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(musique) - Bonjour! Ici Anthony Okolie, remplaçant de Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de placements directs TD. Aujourd'hui, Thomas Feltmate des Services économiques TD va commenter la solidité de l'économie américaine, et Hussain Allidina de Gestion d'actifs TD va nous expliquer pourquoi les prix élevés du gaz naturel sont peut-être permanents. Dans la séquence de formation sur CourtierWeb, nous allons évoquer des méthodes de gestion de la volatilité. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX composite est en baisse de 120 points. , C'est-à-dire 0,6 %. Les matériaux et la technologie sont les secteurs qui contribuent le plus à la baisse. Suncor Energy était en hausse en début de session. À présent, légèrement en recul. Suncor vient d'annoncer des bénéfices supérieurs aux prévisions pour le deuxième trimestre. Aux États-Unis, indice S&P 500 est en baisse de 35 points, 0,8 %. Bien entendu, indice S&P 500 était en baisse de plus de 1 %après la publication des chiffres plus élevés que prévu de l'emploi aux États-Unis. L'indice Nasdaq est en recul de 228: Soit un peu plus de 1,5 %. Les plus négociées sur la bourse américaine, Lyft est en hausse de presque 14 % en raison de bénéfices supérieurs aux prévisions pour le deuxième trimestre qui vient d'être annoncé. Doordash en hausse de 1,6 %. L'entreprise de livraison de repas annonce un bond de 30 % du chiffre d'affaires sur 12 mois au deuxième trimestre et une augmentation de 23 % du nombre de commandes livrées pendant la même période. Voilà pour la mise à jour sur les marchés. Aujourd'hui, bien entendu, les derniers chiffres de l'emploi ont fait les manchettes. Au Canada, l'économie a perdu des emplois. C'était imprévu pour le deuxième mois de suite, indiquant une baisse de la croissance économique. Les emplois à temps pleins représentaient une part plus importante de ce déclin, et les heures travaillées également. Selon les Services économiques TD, la baisse des heures de travail pourrait être l'indice d'un chiffre moins élevé que prévu du PIB mensuel, après un mois de mai stable. Malgré la faiblesse de l'emploi, Services économiques TD prévoit que la Banque du Canada va continuer de rehausser les taux, faisant passer le taux directeur à 3,5 % en fin d'exercice. Quant aux États-Unis, avant le rapport sur l'emploi aux États-Unis parus aujourd'hui, beaucoup se demander si la plus grande économie du monde est déjà en récession ou sur le point de basculer en récession. Après deux trimestres de suite de croissances négatives du PIB, mais les rapports de ce matin ont apaisé ses craintes. L'économie américaine a ajouté plus de 500000 emplois, largement au deçà du gain prévu de 250 000 emplois. Selon les Services économiques TD, ces gains d'emploi ne sont pas durables, et la fête va vraisemblablement augmenter les taux au cours des mois à venir. Hier, nous avons entendu Thomas Feltmate, économiste principal au Services économiques TD expliquait si les États-Unis sont en récession ou sur le point de le devenir. - C'est la grande question,Bien sûre. Est-ce que l'économie américaine est en récession? vous avez déjà signalé que les chiffres du PIB au deuxième trimestre, à 0,9 % sur trois mois, -9 % sur 12 mois, déclenche des signaux d'alarme. L'économie américaine pourrait effectivement être récession. Deux trimestres de suite de contractions du PIB représentent une définition d'une récession, définition un peu étroite, mais il faut envisager les rapports du Bureau national de recherche économique, l'institut qui est responsable de la captation des cycles d'affaires et qui tient compte de toutes autres indicateurs économiques pour déterminer si une économie est en récession. L'emploi, la production, les ventes au détail, les mesures de revenus également. Quand on considère tous ces éléments, ils sont relativement prometteurs quant à l'économie américaine qui, selon moi, ne serait pas tout de suite en récession. Si l'on s'intéresse à l'emploi, par exemple, l'économie américaine a ajouté 2,7 millions d'emplois pendant les six premiers mois de l'année. C'est un rythme très prometteur. Le taux de chômage à 1,6 % est presque plus bas qu'il ne l'a jamais été. Les annonces d'emploi ont baissé, mais il existe toujours 1,8 emplois pour chaque chômeur qui recherche activement un