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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous allons évoquer ce que les investisseurs devraient garder à l'esprit alors que les marchés sont proches de leur niveau record avec Michael Craig de Gestion de placements TD. Anthony Okolie examinera un rapport de Services économiques TD sur les coûts du logement au Canada. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers nous montre comment utiliser les ordres stop.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés en ce premier jour de bourse de la semaine.
Nous savons qu'aux États-Unis, de nouveaux records ont été atteints.
Toronto ne se porte pas mal non plus.
21 137 points, l'indice progresse de 128 points, soit presque deux tiers de portions. Parmi les titres les plus activement négociés, Baytex Energy progresse un peu plus de 2 % ainsi qu'à Air Canada à 18,41 $, en hausse un peu plus de 1 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 a clôturé à plus de 5000 $ la semaine dernière pour la première fois de son histoire.
5046 points aujourd'hui, en hausse de 19 points, soit un peu plus d'un tiers de pour cent. Les chiffres de l'inflation paraissent demain. Peut-être cela va-t-il propulser encore indice ou freiner sa hausse.
Indice Nasdaq spécialisé dans la technologie parmi les titres les plus négociées, Cymba Bay racheté par Gilead.
Les marchés américains atteignent de nouveaux sommets après que le S&P 500 a clôturé au-dessus de 5000 pour la première fois de son histoire.
La remontée se poursuivra-t-elle? Voilà la question. La Fed pourrait maintenir les taux à des nouveaux élevés plus longtemps que prévu. Michael Craig de Gestion de placements TD nous rejoint pour en discuter. Bonjour Michael.
- Bonjour Greg.
- Il s'agit d'une situation dite délicate.
Les marchés américains atteignent des sommets, qu'est-ce qui pourrait propulser cette remontée ou l'enrayer?
- Il s'agit d'un horizon temporel et il s'agit également d'une base de comparaison. Il y a une remontée depuis quelques mois, mais depuis deux mois, nous faisons essentiellement du surplace.
Il s'agit d'une phase de consolidation qui a duré deux ans. La septième plus longue de l'histoire. Les choses ont progressé mais les actions ne sont pas démesurément coûteuses. Si vous songez à ce qui s'est passé depuis quelques années, il ne s'agit pas de marchés exubérants.
Cette remontée du quatrième trimestre intervient après une dégringolade assez notable au troisième trimestre. Il ne sert à rien de se désoler d'avoir raté la remontée. Il y a peu d'effervescence par exemple dans le secteur de la technologie mais globalement l'inflation recule.
Il n'y a pas de forte hausse du chômage.
Il y aura vraisemblablement des coupures de taux par la Fed cette année. C'est favorable aux actifs à risque. Quand on considère l'indice S&P 500, il semble que toutes les conditions sont réunies: l'inflation a reculé, le marché du travail n'est pas endommagé, au contraire il se porte bien, l'économie américaine n'est pas endommagée, tout semble se passer parfaitement bien. Est-ce le genre de scénario qui peut amener quelques inquiétudes? Tout semble trop bien se passer.
Il s'agit d'actifs à risque, comme leur nom l'indique.
Au niveau saisonnier, janvier est un mois difficile depuis 20 ans. Je pense que cela ne change pas la trajectoire globale de l'inflation, mais si l'inflation est plus élevée que prévue demain, cela va atténuer les marchés. La Fed a su atténuer les attentes de coupure de taux. Il y a donc des risques " chaque fois qu'un indice parvient de nouveaux sommets, typiquement, il ne s'agit pas d'un point final.
Le marché poursuit sur cette dynamique. Or il reste énormément de capitaux qui sont garés dans les liquidités. Pour les investisseurs, la question de savoir avec quelle rapidité on passe de la crainte à la cupidité.
C'est à ce moment-là que les gens commencent à réaffecter leurs capitaux jusqu'ici parqués dans des liquidités et les mettre sur les marchés.
- Comment réaffecter l'équipe liquidités?
Allons terme, à quoi faut-il songer lorsqu'on réaffecte les capitaux? On peut se laisser gagner par l'exubérance.
- Oui. La politique monétaire demeure très restrictive.
Il existe des risques au cours des mois à venir.
Je dirais que sur 12 mois et plus, nous vivons une époque très intéressante.
Il y a des technologies fantastiques qui vont accroître la productivité, surtout dans l'économie mondiale, non seulement dans l'économie américaine dans le monde entier aussi.
La meilleure façon de gagner de l'argent avec une augmentation de la productivité, c'est en achetant des actions, que ce soit l'intelligence artificielle, les nouveaux traitements pharmaceutiques, la science des matériaux, l'électrification. Tous ces thèmes qui se déclinent à l'heure actuelle vont hanter les bénéfices. Pour moi, je ne voudrais pas sous pondérer cela. C'est ainsi que l'on crée un patrimoine en investissant dans ce secteur.
Il faut que les investisseurs tiennent compte du long terme parce que c'est cela que vous achetez.
Cela va dominer les fluctuations à court terme du marché. Quand on se demande ce que va faire la Fed cette année et quand ces coupures de taux vont intervenir, dans certains des entretiens que j'ai depuis quelques jours, il y a une idée intéressante. Personne pronostique cela mais si les taux pleuvaient à ce niveau-là, je parle aux États-Unis parce que la situation est plus faible ici, le marché du travail c'est pas très bien, économie aussi, il y a des pressions sur les coûts qui se maîtrisent. Est-ce que la Fed doit faire preuve d'énergie? La Fed semble demander un délai. Peut-elle attendre plus longtemps qu'on ne le croirait?
- La Fed veut être absolument certain que l'inflation ne va pas se ralentit lorsque commence à réduire les taux.
La préoccupation numéro un.
Voilà pourquoi la Fed a essayé d'atténuer.
Je pense que Powell voudrait réduire les taux au mois de mars mais il n'y a pas de consensus parmi les gouverneurs.
Cela sera donc différé quelque peu. Mais l'inflation diminue. Par conséquent, si l'inflation diminue, la politique monétaire est de plus en plus restrictif parce que c'est la différence entre l'inflation et les taux de la Fed qui se creusent et la politique devient de plus en plus restrictive. Il faut agir sinon il y aura des accidents financiers.
Oui, il y a une logique qui présidera aux coupures de taux cette année, absolument.
Mais l'an dernier, une énorme ponction sur l'épargne et des déficits budgétaires gigantesques.
Ces deux éléments ont impulsé le PIB nominal. Pourquoi y a-t-il cette croissance incroyable? Parce que les gouvernements ont réalisé des déficits massifs sans précédent sauf en temps de guerre ou de catastrophes naturelles.
En plus, à l'issue de la COVID les gens avaient beaucoup d'argent. Dans un monde post-COVID, il oblige les inverseurs à adopter une réflexion plus générale quant à leur plan de jeu et à ne pas se fonder sur des tendances historiques pures en supposant qu'elles se reproduiront.
Globalement, on parvient à une situation où les politiques monétaires sont très restrictives à moins que l'inflation ne recule cette année et que la Fed soit obligée d'agir.
- Où en est-on au niveau des titres à revenu fixe? On parle beaucoup des marchés boursiers, des choses intéressantes, si on tient compte de la Fed et de ce qui se produit, comment envisager ce volet du portefeuille?
- Avec 5 % sur 10 ans, c'est une perspective vraiment assez positif pour les investisseurs qui recherchent revenu.
Les niveaux des taux d'inflation attendue par rapport au rendement des obligations est de 2 %. On touche revenu largement au-delà de l'inflation. C'est un contexte très favorable. Les obligations d'entreprise sont un peu coûteuses à mon avis. Les types de créances, quand on songe aux écarts, il y a des péripéties à attendre, mais globalement, jusqu'ici, on a fait du surplace après une année dernière qui a très bien fini. Je pense qu'il y aura des coupures de taux qui seront plus prononcés au Canada.
Les obligations vont bien tirer leur épingle du jeu.
- Parlons des éléments qui pourraient échapper au pronostic. Il y a un ensemble de facteurs dont on tient compte, inflation, risques géopolitiques, qui ne semble pas beaucoup causer d'anxiété malgré que ce sont des choses graves dans la planète, mais à long terme s'il y a des facteurs dont il faut se rappeler?
- J'ai commencé ma carrière professionnelle au moment même où la bulle des actions technologiques, médias, et des communications a éclaté. C'est resté gravé dans ma mémoire.
J'ai vu comment les gestionnaires de portefeuilles hauts placés se comportaient dans cet environnement. C'était difficile.
Je crains qu'il y ait certains catalyseurs qui pourraient entraîner une nouvelle bulle sur les marchés.
