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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, Leslie Preston, économiste principal de la Banque TD, nous explique ce qu'il faut attendre de la décision de la Banque du Canada concernant les taux d'intérêt demain. Anthony Okolie examine un nouveau rapport de TD Cowen sur le secteur des métaux et des mines.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Megan Henricks nous montre comment trouver des informations sur les actions à dividendes. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions et au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composé est en léger recul de 36 points, soit moins d'un cinquième de %.
Une certaine faiblesse dans le cours du brut aujourd'hui.
Ce qui plombe un certain nombre de titres du secteur de l'énergie. Baytex Energy, par exemple, recule sous l'impulsion de la baisse du cours du brut.
Le cours du cuivre est également en recul, ce qui plombe les actions du secteur minier y compris First Quantum.
Voilà pourquoi l'indice TSX composé n'est pas en hausse.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 affiche une légère dynamique haussière, en hausse d'un quart de %.
Le Nasdaq progresse nettement plus que l'ensemble du marché, de plus de 2,5 %.
UPS, nous y reviendrons, le géant mondial de la livraison annonce des pronostics qui ont déçu les milieux financiers.
L'action dévisse.
On s'attend à ce que la Banque du Canada réduise son taux d'intérêt de référence demain, mais y a-t-il eu quelque chose dans les données économiques pour la faire réfléchir? Leslie Preston et économiste principal à la Banque TD. Bonjour. C'est un grand jour demain.
Quels sont les facteurs dont la Banque du Canada va tenir compte avec ses classeurs pleins d'informations que nous ne possédons aussi? Prenons la température de l'économie.
- Oui, commençons par l'inflation.
Globalement, l'inflation a baissé dans les derniers rapports mais il y a malgré toute une ombre au tableau. C'est que depuis trois mois, les pressions sur les prix des services ont repris.
L'inflation de base, ce que suit la Banque du Canada, un ou deux indicateurs, les progrès se bloquent. Depuis quelques mois.
La Banque du Canada va sans doute réduire les taux la semaine prochaine, mais si elle étonne les marchés à cause d'une autre, ce sera sans doute en raison de ces chiffres de l'inflation opiniâtre depuis quelques mois.
- La Banque du Canada pourrait fonder une décision de marquer une pause sur ces chiffres. Est-ce que c'est un signe troublant?
- Non, je ne pense pas que c'est un signe troublant quant à l'avenir en matière d'inflation.
Ce serait le signe de la prudence de la part de la Banque du Canada, laquelle ne voudrait pas risquer d'ignorer une remontée de l'inflation en réduisant les taux, ce qui alimenterait l'économie et une recrudescence de l'inflation. Mais quand on considère les indicateurs de l'activité, les ventes d'État, la croissance de l'économie canadienne a nettement molli.
C'est pourquoi les marchés prévoient essentiellement une réduction de taux car les indicateurs qui laissent entrevoir le niveau de l'inflation d'ici quelques mois en fonction de la demande de l'économie faiblissent. C'est la clé pour la Banque du Canada. Elle cherche à prévoir un an, un an et demi à l'avance. Les ventes au détail ont paru la semaine dernière. Ces chiffres commencent à indiquer que le consommateur éprouve la pression de l'inflation et des taux plus élevés.
Les ventes au détail pour le mois de mai étaient décevantes, Statistique Canada a également publié des chiffres prospectifs pour le mois de joints qui sont largement révisés mais qui laisse également entrevoir des chiffres décevants pour le mois de juin. Au niveau du détail, de la consommation au Canada, il y a un recul après une légère hausse au mois d'avril à laquelle appartienne désormais au passé.
Quand on songe à l'ensemble de la dépense de consommation, il y a eu deux trimestres, le dernier de l'an passé et celui de cette année, pendant lesquelles la dépense de consommation a augmenté à raison de 3 % en termes réels. Pour le deuxième trimestre, nous prévoyons plutôt que la consommation augmentera de 1 %. Le consommateur canadien se fait donc plus prudent. Depuis deux ans, on se concentrait presque exclusivement sur l'inflation, pour de bonnes raisons.
Autrefois c'était plutôt le marché du travail qui nous préoccupait. C'est important, les gens qui ont de l'argent peuvent acheter une maison et alimenter l'économie. Il y a toujours un léger refroidissement progressif du marché du travail au Canada. Quand on se concentre sur le taux de chômage qui est l'un des indicateurs les moins volatiles dans les enquêtes sur le marché du travail, le chômage au Canada a augmenté.
Depuis 2022, lorsque le marché était extrêmement serré, il a grimpé jusqu'à 6,4 %. Ce qui n'est pas un taux de chômage défavorable historiquement. Cela nous remonte à 2017, l'économie supportait assez bien en 2017. Le taux de chômage est désormais davantage équilibré. Nous pensons qu'il continuera d'augmenter d'ici la fin de l'année mais il s'agit d'une situation bien spécifique. Ce n'est pas parce que des gens perdent des emplois, c'est parce qu'il n'y a pas de création d'emplois qui suit le rythme de la croissance démographique très rapide. Pour la chiffrer, la population du Canada a augmentée de 3,4 % depuis un an et les emplois de 1,7 %, c'est-à-dire la moitié.
Voilà pourquoi il y a une tendance à la hausse du taux de chômage pour équilibrer le marché du travail.
- Voilà une excellente transition vers l'ensemble de l'économie et du PIB.
Certains ont affirmé que même s'il y a une croissance modeste, certes, la situation n'est pas aussi favorable par habitant puisque la population augmente aussi.
Même en termes réels, la croissance du PIB n'est pas reluisante. Au premier trimestre, une croissance de 1,7 %, ce qui pour l'économie canadienne c'est du sur place. Nous prévoyons 1,8 % au deuxième trimestre, c'est-à-dire la même chose.
J'ai parlé des dépenses de consommations qui se situeront autour de 1 %. Il y a d'autres secteurs de l'économie qui vont soutenir le fardeau au deuxième trimestre.
La croissance au Canada globalement a été plutôt mitigée. Pour l'ensemble 2023, l'économie a augmenté à raison de plus de 1 %. Nous prévoyons des résultats semblables cette année en 2024.
Une économie mitigée, c'est un adjectif approprié pour déterminer la situation de l'économie canadienne à l'heure actuelle.
- Quand on conjugue tous ces facteurs, quand la Banque du Canada les conjugue demain matin, elle va s'exprimer. Il y a des attentes généralisées.
Elle annoncera la deuxième réduction de tout pronostic. Est-ce que ce pari est plutôt bien fondé?
- Oui.
L'ombre au tableau, (...) l'inflation de base, considéré de ce point de vue là, diminue très bien depuis deux ans, mais depuis deux mois les progrès se sont bloqués à 2,8 % pour l'inflation de base.
C'est dans la fourchette de la banque de 1 à 3 %. Si on considère les six derniers mois, l'inflation de base supérieure à 2 % et cela a certainement alimenté la réduction de taux au mois de juin. Dans les derniers mois, il y a une légère remontée.
Il suffit de savoir quel poids la Banque du Canada accordera dans ses délibérations internes à cette recrudescence de l'inflation.
Nous ne le savons pas. Toutes ces données sont relatifs. Aux États-Unis, l'inflation de base à augmenter, puis elle redescend.
Il y a donc toujours une certaine volatilité dans les tendances à la baisse.
Nous verrons demain quel poids la Banque du Canada y accorde.
Si la Banque du Canada réduit les taux ou marque une pause, on considère que nous sommes dans un cycle de réduction de taux.
