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(musique) - Plus d'emplois que prévu, mais quand on approfondit, bon nombre de ces emplois sont du travail autonome.
C'est très bien, un cas particulier, mais en général ce n'est pas un signe de solidité de l'économie.
Quant aux tendances du secteur privé, il s'agit d'un ralentissement. Face à la tendance sur le marché du travail.
Le fait que le taux de chômage est demeuré à 5,5 %, ce qui est une hausse par rapport au creux observé pendant la pandémie, c'est conforme à l'hypothèse de refroidissement progressif du marché du travail.
Si le marché du travail progresse pendant un mois donné, il y a de bonnes raisons d'approfondir un peu.
Est-ce que le taux de croissance démographique se compare à ce que l'on observe sur la population active?
- Oui. Les spécialistes et les pronostiqueurs doivent évaluer leurs attentes.
Un mois typique, 15 à 20 000 emplois. Le chiffre est plus élevé à présent. Ceci dit, les économistes et les pronostiqueurs qui ont pronostiqué ce chiffre un mois à l'avance prévoyait un ralentissement plus important que cela n'a été le cas. 40 000 nouveaux emplois suivaient tout juste le rythme de croissance démographique mais les pronostiqueurs que tu croyais que ce serait 15 ou 20. C'était donc la surprise à la hausse. Ceci dit, en fait, quand on considère les caractéristiques des gains de l'emploi, les données sur le marché du travail au Canada sont toujours volatiles et le taux de chômage a augmenté progressivement depuis quelques mois. Le fait qu'il n'y a pas eu de recul signifie que ce refroidissement que nous avons observé sur le marché de travail depuis quelques mois est un peu plus persistant.
- Ça c'était vendredi. Remontons dans le temps. La décision sur les taux a été annoncée mercredi mais la banque ne s'est pas exprimée avant jeudi, sous la forme du discours prononcé à Calgary par le gouverneur Tiff Macklem.
C'était l'une des journées où l'on aurait pu trouver des manchettes qui correspondent à n'importe quelle opinion.
- Oui. La Banque du Canada est parvenue à un point délicat en ce qui concerne la politique monétaire. Elle sait qu'elle a beaucoup relevé les taux d'intérêt, elle sait bien que l'impact de ce resserrement monétaire se fait toujours sentir progressivement dans l'ensemble du système, mais en même temps la banque ne veut pas que les marchés s'emballent et commencent à supposer trop audacieusement qu'il y aura des baisses de taux.
La banque veut maintenir les taux à un niveau élevé pour achever sa lutte contre l'inflation.
- Vous avez parlé de pause dans la première question.
Le gouverneur Macklem s'est bien gardé d'utiliser le même terme.
Nous avons vu ce genre de situation en début d'année.
La banque a marqué une pause, le marché du logement à redécoller, ce que la banque ne souhaite pas voir.
La banque est dans une attitude d'attentisme. Les prochaines statistiques, notamment sur l'inflation, sont très importantes.
On peut espérer qu'elles confirmeront qu'il y a un ralentissement progressif de l'inflation.
La banque préférerait peut-être un ralentissement plus rapide de l'inflation, mais on prévoit que l'inflation continuera de redescendre au fur et à mesure que la croissance économique ralentie. Services économiques TD considère que la Banque du Canada a atteint le taux maximum pendant ce cycle mais qu'elle va maintenir une position et un discours très ferme jusqu'à ce qu'elle soit convaincue que l'inflation reflue. Nous prévoyons que la croissance va notablement ralentir pendant le deuxième semestre l'an prochain. Cela sera suffisant pour réduire la température et permettre à la Banque du Canada de rester en pause plus longtemps. D'ici quelques jours nous allons voir quelques nouvelles statistiques sur l'inflation, la semaine dernière la banque a bien dit qu'il ne s'agirait pas d'une trajectoire linéaire et personne ne s'y attendait. Il y a une remontée à 3 % cet été, un avertissement quant aux prix de l'essence. Est-ce qu'il pourrait y avoir des hauts et des bas?
- Oui. La banque a bien fait d'émettre cet avertissement.
On prévoit que l'inflation globale au mois d'août remonte au-delà de 3 %.
Ce serait un peu plus au-delà de 3 % en raison comme vous l'avez dit de la hausse des prix de l'essence à la station-service, ce qui reflète la hausse des cours du pétrole sur les marchés internationaux.
- Voilà pour l'inflation globale. La banque lorsqu'elle établit la politique monétaire s'intéresse à l'inflation sous-jacente, inflation de base, car le cours du pétrole fluctue et cela pourrait donner des signaux trompeurs quant à l'évolution de l'inflation.
Nous prévoyons que les mesures d'inflation de base continueront de reculer légèrement mais sur 12 mois demeureront au-delà de 3 %.
C'est ce que nous avons constaté jusqu'ici. L'inflation de base diminue mais très lentement.
Les gains faciles ont déjà été accomplis dans la lutte contre l'inflation et ce sont les prix des services qui augmentent beaucoup.
Il faut que ces gays ralentissent et cela ne se produit que très lentement. Voilà notre point de vue.
Si nous pensons qu'une issue bien différente est à attendre.
La banque Canada est parvenue à la croisée des chemins.
Si les statistiques sont plus élevées que prévues, nous devrions envisager l'hypothèse que la banque relève les taux.
Nous-mêmes comme la Banque du Canada attendons les prochaines statistiques.
- Nous parlons de données économiques plus élevées que prévu. La banque nous a bien averti, elle pourrait procéder à de nouvelles hausses au besoin. La vraie question est de savoir quand la banque va-t-elle réduire les taux? C'est bien bonne pause, mais quand y aura-t-il des réductions?
- Celle-là se feront attendre à mon avis. Le gouverneur a eu raison de dire qu'il est beaucoup trop tôt pour en parler contenu qu'elle a de la dernière question que vous et moi abordions, c'est-à-dire la possibilité d'une nouvelle hausse. La banque ne sera pas prête à réduire les taux avant le milieu de l'an prochain.
Une fois que le ralentissement de l'inflation sera plus durable et convaincant, c'est-à-dire que l'inflation sur une base annualisée à trois mois se rapproche de la cible de 2 %.
La Fed va intervenir ce mois-ci, annoncer une décision sur les taux, ce qui va faire évoluer les marchés au niveau mondial.
Est-elle dans la même situation que la Banque du Canada ou a-t-elle une trajectoire différente?
- Du point de vue de notre pronostic c'est très semblable. Nous prévoyons également, conformément à nos prévisions économiques envisage un ralentissement de l'économie américaine, s'attend au troisième et certainement quatrième trimestre de cette année, la Fed est en pause mais encore une fois attend la publication des prochaines statistiques.
Il y a eu un ralentissement encourageant de l'inflation aux États-Unis.
Aux États-Unis, l'inflation a monté davantage qu'au Canada, il y avait donc davantage de chemin à faire en redescendant. Là aussi, aux États-Unis, les progrès du marché du travail ralentissent. Il y a donc une trajectoire vers le recul de l'inflation mais la Fed est en alerte.
Rest très vigilante face aux éventuelles pressions inflationnistes renouvelées ou si elle ne constate pas le ralentissement prévu du marché du travail.
- Nous vivons une époque intéressante les enjeux sont élevés. Leslie Preston répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
First Quantum Minerals est l'un des titres qui donnent les meilleurs résultats sur le TSX aujourd'hui.
Un accord de travail à la dernière minute pour éviter une grève à Cobre Panama au Panama. La grève devait commencer cet été. L'action progresse de quatre et demis pour cent.
Les actions de Hostess Brands, fabricant des Twinkies, sont sous les feux de la rampe.
Hostess Brands est racheté par le fabricant de confiture et de beurre d'arachide JM Smucker au montant de 5,6 milliards américains dette comprise.
En phase de consolidation, les entreprises étant à la recherche de croissance (...) de 19 %.
Qualcomm annonce qu'elle continuera à fournir des modems 5G pour l'iPhone d'Apple.
C'est inattendu tandis qu'Apple met au point ses propres modems.
Les actions de Qualcomm progressent à raison de 109,88 $ action, en hausse de trois à 8 %.
