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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell. Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons les occasions potentielles sur les marchés autres que les États-Unis et le Canada avec Michael Brown.
Nous vous présentons les résultats du dernier indice de Placements directs TD qui mesure la confiance des investisseurs.
Nous poursuivons la découverte CourtierWeb et vous montreront comment utiliser les actions fractionnées.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la voie des questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composé progresse modestement de 54 points.
De nouvelles annonces de bénéfices commencent à arriver au Canada, y compris Element Fleet Management, dont les bénéfices sont supérieurs aux prévisions.
L'action progresse de quatre et demis pour cent.
Les actions de mines d'or ont quelque peu marqué une pause aujourd'hui. Le cours de l'or a reculé de 1 %.
Barrick Gold Est en baisse d'un peu plus de 1 1/3 % après une hausse généralisée depuis quelque temps.
(...) L'indice S&P 500 progresse de 24 points. Déjà, les marchés financiers avaient remonté de manière impressionnant après l'annonce d'un autre indice, l'indice des prix des producteurs.
Le Nasdaq est quelque peu sous pression, en hausse de 27 points.
Un peu moins de un cinquième de pour cent à cause d'une baisse du titre de Google.
Une action qui progresse aux États-Unis, Kellanova, la famille Mars veut mettre la main sur les guillotines salées et va payer le prix fort. L'action progresse de plus de 7,5 %.
La hausse des actions américaines a fait les gros titres mais les marchés internationaux recèlent également des occasions potentielles. Michael Brown nous rejoint pour en discuter.
Michael, bienvenue à l'émission. Ce n'est pas votre premier passage au studio. Nous avons souvent causé, mais maintenant nous sommes devant un public.
- Merci de m'inviter.
- Pouvez-vous nous expliquer votre rôle?
- Je suis co-chef de la recherche, gestionnaire de portefeuille sur un ou deux mandats.
Les actions internationales, on n'y pense pas beaucoup mais on devrait y penser.
Tout ce qui est à l'extérieur de l'Amérique du Nord, Europe, Japon, Australie, les marchés émergents.
- Les investisseurs canadiens sont souvent critiqués quelque peu pour être trop casaniers.
Comme beaucoup d'investisseurs dans d'autres pays d'ailleurs. Quels sont les arguments en faveur des placements à l'étranger? Quel est le climat à l'heure actuelle?
- Tout d'abord, comme nous le savons, le marché américain était important depuis des années, s'intéresser à l'extérieur de l'Amérique du Nord, soit au Japon et en Europe, ce sont des régions où il y a des changements raisonnables, des changements importants et des valorisations raisonnables, surtout par rapport aux États-Unis sur une base historique. Si on mesure la prime de risque des bénéfices, il s'agit d'une méthode sophistiquée de comparer les actions obligations, nous pensons qu'il y a des valorisations intéressantes hors des États-Unis. Par ailleurs, cela offre une diversification sectorielle. Nous savons que les États-Unis sont dominés par l'industrie de la technologie de l'information. À l'extérieur, il y a des régions en Europe et au Japon qui sont moins connues mais qui offrent une diversification supplémentaire au-delà de ce qu'on peut trouver en Amérique du Nord.
- Vous parlez de valorisation. C'est assez intéressant compte tenu de la forte montée en puissance des actions en Amérique du Nord, surtout de la technologie. Quand on pense à un portefeuille globalement, est-ce que cela pourrait inquiéter certaines personnes? Les États-Unis sont tellement tributaires de la technologie.
Il doit y avoir des occasions ailleurs.
- Oui, cela a du bon sens.
(...)Commençons à décomposer. Parlons de la concentration.
Au niveau du marché américain, où les sept magnifiques dominent les performances du marché, les 10 premiers titres sur les marchés internationaux représentent moins de 10 %.
Il s'agit de la possibilité de bénéficier d'un grand nombre de titres et d'un positionnement important dans ces titres qu'on ne verrait pas ailleurs.
Parmi ces titres, en tête à l'extérieur, on a oublié l'industrie de l'automobile à bien des égards mais il y a des constructeurs automobiles qui obtiennent de bons résultats et dont la valorisation est beaucoup plus réduite, avec la possibilité d'une remontée.
Il y a d'autres domaines, au Japon, qui bénéficient du boom du tourisme au Japon alimenté par le yen faible.
- Vous avez parlé de l'écart de valorisation entre le marché américain (...) approfondissons. Qu'est-ce que les investisseurs doivent se rappeler s'il s'agit d'un des indices sur lesquels ils font de la recherche?
- Il faut comparer la croissance. À l'heure actuelle, il y a des titres qui offrent une forte croissance hors de l'Amérique du Nord.
Ceci représente fréquemment des occasions au niveau des valorisations.
- Que dire des résultats? Nous connaissons l'économie américaine et la bourse américaine qui obtienne des résultats supérieurs aux autres régions.
Comparons-les aux marchés internationaux.
Que considérez-vous qui pourrait receler des occasions?
- Quand on songe au marché américain qui est extrêmement prometteur, le rendement sur un an des marchés internationaux est à deux chiffres.
Il est excellent par rapport aux données historiques.
Cela paraît très attractif et offre un bon potentiel.
- Nous avons parlé de certaines grandes régions du monde, que se passe-t-il en Europe à l'heure actuelle au niveau économique et au niveau des bénéfices des entreprises?
- Il y a des indicateurs qui montrent que l'économie ralentit, la confiance est en berne en Allemagne. Il s'agit de se concentrer sur de bonnes entreprises.
Certaines sont des entreprises américaines qui bénéficient du dollar fort aux États-Unis et de la croissance plus générale, que ce soit en Asie du Sud ou dans d'autres régions du monde.
Certains de ces fabricants de machines-outils en Europe se concentrent sur la restitution du capital, ce sont des entreprises qui surclassent depuis longtemps.
Ce sont de bonnes entreprises solides.
Ce sont des titres intéressants.
D'autres domaines auxquels nous nous intéressons, comme vous le savez, les réductions de taux sont sur la table aux États-Unis, c'est le cas également en Europe, il y aura les bénéficiaires de ces réductions de taux. Voilà pour l'Europe.
- Le Japon se comporte de façon très intéressante cette année. Pendant très longtemps, personne ne parlait du Japon.
On en parle depuis un an. Outre le tourisme, que s'est-il passé sur les marchés?
- Le Japon a enfin dépassé son sommet de 1989 au mois de juin. Cela fait 30 ans essentiellement de rétablissement.
Une période significative de déflation, de taux d'intérêt négatif. En 2012, le Japon, le premier ministre a lancé un programme qui s'appelait Abenomics.
Assouplissement monétaire, affaiblissement du yen pour bénéficier aux exportateurs.
Mais à l'époque, on a également mis en place ce qu'on appelait la troisième flèche (...) ce qui s'est produit récemment, depuis un ou deux, c'est que beaucoup des mesures qui ont été suggérées dans le cadre du programme de Abe ont été mises en œuvre, meilleure répartition du bilan, dessaisissement des activités non essentielles.
