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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnel. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons l'impact possible de l'intelligence artificielle sur le marché du travail. La question de savoir si l'industrie dans une bulle avec Kevin Hebner de TD Epoch.
Anthony Okolie nous donne un aperçu de ce qu'il faut attendre sur le PIB canadien cette semaine. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous en dit plus sur l'utilisation de la plate-forme pour trouver des actions spécialisées dans l'IA. Pose à nouveau question par courriel à moneytalklive@td.com dans la boîte de questions va de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite progresse modestement, très modestement de lui.
, Soit 0,04 %. La saison des annonces de banques de bénéfices commence. Elle conclut la saison des bénéfices au Canada.
La Banque Scotia et la Banque de Montréal sont parmi les titres les plus activement négociées.
Les milieux financiers sont satisfaits de l'annonce de la Banque Scotia qui progresse de 3 %. La Banque de Montréal en revanche recule légèrement à 122,44 $, l'accent est en repli de 3,5 %. En réaction, aux annonces de bénéfices trimestriels. L'indice S&P 500 est essentiellement inchangé aujourd'hui, en baisse de 0,03 %. La semaine dernière lundi ça a crevé le plafond des 5100 pour la première fois dans l'histoire.
Aujourd'hui, l'indice est plutôt prudent, un peu plus tard cette semaine paraît l'un des indicateurs préférés de la Fed en matière d'inflation. L'indice Nasdaq et dans le vert.
15 995., En hausse de 20 ; c'est modeste, mais c'est tout de même 0,1 %. Les croisières Christophe progressent aujourd'hui y compris Norwegian Cruise Line qui se classent en tête du peloton.
Selon la compagnie la demande de croisière atteint des niveaux records, l'action bondit de 18 % à 18,79 $ l'action.
Certains des concurrents y compris Carnival Cruise Line emboîtent le pas.
Si le développement des technologies de l'information et de la communication suscite beaucoup d'enthousiasme que l'on s'inquiète également des perturbations que l'intelligence artificielle pourrait entraîner son marché du travail. Les actifs dans ce domaine sont-ils pas en train de devenir une bulle? Kevin Hebner de TD Epoch nous rejoint pour discuter.
C'est un thème très actuel, il y a beaucoup de thèmes à évoquer. Commençons par parler des perturbations à quel point l'IA pourrait perturber notre vieux marché du travail?
- Bonjour, Greg. Je crois que cette préoccupation est fondée.
Dans les sondages, davantage de gens sont inquiets plutôt qu'enthousiasme à l'égard de l'IA. Il se préoccupe surtout de leur travail. Selon nous, 60 % des emplois seront notablement affectés par l'intelligence artificielle, mais c'est assez normal. À l'heure actuelle, 60 % des métiers d'aujourd'hui n'exister pas en 1950. Le marché du travail est toujours très dynamique.
Comment calculons-nous ces proportions? Le ministère du travail américain divise le marché du travail américain en mil profession. Chaque profession est divisée en 15 ou 20 tâches. Il y a donc 18 000 tâches globalement qui décrivent le marché du travail américain. Nous considérons alors quelles sont les tâches qui pourraient être affectées par l'IA existant. Pas l'IA telle qu'elle sera dans cinq à 10 ans, mais il y a telle qu'elle existe aujourd'hui, et ensuite on arrive à ces chiffres. 60 % seront sensiblement affectés pour 50 % des emplois, plus de 20 % des tâches seront affectés. Il y aura donc beaucoup d'emploi qui seront modifiés. Il y aura plus d'emplois qui seront modifiés que d'emplois qui seront éliminés par l'IA. Cela signifie qu'il y aura beaucoup de changement. Il faut que nous nous y adaptions est à mon avis c'est une adaptation positif.
- Les partisans de l'IA affirment que cette le travail ennuyeux qui va être éliminé. Par exemple dans les services financiers, il ne sera plus nécessaire de passer tant de temps à créer des graphiques par exemple. Mais ce qui inquiète les gens, c'est que dans certains cas leur travail est entièrement constitué de tâches ennuyeuses qui pourraient être éliminées.
- C'est intéressant. Si nous avions eu cet entretien il y a 18 mois nous nous serions entendus pour dire que l'IA va affecter les métiers à cols bleus, puis à col blanc, puis les métiers créatifs. Mais avec l'IA générative, comme Open AI, c'est totalement inversé. Présence sur les posts créatifs qui sont affectés d'abord puis les postes de cols blancs et enfin les emplois de cols bleus.
Il est important de constater qu'au fur et à mesure que tout ceci évolue, nos méthodes de travail vont beaucoup changer.
Dans le secteur des cols blancs, l'IA augmente que nous pouvons faire. Le travail que je fais sur Excel, télécharger des données, réaliser des analyses de régression, créer des prospectus, l'IA va améliorer la productivité de 20 %. J'ai une longue liste de choses à chair de choses à faire, je pour en faire davantage. Globalement pour les travailleurs à cols blancs, c'est vrai.
Pour les travailleurs créatifs c'est encore plus le cas. Les gens qui rédigent vont voir leur productivité a augmenté de 40 %. Le texte de marketing est la première utilisation de l'intelligence artificielle jusqu'ici.
Ce qui crée du contenu pour l'économie numérique, notamment des animations, cela est un outil créé par Open AI qui accroît immédiatement la productivité des personnes dans le secteur de l'auto métallisation, les jeux vidéo d'environ 90 %. C'est vraiment spectaculaire.
Il y aura donc beaucoup plus de contenu, j'espère que ce ne sera pas uniquement du contenu banal mais du contenu vraiment excitant.
- Vous nous donnez des exemples concrets de productivité, que ce soit dans les services financiers, secteur créatif, qu'est-ce que ça signifie au niveau national quand on commence à mesurer la productivité d'une économie, le PIB, est-ce que l'IA pourrait donner un coup de pouce à la productivité là où nous sommes à la traîne depuis quelque temps?
- Nous pensons que ça va augmenter la productivité par rapport au départ de 15 à 20 %. Nous calculons ce chiffre en voyant ce qui est passé historiquement avec l'électricité, l'informatique ou Internet.
Nous avons donc 18 000 tâches et l'impact sur la productivité.
Mais c'est une tâche très importante, c'est semblable au bout de l'Internet de la fin des années 90.
Quand on parle de la productivité, en tant qu'investisseur, il s'agit de penser à des compagnies qui sont plus productives, on utilise leurs intrants, cela se répercute sur la société, la productivité au fur et à mesure et bien entendue les bénéfices.
Il y aura davantage de croissance, mais nous voyons également au moins pour les compagnies qui bénéficient directement, dans le matériel pour les plates-formes, il y a une augmentation spectaculaire dans les marges et cela génère un flux de trésorerie phénoménale, flux de trésorerie disponible. Mais ça c'est pour un petit nombre. Nous voyons des rendements très concentrés avec l'infrastructure policière.
C'est comme pour les semiconducteurs.
Cela fait à peu près un an contenant pendant la société, les fabricants de cuisson ont beaucoup bénéficié.
- Il ne s'agira pas uniquement des fournisseurs et des fabricants de plus.
Nous créons l'infrastructure à l'heure actuelle, nous n'avons pas beaucoup d'application lorsqu'il y a une technologie générale qui crée une perturbation dans le secteur, ça prend longtemps pour qu'elle se diffuse dans l'ensemble de l'économie.
Ça prend 20 à 30 ans pour avoir un taux de pénétration de 15 %. Il y a ce sera plus rapide parce que c'est surtout dans le monde numérique.
À présent nous avons ce vaste essor dans la construction de l'infrastructure, mais à présent on se demande quelles sont les applis clés qui vont aider les entreprises et les ménages à progresser.
Donc selon nous, nous allons continuer de bénéficier des rendements que nous avons eus mais il y aura ce gouffre à un moment donné et les manchettes vont dire : quels sont les applications clés, comment cela fonctionne pour les entreprises et les ménages. Et cela prend beaucoup plus de temps que les milieux de l'investissement ne s'y attendent.
- Le milieu des investissements si cela va prendre plus longtemps, nos vies quotidiennes sont changées par ses applis clés comme vous dîtes, il y a une forte hausse des actions de fabricants de semi-conducteurs. On parle de bulle. Vous voyez ce qui s'est passé sur le marché.
Est-ce qu'il y a une bulle?
- Il y a trois raisons de croire que nous pourrions être dans une bulle comme ça été dans les années 90. Tout d'abord la concentration du rendement. De fait, depuis 1920, il y a eu seulement deux autres périodes pendant lesquelles les rendements ont été aussi concentrés dans un si petit nombre d'entreprises. La fin des années 90 et la fin des années 1920.