À présent, indice TSX composite progresse de 123 points, soit presque deux tiers de pour cent, pour inaugurer la semaine de bourse, et aux États-Unis, après une semaine difficile la semaine dernière, abrégé par le jour de congé, l'indice S&P 500 progressent de 17 points, un peu plus d'un tiers de pour cent.
Leslie Preston de la Banque TD répond à vos questions sur l'économie.
Comment l'économie canadienne se compare-t-elle à celle des États-Unis?
- La question est intéressant pour l'économie américaine manifeste une économie résiliente cette année.
(...) Ce qui en temps normal ne serait rien d'extraordinaire, mais dans une économie qui a subi un resserrement monétaire aussi important depuis 18 mois, c'est un signe de résilience.
Le Canada en revanche a connu des hauts et des bas.
En ce qui concerne le PIB. Au premier trimestre, excellents chiffres, croissance très forte. Deuxième trimestre, très légère contraction. Il y avait beaucoup de facteurs particuliers qui entraient en compte, des grèves, des incendies de forêt, qui ont déformé les résultats, mais malgré tout la tendance sous-jacente de croissance est plus faible au Canada.
Cela importe alors que nous avons dans le troisième trimestre, la croissance aux États-Unis pourrait atteindre 4 % en termes réels pendant le trimestre de l'été la croissance affiche très fort. Tandis qu'au Canada, ce serait plutôt moins de 2 %.
Il y a donc davantage de résilience dans l'économie américaine. Le Canada présente des signes plus convaincants de ralentissement. Comme je l'ai dit, le taux de chômage progresse quelque peu, passant à cinq et 8 % depuis quelques mois alors qu'aux États-Unis le marché du travail demeure plutôt stable.
il y a peut-être une légère hausse du taux de chômage qui se dessine aux États-Unis, mais le Canada est plus avancé dans ce processus de ralentissement.
- Faut-il s'en inquiéter ou pas?
Vous connaissez beaucoup mieux la science économique que moi, mais autrefois notre partenaire commercial le plus important étant les États-Unis, la santé économique des États-Unis affectait la nôtre, mais puisque les banques centrales tiennent à tout prix à resserrer l'économie, où en sommes-nous?
- Nous abordons ces ralentissements avec une donne bien différente. Dans l'économie américaine, le consommateur avait un coussin beaucoup plus important, ce que l'on appelle l'épargne excédentaire.
C'est-à-dire ce que les consommateurs ont accumulé pendant la pandémie lorsqu'ils étaient confinés à domicile et qu'il ne dépensait rien. Aux États-Unis, il y a eu des mesures de relance beaucoup plus directe, toute une série d'échecs qui ont été envoyés. Il y avait au Canada des programmes assez généreux mais on n'a pas transféré d'argent général aux personnes qui avaient encore leur emploi. Aux États-Unis, il y avait une épargne excédentaire beaucoup plus important à dépenser. Les Canadiens par ailleurs sont beaucoup plus endettés que les Américains. C'est un facteur clé qui commence à se faire sentir. On le voit dans les réponses au sondage, les consommateurs sont plus prudents, les personnes qui ont des prêts hypothécaires doivent les renouveler, et commence donc à réduire leurs dépenses dans d'autres domaines, sachant que les mensualités des prêts hypothécaires seront plus importantes.
Tout cela augmente la sensibilité des Canadiens aux augmentations.
Le taux d'intérêt. Voilà pourquoi le ralentissement Canada est-il plus prononcé et plus précoce puisque les Canadiens étant très endettés sont particulièrement sensibles à la hausse des taux d'intérêt. Les Américains, après la grande crise financière et l'effondrement du marché du logement, ont vécu une vaste phase de désendettement et ne se sont pas réendettés depuis lors.
Les paiements sur la dette représentent une part beaucoup moins importante du revenu disponible aux États-Unis.
Les Canadiens ont un prêt hypothécaire sur trois, peut-être cinq ans. Les Américains ont des prêts hypothécaires à échéance beaucoup plus éloignée. Il bénéficie encore des taux bas qu'ils ont obtenus pendant la pandémie ou un peu plus tôt alors que les Canadiens avec leur cycle de renouvellement de cinq ans commencent à ressentir beaucoup plus rapidement les taux d'intérêt.
- Oui un prêt hypothécaire sur 30 ans c'est effectivement rassurant. Combien longtemps l'inflation pourrait-elle rester élevée?
- Les banques centrales sont déterminées à réduire l'inflation.
On avait parlé du cours du pétrole qui était en route, l'inflation pourrait demeurer élevée pendant quelque temps. L'inflation est demeurée élevée plus longtemps que les économistes le prévoyaient en 2021 lorsque nous avons commencé à la constater.
Mais à bien des égards, pour réduire l'inflation, c'est de l'inflation qu'il faut.
Nous dépensons beaucoup plus au supermarché, cela fait moins de dépenses pour les dépenses discrétionnaires.
Ces détails envoient la demande diminuée et réduire leur prix pour écouler leurs marchandises.
Combien de temps pourrait-elle rester élevé? Il pourrait y avoir un nouveau choc, par exemple une hausse brutale du cours du pétrole, ce n'est pas exclu, mais nous parvenons à la limite de ce que les consommateurs peuvent supporter en ce qui concerne les taux élevés.
Nous pensons que la demande plus faible va entraîner une remontée. Par ailleurs, comme je l'ai dit, les banques centrales s'inquiètent de la durée depuis laquelle sur l'inflation parce que les banques centrales ont beaucoup lutté pour établir leur cible d'inflation à 2 % au cours des décennies passées et en ne parvenant pas à la ramener à 2 % elles perdront leur crédibilité. Si l'inflation demeure plus élever que nous le prévoyons à l'heure actuelle, il y aura de plus en plus de hausse de taux, ce qui va garantir que l'inflation diminue.
- Une autre question.
Quels sont vos perspectives pour le dollar canadien?
- Ah, le dollar canadien!
le dollar canadien a un peu pâti ces derniers temps, notamment de la hausse du dollar américain, plus que d'autres facteurs négatifs relatifs à l'économie canadienne.
L'économie américaine, nous venons de le dire, obtient des résultats supérieurs à ceux de l'économie canadienne et aussi à ceux des autres économies. Le dollar américain se tire bien d'affaires.
Malheureusement, nous ne prévoyons pas que cela change trop.
le dollar pourrait reculer un peu plus tard cette année jusqu'à 72. On ne prévoit pas que la situation s'inverse avant le milieu de l'an prochain, lorsque la Fed commence à réduire les taux également.
- Est-ce à ce moment-là qu'on va cesser de parler du dollar américain fort?
- C'est ce que nous croyons. À ce stade, une fois que la Fed envisage de réduire les taux et d'assouplir la politique monétaire, nous pensons que cela va aider le huard.
- 0,73 et demis, c'est exactement cela à mon écran.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Leslie Preston répond à d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les moyennes mobiles sont un outil que l'on peut utiliser lorsqu'on analyse graphique boursier. Hiren Amin, instructeur principal à Placements directs TD, montre comment les moyennes mobiles fonctionnent et comment on peut les utiliser sur CourtierWeb.
Bonjour, expliquez-nous ce que c'est que les moyennes mobiles et leur fonctionnement.
- Bien sûr.
Avant d'entrer dans les moyennes mobiles, je voudrais évoquer les tendances.
Pas les tendances du genre mode ou TikTok, quoiqu'il y a un thème parce que les investisseurs cherchent toujours des signaux dans le monde des investissements, et en particulier, et graphique boursier. Il s'agit de se tenir du bon côté du graphique.
Cela est possible notamment en utilisant des moyennes mobiles. Il s'agit d'indicateurs techniques qui nous aident à mesurer la tendance dans le cours d'une action au fil du temps et qui servent des niveaux dynamiques de soutien et de résistance.
Cela signifie tout simplement qu'il s'agit d'un plafond et d'un plancher psychologique sur la bourse.
Alors je vais afficher CourtierWeb.
Nous avons donc le fond SPY qui reflète l'indice S&P 500.
