rachat d'actions de milliards de dollars. Comme vous le voyez, l'action a été sous pression jusqu'ici cette année en raison des craintes que des concurrents tels que Alo et Vuori ne prennent des parts de marché.
Lyft prévoit une croissance des ventes le potentiel de son activité de publicité en appui. Lyft fait ces annonces lors de la toute première journée des investisseurs.
L'action progresse de 2 %. Plusieurs rapports suggèrent que les enquêtes en titre sur Microsoft, OpenAI et NVIDIA sont en cours. La commission fédérale du commerce américaine entamerait une enquête sur Microsoft et sa filiale OpenAI tandis que le ministère de la justice s'intéresse à NVIDIA. L'influence de ces entreprises sur le secteur de l'intelligence artificielle dans ces industries. Un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composite progresse modestement de 46 points, soit un cinquième de pour cent.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 marque une pause, un très léger recul de cinq points. Monica Yeung répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Toujours sur les bords, quelles sont les perspectives pour les dividendes et rachats d'actions pour les banques canadiennes?
- Excellente question. Quand on considère les banques canadiennes, les dividendes représentent un élément important du roman total historiquement. Nous scrutons cela de près. Les dividendes sont toujours au rendez-vous.
Les niveaux de capitalisation des banques (...) largement supérieurs aux exigences.
Très bien couverte. Quant à la croissance, la croissance des dividendes pour les banques canadiennes suit celle des bénéfices. Encore une fois plutôt mitigée cette année pour la croissance des bénéfices. Il y a eu un ou deux, le bas de la fourchette de zéro à 10 %, mais lorsque l'économie renouera avec la croissance, la croissance des bénéfices des banques devrait renouer avec le niveau historique.
Quant au rachat d'actions, c'est un outil dans la boîte à outils des banques. Trois des six banques ont des programmes de rachat d'actions en cours actuellement après une période pendant laquelle elles avaient beaucoup de capitaux excédentaires, à utiliser les rachats pour restituer des capitaux actionnaires et diminuer leur excédent de capital. Tandis que ce gâteau se rétrécit, je pense qu'ils vont lever le pied. Cela fait toujours parti de leur boîte à outils, il y aura toujours un ou 2 % de rachat ici et là, n'est pas un élément régulier.
- À présent, toujours sur les banques canadiennes, que pensez-vous de BMO après ces derniers résultats?
- BMO eest l'unique banque qui n'a pas atteint les prévisions de bénéfices.
L'action a reculé dans la journée.
Mauvaise surprise au niveau des crédits.
Les taux ont bondi en particulier en raison d'une faiblesse dans le portefeuille de prêts commerciaux et en général et immobilier en particulier aux États-Unis. Cela s'applique également à des clients du secteur des services, notamment financiers. Une autre grande déception, le fait que c'est la deuxième, le deuxième résultat inférieur aux prévisions de suite. La banque n'a pas vraiment pu faire des prévisions au niveau des pertes sur créances pour les trimestres futurs s'il prévoit que les pertes sur créances demeurent élever, mais cette réticence a déçu les investisseurs.
Ensuite, les résultats aux États-Unis.
Pourquoi achetons les actions de BMO?
(...) Également il y a une compression des marges d'intérêt net. Il y a beaucoup de concurrence pour les dépôts aux États-Unis, ce qui augmente les coûts du financement et des résultats assez faibles ce niveau-là.
- Des difficultés importantes sont reflétées dans le cours de l'action qui a beaucoup baissé pendant une session. J'ai été étonné de voir des actions d'une grande banque canadienne diminuée dans une telle proportion. Qui pourrait bien se passer dans l'avenir, qui pourrait engendrer un revirement?
- Les investisseurs sont sceptiques.
S'il s'agit d'une anomalie, un ou deux trimestres de pertes sur créances élevées.
Également, la banque est dirigée par une excellente équipe de directions qui communiquent avec les milieux financiers et je pense que les perspectives de croissance dans d'autres secteurs de l'activité de la banque. Des catalyseurs possibles pour l'action.
- Voilà pour la BMO. Toujours pour les banques, est-ce que le marché du logement représente un risque pour les banques canadiennes?
- C'est une question à laquelle nous pensons beaucoup qu'à la moitié des bilans des banques canadiennes sont en prêt immobilier.
La part du lion est occupée par les prêts hypothécaires. Le risque auquel on songe beaucoup, c'est l'idée du mur de refinancement. Les taux ont beaucoup augmenté, les emprunteurs refinancent leur prêt hypothécaire, leurs mensualités vont bondir. Selon nos calculs, compte tenu de l'évolution des taux, la mensualité moyenne d'un prêt hypothécaire augmenterait de 400 $.
Quand on songe au risque de défaut de paiement, nous pensons que ce risque est gérable à différents niveaux. Tout d'abord, la plupart des Canadiens ont une valeur nette. Le logement canadien moyen représente un ratio près valeur de 60 %.
C'est un coussin décent. Ensuite, 40 % des prêts hypothécaires des banques sont assurés par des assureurs privés. Il s'agit d'une protection supplémentaire en cas de défaillance. Et enfin, est le plus important, on compare beaucoup le Canada aux États-Unis, mais au Canada les systèmes juridiques différents. Les prêts sont garantis par l'emprunteur personnellement, c'est-à-dire qu'il est possible de recourir à ces éléments actifs.
- Aux États-Unis, si on ne peut plus payer les mensualités, on met les clés dans la boîte aux lettres et on prend la poudre d'escampette en pleine nuit. Cette augmentation de 400 $ est gérable dans le contexte des banques, des mensualités, mais ce qui nous préoccupe un peu plus, ce sont les effets sur l'économie. Si vous devez dépenser 400 $ de plus sur un prêt hypothécaire, vous ne le dépensez pas ailleurs. Peut-être que vous fréquentez plus un détaillant haut-de-gamme, mais plutôt un détail au rabais pour votre alimentation, et puis il y a les pertes dans la catégorie des prêts non garantis que nous surveillons de près.
- Oui.
La banque du Canada déclare même que si l'association continue il pourrait y avoir d'autres coupures de taux, mais les hausses avaient été très énergiques. Un quart de point. C'est peut-être un bon signal pour les Canadiens endettés, mais quand on se demande si le marché du logement est une menace, il faut se demander dans quelle mesure la banque a (...) il faudra avoir la cadence des réductions de taux.
Pour l'an prochain, nous verrons. Il faudra plusieurs coupures de taux pour soulager le consommateur, que ce soit au niveau des prêts hypothécaires mettant autres aspects de la finance.
Il s'agit outre le facteur favorable au niveau de la confiance mais également au niveau des budgets réels.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Monica Yeung répond d'autres questions sur les actions canadiennes en quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivant la découverte de la plate-forme avancée.
Aujourd'hui, nous jetons un coup d'œil sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Si vous voulez mettre à l'essai une idée de placement, la plate-forme vous propose des outils.
Caitlin Cormier nous montre comment les utiliser. Caitlin Cormier est est formatrice principale Placements directs TD. Bonjour. Parlez-nous-en.
- Bonjour Greg. La plate-forme avancée comporte un outil très intéressant qui permet de mettre à l'essai des idées de placement qui s'appelle le gestionnaire de portefeuille. Voici comment créer un portefeuille fictif. Je vais cliquer sur le petit bouton pour créer une vue nouvelle que j'appellerai gestionnaire de portefeuille.
Sous la rubrique détail de compte, je choisis la dernière option, gestionnaire de portefeuille.
Je vais commencer en créant un nouveau portefeuille. Je vais l'appeler 2024, par exemple. Je clique sur créer.