Nous devons tenir compte au fur et à mesure que les marchés surenchèrent sur les gains de productivité. C'est un risque.
Ce n'est pas un pronostic généralisé mais il faut se rappeler cela. À quoi ressemblera la politique monétaire après l'élection de novembre? Notre équipier a beaucoup réfléchi au niveau des droits de douane, des modalités de commerce international. Globalement, à quoi la situation ressemble-t-elle sur les marchés boursiers? En ce qui concerne l'électrification, quand est-ce que le cuivre va commencer à remonter? (...) - Excellent début d'émission. Michael Craig répond à d'autres questions sur la répartition d'actifs dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Le secteur de la santé connaît beaucoup d'activités en matière de fusions et acquisitions en ce lundi. Gilead Sciences acquiert Cymba Bay Therapeutics. Ajoutant un traitement pour les maladies chroniques du foie au portefeuille de Gilead. Ce médicament attend l'approbation de la FDA après que Cymba Bay ait soumis une demande de marché.
Une grosse acquisition dans le secteur de l'énergie, Diamond Back achète Endeavour Energy pour 6 milliards américains (...) l'action de Diamond Back progresse de 10 % avec l'annonce par le fondateur d'Amazon Jeff Bezos a vendu 2 milliards de l'action du géant électronique la semaine dernière.
Bezos a vendu 12 millions d'actions vendredi jeudi. La société a déclaré que Bezos prévoyait demande que 50 millions d'actions. L'action d'Amazon se maintient à 173,74 $. Les grands indices. L'indice TSX composite commence dès la semaine de bourse. 133 points de progression, soit un peu plus d'un demi pour cent. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 qui a clôturé au-delà de 5000 points pour la première fois la semaine dernière progresse encore de 20 points à 5047, soit presque 1/2 %.
Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
Quelqu'un veut savoir comment couvrir les risques dans les actifs.
- Quels sont les risques que l'on veut couvrir?
J'ai évoqué le risque que les actions se détachent des données fondamentales, ce qui engendre un intérêt accru pour les titres à grande capitalisation. En ce qui concerne l'élection, si vous pensez que les républicains vont gagner, cela va sans doute favoriser les titres américains à petite et moyenne capitalisation, et un autre domaine qui pourrait être assez utile, on y passe pas toujours, mais dans le secteur des actions, détenir des actions américaines en dollars américains, c'est toujours sage.
Je me suis toujours méfié des stratégies qui n'atténuent pas la volatilité du marché boursier.
Chacun a des processus d'investissement différent, mais j'ai tendance à me méfier de la couverture de mes actions si elles sont en devises.
Sauf la volatilité de la devise qui est généralement compensée par celle du cours de l'action.
Un portefeuille en soi est conçu pour parer à différents résultats. Parfois, on veut tout avoir. On veut que tout se passe bien. Parfois certaines choses ne remontent pas parce qu'on écrit un portefeuille en voulant se protéger contre tel ou tel facteur. Est-ce que les investisseurs doivent se rappeler cela?
Tout ne va pas aller dans la même direction si vous avez un portefeuille diversifié.
- Précisément. La diversification c'est vraiment la stratégie idéale pour les investisseurs. Elle ne coûte rien. Pour créer un patrimoine à long terme, cela va vous protéger. J'ai connu des investisseurs qui constituent un portefeuille, tel créneau réussit bien et ils veulent tout placer dans le même créneau. Typiquement la pire chose qu'on peut faire parce que vous achetez à un prix élevé à ce moment-là. Il y a deux choses qui m'empêchent de dormir. D'abord quand rien ne marche, bien sûr, mais aussi quand tout marche.
Cela signifie qu'il y a quelque chose d'insolite qui se passe sur les marchés et il est tout aussi probable que tout redescende à un moment. La diversification (...) pour - Une autre question. Dans le secteur de l'énergie, pourquoi les actions énergétiques comme Canadian Natural Resources montent-elles autant?
On ne parle pas de CNQ spécifiquement, que se passe-t-il dans le secteur de l'énergie?
- C'est très corrélé au cours du pétrole.
Le pétrole a baissé par rapport à son sommet. Quand on considère l'ensemble des grands producteurs canadiens comme capitalisation, ils ont reculé de 10 à 15 %.
Le pétrole a progressé après ce qui se produit au Moyen-Orient, mais je pense qu'on n'a pas cette prime attribuable à la rareté de l'offre. Par conséquent, ce n'est pas comme si ces actions donnaient des résultats intérêts, mais l'énergie a été plutôt tiède cette année.
Quand on songe aux indices les gestionnaires d'achat dans le monde entier, ils ont été plutôt mitigés et on n'a pas encore vu d'accélération.
Encore une fois, si vous commencez à assister à un desserrement de la politique monétaire et une augmentation de la production, même s'il n'y a pas une récession officielle, je pense que le secteur manufacturier est en récession. Si cela commence à se dissiper, le pétrole devrait bien se comporter mais ce ne sera pas difficile trimestre. Sans doute plus tard cette année si cela se réalise.
- Beaucoup de ces compagnies pétrolières, c'est un terme qui existe depuis longtemps, n'explore pas autant, ne recherche pas de nouvelles sources, elle restitue ce capital aux actionnaires par le biais de rachat d'actions. Est-ce qu'elles seront en mesure ultérieurement de répondre à la demande si à l'heure actuelle c'est là que les capitaux sont affectés?
- Si la demande continue d'augmenter et que vous avez une croissance, quelle qu'elle soit, cela va en partait attribuable à l'énergie. On ne peut pas avoir de croissance sans énergie.
On n'a pas encore trouvé de substitut au pétrole dans notre gamme de sources d'énergie. Est-ce qu'on peut avoir une situation de pénurie?
Oui, bien sûr, mais rappelez-vous que la tendance est au délaissement des combustibles fossiles et cela se produit.
On a parlé de Chevron qui a récemment acheté une compagnie. Les compagnies commencent à consolider l'industrie plutôt que de forêt. Il vaut mieux avoir des réserves très prolongées sans devoir investir dans l'exploration.
Je crois que nous n'allons jamais nous sevrer du pétrole, les estimations quant au pic de consommation de pétrole continu de baisser. Je ne suis pas sûr d'accord avec cela, mais dans le contexte de votre portefeuille, si vous avez raison et qu'il y a des pénuries d'énergie, cela m'intéresse.
C'est très bon pour l'énergie, encore une fois, je ne sais pas à quoi ressemble le monde à l'avenir mais c'est une façon d'avoir cette exposition. Pas une exposition énorme, une situation dans laquelle le cours du pétrole évolue défavorablement.
- Une autre question du public.
Compte tenu de la situation géopolitique dans le golfe Persique, est-ce que les ramifications à court terme ainsi que potentiellement à long terme, comment peut-on s'en protéger?
- Ces flambées régionales, que ce soit en Europe, dans le Moyen-Orient, sont régionales.
Tandis que les États-Unis prennent du recul, ne garantissent plus la protection de chaque pays, on aurait cru que les actions de défense remonteraient. Si vous croyez que le chaos va aller croissant, qu'il y aura de plus en plus de conflits dans le monde, malheureusement, la façon la plus directe d'investir dans cette optique c'est d'acheter des actions de défense.
Ça, ce serait un grand résultat.
Vous voyez, d'après le comportement des Américains et les Iraniens, personne vraiment un conflit plus étendu donc l'effet sur les marchés globaux sera sans doute minime.
- Comment nous y retrouver dans un univers où les Américains prennent du recul, veulent être le gendarme du monde dans toutes les situations? Ce n'est pas sans précédent. Si on remonte dans l'histoire les Américains étaient pratiquement isolationnistes, mais c'était il y a longtemps. L'univers a fonctionné depuis longtemps avec le rôle de gendarme des Américains. S'ils ne sont plus disposés à le jouer, ce rôle, comment le monde a-t-il évolué?
- Eh bien, l'entreprise moyenne ne fonctionne pas très bien, mais si en tant qu'investisseur il faut être branché sur l'économie politique, les spécialistes de l'économie politique qui mélange la science politique économique comprenne les ressorts des politiques gouvernementales.
C'est critique pour savoir comment fonctionnent les entreprises, si elle recoupe des pays qui pourraient être compromis, c'est difficile.
Les compagnies qui se concentrent uniquement sur le marché américain sont très rentables. Il ne s'agit pas d'éviter les compagnies présents dans différentes sphères d'influence, mais il faut savoir que les compagnies cherchent à recouper par exemple les banques britanniques sont un excellent exemple. Elles ont beaucoup d'activités à Hong Kong et au Royaume-Uni.
Ce sera difficile d'enjamber ces deux sphères d'activité. C'est là où les investisseurs doivent être conscients de ce qui pourrait mal aller.