Affichons les graphiques.
Il y a beaucoup de mouvements erratiques, beaucoup de mouvements aléatoires. Je vais afficher une moyenne mobile. Allons de les indicateurs supérieurs.
Utilisant la moyenne mobile simple.
Celle par laquelle on peut commencer, ce sera le plus simple pour l'investisseur ordinaire.
Alors donc, nous allons ajuster certains des réglages.
Rappelez-vous, une moyenne mobile recueille un certain nombre de données, en l'occurrence il s'agit du cours de clôture de l'action additionnée puis divisée par le nombre de périodes dont il s'agit. Vous voyez que la valeur par défaut est de 15, mais je vais l'établir à 200 jours.
C'est une période plus longue pour mesurer la tendance.
Je vais simplement cliquer sur mettre graphique à jour.
Je vais essayer de grossir un petit peu afin de pouvoir mieux voir. Vous voyez la moyenne mobile, la tendance.
Avec la période de volatilité pendant la COVID et lorsqu'il y a une correction sur le marché lorsque le cours est descendu en deçà du cours. Pour les investisseurs, il s'agit de signaux de négociation.
Comment on recherche ce que l'on appelle des croisements? Un croisement signifie seulement lorsque vous voyez le graphique du cours de l'action, si le cours est inférieur ou supérieur à la moyenne mobile, cela signifie généralement un signal haussier ou baissier.
On peut prendre cette décision fonction de ce chef. On ne compte pas uniquement sur un croisement pour prendre une décision de vendre ou d'acheter, un technicien éprouvé et utiliserait d'autres signaux de consommation (.
..) - merci pour cette explication. Quiconque a utilisé les moyens mobiles savent qu'elles peuvent commencer à se recouper. Lorsque l'on choisit des durées différentes.
Ça peut devenir un peu compliqué. On recherche des signaux.
Où peut-on en avantage en apprendre davantage au sujet de ces lignes graphiques?
- Oui, nous venons de dessiner une courbe très simple, mais si vous voulez en apprendre davantage au niveau des croisements par exemple, cliquez sur l'onglet technique.
C'est un guichet unique dans lequel vous trouvez un certain nombre de moyens de vous assister.
Vous voyez qu'il y a un petit mortier, qu'elle vous donne accès à notre centre éducatif.
Cliquons sur les indicateurs.
Vous pouvez voir sous la rubrique indicateur, il a des tendances de croisement.
Nous venons de faire un croisement simple. Le cours croise la moyenne mobile. Cela vous donne une idée de ce dont il s'agit et la manière dont on peut utiliser ces signaux pour négocier. Il y a également le croisement de double moyenne mobile et triple moyenne mobile. Non seulement cela, mais si vous allez sur le centre d'apprentissage de CourtierWeb pour développer votre connaissance technique, vous pouvez par exemple suivre une leçon vidéo. J'ai déjà utilisé un filtre.
Vous pouvez sélectionner les thèmes qui vous intéressent, en l'occurrence nous parlons d'analyse technique.
Cela va afficher toutes les vidéos relatives au domaine qui nous intéresse, y compris en l'occurrence les moyens mobiles. Voilà comment vous pouvez approfondir vos connaissances financières.
- Merci.
- Je vous en prie.
- Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous les poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie.
Celle-ci vient de nous parvenir.
Existe-t-il une autre façon de lutter contre l'inflation qui ne consiste pas à augmenter les taux?
- Oui bien sûr. Les deux leviers que l'on peut actionner, c'est la politique monétaire et la politique budgétaire. La politique monétaire consiste à relever les taux d'intérêt. La Banque du Canada normalise également la taille de son bilan.
On n'en parle pas beaucoup ou plus beaucoup, mais la banque a faire l'acquisition d'un grand nombre d'actifs pendant la pandémie, ce qui gonfle son bilan il s'en débarrasse progressivement. Ça s'appelle le resserrement quantitatif. Voilà pour la politique monétaire.
Les mesures de resserrement quantitatif se poursuivent même si le taux directeur n'augmente pas.
L'autre versant, c'est la politique budgétaire, c'est-à-dire les dépenses des gouvernements. Voilà un autre levier que les gouvernements fédéraux et provinciaux pourraient actionner en réduisant leurs dépenses. C'est ce que l'on appelle l'austérité, ce qui contribue à réduire l'inflation.
- L'austérité budgétaire. Je ne veux pas faire de politique, il y a deux paliers, fédérale et le provincial, mais quand on parle d'austérité à une époque où les Canadiens sont en difficulté et peine à joindre les deux bouts, c'est un peu difficile.
On parle beaucoup de la politique monétaire, tel élément était l'élément qui sont en lutte ouverte, au niveau budgétaire ce n'est pas plus facile.
- Non ce n'est pas plus facile. Il y a au Canada plusieurs tendances qui plaideraient en faveur d'une augmentation des dépenses gouvernementales. Par exemple, la croissance démographique mais sous pression tout autour de services, par exemple le marché du logement. Ce qui est délicat, c'est que les Canadiens sont à la peine à cause de la hausse des prix de l'inflation et le taux de chômage demeurait également très faible.
Comme je l'ai dit, le taux de chômage a légèrement augmenté, mais à 5,5 % sur une base historique, c'est un marché très très serré. Les Canadiens sont toujours au travail.
Si l'on considère le point où nous en sommes aux cycles économiques, la station est favorable.
Le mot d'austérité peut-être trop fort, mais un ralentissement des dépenses.
C'est-à-dire le fait de ne pas mettre en œuvre de nouveaux programmes de relance.
Cela contribuerait à l'apaisement de l'inflation.
- Une autre question. Comment se présente le marché du logement? Nous en parlions.
- Eh bien, depuis que la Banque du Canada a relevé les taux deux fois en juin et en juillet, cela a eu un effet sur le marché du logement.
Je caractérise le marché du logement globalement comme étant plutôt morose. Mais cela dépend un peu de la situation dans laquelle on se trouve et notamment de la région où l'on se trouve. À Toronto, les ventes préliminaires jusqu'au mois d'août sur les marchés à prix plus élevés ont baissé depuis la décision de la Banque du Canada.
Mais à Calgary en revanche les gens de là-bas ne le ressentent peut-être pas, mais c'est au plan national marché plus abordable.
Or, les ventes de logements et les prix des logements sociaux raffermis depuis que la Banque du Canada a repris les hausses de taux.
Ceci reflète le fait que le secteur des ressources se porte bien. Il y a davantage de rentrées d'argent dans la province.
Le marché du logement se porte donc mieux. Mais globalement, le marché plutôt morose.
Selon les toutes dernières données officielles qui datent du mois de juillet, en particulier le ratio des ventes ou mises en vente pour voir à quel point le marché tendu. Or, les mises en vente augmentent. Il ne s'agit pas encore de marché qui favorise les acheteurs, mais certainement ce marché moins favorable au vendeur au mois de juillet.
Nous prévoyons que cela se poursuivra tout au long du reste de l'année, c'est-à-dire que les ventes au niveau national soient faibles que les prix continuent de diminuer. Mais comme je l'ai dit, la situation est différente de l'endroit l'autre au pays.
Calgary représente un exemple digne d'être signalé d'une grande ville où la tendance ne se répercute pas.
- Pause conditionnelle (.
..) les marchés du logement s'étant dit: bon c'est fini puisqu'il y a une pause, emballons nous, et avec une hausse de taux cet été, on se demandait s'il y avait une nouvelle tendance, mais la banque s'est abstenue.
Les marchés assimilent toujours les 50 points de base de hausses récentes sont toujours en cours d'assimilation par le marché. Par ailleurs, et c'est sans doute plus important, certains des autres indicateurs économiques sont en ralentissement.
Les gains d'emploi ne suivent pas la croissance démographique. La confiance des consommateurs un peu reflue également. Le risque d'un redémarrage, d'un nouvel emballement du marché du logement à la suite d'une nouvelle hausse est moins élevé cette fois-ci.
Une pause, c'est plus facile plutôt que de parler de s'abstenir par exemple.
Quel impact l'immigration record attelle sur l'économie?
