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(musique) - bonjour, ici Greg Bonnell, bienvenue à Parlons Argent en direct, une mission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés répond à vos questions sur le placement. Aujourd'hui, je m'entretiens avec Michael Craig, chef de la répartition des actifs à Gestion d'actifs TD, qui commente la volatilité des marchés. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Nugwa Haruna nous explique comment passer en revue les résultats historiques de votre stratégie de placement. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, une mise à jour sur les marchés. Il y a du vert à l'écran, mais si modeste. Un léger répit après la baisse des derniers jours. 18 409. Pour l'indice TSX, en hausse de 82 points, soit presque 1/2 %. On constate un raffermissement des cours du pétrole brut de référence aux États-Unis, quitteront hausse de deux minis pour cent, ce qui avantage les grands titres de l'énergie au Canada. (...) les investisseurs s'intéressent également aux matières premières. Le dollar américain marque une pause aujourd'hui en sa montée irrésistible, ce qui d'autres producteurs à 4,50 $ l'action. Aux États-Unis, le S&P 500 se maintient tout juste en territoire positif, en hausse très modestement de 0,07 %. Indice Nasdaq, depuis quelques jours, poursuit la tendance au retour des investisseurs vers les grands titres de la technologie. Les titres pétroliers sont en vogue aux États-Unis. Exxon, avec la stabilisation du prêt américain 85 et quelques dollars, en hausse de plus de 2 %. Voilà pour un coup d'œil sur les marchés. Le mois de septembre à la réputation d'être un moi incertain pour les marchés boursiers. La grande question est de savoir ce qui nous attend. Est-ce que cette volatilité nous offre des opportunités? Michael Craig, chef de la répartition d'actifs à Gestion d'actifs TD TD, et de retour sur notre plateau. Commençons. Nous avons vécu une année difficile, le mois de septembre difficile. On n'y dit souvent que la volatilité peut être riche en opportunités. Il s'agit d'un contexte très difficile. Les actions ont vu leur cours baisser en fonction de l'évolution du coût de l'argent, mais pas autant qu'il le devrait, les titres à revenu fixe depuis 12 ans, les investisseurs peuvent difficilement trouver des sources de revenus. Autrefois, il n'y avait aucune solution de rechange. Maintenant il y en a beaucoup. Quand les investisseurs réfléchissent à ce qu'ils veulent réaliser, nous avons des niveaux plus intéressants surtout au niveau des sources de revenus. Les niveaux de taux d'intérêt réel, donc obligation moins inflation, en sont à des niveaux très très rares qui sont en général annonciateur d'une récession. Donc c'est un peu plus intéressant, que les marchés boursiers. Alors qu'on s'intéresse à certains secteurs du marché, on vous demande toujours de regarder dans une boule de cristal. On ne peut pas synchroniser le marché, loin de là. Est-ce que c'est là l'un des scénarios où la situation pourrait très difficile pendant quelque temps? - Depuis 12 ans, nous avons presque ce réflexe sur les marchés. Chaque fois qu'il y avait un épisode de volatilité, il y avait des mesures d'assouplissement quantitatif et les investisseurs ont prient l'habitude d'acheter pendant les baisses. Cette combinaison ne va pas se reproduire de sitôt. Alors que nous approchons d'une vraisemblable récession. Je conseillerais la patience. Les gens ont toujours peur de rater le coche, mais la patience est vraiment d'actualité. Le marché baissier que nous vivons aujourd'hui sera défini davantage par la durée que par la rapidité de la baisse. Nous connaissons une période plus longue de marché baissier que ce que nous avons connu depuis longtemps. Pendant l'été, quand il y a eu cette remontée, les investisseurs semblaient douter que la Fed parlait sérieusement, mais après la réunion de Jackson Hole, on s'est rendu compte que Jerome Powell est sérieux. Est-ce qu'un moment donné on pourrait affirmer que la Fed va accomplir sa mission et qu'il y aura des réductions de taux? C'est l'espoir auquel on semblait se cramponner. Jusqu'à Jackson Hole. afin de cibler maintenant des mesures rétrospectifs, cela est délicat parce que les maisons prospectives de l'inflation tiennent compte d'un certain nombre de facteurs. Les mesures de transport commencent à évoluer au fur et à