Il est difficile de naviguer entre différents pays. On parle de démondialisation. Il faut étoffer ce terme. Il s'agit de fonctionner dans certaines sphères mais sans pouvoir recouper d'autres sphères d'influence à cause de considérations politiques. C'est le monde dans lequel nous nous dirigeons.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Michael Craig répond d'autres questions sur la répartition d'actifs dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivant la découverte de CourtierWeb.
Les ordres stop sont l'un des outils que les investisseurs peuvent envisager pour la volatilité du marché. Bryan Rogers informateur principal à placements directs TD. Bonjour Bryan. Expliquez-nous ce que sont les ordres stop.
- Bonjour Greg.
C'est très important surtout pour les investisseurs novices.
(...) Ou votre éventuelle perte puisque vous ne pouvez pas suivre l'évolution du cours en temps réel. Voici la différence entre un ordre stop et un ordre stop suiveur qui permet d'assurer comme son nom l'indique le suivi automatisé.
Voici une animation qui montre exactement.
Disons que j'ai acheté l'action à 10 $ et que j'avais placé un ordre stop à neuf dollars. Il serait exécuté dès que l'action touche les neuf dollars.
Il faut saisir manuellement et ajuster cet ordre. Alors que si vous saisissez un ordre stop suiveur avec un écart de un dollar par rapport au cours de l'action, c'est ce que nous appelons le delta, je veux que l'ordre soit systématiquement inférieur de 1 % au cours de l'action.
Vous voyez, lorsque l'action remonte l'ordre et ajuster en conséquence, passant presque 12 $, l'action continue d'augmenter. Ce delta de un dollar se situe à présent à 11 et demis. L'action va continuer d'augmenter et l'ordre suiveur la suit comme son nom l'indique. Si l'action diminue de un dollar jusqu'à notre nouveau seuil de 11,50 $, à présent, nous pouvons vendre l'action en réalisant un meilleur bénéfice que si nous avions maintenu l'ordre à neuf dollars.
- C'est une excellente illustration qui montre exactement en quoi consiste un autre stop suiveur. Si vous voulez trouver un ordre stop suiveur et le saisir sur CourtierWeb, comment procéder?
- Voici comment faire.
Sur CourtierWeb, on trouve l'ordre dans les tickets de négociation. Voici comment procéder.
C'est bien simple. Mettons que vous avez un ordre de vente, c'est le stade initial, cliquons sur action.
Prenons par exemple Suncor. Saisissez la quantité comme toujours. Maintenant on va au titre du prix.
On peut saisir stop marché ou stop limite.
C'est là où on fixe installer, mettons de neuf dollars de notre exemple. On pourrait saisir 40 serveurs protéger le bénéfice.
Mais l'ordre stop suiveur, c'est un delta déclencheur.
On peut saisir une somme ou un pourcentage.
Maintenant que je veux que les deltas s'établissent à cinq dollars dans cet exemple de Suncor.
Remarquez que s'affiche le seuil estimatif initial.
Si l'action augmente, cela va passer à 45.
Si vous saisissez un ordre de vente à cinq dollars, le delta, pour le delta limite, il s'agira de légers ajustements.
Vous voyez, il faut toujours que l'estimation et du bon sens, sinon cette estimation sera irréaliste.
Saisissez l'écart que vous voulez fixer.
Voilà comment utiliser l'ordre stop suiveur et suiveur limite.
- Merci.
- Je vous en prie.
- Bryan Rogers et formateur principal à placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
Nous avons brièvement évoqué cela tout à l'heure. Comment peut-on se préparer aux élections américaines? C'est une question que vous vous posez, je pense.
- Oui. La semaine n'a pas été très positive pour Biden.
Avec un rapport qui a paru sur ses troubles de mémoire. Ce sera chaotique.
Nous avons beaucoup travaillé historiquement, à part 1941 et 2000, les marchés ont remonté après l'élection.
Il y a l'un qui gagne et on passe outre, que ce soit démocrate ou républicain, de notre vivant, les candidats sont différents mais les politiques n'étaient pas diamétralement opposés. Cette fois-ci c'est le cas.
Il y a certaines mesures de Trump que Biden a prolongé. N'a pas levé le pied en ce qui concerne la Chine. Les États-Unis seraient plutôt autarciques, se préoccupant davantage leurs propres préoccupations, Trump devrait être favorable aux sociétés américaines à petite et moyenne capitalisation qui se consomme davantage sur l'économie américaine. Si des droits de douane sont imposés, l'indice S&P, le risque de droits de douane compensatoires et importants. Si Biden gagne, je ne vois pas comment les démocrates conquerront les deux chambres du congrès.
Ce sera le statu quo. Un dernier point; pour moi le plus troublant à long terme, c'est que personne ne parle de la durabilité de la dette américaine qui n'est pas durable.
Les programmes sociaux vont devoir être réduits et les recettes augmentées, sont toutes les deux, mais personne n'en parle et la question va commencer à se poser parce que les frais d'intérêt vont beaucoup augmenter.
Encore une fois, ce n'est pas cette année, ce n'est pas un problème jusqu'à ce que ce soit un problème, mais je dirais qu'à long terme ce sera un problème qu'il faut prendre en compte, s'agissant du marché américain. Dans le cas du processus politique, ce sont les dossiers politiques difficiles dont on espère que les dirigeants pourront les affronter, mais en même temps c'est très impopulaire de dire: nous allons réduire les programmes augmenter les impôts. Plutôt que de retarder le problème, quand est-ce qu'on va commencer à agir?
- Les États-Unis sont dans une situation unique. Les gens achètent des bons du trésor américain, c'est le refuge ultime.
Ce n'est pas comme un petit pays qui doit maintenir sa position budgétaire afin d'entretenir l'afflux des capitaux étrangers. Dans les années 90, toute l'idée des comptes à rebours de la dette, c'était de rappeler la nature du problème.
C'était douloureux que s'il y avait eu 10 ans d'austérité, mais il y avait un consensus. Les gens se résignaient.
Je ne sais pas si ce sont des comptes à rebours de la dette, mais il faut faire en sorte que les électeurs sont au courant.
C'est la première étape.
Je pense que personne ne se préoccupe de la question, donc en définitive on peut voir que c'est un problème qui s'en vient, mais rien n'a été fait pour entamer le processus qui permettrait d'y parer.
Parmi les risques à long terme, il faut se rappeler mais ce n'est pas un problème d'ici un an ou: - autre question.
Dans quelle mesure devons-nous nous inquiéter de la faiblesse de l'immobilier de bureau?
- L'immobilier de bureau ne va pas très bien, mais la situation n'est pas uniforme.
Dans les immeubles de niveau un, le problème ne se situe pas là. Ce sont les immeubles de catégories B qui sont anciens, délabrés, où personne n'avait travaillé. C'est là que le bât blesse. Il y a des fonds qui ont acheté ces il me passe en principe ils ont un meilleur rendement et c'est un risque. C'est un problème aux États-Unis.
En définitive, ça va engendrer une réévaluation à la baisse des valorisations et des dégâts pour certains investisseurs, surtout s'ils se sont endettés.
Ça ne va pas faire basculer catastrophiquement dans l'économie en récession, mais il s'agit d'un vent contraire pour les banques régionales et cela est un défi pour certains fonds. On parle de croissance de la productivité, en définitive les taux vont sans doute parvenir à un niveau plus élevé que depuis 10 ans.
Si c'est un problème pour certains, les domaines les plus risqués sont ceux qui ont bien réussi dans un univers à taux zéro, en particulier, ce sont ceux qui se sont endettés pour acheter l'immobilier.
Les premiers dominos qui tomberont seront ces immeubles de catégorie C. C'est ce qui m'inquiète le plus dans le secteur de l'immobilier de bureau.
Il n'y a pas de capitaux pour rénover ces immeubles.
Le potentiel de ces immeubles sera plutôt limité.
- Que pensez-vous de la participation des produits de base dans un portefeuille?
- Nous avons développé une équipe de produits de base. Il y a certains thèmes qui seront très importants. Tout d'abord, le lithium et le cuivre, essentiel pour l'électrification, il y a une pénurie, nous n'avons pas suffisamment de cuivre.
Il y aura donc des contraintes qui s'exerceront sur ce marché qui donnera de très bons résultats.
Le pétrole, encore une fois, à plutôt molli récemment. Quand on se retrouve dans une situation où le dollar américain est sous pression ou encore qu'il y a des pénuries d'approvisionnement, c'est la couverture d'un portefeuille.
Un exemple classique de la nécessité 2022, les actions ont diminué de 20 %, les obligations de 10 à 15, les produits de base ont augmenté de 15 %.
