Alors que les étudiants se préparent pour leur première année à l’université, leurs parents doivent tenir compte de multiples facteurs pour gérer leurs finances personnelles. Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale, Gestion de patrimoine TD, discute de ce qu’il faut garder à l’esprit, y compris des changements apportés à la réglementation sur les REEE.
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Pour les parents dont les enfants entrent au collège ou à l'université en septembre, il peut y avoir beaucoup à prendre en compte du point de vue des finances personnelles. Nicole Ewing, directrice de la planification fiscale et successorale à Gestion de Patrimoine TD, est parmi nous. Bonjour, Nicole. Si vous avez un enfant inscrit au collège ou à l'université, nous connaissons les REEE, mais à quoi doit-on penser? On suppose que les cotisations au REEE ont été faites et il faut commencer à songer à réaliser des retraits. Or, il faut le faire aussi efficacement que possible pour en tirer le parti maximum. Il existe deux types de versements qui peuvent être retirés du REEE. Il y a les cotisations que vous y avez faites et puis il y a la plus-value et les subventions. Le traitement fiscal est différent selon que vous désignez votre retrait. S'il s'agit d'une cotisation, elle peut être retirée en franchise d'impôt. La plus-value sur les placements et les subventions sont assujetties à certaines limites. Il s'agit de versements d'assistance éducative qui sont plafonnés pendant les 13 premières semaines de l'année scolaire dans l'établissement agréé. Il y a des critères à respecter. Il faut songer à la manière dont l'argent est retiré et quel sera le revenu de l'étudiant. L'objectif consiste à les retirer en franchise d'impôt. C'est l'idée. Ou à tout le moins acquitter le minimum d'impôt. Le gouvernement a, pour la première fois depuis 25 ans je crois, relevé le montant qu'il est possible de retirer pendant les 13 premières semaines. La raison en est que le gouvernement ne veut pas que les personnes titulaires de régime ne retirent leur argent entièrement puis interrompent leurs études. Le montant a augmenté de 5000 à 8000 $ pour les étudiants à temps plein et 4000 pour les étudiants à temps partiel. Il s'agit donc de retirer ces paiements éducatifs dès que possible. Ils sont imposés entre les mains de l'étudiant, lequel est dans une fourchette fiscale moins élevée que la vôtre en principe. Avec le montant de 15 000 $ qu'il peut gagner en franchise d'impôt, il ne devrait pas y avoir tellement d'impôt à payer. Donc il faut retirer les paiements d'assistance éducative aussi rapidement que possible, sans naturellement épuiser les fonds dont on aura besoin pour les années futures. Mais il faut se rappeler que ces paiements doivent être retirés plus rapidement. Très bien. À part le retrait d'un REEE, à quoi doit-on songer d'autre? C'est la première fois que les étudiants ont quitté leur foyer. Même s'ils sont encore au foyer, ils doivent faire toutes sortes de choix qu'ils n'avaient pas auparavant. Il faudrait comprendre dès que possible l'impact de la dette. S'il y a une chose que je dirais aux étudiants, c'est de prendre garde aux gens qui vous offrent des cartes de crédit sans vraiment réfléchir au calendrier de remboursement. pour ce genre de fonds. La dette, donc, à éviter. Les étudiants qui atteignent l'âge de 18 ans peuvent cotiser à un CELI s'ils ont un emploi à temps partiel et de l'argent à économiser. Il faut réfléchir à la littératie financière. Ce sera très important pour les étudiants. Une excellente façon de procéder consiste à établir un budget, réfléchir aux dépenses que vous allez sans doute avoir. Si vous êtes parent, aider votre enfant à comprendre comment gérer l'argent, c'est extrêmement important. J'ai été l'une de celles qui ont accepté une carte de crédit. Je me suis dit que ce serait formidable. Par ailleurs, si vous êtes étudiant et que vous êtes titulaire d'une bourse ou d'une subvention qui est reliée à vos résultats scolaires, aider l'étudiant à comprendre que perdre une telle bourse, cela a un coût. Si vous perdez cette bourse parce que vous voulez avoir un temps partiel qui ne va pas faire progresser votre carrière ou vos études, vous renoncez potentiellement aux notes qui vont vous permettre de conserver votre bourse moyennant un peu d'argent de poche. J'ai connu beaucoup d'étudiants qui avaient d'extraordinaires bourses mais qui n'ont pas pu les conserver parce qu'ils avaient toutes sortes d'activités extrascolaires. Donc il faut songer aux sommes qui sont en jeu et aux conséquences de la perte d'une telle bourse. Je voudrais vous parler de logement. On entend tellement parler de la pénurie de logements avec l'afflux d'immigrants, d'étudiants internationaux. De quoi les parents doivent-ils être au courant? Il y a beaucoup d'options différentes. Les étudiants viennent parfois d'autres provinces, ou d'autres pays. Ils sont ici pour la première fois. Il faut se familiariser avec le droit de la location. Il faut savoir exactement à quoi on s'engage lorsqu'on signe un bail de location. La loi est très différente d'une province à l'autre. Par exemple, si vous avez des colocataires, est-ce que vous êtes responsable de l'intégralité du logement ou uniquement de votre part? Beaucoup de parents, s'ils ont plusieurs enfants, peuvent acheter des appartements en copropriété que l'enfant pourra occuper, encore une fois, en louant les autres pièces. Il faut prendre garde aux obligations financières, si vous avez des factures d'électricité, peut-être pas de téléphone, je me date. Si nous voulons que l'étudiant acquière une littératie financière, il doit savoir que ce sont des contrats, des engagements qui ont des coûts. En fonction du logement que vous achetez, il faut savoir si le stationnement est inclus, s'il y a les transports en commun à proximité qui peuvent réduire les coûts que vous encourriez par ailleurs. Il y a donc un certain nombre de facteurs qui doivent être pris en compte en fonction du type de logement que votre étudiant occupe.