mesure que les gens consomment moins. Les augmentations de taux un effet sur le comportement des gens, mais ça prendra quelques temps pour se répercuter dans l'IPC et les autres statistiques. Il faut faire preuve de patience. La remontée de cet été s'était alimentée par des prévisions quant au comportement futur de la fête, mais il suffit agissait d'un avant malentendu. Beaucoup d'analystes techniques affirmaient que nous parvenions des niveaux auxquelles historiquement les marchés baissiers prenaient fin. Les investisseurs se laissant porter. C'est ainsi que l'on assiste à des remontées dans les marchés baissiers, mais j'attendrai que l'économie réelle réagisse aux mesures de la Fed avant de retourner dans la bourse. Est-ce qu'il pourrait y avoir de nouveaux chocs? Parfois, cette profession, on a l'impression d'être cerf-volant dans l'orage. Ce n'est pas la même chose, mais j'ai réfléchi à l'expérience de 2007 et 2009. Le marché baissier précédent. Il y a eu plusieurs remontées de 15, 25 % avant qu'on ne touche le fond. Il faut être très discipliné quand on se demande si l'on a touché le fond. Il faut convoquer différents indicateurs et s'assurer qu'il y a effectivement un changement de politique monétaire. Les banques centrales à ce moment-là veulent desserrer et le marché obligataire surtout au début de la courbe commence à le refléter. Mais rien de tout cela ne se produit à l'heure actuelle. Si rien ne change, les remontées sont des pièges pour les investisseurs. Ce qui se passe en Grande-Bretagne, une nouvelle première ministre, un nouveau ministre des finances et une réaction assez dure des marchés. C'est un pays du G7. Est-ce que cela doit nous préoccuper en Amérique du Nord aussi c'est un problème britannique? - Je crois qu'historiquement, on se dira que pendant cette période un marché et l'économie avait adopté une trajectoire totalement différent de ce qu'on avait prévu dans le passé. Le Royaume-Uni a mis en œuvre un ensemble de coupures d'impôts alimentés par des emprunts. Chacun a son idéologie. Il y a une idéologie blanc que le gouvernement soit réduit et que les impôts soient bas. Il y a une autre idéologie ou en augmenter les impôts les services. Mais de réduire les impôts et de dire qu'on va financer cela par un endettement à 4 % afin d'alimenter la croissance, c'est une stratégie très risquée. Or, les acheteurs marginaux des obligations ce ne sont pas des banques centrales, ce sont les investisseurs et les investisseurs ne jouent plus. Quand vous y songez, pour un foyer qui gagne 200 000, ces coupures d'impôts valent 4500 $. La livre sterling a perdu 7 %, donc ce ménage, au niveau des marchandises américaines, vient de perdre 14 000 $ et les taux d'emprunt sont en hausse de 70 à 80 points de base. C'est vraiment un échec total, colossal, et c'est un coup de semonce aux autres ministres des finances. Il faut se rappeler la réaction du marché obligataire. Ça fait des années qui n'ont plus à s'en préoccuper et cela va vraiment inaugurer un changement en profondeur dans les priorités des gouvernements, qui devront se concentrer sur les véritables besoins parce que le coût de l'argent est beaucoup plus élevé qu'il y a un an. Il s'est passé beaucoup de choses en 2022. Mais c'est le contexte de la pandémie et les perturbations massives, les dislocations dans de grands secteurs de l'économie. Nous allons réparer les conséquences pendant encore longtemps. Nous vivons les conséquences longues de la COVID. Récemment, il y a eu une poussée en Ontario, il y a de l'absentéisme, un manque de main-d'œuvre, et une proportion très élevée des 55 ans et plus qui quitte la population active, donc il y a une véritable pénurie de main-d'œuvre. Le comportement pendant la pandémie qui consiste à consommer à l'excès va s'inverser. Les difficultés de chaîne d'approvisionnement, les tendances à la consommation des biens va s'inverser. On va avoir des coûts d'emprunt très élevé mais le prix de certains biens viables va baisser, puisque les détaillants vont commencer à pratiquer des rabais. Mais cela va se produire aussi peut-être deux trimestres. - Excellent, bon départ pour l'émission. Nous allons revenir plus tard avec Michael Craig. Vous pouvez communiquer avec nous en tout temps. D'abord l'actualité des affaires et un coup d'œil sur les marchés. Les prix des logements États-Unis continuent de baisser. Les acheteurs