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(musique) –Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'argent en direct, une mission de placements directs Ltd. Vous invitez commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur le placement. Aujourd'hui, les craintes d'une récession des bénéfices sont est bien fondée? Justin Flowerday, chef des actions d'activité des, comment actualité. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Les bourses sont dans le vert pour le deuxième jour de suite. Résultat bienvenu après le mois de septembre que nous avons connu. L'indice TSX est en hausse de presque 500 points à 19373. Plus de deux. 5 %. Tout va dans la bonne direction. Le cours du brut est à la hausse. On pense que l'OPEP et ses alliés sont prêts à couper la production pour les prix. On n'en saura davantage après la réunion de demain. Le brut de référence est en hausse aujourd'hui. Shopify est nettement en hausse, cinq dollars, soit plus de 13 %. L'énergie continue sur sa lancée. Mais qui est en hausse de presque 10 %. Vous faites une idée de l'actualité des marchés, c'est dans le verre. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est affecté par des statistiques économiques, celles de l'emploi vendredi seront les plus importants de la semaine. Mais les postes disponibles ont dégringolé aux États-Unis selon les dernières statistiques, ce qui indique que la dislocation du marché du travail est attribuable aux pressions inflationnistes. L'indice S&P 500 est en hausse. L'indice Nasdaq se porte encore mieux. En hausse de 3 1/3 %. Banque d'Amérique, jetons un œil sur les grandes banques de Wall Street. (...). Voilà pour l'actualité des marchés. La saison des annonces de bénéfices des entreprises approche de nouveau. Et les marchés redoutent la possibilité d'une récession des bénéfices au fur et à mesure que la croissance économique ralentie. Justin Flowerday, répond à la question. – Il semble étrange d'entamer la conversation sur ce thème, mais il y a certaines craintes sur le marché. Il importe de prendre du recul et de nous rappeler les antécédents de cette situation. Les bénéfices ont été très résiliant malgré la hausse des coûts de l'énergie, laquelle a en revanche beaucoup renflouer les flux de trésorerie, ce qui a renfloué l'ensemble du marché. Les entreprises ont bien suggéré leur coût, ce qui a également été un facteur favorable. Et les excellentes entreprises ont pu transmettre les intrants sous prix de (...) pour les consommateurs, ce qui a permis d'enregistrer des bénéfices réguliers. Dans l'avenir, ce sera plus difficile. Nous assistons déjà à l'apparition de taille sur le marché. L'indice de confiance des gestionnaires des achats recul. Notamment aux États-Unis. Les entreprises commencent à annoncer que la situation devient plus difficile. Un peu plus difficile. Approfondissons cette information. Les entreprises vont annoncer ce qu'elles annoncent faux, mais l'horizon obscurcit, il y a la possibilité d'une récession à court terme et à long terme. Ce qui se produit, c'est qu'il y a eu une remontée estivale, laquelle a atténué la gravité de la situation pour les entreprises qui étaient sous pression, qui ont pu prendre un peu de recul. Elles se sont peut-être laissées persuader que les choses n'étaient pas si défavorables. Mais d'ici la fin de l'année, les entreprises et les équipes de directions ont eu toutes les raisons de croire qu'à se trouver face à un environnement difficile. – En 2023, nous n'allons pas nous trouver face à une situation semblable à celle de 2020: le marché va commencer à atténuer les prévisions à un niveau plus durable. Votre équipe travaille sur le travail entre le lien entre (...). L'inflation et les mesures que les banques centrales vont prendre pour la maîtriser. Nous avons récemment réalisé une étude, on parle des conséquences négatives de l'inflation et nous avons voulu documenter cette information. Une inflation durablement élevée est un facteur défavorable pour le rendement des actions et des obligations. Si l'inflation s'établit à 6,7, 10 % pendant une période prolongée, la déflation n'est