Quand vous avez un groupe de supermarchés qui détient un terrain de golf, les synergies sont limitées. Voilà où les entreprises ont pris des mesures qui sont avantageuses pour les actionnaires.
Même la bourse japonaise a mis au point un indice des entreprises sont cotées en deçà de leur valeur au livre pour faire honte, si vous voulez, aux entreprises afin qu'elles améliorent leur valeur aux livres, rationalisant leur bilan, améliorant la répartition des capitaux.
Comme vous le savez, il y a une correction important au Japon. Cette hausse de taux semble avoir changé la donne à court terme, changer les mentalités contre Japon.
Oui, les taux ont été augmentés, ils ne sont officiellement plus négatifs. Le Japon est entré dans la période (...) les taux d'intérêt ont été augmentés à 0,25 % environ.
Ce qui évidemment change la donne au Japon.
Le Japon gère une inflation essentiellement importée. Le coût de la vie a augmenté, ce sont des arguments qui ont amené le premier ministre actuel Japon ne pas se représenter en novembre, mais les importateurs en bénéficient. Il y a eu des réformes également, avec la faiblesse de la monnaie, les exportateurs canadiens en auraient bénéficié alors que le yen s'est raffermi considérablement depuis la hausse de taux.
Depuis lors, il y a une certaine bonté, la croissance des bénéfices mesurés en yen approche le taux américain avec le yen qui se raffermit.
- Voilà des arguments très convaincants pour persuader les investisseurs canadiennes sont parfois trop tournés vers l'intérieur, qui pourrait s'intéresser à l'extérieur. Il y a des considérations de taux de change, bien sûr. Que doit-on se rappeler en tant que investisseur international?
- En ce qui concerne les devises, certains portefeuilles sont couverts à 100 % contre le risque de taux de change. (...) - Excellent début d'émission! Michael Brown répondra à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Il s'agit de l'une des plus grandes acquisitions de l'industrie des casse-croûte, le géant de la confiserie Mars achète Pringles.
Kellanova, moyennant 36 milliards de dollars.
(...) Mars en achat pour 36 milliards de dollars. L'action de Kellanova progresse de près de 8 %, à 80,51 $. Intel vend sa participation dans la société britannique des microprocesseurs Arm Holdings. La vente de près de 1,2 millions d'actions intervient alors que Intel prévoit de supprimer ses effectifs.
(...) Plus près de chez nous, Métro a publié ses derniers résultats trimestriels. Dans une note aux clients, TD Cowen indique que l'épicier a légèrement abaissé la plupart de ces indicateurs.
(...) Métro approche la fin de sa transition vers des centres de distribution plus grands, parmi d'autres facteurs, l'action de métro est très légèrement en baisse, de 15 cents.
À présent, les grands indices. L'indice TSX composé ta modeste hausse de un quart de pour cent. Aux États-Unis, le grand rapport sur l'inflation s'est avéré identique au pronostic ce matin.
Ça n'a pas fait de vagues.
Les gains d'hier se prolonge à raison de 24 points, soit 1/2 % pour l'indice TSX, pardon pour l'indice S&P 500. Michael Brown répond à vos questions sur les marchés mondiaux. Que pensez-vous de certains fabricants chinois de véhicules électriques comme BYD et NIO?
- BYD, nous connaissons.
Je ne suis pas certain en ce qui concerne le second, mais BYD est un chef de file sur le marché chinois en ce qui concerne les véhicules électriques. La croissance de sa (...) à l'heure actuelle, il y a un ou deux facteurs positifs et négatifs pour le constructeur. D'abord, le constructeur dominant dans un secteur en plein essor du marché intérieur, en ce qui concerne les véhicules électriques, ce sont des véhicules qui sont préconisés par le gouvernement et les clients reçoivent des encouragements à les acheter. Cela a engendré une concurrence plus féroce sur le marché chinois. Il y a deux mois, j'étais au Japon, je rencontrais les analystes spécialisés dans le marché des véhicules électriques et ils m'ont dit qu'il y avait 103 constructeurs automobile en Chine. 103!
Huawei, les grands noms de l'industrie fabriquent des automobiles et les petits indépendants également. Même si BYD est le plus gros, la concurrence est plus forte sur le marché intérieur.
Le deuxième défi pour le constructeur automobile chinois, c'est que les droits de douane sont très populaires hors de Chine.
Donald Trump, les deux candidats aux États-Unis ont parlé l'imposition de droits de douane potentielle. Au Canada également, on a parlé d'imposer des droits de douane.
Les droits de douane ont été mis en œuvre dans l'union européenne. Cela crée également des difficultés pour la croissance du marché des véhicules électriques en Chine basée sur les exportations. Nous surveillons, mais avec prudence. Un titre comme BYD qui domine le marché chinois, le constructeur n'avait pas commencé à vendre ses voitures à l'étranger, est-ce que ce sera un obstacle? Le marché chinois est vaste, c'est sûr.
Je crois que cette entreprise pourrait être rentable uniquement avec la Chine, mais la véritable croissance conviendra des exportations. BYD a eu des succès à l'exportation dans d'autres régions du monde, mais le marché est très concurrentiel et avec les droits de douane les véhicules électriques chinois sont moins concurrentiels au niveau mondial.
- En parlant de droits de douane, si Monsieur Trump est élu président et qu'il met en œuvre ces droits de douane, quels sont les secteurs bénéficiaires et perdants?
- Le plus intéressant, c'est qu'il change régulièrement ce qu'il dit au sujet des droits de douane.
Le véhicule électrique, comme nous venons de le mentionner, serait un domaine peu prioritaire.
Il semble cibler des domaines qu'il estime pertinents pour la Défense nationale des États-Unis. Pour la protection des industries dans des états qui seront décisifs pour l'élection. Mais le véhicule électrique, le commerce mondial des semi-conducteurs, on espérerait que la logique prévaudrait mais il y a eu des préoccupations quant à la perspective de restreindre la capacité des producteurs de semi-conducteurs de vendre à la Chine ce qu'ils sont autorisés à vendre à la Chine.
Il y a la loi sur la réduction de l'inflation, il s'agit d'un rapatriement ou de requalification afin de réduire la dépendance des chaînes d'approvisionnement à l'étranger. (...) Taiwan Semiconductor et Samsung serait impliqué dans la relocalisation. Cela pourrait être avantageux pour les entreprises au Mexique, puisque dans le cadre de l'accord de libre-échange nord-américain, qui a changé de nom.
- nous avons une bonne synergie parce que la question suivante porte sur les semi-conducteurs. Est-ce que c'est le bon moment pour investir dans des titres de semi-conducteurs comme Taiwan Semiconductor?
- Bien sûr nous ne pouvons pas vous donner des recommandations de vente ou d'achat ou de conservation, mais nous pouvons parler du marché.