Ni dans l'un ni dans l'autre cas cela a bien fini. En outre il y a les valorisations qui sont étirées. Pas autant que dans les années 90, il y a également la tonalité euphorique de bon nombre des commentateurs.
Au sujet de l'intelligence artificielle.
Deux éléments qui permettent de croire que nous sommes dans une bulle. Mais ce qui est différent à l'heure actuelle, c'est que dans les années 90 les compagnies consommaient beaucoup de trésorerie, mais il y a eu des manchettes qui nous disaient : nous manquons de trésorerie. À l'heure actuelle, nous avons énormément de flux de trésorerie disponible, produits d'excellente marge.
Les 7 magnifiques et titres apparentés.
Mais c'est un peu différent, c'est un peu plutôt que comme en 1997 en 1999.
- Alors nous allons poser davantage de questions sur intelligence artificielle Kevin Hebner dans quelque temps poser nouveaux questions par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Après un coup d'œil sur l'actualité du monde des affaires et sur les marchés.
Le ralentissement de la demande de rénovations coûteuses pèse sur les ventes de Lowes. Le détaillant de produits d'aménagement de la maison indique que les ventes comparables ont baissé de plus de 6 % d'une année sur l'autre au cours de son dernier trimestre. L'eau s'attend à ce que la demande d'acte coûteux demeure faible.
Jusqu'à la fin de 2024. Lowes a cependant dépassé les attentes des milieux financiers qui étaient quand même plus bas après qu'elle ait revu ses prévisions à la baisse à 236,60 $, l'action progresse un peu plus de 2 %. La compagnie de vidéoconférence ou produit sa croissance mais beaucoup plus lentement dans un monde post pandémie. Les ventes ont augmenté de 3 % d'une année sur l'autre pour atteindre 1,12 milliards de dollars ce qui est loin de la croissance Mathilde qu'elle a connue pendant le confinement. Cela toutefois semble suffire au marché, action progresse de 7 % à 67,42 $.
Encore une fois les bénéfices sont supérieurs aux attentes de Wall Street.
Macy's annonce qu'elle va faire fermer 150 grands magasins en se concentrant sur les marks hauts de gamme comme copine d'elle, et moi dans les magasins Macy's situés dans les centres commerciaux en difficulté. À 20,11 $ l'action, celle-ci progresse un peu plus de 4 %. Un coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX composite, nous venons d'inaugurer l'annonce, assez en avance des bénéfices, les Banque Scotia et BMO ont annoncé la bénéfice aujourd'hui. L'indice progresse de cette ; soit très modestement. L'indice S&P 500 après une longue remontée marque une pause cette semaine, une très légère baisse de 0,1.
Voici avec Kevin Hebner pour répondre à vos questions sur l'intelligence artificielle. Alors, est-ce que les États-Unis sont le mieux placé pour progresser en intelligence artificielle ou est-ce que la Chine pourrait lui damer le pion ou encore l'Europe?
- Les États-Unis ont eu un quasi-monopole de la technologie depuis au moins 25 ans.
Nous pensons que cela va se produire. Pour plusieurs questions raisons. L'écosystème du système d'investissement États-Unis, c'est vraiment le secret de l'économie américaine et cela a été développé avec l'aide du ministère de la défense américain, mais c'est vraiment le secret de l'économie américaine. Ensuite, la réglementation très légère aux États-Unis par contraste avec ce qui se passe en Europe, où la réglementation est tellement lourde que le continent se retrouve en dernière place. C'est pour ça qu'il y a un type de compagnie technologie en Europe.
Ensuite les États-Unis donnent la plupart des contrats pour l'intelligence artificielle et occupe la plupart des talents en matière d'IA. La plupart des spécialistes en domicilient aux États-Unis même s'ils n'y sont pas nés.
Par exemple chef de la technologie de Meta est né en France, le chef de l'intelligence artificielle de Google est né au Royaume-Uni. Il y a également un autre leader qui est né en Chine. Pour ces trois raisons, nous pensons que les États-Unis vont continuer de se classer en tête pour la technologie. L'Europe à cause de sa réglementation trop lourde se classe en queue de peloton. La Chine, c'est différent. La Chine dépense beaucoup d'argent en matière d'intelligence artificielle et se classe en première classe en matière de brevets mais c'est une approche très différente. Elle se concentre sur les applications de matériel de technologie, l'informatique quantique, les semi-conducteurs, les véhicules autonomes, la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques et puis différentes applications militaires, les drones, les missiles supersoniques ainsi de suite. Et bien sûr les systèmes de surveillance. La Chine se classant était de loin dans le monde, dans ce domaine.
Quant à la diffusion de l'IA dans l'économie, est très active aux États-Unis, mais en Chine ce sera étranglé par le gouvernement, il n'y aura pas beaucoup de diffusion, il n'y aura certainement pas de compagnies de technologie et de leaders puissants qui se présenteront en Chine.
Jacks Marot Tony m'a ont été écrasés par le gouvernement. Il y a donc une trajectoire de développement très différent aux États-Unis par rapport à l'Europe et à la Chine. Le cas de la Chine fait signe, car dans ses débuts, NVIDIA était le grand gagnant. Il y a des restrictions quant à l'exportation des puissants Shin.
- Oui, On peut exporter des puces, bien sûr il y a des préoccupations géopolitiques, la Chine et les États-Unis ne s'entendent pas très bien.
- Oui, cela fait parti de la guerre froide : zéro.
L'objectif des États-Unis a été très clairement énoncé, il s'agit de manière la Chine de générations derrière les États-Unis. Les compagnies comme NVIDIA pour les unités de traitement graphique, SMC pour la fabrication de puces peuvent vendre leurs produits en Chine, mais seulement de l'équipement ou des logiciels qui sont de générations derrière. Et je crois que le département d'État et le département du commerce aux États-Unis vont très efficacement maintenir la Chine de générations en arrière. La raison en est que les applications militaires de l'intelligence artificielle, les missiles hypersoniques les drones, c'est quelque chose de malheureux se produit dans la mer de Chine ou à Taiwan, les États-Unis disposent de capacités militaires qui sont supérieures à celle de la Chine. Mais il s'agit d'un reflet de la guerre froide : zéro.
- Parlons un peu plus ce que cela m'intrigue. Et c'est aussi effrayant, la guerre froide : zéro quand on pense au progrès technique. Ce qui s'inquiète des capacités de l'IA, notamment de ce qu'elle pourrait faire sans l'interaction d'êtres humains, est-ce que ces craintes sont fondées - Je ne suis qu'un économiste, je ne suis pas vraiment en mesure de parler des questions existentielles ou philosophiques quant à l'intelligence artificielle générale ou le moment auquel les machines pourraient apprendre d'elle-même ou échapper au contrôle des humains. Ce n'est pas mon expertise.
Il y a des actes de sangsue sont très intéressants ont été produites, mais en tant qu'économie je n'ai pas vraiment aperçu sur ce point.
Je vais peut-être commencer à revisiter mes tablettes de science-fiction dans ma bibliothèque. Fais toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Kevin Hebner répond à d'autres questions sur l'intelligence artificielle dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel@moneytalklive@td.com. À présent poursuivre la découverte CourtierWeb.
On parle intelligence artificielle. Si vous cherchez à sélectionner des actions apparentées à l'intelligence artificielle, CourtierWeb vous propose des outils. Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD.
- Quand il s'agit des thèmes d'investissement, l'intelligence artificielle est certainement très à la mode. Il va sans dire que l'on parle beaucoup de l'intelligence artificielle et de son vaste potentiel. Il est donc naturel de se demander comment on peut commencer à faire des recherches sur les actions reliées à l'IA. Dans un sens un peu difficile parce que l'intelligence artificielle n'est pas un secteur ou une industrie mais plutôt un thème qui recouvre plusieurs secteurs. Mais CourtierWeb vous propose une solution.
Allons sur la plate-forme. Voici comment vous pouvez commencer. Une fois que vous avez ouvert une séance, nous cliquant sur l'onglet recherche, puis sur sélection dans la colonne des outils.
Donc nous cliquant sur l'outil de sélection. Nous avons déjà ouvert l'outil.
Voici la page d'accueil. L'une des façons dont on peut commencer, il y a un avantage de l'outil de sélection, c'est que certains thèmes sont créés d'avance. Et justement, intelligence artificielle et l'un de ses thèmes. Voici ce qui se produit. Nous passons directement à l'écran qui est appliqué à un certain nombre de fiches mais il importe de noter certains des éléments qui ont déjà été réglés. Vous pouvez procéder de manière ascendante ou descendante. On peut sélectionner bien sur la bourse, le pays, nous avons déjà sélectionné le thème.