Les taux ont beaucoup augmenté, ils sont restés inchangés pendant quelque temps, maintenant ils commencent à redescendre.
Quelle est la trajectoire pour les six à 12 prochains mois?
- Nous prévoyons que la Banque du Canada va continuer de réduire. Deux coupures, vraisemblablement demain et plus tard dans l'automne, en octobre.
Selon bien sûr l'évolution de l'économie.
Si la croissance ralentit plus que nous ne le prévoyons, la Banque du Canada va peut-être réduire les taux un peu plus rapidement, mais pour l'instant nous prévoyons encore deux coupures de taux cette année. J'imagine que les critères pour envisager de revenir à une hausse de taux seraient assez stricts. Il faudrait vraiment qu'il y ait beaucoup d'objectifs non atteints pour que la Banque du Canada se demande si elle doit changer de cap.
- Oui, la barre serait très élevée pour une hausse de taux à l'heure actuelle, surtout compte tenu du fait que le marché du travail ralentit, les mesures de croissance des salaires ralentissent, la croissance de l'économie n'est pas favorable.
Il faudrait qu'il y a un événement vraiment inattendu pour que la banque Pain Canada remonte ses taux.
- Excellent début d'émission!
poser nos questions toutes par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions et au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions du géant mondial de la livraison UPS sont sous les feux de la rampe aujourd'hui.
(...) L'industrie dans son ensemble traverse ce que certains appellent une récession discrète en raison de l'évolution des habitudes de consommation depuis deux ans à l'issue de la pandémie.
L'action du UPS dégringole de plus de 13 %.
Coca-Cola affiche des résultats supérieurs aux prévisions pour son dernier trimestre au niveau du chiffre d'affaires et des bénéfices. Alors que les volumes de ventes ont légèrement baissé en Amérique du Nord, augmentée en Amérique latine et dans l'Asie-Pacifique. Le groupe Pepsi a également enregistré une baisse de la demande pour ses produits aux États-Unis.
L'action de Coca-Cola progresse modestement.
General Motors a dit qu'il retarde le lancement du premier véhicule électrique de qu'il reporte de six mois la construction d'une deuxième usine aux États-Unis. Elle affirme qu'elle continuera à être guidée par la demande des consommateurs. L'action de GM recule de plus de 7 %. C'est également en raison de l'annonce de ses bénéfices.
L'indice TSX composé recule de 23 points, 1/10 de pour cent.
Le cours du brut est en recul aujourd'hui.
Son niveau le plus bas. L'indice S&P 500 progresse de 15 points, soit un quart de pour cent.
Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
On a parlé de la Banque du Canada. Parlons de la Fed. Que faut-il attendre la semaine prochaine?
Puisqu'après la réunion de la Banque du Canada, c'est le compte à rebours de la réunion de la Fed.
- Oui, deux semaines autant péripéties.
Jerome Powell s'est exprimé.
Il se s'est déclaré satisfait des progrès accomplis par l'économie américaine et de l'inflation, comme je l'ai dit plus tôt, qui a eu un léger mon inflation premier trimestre, la situation s'est apaisée depuis lors. Cela donne davantage confiance que les coupure de taux se rapprochent nous ne pensons pas que la Fed y sont encore parvenus. Elle a eu largement la possibilité de laisser entrevoir des réductions de taux. Elle les annonce que le ciel n'a pas été suffisamment fort pour laisser croire qu'elle réduira les taux en juillet.
D'après le comportement de l'économie, nous prévoyons une réduction de taux en septembre.
- parlons de l'économie américaine. Des questions qui nous ont tous rendus perplexes pendant cet exercice, augmentation de taux spectaculaires pour relancer la consommation, ça a été la résilience et la dynamique exceptionnelle de l'économie américaine. Il a commencé à y avoir quelques signes, mais c'est étonnant qu'avec des coûts d'emprunt aussi élevé, cela prit si longtemps pour que l'économie refroidisse un peu.
- Il y a quelques facteurs spécifiques rende l'économie américaine résiliente.
L'économie américaine ralentit pendant le premier semestre, avec une croissance de 2 % pour le premier semestre.
On prévoyait une croissance plus élevée que cela continu de la dynamique en 2023.
Face aux hausses de taux. Le consommateur américain est très différente consommateur canadien. Le consommateur canadien est très endetté, ce que les ménages américains dans la plupart des cas ne sont pas.
À la suite de l'effondrement du marché du logement aux États-Unis, les Américains ne sont jamais endettés dans la même mesure.
Ils ne sont sont jamais endettés du tout ou à peine. Les augmentations de taux d'intérêt au moins influent sur les consommateurs américains dans leur ensemble.
Je ne veux pas dire que nous ne prévoyons aucune source.
. . il y a les taux de défaillance aux États-Unis qui augmentent, pas au niveau des prêts hypothécaires mais au niveau des prêts automobiles, des cartes de crédit.
Ces défaillances augmentent. Ces impayés augmentent. Les consommateurs, non propriétaires de logements États-Unis, sont sous pression après un ou deux en inflation très élevée de coûts d'emprunt en augmentation.
- Après l'annonce de notre banque centrale, nous attendrons celle de la Fed.
Quelles divergences constaterons-nous entre la Banque du Canada et la Fed? Cette divergence existe déjà.
- Oui, à l'heure actuelle, 60. Points de base de divergences.
Nous prévoyons 75 à 100 points de base représente l'écart d'ici la fin de l'année avec quelques associations. Nous prévoyons également que la Fed réduisent les taux deux fois le 25. Points de base plus tard cette année.
Cette divergence tenue au dollar canadien depuis quelques mois. Il se pourrait qu'elle augmente un peu au début de l'année prochaine si la banque du Canada accélérait un peu les réductions de taux début 2025, passant à un pourcentage de 100 points de base. Mais dans l'histoire, la divergence actuelle est semblable à celle qu'elle était au milieu des années 2000.
(...) On est loin de l'écart de la fin des années 90, lorsque le dollar canadien avait beaucoup faibli, il y avait davantage de divergences en matière de politique monétaire. Donc oui, il y a un écart qui nuit au dollar canadien, mais qui n'est pas sans précédent historiquement.
La banque du Canada dans ses délibérations a bien sûr un mandat de lutte contre l'inflation. Il ne s'agit pas de la valeur de la canadien, mais à quel moment, si le dollar canadien semblait très faible d'après ces mesures, est-ce qu'il devrait en prendre note?
Le gouverneur Macklem est quiconque à la banque Canada vous dira qu'il ne cible pas le dollar canadien, mais l'inflation.
Le défi, c'est que le dollar canadien faibli beaucoup. Cela augmente les prix des produits importés et complique la situation en matière d'inflation.
Donc je pense qu'il n'y aura pas nécessairement un niveau du dollar canadien. Cela s'inscrit dans toute une série d'autres facteurs qui pourraient amener la banque du Canada à agir. Mais typiquement, l'autre facteur qui affaiblira le dollar canadien, ce sont les bouleversements de l'économie mondiale ou l'actualité, ce qui crée des calculs tout à fait différents pour la banque Canada en fonction essentiellement de la raison pour laquelle dollar canadien pourrait faiblir.
- Une autre question. Que pensez-vous du pessimisme qui ressort de la dernière enquête sur les perspectives des entreprises? Les entreprises ont-elles raison d'être aussi pessimistes?