pas un phénomène favorable non plus. L'idéal est une inflation de un à 2 %. C'est la situation que nous avons connue depuis 10 ans qui est très favorable à la bourse. Le scénario d'une inflation modérée de deux et demis à 4 % est intéressant car le rendement des actions s'est établi à presque 10 % et le rendement des obligations à plus de 7 %. Une inflation modérément élevée, nous pensons que ce sera notre situation d'ici cinq ans tandis que la Fed commence à exercer une pression sur le marché du travail afin de soulager ce qui pèse sur l'économie (. ..). Ce n'est pas mauvais pour les obligations et les actions. – Voilà pronostic agréable à entendre. – Une remontée estivale, une dégringolade au mois de septembre. Heureusement, septembre est terminé, même si commence à plus froid. Quand on essaie de prendre un peu de recul par rapport à l'actualité, comment nous pouvons envisager le marché? Il y a quelques considérations qui s'imposent. Il faut toujours songer à ceux à quoi ressemblent les valorisations. Si vous prenez une décision d'achat, que ce soient des titres spécifiques ou l'ensemble du marché, quel est l'état des valorisations? Au début de l'année, on se situe à plus de 23 (... ). 22 fois les bénéfices en janvier. Après, nous sommes descendus à 16. Cinq. C'est un point d'entrée plus raisonnable, plus conforme aux moyens historiques. Les valorisations ne sont pas appelées à baisser ni à remonter non plus. Comparons les actions aux autres catégories d'actifs. L'un des outils que nous utilisons pour évaluer l'attractivité des actions, c'est la prime de risque des actions. On investit dans un placement à taux de rendement garanti ou dans une action qui offre rendement incertain. Quelle est la rémunération de l'investisseur au-delà des rendements du bon du trésor pour la prise de ce risque? On se fait une idée d'une juste prime de risque pour les actions. Nous sommes à 2,7 %. Ces conformes avec les moyens à long terme. Encore une fois, ce n'est ni favorable ni défavorable. Quand on parle des nuages qui s'amoncellent à l'horizon, c'est l'idée que les efforts des banques centrales pour maîtriser l'inflation pour le faire basculer en récession. – On a parlé d'un atterrissage brutal, de la possibilité d'esquiver une récession. Cela semble peu prometteur. Quelles sont les possibilités d'une récession? Si nous finissons par nous trouver en récession, il faut comprendre que pour les entreprises dans lesquelles nous investissons, les bénéfices ne vont pas augmenter. Elles vont sans doute baisser sur 12 mois. Il faut donc modifier nos attentes. La Fed nous a dit qu'elle voulait engendrer une légère récession. Tout en tâchant d'éviter une récession profonde. Si les estimations de bénéfices diminuent, de 225 à 215 $ pour le SP500, c'est acceptable. Ce qu'on ne veut pas voir, c'est des phénomènes comme ceux de 2007, 2008 ou 2001. Époque pendant lesquelles les bénéfices ont vraiment dégringolé. Nous pensons que les bénéfices pourraient diminuer, mais sans s'effondrer. Les bénéfices sont très importants de notre point de vue. Par ailleurs, il faut se rendre compte que nous avons d'ores et déjà subis beaucoup de dégâts. Le Nasdaq est en baisse de 30 % depuis le début de l'année. Le S&P 500, de 20 %. Le marché a d'ores et déjà assimilés les baisses des bénéfices que nous allons constater l'an prochain. Comment se comporter dans cet environnement? Il faut faire preuve d'agilité. Il ne suffit pas de dire: je vais attendre l'avenir avec fatalisme. J'ajouterai que certaines entreprises ne vont pas survivre ou se tirer d'affaire, car elle bénéficie depuis cinq ou 10 ans d'un afflux de capitaux gratuits. Or, les liquidités vont se tarir. (.. .) à scruter la qualité des caisses des entreprises, des entreprises qui vont pouvoir accroître leur part de marché d'ici trois ans. Les entreprises qui seront en mesure d'imposer des augmentations de prix. Il est très entre portable d'éviter (...). Ce qui pourrait entraîner une destruction de richesses. – Excellent début d'émission. Nous allons poser vos questions sur le marché à Justin Flowerday, dans un instant. Vous pouvez communiquer vos