L'intelligence artificielle est l'un des autres thèmes disponibles. C'est l'intelligence artificielle que nous recherchons. Vous pouvez ajouter davantage de critères de sélection si vous le souhaitez. À l'heure actuelle, on se penche uniquement sur le cours de l'action et le rendement sur cinq jours car la seule chose qui nous intéresse, c'est justement de dresser la liste des titres apparentés à l'intelligence artificielle.
La liste s'affiche justement. Les actions qui sont reliées à l'intelligence artificielle, il y a des sociétés de logiciels, de matériel, elles sont classées. Le classement est important pour les investisseurs, il est basé sur les fils que vous avez choisis. Nous avons sélectionné uniquement le cours et l'historique de cours sur cinq jours, mais vous pouvez sélectionner davantage de critères. Une fois que vous affichez votre liste, vous pouvez filtrer davantage et voir comment vous pouvez orienter vos recherches. Voilà une manière rapide commencer des recherches sur l'intelligence artificielle sur la plate-forme CourtierWeb.
Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous vous posez vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel, à MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourront vous répondre en direct.
Kevin Hebner de TD Epoch répond sur vos questions sur l'intelligence artificielle.
Nous en avons brièvement parlé, quel est l'impact de la réglementation sur l'intelligence artificielle? Vous avait parlé de l'avantage que représente la réglementation légère pour les États-Unis.
- Bruno client nous pose souvent la question. La réglementation ne représentera pas un facteur important pour l'industrie l'intelligence artificielle.
Non pas seulement cette année prochaine, mais pour cette décennie. Il y a trois raisons à cela. Tout d'abord, le pouvoir du lobby de la technologie qui dépense des millions de dollars à Washington, a exercé des pressions afin d'éviter que des réglementations soient mises en place qui nuirait à leur rendement. Un exemple, les médias sociaux. Nous savons depuis 10 ans que les médias sociaux représentent un véritable problème, une influence pernicieuse pour les jeunes qui causent de nombreux méfaits, mais il n'y a eu pratiquement aucune réglementation ni aucune mesure législative qui en a résulté, et cela depuis plus de 10 ans.
Une deuxième raison, c'est que l'on veut réglementer pour l'avenir, quand on réglemente une nouvelle industrie, ou celle-ci se dirige-t-elle, on ne sait pas vraiment comment l'industrie se développera. Il y a eu tellement de changeant même depuis 18 mois, depuis novembre 2022, que Open AI a créé la version la plus récente de Chat GPT nos points de vue ont beaucoup changé. Par exemple dans l'union européenne, quand un projet de loi est proposé, il sera adopté en 2026 environ, et cette loi va réglementer l'intelligence artificielle telle qu'elle existe en 2020. Donc industrie très évolutive. Par conséquent il est trop tôt pour la réglementer. La réglementation d'une industrie montre historiquement qu'il faut attendre 10 à 20 ans après la première application commerciale, que ce soit le chemin de fer, automobile, aviation, nucléaire. Il y a 220 organismes réglementaires aux États-Unis. Chaque nouvelle industrie finit par être réglementée mais ça prend 10 à 20 ans et je pense que c'est sans doute sensé.
Il y a beaucoup de discussions au sujet de la réglementation. Il y a des préoccupations relatives aux médias sociaux, deep fake, toutes sortes d'inquiétudes au contenu. Mais je crois qu'il faudra attendre au moins jusqu'à la prochaine décennie est largement dans la prochaine décennie pour qu'un cadre réglementaire soit mis en place qui affecte notre fonctionnement le règlement de l'industrie.
- Vous font pencher sur l'histoire avec les nouvelles technologies, chemin de fer, Internet etc. Je crois qu'il y a trois erreurs communes qui sont faites. Quelles sont-elles comment les éviter?
- Il y a une erreur, c'est celle de l'union européenne. On étrangle l'innovation en réglementant trop lourdement. Il y a une deuxième erreur, c'est le genre d'erreur qui se fait en Chine où le gouvernement intervient très lourdement pour amener l'industrie a évolué, mais en la cloisonnement de manière à empêcher la diffusion de la technologie dans les entreprises et les ménages. Ça c'est également très important pour une économie axée sur l'innovation.
La troisième erreur, c'est l'erreur qui se fait en général aux États-Unis, c'est le fait que l'industrie est tellement puissante et tellement riche, et les enjeux sont si élevés qu'elles dépensent des millions de dollars en lobby, il n'y a pas beaucoup d'expertise en IA au sein du gouvernement, c'est l'industrie qui dicte ce qui se produit au niveau de la réglementation dans différents types de secteurs.
Donc il y a beaucoup d'erreurs à commettre.
- Chaque région semble avoir sa propre spécialité. Vous dîtes que c'est l'industrie qui a toutes expertisées par le gouvernement. C'est un problème difficile à contourner parce que ces technologies évoluent vite les industries que voulait réglementer sont celles qui ont toutes les réponses.
- Oui.
Le président Biden a publié un décret le 30 novembre qui affecte beaucoup d'adultes États-Unis, mais le gouvernement ne dispose pas de l'expertise interne pour gérer cela. Le plus important dans ce décret c'était la disposition voulant que tout grand modèle doit faire l'objet d'un test en équipe rouge, c'est-à-dire que vous dessinez des personnes au sein de la firme, que vous soyez Microsoft ou Google, qui font semblant d'être des pirates et vous essayez de faire en sorte que votre modèle fasse des choses nuisibles et vous signalez au gouvernement les résultats du test. Mais il n'y a pas un organisme au sein du gouvernement pour recevoir ces rapports. Donc il ne s'agit vraiment pas d'un avantage, plutôt un obstacle au développement de ces modèles.
Les compagnies s'auto réglemente, dans cet environnement. Peut-on la faire confiance avec ces technologies?
- Selon les sondages d'opinion, les gens sont très soupçonneux de l'autoréglementation. Dans toute industrie, mais surtout dans le cas de la technologie.
Donc l'autoréglementation, ce n'est pas une solution qui pourrait résoudre ces méfaits. Je ne dis pas que la technologie ne doit pas être réglementée. Il y a beaucoup de domaines la réglementation peut faire une différence. Cependant il était réaliste de penser que cela va se produire dans le délai, dans l'horizon temporel auquel passent la plupart des investisseurs.
- Kevin Hebner répond à d'autres questions sur l'intelligence artificielle en quelques instants. Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps par courriel à Moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
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Nous surveillons tous de très près les données économiques pour voir quand les banques centrales pourraient réduire les taux d'intérêt après qu'ils aient atteint un taux restrictif. Le PIB du quatrième trimestre et sur le point de paraître au Canada après une contraction inattendue au quatrième trimestre quelques-unes attendons. Anthony Okolie nous présente les perspectives sur l'économie notice à l'atterrissage en douceur est envisageable.
- Le PIB du quatrième trimestre à surveiller de près pour voir si oui ou non le Canada peut éviter un atterrissage brutal après la contraction du troisième trimestre. L'économie canadienne a reculé sur une base annualisée de 1,1 % au troisième trimestre. Ces chiffres étaient inférieurs aux attentes du marché ainsi qu'au pronostic de 0,8 % de gains de la Banque du Canada. L'économie a évité d'entrer en récession technique définie comme deux trimestres consécutifs de contraction parce que le PIB du deuxième trimestre a été révisé à la baisse de 1,4 % par rapport à l'estimation initiale, une baisse de 0,2 %. Les échanges internationaux ont vraiment plombé le PIB du troisième trimestre que les exportations pesant sur l'activité économique. Les inventaires se sont accumulés depuis deux ans, selon statistique Canada.
Quand on considère les statistiques du quatrième trimestre, en prévision, économie a acquis certains facteurs positifs que soit dans les ventes au détail, la Banque TD, et le consensus du marché s'attende à une augmentation cessionnaire ajustée de 0,8 % par rapport au mois, 1 % du troisième trimestre le PIB pour le mois de décembre devrait être légèrement inférieur aux prévisions d'un gain de 1,3 % seulement précédant ce qui confirmerait selon valeurs mobilières TD la perspective d'un atterrissage en douceur et donnerait une dynamique supplémentaire pour le troisième trimestre, mais la croissance par habitant demeure négatifs à valeurs mobilières TD affirme que l'actualité a évolué conformément prévisions de statistique Canada. Mais le marché du travail laisse apercevoir une condition plus mitigée compte tenu de l'augmentation des demandes d'assurance-chômage et de la baisse des heures travaillées en décembre.
L'immobilier va constituer une source clé de solidité à cause de la hausse des activités de revente seule à valeurs mobilières TD au quatrième trimestre. Même avec un PIB inférieur aux estimations provisoires, valeurs mobilières TD pensent que les chiffres de décembre m'ont confirmé un retour à une dynamique après la période de stagnation entre mai et novembre et devrait assurer une bonne transition vers le PIB du premier trimestre.