(...) En revanche, il y a également assez longtemps que les semi-conducteurs remontent. NVIDIA est en tête, mais Taiwan n'est pas loin derrière.
En juillet, il y a eu un recul considérable de la croissance des investissements, avec les fabricants de semi-conducteurs en tête puisqu'ils étaient en tête de la remontée depuis quelques années, et la volatilité s'en est ensuivie.
Les deux entreprises sont des entreprises qui ont beaucoup de perspectives dans l'avenir. Gérer cela avec la volatilité, c'est toujours un problème.
- J'ai remarqué que pendant l'été, dans le domaine des semi-conducteurs, on s'intéressait à des titres comme Microsoft, qui annonce des dépenses gigantesques, les dépenses ont été énormes pour mettre en place l'infrastructure de matériel.
La question qui se pose, jusqu'à quels point sont-elles disposées à dépenser encore une fois qu'elles auront toutes leurs installations?
- Oui. On parle d'hyper entreprise. Ce que l'on surveille de près dans le domaine de semi-conducteurs, ce sont les investissements dans l'intelligence artificielle, ce que toute les compagnie de semi-conducteurs continuera à bénéficier mais ce sont toujours des entreprises cycliques.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Michael Brown répond d'autres questions sur les action mondiale. Je vous rappelle comment vous pouvez nous la poser, en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
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À présent, je vous rappelle comment vous pouvez nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur le marché? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Michael Brown de Gestion de placements TD répond à d'autres questions sur les actions internationales.
Cette question vient de nous arriver.
On prolonge notre entretien sur le Japon.
Est-ce que vous investiriez de nouveaux fonds au Japon, couverts ou non?
- C'est une question très intéressante.
Cela dépendrait essentiellement de la tolérance au risque du client ou de l'investisseur.
C'est difficile de prédire, mais au niveau actuel, 140, le yen s'est beaucoup raffermi, niveau intérieur de 160, c'est ce que la plupart des entreprises utilisent comme cible. À l'heure actuelle, la clé, ce sont les mérites du marché japonais. Il s'agirait d'investir de manière non couverte. Cela pourrait être une mesure positive, la devise étend appelée à revenir à des niveaux plus logique.
Quant au long terme, quant à la solidité du yen ou à la faiblesse de celui-ci, celui-là dépend essentiellement de l'écart de taux d'intérêts entre le Japon et les États-Unis.
La possibilité de raffermissement du yen en fonction de réductions de taux États-Unis existent également, mais par rapport au niveau de 140 où il se trouve que c'est un niveau logique qui consiste (...) - quand vous avez commencé à parler du marché japonais, si on le décompose en secteur, s'il y a des secteurs de cette économique semble plus intéressant au niveau des actions?
- Nous surveillons certains titres qui bénéficient du grand nombre de touristes.
Le tourisme n'est pas encore revenu au niveau pré-COVID et il pourrait y avoir considérablement un potentiel de croissance du tourisme en provenance de Chine. (...) Également présente à Hawaï et qui offre des encouragements fiscaux au touriste pour magasiner là-bas.
L'autre chose, c'était l'idée du débouclage de la spéculation.
Emprunter en yen et investir ailleurs parce que c'est bon marché. Est-ce qu'on insiste trop là-dessus où il faut surveiller cela? Selon moi, (...) qu'il rembourse des prêts bancaires.
L'instrument le plus liquide, c'est de vendre des actions. Emprunter au Japon avait 0,25 % et investir ailleurs, cela demeure très lucratif. Il y a des entreprises, des maisons de courtages qui sont en affaires depuis plus de 100 ans, qui ont été créé comme des maisons d'import-export pour le Japon. Warren Buffett est récemment devenu l'un des plus gros actionnaires donnent des cinq maisons de courtage. Leur activité est fondée sur essentiellement l'idée d'emprunter au Japon et investir dans le monde ou dans d'autres régions. À l'heure actuelle, avec le yen faible, les entreprises ont davantage investi plus près de chez nous pour gérer l'exposition au risque.
Une des entreprises importants dans ce secteur.
- C'est passionnant.
Passons à une autre région du monde. Que pensez-vous du Mexique?
- Le Mexique en ce qui concerne la croissance mondiale, c'est très positif depuis quelques années, bénéficie du terme de la relocalisation ainsi que de la croissance de l'économie américaine dont le Mexique est un important fournisseur.
Quant à la volatilité récente, il y a eu une élection dans laquelle le parti qui devait gagner à gagner, mais ce qui n'était pas prévu, c'était la marge de cette victoire, ce qui a créé un certain risque puisqu'il existe à présent une super majorité au Mexique et l'on s'inquiète de ce qu'il y a une distraction par rapport à l'économie.
À long terme, la thèse précédente et intacte quant à la croissance par rapport aux États-Unis. La population est instruite, il y a une bonne croissance démographique, les entreprises investissent de plus en plus, pour en revenir au véhicule électrique chinois, BYD prévoit investir au Mexique.
Il y a davantage de production automobile là-bas. Tout ça, c'est positif pour le long terme. À l'heure actuelle, il y a une certaine volatilité à cause du risque politique.
Quand on a affaire à des marchés émergents, la volatilité fait partie de l'investissement sur les marchés émergents.
- Réponse passionnant au sujet du Mexique.
Nous faisons le tour du monde aujourd'hui.
Voyez-vous des occasions en Inde?
- L'Inde l'une des plus importantes économies.
Modi a gagné mais pas avec une marge aussi important que prévu. Les marchands quelque peu baissés après cette nouvelle, mais population instruite, croissance, investissement des entreprises, culture animée par l'esprit d'entreprise, beaucoup de possibilités de croissance là-bas et avec la population originaire d'altitude qui réinvestit en Inde.
C'est presque comme un plan de relance.
Les titres qui sont assez intéressants seraient la banque ICICI, une des banques privées les plus importantes en Inde.
- Je voulais vous interroger, c'est économie en plein essor, population instruite, qu'est-ce que cela signifierait pour différents secteurs? D'autres secteurs intéressants en Inde?
- Le secteur manufacturier local, dans bien des cas, il s'agit d'entreprises locales qui recherchent des occasions là-bas, mais il y a des leaders comme Mahindra, une entreprise manufacturière.
Il y en a plusieurs. La croissance du PIB, la croissance démographique et le niveau d'instruction de la population sont des facteurs positifs.
- Voilà pour l'Inde. Les marchés émergents, les investisseurs doivent s'intéresser aux marchés émergents à des fins de diversification.
- Les marchés émergents ont été un peu obnubilés par la Chine et l'évolution de l'économie chinoise par rapport à l'économie américaine. La Chine représente environ 20 % et l'Inde 20 % des marchés émergents. Au-delà de cela, il y a des occasions (...) des pays comme la Pologne où il y a une croissance positive et une (...) Cela a représenté (...).
- C'est intéressant, quand les investisseurs envisagent les marchés émergents, ils peuvent les considérer comme une catégorie unique, mais la Chine a une situation très différente que l'Inde, la Pologne.