- Comme nous l'avons dit tout à l'heure, les perspectives de croissance pour le Canada sont plutôt mitigées et dans une économie où la croissance démographique de 3 %, la croissance en termes réels se chiffre à 1 %. Par habitant, c'est une contraction. C'est la perspective pour cette année également. Il est donc compréhensible que les entreprises soient très pessimistes, mais la vraie question qui se pose est la suivante: il y a un écart de plus en plus important entre la croissance et le degré de confiance. Le degré de confiance est plus faible que ce que l'on a vu dans le passé. On l'a vu dans beaucoup d'indicateurs, surtout au niveau de la consommation. Il y a une génération que les consommateurs (...) l'impact atténuateur ne va pas disparaître du jour au lendemain. Les entreprises ont vécu une période difficile, la pandémie, les pénuries qui ont suivi celle-ci, maintenant les taux d'intérêts élevés.
Le pessimisme semble un peu exagéré par rapport à ce à quoi on s'attendrait compte tenu de la croissance économique, mais il y a ce facteur clinique depuis deux ans qui rend cette morosité compréhensible.
Brad Simpson de Gestion de Patrimoine TD en parle, il y a les faits et il y a le degré de confiance à l'égard de l'économie.
C'est ce que les gens ressentent, le ressenti.
Qui s'écartent parfois des chiffres. Au niveau macro-économique, on parle de l'économie dans son ensemble. Bien souvent, quand je parle à des clients et des personnes dans la banque, montrant la situation par habitant, parce que quand on considère la production canadienne par habitant, elle diminue et c'est ce que les gens ressentent. Ils ressentent que leur ménage réduit ses dépenses à cause de l'inflation plus élevée, les coûts d'inflation plus élevée. La population canadienne est en plein essor globalement, l'économie canadienne et en essor, mais cela explique le déphasage entre les chiffres globaux que nous voyons et ce que les ménages individuels ressentent.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Leslie Preston répond à d'autres questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
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Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie les taux d'intérêt. Voici une question très populaire au Canada, la question du marché du logement.
Comment se porte-t-il?
- Le marché du logement depuis quelques mois est demeuré plutôt mitigé. Il y a une bonne nouvelle au mois de juin, les ventes ont nettement augmenté au mois de juin, mais demeure toujours 8 % en deçà des niveaux d'activité pré-pandémie.
Rappelez-vous, il y a eu des changements fiscaux qui entraient en jeu au mois de juin, ce qui a peut-être nui à certaines sont en cours de route.
Nous allons voir si c'était quelque chose, le marché du logement assez bien nanti, malgré les taux d'intérêt relativement élevé, nous pensons qu'il y aura une recrudescence lorsque la Banque du Canada réduira les taux d'intérêt d'ici la fin de l'année, mais la remontée à partir de six heures relativement modestes. C'est surtout parce que l'abordabilité demeure très limitée sur le marché du logement au Canada.
Éliminant donc le potentiel de hausse du prix des logements, même si nous prévoyons qu'ils reprendront leur remontée après une hausse des ventes.
Pour parler simplement, lorsque la banque Canada s'impose, bien sûr, la Banque du Canada a dû introduire de nouvelles augmentations parce que l'inflation ne suivait pas la trajectoire prévue. Les acheteurs de logements sont peut-être beaucoup plus présents après tout ce qu'ils ont vécu.
- Bien sûr.
Beaucoup d'acheteurs et talonnent ce qu'ils ont les moyens de se payer.
S'il prévoit un taux relativement élevé, entre la crise financière et la pandémie, ce que l'on avait à ce moment-là. Depuis un an, tandis que le marché du logement était en hausse, le marché du logement détermine la santé de l'économie. On achète une maison, on la finance, ont la même. Il y a un secteur très important de l'économie qui compte sur le logement.
Dans l'avenir, dans quelle mesure le marché du logement est-elle important pour la croissance globale de l'économie?
- Il y a une montée en puissance du logement au Canada depuis 20 ans.
Nous prévoyons que la croissance sera de retour, mais la faiblesse est reflétée par la réduction des dépenses de consommation.
Les gens n'achètent pas de meubles, de gros électroménager, genre d'objets que l'on achète lorsqu'on déménage dans un nouveau logement.
Cela plombe l'économie canadienne. Nous prévoyons que l'économie reprenne davantage au fur et à mesure que le taux directeur diminue davantage.
- Si vous achetez une nouvelle maison, emménager d'abord puis ensuite acheter le canapé. Il y a 17 ans, on a fait le contraire, on a livré le canapé et nous avions eu les yeux un peu trop grands. Le canapé ne tenait pas dans la pièce. Quel pourrait être l'impact de l'élection américaine sur le Canada? Même s'il est encore distante de quelques mois.
- La question la plus pertinent, c'est la politique en matière de commerce international, surtout s'il s'agissait d'un deuxième mandat pour le président Trump. Nous savons que c'est un domaine dans lequel il a fait beaucoup de promesses en promettant des tarifs importants, des droits de douane.
L'économie canadienne est petite et ouverte. Les importations représentent le tiers de notre économie. C'est trois fois plus que l'économie américaine. Aux États-Unis, c'est 11 %. L'économie canadienne dépend beaucoup du commerce international. Bien sûr, dans la dernière administration Trump, le Canada a signé l'entente de commerce de libre-échange nord-américain qui doit être négocié en 2026.
Si le renouvellement échoit pendant le mandat du président Trump, le Canada devra gérer cette question. Mais le fait que nous ayons cet accord de libre-échange ne nous protège pas contre d'autres litiges commerciaux internationaux. Les échanges commerciaux internationaux sur un problème clé pour le Canada et nos élus et nos diplomates devront suivre le dossier de très près, s'agissant des relations avec les États-Unis. Ce délinquant je songe à nos relations commerciales avec les États-Unis, notre voisin, notre plus gros partenaire commercial, je me rappelle le gouvernement Harper, le Canada doit se trouver vers l'autre rivage du Pacifique de l'Atlantique. Cela ne semble pas avoir beaucoup changé depuis 10 ans.
(...) Cela ne change rien au fait que nous avons besoin des États-Unis.
- Oui, depuis la signature du pacte, la dépendance qu'a le Canada sur les États-Unis et le Mexique s'est creusée après une période où il y a eu davantage de diversification en faveur de la Chine, de l'Asie. L'accord de libre-échange canado-américain a gravé l'indépendance des États-Unis sur le Mexique en matière de commerce international. C'est très important pour le Canada de conserver cette relation et d'essayer de faire en sorte qu'elle soit aussi exempte de friction.
- C'est un rêve après la période que nous venons de vivre. Devrons-nous inquiéter qu'une guerre commerciale avec la Chine pourrait affecter l'économie dans le cas d'une administration Trump?
(...) - Je ne suis pas sûr que ce serait le plus gros problème du Canada. Un ralentissement de la croissance économique globale, un des gros problèmes pour le Canada, ça a été notre productivité, la faiblesse de l'investissement des entreprises au Canada. C'est cela qui plombe la croissance du Canada à moyen terme.
Ce qui nous préoccupe le Canada, ce sont plutôt les facteurs que je viens de citer.
Comment le consommateur va-t-il supporter les taux d'intérêt? (...) Le secteur agricole exporte beaucoup vers la Chine, qui serait très affectée, mais je pense que ce n'est pas une inquiétude de premier plan pour le Canada l'heure actuelle.
L'impact que cela pourrait avoir sur l'économie mondiale après plusieurs années, ce que nous avons vécu, il y a eu des contraintes de chaîne d'approvisionnement, le rapatriement des sources, est-ce que cela a limité quelque peu la pression quant à l'importance pour tout le monde de la deuxième économie du monde?