emploi. Donc, d'après ce que nous voyons sur le marché du travail, l'économie américaine se porte bien et n'est pas encore en récession. Pour en revenir aux données sur le PIB, il y a certains domaines préoccupants. Certains se doutent qu'il pourrait y avoir des erreurs de mesure dans le PIB. Quand on considère les mouvements du PIB, c'est-à-dire les dépenses l'économie, et qu'on les compare aux revenus intérieurs bruts, c'est-à-dire chaque dollar dépensé qui doit être reflété quelque part en tant que revenus, ces mesures, typiquement, évolue parallèlement. Or, depuis quelque temps il y a une divergence qui laisse entrevoir qu'il pourrait y avoir des problèmes sous-jacents de mesure du PIB, lequel pourrait sous-estimer l'activité économique. Cela ne signifie pas que nous n'allons pas assister à un ralentissement, si, depuis quelque temps, il y a eu une baisse de l'optimisme des consommateurs et des entreprises, et cela se reflète dans les dépenses de consommation, lesquels reculent nettement, ainsi que l'activité sous-jacente. - Donc, il y a des signes de ralentissement, mais nous ne sommes pas nécessairement en récession. Donc, la Fed fera une révision sur les données plutôt que sur les prévisions. Les investisseurs ont constaté que la Fed avait augmenté les sauts d'intérêt de 75 point de base et attendre encore les décisions suivantes. Que doit-on conclure de la dernière augmentation du taux de la Fed? - Eh bien, c'était conforme à nos attentes. Le chiffre de l'IPC au mois de juin nous a averti que la Fed allait pratiquer une augmentation exceptionnellement élevée du taux d'intérêt, du taux directeur. Parce qu'il y a une surprise à la hausse de l'IPC. Nous savons que c'est la priorité de la Fed, la stabilité des prix. L'inflation étend trop élevée selon elle, elle devrait la ramener à sa cible de 2 %. Par conséquent, les taux doivent devenir plus restrictifs plus rapidement. Gérald Powell l'a signalé récemment, quand il a évoqué l'importance de faire basculer rapidement la politique monétaire de sa posture accommodante, à une posture plus restrictive, et ceux aussi rapidement que possible, ce qui justifie cette augmentation de 75 point de base. - Donc, cette supère augmentation, la grande question de savoir s'il suffit pour juguler l'inflation. On a entendu parler des attentes à l'égard de l'inflation qui sont à la dérive, et que la Fed devraient peut-être prendre des mesures plus énergiques pour lutter contre celle-ci. Est-ce que la Fed en a fait suffisamment pour lutter contre l'inflation? Et cela peut-il être fait sans causer une récession? - Bonne question. Je pense que la Fed n'a pas encore fait assez jusqu'ici. Le taux directeur est à 2,5 % aujourd'hui, c'est-à-dire conforme au consensus du FOMC sur le taux neutre. Le taux directeur neutre est le taux d'intérêt qui n'est ni restrictif ni accommodant. Puisque nous savons que la Fed cherche à déclencher 1, Passage vers une zone plus restrictive, il faudra que la Fed relève le taux encore plus pour maîtriser l'inflation. Bon, nous avons constaté un ralentissement des taux pratiqués antérieurement qui commencent à faire effet, mais il n'y a pas encore de changement de cap de l'inflation, c'est un facteur clé qui va être pris en compte dans les décisions relatives aux augmentations futures du taux d'intérêt. Vous avez déjà évoqué le fait que Gérald Powell a annoncé que la Fed allaient prendre des décisions au cas par cas en fonction des données. Je crois que les quelques prochains rapports sur l'IPC, rapport sur l'emploi, il y en aura deux autres, de de plus qui seront certainement pris en compte dans le nombre d'augmentations de taux d'ici la fin de l'année. Si on considère le consensus des membres du FOMC, ceux-ci prédise actuellement qu'il y aura encore sans point de base de resserrement cette année seulement, ce qui encore une fois fera passer le taux directeur largement en territoire restrictif. Est-ce que cela va déclencher une récession? Je pense que la plupart des pronostiqueurs cherchent encore à s'y retrouver. En ce qui concerne les chiffres de l'emploi d'ici deux mois, ces chiffres seront éloquents, car il existe un déphasage. La croissance de l'emploi est florissante, ce qui n'est pas un indicateur d'une récession, nous savons que la situation peut évoluer rapidement. - Vous venez d'entendre Thomas Feltmate, économiste principal à Services