Je peux simplement saisir le nom des entreprises dont je voudrais suivre l'action.
Maintenant je peux saisir sois le nom de la compagnie, soit le symbole. Une fois que j'ai saisi le nom de la compagnie, je vais indiquer combien d'actions je voudrais acheter hypothétiquement.
Si j'avais acheté l'action le 6 novembre, voilà quel en aurait été le coût.
Je vois ce qui serait arrivé à mon portefeuille si j'en avais acheté ce jour là.
Avec cette position en particulier, j'aurais réalisé une perte si j'avais acheté l'action à ce moment-là. On peut ajouter toutes sortes de valeurs pour chacune vous pouvez choisir le nombre, encore une fois la date. Cliquez sur sauvegarder. On peut créer un portefeuille de cette manière. Quand l'écran s'est affiché, j'avais créé un portefeuille qui comporte un certain nombre de valeurs.
Voici les différentes étapes d'achat fictive.
La valeur aux livres, la valeur de marché.
C'est un portefeuille qui est mis à jour entièrement en direct. Je continue de voir le comportement de ses actions au cours de la journée.
Si vous n'êtes pas prêts à mettre votre vrai argent à l'œuvre, c'est une façon de réaliser des opérations fictives afin de voir le résultat.
- Vous avez dressé votre liste, vous vous préparez à acheter pour de vrai. Est-ce qu'il est possible d'aller directement depuis votre portefeuille?
- Oui, tout à fait.
Il faut que vous avez créé le portefeuille, à l'extrême gauche, à côté de chaque action vous voyait qu'il y a un bouton à trois points qui vous permet d'aller à un ordre d'achat, de vente, toute d'achat différent. Vous pouvez ajouter une alerte, ouvrir le symbole dans les autres outils d'analyse. Cette page vous donne accès à toutes sortes d'autres fonctions. Une fois que vous avez procédée à votre analyse, il est possible de passer à l'action rapidement. Vous pouvez également apporter des changements.
Mettons que vous voulez dire que vous avez acheté tel titre un autre jour, vous pouvez modifier la date.
Il y a énormément de plaisir qu'on peut avoir avec cet outil qui peut être très utile ici pour mettre les thèses d'investissement à l'essai.
- Merci comme d'habitude.
- Je vous en prie.
- Caitlin Cormier est formatrice principale Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb. Au mois de juin, c'est le mois de l'éducation des investisseurs. Nous vous proposons des classes interactives sur les opérations sur options avec des stratégies allant des débutants ou chevronnés. Vous pouvez également balayer le code QR pour vous rendre à la page d'inscription de la formation de Placements directs TD sur les options. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Monica Yeung répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Est-ce que vous appréciez des actions canadiennes liées à l'IA?
- Bonne question.
Une question très pertinente pour le marché dans son ensemble. Le Canada a un rôle à jouer dans le l'intelligence artificielle. Nous avons des centres d'excellence universitaire, à l'université de Toronto par exemple. Toutefois, dans la réalité, quand on considère les actions, il s'agit d'un sou secteur ou simplement de recoupements de titres.
Nous n'allons pas héberger la NVIDIA ou Microsoft. Nous n'avons pas d'entreprise dans le secteur de l'infonuagique ou de l'infrastructure.
Sur notre marché, l'intelligence artificielle permet d'accroître les revenus ou de réduire les coûts d'entreprises existants. Par exemple, une banque canadienne peut utiliser l'IA, d'ailleurs les banques investissent beaucoup dans la technologie, pour déceler les fraudes. Cela offre à la banque la possibilité de réduire justement les provisions sur pertes sur créances. Un détaillant canadien comme métro peut utiliser l'IA pour améliorer la gestion de ses stocks.
Il y a des titres qui sont davantage en point au niveau de l'amélioration des revenus. Thomson Reuters peut utiliser il y a pour améliorer la rédaction de contrats juridiques et la recherche juridique. Il s'agit d'une occasion excellente d'améliorer les revenus. Ou encore Shopify, qui peut améliorer l'expérience de commerce électronique pour les petits détaillants qu'elle cible.
Si vous voulez des compagnies purement consacrées à l'IA, c'est aux États-Unis.
Au Canada, il s'agit d'améliorer les résultats des entreprises individuelles.
- À présent, le secteur de l'énergie. Que pensez-vous du secteur de l'énergie?
- Il a un peu reculé avec l'annonce de l'OPEP mais nous le surveillons de très près. Il y a deux volets, les produits de base et les actions. Le milieu des produits de base, je pense que les cours du pétrole vont demeurer entre 70 et 80 francs 90 $. Il s'agit de marcher bien équilibré, mais la réalité c'est que l'OPEP a pratiqué des coupures de production à raison de deux cents millions de barils de capacités excédentaires qui pourraient être mises en œuvre après échéance. Dans son annonce de cette semaine, l'OPEP a déclaré que les coupures étaient maintenues mais qu'elles allaient être inversées. Ensuite, il y aura de nouvelles sources d'approvisionnement, la Guyane, le Brésil, et la croissance en général est assez anémique.
Le pétrole va donc demeurer dans sa fourchette entre 70 et 80 dollars.
En revanche, le secteur canadien du sable bitumineux réalise des résultats dans le haut de la fourchette de zéro à 10 %. Ce sont des entreprises (...) Ces entreprises se sont engagées à restituer leur liquidité aux actionnaires. Il y a peu de croissance parce que l'oléoduc TMX entre en jeu. Il y a une décroissance des dividendes (...) c'est un Nouveau Monde, une nouvelle phase. Est-ce que font-ils cela va se produire? Il s'agit d'une transition énergétique.
Nous ne savons pas combien de pétrolifères abris parvenaient. Ce n'est pas un climat propice à l'investissement de milliards de dollars, surtout dans notre industrie.
- C'est vrai, surtout pour les sables bitumineux au Canada. Ils ont pu trouver des possibilités de nouvelle exploitation des gisements existants il ne se lance pas dans de nouvelles acquisitions ou des projets de grande envergure.
À plus long terme, il y aura des approvisionnements nouveaux qui seront disponibles dans d'autres régions du monde, la Guyane, le Brésil, certaines régions d'Afrique, mais en revanche en investissant pendant ces projets cela crée un plafonnement de l'offre et un plancher pour les cours du pétrole à court terme.
- Demeurant dans le secteur de l'énergie.
Est-ce que vous appréciez le titre CNQ?
Nous ne pouvons pas faire des recommandations de vente ou d'achat, mais que pensez-vous au niveau des opportunités et des défis?
- C'est une très bonne question. CNQ est un des plus grands producteurs de pétrole de sables bitumineux au Canada. Tout d'abord, (...) un avantage au niveau des coûts. Pas obligé de rechercher la prochaine opportunité, elle peut se concentrer sur son activité. Excellente équipe de directions, très bien alignés sur les actionnaires.
Elle peut prendre de bonnes décisions de répartition des capitaux. Une des premières entreprises à atteindre son niveau d'endettement.
(...) Ce qu'il faut se rappeler, c'est que les actions sont corrélées avec le cours du pétrole.
Il y a eu un recul depuis quelques jours, depuis l'annonce de l'OPEP, et à avec CNQ et le cours de l'action bénéficie d'un bonus par rapport aux autres entreprises du secteur, il faut se le rappeler.
- Il faut se rappeler quand vous faites vos recherches. Parlons des chemins de fer. Que pensez-vous du CP ou CP Kansas City comme il faut dire à présent?
- Au niveau structurel, l'industrie ferroviaire nous plaît.