- Oui, en Amérique du Nord cela a soulagé certaines pressions. Certains secteurs dans l'économie canadienne, surtout les producteurs de produits de base, pas seulement agricole, mais tous les produits de base, lorsque la Chine faiblit, (...) donc oui cela a un impact, mais comme je l'ai dit, ce ne serait pas le principal souci pour l'économie canadienne si deux ans.
- Leslie Preston répond à d'autres questions dans quelques instants. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle que vous pouvez nous contacter à tout moment.
Avez-vous une question sur les placements ou encore les taux d'intérêt? Nous voulons vous entendre. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la voie des questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les produits de base (...) Ont récemment été sous pression, affaibli par l'augmentation des stocks. Anthony Okolie nous rejoint avec le point de vue de TD Cowen sur le secteur des produits de base.
- Commençons par la production. TD Cowen constate que la production sera échangée deux trimestres sur l'autre lorsqu'il s'agit des bénéfices pour l'univers de couverture, ceux-ci augmenteront de 15 % sur un trimestre sous l'impulsion de la hausse des prix des métaux de base. Les cours de l'or affichent des sommets inégalés au deuxième trimestre. L'univers de couverture devrait en bénéficier.
C'est à cause des achats des banques centrales que les cours de l'or augmentent ainsi que de la demande physique d'or.
Historiquement, le cycle de hausse de taux de la Fed a été un facteur important de la hausse des cours de l'or. Selon TD Cowen, le changement de cap de la Fed sera favorable à la hausse des taux de l'or.
Il se pourrait qu'il y ait des vents contraires pour le métal jaune. Les valorisations pour les principaux producteurs d'or demeurent attrayants mais les marchés attendent que ces entreprises affichent un flux de trésorerie disponible considérable au deuxième trimestre. Le cours du cuivre est assez volatil au deuxième trimestre mais selon TD Cowen ses cours qui affichent une moyenne qui devrait soutenir les marges des producteurs de cuivre. TD Cowen a relevé ses hypothèses de production de cuivre pour 2024 mais on prévoit toujours que la production trimestrielle accélérera dans le deuxième semestre de cette année, au fur et à mesure que des projets clés commencent à être mises en service. Enfin, pour l'uranium, TD Cowen a réduit son pronostic de cours de l'uranium en raison de la faiblesse supérieure aux prévisions des prix au comptant depuis le début de l'année.
TD Cowen demeure optimiste que les prix continueront d'augmenter dans le deuxième semestre 2024 et en 2025 tandis que les sociétés de production de nucléaire veulent s'assurer de leur prix de reviens dans l'avenir.
On prévoit que le ratio augmente au fur et à mesure que les projets approchent de leur capacité prévue. TD Cowen est donc optimiste pour le secteur.
- Perspectives optimistes, des commentaires très importants. Quels sont les risques pour le secteur?
- Un certain nombre de risques.
(...) Les carburants, le coût de main-d'œuvre et le coût des intrants.
- Merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici le TSX 60 en fonction du cours et du volume. Vous peut voir où se situe la faiblesse sur le marché. Le cours du brut recule un niveau plus bas depuis un mois. Certains des types d'énergie sont en baisse. Cenovus, Suncor, CNQ. La situation est plus mitigée dans le secteur des produits de base. Nous venons d'en parler. Je vais vous dire également que si vous êtes à la page, vous pourriez peut-être voir un titre indiquant pourquoi la remontée des cours de l'or, c'était notre collègue Hussein Allidina. Dans le secteur minier, Nutrien, une mine de potasse (...) voici les S&P 100. Amazon est en hausse de 3 %. Il ne se passe pas beaucoup de choses dans le secteur de la technologie à part cela.
Une légère hausse de la part d'Apple, mais c'est UPS qui domine la bourse aujourd'hui après des annonces de pronostic plus décevant. S'il y a une récession du fret, la consommation en souffrira.
Leslie Preston répond à vos questions.
Républicains et démocrates semblent être tout de go dépensés.
- Cela dépend de la manière dont les taux d'intérêt plombent l'économie. La plupart des économiques se préoccupent du déficit aux États-Unis. Les États-Unis ont un déficit structurel qui devrait s'aggraver au cours des années à venir au fur et à mesure que les nombreux de la génération du baby-boom prennent leur retraite et bénéficient de programmes tels que l'accroissement du déficit.
Plus de dette gouvernement fédérale contractée puis il doit (...)Il semble y avoir un appétit insatiable de bons du trésor américain sur les marchés financiers, mais il se est difficile de dire quand cela pourrait changer. La demande de bon du Trésor sur les marchés diminue. Il se pourrait que les prix augmentent que les rendements, que les prix diminuent et que les rendements augmentent, ce qui aggraverait la situation. Ces préoccupantes produit un économiste. Ni l'un ni l'autre des parties ne semble faire de propositions sérieuses pour mener à la balance. Dans l'administration Trump la dernière fois, il y a une réduction des taux sanguins de maîtrise au niveau de la dépense. On ne parle pas de coupures de dépenses cette fois-ci dans la campagne Trump mais de coupures d'impôts.
Il s'agit d'une préoccupation. Chaque dollar que les États-Unis dépensent asservir sa dette, c'est de l'argent qui pourrait être dépensé ailleurs ou pour réduire les impôts des particuliers ou des entreprises. C'est une préoccupation, mais qui ne semble pas être particulièrement aiguë.
- Au fur et à mesure que la campagne décolle, qu'approche le vote du mois de novembre, vous allez surveiller cela pour voir qui va diriger les démocrates après que Joe Biden a renoncé à sa succession.
Est-ce que vous allez surveiller cela pour voir ce qu'ils ont à dire au sujet des dépenses et des impôts?
- Bien sûr, nous allons faire le suivi des plates-formes et pas simplement pour parler de l'économie et du congrès, parce que c'est le congrès quittait les cordons de la bourse. Même si le président à son ordre du jour, si le congrès n'emboîte pas le pas, il pourrait y avoir des difficultés à les mettre en œuvre.
- Nous n'avons plus de temps de vous poser des questions, mais il y a un grand événement demain matin. La Banque du Canada rend une décision sur les taux.
Elle a déjà réduit les taux une fois. Que prévoyez-vous, que surveillez vous?
- Nous prévoyons une autre réduction du taux d'intérêt d'un quart de pour cent et il y a également les rapports sur les politiques monétaires, une mise à jour plutôt. C'est cela que je vais surveiller de plus près. Comment leurs perspectives ont changé depuis avril. Depuis avril, l'inflation a diminué un peu plus rapidement qu'on ne l'avait prévu. Nous allons voir quelles sont les perspectives là-dessus et comment elles évoluent. C'est cela que nous allons scruter de très près.
- Merci Leslie Preston. J'apprécie beaucoup notre entretien.
- Moi aussi.
- Merci à Leslie Preston, économiste principal à la Banque TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Demain, une couverture complète de la banque du Canada, Andrew Hencic rejoint Anthony Okolie avec des informations de pointe dès que la décision sera connue. Vous pouvez surveiller cela dans votre boîte de réception sur CourtierWeb ou sur notre site web. Et sur Parlons Argent en direct, nous serons rejoints par Andrew Kelvin pour analyser les propos du gouverneur Macklem. Et les conséquences pour les tendances de l'avenir. Vous pouvez nous poser des questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, Leslie Preston, économiste principal de la Banque TD, nous explique ce qu'il faut attendre de la décision de la Banque du Canada concernant les taux d'intérêt demain. Anthony Okolie examine un nouveau rapport de TD Cowen sur le secteur des métaux et des mines.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Megan Henricks nous montre comment trouver des informations sur les actions à dividendes. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions et au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composé est en léger recul de 36 points, soit moins d'un cinquième de %.
