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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons l'état de l'économie et la décision de la banque du Canada avec Leslie Preston de la Banque TD. Anthony Okolie examine les dernières données sur les ventes automobiles aux États-Unis.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous présente des outils d'analyse fondamentale.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composite est en repli de presque 260 points, soit presque (...) une certaine pression sur le secteur des mines et de l'énergie. Parmi les titres les plus activement négociés, j'aurais pu choisir n'importe quelle mines d'or ou société minière, Barrick Gold, l'action recule plus de 5 %. Le cours du brut continue de se replier depuis la réunion de l'OPEP plus la fin de semaine. Suncor baisse de presque 3 %, à 51,01 l'action.
(...) Les marchés s'inquiètent de l'inflation. Ils savaient qu'il faudrait se ressentir au plan économique de la lutte contre l'inflation. À présent que les conséquences se font sentir, les marchés sont insatisfaits.
L'indice S&P 500, tout comme l'indice Nasdaq, recul de plus de 1 %.
ExxonMobil à 111,46 $ recul dans le contexte du repli général du cours du brut.
La banque du Canada se prépare à rendre une décision très attendue sur les taux demain. Mais alors que les marchés parient sur une réduction des taux, quels signaux recevons-nous des récentes données économiques? Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD, nous répond.
Bonjour Leslie.
Nous savons que la banque du Canada et les membres du conseil d'administration auront beaucoup de données économiques que nous surveillons également. Pouvons-nous commencer par le PIB paru vendredi?
- L'économie canadienne a rebondi pendant le premier trimestre de l'année, après des résultats très mitigés au quatrième trimestre. Bonne nouvelle, la croissance était limitée, 1,7 %, exclusivement attribuable à la consommation, laquelle a progressé nettement de 3 %. Une croissance décente au premier trimestre moins que la banque du Canada l'avait prévu dans ses dernières prévisions dans le rapport de politique monétaire.
- Quand on considère ce rapport sur le PIB, ce résultat était un robot mais pas aussi nette que prévu. Pensez-vous que la croissance poursuivant?
- C'est une situation où il faut regarder les détails. Le résultat était décevant mais la consommation se portait bien, comme prévu. Il y avait d'autres gains, les stocks par exemple, et la météo aussi qui ont plombé l'indice global. Nous pensons qu'il y aura au deuxième trimestre une croissance de 2 %, qui est un résultat décent pour le Canada, supérieur au premier trimestre, mais les 3 % de dépenses de consommation devraient rétrograder car il y aura une perte d'élan, un essoufflement du consommateur au Canada. Nous pensons que les fortes dépenses de consommation au premier trimestre se reproduiront pas.
- C'est à rendre perplexe jusqu'ici, on relève le coût des emprunts afin de ralentir la consommation, puis mois après mois les consommateurs ne semblent nullement s'en ressentir.
- Globalement, les consommateurs canadiens au niveau macro-économique auront affiché une croissance décente au premier trimestre, mais la plupart des Canadiens ont réduit leurs dépenses. Or, la croissance démographique du Canada a contribué à gonfler le chiffre global, mais quand on considère les données par ménage, il y a certainement un recul des dépenses des ménages canadiens individuels.
- Les gens sont prêts à dépenser lorsqu'ils ont un emploi. Il y a des données intéressantes dans ce domaine. La banque du Canada souhaiterait peut-être que le rapport sur l'emploi de vendredi advienne avant sa décision de mercredi.
Qu'avons-nous sur le marché du travail jusqu'ici?
- Il y a eu des chiffres assez considérables pour l'emploi au Canada.
Il faut ajuster nos repères au niveau des chiffres de l'emploi. La croissance démographique très forte se répercute dans les gains de l'emploi mois après mois, mais il faut se concentrer sur le taux de chômage dans la population active. En dépit des chiffres très forts pour l'emploi qui ont été commenté dans les médias, le taux de chômage à 6,1 % était échangé. Pour le mois d'avril, vous le savez, les donner pour le mois de préparer vendredi, il y a eu une stabilité dans le taux de chômage, mais depuis un an le taux de chômage a progressé de plus de 1 %.
Le marché du travail, je n'aime pas à dire qu'il mollit, mais plutôt qu'il revient en équilibre.
En 2022, lorsque le taux de chômage a atteint son creux poste conduit, le marché du travail était très serré. Le taux de chômage a progressivement augmenté jusqu'à 6,1, toujours inférieur à la moyenne sur 20 ans du taux de chômage au Canada. Le marché du travail se porte bien mais il n'est pas aussi sérique en 2022.
- Quand les données sur l'emploi paraissent chaque mois, elles sont commentées dans le rapport économique de la Banque TD, il s'agit non seulement des emplois créés et des emplois perdus, mais il y a les heures travaillées, les salaires. Que voyons-nous sur ce plan?
- Ce que la Banque du Canada recherche, et encore une fois, cela est caractéristique du marché du travail qui après avoir été trop serré revient à l'équilibre.
- Ce qui nous amène à la grande question.
Voilà l'objectif de la lutte depuis le début, depuis que nous avons découvert que l'inflation n'était pas transitoire. Ces hausses de taux maintenu si longtemps, l'inflation occultée?
- Oui, nous avons vu l'inflation baisser.
(...) 2,8 % au mois d'avril.
Tiff Macklem a signifié qu'il souhaite (...) nous sommes au moins dans la bonne fourchette.
Nous prévoyons que l'inflation se rapprochera de 2 % d'ici la fin de cette année, sur la mesure sur 12 mois, mais si l'on raccourcit le cadre de référence, les trois dernier mois annualisé, l'inflation est en deçà de 2 %. Nous pensons que le chiffre annuel va également rejoindre 2 %.
- En lisant les rapports de Services économiques TD, qui a beaucoup travaillé sur ce sujet, il y a l'inflation du logement. Quand on retranche cet éléments, on parvient il y a longtemps à l'objectif.
- Oui.
Ça a été une critique majeure des économistes. L'inflation globale, IPC, 2,7. Si vous retranchez le logement, l'inflation n'est guère plus élevée que 1,2 %. La banque du Canada affirme que le logement est un coût très important pour les Canadiens, nous ne pouvons pas en faire abstraction complètement, mais il est intéressant que la mesure d'inflation de base antérieurement utilisée par la banque excluait les coûts d'intérêt des prêts hypothécaires. Selon cette mesure également, nous sommes très proches de 2 % d'inflation.
- L'élément du logement, c'est ce qui maintient l'inflation au-delà de la cible du Canada. La banque du Canada n'a pas beaucoup de possibilités d'influence cela à court terme. Voilà les principales données économiques.
Nous les avons vues, vous les avez analysées, la Banque du Canada les a vues.
Qu'attendez-vous demain?
- Les marchés financiers, comme vous l'avez dit, prévoit 80 % de possibilité d'une réduction des taux demain. Nous pensons que la banque du Canada va utiliser la réunion de demain pour préparer une coupures de taux au mois de juillet.
Nous pensons qu'il y a des arguments depuis longtemps, depuis plusieurs mois, en faveur d'une réduction des taux au Canada, mais la Banque du Canada fait preuve d'une grande prudence.
La banque du Canada est très prudente face à la possibilité d'une remontée surprise de l'inflation. La banque du Canada a fait preuve de prudence lorsqu'elle a commencé à relever les taux. Certains spectateurs se rappelleront qu'en janvier 2022 les marchés prévoyaient une augmentation. Or, la banque du Canada a choisi de ne pas relever les taux à ce moment-là. Elle a attendu, elle a utilisé cette réunion de janvier pour télégraphier ce qu'elle allait faire.
Donc nous pensons que la justification économique d'une réduction des taux existe, mais la décision était certaine.
Compte tenu de ce que nous connaissons de ce conseil d'administration de la banque, nous pensons que la première réduction de taux interviendra plutôt en juillet, celle de demain étant consacrée à la préparer.