- Eh bien, immigration plusieurs impacts mais avant d'entrer dans le vive du sujet, je tiens à dire que le Canada a une population qui vieillit. Le Canada a besoin d'immigrants, beaucoup d'immigrants, à un rythme soutenu année après année pour nous aider à gérer le vieillissement de la population.
Ceci étend dit, en 2022 nous avons reçu 1,2 millions de nouveaux venus au Canada.
C'est plus que deux fois le rythme de deux mil 19 août des années précédentes.
Il y a une véritable poussée d'immigration. À court terme, cela été très avantageux pour les employeurs qui éprouvaient des difficultés à pourvoir les postes. La Banque du Canada a entendu dire dans certains sondages qu'il est plus facile de trouver des travailleurs.
Cela, c'est formidable.
Mais le défi, comme je l'ai dit tout à l'heure, ce que nous ne pouvons pas nécessairement suivre le mouvement au niveau de l'infrastructure.
C'est du logement que l'on parle plus dans les médias, mais il y a également les lits d'hôpital. Même avant la pandémie, le Canada parmi les pays de l'OCDE était 31e sur 34 quant aux lits de soins actifs par rapport à la population. Il n'y a pas que les logements, il y a les services sociaux. La disponibilité d'hôpitaux. Avec quelle rapidité notre infrastructure sociale générale peut-elle suivre le mouvement imposé par une telle croissance? Cela représente un défi.
En ce qui concerne la Banque du Canada, de nouveaux consommateurs suscitent de nouvelles demandes.
Or, du point de vue des politiques monétaires, cela contribue à un élément positif mais cela par ailleurs pour effet d'augmenter la demande et pourrait à alimenter l'inflation et donc nécessité des taux d'intérêt plus élevé. Il y a donc beaucoup de facteurs contradictoires sont élèves. Ce qui est délicat pour le gouvernement, c'est d'établir le bon équilibre car il y a des besoins à long terme et des perturbations à court terme.
- Le juste milieu, c'est cela que l'on recherche.
Cela dépend de la rapidité avec laquelle on peut bâtir des logements, développer le réseau de santé, le système d'éducation, ce dont les gens ont besoin lorsqu'ils arrivent au Canada. Leslie Preston répondre aux questions sur l'économie en quelques instants.
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Parlons d'agriculture. L'an dernier, le prix des engrais à monter mais il a diminué en début d'année, ce qui crée une situation difficile pour l'industrie.
Anthony Okolie commente un rapport de Valeurs mobilières TD sur ce secteur.
- Comme vous l'avez dit, les cours des engrais ont chuté peu de temps après le début de la crise russo-ukrainienne en février de l'an dernier. Cela pour plusieurs raisons.
Notamment, les matières premières comme le gaz naturel et l'ammoniac sont beaucoup moins chers. Par ailleurs, la Russie a continué d'exporter des engrais depuis un an en dépit des sanctions, ce qui a augmenté l'offre dans le monde.
Valeurs mobilières TD note toutefois que le rendement du secteur a été affecté par la conjoncture. Les actions engrais le mois dernier ont généralement été en baisse, inversant les gains importants du mois de juillet.
Le secteur les actions engrais étaient en baisse de 5 % pour sur un mois et les valorisations des compagnies membres du groupe étaient essentiellement plus basses encore une fois dans la tendance sur un mois. Valeurs mobilières TD constate certains signes d'une remontée des prix dans des régions comme le Brésil. Les prix de potasse au Brésil ont commencé à augmenter fin juin après avoir diminué depuis un an.
En fait, les prix de potasse ont augmenté de 4 %, prolongeant un gain de 5 % au mois de juillet.
Les cours ponctuels ont également augmenté de 12 % dans la région du sud-ouest aux États-Unis. Afin de demander l'approvisionnement resserré laisse envisager une hausse des prix de potasse sur le marché ponctuel en Chine.
Les cours des engrais semblent donc appeler à une hausse dans certaines régions du monde. Mais lorsqu'il s'agit de l'agriculture, les engrais représentent un prix de reviens importants. Quelles conséquences pour les prix agricoles?
- Les engrais représentent un coût important pour les exploitants agricoles, pour le blé et le maïs, le riz qui exige de l'hydrogène du phosphore et de la potasse, mais les cours des récoltes ont été mitigés depuis quelques mois.
(..
.) Mais le maïs et le blé sont négociés à la baisse. La météo et les conditions agricoles ont eu un impact important sur les cours des récoltes.
Lesquels présentent au mois de juillet une certaine stabilité face aux préoccupations relatives à la sécheresse, mais au mois d'août l'amélioration de la teneur des sols en humidité a été améliorée dans la plupart des régions américaines. Pendant la première moitié du mois d'août, les récoltes clés, maïs, fèves de soja et blé, signalé comme étant bonne à excellente par le ministère de l'agriculture américain ont diminué par là le la deuxième moitié du mois.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Nous voici sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Voici la fonction de carte thermique qui donne une vue des mouvements du marché sur le TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Commençons par le vert à l'écran.
First Quantum se démarque, en hausse de quatre à 8 % à la suite d'une entente de dernière minute pour éviter une grève dans sa mine au Panama.
Cette perspective avait plombé l'action la semaine dernière. Aujourd'hui, elle bondit de quatre et demis pour cent. Tech, dans le secteur des matières premières, est également en hausse. C'est une journée assez positif pour les grands titres financiers, mitigés au niveau de l'énergie.
Certains titres progressent très modestement, d'autres reculent également modestement.
À présent, visualisant l'indice S&P 100 grâce à la fonction de carte thermique. Aux États-Unis, il y a un nom qui domine, c'est évident.
Tesla progresse de plus de 9 %, une dynamique positif pour le titre. Mais à présent, il y a RTX qui est légèrement en baisse.
Il s'agit de l'ancienne société Raytheon qui annonce des difficultés dans les moteurs.
L'action recul de 7 % dans la foulée de cette nouvelle.
Pour obtenir davantage d'informations sur la plate-forme avancée, visiter les site web de Placements directs TD. Leslie Preston de Services économiques TD répond à vos questions sur l'économie. Question qu'on se pose depuis longtemps: quand une récession pourrait-elle survenir?
- Depuis l'été dernier, lorsque la courbe de rendement s'est inversée, c'est là qu'on apprend à pronostiquer une récession.
Nous n'avons pas affirmé client donnerait une dans le pronostic, mais ce qui est intéressant c'est que les pronostiqueurs ne savent pas au justifiera une récession ou pas, mais la plupart envisagent une hausse du taux de chômage dans leurs prévisions.
S'agira-t-il d'une récession ou non? Cela pourra paraître abstrait pour les personnes qui travaillent dans l'économie réelle, car nous prévoyons une période prolongée de croissance en berne et une poussée du taux de chômage, ce qui ne ressemblera pas à une période d'essor économique, surtout pour les personnes qui perdront leur emploi.
Les conditions ne nous paraissent pas réunies pour dire que nous sommes en récession, mais nous prévoyons une croissance mitigée.
- Je voudrais caser cette dernière question.
Quel pourcentage le coût de la masse salariale non agricole ou l'indice de productivité de la main-d'œuvre joue-t-il lorsque la Fed établit les taux d'intérêt?
- Je crois qu'il s'agit de l'indice du coût de l'emploi et de la mesure privilégiée des salaires pour la Fed.
La Fed attend que l'inflation des services baisse.
Un élément clé, c'est le marché du travail. Au fur et à mesure que le marché du travail faiblit, cela va contribuer à la lutte contre l'inflation.
Donc un coût important, c'est l'indice qui corrige les évolutions positionnelles. Ces indices sont importants pour la Fed lorsqu'elle établit la politique monétaire, mais par une trajectoire indirecte. La Fed envisage les salaires communication que le marché du travail ralenti, ce qui contribue à ralentir l'inflation.
- Nous avons posé la question à la bonne personne!
merci Leslie, notre public est ravi de vous revoir.
- Ça me fait très plaisir.
- Merci à Leslie Preston, de la Banque TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Laissez à l'écoute, demain Andres Rincon répondra à vos questions sur les fonds négociés en bourse. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
C'est très bien, un cas particulier, mais en général ce n'est pas un signe de solidité de l'économie.