- Oui, (...) - Michael Brown répond d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous des questions au sujet des placements ou encore des marchés?
Posez-nous la, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
L'indice Placements directs TD pour le mois de juillet a été publié et la confiance des investisseurs autonomes est en hausse. Voici les détails.
Commençons par l'indice global de Placements directs TD qui mesure la confiance sur une gamme allant de -100 à +100.
La remontée de l'été a continué sur sa lancée, même si le secteur des méga entreprises de technologie (...) aux actions axées sur la valeur de ce passé inaperçu en 2024.
La confiance à un gain modeste. Les éléments qui composent l'indice, la fuite vers la sécurité qui a augmenté de 11 points signifie que davantage investisseurs négocient (...) en revanche, moins d'investisseurs autonomes ont acheté des actions au sommet du marché.
L'indicateur pour l'achat des sommets de 52 semaines n'était que de plus un en juillet, en baisse de sept points. Les investisseurs délaissent les valeurs technologiques et de communication très coûteuse au profit des secteurs axés sur la valeur telle que le secteur financier et les produits de base. Quelques points-clés ressortent.
Les services financiers sont les secteurs les plus négociants juillets.
Deuxièmement, les traditionnaliste sont les plus optimistes. Le secteur financier qui s'était retrouvé près du plancher en juin a rebondi pour devenir le secteur le plus négociant juillet avec une cote de confiance de plus cinq, en hausse de six points sur un mois.
Pendant ce temps, le secteur de la technologie a chuté vers le bas, au fur et à mesure (...) Tandis que l'enthousiasme pour les valeurs liées à l'intelligence artificielle s'estompe. En revanche, la confiance des traditionnaliste a augmenté de sept points. Il n'est pas surprenant que la génération la plus âgée (...) voilà les faits saillants de l'indice Placements directs TD pour juillet 2024.
Nous voici sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les mouvements du marché.
Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Tourmaline, dans le secteur de l'énergie, se négocie en volume assez considérable.
En hausse de près de 2 %.
Franco Nevada est en recul aujourd'hui, en baisse d'un peu plus de 8 %. Aux États-Unis, l'indice des prix à la consommation que tout le monde attendait de connaître à paru ce matin et s'établit au niveau prévu. On revient vers 2 %.
L'indice est légèrement inférieur à 3 %, ce qui réunit les conditions pour une réduction de taux en septembre. Alphabet, Google, c'est intéressant.
Bien sûr, il y a des rapports, je ne sais pas s'ils ont été confirmés, selon lesquelles il y aurait des mesures antitrust prise aux États-Unis contre le géant de la technologie. Les actions sont sous pression, en recul de quelque 3 %.
La faiblesse se poursuit pour Starbucks qui avait beaucoup bondi hier après l'annonce de la nomination d'un nouveau chef de la direction, actuellement dirigeant de Chipotle. L'action recule un peu aujourd'hui. Michael Brown répond à vos questions sur les actions mondiales.
Cette question vient de nous arriver.
L'incertitude au Moyen-Orient et en Ukraine affectent et les marchés internationaux?
- La réponse courte, c'est oui.
La situation en Ukraine, les tensions croissantes au Moyen-Orient, tout cela crée davantage de volatilité. Outre les tensions géopolitiques entre les États-Unis et la Chine.
C'est un facteur dans l'investissement international. On se concentre sur les entreprises, sur leur marché et sur la façon dont elles sont affectées.
Fort heureusement, la Russie n'est plus incorporée à l'indice des marchés émergents. On ne peut pas y investir à l'heure actuelle. Fort heureusement, nous n'y avions pas investi antérieurement, mais en ce qui concerne les marchés émergents, c'est un facteur dans les décisions. Au Moyen-Orient, surtout des marchés comme l'Arabie Saoudite ou les Émirats arabes unis, il s'agit en large part du cours du pétrole.
C'est un élément considérable de les économies de ces pays.
Il se voyait davantage de corrélation avec le pétrole, lequel remonte typiquement pendant les périodes de tensions géopolitiques.
Par rapport aux autres périodes. Il y a donc des possibilités, mais la clé, c'est de se concentrer sur des entreprises individuelles plutôt que de se concentrer sur des régions.
Il est très difficile d'un jour à l'autre, aujourd'hui le brut de référence américain frise les 78 $ le baril, mais au début de la semaine il aborde 4 % dans une séance, il recule, on essaie de juger une situation très fluide. Au final, on ne peut pas juger.
- Oui, il s'agit de se concentrer sur les horizons à long terme, envisager les investissements tout au long d'un cycle et ne pas se laisser ballotter par les péripéties géopolitiques ou macro-économiques.
- Oui, en effet, ces péripéties peuvent être assez déroutantes.
Que pensez-vous de l'investissement en Chine? Nous parlions de la Chine. Il y a un an et demi, quand la société a enfin été confinée après la COVID, on pensait qu'il y aurait une forte remontée mais ça n'a pas été le cas.
- Oui, relance en Chine a été décevante.
Dans les gros titres de tous les journaux, on parle de ralentissement en Chine. Le marché a été quelque peu résiliant cette année après une certaine faiblesse depuis quelques années. Le marché a remonté après la COVID dans l'attente de cette relance que tout le monde espéré. Quant aux marchés dans leur ensemble, investir en Chine, ses semblables quant aux perspectives à long terme. Il y a beaucoup de préoccupations au niveau du marché immobilier, et le marché immobilier, je pense que ce serait la clé quand on envisage l'investissement. On recherche un creux ou une forme ou l'autre d'action du marché immobilier en créant un effet de richesse, ce qui engendrerait davantage potentiel de croissance en Chine. À part cela, il y a certaines entreprises sont au premier rang mondial en Chine.
On pourrait s'intéresser à ces titres comme placements potentiels.
- Voilà pour la Chine. Il ne reste presque plus de temps, avant de nous séparer, parlons de l'investissement mondial, de ce qu'il faut se rappeler en tant qu'investisseurs et en particulier en tant que canadien.
Car il n'est pas injuste de dire que les investisseurs canadiens, moi compris, sont trop concentrés sur nos propres actions.
Nos propres marchés.
- Pour investir, il faut connaître son horizon temporel et sa tolérance au risque.
Assurer d'éviter une concentration excessive, ce qui n'est pas idéal à long terme.
Et assurer une diversification et les marchés mondiaux offrent tout ceci au niveau des actions individuelles des entreprises que l'on peut acheter en Amérique du Nord ainsi que des devises, et qu'elles évolueront séparément du dollar canadien et américain.
- Excellent entretien, Michael Brown.
Cela m'a fait très plaisir de vous recevoir pour la première fois en studio. Ce ne sera pas la dernière, j'espère. Michael Brown de Gestion de placements TD. Ne manquez pas de faire vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, demain Andres Rincon sera notre invité et répondra à vos questions sur les fonds négociés en bourse. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà à MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Aujourd'hui, nous évoquons les occasions potentielles sur les marchés autres que les États-Unis et le Canada avec Michael Brown.