- Excellent début d'émission! Leslie Preston répond à vos questions dans quelques instants. Posez-nous lès en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Park Lawn Corporation, cotée à la bourse de Toronto, sont sous les feux de la rampe aujourd'hui.
L'opérateur de pompes funèbres annonce un accord de privatisation.
Les acheteurs sont Birch Hill Equity Partners est une filiale d'un Homesteaders Life Company.
Les actions bondissent de 56 %.
Et elle annonce de nouvelles plus d'intelligence artificielle pour tenter de rattraper ses rivaux.
Les fabricants autrefois dominants a été largement éclipsés par des fabricants comme NVIDIA et AMD lorsqu'il s'agit des équipements d'intelligence artificielle pour les géants de la technologie comme Meta et Microsoft.
Quelques jours après que NVIDIA et AMD ont également annoncé de nouvelles plus.
L'action recule. Le siège de Toyota au Japon a été perquisitionné par des représentants du gouvernement alors que (...) des informations erronées et à supporter la production de trois modèles.
Toyota affirme que la sécurité des véhicules déjà vendus n'est pas affectée.
Les constructeurs automobiles concurrents, Honda Mazda et Suzuki ont également admis avoir fourni des données erronées pour les tests de sécurité. Un coup d'oeil sur les marchés. Le pétrole est sous pression, l'or est sous pression, le secteur de l'énergie rétrograde, ce qui plombe l'indice, qu'elle est en baisse. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est particulièrement obligataire au monde, mais à cause d'inquiétude à l'égard du marché du travail du secteur manufacturier, baisse pour le S&P 500.
Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie. (...) - Il existe déjà une divergence entre la banque du Canada et la réserve fédérale.
Le taux directeur de la Fed est plafonné à 5,5 % et celui de la banque Canada est fixé à cinq. Il y a une divergence de 0,5 %. Nous prévoyons que la banque du Canada procédera à trois réductions d'un quart de points chacune. 75 points de base au total. Nous ne prévoyons pas que la Fed commencera à réduire les taux avant le quatrième semestre de cette année et qu'elle ne pratiqua qu'une seule réduction cette année. Pour 2024, nous prévoyons que cette divergence augmenta un point.
Et la banque du Canada (...) nous prévoyons que cet écart augmente.
Il ne s'agit pas d'une station sans précédent historique.
L'écart entre la Fed et la banque du Canada passe rarement à de tels niveaux mais il y a des précédents. On a vu des écarts de ce genre auparavant. La difficulté se situe au niveau du dollar canadien. Il s'agit d'une défense principale font évoluer le dollar canadien.
¸ (...) Il pourrait y avoir d'taux encore inférieur associé psychologique de 70 cents Américains s'il y avait une période de perturbations économiques. Nous pensons que nous pourrions descendre en deçà de ce plancher.
- C'est à ce moment-là que nous pourrions commencer à voir notre monnaie faible. À quel moment la banque du Canada, dont le mandat porte sur l'inflation et non sur la monnaie, pourrait-elle envisager de repenser sa politique vu l'évolution de la monnaie?
- La Banque du Canada ne le dira pas ouvertement.
Elle cherche à intervenir sur la monnaie.
La question délicate. À quel moment commençait-elle à s'en inquiéter? Toutes choses étant égales, un dollar canadien plus faible accroît l'inflation au Canada puisque nous importons une bonne partie de ce que nous consommons. Cela relèverait le coût des importations et donc l'inflation.
Il est difficile de voir exactement comment cela se déroulerait, je pense que la Banque du Canada ne serait pas inquiète devant le dollar à 70 au moins. Si fondamentalement notre économie justifie, les arguments économiques justifient que les taux soient réduits, mais pas tout à fait encore, pourquoi la Banque du Canada attendrait-t-elle? Pourquoi cela justifierait-t-il que nous agissions alors que les États-Unis n'agissent pas?
- La croissance économique du Canada est beaucoup plus forte que celle des États-Unis.
(...) L'économie canadienne est beaucoup plus sensible aux taux d'intérêt qu'elle économique américaine. Les ménages canadiens sont très endettés et c'est la raison principale de cette sensibilité aux taux d'intérêt. Les économistes et les analystes signalent depuis des années, les consommateurs sont très endettés, ça n'a pas engendré trop de stress pour l'économie canadienne pour le moment, mais avec la hausse des taux d'intérêt, le consommateur canadien est devenu beaucoup plus prudent. Comme nous le disions tout à l'heure. Les dépenses canadiennes de consommation ont reculé, tandis que le consommateur américain, qui est beaucoup moins endetté, lorsque les taux d'intérêt augmentent, on est beaucoup moins affecté relativement parlant. L'économie américaine c'est donc beaucoup mieux comporté l'an dernier.
- On n'en revient au stress. On voit de plus en plus de manchettes dans les actualités, dont je prends connaissance chaque jour. Le marché du logement. C'est justement une question. Comment se porte le marché du logement?
Surtout pour ceux qui doivent renouveler un prêt hypothécaire prochainement.
- C'est une préoccupation pour beaucoup de Canadiens. Ceux qui ont actuellement un prêt hypothécaire auront sans doute verrouillé à quatre ou cinq à des taux beaucoup plus bas et vont devoir acquitter des taux beaucoup plus élevés lorsqu'ils renouvelleront leur prêt. C'est un élément clé dans notre pronostic de la croissance au Canada qui demeurera modeste pendant quelque temps.
Quant au marché du logement, le marché du printemps est relativement mitigé au Canada, conformément à ce que nous prévoyons. Il y a une flambée d'activité en début d'année.
Nous pensons qu'une fois que la Banque du Canada aura réduit les taux, il y aura une reprise de l'activité. Nous ne prévoyons pas psychologiquement, il faut que les acheteurs commenceront à voir un regain d'activité, ce qui restent dans l'expectative reviendront, mais l'abordabilité est tellement limité au Canada que nous ne prévoyons pas de forte hausse des prix. Les prix en moyenne augmentaient au niveau national si la fin de l'année, mais ce ne sera pas une forte augmentation, surtout parce que la détérioration de l'abordabilité que nous avons vu pendant la pandémie est toujours très actuelle. Il n'y a pas beaucoup de marge pour une augmentation des prix trop importants. À long terme, nous savons qu'il y a un problème structurel.
La capacité de bâtir de nouveaux logements, proposer des logements à ceux qui veulent les acheter, on a beaucoup entendu annonce des paliers de gouvernement, que faudra-t-il prolonger le marché du logement. On cherche à résoudre cette question. S'il faut des logements, construisons-en, mais ce n'est pas si facile.
- Non, nous applaudissons tous les paliers de gouvernement (...) les gouvernements agissent enfin.
Nous les applaudissons.
Ils ont certaines limitations, il y a un nombre limité d'ouvriers de la construction Canada, les matériaux sont coûteux, les cibles que le gouvernement fédéral en particulier a fixées sont très ambitieuses. Cela ne signifie pas que les gouvernements ne devraient pas agir. Nous applaudissons le gouvernement fédéral, les provinces ont également pris des mesures pour faciliter la construction, mais ce que le gouvernement fédéral a fait qui a eu davantage d'ieffet, ces de réduire l'afflux de résidents non permanents. En effet, c'est l'autre versant de la médaille. Après la pandémie, le Canada (...) ce qui aggrave la pénurie de logement.
Ce n'est pas un problème qu'on peut régler du jour au lendemain, c'est certain.
- Un des dossiers particulièrement épineux pour notre pays. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Leslie Preston n'est pas d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivant la découverte de CourtierWeb.
L'analyse fondamentale est l'une des méthodes que l'on peut utiliser pour envisager un investissement. Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD, nous propose des méthodes. Parlons d'analyse fondamentale.
Par exemple, les indicateurs relatives à une entreprise, parlons de la valeur comptable.
- Bonjour. Ça me fait plaisir de passer une nouvelle fois à votre émission.
Parlons de la valeur comptable. Parlons d'abord du bilan.