Ceux qui songent à un véritable patrimoine, j'ai X argent, je veux générer un rendement réel après l'inflation, nous soutiendrions les produits de base, pas énorme, selon nos travaux trois à 4 % serait optimal, les régimes de retraite ont une pondération beaucoup plus élevée mais des mandats différents. Encore une fois, si ça ne marche pas, c'est sans doute fantastique parce que ça veut dire que les actions marchent bien. Mais quand ça marche, ça va compenser les pertes dans d'autres secteurs de votre portefeuille.
- Michael Craig répond à d'autres questions dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement et je vous rappelle comment nous poser vos questions.
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Nos invités pourraient vous répondre en direct.
La croissance des loyers s'est accélérée au Canada, ce qui constitue un obstacle important. Les coûts de logement diminueront cette année cela aura des conséquences sur l'économie pendant Anthony Okolie commente.
- Services économiques TD déclare que la croissance des loyers dans les immeubles locatifs pourrait diminuer de cinq à 6 % cette année par rapport à sept à 8 % 2023.
En 2023, bien sûr, le volet de loyer de l'IPC au Canada était en hausse de 8 % sur 12 mois en décembre.
C'est le gain le plus rapide depuis 1992, facteur clé blessure et la croissance démographique. La croissance démographique la plus forte depuis 1957, ce qui a contribué jusqu'à des niveaux historiquement bas les taux d'inoccupation.
Les données intéressantes à Toronto annoncent ralentissement de la dynamique.
Le conseil de l'immobilier de Toronto annonce une croissance de deux à 4 % pour les appartements en copropriété à deux et trois chambres à coucher. Le pronostic de cinq à 6 % de croissance des loyers repose sur deux facteurs. Tout d'abord les taux d'intérêt. Services économiques TD prévoit que le rendement obligataire continu de diminuer progressivement jusqu'à 2025 avec des coupures de taux considérable de la Banque du Canada. La baisse des taux, entraîne une baisse des coûts de service de la dette, les propriétaires de logements, ce qui pourrait soulager la pression sur les loyers. Également, la baisse des coûts d'emprunt pourrait encourager les locataires à acheter plutôt que de louer. La pression à la baisse pour être compensé quelque peu selon Services économiques TD par la hausse de l'impôt foncier dans des villes comme Montréal et Toronto, ce qui pourrait réduire l'attrait de l'immobilier. D'autres facteurs, les achèvements, comme le graphique montre, les mises en chantier montrent que les achèvements d'immeubles locatifs et en copropriété devrait demeurer stable d'ici quelques années, ce qui pourrait faire subir une pression à la hausse sur les taux d'inoccupation avec un effet opposé sur les loyers.
La croissance démographique est le facteur le plus important qui sous-tend le pronostic de croissance des loyers.
Services économiques TD prévoit que l'afflux de résidents non permanents, qui est bien sûr le principal facteur alimentant l'augmentation démographique du Canada, surtout au niveau des étudiants et travailleurs étrangers, Services économiques TD prévoit que la croissance des résidents non permanents diminuant considérablement d'ici quelques années.
Les plafonds récemment imposés par le gouvernement fédéral sur les afflux d'étudiants étrangers freineront la croissance démographique dans l'avenir.
Selon Services économiques TD la ralentissement de la croissance démographique et une épée à double tranchant. Il y aura une baisse d'ici un an, en revanche, cela évitera un effondrement. Même si Services économiques TD prévoit que la croissance démographique ralentira en 2004 et 2025, il est peu probable qu'il y ait une diminution considérable. En effet, les cibles d'immigration fédérale demeurent élever et donneront un net coup de pouce à la croissance démographique et ses nouveaux venus vont disproportionnées ont tendance à louer lorsqu'ils arrivent au Canada.
- Quel peut être un obstacle au ralentissement des loyers?
- Ce sont les attentes à l'égard de l'économie, lesquels sous-tendent le pronostic de croissance des loyers.
Services économiques TD prévoit une croissance économique faible mais ne prévoit pas une récession profonde.
On croit que seule une baisse légère de chômage invraisemblable avant que la croissance des emplois ne reprenne à la fin de cette année et en 2025.
Ce qui créera un plancher pour la demande de logements locatifs. Il est vraisemblable qu'il y a des variations d'une région à l'autre.
- Merci Anthony Okolie.
Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, une mise à jour sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la Banque TD conçue pour les négociateurs actifs et proposés par placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser.
Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Beaucoup de vert à l'écran en ce début de séance. Enbridge, Cenovus, BCE rebondit bien sûr, les actions ont beaucoup diminué jeudi dernier après l'annonce des résultats trimestriels. Le secteur des matériaux de l'énergie ainsi que certains secteurs financiers progressent. L'indice financier (...) NVIDIA, AMD, Intel se classant et en pourcentage, un recul pour les actions de Tesla qui sont en baisse de plus de 2 %.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de placements directs TD. Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
Une question qui vient de nous arriver: est-ce que vous voyez des occasions à saisir hors du Canada et des États-Unis?
- Tout d'abord, nous investissons dans le monde entier. En Amérique du Nord, en Europe, en Asie, dans les marchés émergents.
Nous avons toujours des investissements sur différents marchés.
Hors de l'Amérique du Nord, le domaine qui m'intrigue le plus et le Japon.
Il y a des politiques qui sont toujours propices à la relance. Il n'y a jamais eu de hausse de taux. Le yen est bon marché.
Je m'y rends le mois prochain pour une conférence. Quand on regarde le prix des hôtels à Londres ou New York Paris est très cher. Au Japon, c'est très bon marché. On le remarque.
Une population instruite, productive, un marché qui vient tout juste de se remettre d'une bulle immobilière catastrophique il y a 30 ans.
La gouvernance d'entreprise se réforme.
Les rendements obligataires sont intéressants et le thème de la technologie s'y décline également. Le Japon justifie qu'on y porte attention.
Il y a également une monnaie bon marché, dévalorisation bon marché, ce qui serait une protection au cas où il y aurait des résultats imprévus.
Après le Japon, le secteur du luxe en Europe est intéressant.
En ce qui concerne les marchés émergents, la Chine est vraiment un marché très défavorable.
On commence à voir le gouvernement prendre davantage de mesures de plus en plus rapidement et se rendre compte, ils prennent la mesure du problème. La Chine, c'est plutôt spéculatif, encore on considère encore où la Chine continentale, encore une fois, c'est plutôt de la spéculation que de l'investissement. Et puis, le Brésil, Mexique, dans le cas du Mexique c'est le rapatriement de la délocalisation, plutôt la relocalisation, la politique monétaire est favorable, beaucoup d'exposition aux ressources dans le cas du Brésil dans un pays qui peu coûteux. Voilà certains des marchés qui m'intéresseront de l'Amérique du Nord.
- Un spectateur écoutant notre entretien demande en temps réel que dire de l'Inde.
- On a beaucoup investi en Inde.
L'Inde, si on a un horizon plutôt long, bien sûr.
Mais disons que l'Inde s'est un peu emballée.
Si vous investi, ce ne sera pas bon marché. Quand on investit, j'aime bien ménager un coussin, une marge de sécurité.
Le marché indien et coûteux. Pour de bonnes raisons, il se passe beaucoup de choses possibles là-bas, mais encore une fois nous avons une exposition mais nous n'y ajouterions pas.
- Avant de nous séparer, que pensez-vous des marchés? Le S&P 500 atteint des records, de quoi faut il tenir compte dans l'avenir?
- La plupart des émissions n'ont pas investi suffisamment. C'est là où nos efforts consistent à investir davantage, ensuite le risque de longévité et un risque plus important que tout autre pour beaucoup de gens. Nous vivons plus longtemps et manquer d'argent n'est pas amusant.
Quand on planifie son patrimoine, il faut prendre cela très au sérieux à cause de ce risque. Pour nous à l'heure actuelle, la façon dont les marchés évoluent, cela ne montre que les gens se repositionne. Cette année, de façon étonnante, nous n'avons pas eu la récession profonde. Peut-être pourrons-nous parvenir un atterrissage en douceur avec des coupures de taux. Si tout cela se produit, sans doute davantage de potentiel de hausse que la plupart des gens ne s'en rendent compte sur divers marchés. C'est cela que j'ai en tête quand les investisseurs se relancent sur les marchés.
Amateurs de politique de placement.
- Merci pour un entretien passionnant. À bientôt j'espère.