Quant aux tendances du secteur privé, il s'agit d'un ralentissement. Face à la tendance sur le marché du travail.
Le fait que le taux de chômage est demeuré à 5,5 %, ce qui est une hausse par rapport au creux observé pendant la pandémie, c'est conforme à l'hypothèse de refroidissement progressif du marché du travail.
Si le marché du travail progresse pendant un mois donné, il y a de bonnes raisons d'approfondir un peu.
Est-ce que le taux de croissance démographique se compare à ce que l'on observe sur la population active?
- Oui. Les spécialistes et les pronostiqueurs doivent évaluer leurs attentes.
Un mois typique, 15 à 20 000 emplois. Le chiffre est plus élevé à présent. Ceci dit, les économistes et les pronostiqueurs qui ont pronostiqué ce chiffre un mois à l'avance prévoyait un ralentissement plus important que cela n'a été le cas. 40 000 nouveaux emplois suivaient tout juste le rythme de croissance démographique mais les pronostiqueurs que tu croyais que ce serait 15 ou 20. C'était donc la surprise à la hausse. Ceci dit, en fait, quand on considère les caractéristiques des gains de l'emploi, les données sur le marché du travail au Canada sont toujours volatiles et le taux de chômage a augmenté progressivement depuis quelques mois. Le fait qu'il n'y a pas eu de recul signifie que ce refroidissement que nous avons observé sur le marché de travail depuis quelques mois est un peu plus persistant.
- Ça c'était vendredi. Remontons dans le temps. La décision sur les taux a été annoncée mercredi mais la banque ne s'est pas exprimée avant jeudi, sous la forme du discours prononcé à Calgary par le gouverneur Tiff Macklem.
C'était l'une des journées où l'on aurait pu trouver des manchettes qui correspondent à n'importe quelle opinion.
- Oui. La Banque du Canada est parvenue à un point délicat en ce qui concerne la politique monétaire. Elle sait qu'elle a beaucoup relevé les taux d'intérêt, elle sait bien que l'impact de ce resserrement monétaire se fait toujours sentir progressivement dans l'ensemble du système, mais en même temps la banque ne veut pas que les marchés s'emballent et commencent à supposer trop audacieusement qu'il y aura des baisses de taux.
La banque veut maintenir les taux à un niveau élevé pour achever sa lutte contre l'inflation.
- Vous avez parlé de pause dans la première question.
Le gouverneur Macklem s'est bien gardé d'utiliser le même terme.
Nous avons vu ce genre de situation en début d'année.
La banque a marqué une pause, le marché du logement à redécoller, ce que la banque ne souhaite pas voir.
La banque est dans une attitude d'attentisme. Les prochaines statistiques, notamment sur l'inflation, sont très importantes.
On peut espérer qu'elles confirmeront qu'il y a un ralentissement progressif de l'inflation.
La banque préférerait peut-être un ralentissement plus rapide de l'inflation, mais on prévoit que l'inflation continuera de redescendre au fur et à mesure que la croissance économique ralentie. Services économiques TD considère que la Banque du Canada a atteint le taux maximum pendant ce cycle mais qu'elle va maintenir une position et un discours très ferme jusqu'à ce qu'elle soit convaincue que l'inflation reflue. Nous prévoyons que la croissance va notablement ralentir pendant le deuxième semestre l'an prochain. Cela sera suffisant pour réduire la température et permettre à la Banque du Canada de rester en pause plus longtemps. D'ici quelques jours nous allons voir quelques nouvelles statistiques sur l'inflation, la semaine dernière la banque a bien dit qu'il ne s'agirait pas d'une trajectoire linéaire et personne ne s'y attendait. Il y a une remontée à 3 % cet été, un avertissement quant aux prix de l'essence. Est-ce qu'il pourrait y avoir des hauts et des bas?
- Oui. La banque a bien fait d'émettre cet avertissement.
On prévoit que l'inflation globale au mois d'août remonte au-delà de 3 %.
Ce serait un peu plus au-delà de 3 % en raison comme vous l'avez dit de la hausse des prix de l'essence à la station-service, ce qui reflète la hausse des cours du pétrole sur les marchés internationaux.
- Voilà pour l'inflation globale. La banque lorsqu'elle établit la politique monétaire s'intéresse à l'inflation sous-jacente, inflation de base, car le cours du pétrole fluctue et cela pourrait donner des signaux trompeurs quant à l'évolution de l'inflation.
Nous prévoyons que les mesures d'inflation de base continueront de reculer légèrement mais sur 12 mois demeureront au-delà de 3 %.
C'est ce que nous avons constaté jusqu'ici. L'inflation de base diminue mais très lentement.
Les gains faciles ont déjà été accomplis dans la lutte contre l'inflation et ce sont les prix des services qui augmentent beaucoup.
Il faut que ces gays ralentissent et cela ne se produit que très lentement. Voilà notre point de vue.
Si nous pensons qu'une issue bien différente est à attendre.
La banque Canada est parvenue à la croisée des chemins.
Si les statistiques sont plus élevées que prévues, nous devrions envisager l'hypothèse que la banque relève les taux.
Nous-mêmes comme la Banque du Canada attendons les prochaines statistiques.
- Nous parlons de données économiques plus élevées que prévu. La banque nous a bien averti, elle pourrait procéder à de nouvelles hausses au besoin. La vraie question est de savoir quand la banque va-t-elle réduire les taux? C'est bien bonne pause, mais quand y aura-t-il des réductions?
- Celle-là se feront attendre à mon avis. Le gouverneur a eu raison de dire qu'il est beaucoup trop tôt pour en parler contenu qu'elle a de la dernière question que vous et moi abordions, c'est-à-dire la possibilité d'une nouvelle hausse. La banque ne sera pas prête à réduire les taux avant le milieu de l'an prochain.
Une fois que le ralentissement de l'inflation sera plus durable et convaincant, c'est-à-dire que l'inflation sur une base annualisée à trois mois se rapproche de la cible de 2 %.
La Fed va intervenir ce mois-ci, annoncer une décision sur les taux, ce qui va faire évoluer les marchés au niveau mondial.
Est-elle dans la même situation que la Banque du Canada ou a-t-elle une trajectoire différente?
- Du point de vue de notre pronostic c'est très semblable. Nous prévoyons également, conformément à nos prévisions économiques envisage un ralentissement de l'économie américaine, s'attend au troisième et certainement quatrième trimestre de cette année, la Fed est en pause mais encore une fois attend la publication des prochaines statistiques.
Il y a eu un ralentissement encourageant de l'inflation aux États-Unis.
Aux États-Unis, l'inflation a monté davantage qu'au Canada, il y avait donc davantage de chemin à faire en redescendant. Là aussi, aux États-Unis, les progrès du marché du travail ralentissent. Il y a donc une trajectoire vers le recul de l'inflation mais la Fed est en alerte.
Rest très vigilante face aux éventuelles pressions inflationnistes renouvelées ou si elle ne constate pas le ralentissement prévu du marché du travail.
- Nous vivons une époque intéressante les enjeux sont élevés. Leslie Preston répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
First Quantum Minerals est l'un des titres qui donnent les meilleurs résultats sur le TSX aujourd'hui.
Un accord de travail à la dernière minute pour éviter une grève à Cobre Panama au Panama. La grève devait commencer cet été. L'action progresse de quatre et demis pour cent.
Les actions de Hostess Brands, fabricant des Twinkies, sont sous les feux de la rampe.
Hostess Brands est racheté par le fabricant de confiture et de beurre d'arachide JM Smucker au montant de 5,6 milliards américains dette comprise.
En phase de consolidation, les entreprises étant à la recherche de croissance (...) de 19 %.
Qualcomm annonce qu'elle continuera à fournir des modems 5G pour l'iPhone d'Apple.
C'est inattendu tandis qu'Apple met au point ses propres modems.
Les actions de Qualcomm progressent à raison de 109,88 $ action, en hausse de trois à 8 %.