Voici un exemple que j'ai affiché. Nous allons utiliser l'exemple d'Apple puisque c'est une compagnie que beaucoup de spectateurs connaissent. Cliquons sur l'onglets fondamentaux puisqu'il s'agit d'un thème qui relève de l'analyse fondamentale, et puis nous allons passer aux états financiers. Dans le monde déplacement, et d'ailleurs c'est la loi qui l'exige, toutes les sociétés cotées en Bourse doivent publier au moins trois états financiers.
Il y a l'état des revenus, l'état des flux de trésorerie et le bilan. Nous allons nous intéresser au bilan.
Il s'agit d'une image de la valeur comptable de l'entreprise. Il y a trois éléments.
Les actifs, c'est-à-dire ce que la compagnie possède, et qu'il aide à produire des revenus.
Les actifs servent à engendrer des revenus, mais il y a deux autres éléments.
Les éléments de passif, c'est-à-dire ce qui correspond en creux assez actif, et l'avoir des actionnaires.
Quand on investit dans une entreprise dans le cadre d'une introduction en bourse, les sommes réunies par ce moyen s'ajoutent à l'avoir des actionnaires.
(...) Ce calcul est très simple.
On prend l'avoir des actionnaires à l'heure actuelle, on retranche les actions privilégiées, lesquels sont en position plus élevée de rang au capital et on divise par le nombre d'actions en circulation. Avoir des actionnaires Total /. Il n'est pas nécessaire de faire ce calcul puisque ce chiffre est publié sous la rubrique valeur par action. Dans le cas d'Apple, la valeur comptable de quatre dollars.
Si Apple devait vendre (...) il s'agit d'un éducateur qui permet de déterminer si le cours rembourse l'action est excessif ou inférieur.
Certains investisseurs recherchent des valeurs comptables supérieures au cours du marché et cela ne signifie pas nécessairement qu'il s'agit d'un bon investissement. Il faut approfondir et voir pourquoi la valeur comptable est inférieure au cours rembourse.
Plutôt supérieur au cours rembourse.
Maintenant que nous savons ce que c'est la valeur comptable, et la façon de s'en servir, prenons à présent le ratio de couverture. Le ratio de couverture, c'est un peu comme la façon dont nous gérons notre ménage, c'est-à-dire les rentrées et les sorties et la nécessité d'en avoir suffisamment pour couvrir les sorties. Le ratio de couverture est basé sur l'actif courant, c'est-à-dire tout ce qui peut être monétisé dans un délai d'un an.
L'actif courant, ce sont les liquidités, les comptes clients. Apple a environ 143 milliards et quelques dollars. On divise ce chiffre par le passif. C'est ce que la compagnie doit. Il y a les comptes payables, les frais, bref il s'agit de ce chiffre.
Vous voyez que ces chiffres sont relativement proches. Revenons à la comparaison sectorielle. Trouvons ce chiffre. Ce ratio nous est indiqué. Si on déroule sous la rubrique solidité financière, le ratio de couverture d'Apple est à un, c'est-à-dire qu'Apple a fait suffisamment d'actif courant (...) la compagnie pourrait être en situation défavorable et courir un risque de défaillance. Plus que un, c'est ça, mais on ne veut pas avoir un chef trop élevé, ça signifierait que la compagnie n'utilise pas nécessairement ses actifs aussi efficacement qu'elle le devrait. Voilà ce qu'est le ratio de couverture.
- Voilà d'excellentes explications de l'analyse fondamentale. Merci Hiren Amin.
Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR qui va apparaître à l'écran dans un instant pour parvenir à la page Instagram de Placements directs TD où vous trouverez encore plus de ressources.
Y compris des vidéos informatives.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie.
En voici une que nous avons reçue à l'instant.
L'un de vos analyses de la Banque TD qui couvre les banques à remarquer une augmentation étonnante dans les impayés de prêts hypothécaires et des lignes de crédit. Ce chiffre sera pris en compte dans la décision de la banque du Canada demain?
J'ai le rapport de TD Cowen à l'écran ou cette question est évoquée. La banque du Canada va-t-elle tenir compte essentiellement de la situation du consommateur?
- La Banque du Canada a essentiellement pour objectif de cibler l'inflation.
Depuis deux ans environ, la banque s'efforce de maîtriser l'inflation qui avait flambé à la fin de la pandémie.
C'est là son objectif principal.
Elle est également responsable de la stabilité du système financier.
Elle diffuse un rapport de stabilité financière.
- Je l'ai couvert à chaque fois. Il faut se rappeler l'acronyme.
- La Banque du Canada surveille l'évolution de l'endettement des ménages de très près.
Il est important de se rappeler, envoyer que les impayés augmentent, que la plupart des impayés, pour les consommateurs, que ce soient les prêts automobiles, ces taux étaient très réduits pendant la pandémie.
Les gouvernements ont mis dans la Nièvre des programmes de soutien tellement généreux, notamment de subventions salariales, que les cas de défaillance avaient beaucoup augmenté.
Est-ce que les taux d'impayés vont augmenter jusqu'à des niveaux supérieurs à ceux d'avant la pandémie? Ce n'est pas étonnant que dans certains cas il y a eu une augmentation compte tenu de l'augmentation des taux. Certains consommateurs sont en difficulté. Il y a aussi le fait que le taux de chômage a augmenté, mais la Banque du Canada n'a pas signalé une inquiétude de cet écart jusqu'ici.
- Parlons à présent de l'élection américaine.
Est-ce qu'une victoire républicaine serait inflationniste devons nous nous y préparer? Merci pour ce fidèle spectateur Jeff, notre spectateur quotidien.
- La question est très nuancée. Il se pourrait qu'il y ait un président républicain, mais s'il y aura un congrès républicain? C'est ce que nous constatons à l'heure actuelle, il y a un président démocrate et les démocrates n'ont pas une majorité au congrès, ce qui limite considérablement la marge de manœuvre du gouvernement de faire adopter son programme par le congrès. Tout dépendra vraiment de la maîtrise du congrès. C'est le congrès qui tient les cordons de la bourse aux États-Unis. Si un président républicain, Trump, et une chambre des représentants républicaine et un Sénat républicain, les républicains auront la possibilité de faire ce qu'ils veulent.
Mais parfois les républicains ne sont pas d'accord entre eux, nous l'avons vu lorsqu'ils ont essayé de choisir un président de la chambre des représentants il y a quelque temps. Il n'y a donc pas de consensus très net.
Pendant l'administration Trump précédente, les politiques et inflationnistes. Des coupures dépôt des augmentations de dépenses et l'imposition des tarifs douaniers.
Tous ces éléments ont contribué à augmenter l'inflation.
En entendant certaines des ministres à l'heure actuelle, le déficit est plus important aujourd'hui qu'ils ne l'étaient auparavant, il serait intéressant de voir si les représentants, les sénateurs républicains seraient d'accord avec des coupures d'impôts qui feraient augmenter le déficit encore ainsi que des augmentations de défense alors qu'ils avaient précédemment critiquée les administrations démocrates qui auraient attisé les braises de l'inflation. Les tarifs vont sans doute figurer à l'ordre du jour.
Si Trump est élu président, il s'agit en effet de l'une de ces politiques fétiches, mais on le voit également niveau de l'administration Biden. On le verra sans doute à plus grande échelle avec Trump.
À il est difficile de dire si une (...) mais l'administration Trump précédente a effectivement adopté des politiques est globalement été inflationniste.
- Il y a beaucoup d'enjeux en novembre.
L'été et le début d'automne seront très longs en attendant cette élection. Le rapatriement est une grande tendance. Quel est l'état du secteur manufacturier?
Si la production revient chez nous, il devrait y avoir bonne progression.
- On entend beaucoup parler de rapatriement.
Ou du moins rapatriement partiel, le pays plus sûr. Au Canada, c'est un phénomène qui nous concerne moins que les États-Unis.
L'administration Biden et même certaines administrations intérieures ont adopté des encouragements pour les entreprises américaines à rapatrier la production aux États-Unis.
Les chiffres montrent que cela se produit.