(...) Un avantage naturel au plan des coûts par rapport à l'autre solution que le camionnage pour le transport. Mais il faut savoir ce qu'il se passe au niveau cyclique. C'est une chose d'apprécier une industrie, mais il y a eu des grèves, des incendies de forêt, et un énorme stock d'épuisement des inventaires. 2024, c'est ce que nous surveillons. Il y a un redémarrage de la reconstitution des stocks. CP est en plein dans cette phase à l'heure actuelle. Il y a eu un départ un peu lent pendant le premier semestre on prévoit que les volumes vont se rétablir d'ici la fin de l'année. C'est également un réseau unique car CP a récemment fait l'acquisition de Kansas city Southern.
(...) Il y a toutes sortes de termes au niveau du rapatriement de la compagnie.
Ce que je surveillerais, pour décider d'investir dans cette action, il y a les volumes l'exécution de l'acquisition, l'entreprise a déclaré qu'elle peut réaliser d'importantes synergies au niveau des revenus des coûts, et surveiller la valorisation parce qu'il s'agit de titres dont le cours comporte un bonus. Mais la compagnie doit exécuter.
- Vous avez mentionné un conflit travail l'an dernier.
La dépréciation des stocks. En définitive, c'est un stock cyclique également. Si l'économie entre en récession, ce que le prévoit pas à l'heure actuelle mais un jour il y aura une autorisation, que pensez-vous des chemins de fer? Ils sont très étroitement liés à l'économie.
- Tout à fait. On parle de reconstitution des stocks, mais que se passera-t-il l'année d'après? Cela dépendra de la conjoncture économique mondiale. Si le ralentissement économique et que les acheteurs achètent moins, les expéditeurs expédiaient au moins, les volumes diminueront.
- Voilà pour les chemins de fer. Que pensez-vous des télécommunications?
Canadiens.
- Les chemins de fer son cycliquem les télécommunicateurs sont historiquement stables.
(...) Il y a le fait que l'augmentation du rendement obligataire a nui aux compagnies à fort rendement, et FPI, les services publics, (...) depuis l'acquisition de Shaw par Rogers, nous sommes dans un marché à quatre coins et c'est très concurrentiel.
(...) Quebecor a déployé de grands efforts pour conquérir une clientèle, mais au départ des prix. Cette concurrence s'exerce également dans le filaire.
Il y a eu beaucoup de promotion pour les plan Internet, surtout Bell et TELUS qui sont très concurrentiels, composé des réseaux de fibres et non plus de coût fixe et peuvent récolter les fruits de leur investissement. Ce que nous surveillons, c'est ce qui va se passer au niveau des rendements obligataires.
Les dividendes sont bien couverts mais c'est une question de croissance. Est-ce que c'est le genre d'industrie où la croissance est appelée à diminuer? La croissance des bénéfices était au milieu de la fourchette de zéro à 10 %. À présent, ce serait plutôt près de un à 2 %.
- Ramenons la Banque du Canada dans la discussion.
Les hausses énergiques de taux qui est peut-être en reflux. La concurrence est une chose, mais si la banque continue de réduire les taux, les romans des actions sembleront plus intéressants pour les investisseurs individuels ou institutionnels, beaucoup d'argent est garé dans le marché monétaire que le roman est très intéressant. Si celui-ci diminue, il faudra envisager d'autres alternatives, rendement de sept ou 8 % pour être intéressant en fonction de l'aspect de votre portefeuille.
- Monica Yeung répond d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une dissertation. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Vendredi, c'est le rapport sur l'emploi qui paraît aussi bien au Canada qu'aux États-Unis.
Il s'agit de statistiques très intéressantes pour le coût des emprunts et les décisions des banques centrales.
Anthony Okolie nous donne un avant-goût de ce que nous pouvons attendre.
- Au Canada bien sûr il y a eu des chiffres d'emploi très important au mois d'avril, plus de 90 000 emplois créés après six baisses mensuelles consécutives.
Selon Valeurs mobilières TD, il devrait y avoir un recul au mois de mai. On pronostique 15 000 nouveaux emplois nets à rajouter, c'est le consensus des estimations, un net recul. Encore une fois, les données sur l'emploi ont tendance à être très volatiles d'un mois sur l'autre.
Après un chiffre très important comme au mois d'avril, la tendance est d'être un retour à la moyenne. Nous prévoyons chez beaucoup moins important mois de mai. Le secteur des services devrait tirer les chiffres de l'emploi vers le bas, mais on prévoit un rebond dans le secteur du bâtiment, ce qui devrait être favorable pour les industries productrices de biens.
Quant à la croissance des salaires, on prévoit un léger recul de 0,1 %, ramenant le taux de croissance moyenne des salaires horaires à 4,7 % sur un an. Aux États-Unis, on prévoit 107 000 emplois créés. Le taux de chômage étend inchangé.
Il s'agit d'une prévision inférieure au consensus, ce qui prolongerait la surprise enregistrée au mois d'avril avec 175 000 emplois créés. Quant au salaire horaire, nous pensons que la croissance sera assez mitigée de 0,2 % simplement.
Le ralentissement de la croissance des salaires devrait souligner le fait que le marché du travail renoue avec un meilleur équilibre aux États-Unis. Cette semaine, nous avons eu davantage d'indication de rétablissement de (...) le nombre de postes à pourvoir a été étonnamment bas au mois d'avril. Toutefois, nous avons également obtenu les chiffres moins pas dans le rapport (...) pas aussi fiable parmi les indicateurs pour le nombre de l'emploi salarié non agricole. Ce matin, le nombre de demandes d'indemnisation de son chômage est plus élevé que prévu.
Encore une fois, les investisseurs espèrent que s'étonner vont encourager la Fed à réduire les taux d'intérêt plus tard cette année.
- Oui, nous voulons toujours connaître comment se porte le marché du travail. Il s'agit d'un facteur important. C'est important d'avoir un emploi, mais nous surveillons de que nous voulons savoir ce que va par la banque centrale. Quel est le pronostic?
- Commence par le Canada. La Banque du Canada réduit le taux de 25 points de base. Valeurs mobilières TD prévoit une autorisation de 25 points de vente en juillet ainsi que 50 points au quatrième trimestre, ce qui ramènerait le taux directeur à 4 % d'ici la fin de l'année.
Aux États-Unis, après le fort regain d'inflation début d'année, cela a placé la bar plus haut pour la Fed pour les réductions de taux, mais compte tenu des pronostics, Valeurs mobilières TD prévoit des réductions de taux en septembre et décembre qui ramènerait le taux directeur de la Fed entre quatre, (...) nous allons parler après vendredi du contenu réel de ces statistiques.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici une nouvelle fois la plate-forme avancée, la carte thermique qui permet de visualiser les actions qui bougent sur le marché. Faut-il indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. En cette première semaine de juin, les marchés sont plutôt volatiles, surtout en ce qui concerne le cours du pétrole et son effet sur le secteur de l'énergie. Beaucoup des métaux, l'or, l'argent, le cuivre progresse.
Barrick depuis 2 % il y a un certain mouvement dans le groupe de l'énergie. On parle de pétrole et de gaz, mais il y a un certain recul dans le secteur de l'uranium. Cameco aujourd'hui en revanche est en hausse de 1 %. Aux États-Unis, dans l'attente des statistiques de l'emploi demain vendredi, les marchés sont prudents. L'indice S&P 100, nous voyons l'écran, NVIDIA a crevé le plafond des 3 billions de dollars.
L'action s'essouffle aujourd'hui avec un recul de près de 3 %. Il y a du vert à l'écran chez PayPal, qui progresse de cinq débits pour ça. Monica Yeung Gestion de placements TD répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Que pensez-vous de Thomson Reuters?