Une certaine faiblesse dans le cours du brut aujourd'hui.
Ce qui plombe un certain nombre de titres du secteur de l'énergie. Baytex Energy, par exemple, recule sous l'impulsion de la baisse du cours du brut.
Le cours du cuivre est également en recul, ce qui plombe les actions du secteur minier y compris First Quantum.
Voilà pourquoi l'indice TSX composé n'est pas en hausse.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 affiche une légère dynamique haussière, en hausse d'un quart de %.
Le Nasdaq progresse nettement plus que l'ensemble du marché, de plus de 2,5 %.
UPS, nous y reviendrons, le géant mondial de la livraison annonce des pronostics qui ont déçu les milieux financiers.
L'action dévisse.
On s'attend à ce que la Banque du Canada réduise son taux d'intérêt de référence demain, mais y a-t-il eu quelque chose dans les données économiques pour la faire réfléchir? Leslie Preston et économiste principal à la Banque TD. Bonjour. C'est un grand jour demain.
Quels sont les facteurs dont la Banque du Canada va tenir compte avec ses classeurs pleins d'informations que nous ne possédons aussi? Prenons la température de l'économie.
- Oui, commençons par l'inflation.
Globalement, l'inflation a baissé dans les derniers rapports mais il y a malgré toute une ombre au tableau. C'est que depuis trois mois, les pressions sur les prix des services ont repris.
L'inflation de base, ce que suit la Banque du Canada, un ou deux indicateurs, les progrès se bloquent. Depuis quelques mois.
La Banque du Canada va sans doute réduire les taux la semaine prochaine, mais si elle étonne les marchés à cause d'une autre, ce sera sans doute en raison de ces chiffres de l'inflation opiniâtre depuis quelques mois.
- La Banque du Canada pourrait fonder une décision de marquer une pause sur ces chiffres. Est-ce que c'est un signe troublant?
- Non, je ne pense pas que c'est un signe troublant quant à l'avenir en matière d'inflation.
Ce serait le signe de la prudence de la part de la Banque du Canada, laquelle ne voudrait pas risquer d'ignorer une remontée de l'inflation en réduisant les taux, ce qui alimenterait l'économie et une recrudescence de l'inflation. Mais quand on considère les indicateurs de l'activité, les ventes d'État, la croissance de l'économie canadienne a nettement molli.
C'est pourquoi les marchés prévoient essentiellement une réduction de taux car les indicateurs qui laissent entrevoir le niveau de l'inflation d'ici quelques mois en fonction de la demande de l'économie faiblissent. C'est la clé pour la Banque du Canada. Elle cherche à prévoir un an, un an et demi à l'avance. Les ventes au détail ont paru la semaine dernière. Ces chiffres commencent à indiquer que le consommateur éprouve la pression de l'inflation et des taux plus élevés.
Les ventes au détail pour le mois de mai étaient décevantes, Statistique Canada a également publié des chiffres prospectifs pour le mois de joints qui sont largement révisés mais qui laisse également entrevoir des chiffres décevants pour le mois de juin. Au niveau du détail, de la consommation au Canada, il y a un recul après une légère hausse au mois d'avril à laquelle appartienne désormais au passé.
Quand on songe à l'ensemble de la dépense de consommation, il y a eu deux trimestres, le dernier de l'an passé et celui de cette année, pendant lesquelles la dépense de consommation a augmenté à raison de 3 % en termes réels. Pour le deuxième trimestre, nous prévoyons plutôt que la consommation augmentera de 1 %. Le consommateur canadien se fait donc plus prudent. Depuis deux ans, on se concentrait presque exclusivement sur l'inflation, pour de bonnes raisons.
Autrefois c'était plutôt le marché du travail qui nous préoccupait. C'est important, les gens qui ont de l'argent peuvent acheter une maison et alimenter l'économie. Il y a toujours un léger refroidissement progressif du marché du travail au Canada. Quand on se concentre sur le taux de chômage qui est l'un des indicateurs les moins volatiles dans les enquêtes sur le marché du travail, le chômage au Canada a augmenté.
Depuis 2022, lorsque le marché était extrêmement serré, il a grimpé jusqu'à 6,4 %. Ce qui n'est pas un taux de chômage défavorable historiquement. Cela nous remonte à 2017, l'économie supportait assez bien en 2017. Le taux de chômage est désormais davantage équilibré. Nous pensons qu'il continuera d'augmenter d'ici la fin de l'année mais il s'agit d'une situation bien spécifique. Ce n'est pas parce que des gens perdent des emplois, c'est parce qu'il n'y a pas de création d'emplois qui suit le rythme de la croissance démographique très rapide. Pour la chiffrer, la population du Canada a augmentée de 3,4 % depuis un an et les emplois de 1,7 %, c'est-à-dire la moitié.
Voilà pourquoi il y a une tendance à la hausse du taux de chômage pour équilibrer le marché du travail.
- Voilà une excellente transition vers l'ensemble de l'économie et du PIB.
Certains ont affirmé que même s'il y a une croissance modeste, certes, la situation n'est pas aussi favorable par habitant puisque la population augmente aussi.
Même en termes réels, la croissance du PIB n'est pas reluisante. Au premier trimestre, une croissance de 1,7 %, ce qui pour l'économie canadienne c'est du sur place. Nous prévoyons 1,8 % au deuxième trimestre, c'est-à-dire la même chose.
J'ai parlé des dépenses de consommations qui se situeront autour de 1 %. Il y a d'autres secteurs de l'économie qui vont soutenir le fardeau au deuxième trimestre.
La croissance au Canada globalement a été plutôt mitigée. Pour l'ensemble 2023, l'économie a augmenté à raison de plus de 1 %. Nous prévoyons des résultats semblables cette année en 2024.
Une économie mitigée, c'est un adjectif approprié pour déterminer la situation de l'économie canadienne à l'heure actuelle.
- Quand on conjugue tous ces facteurs, quand la Banque du Canada les conjugue demain matin, elle va s'exprimer. Il y a des attentes généralisées.
Elle annoncera la deuxième réduction de tout pronostic. Est-ce que ce pari est plutôt bien fondé?
- Oui.
L'ombre au tableau, (...) l'inflation de base, considéré de ce point de vue là, diminue très bien depuis deux ans, mais depuis deux mois les progrès se sont bloqués à 2,8 % pour l'inflation de base.
C'est dans la fourchette de la banque de 1 à 3 %. Si on considère les six derniers mois, l'inflation de base supérieure à 2 % et cela a certainement alimenté la réduction de taux au mois de juin. Dans les derniers mois, il y a une légère remontée.
Il suffit de savoir quel poids la Banque du Canada accordera dans ses délibérations internes à cette recrudescence de l'inflation.
Nous ne le savons pas. Toutes ces données sont relatifs. Aux États-Unis, l'inflation de base à augmenter, puis elle redescend.
Il y a donc toujours une certaine volatilité dans les tendances à la baisse.
Nous verrons demain quel poids la Banque du Canada y accorde.
Si la Banque du Canada réduit les taux ou marque une pause, on considère que nous sommes dans un cycle de réduction de taux.
Les taux ont beaucoup augmenté, ils sont restés inchangés pendant quelque temps, maintenant ils commencent à redescendre.
Quelle est la trajectoire pour les six à 12 prochains mois?