Nous vous présentons les résultats du dernier indice de Placements directs TD qui mesure la confiance des investisseurs.
Nous poursuivons la découverte CourtierWeb et vous montreront comment utiliser les actions fractionnées.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la voie des questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composé progresse modestement de 54 points.
De nouvelles annonces de bénéfices commencent à arriver au Canada, y compris Element Fleet Management, dont les bénéfices sont supérieurs aux prévisions.
L'action progresse de quatre et demis pour cent.
Les actions de mines d'or ont quelque peu marqué une pause aujourd'hui. Le cours de l'or a reculé de 1 %.
Barrick Gold Est en baisse d'un peu plus de 1 1/3 % après une hausse généralisée depuis quelque temps.
(...) L'indice S&P 500 progresse de 24 points. Déjà, les marchés financiers avaient remonté de manière impressionnant après l'annonce d'un autre indice, l'indice des prix des producteurs.
Le Nasdaq est quelque peu sous pression, en hausse de 27 points.
Un peu moins de un cinquième de pour cent à cause d'une baisse du titre de Google.
Une action qui progresse aux États-Unis, Kellanova, la famille Mars veut mettre la main sur les guillotines salées et va payer le prix fort. L'action progresse de plus de 7,5 %.
La hausse des actions américaines a fait les gros titres mais les marchés internationaux recèlent également des occasions potentielles. Michael Brown nous rejoint pour en discuter.
Michael, bienvenue à l'émission. Ce n'est pas votre premier passage au studio. Nous avons souvent causé, mais maintenant nous sommes devant un public.
- Merci de m'inviter.
- Pouvez-vous nous expliquer votre rôle?
- Je suis co-chef de la recherche, gestionnaire de portefeuille sur un ou deux mandats.
Les actions internationales, on n'y pense pas beaucoup mais on devrait y penser.
Tout ce qui est à l'extérieur de l'Amérique du Nord, Europe, Japon, Australie, les marchés émergents.
- Les investisseurs canadiens sont souvent critiqués quelque peu pour être trop casaniers.
Comme beaucoup d'investisseurs dans d'autres pays d'ailleurs. Quels sont les arguments en faveur des placements à l'étranger? Quel est le climat à l'heure actuelle?
- Tout d'abord, comme nous le savons, le marché américain était important depuis des années, s'intéresser à l'extérieur de l'Amérique du Nord, soit au Japon et en Europe, ce sont des régions où il y a des changements raisonnables, des changements importants et des valorisations raisonnables, surtout par rapport aux États-Unis sur une base historique. Si on mesure la prime de risque des bénéfices, il s'agit d'une méthode sophistiquée de comparer les actions obligations, nous pensons qu'il y a des valorisations intéressantes hors des États-Unis. Par ailleurs, cela offre une diversification sectorielle. Nous savons que les États-Unis sont dominés par l'industrie de la technologie de l'information. À l'extérieur, il y a des régions en Europe et au Japon qui sont moins connues mais qui offrent une diversification supplémentaire au-delà de ce qu'on peut trouver en Amérique du Nord.
- Vous parlez de valorisation. C'est assez intéressant compte tenu de la forte montée en puissance des actions en Amérique du Nord, surtout de la technologie. Quand on pense à un portefeuille globalement, est-ce que cela pourrait inquiéter certaines personnes? Les États-Unis sont tellement tributaires de la technologie.
Il doit y avoir des occasions ailleurs.
- Oui, cela a du bon sens.
(...)Commençons à décomposer. Parlons de la concentration.
Au niveau du marché américain, où les sept magnifiques dominent les performances du marché, les 10 premiers titres sur les marchés internationaux représentent moins de 10 %.
Il s'agit de la possibilité de bénéficier d'un grand nombre de titres et d'un positionnement important dans ces titres qu'on ne verrait pas ailleurs.
Parmi ces titres, en tête à l'extérieur, on a oublié l'industrie de l'automobile à bien des égards mais il y a des constructeurs automobiles qui obtiennent de bons résultats et dont la valorisation est beaucoup plus réduite, avec la possibilité d'une remontée.
Il y a d'autres domaines, au Japon, qui bénéficient du boom du tourisme au Japon alimenté par le yen faible.
- Vous avez parlé de l'écart de valorisation entre le marché américain (...) approfondissons. Qu'est-ce que les investisseurs doivent se rappeler s'il s'agit d'un des indices sur lesquels ils font de la recherche?
- Il faut comparer la croissance. À l'heure actuelle, il y a des titres qui offrent une forte croissance hors de l'Amérique du Nord.
Ceci représente fréquemment des occasions au niveau des valorisations.
- Que dire des résultats? Nous connaissons l'économie américaine et la bourse américaine qui obtienne des résultats supérieurs aux autres régions.
Comparons-les aux marchés internationaux.
Que considérez-vous qui pourrait receler des occasions?
- Quand on songe au marché américain qui est extrêmement prometteur, le rendement sur un an des marchés internationaux est à deux chiffres.
Il est excellent par rapport aux données historiques.
Cela paraît très attractif et offre un bon potentiel.
- Nous avons parlé de certaines grandes régions du monde, que se passe-t-il en Europe à l'heure actuelle au niveau économique et au niveau des bénéfices des entreprises?
- Il y a des indicateurs qui montrent que l'économie ralentit, la confiance est en berne en Allemagne. Il s'agit de se concentrer sur de bonnes entreprises.
Certaines sont des entreprises américaines qui bénéficient du dollar fort aux États-Unis et de la croissance plus générale, que ce soit en Asie du Sud ou dans d'autres régions du monde.
Certains de ces fabricants de machines-outils en Europe se concentrent sur la restitution du capital, ce sont des entreprises qui surclassent depuis longtemps.
Ce sont de bonnes entreprises solides.
Ce sont des titres intéressants.
D'autres domaines auxquels nous nous intéressons, comme vous le savez, les réductions de taux sont sur la table aux États-Unis, c'est le cas également en Europe, il y aura les bénéficiaires de ces réductions de taux. Voilà pour l'Europe.
- Le Japon se comporte de façon très intéressante cette année. Pendant très longtemps, personne ne parlait du Japon.
On en parle depuis un an. Outre le tourisme, que s'est-il passé sur les marchés?
- Le Japon a enfin dépassé son sommet de 1989 au mois de juin. Cela fait 30 ans essentiellement de rétablissement.
Une période significative de déflation, de taux d'intérêt négatif. En 2012, le Japon, le premier ministre a lancé un programme qui s'appelait Abenomics.
Assouplissement monétaire, affaiblissement du yen pour bénéficier aux exportateurs.
Mais à l'époque, on a également mis en place ce qu'on appelait la troisième flèche (...) ce qui s'est produit récemment, depuis un ou deux, c'est que beaucoup des mesures qui ont été suggérées dans le cadre du programme de Abe ont été mises en œuvre, meilleure répartition du bilan, dessaisissement des activités non essentielles.