questions en tout temps par courriel ou dans la boîte questions au bas de votre écran. Mais tout d'abord, une mise à jour sur l'actualité du monde des affaires et sur les marchés. L'insipide nomme un ancien dirigeant de Google. Ce fournisseur annonce que (...) a une longue expérience dans la réalisation de projets de technologie à grande échelle. Il était anciennement vice préside et directeur général de Google finance. HBC envisage la vente de son activité bancaire au Canada. Elle passe en revue ses options stratégiques pour cette filiale en propriété exclusive au Canada. Il met en garde toutefois, déclarant que cette revue en est encore au début et qu'aucune décision n'a été prise. La division canadienne est rentable. Les actions de Ford sont sous les projecteurs aujourd'hui. Le constructeur de Détroit annonce que les ventes au troisième trimestre sont en hausse de 16 %. C'est bien sont réalisés malgré les ventes moins élevées que prévu en septembre. Les problèmes de chaîne d'approvisionnement continu de perturber l'activité de Ford. À présent, les grands indices au Canada, en hausse de 493 points. Pratiquement tous les secteurs sont en hausse. En supposant que vous êtes bien positionnés sur le marché. Pour l'instant, tous les secteurs sont en hausse. Aux États-Unis, l'indice SP500, instantané des marchés américains, se portent bien dans tous les secteurs. Tout particulièrement les biens de consommation, les titres financiers, technologies, (.. .). Nous revoici en compagnie de Justin Flowerday. Qui répond à vos questions sur le marché. Pourriez vous expliquer ce qui s'est passé au Royaume-Uni et pourquoi c'était une véritable crise de nerf la semaine dernière. – C'est le mot. C'était une entrée en fonction difficile pour (... ). C'était la première occasion qu'elle a eue de faire ses preuves et ça ne s'est pas passé comme prévu. Il y a beaucoup de raisons qui expliquent la réaction du marché. Essentiellement, le gouvernement propose de dépenser sept. 5 % du PIB lorsque l'inflation est à 10 %. Les marchés rappliquent. C'est comme les justiciers du marché obligataire dans les années 90 qui ont répondu qu'il n'avait pas supporté cette situation et qui se sont révélés. La banque centrale la semaine dernière est intervenue en mettant en œuvre des mesures d'assouplissement quantitatif. Mais c'est un coup de semonce pour les autres pays qui envisageraient des mesures budgétaires agressives. – C'est une semaine difficile pour la livre sterling, pour les actifs britanniques, pour les obligations du gouvernement britannique. Le fait que la banque d'Angleterre ait eu à intervenir, considérant qu'elle devait assurer le bon fonctionnement, est-ce que ça a donné un faux espoir, des raisons de croire que la bascule est de retour? – Justement. C'est sans doute l'une des principales raisons pour lesquelles les actifs à risque sont en hausse depuis deux jours. Il sera intéressant de voir combien de banque centrale dans le monde suit cet exemple. La banque d'Australie est intervenue ce matin en annonçant une augmentation de taux de 25 points de base inférieure à ce que le marché attendait. Ce qui amène à espérer la fameuse bascule de la Fed et celle des banques centrales dans le monde. Je crois que ce n'est pas le cas. Il y aura des moments où le marché sera en baisse, ce qui soulage la pression. Et inaugure une remontée. La difficulté, c'est que certaines de ces remontées, selon leur longueur, engendre davantage de difficultés pour la Fed parce que les investisseurs reprennent confiance, pense que le pire est passé, ce qui complique la tâche de la Fed. Elle nous a dit clairement qu'elle voulait réduire l'inflation à 2 %. Ce qui signifie sans doute aux États-Unis que le taux de chômage devra passer de 3,5 environ 5,5 %. – La Fed à tracer sa voix et la suivra. Nous ne devrions pas nous attendre à ce que la bascule intervienne avant qu'il y ait des preuves bien réelles que les progrès sont accomplis. Une question qui nous est posée sur la plate-forme. Est-ce que le dollar américain pourrait augmenter encore et jusqu'où? – La réponse serait que le dollar américain est quelque peu