Il y a beaucoup de subventions du gouvernement dans le secteur des semi-conducteurs, des véhicules verts, des batteries, mais en même temps il s'agit de forces cycliques qui sont à l'œuvre et qui nuisent au secteur manufacturier.
Les taux d'intérêt sont élevés, les économies ralentissent. Également, depuis la fin de la pandémie, il y a une normalisation de la consommation des biens, en définitive, le secteur manufacturier produit des biens. Il est intéressant qu'hier l'indice de l'optimisme secteur manufacturier a paru aux États-Unis, ce qui est un bon indicateur. Il était un peu plus faible.
Ce rapatriement a eu un effet favorable globalement au secteur manufacturier, mais celui-ci est dans une situation cycliquement difficile, en particulier au Canada.
Les États-Unis voient leur production manufacturière inchangée, au Canada elle a légèrement baissé. Au niveau cyclique c'est plus difficile pour le secteur manufacturier essaie de recommencer de s'améliorer lorsque les taux d'intérêt diminueront et que la croissance dans l'ensemble de l'économie reprendra.
- Leslie Preston aurait pas d'autres questions sur l'économie dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous avons de nouveaux chiffres sur les ventes de véhicules aux États-Unis. Les ventes de véhicules neufs ont surpris à la hausse en raison de l'amélioration des stocks. Anthony Okolie commente le rapport de Services économiques TD sur les derniers chiffres et les perspectives de l'industrie.
- Les chiffres sont possibles pour le mois de mai. Les ventes de véhicules ont augmenté de plus de 7,5% sur un mois.
(...) Ceci signifie que l'élan de l'industrie est positif à l'approche de l'été. Quelques-uns des facteurs clés, Greg en a parlé au début de l'émission, forte croissance des salaires d'abord aux États-Unis, ce qui contribue à améliorer l'abordabilité pour beaucoup d'Américains, une augmentation des stocks.
Il y a une amélioration dans le nombre de jours d'approvisionnement chez les concessionnaires automobiles, passant de 51 jours en avril sur 48 au mois de mars.
Il y a également des encouragements plus importants et des aubaines plus prononcées. Tout cela aide à ramener les clients.
Les ventes sont légèrement supérieures aux prévisions au mois de mai. C'est reflété par le nombre d'unités vendues chaque jour en moyenne. 55 000 voitures sur 26 jours, ces 0,8 % au-delà de la même période il y a un an.
Si on ventile par type de véhicule, il y a des chiffres mitigés.
Les ventes de véhicules de tourisme sont en baisse de 1,2 %, mais les camionnettes sont en hausse en raison de la demande d'intersegments et de pick-up. Des camions légers sont en hausse.
Entre parenthèses, le secteur des véhicules électriques. Il y a de plus en plus de concurrence sur ce marché, ralentissement de la demande, nous en avons déjà parlé pendant l'émission, ce qui pourrait nuire aux ventes du mois de mai pour les constructeurs électriques.
Y compris les nouveaux venus comme Pole Star.
Beaucoup de constructeurs américains basculent vers la production de véhicules hybrides à marges plus élevées ainsi que.
. . globalement, le marché des véhicules neufs aux États-Unis continue de bien se maintenir en dépit du fait que les consommateurs réduisent leurs dépenses, mais selon Services économiques TD les défis de l'abordabilité continueront et un important sac pour l'industrie tandis qu'elle cherche à revenir aux ventes moyennes d'avant la pandémie d'environ 17 millions d'unités chaque année.
- Oui, la vie est beaucoup plus chère et les voitures représentent un achat de très grande importance. Que pensaient Services économiques TD des perspectives à court et à moyen terme?
- L'abordabilité demeure un problème.
Les coûts de financement augmenté.
Il y a eu des augmentations du prix des automobiles depuis deux ans, ce qui devrait contribuer à écarter les acheteurs potentiels. La réserve fédérale devant maintenir les taux inchangés un sommet jamais vu depuis 23 ans, il est fort probable que la croissance demeurera modeste au cours des mois à venir selon Services économiques TD.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pourr les négociateurs activités proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Il n'y a pas beaucoup de vert à l'écran. Il s'agit de l'indice TSX 60. Que se produit-il? Le cours de l'or a baissé de 1 %.
Le cuivre presque 2 %. Dans la corbeille des produits de base se trouvent les sociétés minières. Il y a une forte pression à la vente.
Barrick Gold recule de plus de 5 %. First Quantum de plus de 7 %.
Cela plombe certainement l'indice. Le secteur du pétrole et du gaz n'est pas très reluisant non plus. L'indice composite, CNQ en baisse, Suncor un peu plus. C'est intéressant.
Cameco est en baisse de 1 %. Denison ne fait pas parti du TSX de l'action recule.
Le secteur financier ne vient pas à la rescousse. Globalement, une pression à la baisse de plus de 1 % sur l'indice TSX composite. À présent, aux États-Unis, l'indice S&P 100 tandis que la davantage de signes de ralentissement de l'économie ou du secteur manufacturier, la station est mixte. L'indice S&P 500 recule de plus de 1 %. Dans le secteur de la technologie, AMD recule de 2 % tandis que NVIDIA affiche une certaine faiblesse dans le secteur financier.
À la bourse de New York. Leslie Preston de Services économiques TD répond à vos questions sur les taux d'intérêt et sur l'économie.
Est-ce que les changements dans la politique d'immigration des étudiants Canada aura un impact durable?
- Comme je l'ai dit tout à l'heure, la croissance démographique du Canada à Bondy après la pandémie, cela est surtout attribuable aux arrivées de résidents non permanents. Nous avions prévu que la croissance de la population ralentisse d'ici deux ans de toute façon, avec le changement de politique du gouvernement fédéral, ralentissement sera plus rapide.
Cela va ralentir la croissance de la population active. Cela aura également un impact sur le marché locatif.
Nous pensons que si cela permet de réduire le déséquilibre du marché du travail, le problème ne sera pas résolu mais cela aidera. À plus long terme, nous savons qu'au plan démographique, la génération du baby-boom à tout dominait à cause de son effectif très nombreux.
La génération du baby-boom est déjà en retraite ou y parvient. Toute l'idée de l'immigration était de s'assurer que le Canada ait dans l'avenir une population. À court terme, beaucoup de gens sont arrivés, beaucoup de stress pour notre infrastructure et de nos économies mais nous avons besoin de bras.
Il existe différents types d'immigration.
Les résidents permanents, la croissance récemment été au niveau des résidents non permanents. Le gouvernement a maintenu son objectif d'immigration de résidents non permanents intacts, ne l'a pas réduit.
Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que la population du Canada vieillit, il nous faut des immigrants pour maintenir notre économie et travaillent dans des secteurs de l'économie qui manque de main-d'œuvre.
Il s'agit d'établir cet équilibre.
Les objectifs d'immigration précédent pour les nouveaux venus au Canada n'ont pas été modifiés et je pense que ces objectifs sont relativement solides.
Il s'agit du programme qui porte sur les étudiants qui avaient un peu dérapé. Le nombre d'étudiants avait beaucoup augmenté et aurait dû ses objectifs. Soudain nous n'avons plus le temps de poser des questions, mais nous sommes à la veille d'une décision significative de la banque du Canada, qu'il s'agisse d'un attentisme ferme ou d'une réduction. Que prévoyez-vous demain?
- Nous pensons qu'il y a de fortes chances que la banque Canada déçoive les marchés et qu'elle maintienne les taux inchangés, mais nous ne pensons pas qu'il faudra attendre trop longtemps pour une coupure.
Nous pensons que la Banque du Canada va réduire les taux en juillet, va saisir l'occasion de signaler plus directement que les taux, que la réduction des taux est imminente.