Michael Craig de Gestion de placements TD.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement et restez à l'écoute, demain je m'entretiens avec Alex Gorewicz de Gestion de placements TD qui réponds à vos questions sur les titres à revenu fixe après avoir réagi au rapport sur l'inflation américaine.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous allons évoquer ce que les investisseurs devraient garder à l'esprit alors que les marchés sont proches de leur niveau record avec Michael Craig de Gestion de placements TD. Anthony Okolie examinera un rapport de Services économiques TD sur les coûts du logement au Canada. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers nous montre comment utiliser les ordres stop.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés en ce premier jour de bourse de la semaine.
Nous savons qu'aux États-Unis, de nouveaux records ont été atteints.
Toronto ne se porte pas mal non plus.
21 137 points, l'indice progresse de 128 points, soit presque deux tiers de portions. Parmi les titres les plus activement négociés, Baytex Energy progresse un peu plus de 2 % ainsi qu'à Air Canada à 18,41 $, en hausse un peu plus de 1 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 a clôturé à plus de 5000 $ la semaine dernière pour la première fois de son histoire.
5046 points aujourd'hui, en hausse de 19 points, soit un peu plus d'un tiers de pour cent. Les chiffres de l'inflation paraissent demain. Peut-être cela va-t-il propulser encore indice ou freiner sa hausse.
Indice Nasdaq spécialisé dans la technologie parmi les titres les plus négociées, Cymba Bay racheté par Gilead.
Les marchés américains atteignent de nouveaux sommets après que le S&P 500 a clôturé au-dessus de 5000 pour la première fois de son histoire.
La remontée se poursuivra-t-elle? Voilà la question. La Fed pourrait maintenir les taux à des nouveaux élevés plus longtemps que prévu. Michael Craig de Gestion de placements TD nous rejoint pour en discuter. Bonjour Michael.
- Bonjour Greg.
- Il s'agit d'une situation dite délicate.
Les marchés américains atteignent des sommets, qu'est-ce qui pourrait propulser cette remontée ou l'enrayer?
- Il s'agit d'un horizon temporel et il s'agit également d'une base de comparaison. Il y a une remontée depuis quelques mois, mais depuis deux mois, nous faisons essentiellement du surplace.
Il s'agit d'une phase de consolidation qui a duré deux ans. La septième plus longue de l'histoire. Les choses ont progressé mais les actions ne sont pas démesurément coûteuses. Si vous songez à ce qui s'est passé depuis quelques années, il ne s'agit pas de marchés exubérants.
Cette remontée du quatrième trimestre intervient après une dégringolade assez notable au troisième trimestre. Il ne sert à rien de se désoler d'avoir raté la remontée. Il y a peu d'effervescence par exemple dans le secteur de la technologie mais globalement l'inflation recule.
Il n'y a pas de forte hausse du chômage.
Il y aura vraisemblablement des coupures de taux par la Fed cette année. C'est favorable aux actifs à risque. Quand on considère l'indice S&P 500, il semble que toutes les conditions sont réunies: l'inflation a reculé, le marché du travail n'est pas endommagé, au contraire il se porte bien, l'économie américaine n'est pas endommagée, tout semble se passer parfaitement bien. Est-ce le genre de scénario qui peut amener quelques inquiétudes? Tout semble trop bien se passer.
Il s'agit d'actifs à risque, comme leur nom l'indique.
Au niveau saisonnier, janvier est un mois difficile depuis 20 ans. Je pense que cela ne change pas la trajectoire globale de l'inflation, mais si l'inflation est plus élevée que prévue demain, cela va atténuer les marchés. La Fed a su atténuer les attentes de coupure de taux. Il y a donc des risques " chaque fois qu'un indice parvient de nouveaux sommets, typiquement, il ne s'agit pas d'un point final.
Le marché poursuit sur cette dynamique. Or il reste énormément de capitaux qui sont garés dans les liquidités. Pour les investisseurs, la question de savoir avec quelle rapidité on passe de la crainte à la cupidité.
C'est à ce moment-là que les gens commencent à réaffecter leurs capitaux jusqu'ici parqués dans des liquidités et les mettre sur les marchés.
- Comment réaffecter l'équipe liquidités?
Allons terme, à quoi faut-il songer lorsqu'on réaffecte les capitaux? On peut se laisser gagner par l'exubérance.
- Oui. La politique monétaire demeure très restrictive.
Il existe des risques au cours des mois à venir.
Je dirais que sur 12 mois et plus, nous vivons une époque très intéressante.
Il y a des technologies fantastiques qui vont accroître la productivité, surtout dans l'économie mondiale, non seulement dans l'économie américaine dans le monde entier aussi.
La meilleure façon de gagner de l'argent avec une augmentation de la productivité, c'est en achetant des actions, que ce soit l'intelligence artificielle, les nouveaux traitements pharmaceutiques, la science des matériaux, l'électrification. Tous ces thèmes qui se déclinent à l'heure actuelle vont hanter les bénéfices. Pour moi, je ne voudrais pas sous pondérer cela. C'est ainsi que l'on crée un patrimoine en investissant dans ce secteur.
Il faut que les investisseurs tiennent compte du long terme parce que c'est cela que vous achetez.
Cela va dominer les fluctuations à court terme du marché. Quand on se demande ce que va faire la Fed cette année et quand ces coupures de taux vont intervenir, dans certains des entretiens que j'ai depuis quelques jours, il y a une idée intéressante. Personne pronostique cela mais si les taux pleuvaient à ce niveau-là, je parle aux États-Unis parce que la situation est plus faible ici, le marché du travail c'est pas très bien, économie aussi, il y a des pressions sur les coûts qui se maîtrisent. Est-ce que la Fed doit faire preuve d'énergie? La Fed semble demander un délai. Peut-elle attendre plus longtemps qu'on ne le croirait?
- La Fed veut être absolument certain que l'inflation ne va pas se ralentit lorsque commence à réduire les taux.
La préoccupation numéro un.
Voilà pourquoi la Fed a essayé d'atténuer.
Je pense que Powell voudrait réduire les taux au mois de mars mais il n'y a pas de consensus parmi les gouverneurs.
Cela sera donc différé quelque peu. Mais l'inflation diminue. Par conséquent, si l'inflation diminue, la politique monétaire est de plus en plus restrictif parce que c'est la différence entre l'inflation et les taux de la Fed qui se creusent et la politique devient de plus en plus restrictive. Il faut agir sinon il y aura des accidents financiers.
Oui, il y a une logique qui présidera aux coupures de taux cette année, absolument.
Mais l'an dernier, une énorme ponction sur l'épargne et des déficits budgétaires gigantesques.
Ces deux éléments ont impulsé le PIB nominal. Pourquoi y a-t-il cette croissance incroyable? Parce que les gouvernements ont réalisé des déficits massifs sans précédent sauf en temps de guerre ou de catastrophes naturelles.
En plus, à l'issue de la COVID les gens avaient beaucoup d'argent. Dans un monde post-COVID, il oblige les inverseurs à adopter une réflexion plus générale quant à leur plan de jeu et à ne pas se fonder sur des tendances historiques pures en supposant qu'elles se reproduiront.
Globalement, on parvient à une situation où les politiques monétaires sont très restrictives à moins que l'inflation ne recule cette année et que la Fed soit obligée d'agir.
- Où en est-on au niveau des titres à revenu fixe? On parle beaucoup des marchés boursiers, des choses intéressantes, si on tient compte de la Fed et de ce qui se produit, comment envisager ce volet du portefeuille?
- Avec 5 % sur 10 ans, c'est une perspective vraiment assez positif pour les investisseurs qui recherchent revenu.
Les niveaux des taux d'inflation attendue par rapport au rendement des obligations est de 2 %. On touche revenu largement au-delà de l'inflation. C'est un contexte très favorable. Les obligations d'entreprise sont un peu coûteuses à mon avis. Les types de créances, quand on songe aux écarts, il y a des péripéties à attendre, mais globalement, jusqu'ici, on a fait du surplace après une année dernière qui a très bien fini. Je pense qu'il y aura des coupures de taux qui seront plus prononcés au Canada.
Les obligations vont bien tirer leur épingle du jeu.
- Parlons des éléments qui pourraient échapper au pronostic. Il y a un ensemble de facteurs dont on tient compte, inflation, risques géopolitiques, qui ne semble pas beaucoup causer d'anxiété malgré que ce sont des choses graves dans la planète, mais à long terme s'il y a des facteurs dont il faut se rappeler?
- J'ai commencé ma carrière professionnelle au moment même où la bulle des actions technologiques, médias, et des communications a éclaté. C'est resté gravé dans ma mémoire.
J'ai vu comment les gestionnaires de portefeuilles hauts placés se comportaient dans cet environnement. C'était difficile.
Je crains qu'il y ait certains catalyseurs qui pourraient entraîner une nouvelle bulle sur les marchés.