économiques TD. Mardi de la semaine prochaine, Beata Caranci économiste en chef de la Banque TD, va commenter son relevé sur l'économie. À présent, l'actualité du monde des affaires. Les marchés réagissent aux chiffres de l'emploi publié au Canada et aux États-Unis aujourd'hui. Au Canada, économie a perdu près de 31 000 emplois en juillet, c'est-à-dire largement en deçà des prévisions d'un gain de 15 000 emplois. Selon statistique Canada, c'est le secteur des services qui est frappé le plus durement, y compris le commerce de gros et de détail, les soins de santé et l'assistance sociale. Malgré les pertes d'emploi, le taux de chômage est demeuré inchangé à 4,9 %, c'est-à-dire plus bas que jamais. Aux États-Unis, économie a ajouté non moins de 528 000 emplois, largement au deçà des attentes des économistes. Le taux de chômage a encore baissé, jusqu'à 3,5 %, après s'être maintenu à 3,6 % pendant quatre mois de suite. Séguin représente le 19e mois consécutif de croissance de l'emploi aux États-Unis. Bonne nouvelle pour l'emploi, mauvaise nouvelle pour les marchés. Les bourses américaines ont dégringolé sur la base de ce rapport, ce qui, selon les investisseurs, laisse à croire que la Fed va être obligé d'augmenter les taux encore plus rapidement pour enrayer l'inflation. Suncor annonce des bénéfices de près de 4 milliards de dollars au deuxième trimestre, quatre fois plus qu'au deuxième trimestre de l'exercice précédent, et c'est à cause de la hausse du cours du pétrole et des craintes quant à l'approvisionnant entraînée par le conflit russe ou ukrainien. Le producteur de pétrole et raffineurs basés à Calgary indiquent que la production de ces sables bitumineux a augmenté au deuxième trimestre à cause de la hausse de la production assez installation de Fort Hills, à présent, les principaux indices au Canada, l'indice TSX composite est en baisse de 2 %. L'indice S&P 500 présente une volatilité à cause de la réaction rapport selon lequel l'économie américaine a progressé de plus d'emplois que prévu. En baisse de 1,6 %, l'indice Nasdaq est en baisse de 189: Soit 1,4 %. Le coût du gaz naturel a récemment atteint des niveaux jamais vu depuis 2008. Selon Hussein Allidina, chef des produits de base à Gestion d'actifs TD, ces prix élevés pourraient être permanents. Nous en avons parlé l'autre jour. - Quand on considère le marché du gaz en Europe, l'Europe dépend beaucoup des importations de Russie. Or, la situation en Russie, surtout en ce qui concerne Nord Stream 1, qui est le gazoduc qui apporte le gaz de Russie, les volumes sont très faibles. L'Europe a commencé l'été avec des approvisionnements assez réduits. L'hiver dernier ayant été froid. Depuis des années, l'Europ réduit sa production intérieure de gaz naturel, dépend beaucoup des importations de Russie. Et ces volumes sont plus faibles, et tout cela bien entendu et exacerbé par la canicule actuelle en Europe, qui alimente la demande de gaz naturel, à une époque où vraiment ce n'est pas le moment. - Nous avons vu dans l'actualité les canicules en Angleterre et ailleurs. Dans quelle mesure les cours du gaz naturel ajoutaient le rôle-clé dans l'économie européenne? - Le gaz naturel est important dans le monde entier, est important dans le monde entier en Europe surtout parce que c'est un combustible plus propre que le charbon et le pétrole. L'Europe s'est éloignée de ses condisciples moins propres, pétrole et charbon, en faveur du gaz. Mais le gaz, bien entendu, n'arrive pas aujourd'hui de Russie. Depuis plusieurs mois, on a annoncé des fermetures d'industrie, que ce soient des usines d'engrais, des fonderies, fonderie d'aluminium et autres, à cause de l'augmentation des prix de reviens. Aujourd'hui, je pense que l'industrie européenne continue de subir de fortes pressions parce que les prix de reviens sont trop élevés. C'est plus coûteux pour beaucoup des producteurs. C'est plus coûteux pour les producteurs, pour les industriels, d'exploiter leurs installations. Et c'est également très douloureux et difficile pour les consommateurs, parce que rappelez-vous, le gaz naturel est un élément clé de la production d'énergie. La raison pour laquelle les cours de l'énergie ont atteint des records jamais vu en Allemagne et en France, c'est à cause du gaz naturel. - Le rythme de pénurie du gaz naturel à l'approche de l'hiver est très réel. Comment cela va-t-il