- Une compagnie canadienne haut de gamme qui est très connue pour ses services d'information et d'actualité. La plus grande partie de son activité consiste à vendre de l'information au cabinet d'avocats, cabinets comptables et autres.
On parlait d'IA tout à l'heure, c'est un excellent exemple d'utilisation par une entreprise canadienne. Songez au droit, un des éléments clés de l'action des avocats consiste à faire des recherches sur la jurisprudence avant de se présenter devant un tribunal. Autrefois, on allait à la bibliothèque, on saisit un sujet dans un moteur de recherche, par exemple lésion personnelle, on passe quelques heures à rédiger un mémoire, envoyé à l'associé.
Récemment, Thomson Reuters a inauguré un produit qui s'appelle West Law AI.
Au lieu de saisir un sujet de recherche, on pose une question. Afficher la jurisprudence en matière de lésions corporelles en Ontario.
Le moteur choisit les arrêts les plus pertinents et rédige un projet de mémoire de recherche.
Vous pouvez voir l'utilisation de l'IA générative qui permettent d'économiser beaucoup d'argent et de temps.
Le tout à l'avantage du client. C'est un bon exemple de l'activité de Thomson Reuters. Quant à l'action, l'entreprise a très bien su saisir les occasions de surcroît de revenus. La croissance organique est passée du bas au sommet, au haut de la fourchette de zéro à 10 %.
Thomson Reuters occupe une position de premier plan dans chacun de ces créneaux et c'est une possibilité, une entreprise quelles possibilités de croissance très favorable.
Presque chaque dollar de croissance supplémentaire se répercutant sur les bénéfices. La valorisation est très élevée, 40 fois les bénéfices. Il a des incertitudes quant à la perte de croissance, mais pour l'instant l'entreprise semble tourner à plein régime.
- Parlant de Dollarama. Une ultime question avant de nous séparer. Que pensez-vous de cette?
- On parlait de consommateur tout à l'heure qui a du mal à joindre les deux bouts avec la hausse des taux. Dollarama se situe à l'autre extrême et en a bénéficié. Les consommateurs qui baissent en gamme s'ils ont moins d'argent, plutôt que d'aller chez Canadian Tire, vous allez chez Dollarama pour obtenir des marchandises générales. C'est une action très intéressante car la proposition de valeur est fondée sur la commodité et la portabilité.
80 % habitent à moins de 10 km magasin Dollarama. Quant à l'abordabilité, les produits sont en général plus petit mais l'entreprise peut les proposer à 30 ou 50 % moins chers que Walmart ou Amazon.
Dollarama bénéficie donc du fait que les consommateurs baissent en gamme. Le parc de magasins s'augmente.
La compagnie ouvre six à sept nouveaux magasins par année.
C'est ce qui intrigue les investisseurs.
La compagnie peut-elle maintenir cette croissance? Si oui, l'activité de l'entreprise et ses résultats sont appelés à se développer.
- Voilà pour Dollarama. Dollarama m'a accroché comme client pendant la période de Noël. Je me suis demandé où est-ce que je peux acheter des cartes? Autant pour une seule carte? Je suis allé chez Dollarama, j'ai acheté toutes sortes de cartes. Quand mon anniversaire de mariage est arrivé au mois d'avril, je ne suis pas allé chez Dollarama.
- Sage décision.
- Monica Yeung, nous espérons vous reparler bientôt.
- Moi aussi.
- Monica Yeung de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas pu répondre à votre question aujourd'hui, nous allons tâcher de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain nous allons analyser le rapport sur l'emploi au Canada et aux États-Unis et ses conséquences sur les banques centrales.
Lundi, Justin Flowerday de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur la stratégie de marché. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à bientôt!
Aujourd'hui, je m'entretiens de l'avenir des banques après leurs derniers résultats trimestriels avec Monica Yeung. Anthony Okolie nous donne un résumé du rapport qui paraîtra demain.
Nous découvrons la plate-forme avancée.
Caitlin Cormier nous montre comment mettre à l'essai des idées de placements.
Posez-nous vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais tout d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Indice TSX composite est en légère progression d'un peu plus d'un demi pour cent, un quart de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, Baytex Energy. Le cours du brut se stabilise après un léger recul. Baytex recule. Les actions de Celestica sont en revanche en recul après un bond financier.
Elles sont en baisse de plus de 5 %. Aux États-Unis, les investisseurs continuent de se pencher sur les données du secteur manufacturier, service et autres. L'indice S&P 500 recule de presque cinq points, soit un cinquième de pour cent.
L'indice Nasdaq qui a atteint un record hier, ainsi que le S&P, après NVIDIA, ravissant la 2e, place en la matière à Apple, l'indice recule de 31 points, soit un peu moins de cinquième de pour cent.
Lyft après sa toute première journée des investisseurs semble avoir été convaincant. L'action progresse de deux et demis pour cent.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Les banques canadiennes affichent certaines divergences au cours de la dernière session de publication des résultats mais elles avaient toutes en commun l'augmentation des provisions pour pertes sur créances. Monica Yeung de Gestion de placements TD nous rejoint pour nous en dire plus sur le trimestre et l'évolution de la situation. Bonjour.
- Bonjour Greg. Merci de m'inviter.
- Encore une saison d'annonces de bénéfices des banques. Que pensez-vous de ce que nous avons entendu?
- Globalement ça a été deux années difficiles pour les banques canadiennes.
Il y a la hausse des pertes sur créances, la compression des mines d'Internet également des difficultés au niveau des charges. Globalement, le trimestre qui vient de s'écouler n'était pas mauvais, nous commençons à tourner le coin mais nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Nous pouvons voir la lumière au bout du tunnel. Tout d'abord, la plupart des banques, Simond sursis sont dépassés les annonces de bénéfices ou les estimations de 4 % en moyenne. Il s'agissait de bénéfices de qualité. Meilleurs résultats de gestion des prêts, maîtrise des charges, rebond de l'activité du marché des capitaux, la cerise sur le gâteau.
En outre, c'était le premier trimestre de croissance des bénéfices en près de deux ans. Il faut remonter au deuxième trimestre 2022 pour voir la croissance des banques canadiennes. Ces trimestriels ont augmenté de 2,5 %. Il s'agit d'un basculement très bienvenu.
Mais le plus important, quand on commence à analyser les données fondamentales, il y a des tendances très positives. Il y a un élément que nous suivons qui s'appelle les bénéfices avant impôts, avant provision. Essentiellement, il s'agit des bénéfices avant pertes sur créances en hausse de plus de 10 %.
Pourquoi? Parce que la croissance des prêts s'établit à 4 %. Les marges d'intérêt se stabilisent, il y a un rebond des revenus d'honoraires, et la maîtrise des charges. Rappelez-vous, en dernier la banque avait annoncé des programmes de structuration et nous en récoltons les fruits au niveau des bénéfices.
Globalement, je dirais qu'il s'agissait d'un trimestre décent. La plupart des banques ont renoué avec la croissance des bénéfices après deux ans. Il y a eu des tendances positifs.
- Un catalyseur potentiel.
Les banques y compris la nôtre ont relevé les taux de façon énergie pour juguler l'inflation, ce qui a engendré des difficultés pour les consommateurs et les ménages. Le pire est-il passé?
La Banque du Canada entame ce qu'on pense être un signe de réduction du taux.
- Oui, la seule difficulté que je signalerai, depuis que la Banque du Canada a commencé augmenter les taux, les pertes sur créances (...) Ont augmenté de 50 %.
Deux tendances clés. Tout d'abord, les domaines où il y a des pertes sur créances, une augmentation des pertes sur créances, c'est vraiment sur le marché de la consommation canadienne. Les cartes de crédit, les lignes de crédit non garanti et les prêts automobiles et dans certains cas aux États-Unis l'immobilier de bureau.