Nous devons tenir compte au fur et à mesure que les marchés surenchèrent sur les gains de productivité. C'est un risque.
Ce n'est pas un pronostic généralisé mais il faut se rappeler cela. À quoi ressemblera la politique monétaire après l'élection de novembre? Notre équipier a beaucoup réfléchi au niveau des droits de douane, des modalités de commerce international. Globalement, à quoi la situation ressemble-t-elle sur les marchés boursiers? En ce qui concerne l'électrification, quand est-ce que le cuivre va commencer à remonter? (...) - Excellent début d'émission. Michael Craig répond à d'autres questions sur la répartition d'actifs dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Le secteur de la santé connaît beaucoup d'activités en matière de fusions et acquisitions en ce lundi. Gilead Sciences acquiert Cymba Bay Therapeutics. Ajoutant un traitement pour les maladies chroniques du foie au portefeuille de Gilead. Ce médicament attend l'approbation de la FDA après que Cymba Bay ait soumis une demande de marché.
Une grosse acquisition dans le secteur de l'énergie, Diamond Back achète Endeavour Energy pour 6 milliards américains (...) l'action de Diamond Back progresse de 10 % avec l'annonce par le fondateur d'Amazon Jeff Bezos a vendu 2 milliards de l'action du géant électronique la semaine dernière.
Bezos a vendu 12 millions d'actions vendredi jeudi. La société a déclaré que Bezos prévoyait demande que 50 millions d'actions. L'action d'Amazon se maintient à 173,74 $. Les grands indices. L'indice TSX composite commence dès la semaine de bourse. 133 points de progression, soit un peu plus d'un demi pour cent. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 qui a clôturé au-delà de 5000 points pour la première fois la semaine dernière progresse encore de 20 points à 5047, soit presque 1/2 %.
Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
Quelqu'un veut savoir comment couvrir les risques dans les actifs.
- Quels sont les risques que l'on veut couvrir?
J'ai évoqué le risque que les actions se détachent des données fondamentales, ce qui engendre un intérêt accru pour les titres à grande capitalisation. En ce qui concerne l'élection, si vous pensez que les républicains vont gagner, cela va sans doute favoriser les titres américains à petite et moyenne capitalisation, et un autre domaine qui pourrait être assez utile, on y passe pas toujours, mais dans le secteur des actions, détenir des actions américaines en dollars américains, c'est toujours sage.
Je me suis toujours méfié des stratégies qui n'atténuent pas la volatilité du marché boursier.
Chacun a des processus d'investissement différent, mais j'ai tendance à me méfier de la couverture de mes actions si elles sont en devises.
Sauf la volatilité de la devise qui est généralement compensée par celle du cours de l'action.
Un portefeuille en soi est conçu pour parer à différents résultats. Parfois, on veut tout avoir. On veut que tout se passe bien. Parfois certaines choses ne remontent pas parce qu'on écrit un portefeuille en voulant se protéger contre tel ou tel facteur. Est-ce que les investisseurs doivent se rappeler cela?
Tout ne va pas aller dans la même direction si vous avez un portefeuille diversifié.
- Précisément. La diversification c'est vraiment la stratégie idéale pour les investisseurs. Elle ne coûte rien. Pour créer un patrimoine à long terme, cela va vous protéger. J'ai connu des investisseurs qui constituent un portefeuille, tel créneau réussit bien et ils veulent tout placer dans le même créneau. Typiquement la pire chose qu'on peut faire parce que vous achetez à un prix élevé à ce moment-là. Il y a deux choses qui m'empêchent de dormir. D'abord quand rien ne marche, bien sûr, mais aussi quand tout marche.
Cela signifie qu'il y a quelque chose d'insolite qui se passe sur les marchés et il est tout aussi probable que tout redescende à un moment. La diversification (...) pour - Une autre question. Dans le secteur de l'énergie, pourquoi les actions énergétiques comme Canadian Natural Resources montent-elles autant?
On ne parle pas de CNQ spécifiquement, que se passe-t-il dans le secteur de l'énergie?
- C'est très corrélé au cours du pétrole.
Le pétrole a baissé par rapport à son sommet. Quand on considère l'ensemble des grands producteurs canadiens comme capitalisation, ils ont reculé de 10 à 15 %.
Le pétrole a progressé après ce qui se produit au Moyen-Orient, mais je pense qu'on n'a pas cette prime attribuable à la rareté de l'offre. Par conséquent, ce n'est pas comme si ces actions donnaient des résultats intérêts, mais l'énergie a été plutôt tiède cette année.
Quand on songe aux indices les gestionnaires d'achat dans le monde entier, ils ont été plutôt mitigés et on n'a pas encore vu d'accélération.
Encore une fois, si vous commencez à assister à un desserrement de la politique monétaire et une augmentation de la production, même s'il n'y a pas une récession officielle, je pense que le secteur manufacturier est en récession. Si cela commence à se dissiper, le pétrole devrait bien se comporter mais ce ne sera pas difficile trimestre. Sans doute plus tard cette année si cela se réalise.
- Beaucoup de ces compagnies pétrolières, c'est un terme qui existe depuis longtemps, n'explore pas autant, ne recherche pas de nouvelles sources, elle restitue ce capital aux actionnaires par le biais de rachat d'actions. Est-ce qu'elles seront en mesure ultérieurement de répondre à la demande si à l'heure actuelle c'est là que les capitaux sont affectés?
- Si la demande continue d'augmenter et que vous avez une croissance, quelle qu'elle soit, cela va en partait attribuable à l'énergie. On ne peut pas avoir de croissance sans énergie.
On n'a pas encore trouvé de substitut au pétrole dans notre gamme de sources d'énergie. Est-ce qu'on peut avoir une situation de pénurie?
Oui, bien sûr, mais rappelez-vous que la tendance est au délaissement des combustibles fossiles et cela se produit.
On a parlé de Chevron qui a récemment acheté une compagnie. Les compagnies commencent à consolider l'industrie plutôt que de forêt. Il vaut mieux avoir des réserves très prolongées sans devoir investir dans l'exploration.
Je crois que nous n'allons jamais nous sevrer du pétrole, les estimations quant au pic de consommation de pétrole continu de baisser. Je ne suis pas sûr d'accord avec cela, mais dans le contexte de votre portefeuille, si vous avez raison et qu'il y a des pénuries d'énergie, cela m'intéresse.
C'est très bon pour l'énergie, encore une fois, je ne sais pas à quoi ressemble le monde à l'avenir mais c'est une façon d'avoir cette exposition. Pas une exposition énorme, une situation dans laquelle le cours du pétrole évolue défavorablement.
- Une autre question du public.
Compte tenu de la situation géopolitique dans le golfe Persique, est-ce que les ramifications à court terme ainsi que potentiellement à long terme, comment peut-on s'en protéger?
- Ces flambées régionales, que ce soit en Europe, dans le Moyen-Orient, sont régionales.
Tandis que les États-Unis prennent du recul, ne garantissent plus la protection de chaque pays, on aurait cru que les actions de défense remonteraient. Si vous croyez que le chaos va aller croissant, qu'il y aura de plus en plus de conflits dans le monde, malheureusement, la façon la plus directe d'investir dans cette optique c'est d'acheter des actions de défense.
Ça, ce serait un grand résultat.
Vous voyez, d'après le comportement des Américains et les Iraniens, personne vraiment un conflit plus étendu donc l'effet sur les marchés globaux sera sans doute minime.
- Comment nous y retrouver dans un univers où les Américains prennent du recul, veulent être le gendarme du monde dans toutes les situations? Ce n'est pas sans précédent. Si on remonte dans l'histoire les Américains étaient pratiquement isolationnistes, mais c'était il y a longtemps. L'univers a fonctionné depuis longtemps avec le rôle de gendarme des Américains. S'ils ne sont plus disposés à le jouer, ce rôle, comment le monde a-t-il évolué?
- Eh bien, l'entreprise moyenne ne fonctionne pas très bien, mais si en tant qu'investisseur il faut être branché sur l'économie politique, les spécialistes de l'économie politique qui mélange la science politique économique comprenne les ressorts des politiques gouvernementales.
C'est critique pour savoir comment fonctionnent les entreprises, si elle recoupe des pays qui pourraient être compromis, c'est difficile.
Les compagnies qui se concentrent uniquement sur le marché américain sont très rentables. Il ne s'agit pas d'éviter les compagnies présents dans différentes sphères d'influence, mais il faut savoir que les compagnies cherchent à recouper par exemple les banques britanniques sont un excellent exemple. Elles ont beaucoup d'activités à Hong Kong et au Royaume-Uni.
Ce sera difficile d'enjamber ces deux sphères d'activité. C'est là où les investisseurs doivent être conscients de ce qui pourrait mal aller.