plafonné. Les dégâts qu'il y a eus dans certains actifs à risque dans les liquidités sur certains secteurs du marché souligne les difficultés qui surgissent lorsque le dollar américain monte trop. Il a d'ailleurs rétrogradé un peu depuis. Le rôle du dollar américain pour la banque centrale aux États-Unis, pour l'économie américaine, est le suivant: on cherche à faire baisser l'inflation. Le dollar américain ça signifie que l'on importe plus l'inflation. On achète des marchandises d'autres régions du monde, moins cher. On importe essentiellement une désinflation. Cela signifie également que les entreprises qui produisent des bénéfices à l'étranger, lorsqu'elle convertissait dernier, génère moins de bénéfices en dollars américains, ce qui draine quelque peu les bénéfices bloqués de ces entreprises et ramène l'économie à un niveau plus réaliste. À court terme, la Fed n'est pas contre le dollar fort qui correspond à ses objectifs, mais la fenêtre veut pas que le dollar soit si fort qu'il commence à déstabiliser l'économie mondiale et engendrer une contagion. – Ce qui peut parfois engendrer des dégâts plus graves. C'est un équilibre très délicat pour la fête. La banque centrale pourrait se dire, la Banque du Canada pourrait se dire qu'elle se préoccupe de ce qui se passe au Canada, (...). La Fed pourrait se dire: nous devons nous préoccuper de ce qui se passe aux États-Unis. Or la Fed, elle avant centrale non seulement des États-Unis mais du monde entier. – C'est un équilibre délicat. Au début des années 70, le secrétaire au Trésor des États-Unis déclarait que le dollar américain, c'est notre monnaie, mais votre problème. À l'heure actuelle, c'est tout à fait vrai. Tout est relié. Cela peut être très favorable les États-Unis et causer des problèmes dans différentes régions du monde alors que tellement d'économies comptent sur le dollar américain. Voilà pourquoi un grand nombre de pays dans le monde s'efforce de réduire leur exposition dollar américain depuis plusieurs années. Et cela, dans l'avenir, sera un exemple délicat qui peut s'ensuivre lorsqu'une économie dépend trop des dollars américains. – Que pensez-vous du secteur pétrolier et gazier? – Nous approchons de 87. Nous étions en deçà de 80 $ le baril. La volatilité devrait se poursuivre. Où en étions-nous il y a trois mois. (.. .) les prix ont diminué, la courbe des contrats à terme s'est aplanie. Il y a une nette amélioration du marché physique. À partir de maintenant, il s'agit de voir comment la situation mondiale évoluera. On pourrait envisager un scénario dans lequel les prix du pétrole diminuent à 60 $ et demeure quelque temps. Si la situation s'améliore en Russie et en Ukraine, que l'économie américaine entre en récession et que la demande n'est pas aussi résidente, il se pourrait que nous nous retrouvions dans un environnement où le pétrole est à 60 $. On peut envisager un scénario dans lequel le pétrole dépasse les 100 $. Si la situation rustaud ukrainienne continue d'empirer, si la Russie commence à utiliser le pétrole comme arme comme elle a utilisé le gaz jusqu'ici. Ici la Chine commence à ouvrir son économie et que la demande de baril de pétrole supplémentaire attribuable à la Chine se fait sentir. – La question est très difficile. Le pétrole sera très volatile. Bien sûr, il y a l'OPEP. Qui hier, laissait entendre qu'elle pourrait réduire la production d'un million de barils par jour. Aujourd'hui, les manchettes laissent croire qu'il pourrait s'agir de 2 millions de Paris. Quelle est l'influence de l'OPEP? – Elle établit un plancher pour le cours du pétrole. L'OPEP exerce toujours une forte influence et elle voudrait que le cours du pétrole demeure au-delà de cette niveau. Le problème qui se pose est le suivant. L'OPEP ne veut pas trop en faire car un jour, nous allons sortir de cette période de baisse, de contraction économique et les économies mondiales vont renouer avec la croissance. L'OPEP a la capacité de réduire la production de pétrole. Elle n'a pas la capacité d'augmenter l'offre de Paris comme autrefois. Si l'OPEP réduisait la production d'un million de barils par jour, elle pourrait sans