se dérouler? - La période plus forte demande du gaz naturel est en hiver, à cause du chauffage, à cause de la demande accrue de production d'électricité. On s'inquiète toujours à l'idée qu'on n'aura pas suffisamment d'approvisionnement pendant l'hiver. Par exemple, si on songe aux États-Unis, si la météo est normale, tout devrait bien se passer. Mais le risque, si vous êtes par exemple PowerStream, qui alimente ma maison d'électricité, il faut qu'elle puisse livrer l'électricité quand je la demande. Donc, on s'inquiète de la possibilité d'un coup de froid. Quand les sociétés de distribution modélisent leur approvisionnement, ils supposent que la météo ne sera pas normale, mais qu'elle sera plus froide que normale. Et en fonction du nombre d'écart type de différence, il y a la possibilité d'une pénurie. C'est pourquoi les prix augmentent en Europe et aussi aux États-Unis, afin de rationner la demande. Mais qu'est-ce que la situation en Europe signifie pour nous au Canada et aux États-Unis? Aujourd'hui, les États-Unis exportent environ 12 milliards de pieds cubent par jour. La production du marché américain est d'environ 95 milliards de pieds cube par jour. Aujourd'hui, nous envoyons 12, et jusqu'à 15 milliards de pieds cubent par jour en Europe. Si l'Europe grelotte ou que l'Europe ne peut pas s'approvisionner en Russie ou ailleurs, il faut faire appel à nous. Le défi, c'est que s'il fait froid chez nous et que nous exportons toujours 12,13, 14 milliards de pieds cubent par jour, nous avons des problèmes au niveau de notre approvisionnement. Donc, le marché cherche à découvrir où les prix doivent-ils se situer pour limiter la demande intérieure. Si nous nous retrouvons dans une position où nous devons arrêter d'exporter du gaz naturel liquéfié en Europe, il faudrait que les cours soient largement au-delà de 20 $ le MBTU, parce qu'en Europe, les cours frisent déjà avec ses prix. Voilà, si je veux que cet arbitrage soit plus Défaveur, il faut que je décourage l'exportation. Ce n'est pas huit dollars le MBTU, c'est à 20 $, largement plus. Les prix du gaz naturel vont donc demeurer élever pendant longtemps. Si, en Amérique du Nord et en Europe,l'hiver commence assez doucement, ou que la production aux États-Unis augmente rapidement, les gens pensaient que la production aux États-Unis serait aujourd'hui à 97 milliards de pieds cube par jour. Nous n'en sommes 95. Au fur et à mesure que le nombre de forages augmentés que les compagnies augmentent leur production, celle-ci va augmenter. Alors le plus gros risque pour le cours du gaz, risque de baisse, c'est que l'hiver commence plus doux que d'habitude. Parce qu'au fur et à mesure que l'hiver s'écoule, risque de pénurie diminue. Donc, si l'hiver s'avère assez doux en novembre–Décembre, ce serait baissier pour le gaz naturel, ainsi qu'une hausse de production, si ce terminal de gaz naturel liquéfié de Freeport qui ne fonctionne pas actuellement n'est pas remis en service aussitôt que prévu. On prévoit que ce soit en octobre–Novembre. S'il est remis en service plus tard, voilà davantage de gaz qui restera sur le continent. Donc, ce sont des facteurs baissiers, mais à moyen terme, il faut investir. On a parlé de gaz, il faut qu'il y ait des investissements dans le gaz. - Vous venez d'entendre mon entretien avec Hussein Allidina, responsable des produits de base chez Gestion d'actifs TD. À présent, la séquence de formation. La volatilité sur les marchés présente des difficultés pour les investisseurs, puisque la situation est émotive et le cours des actifs changes rapidement. Nugwa Haruna, responsable de la formation à placements directs TD, va nous expliquer comment nous y retrouver dans les marchés volatiles. Le prix des actifs augmente ou diminue de façon imprévisible. Quel type d'ordre les investisseurs peuvent-ils passer pour gérer leurs opérations? - Pendant des périodes d'incertitude ou de volatilité sur les marchés, ce qui peut se produire, c'est que les investisseurs assisteront à des fluctuations au jour le jour. Ils remarqueront peut-être qu'il y a des fluctuations quotidiens considérables dans le cours des actifs. Admettons qu'un investisseur doive s'y retrouver sur un marché en rapide déclin, une option possible serait un autre au cours du marché qu'il peut utiliser pour déboucler rapidement une position. L'un des avantages de cet ordre au