Quand vous avez un groupe de supermarchés qui détient un terrain de golf, les synergies sont limitées. Voilà où les entreprises ont pris des mesures qui sont avantageuses pour les actionnaires.
Même la bourse japonaise a mis au point un indice des entreprises sont cotées en deçà de leur valeur au livre pour faire honte, si vous voulez, aux entreprises afin qu'elles améliorent leur valeur aux livres, rationalisant leur bilan, améliorant la répartition des capitaux.
Comme vous le savez, il y a une correction important au Japon. Cette hausse de taux semble avoir changé la donne à court terme, changer les mentalités contre Japon.
Oui, les taux ont été augmentés, ils ne sont officiellement plus négatifs. Le Japon est entré dans la période (...) les taux d'intérêt ont été augmentés à 0,25 % environ.
Ce qui évidemment change la donne au Japon.
Le Japon gère une inflation essentiellement importée. Le coût de la vie a augmenté, ce sont des arguments qui ont amené le premier ministre actuel Japon ne pas se représenter en novembre, mais les importateurs en bénéficient. Il y a eu des réformes également, avec la faiblesse de la monnaie, les exportateurs canadiens en auraient bénéficié alors que le yen s'est raffermi considérablement depuis la hausse de taux.
Depuis lors, il y a une certaine bonté, la croissance des bénéfices mesurés en yen approche le taux américain avec le yen qui se raffermit.
- Voilà des arguments très convaincants pour persuader les investisseurs canadiennes sont parfois trop tournés vers l'intérieur, qui pourrait s'intéresser à l'extérieur. Il y a des considérations de taux de change, bien sûr. Que doit-on se rappeler en tant que investisseur international?
- En ce qui concerne les devises, certains portefeuilles sont couverts à 100 % contre le risque de taux de change. (...) - Excellent début d'émission! Michael Brown répondra à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Il s'agit de l'une des plus grandes acquisitions de l'industrie des casse-croûte, le géant de la confiserie Mars achète Pringles.
Kellanova, moyennant 36 milliards de dollars.
(...) Mars en achat pour 36 milliards de dollars. L'action de Kellanova progresse de près de 8 %, à 80,51 $. Intel vend sa participation dans la société britannique des microprocesseurs Arm Holdings. La vente de près de 1,2 millions d'actions intervient alors que Intel prévoit de supprimer ses effectifs.
(...) Plus près de chez nous, Métro a publié ses derniers résultats trimestriels. Dans une note aux clients, TD Cowen indique que l'épicier a légèrement abaissé la plupart de ces indicateurs.
(...) Métro approche la fin de sa transition vers des centres de distribution plus grands, parmi d'autres facteurs, l'action de métro est très légèrement en baisse, de 15 cents.
À présent, les grands indices. L'indice TSX composé ta modeste hausse de un quart de pour cent. Aux États-Unis, le grand rapport sur l'inflation s'est avéré identique au pronostic ce matin.
Ça n'a pas fait de vagues.
Les gains d'hier se prolonge à raison de 24 points, soit 1/2 % pour l'indice TSX, pardon pour l'indice S&P 500. Michael Brown répond à vos questions sur les marchés mondiaux. Que pensez-vous de certains fabricants chinois de véhicules électriques comme BYD et NIO?
- BYD, nous connaissons.
Je ne suis pas certain en ce qui concerne le second, mais BYD est un chef de file sur le marché chinois en ce qui concerne les véhicules électriques. La croissance de sa (...) à l'heure actuelle, il y a un ou deux facteurs positifs et négatifs pour le constructeur. D'abord, le constructeur dominant dans un secteur en plein essor du marché intérieur, en ce qui concerne les véhicules électriques, ce sont des véhicules qui sont préconisés par le gouvernement et les clients reçoivent des encouragements à les acheter. Cela a engendré une concurrence plus féroce sur le marché chinois. Il y a deux mois, j'étais au Japon, je rencontrais les analystes spécialisés dans le marché des véhicules électriques et ils m'ont dit qu'il y avait 103 constructeurs automobile en Chine. 103!
Huawei, les grands noms de l'industrie fabriquent des automobiles et les petits indépendants également. Même si BYD est le plus gros, la concurrence est plus forte sur le marché intérieur.
Le deuxième défi pour le constructeur automobile chinois, c'est que les droits de douane sont très populaires hors de Chine.
Donald Trump, les deux candidats aux États-Unis ont parlé l'imposition de droits de douane potentielle. Au Canada également, on a parlé d'imposer des droits de douane.
Les droits de douane ont été mis en œuvre dans l'union européenne. Cela crée également des difficultés pour la croissance du marché des véhicules électriques en Chine basée sur les exportations. Nous surveillons, mais avec prudence. Un titre comme BYD qui domine le marché chinois, le constructeur n'avait pas commencé à vendre ses voitures à l'étranger, est-ce que ce sera un obstacle? Le marché chinois est vaste, c'est sûr.
Je crois que cette entreprise pourrait être rentable uniquement avec la Chine, mais la véritable croissance conviendra des exportations. BYD a eu des succès à l'exportation dans d'autres régions du monde, mais le marché est très concurrentiel et avec les droits de douane les véhicules électriques chinois sont moins concurrentiels au niveau mondial.
- En parlant de droits de douane, si Monsieur Trump est élu président et qu'il met en œuvre ces droits de douane, quels sont les secteurs bénéficiaires et perdants?
- Le plus intéressant, c'est qu'il change régulièrement ce qu'il dit au sujet des droits de douane.
Le véhicule électrique, comme nous venons de le mentionner, serait un domaine peu prioritaire.
Il semble cibler des domaines qu'il estime pertinents pour la Défense nationale des États-Unis. Pour la protection des industries dans des états qui seront décisifs pour l'élection. Mais le véhicule électrique, le commerce mondial des semi-conducteurs, on espérerait que la logique prévaudrait mais il y a eu des préoccupations quant à la perspective de restreindre la capacité des producteurs de semi-conducteurs de vendre à la Chine ce qu'ils sont autorisés à vendre à la Chine.
Il y a la loi sur la réduction de l'inflation, il s'agit d'un rapatriement ou de requalification afin de réduire la dépendance des chaînes d'approvisionnement à l'étranger. (...) Taiwan Semiconductor et Samsung serait impliqué dans la relocalisation. Cela pourrait être avantageux pour les entreprises au Mexique, puisque dans le cadre de l'accord de libre-échange nord-américain, qui a changé de nom.
- nous avons une bonne synergie parce que la question suivante porte sur les semi-conducteurs. Est-ce que c'est le bon moment pour investir dans des titres de semi-conducteurs comme Taiwan Semiconductor?
- Bien sûr nous ne pouvons pas vous donner des recommandations de vente ou d'achat ou de conservation, mais nous pouvons parler du marché.