À présent, indice TSX composite progresse de 123 points, soit presque deux tiers de pour cent, pour inaugurer la semaine de bourse, et aux États-Unis, après une semaine difficile la semaine dernière, abrégé par le jour de congé, l'indice S&P 500 progressent de 17 points, un peu plus d'un tiers de pour cent.
Leslie Preston de la Banque TD répond à vos questions sur l'économie.
Comment l'économie canadienne se compare-t-elle à celle des États-Unis?
- La question est intéressant pour l'économie américaine manifeste une économie résiliente cette année.
(...) Ce qui en temps normal ne serait rien d'extraordinaire, mais dans une économie qui a subi un resserrement monétaire aussi important depuis 18 mois, c'est un signe de résilience.
Le Canada en revanche a connu des hauts et des bas.
En ce qui concerne le PIB. Au premier trimestre, excellents chiffres, croissance très forte. Deuxième trimestre, très légère contraction. Il y avait beaucoup de facteurs particuliers qui entraient en compte, des grèves, des incendies de forêt, qui ont déformé les résultats, mais malgré tout la tendance sous-jacente de croissance est plus faible au Canada.
Cela importe alors que nous avons dans le troisième trimestre, la croissance aux États-Unis pourrait atteindre 4 % en termes réels pendant le trimestre de l'été la croissance affiche très fort. Tandis qu'au Canada, ce serait plutôt moins de 2 %.
Il y a donc davantage de résilience dans l'économie américaine. Le Canada présente des signes plus convaincants de ralentissement. Comme je l'ai dit, le taux de chômage progresse quelque peu, passant à cinq et 8 % depuis quelques mois alors qu'aux États-Unis le marché du travail demeure plutôt stable.
il y a peut-être une légère hausse du taux de chômage qui se dessine aux États-Unis, mais le Canada est plus avancé dans ce processus de ralentissement.
- Faut-il s'en inquiéter ou pas?
Vous connaissez beaucoup mieux la science économique que moi, mais autrefois notre partenaire commercial le plus important étant les États-Unis, la santé économique des États-Unis affectait la nôtre, mais puisque les banques centrales tiennent à tout prix à resserrer l'économie, où en sommes-nous?
- Nous abordons ces ralentissements avec une donne bien différente. Dans l'économie américaine, le consommateur avait un coussin beaucoup plus important, ce que l'on appelle l'épargne excédentaire.
C'est-à-dire ce que les consommateurs ont accumulé pendant la pandémie lorsqu'ils étaient confinés à domicile et qu'il ne dépensait rien. Aux États-Unis, il y a eu des mesures de relance beaucoup plus directe, toute une série d'échecs qui ont été envoyés. Il y avait au Canada des programmes assez généreux mais on n'a pas transféré d'argent général aux personnes qui avaient encore leur emploi. Aux États-Unis, il y avait une épargne excédentaire beaucoup plus important à dépenser. Les Canadiens par ailleurs sont beaucoup plus endettés que les Américains. C'est un facteur clé qui commence à se faire sentir. On le voit dans les réponses au sondage, les consommateurs sont plus prudents, les personnes qui ont des prêts hypothécaires doivent les renouveler, et commence donc à réduire leurs dépenses dans d'autres domaines, sachant que les mensualités des prêts hypothécaires seront plus importantes.
Tout cela augmente la sensibilité des Canadiens aux augmentations.
Le taux d'intérêt. Voilà pourquoi le ralentissement Canada est-il plus prononcé et plus précoce puisque les Canadiens étant très endettés sont particulièrement sensibles à la hausse des taux d'intérêt. Les Américains, après la grande crise financière et l'effondrement du marché du logement, ont vécu une vaste phase de désendettement et ne se sont pas réendettés depuis lors.
Les paiements sur la dette représentent une part beaucoup moins importante du revenu disponible aux États-Unis.
Les Canadiens ont un prêt hypothécaire sur trois, peut-être cinq ans. Les Américains ont des prêts hypothécaires à échéance beaucoup plus éloignée. Il bénéficie encore des taux bas qu'ils ont obtenus pendant la pandémie ou un peu plus tôt alors que les Canadiens avec leur cycle de renouvellement de cinq ans commencent à ressentir beaucoup plus rapidement les taux d'intérêt.
- Oui un prêt hypothécaire sur 30 ans c'est effectivement rassurant. Combien longtemps l'inflation pourrait-elle rester élevée?
- Les banques centrales sont déterminées à réduire l'inflation.
On avait parlé du cours du pétrole qui était en route, l'inflation pourrait demeurer élevée pendant quelque temps. L'inflation est demeurée élevée plus longtemps que les économistes le prévoyaient en 2021 lorsque nous avons commencé à la constater.
Mais à bien des égards, pour réduire l'inflation, c'est de l'inflation qu'il faut.
Nous dépensons beaucoup plus au supermarché, cela fait moins de dépenses pour les dépenses discrétionnaires.
Ces détails envoient la demande diminuée et réduire leur prix pour écouler leurs marchandises.
Combien de temps pourrait-elle rester élevé? Il pourrait y avoir un nouveau choc, par exemple une hausse brutale du cours du pétrole, ce n'est pas exclu, mais nous parvenons à la limite de ce que les consommateurs peuvent supporter en ce qui concerne les taux élevés.
Nous pensons que la demande plus faible va entraîner une remontée. Par ailleurs, comme je l'ai dit, les banques centrales s'inquiètent de la durée depuis laquelle sur l'inflation parce que les banques centrales ont beaucoup lutté pour établir leur cible d'inflation à 2 % au cours des décennies passées et en ne parvenant pas à la ramener à 2 % elles perdront leur crédibilité. Si l'inflation demeure plus élever que nous le prévoyons à l'heure actuelle, il y aura de plus en plus de hausse de taux, ce qui va garantir que l'inflation diminue.
- Une autre question.
Quels sont vos perspectives pour le dollar canadien?
- Ah, le dollar canadien!
le dollar canadien a un peu pâti ces derniers temps, notamment de la hausse du dollar américain, plus que d'autres facteurs négatifs relatifs à l'économie canadienne.
L'économie américaine, nous venons de le dire, obtient des résultats supérieurs à ceux de l'économie canadienne et aussi à ceux des autres économies. Le dollar américain se tire bien d'affaires.
Malheureusement, nous ne prévoyons pas que cela change trop.
le dollar pourrait reculer un peu plus tard cette année jusqu'à 72. On ne prévoit pas que la situation s'inverse avant le milieu de l'an prochain, lorsque la Fed commence à réduire les taux également.
- Est-ce à ce moment-là qu'on va cesser de parler du dollar américain fort?
- C'est ce que nous croyons. À ce stade, une fois que la Fed envisage de réduire les taux et d'assouplir la politique monétaire, nous pensons que cela va aider le huard.
- 0,73 et demis, c'est exactement cela à mon écran.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Leslie Preston répond à d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les moyennes mobiles sont un outil que l'on peut utiliser lorsqu'on analyse graphique boursier. Hiren Amin, instructeur principal à Placements directs TD, montre comment les moyennes mobiles fonctionnent et comment on peut les utiliser sur CourtierWeb.
Bonjour, expliquez-nous ce que c'est que les moyennes mobiles et leur fonctionnement.
- Bien sûr.
Avant d'entrer dans les moyennes mobiles, je voudrais évoquer les tendances.
Pas les tendances du genre mode ou TikTok, quoiqu'il y a un thème parce que les investisseurs cherchent toujours des signaux dans le monde des investissements, et en particulier, et graphique boursier. Il s'agit de se tenir du bon côté du graphique.
Cela est possible notamment en utilisant des moyennes mobiles. Il s'agit d'indicateurs techniques qui nous aident à mesurer la tendance dans le cours d'une action au fil du temps et qui servent des niveaux dynamiques de soutien et de résistance.
Cela signifie tout simplement qu'il s'agit d'un plafond et d'un plancher psychologique sur la bourse.
Alors je vais afficher CourtierWeb.
Nous avons donc le fond SPY qui reflète l'indice S&P 500.
Affichons les graphiques.
Il y a beaucoup de mouvements erratiques, beaucoup de mouvements aléatoires. Je vais afficher une moyenne mobile. Allons de les indicateurs supérieurs.