cours du marché, c'est qu'une fois que je passe mon ordre, du moment que les marchés sont ouverts entre 9h30 et 16 heures, heure normale de l'Est, je peux déboucler cette position. Mon ordre est exécuté sur le champ. Mais l'ordre au cours du marché est ainsi conçu que je ne maîtrise pas le cours, parce que ma valeur va être vendue au cours qui prévaut, lequel sur un marché en rapide déclin pourrait être beaucoup plus bas que je ne m'y attendais. Donc, il s'agit… il y a des ordres qui peuvent protéger les investisseurs. Alors, il existe l'ordre (... ). L'investisseur qui détient un titre et qui s'inquiète de la diminution des marchés, l'investisseur peut donc établir un prix déclencheur. Songez au prix déclencheur comme étant un seuil d'activation. Au cas où un titre particulier subi une baisse rapide, l'investisseur peut établir un seuil d'activation. C'est-à-dire que lorsque le cours parvient à ce cours, investisseurs peut donc fixer cela dans le système, sans être constamment en train de vérifier. Il existe l'ordre au prix du marché, et puis l'ordre à limite. - Alors voilà un excellent tour d'horizon des types d'ordre. Comment est-ce que l'investisseur peut emprunter l'ordre dans CourtierWeb? - Alors une fois sur CourtierWeb, l'investisseur peut saisir ces types d'ordre. Voyons comment l'investisseur peut-il utiliser ces types d'ordre. Dans CourtierWeb, l'investisseur peut cliquer sur le ticket Achat-vente. On va utiliser un FNB indiciel. Donc, investisseurs… admettons que nous voulons vendre sans action. En tant qu'investisseur, je peux utiliser mon ordre au prix du marché pour déboucler cette position rapidement, mais je ne maîtrise pas le cours. Alors il est possible, lorsque je clique sur le type de prix, je peux choisir un ordre d'arrêt au cours du marché. Remarquez que je clique sur ceci est qu'une nouvelle case s'affiche. Mon prix déclencheur. Mon seuil. Si je m'inquiète une baisse rapide des prix, mettons que si le cours de cette action commence à diminuer en deçà de 25 $, je ne m'intéresse plus à détenir cette position. Alors, le prix déclencheur signifie que si le cours commence à diminuer, une fois qu'il atteint 25 $, mon ordre sera envoyé sur le marché et il deviendra un ordre de marché. Un élément très important: Ce seuil de 25 $ n'est pas le prix que l'investisseur reçoit. C'est simplement le déclencheur, le prix d'activation. Encore une fois, l'avantage c'est que si le mrché est en déclin rapide, l'investisseur peut déboucler une position très rapidement, dès que le titre atteint un prix auquel il ne veut plus le détenir. Deuxième avantage d'un ordre d'arrêt au cours du marché est le suivant: Qu'est-ce qui se passe si le cours ouvre demain à 20 $, largement en deçà de mon prix déclencheur? Mon ordre sera exécuté au cours du marché, ce qui pourrait être désavantageux. Alors, l'investisseur pourrait envisager d'utiliser un ordre d'arrêt avec limite. Une nouvelle case s'affiche. C'est la même idée. J'ai un prix de cours déclencheur, c'est-à-dire que je vais déboucler ma position lorsque j'atteins cette position. Mais je veux toujours maîtriser le cours auquel mon titre se vend. Donc, je peux fixer 1, Cours limite. Je peux fixer 23 $. Voici ce que ça fait signifie. Si le cours diminue rapidement et atteint 25 $, mon ordre sera envoyé sur les marchés à titre d'ordre d'arrêt avec limite. C'est-à-dire que je veux déboucler ma position, mais je ne suis disposé à le faire que tant que le cours de l'action demeura 23 $ ou davantage. Ceci signifie que si le cours du titre est en deçà de 23 $, je ne veux pas déboucler cette position. Je suis disposé à attendre, et le délai d'attente dépendra de l'horizon temporel de mon investissement. L'avantage, c'est qu'en tant qu'investisseur, je peux maîtriser le cours auquel mon action sera négociée. Les désavantages, c'est que je pourrais attendre longtemps parce que si le titre est en dégringolade, le cours ne remontera peut-être jamais à 23 $ et je n'aurais jamais occasion de me défaire de ces titres. - Merci beaucoup sur cette information importante surtout sur les marchés aussi volatiles de cette année. Merci. Nous venons entendre Nugwa Haruna, responsable principal de la formation client chez placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, vous trouverez davantage de ressources, ainsi que l'annonce de webinaire avenir. Nous avons commencé