Ça, c'est le premier élément. Deuxième élément, la composition des pertes sur créances. Quand nous avons entamé ce cycle il y a deux ans, les banques prenaient des provisions de stade. C'était des estimations prospectives des pertes envisageables à cause de l'évolution macro-économique. Maintenant, on pense aux provisions de stade deux et trois. Ce sont des prêts qui sont impayés, peut-être en phase de recouvrement. Il y a d'abord la prévision des pertes et les pertes constatées. Une interprétation de ce phénomène, c'est que les pertes sur créances s'accélèrent, mais pour moi, je verrai cela plutôt comme un phénomène de concrétisation, de cristallisation des prêts.
On n'est pas pour le moment difficile ces moments difficiles et venus.
- Avons-nous atteint le sommet?
- Pas tout à fait.
Nous approchons de la fin. Les dirigeants des banques disent qu'il prévoit parvenir au pic (...) - des éléments intéressants. Vous avez dit tout de suite que c'était un bon trimestre. Il y avait des éléments qui paraissaient positifs pour les banques.
Quand on parle des réactions du marché, il y a eu des réactions assez différents.
Qu'est-ce que cela vous dit quant à la réaction du marché?
- Il y a une dispersion assez importante dans l'évolution des cours. Il faut remonter à plus de 10 ans pour voir une telle dispersion des mouvements de cours de cette ampleur. Les données fondamentales sont différentes selon la banque. Pour vous donner quelques exemples, s'agissant de la croissance des prêts, la moyenne de l'industrie, 4 %, mais d'une part il y a la banque nationale en hausse de 8 %, d'autre part la Banque Scotia dans le portefeuille de prêts à rétréci. Même les provisions sont pertes créances.
(...) La CIBC annonce qu'elle a déjà tourné le coin, si je devais utiliser une analogie, on parle de la marée qui monte et qui fait flotter tous les bateaux.
Quand l'économie se passe bien, les banques réalisent le bénéfice d'exploitation.
Quand la marée descend, ce qui est le cas, on commence à voir la réalité des choses.
Quels sont les banques qui progressent dans leur part de marché, quels sont les banques qui ont pratiqué des provisions suffisantes, qui maîtrisent les charges de façon appropriée. Je dirais que nous sommes dans un environnement où on ne peut pas fermer les yeux et acheter les actions des six grandes banques. Il faut vraiment comprendre ce qui se passe au niveau des banques individuelles.
- Effectivement, il faut faire ses recherches en envisageant ce genre d'investissement. Les actions des banques sont en retard sur le marché depuis trois ans. Que pensez-vous qu'il va se passer d'ici là?
- Au niveau des valorisations, les banques tournent autour de 10 fois et demie le ratio cours-bénéfice. Historiquement, c'est plutôt vers le bas de la fourchette pour les banques. Les banques en général ont des valorisations de 10 à 12 fois les bénéfices. Il faut une clarification. Tout d'abord, il faut que les marchés soient convaincus qu'on a atteint le pic des pertes sur créances, que l'on entame une fin de cycle. Les réductions du taux par la Banque du Canada c'est positif et nous allons suivre l'effet de ces coupures de taux de façon très serrée. Il y a un autre élément qui pourrait être positif pour ce genre d'action, c'est le rétablissement de la croissance de bénéfices non balisé. Les banques sont un pari à levier sur l'économie. Avec un taux de croissance assez anémique au Canada, on peut s'attendre à ce que la croissance plutôt mitigée pour les banques. Mais si les pertes sur créances commencent à s'estomper, qu'il y a une croissance décente des prêts, il se pourrait que les banques renouent avec la trajectoire de cinq à 10 % de croissance des bénéfices, ce qui serait très positif pour le coup.
- Excellent début d'émission! Monica Yeung répond à vos questions sur l'économie canadienne et les banques. Poser les noms en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Lululemon sont sous les feux de la rampe aujourd'hui.
En hausse de plus de 5 %.
Le détaillant de vêtements de sport revoir à la hausse ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année et augmente son programme de rachat d'actions de milliards de dollars. Comme vous le voyez, l'action a été sous pression jusqu'ici cette année en raison des craintes que des concurrents tels que Alo et Vuori ne prennent des parts de marché.
Lyft prévoit une croissance des ventes le potentiel de son activité de publicité en appui. Lyft fait ces annonces lors de la toute première journée des investisseurs.
L'action progresse de 2 %. Plusieurs rapports suggèrent que les enquêtes en titre sur Microsoft, OpenAI et NVIDIA sont en cours. La commission fédérale du commerce américaine entamerait une enquête sur Microsoft et sa filiale OpenAI tandis que le ministère de la justice s'intéresse à NVIDIA. L'influence de ces entreprises sur le secteur de l'intelligence artificielle dans ces industries. Un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composite progresse modestement de 46 points, soit un cinquième de pour cent.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 marque une pause, un très léger recul de cinq points. Monica Yeung répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Toujours sur les bords, quelles sont les perspectives pour les dividendes et rachats d'actions pour les banques canadiennes?
- Excellente question. Quand on considère les banques canadiennes, les dividendes représentent un élément important du roman total historiquement. Nous scrutons cela de près. Les dividendes sont toujours au rendez-vous.
Les niveaux de capitalisation des banques (...) largement supérieurs aux exigences.
Très bien couverte. Quant à la croissance, la croissance des dividendes pour les banques canadiennes suit celle des bénéfices. Encore une fois plutôt mitigée cette année pour la croissance des bénéfices. Il y a eu un ou deux, le bas de la fourchette de zéro à 10 %, mais lorsque l'économie renouera avec la croissance, la croissance des bénéfices des banques devrait renouer avec le niveau historique.
Quant au rachat d'actions, c'est un outil dans la boîte à outils des banques. Trois des six banques ont des programmes de rachat d'actions en cours actuellement après une période pendant laquelle elles avaient beaucoup de capitaux excédentaires, à utiliser les rachats pour restituer des capitaux actionnaires et diminuer leur excédent de capital. Tandis que ce gâteau se rétrécit, je pense qu'ils vont lever le pied. Cela fait toujours parti de leur boîte à outils, il y aura toujours un ou 2 % de rachat ici et là, n'est pas un élément régulier.
- À présent, toujours sur les banques canadiennes, que pensez-vous de BMO après ces derniers résultats?
- BMO eest l'unique banque qui n'a pas atteint les prévisions de bénéfices.
L'action a reculé dans la journée.
Mauvaise surprise au niveau des crédits.
Les taux ont bondi en particulier en raison d'une faiblesse dans le portefeuille de prêts commerciaux et en général et immobilier en particulier aux États-Unis. Cela s'applique également à des clients du secteur des services, notamment financiers. Une autre grande déception, le fait que c'est la deuxième, le deuxième résultat inférieur aux prévisions de suite. La banque n'a pas vraiment pu faire des prévisions au niveau des pertes sur créances pour les trimestres futurs s'il prévoit que les pertes sur créances demeurent élever, mais cette réticence a déçu les investisseurs.
Ensuite, les résultats aux États-Unis.
Pourquoi achetons les actions de BMO?
(...) Également il y a une compression des marges d'intérêt net. Il y a beaucoup de concurrence pour les dépôts aux États-Unis, ce qui augmente les coûts du financement et des résultats assez faibles ce niveau-là.
- Des difficultés importantes sont reflétées dans le cours de l'action qui a beaucoup baissé pendant une session. J'ai été étonné de voir des actions d'une grande banque canadienne diminuée dans une telle proportion. Qui pourrait bien se passer dans l'avenir, qui pourrait engendrer un revirement?