- Il s'agit donc du scénario de base. La grande question, qu'est-ce que la Banque du Canada va conclure et quand les taux d'intérêt vont-ils baisser?
- Valeurs mobilières TD considère toujours que la Banque du Canada va pratiquer sa première réduction de taux en juillet 2024. La persistance des pressions sous-jacentes pour créer davantage de défis au niveau de la première moitié de 2024 selon valeurs mobilières TD.
L'inflation globale devrait être inférieure à la fourchette jusqu'à la mi 2024.
Valeurs mobilières TD estiment qu'il faudra vous avoir davantage de preuves que l'inflation 103 mois ralentie et valeurs mobilières TD prévoient que la banque va réaliser des coupures de taux de 100 points de base d'ici la fin 2024 parvenir à tout terminal de 3 % d'ici le quatrième trimestre 2025.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
Après un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la Banque TD. Conçu pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Voici indice TSX 60 sur la carte thermique qui permet de visualiser l'évolution des titres en fonction du cours et du volume.
La Banque de Montréal et la Banque Scotia ont annoncé leurs résultats cette semaine.
Vous voyez l'arrêt avec réaction des marchés. BMO recule à raison de plus de 4 % alors que la Banque Scotia progresse de 2,75 %.
Quant au reste de l'écran, Cameco progresse pour le deuxième jour de suite, producteur d'uranium et Magna MG, Magna International, fabricant de pièces automobiles progresse de 3 %. First Quantum qui aussi pas mal depuis quelque temps progresse de 3 %. Aux États-Unis, indice S&P 500, cette semaine l'un des indicateurs d'inflation privilégiée par la fait apparaître dans cette attente et les marchés sont mitigés.
Sur l'écran, en ce qui concerne l'intelligence artificielle, quelqu'un aujourd'hui, NVIDIA vaut la peine, mais AMD proche de 1 %. Certains des titres financiers y compris Bank of America progressent également. Cette action est en hausse d'un peu moins de 2 %. Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD.
Kevin Hebner the TD Epoch répond à vos questions sur l' intelligence artificielle. Voici une question intéressante. On a parlé de la réglementation, on a parlé la productivité. À présent comment aborder l'IA du point de vue des investisseurs?
- Tant que nous pensons, surtout si on songe à la fin des années 90,1 problème qui existait à l'époque, c'est que beaucoup des entreprises étaient fondées uniquement sur la spéculation, sur l'espoir. Cette fois-ci, nous voulons nous assurer de choisir des entreprises qui offrent un bon rendement du capital investi, largement au-delà du cours du capital qui ont des marges d'exploitation élevée et génère beaucoup de flux de trésorerie disponible. Par exemple, si vous considérez les 7 magnifiques, toutes ces entreprises présentent ses caractéristiques, mais vous pouvez considérer des entreprises comme Google et Meta qui prévoit une croissance ralentie faible des bénéfices, alors que NVIDIA et testa, les investisseurs prévoient une croissance exceptionnelle des bénéfices.
Selon NVIDIA et selon nos calculs, le cours de l'action prévoit une croissance des bénéfices de 20 % par an pendant les 18 prochaines années. D'autres entreprises ont atteint ses résultats, Apple et Microsoft, mais lorsqu'elles avaient une bien plus faible envergure. On n'a jamais vu de cas où une entreprise si importante à augmenter ses résultats à ce rythme.
Pour nous il est peu probable que ces pronostics sont réalisés et les trois autres entreprises dans les 7 magnifiques, Apple, Microsoft Amazon, sont un peu entre les deux. Le cours de l'action prévoit une croissance importante mais pas irréaliste.
Comme dans le cas de Tesla NVIDIA.
Essentiellement, surtout sur les grandes compagnies de plate-forme, c'est qu'il faut s'assurer qu'il y a un bon rendement du capital investi, générer beaucoup de trésorerie qu'il ne s'agit pas d'actions fondées sur la spéculation. La spéculation. Vous avez évoqué d'importantes compagnies. Il y a bien sûr beaucoup d'argent qui doit être consacré pour le développement de lit avec beaucoup d'infrastructures. Vous en avez parlé dans le passé, vous avez parlé je pense une situation où les gagnants raflent presque toute la mise. Il y a des petits joueurs qui peuvent jouer un rôle perturbateur, mais dans la technologie est-ce que ce sont les grands gagnants qui raflent presque toute la mise?
- Ça, c'est un élément critique de la technologie numérique, c'est un hôtel d'investissement depuis huit ans.
Compte tenu des économies d'échelle des entreprises basées sur un capital tangible, il faut investir énormément d'emblée. Ces investissements initiaux peuvent s'inscrire dans une logique de perturbation mais permet d'acquérir une forte part de marché ce qui crée des obstacles pour les nouveaux concurrents.
Dans l'intelligence artificielle, il y a les fournisseurs de nuagique, les compagnies de plate-forme et différente entreprises dans les semi-conducteurs, les fabricants, les concepteurs, les fabricants d'équipements. Dans certains cas il y a deux ou trois gagnants dans certains cas 86. Mais il est rare pour les gros joueurs, et bénéficie d'énormes marges, d'énormes flux de trésorerie disponible, des normes rendement du capital investi, et tous les autres éprouvent des difficultés pour obtenir un rendement supérieur au coût du capital et ne crée donc pas de capital économique.
Il s'agit donc d'une situation technologique où les gagnants remportent presque toute la mise. Avec la concentration accrue, nous ne pensons pas que la situation va se normaliser. Il n'y aura pas un retour à la normale. Ce phénomène va se poursuivre peut-être même s'accélérer au fur et à mesure que l'IA représente une part plus importante du marché. En considérant ce secteur, il y a beaucoup d'enthousiasme à cet égard. L'an dernier quand Chat GPT a été vulgarisé, on a commencé à prendre conscience du potentiel de l'IA. Les sceptiques disent qu'il y a deux ans on s'intéressait beaucoup voitures électriques, certes c'est toujours un marché important, mais la dynamique ralentie. Est-ce qu'il y a un danger que cela se produise?
- Nous considérons que l'intelligence artificielle est une technologie générale qui sera hautement perturbatrice et que c'est du vrai.
Ce n'est pas une illusion comme l'était par exemple à crypto monnaie. Les véhicules électriques représentent une technologie clé mais ce n'est pas une technologie générale. L'intelligence artificielle va affecter beaucoup de secteurs. L'intelligence artificielle va beaucoup s'améliore au fil du temps et va créer énormément de valeur pour les actionnaires ainsi que pour les consommateurs et les entreprises. Je penserais donc que la comparaison avec d'autres périodes d'effet de mode par exemple, bitcoins et crypto monnaie, je pense que la comparaison n'est pas valable.
- Un dernier mot avant que nous nous séparions. Dans notre entretien initial on a parlé d'investir dans le lit et intelligence artificielle. L'inquiétude à l'égard d'une but précis. Rappelez-nous ce que vous pensez de cela. Suite il y a trois raisons de penser qu'il s'agit d'une bulle. La concentration des valorisations, et l'euphorie manifestée par beaucoup de commentateurs. La grande différence, c'est qu'il y a tellement de flux de trésorerie produits, rendement du capital investi et imposant.
Mais nous sommes au point où nous bâtissons l'infrastructure, cela va durer en prenant deux encore, mais un moment donné il faudra se le demander où sont les avantages pour les consommateurs et les ménages. Où sont les appliquées, pourrait s'agir de nouveaux antibiotiques, il pourrait s'agir de toutes choses que nous ne voulons pas, et l'avantage avec intelligence artificielle c'est que cela prend assez longtemps pour que l'électricité Internet parvienne à 50 % diffusion, cela a pris 20 et 30 ans. L'IA ce sera plus rapide mais ce sera plus long que les investisseurs ne le pensent. Nous pensons que cette période d'euphorie va durer quelque peu encore mais bientôt il y aura un gouffre. On verra des manchettes demandant où sont les applications clés.
Nous avons dépensé beaucoup d'argent très infrastructure, où est le rendement de cette infrastructure. Nous avons bâti une passerelle, est-ce que quelqu'un va la franchir. À ce moment-là il y aura un recul dans le marché global, mais cela est encore distant d'un ou deux trimestres.
- Kevin Hebner, merci pour cet excellent entretien.
- Ça m'a fait plaisir m'entretenir avec vous.
- Kevin Hebner, de TD Epoch. Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Rester à l'écoute.
Demain Sam Dami-Ani de TD Cowen va répondre à vos questions sur les fiducies de placement immobilier. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com. Vous pouvez retrouver les épisodes antérieurs de MoneyTalk sur notre site MoneyTalk.com.
Merci et à demain.