doute rétablir la production. Mais elle éprouverait des difficultés à augmenter l'offre. Nous avons ce qui se produit dans un environnement où le coût du pétrole est présidé. Les conséquences pour l'économie mondiale et la demande globale. C'est un équilibre délicat, mais pour l'instant, l'OPEP laisse entendre qu'elle est à l'aise avec 1, Cours du pétrole au-delà de 75 $. – Il y a un scénario à 60 $, à 100 $. Revenons aux actions parmi les grandes compagnies d'énergie au Canada. Jusqu'ici, nous entendons dire qu'elle nage dans l'argent. Est-ce que ces entreprises vont toujours gagner de l'argent? – Oui, tout à fait. Ces entreprises ont si bien maîtrisé leurs dépenses, elles ont tellement amélioré l'efficacité opérationnelle de leur production qu'à 60 $, elle serait toujours rentable. Par ailleurs, ce flux de trésorerie disponible, l'excédentaire qui a été produit depuis 12 mois avec la hausse des cours du pétrole, a beaucoup assaini et renforcé leur bilan. Les entreprises ont pu rester beaucoup d'action. Les abords d'un environnement de batterie de pétrole en bien meilleur état que la dernière fois que le cours du pétrole commence à baisser. Mais à 60 $, les producteurs pétroliers canadiens réalisent toujours de bons bénéfices et génère une large flux de trésorerie disponible. – C'est toujours propre recherche avant de prendre vos décisions de placement. Nous reviendrons à vos questions avec Justin Flowerday dans quelques instants. Avez-vous une question sur les placements? Ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser. Soit par courriel soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. Jetons un coup d'œil sur les marchés pour le deuxième jour de suite, il y a du verre partout. En hausse de presque 2,5 %, à 19 368 pour l'indice SCP TSX. Presque 500 points. La technologie et le secteur qui est le plus porteur. Au niveau des gains en pourcentage. Une forte remontée. L'indice SP500 est essentiellement la même chose, au sud de la frontière. Une nette remontée pour le deuxième jour de suite, pour cette instantanée des bourses américaines. Des gains de 100 deux points. Encore une fois, les actions de technologie sont à la hausse également. Le secteur financier, éliminer l'énergie avec le cours du pétrole en hausse. Nous revoici en compagnie de Justin Flowerday qui répond à vos questions. Que pensez-vous du marché du logement? – Eh bien, les gens qui viennent d'acheter une maison sont en situation précaire. Je connais certaines personnes qui ont acheté une maison depuis un an. C'est difficile. Pour la plupart des gens, qui sont propriétaires, ils ont réalisé certains des gains que nous avons enregistrés depuis deux ou trois ans. Mais une partie de ses gains ont disparu. Nous ne sommes toujours pas redescendus au niveau où nous étions avant la pandémie. Mais quand je songe au marché du logement pour l'apnée, c'est un tiraillement entre d'une part la hausse des coûts de financement, la hausse des mensualités des prêts hypothécaires, ce qui va limiter le montant d'un prêt, du prêt que les acheteurs peuvent contracter. Et cela va limiter le nombre de personnes qui peuvent acheter un logement coûtant plus d'un million. D'autre part, le potentiel d'immigration extraordinaire du Canada. Nous avons le niveau de population de croissance démocrate le plus élevé de tous les pays du G6. Notre croissance géographique était de 285 000 personnes arrivant au Canada. Des ukrainiens, réfugiés, des étudiants, c'était le chiffre le plus élevé que j'ai vu depuis très longtemps. Je pense que je n'ai jamais vu un chiffre aussi élevé. Cela laisse sans doute entendre qu'il y a de nouvelles personnes qui s'installent au Canada, plus de 500000 cette année, sur une population de plus que 30 millions, c'est énorme. Et cela entretient la demande de nouveau logement. Il s'agit de trouver cet équilibre entre la forte demande de logements et l'offre qui est insuffisante. Mais les coûts d'emprunt bancaire plafonné. Il pourrait y avoir une baisse de 5 %, ce qui nous mènerait à 20 % de baisse depuis le pique. Je ne pense pas qu'on va baisser de 20 % à partir d'ici. – Les pertes