- Les investisseurs sont sceptiques.
S'il s'agit d'une anomalie, un ou deux trimestres de pertes sur créances élevées.
Également, la banque est dirigée par une excellente équipe de directions qui communiquent avec les milieux financiers et je pense que les perspectives de croissance dans d'autres secteurs de l'activité de la banque. Des catalyseurs possibles pour l'action.
- Voilà pour la BMO. Toujours pour les banques, est-ce que le marché du logement représente un risque pour les banques canadiennes?
- C'est une question à laquelle nous pensons beaucoup qu'à la moitié des bilans des banques canadiennes sont en prêt immobilier.
La part du lion est occupée par les prêts hypothécaires. Le risque auquel on songe beaucoup, c'est l'idée du mur de refinancement. Les taux ont beaucoup augmenté, les emprunteurs refinancent leur prêt hypothécaire, leurs mensualités vont bondir. Selon nos calculs, compte tenu de l'évolution des taux, la mensualité moyenne d'un prêt hypothécaire augmenterait de 400 $.
Quand on songe au risque de défaut de paiement, nous pensons que ce risque est gérable à différents niveaux. Tout d'abord, la plupart des Canadiens ont une valeur nette. Le logement canadien moyen représente un ratio près valeur de 60 %.
C'est un coussin décent. Ensuite, 40 % des prêts hypothécaires des banques sont assurés par des assureurs privés. Il s'agit d'une protection supplémentaire en cas de défaillance. Et enfin, est le plus important, on compare beaucoup le Canada aux États-Unis, mais au Canada les systèmes juridiques différents. Les prêts sont garantis par l'emprunteur personnellement, c'est-à-dire qu'il est possible de recourir à ces éléments actifs.
- Aux États-Unis, si on ne peut plus payer les mensualités, on met les clés dans la boîte aux lettres et on prend la poudre d'escampette en pleine nuit. Cette augmentation de 400 $ est gérable dans le contexte des banques, des mensualités, mais ce qui nous préoccupe un peu plus, ce sont les effets sur l'économie. Si vous devez dépenser 400 $ de plus sur un prêt hypothécaire, vous ne le dépensez pas ailleurs. Peut-être que vous fréquentez plus un détaillant haut-de-gamme, mais plutôt un détail au rabais pour votre alimentation, et puis il y a les pertes dans la catégorie des prêts non garantis que nous surveillons de près.
- Oui.
La banque du Canada déclare même que si l'association continue il pourrait y avoir d'autres coupures de taux, mais les hausses avaient été très énergiques. Un quart de point. C'est peut-être un bon signal pour les Canadiens endettés, mais quand on se demande si le marché du logement est une menace, il faut se demander dans quelle mesure la banque a (...) il faudra avoir la cadence des réductions de taux.
Pour l'an prochain, nous verrons. Il faudra plusieurs coupures de taux pour soulager le consommateur, que ce soit au niveau des prêts hypothécaires mettant autres aspects de la finance.
Il s'agit outre le facteur favorable au niveau de la confiance mais également au niveau des budgets réels.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Monica Yeung répond d'autres questions sur les actions canadiennes en quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivant la découverte de la plate-forme avancée.
Aujourd'hui, nous jetons un coup d'œil sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Si vous voulez mettre à l'essai une idée de placement, la plate-forme vous propose des outils.
Caitlin Cormier nous montre comment les utiliser. Caitlin Cormier est est formatrice principale Placements directs TD. Bonjour. Parlez-nous-en.
- Bonjour Greg. La plate-forme avancée comporte un outil très intéressant qui permet de mettre à l'essai des idées de placement qui s'appelle le gestionnaire de portefeuille. Voici comment créer un portefeuille fictif. Je vais cliquer sur le petit bouton pour créer une vue nouvelle que j'appellerai gestionnaire de portefeuille.
Sous la rubrique détail de compte, je choisis la dernière option, gestionnaire de portefeuille.
Je vais commencer en créant un nouveau portefeuille. Je vais l'appeler 2024, par exemple. Je clique sur créer.
Je peux simplement saisir le nom des entreprises dont je voudrais suivre l'action.
Maintenant je peux saisir sois le nom de la compagnie, soit le symbole. Une fois que j'ai saisi le nom de la compagnie, je vais indiquer combien d'actions je voudrais acheter hypothétiquement.
Si j'avais acheté l'action le 6 novembre, voilà quel en aurait été le coût.
Je vois ce qui serait arrivé à mon portefeuille si j'en avais acheté ce jour là.
Avec cette position en particulier, j'aurais réalisé une perte si j'avais acheté l'action à ce moment-là. On peut ajouter toutes sortes de valeurs pour chacune vous pouvez choisir le nombre, encore une fois la date. Cliquez sur sauvegarder. On peut créer un portefeuille de cette manière. Quand l'écran s'est affiché, j'avais créé un portefeuille qui comporte un certain nombre de valeurs.
Voici les différentes étapes d'achat fictive.
La valeur aux livres, la valeur de marché.
C'est un portefeuille qui est mis à jour entièrement en direct. Je continue de voir le comportement de ses actions au cours de la journée.
Si vous n'êtes pas prêts à mettre votre vrai argent à l'œuvre, c'est une façon de réaliser des opérations fictives afin de voir le résultat.
- Vous avez dressé votre liste, vous vous préparez à acheter pour de vrai. Est-ce qu'il est possible d'aller directement depuis votre portefeuille?
- Oui, tout à fait.
Il faut que vous avez créé le portefeuille, à l'extrême gauche, à côté de chaque action vous voyait qu'il y a un bouton à trois points qui vous permet d'aller à un ordre d'achat, de vente, toute d'achat différent. Vous pouvez ajouter une alerte, ouvrir le symbole dans les autres outils d'analyse. Cette page vous donne accès à toutes sortes d'autres fonctions. Une fois que vous avez procédée à votre analyse, il est possible de passer à l'action rapidement. Vous pouvez également apporter des changements.
Mettons que vous voulez dire que vous avez acheté tel titre un autre jour, vous pouvez modifier la date.
Il y a énormément de plaisir qu'on peut avoir avec cet outil qui peut être très utile ici pour mettre les thèses d'investissement à l'essai.
- Merci comme d'habitude.
- Je vous en prie.
- Caitlin Cormier est formatrice principale Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb. Au mois de juin, c'est le mois de l'éducation des investisseurs. Nous vous proposons des classes interactives sur les opérations sur options avec des stratégies allant des débutants ou chevronnés. Vous pouvez également balayer le code QR pour vous rendre à la page d'inscription de la formation de Placements directs TD sur les options. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Monica Yeung répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Est-ce que vous appréciez des actions canadiennes liées à l'IA?
- Bonne question.
Une question très pertinente pour le marché dans son ensemble. Le Canada a un rôle à jouer dans le l'intelligence artificielle. Nous avons des centres d'excellence universitaire, à l'université de Toronto par exemple. Toutefois, dans la réalité, quand on considère les actions, il s'agit d'un sou secteur ou simplement de recoupements de titres.
Nous n'allons pas héberger la NVIDIA ou Microsoft. Nous n'avons pas d'entreprise dans le secteur de l'infonuagique ou de l'infrastructure.
Sur notre marché, l'intelligence artificielle permet d'accroître les revenus ou de réduire les coûts d'entreprises existants. Par exemple, une banque canadienne peut utiliser l'IA, d'ailleurs les banques investissent beaucoup dans la technologie, pour déceler les fraudes. Cela offre à la banque la possibilité de réduire justement les provisions sur pertes sur créances. Un détaillant canadien comme métro peut utiliser l'IA pour améliorer la gestion de ses stocks.