- Nous prévoyons que la Banque du Canada va continuer de réduire. Deux coupures, vraisemblablement demain et plus tard dans l'automne, en octobre.
Selon bien sûr l'évolution de l'économie.
Si la croissance ralentit plus que nous ne le prévoyons, la Banque du Canada va peut-être réduire les taux un peu plus rapidement, mais pour l'instant nous prévoyons encore deux coupures de taux cette année. J'imagine que les critères pour envisager de revenir à une hausse de taux seraient assez stricts. Il faudrait vraiment qu'il y ait beaucoup d'objectifs non atteints pour que la Banque du Canada se demande si elle doit changer de cap.
- Oui, la barre serait très élevée pour une hausse de taux à l'heure actuelle, surtout compte tenu du fait que le marché du travail ralentit, les mesures de croissance des salaires ralentissent, la croissance de l'économie n'est pas favorable.
Il faudrait qu'il y a un événement vraiment inattendu pour que la banque Pain Canada remonte ses taux.
- Excellent début d'émission!
poser nos questions toutes par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions et au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions du géant mondial de la livraison UPS sont sous les feux de la rampe aujourd'hui.
(...) L'industrie dans son ensemble traverse ce que certains appellent une récession discrète en raison de l'évolution des habitudes de consommation depuis deux ans à l'issue de la pandémie.
L'action du UPS dégringole de plus de 13 %.
Coca-Cola affiche des résultats supérieurs aux prévisions pour son dernier trimestre au niveau du chiffre d'affaires et des bénéfices. Alors que les volumes de ventes ont légèrement baissé en Amérique du Nord, augmentée en Amérique latine et dans l'Asie-Pacifique. Le groupe Pepsi a également enregistré une baisse de la demande pour ses produits aux États-Unis.
L'action de Coca-Cola progresse modestement.
General Motors a dit qu'il retarde le lancement du premier véhicule électrique de qu'il reporte de six mois la construction d'une deuxième usine aux États-Unis. Elle affirme qu'elle continuera à être guidée par la demande des consommateurs. L'action de GM recule de plus de 7 %. C'est également en raison de l'annonce de ses bénéfices.
L'indice TSX composé recule de 23 points, 1/10 de pour cent.
Le cours du brut est en recul aujourd'hui.
Son niveau le plus bas. L'indice S&P 500 progresse de 15 points, soit un quart de pour cent.
Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
On a parlé de la Banque du Canada. Parlons de la Fed. Que faut-il attendre la semaine prochaine?
Puisqu'après la réunion de la Banque du Canada, c'est le compte à rebours de la réunion de la Fed.
- Oui, deux semaines autant péripéties.
Jerome Powell s'est exprimé.
Il se s'est déclaré satisfait des progrès accomplis par l'économie américaine et de l'inflation, comme je l'ai dit plus tôt, qui a eu un léger mon inflation premier trimestre, la situation s'est apaisée depuis lors. Cela donne davantage confiance que les coupure de taux se rapprochent nous ne pensons pas que la Fed y sont encore parvenus. Elle a eu largement la possibilité de laisser entrevoir des réductions de taux. Elle les annonce que le ciel n'a pas été suffisamment fort pour laisser croire qu'elle réduira les taux en juillet.
D'après le comportement de l'économie, nous prévoyons une réduction de taux en septembre.
- parlons de l'économie américaine. Des questions qui nous ont tous rendus perplexes pendant cet exercice, augmentation de taux spectaculaires pour relancer la consommation, ça a été la résilience et la dynamique exceptionnelle de l'économie américaine. Il a commencé à y avoir quelques signes, mais c'est étonnant qu'avec des coûts d'emprunt aussi élevé, cela prit si longtemps pour que l'économie refroidisse un peu.
- Il y a quelques facteurs spécifiques rende l'économie américaine résiliente.
L'économie américaine ralentit pendant le premier semestre, avec une croissance de 2 % pour le premier semestre.
On prévoyait une croissance plus élevée que cela continu de la dynamique en 2023.
Face aux hausses de taux. Le consommateur américain est très différente consommateur canadien. Le consommateur canadien est très endetté, ce que les ménages américains dans la plupart des cas ne sont pas.
À la suite de l'effondrement du marché du logement aux États-Unis, les Américains ne sont jamais endettés dans la même mesure.
Ils ne sont sont jamais endettés du tout ou à peine. Les augmentations de taux d'intérêt au moins influent sur les consommateurs américains dans leur ensemble.
Je ne veux pas dire que nous ne prévoyons aucune source.
. . il y a les taux de défaillance aux États-Unis qui augmentent, pas au niveau des prêts hypothécaires mais au niveau des prêts automobiles, des cartes de crédit.
Ces défaillances augmentent. Ces impayés augmentent. Les consommateurs, non propriétaires de logements États-Unis, sont sous pression après un ou deux en inflation très élevée de coûts d'emprunt en augmentation.
- Après l'annonce de notre banque centrale, nous attendrons celle de la Fed.
Quelles divergences constaterons-nous entre la Banque du Canada et la Fed? Cette divergence existe déjà.
- Oui, à l'heure actuelle, 60. Points de base de divergences.
Nous prévoyons 75 à 100 points de base représente l'écart d'ici la fin de l'année avec quelques associations. Nous prévoyons également que la Fed réduisent les taux deux fois le 25. Points de base plus tard cette année.
Cette divergence tenue au dollar canadien depuis quelques mois. Il se pourrait qu'elle augmente un peu au début de l'année prochaine si la banque du Canada accélérait un peu les réductions de taux début 2025, passant à un pourcentage de 100 points de base. Mais dans l'histoire, la divergence actuelle est semblable à celle qu'elle était au milieu des années 2000.
(...) On est loin de l'écart de la fin des années 90, lorsque le dollar canadien avait beaucoup faibli, il y avait davantage de divergences en matière de politique monétaire. Donc oui, il y a un écart qui nuit au dollar canadien, mais qui n'est pas sans précédent historiquement.
La banque du Canada dans ses délibérations a bien sûr un mandat de lutte contre l'inflation. Il ne s'agit pas de la valeur de la canadien, mais à quel moment, si le dollar canadien semblait très faible d'après ces mesures, est-ce qu'il devrait en prendre note?
Le gouverneur Macklem est quiconque à la banque Canada vous dira qu'il ne cible pas le dollar canadien, mais l'inflation.
Le défi, c'est que le dollar canadien faibli beaucoup. Cela augmente les prix des produits importés et complique la situation en matière d'inflation.
Donc je pense qu'il n'y aura pas nécessairement un niveau du dollar canadien. Cela s'inscrit dans toute une série d'autres facteurs qui pourraient amener la banque du Canada à agir. Mais typiquement, l'autre facteur qui affaiblira le dollar canadien, ce sont les bouleversements de l'économie mondiale ou l'actualité, ce qui crée des calculs tout à fait différents pour la banque Canada en fonction essentiellement de la raison pour laquelle dollar canadien pourrait faiblir.
- Une autre question. Que pensez-vous du pessimisme qui ressort de la dernière enquête sur les perspectives des entreprises? Les entreprises ont-elles raison d'être aussi pessimistes?
- Comme nous l'avons dit tout à l'heure, les perspectives de croissance pour le Canada sont plutôt mitigées et dans une économie où la croissance démographique de 3 %, la croissance en termes réels se chiffre à 1 %. Par habitant, c'est une contraction. C'est la perspective pour cette année également. Il est donc compréhensible que les entreprises soient très pessimistes, mais la vraie question qui se pose est la suivante: il y a un écart de plus en plus important entre la croissance et le degré de confiance. Le degré de confiance est plus faible que ce que l'on a vu dans le passé. On l'a vu dans beaucoup d'indicateurs, surtout au niveau de la consommation. Il y a une génération que les consommateurs (...) l'impact atténuateur ne va pas disparaître du jour au lendemain. Les entreprises ont vécu une période difficile, la pandémie, les pénuries qui ont suivi celle-ci, maintenant les taux d'intérêts élevés.