enregistrées jusqu'ici, elles sont théoriques. Si vous n'avez pas vendu votre maison. On m'avait dit que ma maison valait en (.. .) que dire de l'effet de richesse? –Les consommateurs se sentent à l'aise lorsqu'il voit que la valeur de leur maison a augmenté. L'effet de richesse est bien réel. De nombreuses études l'ont démontré. À la marge, il y aura un effet qui va se répercuter sur la psychologie. Et qui commence sans doute déjà avoir un impact sur le comportement des consommateurs et sur la consommation. Mais ça, c'est à la marche. Je ne crois pas que nous allons assister à une destruction massive de la demande. Si le marché est toujours en baisse de 25 % par rapport au pic, cet effet de richesse, tant que les gens conserveront un emploi étant que le profil du marché du travail demeurera sain, on devrait se maintenir. Si le taux de chômage augmenté que les gens cessent de toucher un revenu, la situation devient plus difficile et on aborde un cycle négatif de dépenses de réduction de prix des maisons, des dépenses. Je pense que nous n'y sommes pas. Mais c'est un risque. – Demeurant dans le secteur de l'immobilier. On nous demande si les fiducies de revenu immobilière sont intéressantes. – Oui. Il y a tellement de variétés, tellement de secteurs. Globalement, c'est un secteur qui est devenu un peu plus difficile. Notamment en raison de sources de financement. Je vous rappelle que ces fiducies doivent verser 90 % de leurs revenus nets sous forme de distribution aux actionnaires pour maintenir leur statut fiscal. Elles dépendent absolument de sources de financement. Le coût des emprunts augmente, le financement sous forme de mise de fonds se tarit. Donc, la croissance à laquelle elle semblait promise s'est transformée en contraction. Il y a encore des secteurs dans les fiducies immobilières qui sont attractifs, les fiducies résidentielles, les fiducies d'appartement, qui profite de la croissance démographique dont je viens de parler. Toujours prometteuse à long terme. Bien sûr, le prix peut être volatile, mais fondamentalement, c'est un profil qui est sain. Le commerce électronique ne va pas disparaître. Bon nombre des fiducies de logistique et d'entrepôt continueront de voir leur valeur soutenue par la tendance au développement des infrastructures, de commerce électronique, qui a ralenti mais qui n'a pas disparu. Les valorisations sont des véhicules hybrides qui sont à la fois des actions et des titres à revenu fixe. Quand vous songez au volet boursier, il faut considérer les bénéfices, lesquels sont demeurés acceptables, mais n'augmente pas. Quand on considère le volet à revenu fixe, pour rivaliser avec un bon du trésor, (... ). Les fiducies immobilières étaient plus intéressants. L'écart entre le bon du présent et les fiducies se rétrécit. Il est sans doute inférieur à ce qu'il a été depuis 10 ans. – Les valorisations ne sont sans doute pas aussi favorables à ce taux d'intérêt. Mais essentiellement, il y a des secteurs dans lesquels vous devriez porter très bien. Merci pour ces commentaires sur le secteur des (...). Changeant de sujet totalement. Le secteur nucléaire. On a beaucoup parlé. Y a-t-il des mises à jour? – Il semble que certains responsables politiques ont changé d'avis. Il y a eu un changement au niveau des attitudes. Certains pays qui mettaient leurs centrales nucléaires hors service les remettre en service. C'est un élément très important de l'alimentation de base, qui est très important pour les sociétés de distribution. Ces dernières, lorsqu'il s'agit de production d'électricité, pendant une journée pendant laquelle elles doivent alimenter les consommateurs en électricité, le charbon, dont la part va s'amenuisant, et puis il y a le nucléaire. Au fur et à mesure que la part du charbon baisse et que les sociétés doivent assurer l'alimentation de base, le nucléaire c'est essentiel. Le soleil lui pendant la journée, mais le sang (... ). Il nous faut une source d'électricité de base et le nucléaire en fait parti. Il en constitue un élément critique. Au fur et à mesure que se poursuit la transition, le nucléaire maintiendra sa position à titre d'élément-clé