- Merci Leslie. Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute, demain, lorsque nous passerons en ondes à midi heure de l'est, la décision de la banque Canada sur les taux sera connue. Andrew Kelvin de Valeurs mobilières TD sera notre invité pour analyser la décision et les perspectives par la suite. Posez-nous vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons l'état de l'économie et la décision de la banque du Canada avec Leslie Preston de la Banque TD. Anthony Okolie examine les dernières données sur les ventes automobiles aux États-Unis.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous présente des outils d'analyse fondamentale.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composite est en repli de presque 260 points, soit presque (...) une certaine pression sur le secteur des mines et de l'énergie. Parmi les titres les plus activement négociés, j'aurais pu choisir n'importe quelle mines d'or ou société minière, Barrick Gold, l'action recule plus de 5 %. Le cours du brut continue de se replier depuis la réunion de l'OPEP plus la fin de semaine. Suncor baisse de presque 3 %, à 51,01 l'action.
(...) Les marchés s'inquiètent de l'inflation. Ils savaient qu'il faudrait se ressentir au plan économique de la lutte contre l'inflation. À présent que les conséquences se font sentir, les marchés sont insatisfaits.
L'indice S&P 500, tout comme l'indice Nasdaq, recul de plus de 1 %.
ExxonMobil à 111,46 $ recul dans le contexte du repli général du cours du brut.
La banque du Canada se prépare à rendre une décision très attendue sur les taux demain. Mais alors que les marchés parient sur une réduction des taux, quels signaux recevons-nous des récentes données économiques? Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD, nous répond.
Bonjour Leslie.
Nous savons que la banque du Canada et les membres du conseil d'administration auront beaucoup de données économiques que nous surveillons également. Pouvons-nous commencer par le PIB paru vendredi?
- L'économie canadienne a rebondi pendant le premier trimestre de l'année, après des résultats très mitigés au quatrième trimestre. Bonne nouvelle, la croissance était limitée, 1,7 %, exclusivement attribuable à la consommation, laquelle a progressé nettement de 3 %. Une croissance décente au premier trimestre moins que la banque du Canada l'avait prévu dans ses dernières prévisions dans le rapport de politique monétaire.
- Quand on considère ce rapport sur le PIB, ce résultat était un robot mais pas aussi nette que prévu. Pensez-vous que la croissance poursuivant?
- C'est une situation où il faut regarder les détails. Le résultat était décevant mais la consommation se portait bien, comme prévu. Il y avait d'autres gains, les stocks par exemple, et la météo aussi qui ont plombé l'indice global. Nous pensons qu'il y aura au deuxième trimestre une croissance de 2 %, qui est un résultat décent pour le Canada, supérieur au premier trimestre, mais les 3 % de dépenses de consommation devraient rétrograder car il y aura une perte d'élan, un essoufflement du consommateur au Canada. Nous pensons que les fortes dépenses de consommation au premier trimestre se reproduiront pas.
- C'est à rendre perplexe jusqu'ici, on relève le coût des emprunts afin de ralentir la consommation, puis mois après mois les consommateurs ne semblent nullement s'en ressentir.
- Globalement, les consommateurs canadiens au niveau macro-économique auront affiché une croissance décente au premier trimestre, mais la plupart des Canadiens ont réduit leurs dépenses. Or, la croissance démographique du Canada a contribué à gonfler le chiffre global, mais quand on considère les données par ménage, il y a certainement un recul des dépenses des ménages canadiens individuels.
- Les gens sont prêts à dépenser lorsqu'ils ont un emploi. Il y a des données intéressantes dans ce domaine. La banque du Canada souhaiterait peut-être que le rapport sur l'emploi de vendredi advienne avant sa décision de mercredi.
Qu'avons-nous sur le marché du travail jusqu'ici?
- Il y a eu des chiffres assez considérables pour l'emploi au Canada.
Il faut ajuster nos repères au niveau des chiffres de l'emploi. La croissance démographique très forte se répercute dans les gains de l'emploi mois après mois, mais il faut se concentrer sur le taux de chômage dans la population active. En dépit des chiffres très forts pour l'emploi qui ont été commenté dans les médias, le taux de chômage à 6,1 % était échangé. Pour le mois d'avril, vous le savez, les donner pour le mois de préparer vendredi, il y a eu une stabilité dans le taux de chômage, mais depuis un an le taux de chômage a progressé de plus de 1 %.
Le marché du travail, je n'aime pas à dire qu'il mollit, mais plutôt qu'il revient en équilibre.
En 2022, lorsque le taux de chômage a atteint son creux poste conduit, le marché du travail était très serré. Le taux de chômage a progressivement augmenté jusqu'à 6,1, toujours inférieur à la moyenne sur 20 ans du taux de chômage au Canada. Le marché du travail se porte bien mais il n'est pas aussi sérique en 2022.
- Quand les données sur l'emploi paraissent chaque mois, elles sont commentées dans le rapport économique de la Banque TD, il s'agit non seulement des emplois créés et des emplois perdus, mais il y a les heures travaillées, les salaires. Que voyons-nous sur ce plan?
- Ce que la Banque du Canada recherche, et encore une fois, cela est caractéristique du marché du travail qui après avoir été trop serré revient à l'équilibre.
- Ce qui nous amène à la grande question.
Voilà l'objectif de la lutte depuis le début, depuis que nous avons découvert que l'inflation n'était pas transitoire. Ces hausses de taux maintenu si longtemps, l'inflation occultée?
- Oui, nous avons vu l'inflation baisser.
(...) 2,8 % au mois d'avril.
Tiff Macklem a signifié qu'il souhaite (...) nous sommes au moins dans la bonne fourchette.
Nous prévoyons que l'inflation se rapprochera de 2 % d'ici la fin de cette année, sur la mesure sur 12 mois, mais si l'on raccourcit le cadre de référence, les trois dernier mois annualisé, l'inflation est en deçà de 2 %. Nous pensons que le chiffre annuel va également rejoindre 2 %.
- En lisant les rapports de Services économiques TD, qui a beaucoup travaillé sur ce sujet, il y a l'inflation du logement. Quand on retranche cet éléments, on parvient il y a longtemps à l'objectif.
- Oui.
Ça a été une critique majeure des économistes. L'inflation globale, IPC, 2,7. Si vous retranchez le logement, l'inflation n'est guère plus élevée que 1,2 %. La banque du Canada affirme que le logement est un coût très important pour les Canadiens, nous ne pouvons pas en faire abstraction complètement, mais il est intéressant que la mesure d'inflation de base antérieurement utilisée par la banque excluait les coûts d'intérêt des prêts hypothécaires. Selon cette mesure également, nous sommes très proches de 2 % d'inflation.
- L'élément du logement, c'est ce qui maintient l'inflation au-delà de la cible du Canada. La banque du Canada n'a pas beaucoup de possibilités d'influence cela à court terme. Voilà les principales données économiques.
Nous les avons vues, vous les avez analysées, la Banque du Canada les a vues.
Qu'attendez-vous demain?
- Les marchés financiers, comme vous l'avez dit, prévoit 80 % de possibilité d'une réduction des taux demain. Nous pensons que la banque du Canada va utiliser la réunion de demain pour préparer une coupures de taux au mois de juillet.
Nous pensons qu'il y a des arguments depuis longtemps, depuis plusieurs mois, en faveur d'une réduction des taux au Canada, mais la Banque du Canada fait preuve d'une grande prudence.
La banque du Canada est très prudente face à la possibilité d'une remontée surprise de l'inflation. La banque du Canada a fait preuve de prudence lorsqu'elle a commencé à relever les taux. Certains spectateurs se rappelleront qu'en janvier 2022 les marchés prévoyaient une augmentation. Or, la banque du Canada a choisi de ne pas relever les taux à ce moment-là. Elle a attendu, elle a utilisé cette réunion de janvier pour télégraphier ce qu'elle allait faire.
Donc nous pensons que la justification économique d'une réduction des taux existe, mais la décision était certaine.
Compte tenu de ce que nous connaissons de ce conseil d'administration de la banque, nous pensons que la première réduction de taux interviendra plutôt en juillet, celle de demain étant consacrée à la préparer.