subissent la pression de l'augmentation des coûts d'emprunt. L'indice le plus récent montre une augmentation de près de 15 % dans les prix des logements, tandis grande ville américaine, par rapport à 17 % le mois précédent. Il s'agit d'un ralentissement considérable de l'évolution des prix des logements. Les actions de Cargojet sont en vedette. La compagnie des services de fret propose de nouveaux services à long terme avec un chef d'affaires de 1,4 milliards de dollars en 2026 et une extensions de sa flotte 51 apparaît ici quatre à cinq ans. Cargojet exploite actuellement 34 appareils à réaliser en ternissent 758 millions de dollars de chiffre d'affaires. Hertz établit (. ..) des stations de chargement des véhicules électroniques parte aux États-Unis. Ces nouvelles suivent les projets annoncés par hertz acheté 340 000 véhicules électrique pour son parc de véhicules de location d'ici cinq ans. BP va installer les stations de chargement et fournir le logiciel. À présent, les marchés. L'indice TSX composite maintient ses game est assez modeste. 18 341; rose de 15 points seulement. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 était modérément rose et maintenant légèrement en baisse de 15 points seulement. Maintenant nous sommes en baisse de près de 1/2 %. Pour cet instantané du marché américain. Nous voici de retour avec Michael Craig, responsable de la répartition d'actifs chez Gestion d'actifs TD, qui répond à vos questions sur la répartition d'actifs et les marchés. Comment positionner votre portefeuille pour une récession? La grande question. - Tout d'abord, une récession, c'est un terme assez général. De quelle récession s'agit-il? Une récession avec l'inflation élevée ou une récession avec l'inflation plutôt basse? Si on est en récession, et que l'inflation est basse, les créances du gouvernement, c'est mon scénario de base, devrait bien se tirer d'affaire. Des taux des obligations du Canada sont à trois et demis pour cent, les taux à long terme sont un peu plus bas. Avoir un peu plus de liquidités, je crois que c'est un moment pour les investisseurs de commencer à dresser une liste de magasinage de ce qu'il recherche. Je rappelle que vWarren Buffet avait acheté pendant la crise financière. Maintenant cela a quintuplé. Ne cherchez pas à déterminer quand on attache le fond, mais dresser une liste de magasinage de ce qui vous intéresse, ce qui plaide en faveur des liquidités. Liquidités à court terme donnent plus de 3 % sur une base d'un an. On n'est pas pénalisé pour avoir des liquidités comme dans le passé. - Vous avez dit au début de l'émission que dans le passé les banques centrales volaient à notre secours. Que c'est fini. Est-ce que notre patience en tant qu'investisseur s'est émoussé? - Si vous considérez les articles de (...) l'instabilité engendre l'instabilité, la stabilité engendre la stabilité. Depuis 12 ans, il y a eu quelques péripéties, mais dans ce contexte historique, nous avons vécu une période calme relatif. il faut presque désapprendre cela alors que nous abordons une période de volatilité élevée presque de récession. Je crois que cette volatilité va durer assez longtemps. Ce ne sera pas un environnement dans lequel tout marche. Le rendement de l'exposition au marché seront moins grands, mais du côté d'alpha, vous faites acheter un rendement supérieur à celle du marché. Les occasions seront sans doute beaucoup plus générales depuis quelques années d'ici quelques années qu'elles ne l'ont été dans le passé. Une autre question. - Vous avez parlé des obligations du trésor. Est-ce que les obligations ou les CPG sont a préféré? - on me pose beaucoup cette questions. La réponse ne change jamais. le CPG a beaucoup de bon sens. mais en ce qui concerne la souplesse, mettant que pour une raison quelconque marchée touche le fond d'ici trois mois, voulu pouvoir profiter. Si vous avez verrouillé votre argent dans un CPG, vous perdez cette possibilité. Même si les taux sont intéressants, le rendement des actions sur cinq ans plus intéressants aujourd'hui qu'il était il y a un an à cause des cours. Le rendement des obligations sur cinq ans est beaucoup plus intéressant (...) on sait avec certitude qu'on va toucher. Mais pour l'accumulation de patrimoine à long terme, c'est rassurant, mais prononcé sans doute à des possibilités de hausse d'ici trois à cinq ans. - (...) - La sensibilité de notre économie