Utilisant la moyenne mobile simple.
Celle par laquelle on peut commencer, ce sera le plus simple pour l'investisseur ordinaire.
Alors donc, nous allons ajuster certains des réglages.
Rappelez-vous, une moyenne mobile recueille un certain nombre de données, en l'occurrence il s'agit du cours de clôture de l'action additionnée puis divisée par le nombre de périodes dont il s'agit. Vous voyez que la valeur par défaut est de 15, mais je vais l'établir à 200 jours.
C'est une période plus longue pour mesurer la tendance.
Je vais simplement cliquer sur mettre graphique à jour.
Je vais essayer de grossir un petit peu afin de pouvoir mieux voir. Vous voyez la moyenne mobile, la tendance.
Avec la période de volatilité pendant la COVID et lorsqu'il y a une correction sur le marché lorsque le cours est descendu en deçà du cours. Pour les investisseurs, il s'agit de signaux de négociation.
Comment on recherche ce que l'on appelle des croisements? Un croisement signifie seulement lorsque vous voyez le graphique du cours de l'action, si le cours est inférieur ou supérieur à la moyenne mobile, cela signifie généralement un signal haussier ou baissier.
On peut prendre cette décision fonction de ce chef. On ne compte pas uniquement sur un croisement pour prendre une décision de vendre ou d'acheter, un technicien éprouvé et utiliserait d'autres signaux de consommation (.
..) - merci pour cette explication. Quiconque a utilisé les moyens mobiles savent qu'elles peuvent commencer à se recouper. Lorsque l'on choisit des durées différentes.
Ça peut devenir un peu compliqué. On recherche des signaux.
Où peut-on en avantage en apprendre davantage au sujet de ces lignes graphiques?
- Oui, nous venons de dessiner une courbe très simple, mais si vous voulez en apprendre davantage au niveau des croisements par exemple, cliquez sur l'onglet technique.
C'est un guichet unique dans lequel vous trouvez un certain nombre de moyens de vous assister.
Vous voyez qu'il y a un petit mortier, qu'elle vous donne accès à notre centre éducatif.
Cliquons sur les indicateurs.
Vous pouvez voir sous la rubrique indicateur, il a des tendances de croisement.
Nous venons de faire un croisement simple. Le cours croise la moyenne mobile. Cela vous donne une idée de ce dont il s'agit et la manière dont on peut utiliser ces signaux pour négocier. Il y a également le croisement de double moyenne mobile et triple moyenne mobile. Non seulement cela, mais si vous allez sur le centre d'apprentissage de CourtierWeb pour développer votre connaissance technique, vous pouvez par exemple suivre une leçon vidéo. J'ai déjà utilisé un filtre.
Vous pouvez sélectionner les thèmes qui vous intéressent, en l'occurrence nous parlons d'analyse technique.
Cela va afficher toutes les vidéos relatives au domaine qui nous intéresse, y compris en l'occurrence les moyens mobiles. Voilà comment vous pouvez approfondir vos connaissances financières.
- Merci.
- Je vous en prie.
- Hiren Amin est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous les poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Leslie Preston répond à vos questions sur l'économie.
Celle-ci vient de nous parvenir.
Existe-t-il une autre façon de lutter contre l'inflation qui ne consiste pas à augmenter les taux?
- Oui bien sûr. Les deux leviers que l'on peut actionner, c'est la politique monétaire et la politique budgétaire. La politique monétaire consiste à relever les taux d'intérêt. La Banque du Canada normalise également la taille de son bilan.
On n'en parle pas beaucoup ou plus beaucoup, mais la banque a faire l'acquisition d'un grand nombre d'actifs pendant la pandémie, ce qui gonfle son bilan il s'en débarrasse progressivement. Ça s'appelle le resserrement quantitatif. Voilà pour la politique monétaire.
Les mesures de resserrement quantitatif se poursuivent même si le taux directeur n'augmente pas.
L'autre versant, c'est la politique budgétaire, c'est-à-dire les dépenses des gouvernements. Voilà un autre levier que les gouvernements fédéraux et provinciaux pourraient actionner en réduisant leurs dépenses. C'est ce que l'on appelle l'austérité, ce qui contribue à réduire l'inflation.
- L'austérité budgétaire. Je ne veux pas faire de politique, il y a deux paliers, fédérale et le provincial, mais quand on parle d'austérité à une époque où les Canadiens sont en difficulté et peine à joindre les deux bouts, c'est un peu difficile.
On parle beaucoup de la politique monétaire, tel élément était l'élément qui sont en lutte ouverte, au niveau budgétaire ce n'est pas plus facile.
- Non ce n'est pas plus facile. Il y a au Canada plusieurs tendances qui plaideraient en faveur d'une augmentation des dépenses gouvernementales. Par exemple, la croissance démographique mais sous pression tout autour de services, par exemple le marché du logement. Ce qui est délicat, c'est que les Canadiens sont à la peine à cause de la hausse des prix de l'inflation et le taux de chômage demeurait également très faible.
Comme je l'ai dit, le taux de chômage a légèrement augmenté, mais à 5,5 % sur une base historique, c'est un marché très très serré. Les Canadiens sont toujours au travail.
Si l'on considère le point où nous en sommes aux cycles économiques, la station est favorable.
Le mot d'austérité peut-être trop fort, mais un ralentissement des dépenses.
C'est-à-dire le fait de ne pas mettre en œuvre de nouveaux programmes de relance.
Cela contribuerait à l'apaisement de l'inflation.
- Une autre question. Comment se présente le marché du logement? Nous en parlions.
- Eh bien, depuis que la Banque du Canada a relevé les taux deux fois en juin et en juillet, cela a eu un effet sur le marché du logement.
Je caractérise le marché du logement globalement comme étant plutôt morose. Mais cela dépend un peu de la situation dans laquelle on se trouve et notamment de la région où l'on se trouve. À Toronto, les ventes préliminaires jusqu'au mois d'août sur les marchés à prix plus élevés ont baissé depuis la décision de la Banque du Canada.
Mais à Calgary en revanche les gens de là-bas ne le ressentent peut-être pas, mais c'est au plan national marché plus abordable.
Or, les ventes de logements et les prix des logements sociaux raffermis depuis que la Banque du Canada a repris les hausses de taux.
Ceci reflète le fait que le secteur des ressources se porte bien. Il y a davantage de rentrées d'argent dans la province.
Le marché du logement se porte donc mieux. Mais globalement, le marché plutôt morose.
Selon les toutes dernières données officielles qui datent du mois de juillet, en particulier le ratio des ventes ou mises en vente pour voir à quel point le marché tendu. Or, les mises en vente augmentent. Il ne s'agit pas encore de marché qui favorise les acheteurs, mais certainement ce marché moins favorable au vendeur au mois de juillet.
Nous prévoyons que cela se poursuivra tout au long du reste de l'année, c'est-à-dire que les ventes au niveau national soient faibles que les prix continuent de diminuer. Mais comme je l'ai dit, la situation est différente de l'endroit l'autre au pays.
Calgary représente un exemple digne d'être signalé d'une grande ville où la tendance ne se répercute pas.
- Pause conditionnelle (.
..) les marchés du logement s'étant dit: bon c'est fini puisqu'il y a une pause, emballons nous, et avec une hausse de taux cet été, on se demandait s'il y avait une nouvelle tendance, mais la banque s'est abstenue.
Les marchés assimilent toujours les 50 points de base de hausses récentes sont toujours en cours d'assimilation par le marché. Par ailleurs, et c'est sans doute plus important, certains des autres indicateurs économiques sont en ralentissement.
Les gains d'emploi ne suivent pas la croissance démographique. La confiance des consommateurs un peu reflue également. Le risque d'un redémarrage, d'un nouvel emballement du marché du logement à la suite d'une nouvelle hausse est moins élevé cette fois-ci.
Une pause, c'est plus facile plutôt que de parler de s'abstenir par exemple.
Quel impact l'immigration record attelle sur l'économie?