Il y a des titres qui sont davantage en point au niveau de l'amélioration des revenus. Thomson Reuters peut utiliser il y a pour améliorer la rédaction de contrats juridiques et la recherche juridique. Il s'agit d'une occasion excellente d'améliorer les revenus. Ou encore Shopify, qui peut améliorer l'expérience de commerce électronique pour les petits détaillants qu'elle cible.
Si vous voulez des compagnies purement consacrées à l'IA, c'est aux États-Unis.
Au Canada, il s'agit d'améliorer les résultats des entreprises individuelles.
- À présent, le secteur de l'énergie. Que pensez-vous du secteur de l'énergie?
- Il a un peu reculé avec l'annonce de l'OPEP mais nous le surveillons de très près. Il y a deux volets, les produits de base et les actions. Le milieu des produits de base, je pense que les cours du pétrole vont demeurer entre 70 et 80 francs 90 $. Il s'agit de marcher bien équilibré, mais la réalité c'est que l'OPEP a pratiqué des coupures de production à raison de deux cents millions de barils de capacités excédentaires qui pourraient être mises en œuvre après échéance. Dans son annonce de cette semaine, l'OPEP a déclaré que les coupures étaient maintenues mais qu'elles allaient être inversées. Ensuite, il y aura de nouvelles sources d'approvisionnement, la Guyane, le Brésil, et la croissance en général est assez anémique.
Le pétrole va donc demeurer dans sa fourchette entre 70 et 80 dollars.
En revanche, le secteur canadien du sable bitumineux réalise des résultats dans le haut de la fourchette de zéro à 10 %. Ce sont des entreprises (...) Ces entreprises se sont engagées à restituer leur liquidité aux actionnaires. Il y a peu de croissance parce que l'oléoduc TMX entre en jeu. Il y a une décroissance des dividendes (...) c'est un Nouveau Monde, une nouvelle phase. Est-ce que font-ils cela va se produire? Il s'agit d'une transition énergétique.
Nous ne savons pas combien de pétrolifères abris parvenaient. Ce n'est pas un climat propice à l'investissement de milliards de dollars, surtout dans notre industrie.
- C'est vrai, surtout pour les sables bitumineux au Canada. Ils ont pu trouver des possibilités de nouvelle exploitation des gisements existants il ne se lance pas dans de nouvelles acquisitions ou des projets de grande envergure.
À plus long terme, il y aura des approvisionnements nouveaux qui seront disponibles dans d'autres régions du monde, la Guyane, le Brésil, certaines régions d'Afrique, mais en revanche en investissant pendant ces projets cela crée un plafonnement de l'offre et un plancher pour les cours du pétrole à court terme.
- Demeurant dans le secteur de l'énergie.
Est-ce que vous appréciez le titre CNQ?
Nous ne pouvons pas faire des recommandations de vente ou d'achat, mais que pensez-vous au niveau des opportunités et des défis?
- C'est une très bonne question. CNQ est un des plus grands producteurs de pétrole de sables bitumineux au Canada. Tout d'abord, (...) un avantage au niveau des coûts. Pas obligé de rechercher la prochaine opportunité, elle peut se concentrer sur son activité. Excellente équipe de directions, très bien alignés sur les actionnaires.
Elle peut prendre de bonnes décisions de répartition des capitaux. Une des premières entreprises à atteindre son niveau d'endettement.
(...) Ce qu'il faut se rappeler, c'est que les actions sont corrélées avec le cours du pétrole.
Il y a eu un recul depuis quelques jours, depuis l'annonce de l'OPEP, et à avec CNQ et le cours de l'action bénéficie d'un bonus par rapport aux autres entreprises du secteur, il faut se le rappeler.
- Il faut se rappeler quand vous faites vos recherches. Parlons des chemins de fer. Que pensez-vous du CP ou CP Kansas City comme il faut dire à présent?
- Au niveau structurel, l'industrie ferroviaire nous plaît.
(...) Un avantage naturel au plan des coûts par rapport à l'autre solution que le camionnage pour le transport. Mais il faut savoir ce qu'il se passe au niveau cyclique. C'est une chose d'apprécier une industrie, mais il y a eu des grèves, des incendies de forêt, et un énorme stock d'épuisement des inventaires. 2024, c'est ce que nous surveillons. Il y a un redémarrage de la reconstitution des stocks. CP est en plein dans cette phase à l'heure actuelle. Il y a eu un départ un peu lent pendant le premier semestre on prévoit que les volumes vont se rétablir d'ici la fin de l'année. C'est également un réseau unique car CP a récemment fait l'acquisition de Kansas city Southern.
(...) Il y a toutes sortes de termes au niveau du rapatriement de la compagnie.
Ce que je surveillerais, pour décider d'investir dans cette action, il y a les volumes l'exécution de l'acquisition, l'entreprise a déclaré qu'elle peut réaliser d'importantes synergies au niveau des revenus des coûts, et surveiller la valorisation parce qu'il s'agit de titres dont le cours comporte un bonus. Mais la compagnie doit exécuter.
- Vous avez mentionné un conflit travail l'an dernier.
La dépréciation des stocks. En définitive, c'est un stock cyclique également. Si l'économie entre en récession, ce que le prévoit pas à l'heure actuelle mais un jour il y aura une autorisation, que pensez-vous des chemins de fer? Ils sont très étroitement liés à l'économie.
- Tout à fait. On parle de reconstitution des stocks, mais que se passera-t-il l'année d'après? Cela dépendra de la conjoncture économique mondiale. Si le ralentissement économique et que les acheteurs achètent moins, les expéditeurs expédiaient au moins, les volumes diminueront.
- Voilà pour les chemins de fer. Que pensez-vous des télécommunications?
Canadiens.
- Les chemins de fer son cycliquem les télécommunicateurs sont historiquement stables.
(...) Il y a le fait que l'augmentation du rendement obligataire a nui aux compagnies à fort rendement, et FPI, les services publics, (...) depuis l'acquisition de Shaw par Rogers, nous sommes dans un marché à quatre coins et c'est très concurrentiel.
(...) Quebecor a déployé de grands efforts pour conquérir une clientèle, mais au départ des prix. Cette concurrence s'exerce également dans le filaire.
Il y a eu beaucoup de promotion pour les plan Internet, surtout Bell et TELUS qui sont très concurrentiels, composé des réseaux de fibres et non plus de coût fixe et peuvent récolter les fruits de leur investissement. Ce que nous surveillons, c'est ce qui va se passer au niveau des rendements obligataires.
Les dividendes sont bien couverts mais c'est une question de croissance. Est-ce que c'est le genre d'industrie où la croissance est appelée à diminuer? La croissance des bénéfices était au milieu de la fourchette de zéro à 10 %. À présent, ce serait plutôt près de un à 2 %.
- Ramenons la Banque du Canada dans la discussion.
Les hausses énergiques de taux qui est peut-être en reflux. La concurrence est une chose, mais si la banque continue de réduire les taux, les romans des actions sembleront plus intéressants pour les investisseurs individuels ou institutionnels, beaucoup d'argent est garé dans le marché monétaire que le roman est très intéressant. Si celui-ci diminue, il faudra envisager d'autres alternatives, rendement de sept ou 8 % pour être intéressant en fonction de l'aspect de votre portefeuille.
- Monica Yeung répond d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une dissertation. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Vendredi, c'est le rapport sur l'emploi qui paraît aussi bien au Canada qu'aux États-Unis.
Il s'agit de statistiques très intéressantes pour le coût des emprunts et les décisions des banques centrales.
Anthony Okolie nous donne un avant-goût de ce que nous pouvons attendre.