Aujourd'hui, nous évoquons l'impact possible de l'intelligence artificielle sur le marché du travail. La question de savoir si l'industrie dans une bulle avec Kevin Hebner de TD Epoch.
Anthony Okolie nous donne un aperçu de ce qu'il faut attendre sur le PIB canadien cette semaine. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous en dit plus sur l'utilisation de la plate-forme pour trouver des actions spécialisées dans l'IA. Pose à nouveau question par courriel à moneytalklive@td.com dans la boîte de questions va de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite progresse modestement, très modestement de lui.
, Soit 0,04 %. La saison des annonces de banques de bénéfices commence. Elle conclut la saison des bénéfices au Canada.
La Banque Scotia et la Banque de Montréal sont parmi les titres les plus activement négociées.
Les milieux financiers sont satisfaits de l'annonce de la Banque Scotia qui progresse de 3 %. La Banque de Montréal en revanche recule légèrement à 122,44 $, l'accent est en repli de 3,5 %. En réaction, aux annonces de bénéfices trimestriels. L'indice S&P 500 est essentiellement inchangé aujourd'hui, en baisse de 0,03 %. La semaine dernière lundi ça a crevé le plafond des 5100 pour la première fois dans l'histoire.
Aujourd'hui, l'indice est plutôt prudent, un peu plus tard cette semaine paraît l'un des indicateurs préférés de la Fed en matière d'inflation. L'indice Nasdaq et dans le vert.
15 995., En hausse de 20 ; c'est modeste, mais c'est tout de même 0,1 %. Les croisières Christophe progressent aujourd'hui y compris Norwegian Cruise Line qui se classent en tête du peloton.
Selon la compagnie la demande de croisière atteint des niveaux records, l'action bondit de 18 % à 18,79 $ l'action.
Certains des concurrents y compris Carnival Cruise Line emboîtent le pas.
Si le développement des technologies de l'information et de la communication suscite beaucoup d'enthousiasme que l'on s'inquiète également des perturbations que l'intelligence artificielle pourrait entraîner son marché du travail. Les actifs dans ce domaine sont-ils pas en train de devenir une bulle? Kevin Hebner de TD Epoch nous rejoint pour discuter.
C'est un thème très actuel, il y a beaucoup de thèmes à évoquer. Commençons par parler des perturbations à quel point l'IA pourrait perturber notre vieux marché du travail?
- Bonjour, Greg. Je crois que cette préoccupation est fondée.
Dans les sondages, davantage de gens sont inquiets plutôt qu'enthousiasme à l'égard de l'IA. Il se préoccupe surtout de leur travail. Selon nous, 60 % des emplois seront notablement affectés par l'intelligence artificielle, mais c'est assez normal. À l'heure actuelle, 60 % des métiers d'aujourd'hui n'exister pas en 1950. Le marché du travail est toujours très dynamique.
Comment calculons-nous ces proportions? Le ministère du travail américain divise le marché du travail américain en mil profession. Chaque profession est divisée en 15 ou 20 tâches. Il y a donc 18 000 tâches globalement qui décrivent le marché du travail américain. Nous considérons alors quelles sont les tâches qui pourraient être affectées par l'IA existant. Pas l'IA telle qu'elle sera dans cinq à 10 ans, mais il y a telle qu'elle existe aujourd'hui, et ensuite on arrive à ces chiffres. 60 % seront sensiblement affectés pour 50 % des emplois, plus de 20 % des tâches seront affectés. Il y aura donc beaucoup d'emploi qui seront modifiés. Il y aura plus d'emplois qui seront modifiés que d'emplois qui seront éliminés par l'IA. Cela signifie qu'il y aura beaucoup de changement. Il faut que nous nous y adaptions est à mon avis c'est une adaptation positif.
- Les partisans de l'IA affirment que cette le travail ennuyeux qui va être éliminé. Par exemple dans les services financiers, il ne sera plus nécessaire de passer tant de temps à créer des graphiques par exemple. Mais ce qui inquiète les gens, c'est que dans certains cas leur travail est entièrement constitué de tâches ennuyeuses qui pourraient être éliminées.
- C'est intéressant. Si nous avions eu cet entretien il y a 18 mois nous nous serions entendus pour dire que l'IA va affecter les métiers à cols bleus, puis à col blanc, puis les métiers créatifs. Mais avec l'IA générative, comme Open AI, c'est totalement inversé. Présence sur les posts créatifs qui sont affectés d'abord puis les postes de cols blancs et enfin les emplois de cols bleus.
Il est important de constater qu'au fur et à mesure que tout ceci évolue, nos méthodes de travail vont beaucoup changer.
Dans le secteur des cols blancs, l'IA augmente que nous pouvons faire. Le travail que je fais sur Excel, télécharger des données, réaliser des analyses de régression, créer des prospectus, l'IA va améliorer la productivité de 20 %. J'ai une longue liste de choses à chair de choses à faire, je pour en faire davantage. Globalement pour les travailleurs à cols blancs, c'est vrai.
Pour les travailleurs créatifs c'est encore plus le cas. Les gens qui rédigent vont voir leur productivité a augmenté de 40 %. Le texte de marketing est la première utilisation de l'intelligence artificielle jusqu'ici.
Ce qui crée du contenu pour l'économie numérique, notamment des animations, cela est un outil créé par Open AI qui accroît immédiatement la productivité des personnes dans le secteur de l'auto métallisation, les jeux vidéo d'environ 90 %. C'est vraiment spectaculaire.
Il y aura donc beaucoup plus de contenu, j'espère que ce ne sera pas uniquement du contenu banal mais du contenu vraiment excitant.
- Vous nous donnez des exemples concrets de productivité, que ce soit dans les services financiers, secteur créatif, qu'est-ce que ça signifie au niveau national quand on commence à mesurer la productivité d'une économie, le PIB, est-ce que l'IA pourrait donner un coup de pouce à la productivité là où nous sommes à la traîne depuis quelque temps?
- Nous pensons que ça va augmenter la productivité par rapport au départ de 15 à 20 %. Nous calculons ce chiffre en voyant ce qui est passé historiquement avec l'électricité, l'informatique ou Internet.
Nous avons donc 18 000 tâches et l'impact sur la productivité.
Mais c'est une tâche très importante, c'est semblable au bout de l'Internet de la fin des années 90.
Quand on parle de la productivité, en tant qu'investisseur, il s'agit de penser à des compagnies qui sont plus productives, on utilise leurs intrants, cela se répercute sur la société, la productivité au fur et à mesure et bien entendue les bénéfices.
Il y aura davantage de croissance, mais nous voyons également au moins pour les compagnies qui bénéficient directement, dans le matériel pour les plates-formes, il y a une augmentation spectaculaire dans les marges et cela génère un flux de trésorerie phénoménale, flux de trésorerie disponible. Mais ça c'est pour un petit nombre. Nous voyons des rendements très concentrés avec l'infrastructure policière.
C'est comme pour les semiconducteurs.
Cela fait à peu près un an contenant pendant la société, les fabricants de cuisson ont beaucoup bénéficié.
- Il ne s'agira pas uniquement des fournisseurs et des fabricants de plus.
Nous créons l'infrastructure à l'heure actuelle, nous n'avons pas beaucoup d'application lorsqu'il y a une technologie générale qui crée une perturbation dans le secteur, ça prend longtemps pour qu'elle se diffuse dans l'ensemble de l'économie.
Ça prend 20 à 30 ans pour avoir un taux de pénétration de 15 %. Il y a ce sera plus rapide parce que c'est surtout dans le monde numérique.
À présent nous avons ce vaste essor dans la construction de l'infrastructure, mais à présent on se demande quelles sont les applis clés qui vont aider les entreprises et les ménages à progresser.
Donc selon nous, nous allons continuer de bénéficier des rendements que nous avons eus mais il y aura ce gouffre à un moment donné et les manchettes vont dire : quels sont les applications clés, comment cela fonctionne pour les entreprises et les ménages. Et cela prend beaucoup plus de temps que les milieux de l'investissement ne s'y attendent.
- Le milieu des investissements si cela va prendre plus longtemps, nos vies quotidiennes sont changées par ses applis clés comme vous dîtes, il y a une forte hausse des actions de fabricants de semi-conducteurs. On parle de bulle. Vous voyez ce qui s'est passé sur le marché.
Est-ce qu'il y a une bulle?
- Il y a trois raisons de croire que nous pourrions être dans une bulle comme ça été dans les années 90. Tout d'abord la concentration du rendement. De fait, depuis 1920, il y a eu seulement deux autres périodes pendant lesquelles les rendements ont été aussi concentrés dans un si petit nombre d'entreprises. La fin des années 90 et la fin des années 1920.