(...) En revanche, il y a également assez longtemps que les semi-conducteurs remontent. NVIDIA est en tête, mais Taiwan n'est pas loin derrière.
En juillet, il y a eu un recul considérable de la croissance des investissements, avec les fabricants de semi-conducteurs en tête puisqu'ils étaient en tête de la remontée depuis quelques années, et la volatilité s'en est ensuivie.
Les deux entreprises sont des entreprises qui ont beaucoup de perspectives dans l'avenir. Gérer cela avec la volatilité, c'est toujours un problème.
- J'ai remarqué que pendant l'été, dans le domaine des semi-conducteurs, on s'intéressait à des titres comme Microsoft, qui annonce des dépenses gigantesques, les dépenses ont été énormes pour mettre en place l'infrastructure de matériel.
La question qui se pose, jusqu'à quels point sont-elles disposées à dépenser encore une fois qu'elles auront toutes leurs installations?
- Oui. On parle d'hyper entreprise. Ce que l'on surveille de près dans le domaine de semi-conducteurs, ce sont les investissements dans l'intelligence artificielle, ce que toute les compagnie de semi-conducteurs continuera à bénéficier mais ce sont toujours des entreprises cycliques.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Michael Brown répond d'autres questions sur les action mondiale. Je vous rappelle comment vous pouvez nous la poser, en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
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À présent, je vous rappelle comment vous pouvez nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur le marché? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Michael Brown de Gestion de placements TD répond à d'autres questions sur les actions internationales.
Cette question vient de nous arriver.
On prolonge notre entretien sur le Japon.
Est-ce que vous investiriez de nouveaux fonds au Japon, couverts ou non?
- C'est une question très intéressante.
Cela dépendrait essentiellement de la tolérance au risque du client ou de l'investisseur.
C'est difficile de prédire, mais au niveau actuel, 140, le yen s'est beaucoup raffermi, niveau intérieur de 160, c'est ce que la plupart des entreprises utilisent comme cible. À l'heure actuelle, la clé, ce sont les mérites du marché japonais. Il s'agirait d'investir de manière non couverte. Cela pourrait être une mesure positive, la devise étend appelée à revenir à des niveaux plus logique.
Quant au long terme, quant à la solidité du yen ou à la faiblesse de celui-ci, celui-là dépend essentiellement de l'écart de taux d'intérêts entre le Japon et les États-Unis.
La possibilité de raffermissement du yen en fonction de réductions de taux États-Unis existent également, mais par rapport au niveau de 140 où il se trouve que c'est un niveau logique qui consiste (...) - quand vous avez commencé à parler du marché japonais, si on le décompose en secteur, s'il y a des secteurs de cette économique semble plus intéressant au niveau des actions?
- Nous surveillons certains titres qui bénéficient du grand nombre de touristes.
Le tourisme n'est pas encore revenu au niveau pré-COVID et il pourrait y avoir considérablement un potentiel de croissance du tourisme en provenance de Chine. (...) Également présente à Hawaï et qui offre des encouragements fiscaux au touriste pour magasiner là-bas.
L'autre chose, c'était l'idée du débouclage de la spéculation.
Emprunter en yen et investir ailleurs parce que c'est bon marché. Est-ce qu'on insiste trop là-dessus où il faut surveiller cela? Selon moi, (...) qu'il rembourse des prêts bancaires.
L'instrument le plus liquide, c'est de vendre des actions. Emprunter au Japon avait 0,25 % et investir ailleurs, cela demeure très lucratif. Il y a des entreprises, des maisons de courtages qui sont en affaires depuis plus de 100 ans, qui ont été créé comme des maisons d'import-export pour le Japon. Warren Buffett est récemment devenu l'un des plus gros actionnaires donnent des cinq maisons de courtage. Leur activité est fondée sur essentiellement l'idée d'emprunter au Japon et investir dans le monde ou dans d'autres régions. À l'heure actuelle, avec le yen faible, les entreprises ont davantage investi plus près de chez nous pour gérer l'exposition au risque.
Une des entreprises importants dans ce secteur.
- C'est passionnant.
Passons à une autre région du monde. Que pensez-vous du Mexique?
- Le Mexique en ce qui concerne la croissance mondiale, c'est très positif depuis quelques années, bénéficie du terme de la relocalisation ainsi que de la croissance de l'économie américaine dont le Mexique est un important fournisseur.
Quant à la volatilité récente, il y a eu une élection dans laquelle le parti qui devait gagner à gagner, mais ce qui n'était pas prévu, c'était la marge de cette victoire, ce qui a créé un certain risque puisqu'il existe à présent une super majorité au Mexique et l'on s'inquiète de ce qu'il y a une distraction par rapport à l'économie.
À long terme, la thèse précédente et intacte quant à la croissance par rapport aux États-Unis. La population est instruite, il y a une bonne croissance démographique, les entreprises investissent de plus en plus, pour en revenir au véhicule électrique chinois, BYD prévoit investir au Mexique.
Il y a davantage de production automobile là-bas. Tout ça, c'est positif pour le long terme. À l'heure actuelle, il y a une certaine volatilité à cause du risque politique.
Quand on a affaire à des marchés émergents, la volatilité fait partie de l'investissement sur les marchés émergents.
- Réponse passionnant au sujet du Mexique.
Nous faisons le tour du monde aujourd'hui.
Voyez-vous des occasions en Inde?
- L'Inde l'une des plus importantes économies.
Modi a gagné mais pas avec une marge aussi important que prévu. Les marchands quelque peu baissés après cette nouvelle, mais population instruite, croissance, investissement des entreprises, culture animée par l'esprit d'entreprise, beaucoup de possibilités de croissance là-bas et avec la population originaire d'altitude qui réinvestit en Inde.
C'est presque comme un plan de relance.
Les titres qui sont assez intéressants seraient la banque ICICI, une des banques privées les plus importantes en Inde.
- Je voulais vous interroger, c'est économie en plein essor, population instruite, qu'est-ce que cela signifierait pour différents secteurs? D'autres secteurs intéressants en Inde?
- Le secteur manufacturier local, dans bien des cas, il s'agit d'entreprises locales qui recherchent des occasions là-bas, mais il y a des leaders comme Mahindra, une entreprise manufacturière.
Il y en a plusieurs. La croissance du PIB, la croissance démographique et le niveau d'instruction de la population sont des facteurs positifs.
- Voilà pour l'Inde. Les marchés émergents, les investisseurs doivent s'intéresser aux marchés émergents à des fins de diversification.
- Les marchés émergents ont été un peu obnubilés par la Chine et l'évolution de l'économie chinoise par rapport à l'économie américaine. La Chine représente environ 20 % et l'Inde 20 % des marchés émergents. Au-delà de cela, il y a des occasions (...) des pays comme la Pologne où il y a une croissance positive et une (...) Cela a représenté (...).
- C'est intéressant, quand les investisseurs envisagent les marchés émergents, ils peuvent les considérer comme une catégorie unique, mais la Chine a une situation très différente que l'Inde, la Pologne.