Le pessimisme semble un peu exagéré par rapport à ce à quoi on s'attendrait compte tenu de la croissance économique, mais il y a ce facteur clinique depuis deux ans qui rend cette morosité compréhensible.
Brad Simpson de Gestion de Patrimoine TD en parle, il y a les faits et il y a le degré de confiance à l'égard de l'économie.
C'est ce que les gens ressentent, le ressenti.
Qui s'écartent parfois des chiffres. Au niveau macro-économique, on parle de l'économie dans son ensemble. Bien souvent, quand je parle à des clients et des personnes dans la banque, montrant la situation par habitant, parce que quand on considère la production canadienne par habitant, elle diminue et c'est ce que les gens ressentent. Ils ressentent que leur ménage réduit ses dépenses à cause de l'inflation plus élevée, les coûts d'inflation plus élevée. La population canadienne est en plein essor globalement, l'économie canadienne et en essor, mais cela explique le déphasage entre les chiffres globaux que nous voyons et ce que les ménages individuels ressentent.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Leslie Preston répond à d'autres questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
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Mettons que je veux minimum de 5 %. À présent, j'ai circonscrit le nombre de réponses. C'est un nombre qui a du bon sens. Je peux aller un peu plus, je mets huit. Maintenant il y a sept occurrences.
Tandis que je déroule, je pourrais voir ces occurrences. Ce qui est vraiment très bien, c'est que c'est un système qui classe pour nous, qui attribue une moyenne, et si votre moyenne est la plus élevée vous avait un classement plus élevé. Voici les différents classements de un à 10.
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Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie les taux d'intérêt. Voici une question très populaire au Canada, la question du marché du logement.
Comment se porte-t-il?
- Le marché du logement depuis quelques mois est demeuré plutôt mitigé. Il y a une bonne nouvelle au mois de juin, les ventes ont nettement augmenté au mois de juin, mais demeure toujours 8 % en deçà des niveaux d'activité pré-pandémie.
Rappelez-vous, il y a eu des changements fiscaux qui entraient en jeu au mois de juin, ce qui a peut-être nui à certaines sont en cours de route.
Nous allons voir si c'était quelque chose, le marché du logement assez bien nanti, malgré les taux d'intérêt relativement élevé, nous pensons qu'il y aura une recrudescence lorsque la Banque du Canada réduira les taux d'intérêt d'ici la fin de l'année, mais la remontée à partir de six heures relativement modestes. C'est surtout parce que l'abordabilité demeure très limitée sur le marché du logement au Canada.
Éliminant donc le potentiel de hausse du prix des logements, même si nous prévoyons qu'ils reprendront leur remontée après une hausse des ventes.
Pour parler simplement, lorsque la banque Canada s'impose, bien sûr, la Banque du Canada a dû introduire de nouvelles augmentations parce que l'inflation ne suivait pas la trajectoire prévue. Les acheteurs de logements sont peut-être beaucoup plus présents après tout ce qu'ils ont vécu.
- Bien sûr.
Beaucoup d'acheteurs et talonnent ce qu'ils ont les moyens de se payer.
S'il prévoit un taux relativement élevé, entre la crise financière et la pandémie, ce que l'on avait à ce moment-là. Depuis un an, tandis que le marché du logement était en hausse, le marché du logement détermine la santé de l'économie. On achète une maison, on la finance, ont la même. Il y a un secteur très important de l'économie qui compte sur le logement.
Dans l'avenir, dans quelle mesure le marché du logement est-elle important pour la croissance globale de l'économie?
- Il y a une montée en puissance du logement au Canada depuis 20 ans.
Nous prévoyons que la croissance sera de retour, mais la faiblesse est reflétée par la réduction des dépenses de consommation.
Les gens n'achètent pas de meubles, de gros électroménager, genre d'objets que l'on achète lorsqu'on déménage dans un nouveau logement.
Cela plombe l'économie canadienne. Nous prévoyons que l'économie reprenne davantage au fur et à mesure que le taux directeur diminue davantage.
- Si vous achetez une nouvelle maison, emménager d'abord puis ensuite acheter le canapé. Il y a 17 ans, on a fait le contraire, on a livré le canapé et nous avions eu les yeux un peu trop grands. Le canapé ne tenait pas dans la pièce. Quel pourrait être l'impact de l'élection américaine sur le Canada? Même s'il est encore distante de quelques mois.
- La question la plus pertinent, c'est la politique en matière de commerce international, surtout s'il s'agissait d'un deuxième mandat pour le président Trump. Nous savons que c'est un domaine dans lequel il a fait beaucoup de promesses en promettant des tarifs importants, des droits de douane.
L'économie canadienne est petite et ouverte. Les importations représentent le tiers de notre économie. C'est trois fois plus que l'économie américaine. Aux États-Unis, c'est 11 %. L'économie canadienne dépend beaucoup du commerce international. Bien sûr, dans la dernière administration Trump, le Canada a signé l'entente de commerce de libre-échange nord-américain qui doit être négocié en 2026.
Si le renouvellement échoit pendant le mandat du président Trump, le Canada devra gérer cette question. Mais le fait que nous ayons cet accord de libre-échange ne nous protège pas contre d'autres litiges commerciaux internationaux. Les échanges commerciaux internationaux sur un problème clé pour le Canada et nos élus et nos diplomates devront suivre le dossier de très près, s'agissant des relations avec les États-Unis. Ce délinquant je songe à nos relations commerciales avec les États-Unis, notre voisin, notre plus gros partenaire commercial, je me rappelle le gouvernement Harper, le Canada doit se trouver vers l'autre rivage du Pacifique de l'Atlantique. Cela ne semble pas avoir beaucoup changé depuis 10 ans.
(...) Cela ne change rien au fait que nous avons besoin des États-Unis.
- Oui, depuis la signature du pacte, la dépendance qu'a le Canada sur les États-Unis et le Mexique s'est creusée après une période où il y a eu davantage de diversification en faveur de la Chine, de l'Asie. L'accord de libre-échange canado-américain a gravé l'indépendance des États-Unis sur le Mexique en matière de commerce international. C'est très important pour le Canada de conserver cette relation et d'essayer de faire en sorte qu'elle soit aussi exempte de friction.
- C'est un rêve après la période que nous venons de vivre. Devrons-nous inquiéter qu'une guerre commerciale avec la Chine pourrait affecter l'économie dans le cas d'une administration Trump?
(...) - Je ne suis pas sûr que ce serait le plus gros problème du Canada. Un ralentissement de la croissance économique globale, un des gros problèmes pour le Canada, ça a été notre productivité, la faiblesse de l'investissement des entreprises au Canada. C'est cela qui plombe la croissance du Canada à moyen terme.
Ce qui nous préoccupe le Canada, ce sont plutôt les facteurs que je viens de citer.
Comment le consommateur va-t-il supporter les taux d'intérêt? (...) Le secteur agricole exporte beaucoup vers la Chine, qui serait très affectée, mais je pense que ce n'est pas une inquiétude de premier plan pour le Canada l'heure actuelle.