en nous penchant sur l'économie la plus importante du monde. Maintenant, passons à la deuxième plus importante du monde, la Chine, qui a été durement touché par les confinements et la politique de zéro COVID. Mais selon Haining Zha, responsable de portefeuille Gestion d'actifs TD, il y a certains signes d'optimisme. - S'agissant de la perspective économique, quelques principes généraux d'investissement qui pourrait changer la façon dont vous considérez les données. Il y a sept éléments dont nous tenant compte. D'abord, il faut avoir une position paradoxale. Sous pondéré lorsque le risque est sous le radar, et sur pondéré une fois que le risque est exposé. Deuxièmement, il faut porter attention aux cycles d'augmentation et de diminution des taux de la Fed, parce que cela va affecter les flux de capitaux transfrontaliers et la dynamique des devises des pays émergents. Troisièmement, il faut choisir systématiquement les gagnants structurels. Sur cette base, la Chine n'est pas en mauvaise posture. Je sais qu'au deuxième trimestre, l'économie affiche une décélération, avec une croissance de 0,4 % seulement sur 12 mois. Malgré tout, d'après ce cadre, tout d'abord, tous les risques sont largement exposés. Risques liés à COVID, au ralentissement de l'économie. Bon nombres de ces risques sont pris en charge, ou sont en cours d'atténuation. Deuxièmement, la Fed parvient à la fin de son cycle d'augmentation des taux. Les marchés escomptent déjà des coupures de taux en 2023. Et troisièmement, au plan structurel, la Chine demeure un pays des marchés émergents importants et stables, avec une marge de consommation très forte et un parc industriel très puissant. Rien de tout cela n'a changé. Nous maintenons donc une position plus positive pour la Chine à long terme. - Bon, vous avez évoqué le cycle d'augmentation de taux de la Fed. Nous avons vu que la Fed a relevé les taux d'intérêt récemment. Quel aura été l'impact sur les marchés chinois? - Traditionnellement, il y a plusieurs courroies de transmission par lesquels augmentation des taux par la Fed se répercute sur l'économie chinoise. Mais le plus important, c'est lorsque la Fed resserre trop les taux, tous les pays émergents recevront resserrer leur taux pour ralentir la croissance économique. Mais pendant ce cycle, la dynamique est un peu différente, à cause des perturbations liées à la COVID, la Chine est déphasée par rapport au reste des économies. Tandis qu'elle resserre sa politique monétaire, la Chine. . . tandis que la Fed resserre, la Chine passe à l'assouplissement mais il y a quand même des contraintes commentées aux proportions de l'assouplissement qui sont à la disposition de la banque populaire de Chine. Compte tenu de toutes les pressions qui s'exercent sur le secteur immobilier et d'autres secteurs de l'économie, je crois que nous demeurons optimiste quant au deuxième semestre. Nous pensons que la banque centrale va encore assouplir cette eau afin de favoriser l'évolution du marché. - Vous dites que vous êtes optimiste pour l'avenir. Que dire des risques pour le marché chinois à l'heure actuelle? Que voyez-vous? - Je crois que les deux principaux risques sont les suivants. D'abord, il y a la COVID. Le deuxième trimestre, avec toute la baisse des chiffres économiques, c'est très relié à la COVID. Le deuxième risque, risques liés à l'immobilier. Ça dure depuis quelque temps, et récemment, il y a eu des gros titres à ce sujet. Mais notre scénario le plus probable demeure que le gouvernement chinois puisse maîtriser ce risque. Et il ne laissera pas déraper. - Vous venez d'entendre Haining Zha, gestionnaire de portefeuille Gestion d'actifs TD. Un dernier coup d'œil sur les marchés avant de vous quitter. L'indice TSX composite, les marchés réagissent aux récents statistiques de l'emploi. L'indice est en léger recul, 93 point, presque 1,5 %. L'indice S&P 500, encore une fois, les marchés réagissent au titre de l'emploi, plus prometteur que prévu. L'indice est en baisse de 27 point. À présent, l'indice Nasdaq composite, lui aussi, est en baisse de 186 point, soit 1,5 %. Restez à l'écoute, lundi, Michael O'Brien, gestion de portefeuille Gestion d'actifs TD, va répondre à vos questions sur les actions canadiennes. Je vous rappelle que vous pouvez d'ores et déjà nous envoyer vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. Merci et à bientôt!