Il est difficile de naviguer entre différents pays. On parle de démondialisation. Il faut étoffer ce terme. Il s'agit de fonctionner dans certaines sphères mais sans pouvoir recouper d'autres sphères d'influence à cause de considérations politiques. C'est le monde dans lequel nous nous dirigeons.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Michael Craig répond d'autres questions sur la répartition d'actifs dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivant la découverte de CourtierWeb.
Les ordres stop sont l'un des outils que les investisseurs peuvent envisager pour la volatilité du marché. Bryan Rogers informateur principal à placements directs TD. Bonjour Bryan. Expliquez-nous ce que sont les ordres stop.
- Bonjour Greg.
C'est très important surtout pour les investisseurs novices.
(...) Ou votre éventuelle perte puisque vous ne pouvez pas suivre l'évolution du cours en temps réel. Voici la différence entre un ordre stop et un ordre stop suiveur qui permet d'assurer comme son nom l'indique le suivi automatisé.
Voici une animation qui montre exactement.
Disons que j'ai acheté l'action à 10 $ et que j'avais placé un ordre stop à neuf dollars. Il serait exécuté dès que l'action touche les neuf dollars.
Il faut saisir manuellement et ajuster cet ordre. Alors que si vous saisissez un ordre stop suiveur avec un écart de un dollar par rapport au cours de l'action, c'est ce que nous appelons le delta, je veux que l'ordre soit systématiquement inférieur de 1 % au cours de l'action.
Vous voyez, lorsque l'action remonte l'ordre et ajuster en conséquence, passant presque 12 $, l'action continue d'augmenter. Ce delta de un dollar se situe à présent à 11 et demis. L'action va continuer d'augmenter et l'ordre suiveur la suit comme son nom l'indique. Si l'action diminue de un dollar jusqu'à notre nouveau seuil de 11,50 $, à présent, nous pouvons vendre l'action en réalisant un meilleur bénéfice que si nous avions maintenu l'ordre à neuf dollars.
- C'est une excellente illustration qui montre exactement en quoi consiste un autre stop suiveur. Si vous voulez trouver un ordre stop suiveur et le saisir sur CourtierWeb, comment procéder?
- Voici comment faire.
Sur CourtierWeb, on trouve l'ordre dans les tickets de négociation. Voici comment procéder.
C'est bien simple. Mettons que vous avez un ordre de vente, c'est le stade initial, cliquons sur action.
Prenons par exemple Suncor. Saisissez la quantité comme toujours. Maintenant on va au titre du prix.
On peut saisir stop marché ou stop limite.
C'est là où on fixe installer, mettons de neuf dollars de notre exemple. On pourrait saisir 40 serveurs protéger le bénéfice.
Mais l'ordre stop suiveur, c'est un delta déclencheur.
On peut saisir une somme ou un pourcentage.
Maintenant que je veux que les deltas s'établissent à cinq dollars dans cet exemple de Suncor.
Remarquez que s'affiche le seuil estimatif initial.
Si l'action augmente, cela va passer à 45.
Si vous saisissez un ordre de vente à cinq dollars, le delta, pour le delta limite, il s'agira de légers ajustements.
Vous voyez, il faut toujours que l'estimation et du bon sens, sinon cette estimation sera irréaliste.
Saisissez l'écart que vous voulez fixer.
Voilà comment utiliser l'ordre stop suiveur et suiveur limite.
- Merci.
- Je vous en prie.
- Bryan Rogers et formateur principal à placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
Nous avons brièvement évoqué cela tout à l'heure. Comment peut-on se préparer aux élections américaines? C'est une question que vous vous posez, je pense.
- Oui. La semaine n'a pas été très positive pour Biden.
Avec un rapport qui a paru sur ses troubles de mémoire. Ce sera chaotique.
Nous avons beaucoup travaillé historiquement, à part 1941 et 2000, les marchés ont remonté après l'élection.
Il y a l'un qui gagne et on passe outre, que ce soit démocrate ou républicain, de notre vivant, les candidats sont différents mais les politiques n'étaient pas diamétralement opposés. Cette fois-ci c'est le cas.
Il y a certaines mesures de Trump que Biden a prolongé. N'a pas levé le pied en ce qui concerne la Chine. Les États-Unis seraient plutôt autarciques, se préoccupant davantage leurs propres préoccupations, Trump devrait être favorable aux sociétés américaines à petite et moyenne capitalisation qui se consomme davantage sur l'économie américaine. Si des droits de douane sont imposés, l'indice S&P, le risque de droits de douane compensatoires et importants. Si Biden gagne, je ne vois pas comment les démocrates conquerront les deux chambres du congrès.
Ce sera le statu quo. Un dernier point; pour moi le plus troublant à long terme, c'est que personne ne parle de la durabilité de la dette américaine qui n'est pas durable.
Les programmes sociaux vont devoir être réduits et les recettes augmentées, sont toutes les deux, mais personne n'en parle et la question va commencer à se poser parce que les frais d'intérêt vont beaucoup augmenter.
Encore une fois, ce n'est pas cette année, ce n'est pas un problème jusqu'à ce que ce soit un problème, mais je dirais qu'à long terme ce sera un problème qu'il faut prendre en compte, s'agissant du marché américain. Dans le cas du processus politique, ce sont les dossiers politiques difficiles dont on espère que les dirigeants pourront les affronter, mais en même temps c'est très impopulaire de dire: nous allons réduire les programmes augmenter les impôts. Plutôt que de retarder le problème, quand est-ce qu'on va commencer à agir?
- Les États-Unis sont dans une situation unique. Les gens achètent des bons du trésor américain, c'est le refuge ultime.
Ce n'est pas comme un petit pays qui doit maintenir sa position budgétaire afin d'entretenir l'afflux des capitaux étrangers. Dans les années 90, toute l'idée des comptes à rebours de la dette, c'était de rappeler la nature du problème.
C'était douloureux que s'il y avait eu 10 ans d'austérité, mais il y avait un consensus. Les gens se résignaient.
Je ne sais pas si ce sont des comptes à rebours de la dette, mais il faut faire en sorte que les électeurs sont au courant.
C'est la première étape.
Je pense que personne ne se préoccupe de la question, donc en définitive on peut voir que c'est un problème qui s'en vient, mais rien n'a été fait pour entamer le processus qui permettrait d'y parer.
Parmi les risques à long terme, il faut se rappeler mais ce n'est pas un problème d'ici un an ou: - autre question.
Dans quelle mesure devons-nous nous inquiéter de la faiblesse de l'immobilier de bureau?
- L'immobilier de bureau ne va pas très bien, mais la situation n'est pas uniforme.
Dans les immeubles de niveau un, le problème ne se situe pas là. Ce sont les immeubles de catégories B qui sont anciens, délabrés, où personne n'avait travaillé. C'est là que le bât blesse. Il y a des fonds qui ont acheté ces il me passe en principe ils ont un meilleur rendement et c'est un risque. C'est un problème aux États-Unis.
En définitive, ça va engendrer une réévaluation à la baisse des valorisations et des dégâts pour certains investisseurs, surtout s'ils se sont endettés.
Ça ne va pas faire basculer catastrophiquement dans l'économie en récession, mais il s'agit d'un vent contraire pour les banques régionales et cela est un défi pour certains fonds. On parle de croissance de la productivité, en définitive les taux vont sans doute parvenir à un niveau plus élevé que depuis 10 ans.
Si c'est un problème pour certains, les domaines les plus risqués sont ceux qui ont bien réussi dans un univers à taux zéro, en particulier, ce sont ceux qui se sont endettés pour acheter l'immobilier.
Les premiers dominos qui tomberont seront ces immeubles de catégorie C. C'est ce qui m'inquiète le plus dans le secteur de l'immobilier de bureau.
Il n'y a pas de capitaux pour rénover ces immeubles.
Le potentiel de ces immeubles sera plutôt limité.
- Que pensez-vous de la participation des produits de base dans un portefeuille?
- Nous avons développé une équipe de produits de base. Il y a certains thèmes qui seront très importants. Tout d'abord, le lithium et le cuivre, essentiel pour l'électrification, il y a une pénurie, nous n'avons pas suffisamment de cuivre.
Il y aura donc des contraintes qui s'exerceront sur ce marché qui donnera de très bons résultats.
Le pétrole, encore une fois, à plutôt molli récemment. Quand on se retrouve dans une situation où le dollar américain est sous pression ou encore qu'il y a des pénuries d'approvisionnement, c'est la couverture d'un portefeuille.
Un exemple classique de la nécessité 2022, les actions ont diminué de 20 %, les obligations de 10 à 15, les produits de base ont augmenté de 15 %.