- Excellent début d'émission! Leslie Preston répond à vos questions dans quelques instants. Posez-nous lès en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Park Lawn Corporation, cotée à la bourse de Toronto, sont sous les feux de la rampe aujourd'hui.
L'opérateur de pompes funèbres annonce un accord de privatisation.
Les acheteurs sont Birch Hill Equity Partners est une filiale d'un Homesteaders Life Company.
Les actions bondissent de 56 %.
Et elle annonce de nouvelles plus d'intelligence artificielle pour tenter de rattraper ses rivaux.
Les fabricants autrefois dominants a été largement éclipsés par des fabricants comme NVIDIA et AMD lorsqu'il s'agit des équipements d'intelligence artificielle pour les géants de la technologie comme Meta et Microsoft.
Quelques jours après que NVIDIA et AMD ont également annoncé de nouvelles plus.
L'action recule. Le siège de Toyota au Japon a été perquisitionné par des représentants du gouvernement alors que (...) des informations erronées et à supporter la production de trois modèles.
Toyota affirme que la sécurité des véhicules déjà vendus n'est pas affectée.
Les constructeurs automobiles concurrents, Honda Mazda et Suzuki ont également admis avoir fourni des données erronées pour les tests de sécurité. Un coup d'oeil sur les marchés. Le pétrole est sous pression, l'or est sous pression, le secteur de l'énergie rétrograde, ce qui plombe l'indice, qu'elle est en baisse. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est particulièrement obligataire au monde, mais à cause d'inquiétude à l'égard du marché du travail du secteur manufacturier, baisse pour le S&P 500.
Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie. (...) - Il existe déjà une divergence entre la banque du Canada et la réserve fédérale.
Le taux directeur de la Fed est plafonné à 5,5 % et celui de la banque Canada est fixé à cinq. Il y a une divergence de 0,5 %. Nous prévoyons que la banque du Canada procédera à trois réductions d'un quart de points chacune. 75 points de base au total. Nous ne prévoyons pas que la Fed commencera à réduire les taux avant le quatrième semestre de cette année et qu'elle ne pratiqua qu'une seule réduction cette année. Pour 2024, nous prévoyons que cette divergence augmenta un point.
Et la banque du Canada (...) nous prévoyons que cet écart augmente.
Il ne s'agit pas d'une station sans précédent historique.
L'écart entre la Fed et la banque du Canada passe rarement à de tels niveaux mais il y a des précédents. On a vu des écarts de ce genre auparavant. La difficulté se situe au niveau du dollar canadien. Il s'agit d'une défense principale font évoluer le dollar canadien.
¸ (...) Il pourrait y avoir d'taux encore inférieur associé psychologique de 70 cents Américains s'il y avait une période de perturbations économiques. Nous pensons que nous pourrions descendre en deçà de ce plancher.
- C'est à ce moment-là que nous pourrions commencer à voir notre monnaie faible. À quel moment la banque du Canada, dont le mandat porte sur l'inflation et non sur la monnaie, pourrait-elle envisager de repenser sa politique vu l'évolution de la monnaie?
- La Banque du Canada ne le dira pas ouvertement.
Elle cherche à intervenir sur la monnaie.
La question délicate. À quel moment commençait-elle à s'en inquiéter? Toutes choses étant égales, un dollar canadien plus faible accroît l'inflation au Canada puisque nous importons une bonne partie de ce que nous consommons. Cela relèverait le coût des importations et donc l'inflation.
Il est difficile de voir exactement comment cela se déroulerait, je pense que la Banque du Canada ne serait pas inquiète devant le dollar à 70 au moins. Si fondamentalement notre économie justifie, les arguments économiques justifient que les taux soient réduits, mais pas tout à fait encore, pourquoi la Banque du Canada attendrait-t-elle? Pourquoi cela justifierait-t-il que nous agissions alors que les États-Unis n'agissent pas?
- La croissance économique du Canada est beaucoup plus forte que celle des États-Unis.
(...) L'économie canadienne est beaucoup plus sensible aux taux d'intérêt qu'elle économique américaine. Les ménages canadiens sont très endettés et c'est la raison principale de cette sensibilité aux taux d'intérêt. Les économistes et les analystes signalent depuis des années, les consommateurs sont très endettés, ça n'a pas engendré trop de stress pour l'économie canadienne pour le moment, mais avec la hausse des taux d'intérêt, le consommateur canadien est devenu beaucoup plus prudent. Comme nous le disions tout à l'heure. Les dépenses canadiennes de consommation ont reculé, tandis que le consommateur américain, qui est beaucoup moins endetté, lorsque les taux d'intérêt augmentent, on est beaucoup moins affecté relativement parlant. L'économie américaine c'est donc beaucoup mieux comporté l'an dernier.
- On n'en revient au stress. On voit de plus en plus de manchettes dans les actualités, dont je prends connaissance chaque jour. Le marché du logement. C'est justement une question. Comment se porte le marché du logement?
Surtout pour ceux qui doivent renouveler un prêt hypothécaire prochainement.
- C'est une préoccupation pour beaucoup de Canadiens. Ceux qui ont actuellement un prêt hypothécaire auront sans doute verrouillé à quatre ou cinq à des taux beaucoup plus bas et vont devoir acquitter des taux beaucoup plus élevés lorsqu'ils renouvelleront leur prêt. C'est un élément clé dans notre pronostic de la croissance au Canada qui demeurera modeste pendant quelque temps.
Quant au marché du logement, le marché du printemps est relativement mitigé au Canada, conformément à ce que nous prévoyons. Il y a une flambée d'activité en début d'année.
Nous pensons qu'une fois que la Banque du Canada aura réduit les taux, il y aura une reprise de l'activité. Nous ne prévoyons pas psychologiquement, il faut que les acheteurs commenceront à voir un regain d'activité, ce qui restent dans l'expectative reviendront, mais l'abordabilité est tellement limité au Canada que nous ne prévoyons pas de forte hausse des prix. Les prix en moyenne augmentaient au niveau national si la fin de l'année, mais ce ne sera pas une forte augmentation, surtout parce que la détérioration de l'abordabilité que nous avons vu pendant la pandémie est toujours très actuelle. Il n'y a pas beaucoup de marge pour une augmentation des prix trop importants. À long terme, nous savons qu'il y a un problème structurel.
La capacité de bâtir de nouveaux logements, proposer des logements à ceux qui veulent les acheter, on a beaucoup entendu annonce des paliers de gouvernement, que faudra-t-il prolonger le marché du logement. On cherche à résoudre cette question. S'il faut des logements, construisons-en, mais ce n'est pas si facile.
- Non, nous applaudissons tous les paliers de gouvernement (...) les gouvernements agissent enfin.
Nous les applaudissons.
Ils ont certaines limitations, il y a un nombre limité d'ouvriers de la construction Canada, les matériaux sont coûteux, les cibles que le gouvernement fédéral en particulier a fixées sont très ambitieuses. Cela ne signifie pas que les gouvernements ne devraient pas agir. Nous applaudissons le gouvernement fédéral, les provinces ont également pris des mesures pour faciliter la construction, mais ce que le gouvernement fédéral a fait qui a eu davantage d'ieffet, ces de réduire l'afflux de résidents non permanents. En effet, c'est l'autre versant de la médaille. Après la pandémie, le Canada (...) ce qui aggrave la pénurie de logement.
Ce n'est pas un problème qu'on peut régler du jour au lendemain, c'est certain.
- Un des dossiers particulièrement épineux pour notre pays. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Leslie Preston n'est pas d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivant la découverte de CourtierWeb.
L'analyse fondamentale est l'une des méthodes que l'on peut utiliser pour envisager un investissement. Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD, nous propose des méthodes. Parlons d'analyse fondamentale.
Par exemple, les indicateurs relatives à une entreprise, parlons de la valeur comptable.
- Bonjour. Ça me fait plaisir de passer une nouvelle fois à votre émission.
Parlons de la valeur comptable. Parlons d'abord du bilan.