- Au Canada bien sûr il y a eu des chiffres d'emploi très important au mois d'avril, plus de 90 000 emplois créés après six baisses mensuelles consécutives.
Selon Valeurs mobilières TD, il devrait y avoir un recul au mois de mai. On pronostique 15 000 nouveaux emplois nets à rajouter, c'est le consensus des estimations, un net recul. Encore une fois, les données sur l'emploi ont tendance à être très volatiles d'un mois sur l'autre.
Après un chiffre très important comme au mois d'avril, la tendance est d'être un retour à la moyenne. Nous prévoyons chez beaucoup moins important mois de mai. Le secteur des services devrait tirer les chiffres de l'emploi vers le bas, mais on prévoit un rebond dans le secteur du bâtiment, ce qui devrait être favorable pour les industries productrices de biens.
Quant à la croissance des salaires, on prévoit un léger recul de 0,1 %, ramenant le taux de croissance moyenne des salaires horaires à 4,7 % sur un an. Aux États-Unis, on prévoit 107 000 emplois créés. Le taux de chômage étend inchangé.
Il s'agit d'une prévision inférieure au consensus, ce qui prolongerait la surprise enregistrée au mois d'avril avec 175 000 emplois créés. Quant au salaire horaire, nous pensons que la croissance sera assez mitigée de 0,2 % simplement.
Le ralentissement de la croissance des salaires devrait souligner le fait que le marché du travail renoue avec un meilleur équilibre aux États-Unis. Cette semaine, nous avons eu davantage d'indication de rétablissement de (...) le nombre de postes à pourvoir a été étonnamment bas au mois d'avril. Toutefois, nous avons également obtenu les chiffres moins pas dans le rapport (...) pas aussi fiable parmi les indicateurs pour le nombre de l'emploi salarié non agricole. Ce matin, le nombre de demandes d'indemnisation de son chômage est plus élevé que prévu.
Encore une fois, les investisseurs espèrent que s'étonner vont encourager la Fed à réduire les taux d'intérêt plus tard cette année.
- Oui, nous voulons toujours connaître comment se porte le marché du travail. Il s'agit d'un facteur important. C'est important d'avoir un emploi, mais nous surveillons de que nous voulons savoir ce que va par la banque centrale. Quel est le pronostic?
- Commence par le Canada. La Banque du Canada réduit le taux de 25 points de base. Valeurs mobilières TD prévoit une autorisation de 25 points de vente en juillet ainsi que 50 points au quatrième trimestre, ce qui ramènerait le taux directeur à 4 % d'ici la fin de l'année.
Aux États-Unis, après le fort regain d'inflation début d'année, cela a placé la bar plus haut pour la Fed pour les réductions de taux, mais compte tenu des pronostics, Valeurs mobilières TD prévoit des réductions de taux en septembre et décembre qui ramènerait le taux directeur de la Fed entre quatre, (...) nous allons parler après vendredi du contenu réel de ces statistiques.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici une nouvelle fois la plate-forme avancée, la carte thermique qui permet de visualiser les actions qui bougent sur le marché. Faut-il indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. En cette première semaine de juin, les marchés sont plutôt volatiles, surtout en ce qui concerne le cours du pétrole et son effet sur le secteur de l'énergie. Beaucoup des métaux, l'or, l'argent, le cuivre progresse.
Barrick depuis 2 % il y a un certain mouvement dans le groupe de l'énergie. On parle de pétrole et de gaz, mais il y a un certain recul dans le secteur de l'uranium. Cameco aujourd'hui en revanche est en hausse de 1 %. Aux États-Unis, dans l'attente des statistiques de l'emploi demain vendredi, les marchés sont prudents. L'indice S&P 100, nous voyons l'écran, NVIDIA a crevé le plafond des 3 billions de dollars.
L'action s'essouffle aujourd'hui avec un recul de près de 3 %. Il y a du vert à l'écran chez PayPal, qui progresse de cinq débits pour ça. Monica Yeung Gestion de placements TD répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Que pensez-vous de Thomson Reuters?
- Une compagnie canadienne haut de gamme qui est très connue pour ses services d'information et d'actualité. La plus grande partie de son activité consiste à vendre de l'information au cabinet d'avocats, cabinets comptables et autres.
On parlait d'IA tout à l'heure, c'est un excellent exemple d'utilisation par une entreprise canadienne. Songez au droit, un des éléments clés de l'action des avocats consiste à faire des recherches sur la jurisprudence avant de se présenter devant un tribunal. Autrefois, on allait à la bibliothèque, on saisit un sujet dans un moteur de recherche, par exemple lésion personnelle, on passe quelques heures à rédiger un mémoire, envoyé à l'associé.
Récemment, Thomson Reuters a inauguré un produit qui s'appelle West Law AI.
Au lieu de saisir un sujet de recherche, on pose une question. Afficher la jurisprudence en matière de lésions corporelles en Ontario.
Le moteur choisit les arrêts les plus pertinents et rédige un projet de mémoire de recherche.
Vous pouvez voir l'utilisation de l'IA générative qui permettent d'économiser beaucoup d'argent et de temps.
Le tout à l'avantage du client. C'est un bon exemple de l'activité de Thomson Reuters. Quant à l'action, l'entreprise a très bien su saisir les occasions de surcroît de revenus. La croissance organique est passée du bas au sommet, au haut de la fourchette de zéro à 10 %.
Thomson Reuters occupe une position de premier plan dans chacun de ces créneaux et c'est une possibilité, une entreprise quelles possibilités de croissance très favorable.
Presque chaque dollar de croissance supplémentaire se répercutant sur les bénéfices. La valorisation est très élevée, 40 fois les bénéfices. Il a des incertitudes quant à la perte de croissance, mais pour l'instant l'entreprise semble tourner à plein régime.
- Parlant de Dollarama. Une ultime question avant de nous séparer. Que pensez-vous de cette?
- On parlait de consommateur tout à l'heure qui a du mal à joindre les deux bouts avec la hausse des taux. Dollarama se situe à l'autre extrême et en a bénéficié. Les consommateurs qui baissent en gamme s'ils ont moins d'argent, plutôt que d'aller chez Canadian Tire, vous allez chez Dollarama pour obtenir des marchandises générales. C'est une action très intéressante car la proposition de valeur est fondée sur la commodité et la portabilité.
80 % habitent à moins de 10 km magasin Dollarama. Quant à l'abordabilité, les produits sont en général plus petit mais l'entreprise peut les proposer à 30 ou 50 % moins chers que Walmart ou Amazon.
Dollarama bénéficie donc du fait que les consommateurs baissent en gamme. Le parc de magasins s'augmente.
La compagnie ouvre six à sept nouveaux magasins par année.
C'est ce qui intrigue les investisseurs.
La compagnie peut-elle maintenir cette croissance? Si oui, l'activité de l'entreprise et ses résultats sont appelés à se développer.
- Voilà pour Dollarama. Dollarama m'a accroché comme client pendant la période de Noël. Je me suis demandé où est-ce que je peux acheter des cartes? Autant pour une seule carte? Je suis allé chez Dollarama, j'ai acheté toutes sortes de cartes. Quand mon anniversaire de mariage est arrivé au mois d'avril, je ne suis pas allé chez Dollarama.
- Sage décision.
- Monica Yeung, nous espérons vous reparler bientôt.
- Moi aussi.
- Monica Yeung de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas pu répondre à votre question aujourd'hui, nous allons tâcher de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain nous allons analyser le rapport sur l'emploi au Canada et aux États-Unis et ses conséquences sur les banques centrales.
Lundi, Justin Flowerday de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur la stratégie de marché. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à bientôt!