L'impact que cela pourrait avoir sur l'économie mondiale après plusieurs années, ce que nous avons vécu, il y a eu des contraintes de chaîne d'approvisionnement, le rapatriement des sources, est-ce que cela a limité quelque peu la pression quant à l'importance pour tout le monde de la deuxième économie du monde?
- Oui, en Amérique du Nord cela a soulagé certaines pressions. Certains secteurs dans l'économie canadienne, surtout les producteurs de produits de base, pas seulement agricole, mais tous les produits de base, lorsque la Chine faiblit, (...) donc oui cela a un impact, mais comme je l'ai dit, ce ne serait pas le principal souci pour l'économie canadienne si deux ans.
- Leslie Preston répond à d'autres questions dans quelques instants. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle que vous pouvez nous contacter à tout moment.
Avez-vous une question sur les placements ou encore les taux d'intérêt? Nous voulons vous entendre. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la voie des questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les produits de base (...) Ont récemment été sous pression, affaibli par l'augmentation des stocks. Anthony Okolie nous rejoint avec le point de vue de TD Cowen sur le secteur des produits de base.
- Commençons par la production. TD Cowen constate que la production sera échangée deux trimestres sur l'autre lorsqu'il s'agit des bénéfices pour l'univers de couverture, ceux-ci augmenteront de 15 % sur un trimestre sous l'impulsion de la hausse des prix des métaux de base. Les cours de l'or affichent des sommets inégalés au deuxième trimestre. L'univers de couverture devrait en bénéficier.
C'est à cause des achats des banques centrales que les cours de l'or augmentent ainsi que de la demande physique d'or.
Historiquement, le cycle de hausse de taux de la Fed a été un facteur important de la hausse des cours de l'or. Selon TD Cowen, le changement de cap de la Fed sera favorable à la hausse des taux de l'or.
Il se pourrait qu'il y ait des vents contraires pour le métal jaune. Les valorisations pour les principaux producteurs d'or demeurent attrayants mais les marchés attendent que ces entreprises affichent un flux de trésorerie disponible considérable au deuxième trimestre. Le cours du cuivre est assez volatil au deuxième trimestre mais selon TD Cowen ses cours qui affichent une moyenne qui devrait soutenir les marges des producteurs de cuivre. TD Cowen a relevé ses hypothèses de production de cuivre pour 2024 mais on prévoit toujours que la production trimestrielle accélérera dans le deuxième semestre de cette année, au fur et à mesure que des projets clés commencent à être mises en service. Enfin, pour l'uranium, TD Cowen a réduit son pronostic de cours de l'uranium en raison de la faiblesse supérieure aux prévisions des prix au comptant depuis le début de l'année.
TD Cowen demeure optimiste que les prix continueront d'augmenter dans le deuxième semestre 2024 et en 2025 tandis que les sociétés de production de nucléaire veulent s'assurer de leur prix de reviens dans l'avenir.
On prévoit que le ratio augmente au fur et à mesure que les projets approchent de leur capacité prévue. TD Cowen est donc optimiste pour le secteur.
- Perspectives optimistes, des commentaires très importants. Quels sont les risques pour le secteur?
- Un certain nombre de risques.
(...) Les carburants, le coût de main-d'œuvre et le coût des intrants.
- Merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici le TSX 60 en fonction du cours et du volume. Vous peut voir où se situe la faiblesse sur le marché. Le cours du brut recule un niveau plus bas depuis un mois. Certains des types d'énergie sont en baisse. Cenovus, Suncor, CNQ. La situation est plus mitigée dans le secteur des produits de base. Nous venons d'en parler. Je vais vous dire également que si vous êtes à la page, vous pourriez peut-être voir un titre indiquant pourquoi la remontée des cours de l'or, c'était notre collègue Hussein Allidina. Dans le secteur minier, Nutrien, une mine de potasse (...) voici les S&P 100. Amazon est en hausse de 3 %. Il ne se passe pas beaucoup de choses dans le secteur de la technologie à part cela.
Une légère hausse de la part d'Apple, mais c'est UPS qui domine la bourse aujourd'hui après des annonces de pronostic plus décevant. S'il y a une récession du fret, la consommation en souffrira.
Leslie Preston répond à vos questions.
Républicains et démocrates semblent être tout de go dépensés.
- Cela dépend de la manière dont les taux d'intérêt plombent l'économie. La plupart des économiques se préoccupent du déficit aux États-Unis. Les États-Unis ont un déficit structurel qui devrait s'aggraver au cours des années à venir au fur et à mesure que les nombreux de la génération du baby-boom prennent leur retraite et bénéficient de programmes tels que l'accroissement du déficit.
Plus de dette gouvernement fédérale contractée puis il doit (...)Il semble y avoir un appétit insatiable de bons du trésor américain sur les marchés financiers, mais il se est difficile de dire quand cela pourrait changer. La demande de bon du Trésor sur les marchés diminue. Il se pourrait que les prix augmentent que les rendements, que les prix diminuent et que les rendements augmentent, ce qui aggraverait la situation. Ces préoccupantes produit un économiste. Ni l'un ni l'autre des parties ne semble faire de propositions sérieuses pour mener à la balance. Dans l'administration Trump la dernière fois, il y a une réduction des taux sanguins de maîtrise au niveau de la dépense. On ne parle pas de coupures de dépenses cette fois-ci dans la campagne Trump mais de coupures d'impôts.
Il s'agit d'une préoccupation. Chaque dollar que les États-Unis dépensent asservir sa dette, c'est de l'argent qui pourrait être dépensé ailleurs ou pour réduire les impôts des particuliers ou des entreprises. C'est une préoccupation, mais qui ne semble pas être particulièrement aiguë.
- Au fur et à mesure que la campagne décolle, qu'approche le vote du mois de novembre, vous allez surveiller cela pour voir qui va diriger les démocrates après que Joe Biden a renoncé à sa succession.
Est-ce que vous allez surveiller cela pour voir ce qu'ils ont à dire au sujet des dépenses et des impôts?
- Bien sûr, nous allons faire le suivi des plates-formes et pas simplement pour parler de l'économie et du congrès, parce que c'est le congrès quittait les cordons de la bourse. Même si le président à son ordre du jour, si le congrès n'emboîte pas le pas, il pourrait y avoir des difficultés à les mettre en œuvre.
- Nous n'avons plus de temps de vous poser des questions, mais il y a un grand événement demain matin. La Banque du Canada rend une décision sur les taux.
Elle a déjà réduit les taux une fois. Que prévoyez-vous, que surveillez vous?
- Nous prévoyons une autre réduction du taux d'intérêt d'un quart de pour cent et il y a également les rapports sur les politiques monétaires, une mise à jour plutôt. C'est cela que je vais surveiller de plus près. Comment leurs perspectives ont changé depuis avril. Depuis avril, l'inflation a diminué un peu plus rapidement qu'on ne l'avait prévu. Nous allons voir quelles sont les perspectives là-dessus et comment elles évoluent. C'est cela que nous allons scruter de très près.
- Merci Leslie Preston. J'apprécie beaucoup notre entretien.
- Moi aussi.
- Merci à Leslie Preston, économiste principal à la Banque TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Demain, une couverture complète de la banque du Canada, Andrew Hencic rejoint Anthony Okolie avec des informations de pointe dès que la décision sera connue. Vous pouvez surveiller cela dans votre boîte de réception sur CourtierWeb ou sur notre site web. Et sur Parlons Argent en direct, nous serons rejoints par Andrew Kelvin pour analyser les propos du gouverneur Macklem. Et les conséquences pour les tendances de l'avenir. Vous pouvez nous poser des questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!