Voici un exemple que j'ai affiché. Nous allons utiliser l'exemple d'Apple puisque c'est une compagnie que beaucoup de spectateurs connaissent. Cliquons sur l'onglets fondamentaux puisqu'il s'agit d'un thème qui relève de l'analyse fondamentale, et puis nous allons passer aux états financiers. Dans le monde déplacement, et d'ailleurs c'est la loi qui l'exige, toutes les sociétés cotées en Bourse doivent publier au moins trois états financiers.
Il y a l'état des revenus, l'état des flux de trésorerie et le bilan. Nous allons nous intéresser au bilan.
Il s'agit d'une image de la valeur comptable de l'entreprise. Il y a trois éléments.
Les actifs, c'est-à-dire ce que la compagnie possède, et qu'il aide à produire des revenus.
Les actifs servent à engendrer des revenus, mais il y a deux autres éléments.
Les éléments de passif, c'est-à-dire ce qui correspond en creux assez actif, et l'avoir des actionnaires.
Quand on investit dans une entreprise dans le cadre d'une introduction en bourse, les sommes réunies par ce moyen s'ajoutent à l'avoir des actionnaires.
(...) Ce calcul est très simple.
On prend l'avoir des actionnaires à l'heure actuelle, on retranche les actions privilégiées, lesquels sont en position plus élevée de rang au capital et on divise par le nombre d'actions en circulation. Avoir des actionnaires Total /. Il n'est pas nécessaire de faire ce calcul puisque ce chiffre est publié sous la rubrique valeur par action. Dans le cas d'Apple, la valeur comptable de quatre dollars.
Si Apple devait vendre (...) il s'agit d'un éducateur qui permet de déterminer si le cours rembourse l'action est excessif ou inférieur.
Certains investisseurs recherchent des valeurs comptables supérieures au cours du marché et cela ne signifie pas nécessairement qu'il s'agit d'un bon investissement. Il faut approfondir et voir pourquoi la valeur comptable est inférieure au cours rembourse.
Plutôt supérieur au cours rembourse.
Maintenant que nous savons ce que c'est la valeur comptable, et la façon de s'en servir, prenons à présent le ratio de couverture. Le ratio de couverture, c'est un peu comme la façon dont nous gérons notre ménage, c'est-à-dire les rentrées et les sorties et la nécessité d'en avoir suffisamment pour couvrir les sorties. Le ratio de couverture est basé sur l'actif courant, c'est-à-dire tout ce qui peut être monétisé dans un délai d'un an.
L'actif courant, ce sont les liquidités, les comptes clients. Apple a environ 143 milliards et quelques dollars. On divise ce chiffre par le passif. C'est ce que la compagnie doit. Il y a les comptes payables, les frais, bref il s'agit de ce chiffre.
Vous voyez que ces chiffres sont relativement proches. Revenons à la comparaison sectorielle. Trouvons ce chiffre. Ce ratio nous est indiqué. Si on déroule sous la rubrique solidité financière, le ratio de couverture d'Apple est à un, c'est-à-dire qu'Apple a fait suffisamment d'actif courant (...) la compagnie pourrait être en situation défavorable et courir un risque de défaillance. Plus que un, c'est ça, mais on ne veut pas avoir un chef trop élevé, ça signifierait que la compagnie n'utilise pas nécessairement ses actifs aussi efficacement qu'elle le devrait. Voilà ce qu'est le ratio de couverture.
- Voilà d'excellentes explications de l'analyse fondamentale. Merci Hiren Amin.
Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR qui va apparaître à l'écran dans un instant pour parvenir à la page Instagram de Placements directs TD où vous trouverez encore plus de ressources.
Y compris des vidéos informatives.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie.
En voici une que nous avons reçue à l'instant.
L'un de vos analyses de la Banque TD qui couvre les banques à remarquer une augmentation étonnante dans les impayés de prêts hypothécaires et des lignes de crédit. Ce chiffre sera pris en compte dans la décision de la banque du Canada demain?
J'ai le rapport de TD Cowen à l'écran ou cette question est évoquée. La banque du Canada va-t-elle tenir compte essentiellement de la situation du consommateur?
- La Banque du Canada a essentiellement pour objectif de cibler l'inflation.
Depuis deux ans environ, la banque s'efforce de maîtriser l'inflation qui avait flambé à la fin de la pandémie.
C'est là son objectif principal.
Elle est également responsable de la stabilité du système financier.
Elle diffuse un rapport de stabilité financière.
- Je l'ai couvert à chaque fois. Il faut se rappeler l'acronyme.
- La Banque du Canada surveille l'évolution de l'endettement des ménages de très près.
Il est important de se rappeler, envoyer que les impayés augmentent, que la plupart des impayés, pour les consommateurs, que ce soient les prêts automobiles, ces taux étaient très réduits pendant la pandémie.
Les gouvernements ont mis dans la Nièvre des programmes de soutien tellement généreux, notamment de subventions salariales, que les cas de défaillance avaient beaucoup augmenté.
Est-ce que les taux d'impayés vont augmenter jusqu'à des niveaux supérieurs à ceux d'avant la pandémie? Ce n'est pas étonnant que dans certains cas il y a eu une augmentation compte tenu de l'augmentation des taux. Certains consommateurs sont en difficulté. Il y a aussi le fait que le taux de chômage a augmenté, mais la Banque du Canada n'a pas signalé une inquiétude de cet écart jusqu'ici.
- Parlons à présent de l'élection américaine.
Est-ce qu'une victoire républicaine serait inflationniste devons nous nous y préparer? Merci pour ce fidèle spectateur Jeff, notre spectateur quotidien.
- La question est très nuancée. Il se pourrait qu'il y ait un président républicain, mais s'il y aura un congrès républicain? C'est ce que nous constatons à l'heure actuelle, il y a un président démocrate et les démocrates n'ont pas une majorité au congrès, ce qui limite considérablement la marge de manœuvre du gouvernement de faire adopter son programme par le congrès. Tout dépendra vraiment de la maîtrise du congrès. C'est le congrès qui tient les cordons de la bourse aux États-Unis. Si un président républicain, Trump, et une chambre des représentants républicaine et un Sénat républicain, les républicains auront la possibilité de faire ce qu'ils veulent.
Mais parfois les républicains ne sont pas d'accord entre eux, nous l'avons vu lorsqu'ils ont essayé de choisir un président de la chambre des représentants il y a quelque temps. Il n'y a donc pas de consensus très net.
Pendant l'administration Trump précédente, les politiques et inflationnistes. Des coupures dépôt des augmentations de dépenses et l'imposition des tarifs douaniers.
Tous ces éléments ont contribué à augmenter l'inflation.
En entendant certaines des ministres à l'heure actuelle, le déficit est plus important aujourd'hui qu'ils ne l'étaient auparavant, il serait intéressant de voir si les représentants, les sénateurs républicains seraient d'accord avec des coupures d'impôts qui feraient augmenter le déficit encore ainsi que des augmentations de défense alors qu'ils avaient précédemment critiquée les administrations démocrates qui auraient attisé les braises de l'inflation. Les tarifs vont sans doute figurer à l'ordre du jour.
Si Trump est élu président, il s'agit en effet de l'une de ces politiques fétiches, mais on le voit également niveau de l'administration Biden. On le verra sans doute à plus grande échelle avec Trump.
À il est difficile de dire si une (...) mais l'administration Trump précédente a effectivement adopté des politiques est globalement été inflationniste.
- Il y a beaucoup d'enjeux en novembre.
L'été et le début d'automne seront très longs en attendant cette élection. Le rapatriement est une grande tendance. Quel est l'état du secteur manufacturier?
Si la production revient chez nous, il devrait y avoir bonne progression.
- On entend beaucoup parler de rapatriement.
Ou du moins rapatriement partiel, le pays plus sûr. Au Canada, c'est un phénomène qui nous concerne moins que les États-Unis.
L'administration Biden et même certaines administrations intérieures ont adopté des encouragements pour les entreprises américaines à rapatrier la production aux États-Unis.
Les chiffres montrent que cela se produit.