- Oui, (...) - Michael Brown répond d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous des questions au sujet des placements ou encore des marchés?
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Nos invités pourraient vous répondre en direct.
L'indice Placements directs TD pour le mois de juillet a été publié et la confiance des investisseurs autonomes est en hausse. Voici les détails.
Commençons par l'indice global de Placements directs TD qui mesure la confiance sur une gamme allant de -100 à +100.
La remontée de l'été a continué sur sa lancée, même si le secteur des méga entreprises de technologie (...) aux actions axées sur la valeur de ce passé inaperçu en 2024.
La confiance à un gain modeste. Les éléments qui composent l'indice, la fuite vers la sécurité qui a augmenté de 11 points signifie que davantage investisseurs négocient (...) en revanche, moins d'investisseurs autonomes ont acheté des actions au sommet du marché.
L'indicateur pour l'achat des sommets de 52 semaines n'était que de plus un en juillet, en baisse de sept points. Les investisseurs délaissent les valeurs technologiques et de communication très coûteuse au profit des secteurs axés sur la valeur telle que le secteur financier et les produits de base. Quelques points-clés ressortent.
Les services financiers sont les secteurs les plus négociants juillets.
Deuxièmement, les traditionnaliste sont les plus optimistes. Le secteur financier qui s'était retrouvé près du plancher en juin a rebondi pour devenir le secteur le plus négociant juillet avec une cote de confiance de plus cinq, en hausse de six points sur un mois.
Pendant ce temps, le secteur de la technologie a chuté vers le bas, au fur et à mesure (...) Tandis que l'enthousiasme pour les valeurs liées à l'intelligence artificielle s'estompe. En revanche, la confiance des traditionnaliste a augmenté de sept points. Il n'est pas surprenant que la génération la plus âgée (...) voilà les faits saillants de l'indice Placements directs TD pour juillet 2024.
Nous voici sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les mouvements du marché.
Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Tourmaline, dans le secteur de l'énergie, se négocie en volume assez considérable.
En hausse de près de 2 %.
Franco Nevada est en recul aujourd'hui, en baisse d'un peu plus de 8 %. Aux États-Unis, l'indice des prix à la consommation que tout le monde attendait de connaître à paru ce matin et s'établit au niveau prévu. On revient vers 2 %.
L'indice est légèrement inférieur à 3 %, ce qui réunit les conditions pour une réduction de taux en septembre. Alphabet, Google, c'est intéressant.
Bien sûr, il y a des rapports, je ne sais pas s'ils ont été confirmés, selon lesquelles il y aurait des mesures antitrust prise aux États-Unis contre le géant de la technologie. Les actions sont sous pression, en recul de quelque 3 %.
La faiblesse se poursuit pour Starbucks qui avait beaucoup bondi hier après l'annonce de la nomination d'un nouveau chef de la direction, actuellement dirigeant de Chipotle. L'action recule un peu aujourd'hui. Michael Brown répond à vos questions sur les actions mondiales.
Cette question vient de nous arriver.
L'incertitude au Moyen-Orient et en Ukraine affectent et les marchés internationaux?
- La réponse courte, c'est oui.
La situation en Ukraine, les tensions croissantes au Moyen-Orient, tout cela crée davantage de volatilité. Outre les tensions géopolitiques entre les États-Unis et la Chine.
C'est un facteur dans l'investissement international. On se concentre sur les entreprises, sur leur marché et sur la façon dont elles sont affectées.
Fort heureusement, la Russie n'est plus incorporée à l'indice des marchés émergents. On ne peut pas y investir à l'heure actuelle. Fort heureusement, nous n'y avions pas investi antérieurement, mais en ce qui concerne les marchés émergents, c'est un facteur dans les décisions. Au Moyen-Orient, surtout des marchés comme l'Arabie Saoudite ou les Émirats arabes unis, il s'agit en large part du cours du pétrole.
C'est un élément considérable de les économies de ces pays.
Il se voyait davantage de corrélation avec le pétrole, lequel remonte typiquement pendant les périodes de tensions géopolitiques.
Par rapport aux autres périodes. Il y a donc des possibilités, mais la clé, c'est de se concentrer sur des entreprises individuelles plutôt que de se concentrer sur des régions.
Il est très difficile d'un jour à l'autre, aujourd'hui le brut de référence américain frise les 78 $ le baril, mais au début de la semaine il aborde 4 % dans une séance, il recule, on essaie de juger une situation très fluide. Au final, on ne peut pas juger.
- Oui, il s'agit de se concentrer sur les horizons à long terme, envisager les investissements tout au long d'un cycle et ne pas se laisser ballotter par les péripéties géopolitiques ou macro-économiques.
- Oui, en effet, ces péripéties peuvent être assez déroutantes.
Que pensez-vous de l'investissement en Chine? Nous parlions de la Chine. Il y a un an et demi, quand la société a enfin été confinée après la COVID, on pensait qu'il y aurait une forte remontée mais ça n'a pas été le cas.
- Oui, relance en Chine a été décevante.
Dans les gros titres de tous les journaux, on parle de ralentissement en Chine. Le marché a été quelque peu résiliant cette année après une certaine faiblesse depuis quelques années. Le marché a remonté après la COVID dans l'attente de cette relance que tout le monde espéré. Quant aux marchés dans leur ensemble, investir en Chine, ses semblables quant aux perspectives à long terme. Il y a beaucoup de préoccupations au niveau du marché immobilier, et le marché immobilier, je pense que ce serait la clé quand on envisage l'investissement. On recherche un creux ou une forme ou l'autre d'action du marché immobilier en créant un effet de richesse, ce qui engendrerait davantage potentiel de croissance en Chine. À part cela, il y a certaines entreprises sont au premier rang mondial en Chine.
On pourrait s'intéresser à ces titres comme placements potentiels.
- Voilà pour la Chine. Il ne reste presque plus de temps, avant de nous séparer, parlons de l'investissement mondial, de ce qu'il faut se rappeler en tant qu'investisseurs et en particulier en tant que canadien.
Car il n'est pas injuste de dire que les investisseurs canadiens, moi compris, sont trop concentrés sur nos propres actions.
Nos propres marchés.
- Pour investir, il faut connaître son horizon temporel et sa tolérance au risque.
Assurer d'éviter une concentration excessive, ce qui n'est pas idéal à long terme.
Et assurer une diversification et les marchés mondiaux offrent tout ceci au niveau des actions individuelles des entreprises que l'on peut acheter en Amérique du Nord ainsi que des devises, et qu'elles évolueront séparément du dollar canadien et américain.
- Excellent entretien, Michael Brown.
Cela m'a fait très plaisir de vous recevoir pour la première fois en studio. Ce ne sera pas la dernière, j'espère. Michael Brown de Gestion de placements TD. Ne manquez pas de faire vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, demain Andres Rincon sera notre invité et répondra à vos questions sur les fonds négociés en bourse. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà à MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!