Ni dans l'un ni dans l'autre cas cela a bien fini. En outre il y a les valorisations qui sont étirées. Pas autant que dans les années 90, il y a également la tonalité euphorique de bon nombre des commentateurs.
Au sujet de l'intelligence artificielle.
Deux éléments qui permettent de croire que nous sommes dans une bulle. Mais ce qui est différent à l'heure actuelle, c'est que dans les années 90 les compagnies consommaient beaucoup de trésorerie, mais il y a eu des manchettes qui nous disaient : nous manquons de trésorerie. À l'heure actuelle, nous avons énormément de flux de trésorerie disponible, produits d'excellente marge.
Les 7 magnifiques et titres apparentés.
Mais c'est un peu différent, c'est un peu plutôt que comme en 1997 en 1999.
- Alors nous allons poser davantage de questions sur intelligence artificielle Kevin Hebner dans quelque temps poser nouveaux questions par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Après un coup d'œil sur l'actualité du monde des affaires et sur les marchés.
Le ralentissement de la demande de rénovations coûteuses pèse sur les ventes de Lowes. Le détaillant de produits d'aménagement de la maison indique que les ventes comparables ont baissé de plus de 6 % d'une année sur l'autre au cours de son dernier trimestre. L'eau s'attend à ce que la demande d'acte coûteux demeure faible.
Jusqu'à la fin de 2024. Lowes a cependant dépassé les attentes des milieux financiers qui étaient quand même plus bas après qu'elle ait revu ses prévisions à la baisse à 236,60 $, l'action progresse un peu plus de 2 %. La compagnie de vidéoconférence ou produit sa croissance mais beaucoup plus lentement dans un monde post pandémie. Les ventes ont augmenté de 3 % d'une année sur l'autre pour atteindre 1,12 milliards de dollars ce qui est loin de la croissance Mathilde qu'elle a connue pendant le confinement. Cela toutefois semble suffire au marché, action progresse de 7 % à 67,42 $.
Encore une fois les bénéfices sont supérieurs aux attentes de Wall Street.
Macy's annonce qu'elle va faire fermer 150 grands magasins en se concentrant sur les marks hauts de gamme comme copine d'elle, et moi dans les magasins Macy's situés dans les centres commerciaux en difficulté. À 20,11 $ l'action, celle-ci progresse un peu plus de 4 %. Un coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX composite, nous venons d'inaugurer l'annonce, assez en avance des bénéfices, les Banque Scotia et BMO ont annoncé la bénéfice aujourd'hui. L'indice progresse de cette ; soit très modestement. L'indice S&P 500 après une longue remontée marque une pause cette semaine, une très légère baisse de 0,1.
Voici avec Kevin Hebner pour répondre à vos questions sur l'intelligence artificielle. Alors, est-ce que les États-Unis sont le mieux placé pour progresser en intelligence artificielle ou est-ce que la Chine pourrait lui damer le pion ou encore l'Europe?
- Les États-Unis ont eu un quasi-monopole de la technologie depuis au moins 25 ans.
Nous pensons que cela va se produire. Pour plusieurs questions raisons. L'écosystème du système d'investissement États-Unis, c'est vraiment le secret de l'économie américaine et cela a été développé avec l'aide du ministère de la défense américain, mais c'est vraiment le secret de l'économie américaine. Ensuite, la réglementation très légère aux États-Unis par contraste avec ce qui se passe en Europe, où la réglementation est tellement lourde que le continent se retrouve en dernière place. C'est pour ça qu'il y a un type de compagnie technologie en Europe.
Ensuite les États-Unis donnent la plupart des contrats pour l'intelligence artificielle et occupe la plupart des talents en matière d'IA. La plupart des spécialistes en domicilient aux États-Unis même s'ils n'y sont pas nés.
Par exemple chef de la technologie de Meta est né en France, le chef de l'intelligence artificielle de Google est né au Royaume-Uni. Il y a également un autre leader qui est né en Chine. Pour ces trois raisons, nous pensons que les États-Unis vont continuer de se classer en tête pour la technologie. L'Europe à cause de sa réglementation trop lourde se classe en queue de peloton. La Chine, c'est différent. La Chine dépense beaucoup d'argent en matière d'intelligence artificielle et se classe en première classe en matière de brevets mais c'est une approche très différente. Elle se concentre sur les applications de matériel de technologie, l'informatique quantique, les semi-conducteurs, les véhicules autonomes, la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques et puis différentes applications militaires, les drones, les missiles supersoniques ainsi de suite. Et bien sûr les systèmes de surveillance. La Chine se classant était de loin dans le monde, dans ce domaine.
Quant à la diffusion de l'IA dans l'économie, est très active aux États-Unis, mais en Chine ce sera étranglé par le gouvernement, il n'y aura pas beaucoup de diffusion, il n'y aura certainement pas de compagnies de technologie et de leaders puissants qui se présenteront en Chine.
Jacks Marot Tony m'a ont été écrasés par le gouvernement. Il y a donc une trajectoire de développement très différent aux États-Unis par rapport à l'Europe et à la Chine. Le cas de la Chine fait signe, car dans ses débuts, NVIDIA était le grand gagnant. Il y a des restrictions quant à l'exportation des puissants Shin.
- Oui, On peut exporter des puces, bien sûr il y a des préoccupations géopolitiques, la Chine et les États-Unis ne s'entendent pas très bien.
- Oui, cela fait parti de la guerre froide : zéro.
L'objectif des États-Unis a été très clairement énoncé, il s'agit de manière la Chine de générations derrière les États-Unis. Les compagnies comme NVIDIA pour les unités de traitement graphique, SMC pour la fabrication de puces peuvent vendre leurs produits en Chine, mais seulement de l'équipement ou des logiciels qui sont de générations derrière. Et je crois que le département d'État et le département du commerce aux États-Unis vont très efficacement maintenir la Chine de générations en arrière. La raison en est que les applications militaires de l'intelligence artificielle, les missiles hypersoniques les drones, c'est quelque chose de malheureux se produit dans la mer de Chine ou à Taiwan, les États-Unis disposent de capacités militaires qui sont supérieures à celle de la Chine. Mais il s'agit d'un reflet de la guerre froide : zéro.
- Parlons un peu plus ce que cela m'intrigue. Et c'est aussi effrayant, la guerre froide : zéro quand on pense au progrès technique. Ce qui s'inquiète des capacités de l'IA, notamment de ce qu'elle pourrait faire sans l'interaction d'êtres humains, est-ce que ces craintes sont fondées - Je ne suis qu'un économiste, je ne suis pas vraiment en mesure de parler des questions existentielles ou philosophiques quant à l'intelligence artificielle générale ou le moment auquel les machines pourraient apprendre d'elle-même ou échapper au contrôle des humains. Ce n'est pas mon expertise.
Il y a des actes de sangsue sont très intéressants ont été produites, mais en tant qu'économie je n'ai pas vraiment aperçu sur ce point.
Je vais peut-être commencer à revisiter mes tablettes de science-fiction dans ma bibliothèque. Fais toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Kevin Hebner répond à d'autres questions sur l'intelligence artificielle dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel@moneytalklive@td.com. À présent poursuivre la découverte CourtierWeb.
On parle intelligence artificielle. Si vous cherchez à sélectionner des actions apparentées à l'intelligence artificielle, CourtierWeb vous propose des outils. Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD.
- Quand il s'agit des thèmes d'investissement, l'intelligence artificielle est certainement très à la mode. Il va sans dire que l'on parle beaucoup de l'intelligence artificielle et de son vaste potentiel. Il est donc naturel de se demander comment on peut commencer à faire des recherches sur les actions reliées à l'IA. Dans un sens un peu difficile parce que l'intelligence artificielle n'est pas un secteur ou une industrie mais plutôt un thème qui recouvre plusieurs secteurs. Mais CourtierWeb vous propose une solution.
Allons sur la plate-forme. Voici comment vous pouvez commencer. Une fois que vous avez ouvert une séance, nous cliquant sur l'onglet recherche, puis sur sélection dans la colonne des outils.
Donc nous cliquant sur l'outil de sélection. Nous avons déjà ouvert l'outil.
Voici la page d'accueil. L'une des façons dont on peut commencer, il y a un avantage de l'outil de sélection, c'est que certains thèmes sont créés d'avance. Et justement, intelligence artificielle et l'un de ses thèmes. Voici ce qui se produit. Nous passons directement à l'écran qui est appliqué à un certain nombre de fiches mais il importe de noter certains des éléments qui ont déjà été réglés. Vous pouvez procéder de manière ascendante ou descendante. On peut sélectionner bien sur la bourse, le pays, nous avons déjà sélectionné le thème.