Il y a beaucoup de subventions du gouvernement dans le secteur des semi-conducteurs, des véhicules verts, des batteries, mais en même temps il s'agit de forces cycliques qui sont à l'œuvre et qui nuisent au secteur manufacturier.
Les taux d'intérêt sont élevés, les économies ralentissent. Également, depuis la fin de la pandémie, il y a une normalisation de la consommation des biens, en définitive, le secteur manufacturier produit des biens. Il est intéressant qu'hier l'indice de l'optimisme secteur manufacturier a paru aux États-Unis, ce qui est un bon indicateur. Il était un peu plus faible.
Ce rapatriement a eu un effet favorable globalement au secteur manufacturier, mais celui-ci est dans une situation cycliquement difficile, en particulier au Canada.
Les États-Unis voient leur production manufacturière inchangée, au Canada elle a légèrement baissé. Au niveau cyclique c'est plus difficile pour le secteur manufacturier essaie de recommencer de s'améliorer lorsque les taux d'intérêt diminueront et que la croissance dans l'ensemble de l'économie reprendra.
- Leslie Preston aurait pas d'autres questions sur l'économie dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous avons de nouveaux chiffres sur les ventes de véhicules aux États-Unis. Les ventes de véhicules neufs ont surpris à la hausse en raison de l'amélioration des stocks. Anthony Okolie commente le rapport de Services économiques TD sur les derniers chiffres et les perspectives de l'industrie.
- Les chiffres sont possibles pour le mois de mai. Les ventes de véhicules ont augmenté de plus de 7,5% sur un mois.
(...) Ceci signifie que l'élan de l'industrie est positif à l'approche de l'été. Quelques-uns des facteurs clés, Greg en a parlé au début de l'émission, forte croissance des salaires d'abord aux États-Unis, ce qui contribue à améliorer l'abordabilité pour beaucoup d'Américains, une augmentation des stocks.
Il y a une amélioration dans le nombre de jours d'approvisionnement chez les concessionnaires automobiles, passant de 51 jours en avril sur 48 au mois de mars.
Il y a également des encouragements plus importants et des aubaines plus prononcées. Tout cela aide à ramener les clients.
Les ventes sont légèrement supérieures aux prévisions au mois de mai. C'est reflété par le nombre d'unités vendues chaque jour en moyenne. 55 000 voitures sur 26 jours, ces 0,8 % au-delà de la même période il y a un an.
Si on ventile par type de véhicule, il y a des chiffres mitigés.
Les ventes de véhicules de tourisme sont en baisse de 1,2 %, mais les camionnettes sont en hausse en raison de la demande d'intersegments et de pick-up. Des camions légers sont en hausse.
Entre parenthèses, le secteur des véhicules électriques. Il y a de plus en plus de concurrence sur ce marché, ralentissement de la demande, nous en avons déjà parlé pendant l'émission, ce qui pourrait nuire aux ventes du mois de mai pour les constructeurs électriques.
Y compris les nouveaux venus comme Pole Star.
Beaucoup de constructeurs américains basculent vers la production de véhicules hybrides à marges plus élevées ainsi que.
. . globalement, le marché des véhicules neufs aux États-Unis continue de bien se maintenir en dépit du fait que les consommateurs réduisent leurs dépenses, mais selon Services économiques TD les défis de l'abordabilité continueront et un important sac pour l'industrie tandis qu'elle cherche à revenir aux ventes moyennes d'avant la pandémie d'environ 17 millions d'unités chaque année.
- Oui, la vie est beaucoup plus chère et les voitures représentent un achat de très grande importance. Que pensaient Services économiques TD des perspectives à court et à moyen terme?
- L'abordabilité demeure un problème.
Les coûts de financement augmenté.
Il y a eu des augmentations du prix des automobiles depuis deux ans, ce qui devrait contribuer à écarter les acheteurs potentiels. La réserve fédérale devant maintenir les taux inchangés un sommet jamais vu depuis 23 ans, il est fort probable que la croissance demeurera modeste au cours des mois à venir selon Services économiques TD.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pourr les négociateurs activités proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Il n'y a pas beaucoup de vert à l'écran. Il s'agit de l'indice TSX 60. Que se produit-il? Le cours de l'or a baissé de 1 %.
Le cuivre presque 2 %. Dans la corbeille des produits de base se trouvent les sociétés minières. Il y a une forte pression à la vente.
Barrick Gold recule de plus de 5 %. First Quantum de plus de 7 %.
Cela plombe certainement l'indice. Le secteur du pétrole et du gaz n'est pas très reluisant non plus. L'indice composite, CNQ en baisse, Suncor un peu plus. C'est intéressant.
Cameco est en baisse de 1 %. Denison ne fait pas parti du TSX de l'action recule.
Le secteur financier ne vient pas à la rescousse. Globalement, une pression à la baisse de plus de 1 % sur l'indice TSX composite. À présent, aux États-Unis, l'indice S&P 100 tandis que la davantage de signes de ralentissement de l'économie ou du secteur manufacturier, la station est mixte. L'indice S&P 500 recule de plus de 1 %. Dans le secteur de la technologie, AMD recule de 2 % tandis que NVIDIA affiche une certaine faiblesse dans le secteur financier.
À la bourse de New York. Leslie Preston de Services économiques TD répond à vos questions sur les taux d'intérêt et sur l'économie.
Est-ce que les changements dans la politique d'immigration des étudiants Canada aura un impact durable?
- Comme je l'ai dit tout à l'heure, la croissance démographique du Canada à Bondy après la pandémie, cela est surtout attribuable aux arrivées de résidents non permanents. Nous avions prévu que la croissance de la population ralentisse d'ici deux ans de toute façon, avec le changement de politique du gouvernement fédéral, ralentissement sera plus rapide.
Cela va ralentir la croissance de la population active. Cela aura également un impact sur le marché locatif.
Nous pensons que si cela permet de réduire le déséquilibre du marché du travail, le problème ne sera pas résolu mais cela aidera. À plus long terme, nous savons qu'au plan démographique, la génération du baby-boom à tout dominait à cause de son effectif très nombreux.
La génération du baby-boom est déjà en retraite ou y parvient. Toute l'idée de l'immigration était de s'assurer que le Canada ait dans l'avenir une population. À court terme, beaucoup de gens sont arrivés, beaucoup de stress pour notre infrastructure et de nos économies mais nous avons besoin de bras.
Il existe différents types d'immigration.
Les résidents permanents, la croissance récemment été au niveau des résidents non permanents. Le gouvernement a maintenu son objectif d'immigration de résidents non permanents intacts, ne l'a pas réduit.
Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que la population du Canada vieillit, il nous faut des immigrants pour maintenir notre économie et travaillent dans des secteurs de l'économie qui manque de main-d'œuvre.
Il s'agit d'établir cet équilibre.
Les objectifs d'immigration précédent pour les nouveaux venus au Canada n'ont pas été modifiés et je pense que ces objectifs sont relativement solides.
Il s'agit du programme qui porte sur les étudiants qui avaient un peu dérapé. Le nombre d'étudiants avait beaucoup augmenté et aurait dû ses objectifs. Soudain nous n'avons plus le temps de poser des questions, mais nous sommes à la veille d'une décision significative de la banque du Canada, qu'il s'agisse d'un attentisme ferme ou d'une réduction. Que prévoyez-vous demain?
- Nous pensons qu'il y a de fortes chances que la banque Canada déçoive les marchés et qu'elle maintienne les taux inchangés, mais nous ne pensons pas qu'il faudra attendre trop longtemps pour une coupure.
Nous pensons que la Banque du Canada va réduire les taux en juillet, va saisir l'occasion de signaler plus directement que les taux, que la réduction des taux est imminente.
- Merci Leslie. Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute, demain, lorsque nous passerons en ondes à midi heure de l'est, la décision de la banque Canada sur les taux sera connue. Andrew Kelvin de Valeurs mobilières TD sera notre invité pour analyser la décision et les perspectives par la suite. Posez-nous vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!