Ceux qui songent à un véritable patrimoine, j'ai X argent, je veux générer un rendement réel après l'inflation, nous soutiendrions les produits de base, pas énorme, selon nos travaux trois à 4 % serait optimal, les régimes de retraite ont une pondération beaucoup plus élevée mais des mandats différents. Encore une fois, si ça ne marche pas, c'est sans doute fantastique parce que ça veut dire que les actions marchent bien. Mais quand ça marche, ça va compenser les pertes dans d'autres secteurs de votre portefeuille.
- Michael Craig répond à d'autres questions dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement et je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser. Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
La croissance des loyers s'est accélérée au Canada, ce qui constitue un obstacle important. Les coûts de logement diminueront cette année cela aura des conséquences sur l'économie pendant Anthony Okolie commente.
- Services économiques TD déclare que la croissance des loyers dans les immeubles locatifs pourrait diminuer de cinq à 6 % cette année par rapport à sept à 8 % 2023.
En 2023, bien sûr, le volet de loyer de l'IPC au Canada était en hausse de 8 % sur 12 mois en décembre.
C'est le gain le plus rapide depuis 1992, facteur clé blessure et la croissance démographique. La croissance démographique la plus forte depuis 1957, ce qui a contribué jusqu'à des niveaux historiquement bas les taux d'inoccupation.
Les données intéressantes à Toronto annoncent ralentissement de la dynamique.
Le conseil de l'immobilier de Toronto annonce une croissance de deux à 4 % pour les appartements en copropriété à deux et trois chambres à coucher. Le pronostic de cinq à 6 % de croissance des loyers repose sur deux facteurs. Tout d'abord les taux d'intérêt. Services économiques TD prévoit que le rendement obligataire continu de diminuer progressivement jusqu'à 2025 avec des coupures de taux considérable de la Banque du Canada. La baisse des taux, entraîne une baisse des coûts de service de la dette, les propriétaires de logements, ce qui pourrait soulager la pression sur les loyers. Également, la baisse des coûts d'emprunt pourrait encourager les locataires à acheter plutôt que de louer. La pression à la baisse pour être compensé quelque peu selon Services économiques TD par la hausse de l'impôt foncier dans des villes comme Montréal et Toronto, ce qui pourrait réduire l'attrait de l'immobilier. D'autres facteurs, les achèvements, comme le graphique montre, les mises en chantier montrent que les achèvements d'immeubles locatifs et en copropriété devrait demeurer stable d'ici quelques années, ce qui pourrait faire subir une pression à la hausse sur les taux d'inoccupation avec un effet opposé sur les loyers.
La croissance démographique est le facteur le plus important qui sous-tend le pronostic de croissance des loyers.
Services économiques TD prévoit que l'afflux de résidents non permanents, qui est bien sûr le principal facteur alimentant l'augmentation démographique du Canada, surtout au niveau des étudiants et travailleurs étrangers, Services économiques TD prévoit que la croissance des résidents non permanents diminuant considérablement d'ici quelques années.
Les plafonds récemment imposés par le gouvernement fédéral sur les afflux d'étudiants étrangers freineront la croissance démographique dans l'avenir.
Selon Services économiques TD la ralentissement de la croissance démographique et une épée à double tranchant. Il y aura une baisse d'ici un an, en revanche, cela évitera un effondrement. Même si Services économiques TD prévoit que la croissance démographique ralentira en 2004 et 2025, il est peu probable qu'il y ait une diminution considérable. En effet, les cibles d'immigration fédérale demeurent élever et donneront un net coup de pouce à la croissance démographique et ses nouveaux venus vont disproportionnées ont tendance à louer lorsqu'ils arrivent au Canada.
- Quel peut être un obstacle au ralentissement des loyers?
- Ce sont les attentes à l'égard de l'économie, lesquels sous-tendent le pronostic de croissance des loyers.
Services économiques TD prévoit une croissance économique faible mais ne prévoit pas une récession profonde.
On croit que seule une baisse légère de chômage invraisemblable avant que la croissance des emplois ne reprenne à la fin de cette année et en 2025.
Ce qui créera un plancher pour la demande de logements locatifs. Il est vraisemblable qu'il y a des variations d'une région à l'autre.
- Merci Anthony Okolie.
Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, une mise à jour sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la Banque TD conçue pour les négociateurs actifs et proposés par placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser.
Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Beaucoup de vert à l'écran en ce début de séance. Enbridge, Cenovus, BCE rebondit bien sûr, les actions ont beaucoup diminué jeudi dernier après l'annonce des résultats trimestriels. Le secteur des matériaux de l'énergie ainsi que certains secteurs financiers progressent. L'indice financier (...) NVIDIA, AMD, Intel se classant et en pourcentage, un recul pour les actions de Tesla qui sont en baisse de plus de 2 %.
Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de placements directs TD. Michael Craig répond à vos questions sur la répartition d'actifs.
Une question qui vient de nous arriver: est-ce que vous voyez des occasions à saisir hors du Canada et des États-Unis?
- Tout d'abord, nous investissons dans le monde entier. En Amérique du Nord, en Europe, en Asie, dans les marchés émergents.
Nous avons toujours des investissements sur différents marchés.
Hors de l'Amérique du Nord, le domaine qui m'intrigue le plus et le Japon.
Il y a des politiques qui sont toujours propices à la relance. Il n'y a jamais eu de hausse de taux. Le yen est bon marché.
Je m'y rends le mois prochain pour une conférence. Quand on regarde le prix des hôtels à Londres ou New York Paris est très cher. Au Japon, c'est très bon marché. On le remarque.
Une population instruite, productive, un marché qui vient tout juste de se remettre d'une bulle immobilière catastrophique il y a 30 ans.
La gouvernance d'entreprise se réforme.
Les rendements obligataires sont intéressants et le thème de la technologie s'y décline également. Le Japon justifie qu'on y porte attention.
Il y a également une monnaie bon marché, dévalorisation bon marché, ce qui serait une protection au cas où il y aurait des résultats imprévus.
Après le Japon, le secteur du luxe en Europe est intéressant.
En ce qui concerne les marchés émergents, la Chine est vraiment un marché très défavorable.
On commence à voir le gouvernement prendre davantage de mesures de plus en plus rapidement et se rendre compte, ils prennent la mesure du problème. La Chine, c'est plutôt spéculatif, encore on considère encore où la Chine continentale, encore une fois, c'est plutôt de la spéculation que de l'investissement. Et puis, le Brésil, Mexique, dans le cas du Mexique c'est le rapatriement de la délocalisation, plutôt la relocalisation, la politique monétaire est favorable, beaucoup d'exposition aux ressources dans le cas du Brésil dans un pays qui peu coûteux. Voilà certains des marchés qui m'intéresseront de l'Amérique du Nord.
- Un spectateur écoutant notre entretien demande en temps réel que dire de l'Inde.
- On a beaucoup investi en Inde.
L'Inde, si on a un horizon plutôt long, bien sûr.
Mais disons que l'Inde s'est un peu emballée.
Si vous investi, ce ne sera pas bon marché. Quand on investit, j'aime bien ménager un coussin, une marge de sécurité.
Le marché indien et coûteux. Pour de bonnes raisons, il se passe beaucoup de choses possibles là-bas, mais encore une fois nous avons une exposition mais nous n'y ajouterions pas.
- Avant de nous séparer, que pensez-vous des marchés? Le S&P 500 atteint des records, de quoi faut il tenir compte dans l'avenir?
- La plupart des émissions n'ont pas investi suffisamment. C'est là où nos efforts consistent à investir davantage, ensuite le risque de longévité et un risque plus important que tout autre pour beaucoup de gens. Nous vivons plus longtemps et manquer d'argent n'est pas amusant.
Quand on planifie son patrimoine, il faut prendre cela très au sérieux à cause de ce risque. Pour nous à l'heure actuelle, la façon dont les marchés évoluent, cela ne montre que les gens se repositionne. Cette année, de façon étonnante, nous n'avons pas eu la récession profonde. Peut-être pourrons-nous parvenir un atterrissage en douceur avec des coupures de taux. Si tout cela se produit, sans doute davantage de potentiel de hausse que la plupart des gens ne s'en rendent compte sur divers marchés. C'est cela que j'ai en tête quand les investisseurs se relancent sur les marchés.
Amateurs de politique de placement.
- Merci pour un entretien passionnant. À bientôt j'espère.
Michael Craig de Gestion de placements TD.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement et restez à l'écoute, demain je m'entretiens avec Alex Gorewicz de Gestion de placements TD qui réponds à vos questions sur les titres à revenu fixe après avoir réagi au rapport sur l'inflation américaine.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!