au taux d'intérêt est plus élevé que celle des États-Unis, parce que une commune savante, les logements est devenue un élément vital de notre PIB et le logement est très sensible au taux d'intérêt. Je ne vois pas comment la banque du Canada pourra emboîter le pas à la Fed si ces dernières remontent jusqu'à quatre et demis. On commence à le voir sur les marchés, des devises, le dollar canadien a notablement reculé par rapport au billet vert. Les obligations aujourd'hui du Canada un rendement moins élevé que les obligations des États-Unis. Les marchés prédisent donc que nous attelons entrer en récession plutôt qu'aux États-Unis. Est-ce que la banque Canada pour réduire les taux plus rapidement ou c'est un scénario de pause en disant que nous avons une situation différente, nous allons arrêter ici? Est-ce que ça répand quelque temps? - L'inflation est un phénomène mondial, ce n'est pas localisé un pays. À cause des échanges commerciaux. Il est difficile d'envisager que l'inflation baisse dans un seul pays. Il pourrait y avoir des différences selon les méthodes de calcul, mais je pense que la banque du Canada aura du mal à réduire les taux avant qu'elle inflation de base de redescendre à deux et quelques pour cent. Plus longtemps les taux sont maintenus à un niveau restrictif, plus de dégâts pour la demande globale et l'économie. C'est un équilibre. Il y aura sans doute des considérations politiques dans tous les pays (...) il y aura dépression. comme dans les années 70. (... ) dans d'autres pays où les gouvernements adoptent des mesures populistes, les banques ne pourront pas réduire les taux aussi rapidement qu'elle le souhaiterait. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. On reviendra à vos questions à Michael Craig dans un instant. Vous pouvez poser des questions tout en par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, découvrons CourtierWeb. CourtierWeb vous propose des outils. Nugwa Haruna, responsable de la formation Placements directs TD. Ça me fait toujours plaisir de vous inviter. Si on veut faire une analyse rétrospective d'une stratégie, comment le faire? - L'idée de l'analyse rétrospective est la suivante. Un investisseur qui envisage une stratégie d'investissement spécifique pourrait vérifier comment cette stratégie se serait comportée historiquement escale rendement potentielle pour l'avenir. CourtierWeb comporte un outil qui est intégré dans les filtres. Je vais vous montrer comment nous pouvons utiliser la caractéristique de l'analyse rétrospective. Sur CourtierWeb, nous appliquons sur recherche et sous la rubrique outils sur filtres. Les filtres sont parmi nos outils les plus populaires car ils permettent aux investisseurs de filtrer différents titres en fonction des critères qui les intéressent. plutôt que de créer un filtre à partir de zéro, nous allons utiliser un qui existe déjà sous la rubrique des stratégies expertes. on y trouve un certain nombre de stratégies différentes. choisissons certaines des stratégies les plus récemment créés. Les titres américains versant des dividendes et surclassant le marché. Vous voyez les différents critères qui ont été utilisés. L'investisseur peut toujours modifier ces critères, mais à partir de ces informations, sur les titres cotés dans les bourses américaines, il y a 45 actions. On déroule. Si vous voulez réaliser une analyse historique, en dessous du filtre, on trouve l'outil d'analyse rétrospective. Il est possible de procéder à une analyse en fonction de l'hypothèse que vous détenez un titre pendant trois mois, vous le vendez et vous recommencez. C'est la théorie de l'analyse rétrospective, mais vous pouvez procéder sur une échelle de cinq ans. Vous pouvez vendre à découvert ou acheter et détenir. Choisissons la stratégie acheter et détenir les calculons. Essentiellement, nous allons appeler notre analyse dividendes américain. nous comparons le rendement historique filtres spécifiques et des 10 premières occurrences par rapport à la stratégie de détenir, acheter détenir pendant trois mois, vendre in situ. Pendant cinq ans. Quel est le comportement de ce filtre par rapport à l'indice S&P 500 qui fait le suivi des 500 entreprises importantes du? Quand on déroule, on peut voir que ce portefeuille spécifique aurait rapporté les investisseurs un rendement de 54 % contre 47 pour l'indice S&P 500. On voit le rendement sur un an, 11 % par rapport à -15 %. Il est possible de tenir compte de cette information dans l'édition de placement. - Donc on peut contrôler une stratégie par rapport au S&P 500. Est-ce qu'il a d'autres moyens de comparaison? - Vous aurez remarqué que nous utilisons l'indice S&P 500, mais on peut changer. On peut se comparer aux différents indices. Par exemple, on peut comparer ce portefeuille spécifique à la moyenne industrielle Down Jones. Remarquez également qui n'a que des indices américains. Si vous voulez incorporer des indices canadiens parce que c'est cela qui vous intéresse, on peut remonter dans la page. Vous remarquerez que nous avons sélectionné uniquement les actions cotées sur une bourse américaine. On peut incorporer une bourse canadienne ou . . .. Cliquant sur ce choix double. L'écran est actualisé maintenant. Nous avons 51 occurrences? Long une nouvelle fois. à présent, vous remarquez que nous pouvons comparer le comportement des 10 premières actions dans notre filtre à l'indice S&P TSX 60, c'est un indice qui suit certaines des 60 grandes entreprises cotées à la bourse de Toronto. L'investisseur peut faire un nouveau calcul. En l'occurrence, j'appellerai cela dividende américain (. ..) l'est donc possible de procéder à de multiples analyses rétrospectives en modifiant les résultats d'un fils pour voir comment ce portefeuille se comporte par rapport à un indice spécifique ou par rapport à d'autres indices. Maintenant, vous faites prendre connaissance des résultats. - Merci encore une fois. - Je vous en prie. - Nugwa Haruna est responsable de l'information à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources ainsi que des webinaires à venir. Y compris comment choisir entre les titres rapportant des des dividendes qu'elle corresponde à mes critères de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la bonne question bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. nous revoici en compagnie de Michael Craig, responsable de la répartition d'actifs à Gestion d'actifs TD. Est-ce que nous devrions toujours éviter les grands titres de technologie? - Je vais parler en tant qu'investisseur à court terme. Je dirais que dans un portefeuille, il faut toujours être exposé aux entreprises qui créent une croissance réelle avec des gains de productivité. Typiquement, si dans la technologie. Je dirais également qu'encore une fois, il faut se demander qui a une croissance du flux de trésorerie disponible et qui se repose sur des concepts, des idées sans augmenter les bénéfices. Le secteur de la technologie n'est pas uniforme. Je pense qu'il s'agirait sans doute un des chefs de file. Mais à court terme, comme les marchés, ils sont assez coûteux. Les titres de méga technologie, les bénéfices réels sont de 14; ce qui n'est pas tellement cher. quand on ajoute la méga capitalisation, on n'en a 17 fois. Ils sont sensibles surtout à l'extrémité à long terme de la courbe. Dans cinq ans, est-ce que ce sera plus favorable? Peut-être, mais il y aura quelques difficultés. Je serais plutôt sélectif d'acheter les secteurs. Le secteur dans son ensemble. Il faut donc analyser l'entreprise, la rentabilité. Il fut un temps où les investisseurs se lancèrent à corps perdu. Ils ne sont peut-être pas autant dispos aujourd'hui. La façon dont on investit quand l'argent est gratuit, toutes ces entreprises trouvent des investisseurs. Quand l'argent coûte 4 %, certaines entreprises ne trouvent pas d'investisseurs et elle consomme encore beaucoup de liquidités. Elles ont été de bonnes idées, mais il faut comprendre quelles sont leurs sources de capitaux. Pour parvenir au point où ils doivent arriver. C'est le plus gros risque pour certaines entreprises. Elles peuvent être excellentes, mais ils ne vont pas survivre si quelques trimestres à cause des problèmes de financement. Il faut vraiment faire preuve de sagesse pour déterminer quelles sont les entreprises qui vont survivre, car il y en auras qui disparaîtront. - Quels sont vos commentaires sur les actions privilégiées? Typiquement n'investit pas dans ce secteur, et quelques commentaires. - Tout d'abord, ne sachant rien d'autre, le fait de voir le tout augmente, c'est très bien pour le rendement, mais encore une fois, on se dit toujours si le taux augmente, c'est merveilleux. Assurez-vous que les compagnies que vous détenez peuvent soutenir ce taux plus élevé. Vous voudrez peut-être: c'est fantastique, mais la compagnie n'a pas d'autres sources de financement et se retrouve dans une situation difficile. Donc je ne commenterai jamais sur l'ensemble des secteurs. Il y a des entreprises dans la seule source de financement, c'est ce genre d'instruments. Je m'en vérifierai. S'il s'agit d'une source parmi plusieurs vagues se sent acceptable. Un dernier point. S'il y a une baisse du marché, la valeur du marché va diminuer. Si vous acceptez cette volatilité, que vous achetez ce placement pour le rendement, ça devrait être, ça devrait bien fonctionner. - Une autre question. Est-ce que la dollar fort(...) - oui, 40 % des bénéfices de CP viennent de l'étranger. La livre sterling va parvenir à la vérité. Le dollar canadien(... ) il ne fait aucun doute que les estimations actuelles des bénéfices vont être très loin de la réalité d'ici la fin de l'année. Les analyses ont commencé à rabaisser les attentes pour 2023. - Vous avez parlé du dollar canadien. quelqu'un demande vos perspectives. Avec le dollar américain qui pulvérise les records, il a des conséquences. - Nous sommes dans une période où il y a beaucoup de stress. La semaine dernière, les bons du trésor ont beaucoup (...) après l'intervention de la banque du Japon. Il y a beaucoup de sources d'incertitude pour les investisseurs et cela continu, le dollar américain sera un refuge. Sur une base fondamentale, le dollar américain très surévalué, mais ça ne veut pas dire qu'il va cesser sa montée. Pour les investisseurs à plus long terme, je pense que le dollar canadien va prendre de la valeur, mais je pense que ce phénomène va tarder à se manifester. Hier, c'était une journée où on pouvait constater que l'évolution, la composition des marchés commence à évoluer. Différentes catégories de joueurs commencent à s'intéresser au dollar américain plutôt que dollar canadien. - Il y a une question sur les stratégies en matière de récession. Une stratégie qui a typiquement, c'est d'acheter des dollars jusqu'à ce que la Fed annonce qu'elle va commencer à réduire les taux. Du moment qu'on choisit bien son moment. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser. Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. les emprunts ont augmenté depuis quelques années car les taux d'intérêts et programmes de ce gouvernement ont encouragé les entreprises à s'endetter, mais la remontée rapide des taux d'intérêt ainsi que le ralentissement d'économie soulève des inquiétudes quant à la capacité de remboursement des entreprises. Anthony Okolie nous en parle. (...) - ainsi que le taux directeur de la Fed. Mais une forte croissance des bénéfices selon les services économiques TD, permettra aux entreprises de gérer des taux d'intérêt élevé. Le ratio de couverture, c'est-à-dire bénéfice au coût d'intérêt, est à son plus élevé depuis 1967. L'augmentation du taux de couverture des intérêts signifie que les entreprises ont des capacités financières de supporter une baisse de l'activité économique. Certaines entreprises sont plus vulnérables. Les losanges verts représentent les écarts typent pour les différents secteurs depuis 30 ans. Plus de choc d'un écart type. Les titres écrites avant le plus de fluctuations dans le ratio de couverture d'intérêt à cause de la forte volatilité des bénéfices, les entreprises du secteur de l'énergie, des matériaux, des biens, technologies, télécommunications, pourrait constater une rapide baisse des ratios de couverture (.. .) la bonne nouvelle, c'est que depuis deux ans les entreprises bénéficiaient leur flux de trésorerie augmentent plus rapidement que l'endettement, offre un accès supplémentaire aux entreprises. Ce que cela signifie pour le marché des prêts à l'évier, le marché des prêts à l'évier est en peine à la peine. Cela va certainement ajouter des défis pour les emprunteurs d'ici un an. Services économiques TD affirment que ce marché est relativement limité par rapport à l'ensemble de la dette des entreprises. La grande majorité des des des entreprises sont à long terme. C'est-à-dire plus de trois ans. C'est-à-dire que l'impact de cet environnement de hausse de taux d'intérêt sera relativement limité pour la part des entreprises d'ici deux ans. - Merci. On vienne entendre Anthony Okolie. Une légère remontée sur les marchés au début de la séance, mais excitation. Le TSX est pratiquement inchangé. À présent, secteur de