L'intelligence artificielle est l'un des autres thèmes disponibles. C'est l'intelligence artificielle que nous recherchons. Vous pouvez ajouter davantage de critères de sélection si vous le souhaitez. À l'heure actuelle, on se penche uniquement sur le cours de l'action et le rendement sur cinq jours car la seule chose qui nous intéresse, c'est justement de dresser la liste des titres apparentés à l'intelligence artificielle.
La liste s'affiche justement. Les actions qui sont reliées à l'intelligence artificielle, il y a des sociétés de logiciels, de matériel, elles sont classées. Le classement est important pour les investisseurs, il est basé sur les fils que vous avez choisis. Nous avons sélectionné uniquement le cours et l'historique de cours sur cinq jours, mais vous pouvez sélectionner davantage de critères. Une fois que vous affichez votre liste, vous pouvez filtrer davantage et voir comment vous pouvez orienter vos recherches. Voilà une manière rapide commencer des recherches sur l'intelligence artificielle sur la plate-forme CourtierWeb.
Hiren Amin formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous vous posez vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel, à MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourront vous répondre en direct.
Kevin Hebner de TD Epoch répond sur vos questions sur l'intelligence artificielle.
Nous en avons brièvement parlé, quel est l'impact de la réglementation sur l'intelligence artificielle? Vous avait parlé de l'avantage que représente la réglementation légère pour les États-Unis.
- Bruno client nous pose souvent la question. La réglementation ne représentera pas un facteur important pour l'industrie l'intelligence artificielle.
Non pas seulement cette année prochaine, mais pour cette décennie. Il y a trois raisons à cela. Tout d'abord, le pouvoir du lobby de la technologie qui dépense des millions de dollars à Washington, a exercé des pressions afin d'éviter que des réglementations soient mises en place qui nuirait à leur rendement. Un exemple, les médias sociaux. Nous savons depuis 10 ans que les médias sociaux représentent un véritable problème, une influence pernicieuse pour les jeunes qui causent de nombreux méfaits, mais il n'y a eu pratiquement aucune réglementation ni aucune mesure législative qui en a résulté, et cela depuis plus de 10 ans.
Une deuxième raison, c'est que l'on veut réglementer pour l'avenir, quand on réglemente une nouvelle industrie, ou celle-ci se dirige-t-elle, on ne sait pas vraiment comment l'industrie se développera. Il y a eu tellement de changeant même depuis 18 mois, depuis novembre 2022, que Open AI a créé la version la plus récente de Chat GPT nos points de vue ont beaucoup changé. Par exemple dans l'union européenne, quand un projet de loi est proposé, il sera adopté en 2026 environ, et cette loi va réglementer l'intelligence artificielle telle qu'elle existe en 2020. Donc industrie très évolutive. Par conséquent il est trop tôt pour la réglementer. La réglementation d'une industrie montre historiquement qu'il faut attendre 10 à 20 ans après la première application commerciale, que ce soit le chemin de fer, automobile, aviation, nucléaire. Il y a 220 organismes réglementaires aux États-Unis. Chaque nouvelle industrie finit par être réglementée mais ça prend 10 à 20 ans et je pense que c'est sans doute sensé.
Il y a beaucoup de discussions au sujet de la réglementation. Il y a des préoccupations relatives aux médias sociaux, deep fake, toutes sortes d'inquiétudes au contenu. Mais je crois qu'il faudra attendre au moins jusqu'à la prochaine décennie est largement dans la prochaine décennie pour qu'un cadre réglementaire soit mis en place qui affecte notre fonctionnement le règlement de l'industrie.
- Vous font pencher sur l'histoire avec les nouvelles technologies, chemin de fer, Internet etc. Je crois qu'il y a trois erreurs communes qui sont faites. Quelles sont-elles comment les éviter?
- Il y a une erreur, c'est celle de l'union européenne. On étrangle l'innovation en réglementant trop lourdement. Il y a une deuxième erreur, c'est le genre d'erreur qui se fait en Chine où le gouvernement intervient très lourdement pour amener l'industrie a évolué, mais en la cloisonnement de manière à empêcher la diffusion de la technologie dans les entreprises et les ménages. Ça c'est également très important pour une économie axée sur l'innovation.
La troisième erreur, c'est l'erreur qui se fait en général aux États-Unis, c'est le fait que l'industrie est tellement puissante et tellement riche, et les enjeux sont si élevés qu'elles dépensent des millions de dollars en lobby, il n'y a pas beaucoup d'expertise en IA au sein du gouvernement, c'est l'industrie qui dicte ce qui se produit au niveau de la réglementation dans différents types de secteurs.
Donc il y a beaucoup d'erreurs à commettre.
- Chaque région semble avoir sa propre spécialité. Vous dîtes que c'est l'industrie qui a toutes expertisées par le gouvernement. C'est un problème difficile à contourner parce que ces technologies évoluent vite les industries que voulait réglementer sont celles qui ont toutes les réponses.
- Oui.
Le président Biden a publié un décret le 30 novembre qui affecte beaucoup d'adultes États-Unis, mais le gouvernement ne dispose pas de l'expertise interne pour gérer cela. Le plus important dans ce décret c'était la disposition voulant que tout grand modèle doit faire l'objet d'un test en équipe rouge, c'est-à-dire que vous dessinez des personnes au sein de la firme, que vous soyez Microsoft ou Google, qui font semblant d'être des pirates et vous essayez de faire en sorte que votre modèle fasse des choses nuisibles et vous signalez au gouvernement les résultats du test. Mais il n'y a pas un organisme au sein du gouvernement pour recevoir ces rapports. Donc il ne s'agit vraiment pas d'un avantage, plutôt un obstacle au développement de ces modèles.
Les compagnies s'auto réglemente, dans cet environnement. Peut-on la faire confiance avec ces technologies?
- Selon les sondages d'opinion, les gens sont très soupçonneux de l'autoréglementation. Dans toute industrie, mais surtout dans le cas de la technologie.
Donc l'autoréglementation, ce n'est pas une solution qui pourrait résoudre ces méfaits. Je ne dis pas que la technologie ne doit pas être réglementée. Il y a beaucoup de domaines la réglementation peut faire une différence. Cependant il était réaliste de penser que cela va se produire dans le délai, dans l'horizon temporel auquel passent la plupart des investisseurs.
- Kevin Hebner répond à d'autres questions sur l'intelligence artificielle en quelques instants. Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps par courriel à Moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
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Nous surveillons tous de très près les données économiques pour voir quand les banques centrales pourraient réduire les taux d'intérêt après qu'ils aient atteint un taux restrictif. Le PIB du quatrième trimestre et sur le point de paraître au Canada après une contraction inattendue au quatrième trimestre quelques-unes attendons. Anthony Okolie nous présente les perspectives sur l'économie notice à l'atterrissage en douceur est envisageable.
- Le PIB du quatrième trimestre à surveiller de près pour voir si oui ou non le Canada peut éviter un atterrissage brutal après la contraction du troisième trimestre. L'économie canadienne a reculé sur une base annualisée de 1,1 % au troisième trimestre. Ces chiffres étaient inférieurs aux attentes du marché ainsi qu'au pronostic de 0,8 % de gains de la Banque du Canada. L'économie a évité d'entrer en récession technique définie comme deux trimestres consécutifs de contraction parce que le PIB du deuxième trimestre a été révisé à la baisse de 1,4 % par rapport à l'estimation initiale, une baisse de 0,2 %. Les échanges internationaux ont vraiment plombé le PIB du troisième trimestre que les exportations pesant sur l'activité économique. Les inventaires se sont accumulés depuis deux ans, selon statistique Canada.
Quand on considère les statistiques du quatrième trimestre, en prévision, économie a acquis certains facteurs positifs que soit dans les ventes au détail, la Banque TD, et le consensus du marché s'attende à une augmentation cessionnaire ajustée de 0,8 % par rapport au mois, 1 % du troisième trimestre le PIB pour le mois de décembre devrait être légèrement inférieur aux prévisions d'un gain de 1,3 % seulement précédant ce qui confirmerait selon valeurs mobilières TD la perspective d'un atterrissage en douceur et donnerait une dynamique supplémentaire pour le troisième trimestre, mais la croissance par habitant demeure négatifs à valeurs mobilières TD affirme que l'actualité a évolué conformément prévisions de statistique Canada. Mais le marché du travail laisse apercevoir une condition plus mitigée compte tenu de l'augmentation des demandes d'assurance-chômage et de la baisse des heures travaillées en décembre.
L'immobilier va constituer une source clé de solidité à cause de la hausse des activités de revente seule à valeurs mobilières TD au quatrième trimestre. Même avec un PIB inférieur aux estimations provisoires, valeurs mobilières TD pensent que les chiffres de décembre m'ont confirmé un retour à une dynamique après la période de stagnation entre mai et novembre et devrait assurer une bonne transition vers le PIB du premier trimestre.