- Eh bien, immigration plusieurs impacts mais avant d'entrer dans le vive du sujet, je tiens à dire que le Canada a une population qui vieillit. Le Canada a besoin d'immigrants, beaucoup d'immigrants, à un rythme soutenu année après année pour nous aider à gérer le vieillissement de la population.
Ceci étend dit, en 2022 nous avons reçu 1,2 millions de nouveaux venus au Canada.
C'est plus que deux fois le rythme de deux mil 19 août des années précédentes.
Il y a une véritable poussée d'immigration. À court terme, cela été très avantageux pour les employeurs qui éprouvaient des difficultés à pourvoir les postes. La Banque du Canada a entendu dire dans certains sondages qu'il est plus facile de trouver des travailleurs.
Cela, c'est formidable.
Mais le défi, comme je l'ai dit tout à l'heure, ce que nous ne pouvons pas nécessairement suivre le mouvement au niveau de l'infrastructure.
C'est du logement que l'on parle plus dans les médias, mais il y a également les lits d'hôpital. Même avant la pandémie, le Canada parmi les pays de l'OCDE était 31e sur 34 quant aux lits de soins actifs par rapport à la population. Il n'y a pas que les logements, il y a les services sociaux. La disponibilité d'hôpitaux. Avec quelle rapidité notre infrastructure sociale générale peut-elle suivre le mouvement imposé par une telle croissance? Cela représente un défi.
En ce qui concerne la Banque du Canada, de nouveaux consommateurs suscitent de nouvelles demandes.
Or, du point de vue des politiques monétaires, cela contribue à un élément positif mais cela par ailleurs pour effet d'augmenter la demande et pourrait à alimenter l'inflation et donc nécessité des taux d'intérêt plus élevé. Il y a donc beaucoup de facteurs contradictoires sont élèves. Ce qui est délicat pour le gouvernement, c'est d'établir le bon équilibre car il y a des besoins à long terme et des perturbations à court terme.
- Le juste milieu, c'est cela que l'on recherche.
Cela dépend de la rapidité avec laquelle on peut bâtir des logements, développer le réseau de santé, le système d'éducation, ce dont les gens ont besoin lorsqu'ils arrivent au Canada. Leslie Preston répondre aux questions sur l'économie en quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous les poser.
Soit par courriel, à MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Parlons d'agriculture. L'an dernier, le prix des engrais à monter mais il a diminué en début d'année, ce qui crée une situation difficile pour l'industrie.
Anthony Okolie commente un rapport de Valeurs mobilières TD sur ce secteur.
- Comme vous l'avez dit, les cours des engrais ont chuté peu de temps après le début de la crise russo-ukrainienne en février de l'an dernier. Cela pour plusieurs raisons.
Notamment, les matières premières comme le gaz naturel et l'ammoniac sont beaucoup moins chers. Par ailleurs, la Russie a continué d'exporter des engrais depuis un an en dépit des sanctions, ce qui a augmenté l'offre dans le monde.
Valeurs mobilières TD note toutefois que le rendement du secteur a été affecté par la conjoncture. Les actions engrais le mois dernier ont généralement été en baisse, inversant les gains importants du mois de juillet.
Le secteur les actions engrais étaient en baisse de 5 % pour sur un mois et les valorisations des compagnies membres du groupe étaient essentiellement plus basses encore une fois dans la tendance sur un mois. Valeurs mobilières TD constate certains signes d'une remontée des prix dans des régions comme le Brésil. Les prix de potasse au Brésil ont commencé à augmenter fin juin après avoir diminué depuis un an.
En fait, les prix de potasse ont augmenté de 4 %, prolongeant un gain de 5 % au mois de juillet.
Les cours ponctuels ont également augmenté de 12 % dans la région du sud-ouest aux États-Unis. Afin de demander l'approvisionnement resserré laisse envisager une hausse des prix de potasse sur le marché ponctuel en Chine.
Les cours des engrais semblent donc appeler à une hausse dans certaines régions du monde. Mais lorsqu'il s'agit de l'agriculture, les engrais représentent un prix de reviens importants. Quelles conséquences pour les prix agricoles?
- Les engrais représentent un coût important pour les exploitants agricoles, pour le blé et le maïs, le riz qui exige de l'hydrogène du phosphore et de la potasse, mais les cours des récoltes ont été mitigés depuis quelques mois.
(..
.) Mais le maïs et le blé sont négociés à la baisse. La météo et les conditions agricoles ont eu un impact important sur les cours des récoltes.
Lesquels présentent au mois de juillet une certaine stabilité face aux préoccupations relatives à la sécheresse, mais au mois d'août l'amélioration de la teneur des sols en humidité a été améliorée dans la plupart des régions américaines. Pendant la première moitié du mois d'août, les récoltes clés, maïs, fèves de soja et blé, signalé comme étant bonne à excellente par le ministère de l'agriculture américain ont diminué par là le la deuxième moitié du mois.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Nous voici sur la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Voici la fonction de carte thermique qui donne une vue des mouvements du marché sur le TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Commençons par le vert à l'écran.
First Quantum se démarque, en hausse de quatre à 8 % à la suite d'une entente de dernière minute pour éviter une grève dans sa mine au Panama.
Cette perspective avait plombé l'action la semaine dernière. Aujourd'hui, elle bondit de quatre et demis pour cent. Tech, dans le secteur des matières premières, est également en hausse. C'est une journée assez positif pour les grands titres financiers, mitigés au niveau de l'énergie.
Certains titres progressent très modestement, d'autres reculent également modestement.
À présent, visualisant l'indice S&P 100 grâce à la fonction de carte thermique. Aux États-Unis, il y a un nom qui domine, c'est évident.
Tesla progresse de plus de 9 %, une dynamique positif pour le titre. Mais à présent, il y a RTX qui est légèrement en baisse.
Il s'agit de l'ancienne société Raytheon qui annonce des difficultés dans les moteurs.
L'action recul de 7 % dans la foulée de cette nouvelle.
Pour obtenir davantage d'informations sur la plate-forme avancée, visiter les site web de Placements directs TD. Leslie Preston de Services économiques TD répond à vos questions sur l'économie. Question qu'on se pose depuis longtemps: quand une récession pourrait-elle survenir?
- Depuis l'été dernier, lorsque la courbe de rendement s'est inversée, c'est là qu'on apprend à pronostiquer une récession.
Nous n'avons pas affirmé client donnerait une dans le pronostic, mais ce qui est intéressant c'est que les pronostiqueurs ne savent pas au justifiera une récession ou pas, mais la plupart envisagent une hausse du taux de chômage dans leurs prévisions.
S'agira-t-il d'une récession ou non? Cela pourra paraître abstrait pour les personnes qui travaillent dans l'économie réelle, car nous prévoyons une période prolongée de croissance en berne et une poussée du taux de chômage, ce qui ne ressemblera pas à une période d'essor économique, surtout pour les personnes qui perdront leur emploi.
Les conditions ne nous paraissent pas réunies pour dire que nous sommes en récession, mais nous prévoyons une croissance mitigée.
- Je voudrais caser cette dernière question.
Quel pourcentage le coût de la masse salariale non agricole ou l'indice de productivité de la main-d'œuvre joue-t-il lorsque la Fed établit les taux d'intérêt?
- Je crois qu'il s'agit de l'indice du coût de l'emploi et de la mesure privilégiée des salaires pour la Fed.
La Fed attend que l'inflation des services baisse.
Un élément clé, c'est le marché du travail. Au fur et à mesure que le marché du travail faiblit, cela va contribuer à la lutte contre l'inflation.
Donc un coût important, c'est l'indice qui corrige les évolutions positionnelles. Ces indices sont importants pour la Fed lorsqu'elle établit la politique monétaire, mais par une trajectoire indirecte. La Fed envisage les salaires communication que le marché du travail ralenti, ce qui contribue à ralentir l'inflation.
- Nous avons posé la question à la bonne personne!
merci Leslie, notre public est ravi de vous revoir.
- Ça me fait très plaisir.
- Merci à Leslie Preston, de la Banque TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Laissez à l'écoute, demain Andres Rincon répondra à vos questions sur les fonds négociés en bourse. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!