l'énergie. Le pétrole WTI a un peu reculé depuis les débuts de la séance, mais toujours un niveau positif. Crescent Point Energy en hausse de 3,7 %. Certaines actions dominent sa médecine biens. Lundin Mining. Je voudrais vérifier les différents secteurs à l'actuel pouvoir assister les faiblesses. Les services financiers, services industriels, technologies, soins de santé, tous sont négatifs alors actuels. Nous allons tâcher de voir d'où provient ce mouvement de baisse. Aux États-Unis, S&P 500, il y avait un peu de verre à l'écran, mais l'hélice est actuellement en recul. qu'est-ce qui ne marche pas États-Unis? L'énergie (...)mais ce sont les biens de consommation, secteur financier, les services publics et la technologique sont sous pression. (...) 123 $ et quelques, en hausse d'un peu moins de 1 %. Nous revoici en compagnie Michael Craig, chef de la répartition d'actifs Gestion d'actifs TD. Vos questions nous arrivent très rapidement. Quand est-ce que l'or deviendrait intéressant? - Je croyais comprendre l'or, mais cette année je ne comprends pas. Avec la hausse des taux d'intérêt réel, il s'agit en général d'un facteur très défavorable aux métaux précieux, y compris l'or. Cela a contribué à la baisse des prix. Avec le dollar américain fort, l'or est plutôt sur le recul. si le dollar américain flambe, lorsque la flambée cessera, ce sera positif pour l'or. Lorsqu'il y a des indications de desserrement monétaire, ce sera positif mais il est bien de inclure l'or dans son portefeuille (...) le PIB est un niveau record. On ne sait pas exactement ce qui va se produire est typiquement, dans des époques de chaos,l'or se tire bien à faire. Une modeste réparation sans doute du bon sens, mais ça été une année difficile pour l'or, une année frustrante. (...) combien de temps s'écoulera que les . . .redescendent à trois ou 4 %, au-delà de l'objectif? - l'exemple que je donnerai le suivant. puisqu'il y a des indicateurs rétrospectifs, le calcul des loyers par exemple, il faudra quelque temps. Je ne prévoirai pas que l'IPC à redescendre jusqu'à deux et quelque avant l'été prochain. Encore une fois, suite à une récession sévère, s'il y avait une récession sévère qui commence aujourd'hui, ce serait plus rapide, mais les produits de base sont en recul. Le bois d'oeuvre est revenu au niveau d'avant la flambée récent. Certains des indicateurs prospectifs, les loyers, c'est persistant. Les salaires, c'est persistant. Je pense qu'il faudra attendre le milieu de l'an prochain, voire l'été, pour avoir… mais ce ne sera pas la première fois que je me trompe ce ne sera pas la dernière. Mais je prévoirai que l'été prochain. - Cette question prochaine vous plaira. Qu'est-ce vous empêche de dormir? - qu'est-ce qui ne m'empêche pas de dormir? Je sais d'abord mais aussi bien que possible. Ces jours-ci, on est épuisée. nous avons connu une période calme extraordinaire dans le monde quand on pense au conflit et cela va prendre fin. Nous vivons dans un monde de plus en plus multipolaire où il y a des conflits actifs, surtout la question de Taiwan me préoccupe. C'est un joker. Je ne sais pas. Je sais que ce serait très troublant. Il y a aussi essentiellement le fait d'attendre, de voir quelles sont les conséquences de cette hausse énorme des taux directeurs. La réaction est toujours différée. Attendre de voir, c'est inquiétant. Comment les foyers vont-ils réagir, les ménages, et surtout chez nous? C'est une question de main-d'œuvre. Si le marché du travail ces métiers ou fichiers mais pas trop, il y aura sans doute un retour des prix du logement au niveau pré COVID à 25 %. si vous avez acheté cher, c'est désagréable, mais globalement ce n'est pas grave. Si les taux directeurs, si les gens commencent à être forcés de vendre, c'est problématique. Ce sont les deux facteurs qui me préoccupent le plus. Pas parce que je pense que cela va se produire, c'est qu'il y a beaucoup d'incertitudes quant à ce qui pourrait se produire ensuite. Ce sont les deux questions qui me posent le plus de problème. - Michael, merci pour cet entretien. Nous remercions Michael Craig, chef de la répartition d'actifs à Gestion d'actifs TD. Restez à l'écoute, mercredi, Greg Barnes, directeur général à valeurs mobilières TD va répondre à vos questions sur les actions de mines. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel, d'ores et déjà, à MoneyTalkLive@TD.com. À demain!