- Il s'agit donc du scénario de base. La grande question, qu'est-ce que la Banque du Canada va conclure et quand les taux d'intérêt vont-ils baisser?
- Valeurs mobilières TD considère toujours que la Banque du Canada va pratiquer sa première réduction de taux en juillet 2024. La persistance des pressions sous-jacentes pour créer davantage de défis au niveau de la première moitié de 2024 selon valeurs mobilières TD.
L'inflation globale devrait être inférieure à la fourchette jusqu'à la mi 2024.
Valeurs mobilières TD estiment qu'il faudra vous avoir davantage de preuves que l'inflation 103 mois ralentie et valeurs mobilières TD prévoient que la banque va réaliser des coupures de taux de 100 points de base d'ici la fin 2024 parvenir à tout terminal de 3 % d'ici le quatrième trimestre 2025.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
Après un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la Banque TD. Conçu pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Voici indice TSX 60 sur la carte thermique qui permet de visualiser l'évolution des titres en fonction du cours et du volume.
La Banque de Montréal et la Banque Scotia ont annoncé leurs résultats cette semaine.
Vous voyez l'arrêt avec réaction des marchés. BMO recule à raison de plus de 4 % alors que la Banque Scotia progresse de 2,75 %.
Quant au reste de l'écran, Cameco progresse pour le deuxième jour de suite, producteur d'uranium et Magna MG, Magna International, fabricant de pièces automobiles progresse de 3 %. First Quantum qui aussi pas mal depuis quelque temps progresse de 3 %. Aux États-Unis, indice S&P 500, cette semaine l'un des indicateurs d'inflation privilégiée par la fait apparaître dans cette attente et les marchés sont mitigés.
Sur l'écran, en ce qui concerne l'intelligence artificielle, quelqu'un aujourd'hui, NVIDIA vaut la peine, mais AMD proche de 1 %. Certains des titres financiers y compris Bank of America progressent également. Cette action est en hausse d'un peu moins de 2 %. Pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD.
Kevin Hebner the TD Epoch répond à vos questions sur l' intelligence artificielle. Voici une question intéressante. On a parlé de la réglementation, on a parlé la productivité. À présent comment aborder l'IA du point de vue des investisseurs?
- Tant que nous pensons, surtout si on songe à la fin des années 90,1 problème qui existait à l'époque, c'est que beaucoup des entreprises étaient fondées uniquement sur la spéculation, sur l'espoir. Cette fois-ci, nous voulons nous assurer de choisir des entreprises qui offrent un bon rendement du capital investi, largement au-delà du cours du capital qui ont des marges d'exploitation élevée et génère beaucoup de flux de trésorerie disponible. Par exemple, si vous considérez les 7 magnifiques, toutes ces entreprises présentent ses caractéristiques, mais vous pouvez considérer des entreprises comme Google et Meta qui prévoit une croissance ralentie faible des bénéfices, alors que NVIDIA et testa, les investisseurs prévoient une croissance exceptionnelle des bénéfices.
Selon NVIDIA et selon nos calculs, le cours de l'action prévoit une croissance des bénéfices de 20 % par an pendant les 18 prochaines années. D'autres entreprises ont atteint ses résultats, Apple et Microsoft, mais lorsqu'elles avaient une bien plus faible envergure. On n'a jamais vu de cas où une entreprise si importante à augmenter ses résultats à ce rythme.
Pour nous il est peu probable que ces pronostics sont réalisés et les trois autres entreprises dans les 7 magnifiques, Apple, Microsoft Amazon, sont un peu entre les deux. Le cours de l'action prévoit une croissance importante mais pas irréaliste.
Comme dans le cas de Tesla NVIDIA.
Essentiellement, surtout sur les grandes compagnies de plate-forme, c'est qu'il faut s'assurer qu'il y a un bon rendement du capital investi, générer beaucoup de trésorerie qu'il ne s'agit pas d'actions fondées sur la spéculation. La spéculation. Vous avez évoqué d'importantes compagnies. Il y a bien sûr beaucoup d'argent qui doit être consacré pour le développement de lit avec beaucoup d'infrastructures. Vous en avez parlé dans le passé, vous avez parlé je pense une situation où les gagnants raflent presque toute la mise. Il y a des petits joueurs qui peuvent jouer un rôle perturbateur, mais dans la technologie est-ce que ce sont les grands gagnants qui raflent presque toute la mise?
- Ça, c'est un élément critique de la technologie numérique, c'est un hôtel d'investissement depuis huit ans.
Compte tenu des économies d'échelle des entreprises basées sur un capital tangible, il faut investir énormément d'emblée. Ces investissements initiaux peuvent s'inscrire dans une logique de perturbation mais permet d'acquérir une forte part de marché ce qui crée des obstacles pour les nouveaux concurrents.
Dans l'intelligence artificielle, il y a les fournisseurs de nuagique, les compagnies de plate-forme et différente entreprises dans les semi-conducteurs, les fabricants, les concepteurs, les fabricants d'équipements. Dans certains cas il y a deux ou trois gagnants dans certains cas 86. Mais il est rare pour les gros joueurs, et bénéficie d'énormes marges, d'énormes flux de trésorerie disponible, des normes rendement du capital investi, et tous les autres éprouvent des difficultés pour obtenir un rendement supérieur au coût du capital et ne crée donc pas de capital économique.
Il s'agit donc d'une situation technologique où les gagnants remportent presque toute la mise. Avec la concentration accrue, nous ne pensons pas que la situation va se normaliser. Il n'y aura pas un retour à la normale. Ce phénomène va se poursuivre peut-être même s'accélérer au fur et à mesure que l'IA représente une part plus importante du marché. En considérant ce secteur, il y a beaucoup d'enthousiasme à cet égard. L'an dernier quand Chat GPT a été vulgarisé, on a commencé à prendre conscience du potentiel de l'IA. Les sceptiques disent qu'il y a deux ans on s'intéressait beaucoup voitures électriques, certes c'est toujours un marché important, mais la dynamique ralentie. Est-ce qu'il y a un danger que cela se produise?
- Nous considérons que l'intelligence artificielle est une technologie générale qui sera hautement perturbatrice et que c'est du vrai.
Ce n'est pas une illusion comme l'était par exemple à crypto monnaie. Les véhicules électriques représentent une technologie clé mais ce n'est pas une technologie générale. L'intelligence artificielle va affecter beaucoup de secteurs. L'intelligence artificielle va beaucoup s'améliore au fil du temps et va créer énormément de valeur pour les actionnaires ainsi que pour les consommateurs et les entreprises. Je penserais donc que la comparaison avec d'autres périodes d'effet de mode par exemple, bitcoins et crypto monnaie, je pense que la comparaison n'est pas valable.
- Un dernier mot avant que nous nous séparions. Dans notre entretien initial on a parlé d'investir dans le lit et intelligence artificielle. L'inquiétude à l'égard d'une but précis. Rappelez-nous ce que vous pensez de cela. Suite il y a trois raisons de penser qu'il s'agit d'une bulle. La concentration des valorisations, et l'euphorie manifestée par beaucoup de commentateurs. La grande différence, c'est qu'il y a tellement de flux de trésorerie produits, rendement du capital investi et imposant.
Mais nous sommes au point où nous bâtissons l'infrastructure, cela va durer en prenant deux encore, mais un moment donné il faudra se le demander où sont les avantages pour les consommateurs et les ménages. Où sont les appliquées, pourrait s'agir de nouveaux antibiotiques, il pourrait s'agir de toutes choses que nous ne voulons pas, et l'avantage avec intelligence artificielle c'est que cela prend assez longtemps pour que l'électricité Internet parvienne à 50 % diffusion, cela a pris 20 et 30 ans. L'IA ce sera plus rapide mais ce sera plus long que les investisseurs ne le pensent. Nous pensons que cette période d'euphorie va durer quelque peu encore mais bientôt il y aura un gouffre. On verra des manchettes demandant où sont les applications clés.
Nous avons dépensé beaucoup d'argent très infrastructure, où est le rendement de cette infrastructure. Nous avons bâti une passerelle, est-ce que quelqu'un va la franchir. À ce moment-là il y aura un recul dans le marché global, mais cela est encore distant d'un ou deux trimestres.
- Kevin Hebner, merci pour cet excellent entretien.
- Ça m'a fait plaisir m'entretenir avec vous.
- Kevin Hebner, de TD Epoch. Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Rester à l'écoute.
Demain Sam Dami-Ani de TD Cowen va répondre à vos questions sur les fiducies de placement immobilier. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com. Vous pouvez retrouver les épisodes antérieurs de MoneyTalk sur notre site MoneyTalk.com.
Merci et à demain.