de l'approvisionnement de base. Après l'accident de Fukushima en 2011, on a annoncé des fermetures de centrales au fil du temps. On entend dire cela beaucoup moins souvent. Il y a eu un incident dramatique, certes, mais les nouvelles centrales nucléaires sont protégées contre ces risques. La tendance est devenue plus favorable au nucléaire. Au niveau de l'offre, (.. .) au niveau de la demande, compte tenu de la catastrophe de Fukushima, les investissements dans les mines se sont taris et il n'y a pas eu de nouveau investissement dans les mines d'uranium qu'il aurait dû y avoir. Donc, il y a une contrainte au niveau de l'offre. Le secteur nucléaire, prix du point de vue du cours de l'uranium, est sans doute plus prometteur. L'offre ne peut pas réagir rapidement à la hausse de la demande à cause du sous investissement. – Nous reprendrons vos questions à Justin Flowerday dans un instant. Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez poser vos questions tout en. Avez-vous une question sur les placements ou sur les marchés? Vous pouvez nous les poser par courriel ou dans la boîte question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. Après un mois d'houe décevante, les ventes de véhicules aux États-Unis ont rebondi jusqu'à un sommet (.. .). Anthony okolie et commande. – Oui, les ventes de véhicules aux États-Unis ont augmenté de près de 3 %, ce qui laisse croire que la demande de voitures neuves se maintient aux États-Unis pour l'instant. Et ce, en dépit des inquiétudes en regard de la hausse des taux d'intérêt. Les ventes ont augmenté (... ). JM brise sur le marché. Voici les chiffres des ventes des différents constructeurs. JM a vendu plus de 500 000 voitures et camionnettes pour le trimestre, soit une augmentation de 24 % sur 12 mois. Nous avons entendu parler des problèmes de chaîne d'approvisionnement (... ), ça s'est amélioré, ce qui est répété dans le rebond. Les autres constructeurs présentent des signaux mixtes au niveau des ventes de voitures neuves aux États-Unis. JM surclasse Ford et Toyota. Quant au marché des véhicules électriques, tesla annonce un accord de 343 000 ventes de véhicules. Une hausse de 42 % sur 12 mois. Mais moins que les prévisions des analystes. Il importe de noter que tesla a vendu davantage de véhicules que Onda, (...). Ceux-ci ne sont plus une nouveauté, mais deviennent un mode de transport principal pour un nombre croissant de personnes. Les constructeurs traditionnels ont largement entamé le passage aux véhicules électriques. JM a vendu près de 15 000 unités de sa volte. Il s'agit du nombre le plus élevé de nombre total de véhicules électriques pendant un trimestre. Ford a presque triplé ses ventes de véhicules électriques. Mais tesla est la force motrice de l'industrie qui a vendu plus de véhicules que tous ses rivaux, sauf des concurrents en Chine. Selon service économie TD, les véhicules électriques continuent d'accroître leurs parts de marché. L'adoption au Canada et aux États-Unis a été plus lente que sur d'autres marchés. Nous savons que les constructeurs automobiles ont été durement touchés par les problèmes de chaîne d'approvisionnement. Lorsqu'elle est chaîne d'approvisionnement reprenne leur fonctionnement, que pense service économie TD de l'avenir du reste de cette année 2023? – Les problèmes de chaîne d'approvisionnement s'atténuent. Les inventaires (...). Mais les ventes sont toujours inférieures de 15 à 16 millions de véhicules. Service économie TD prévoit que ceci montre la (...) de la demande attribuable à la hausse des taux d'intérêt. Nous prévoyons moins de 14 millions d'unités cette année et en 2023, nous prévoyons un gain modeste à 15 millions d'unités au total. – Notre voiture à neuf ans. Ma femme estime qu'il est temps d'en acheter une autre. Peut-être ferait partie de ses véhicules en 2023. Merci Anthony. Un coup d'œil sur les marchés. Pour la deuxième journée de suite, il y a du verre. Après un mois de septembre très décevant. Nous en sommes au deuxième jour de négociation. Plus de 500 points de hausse (...). Tous les secteurs sont en hausse. Il y a un petit nombre d'actions qui sont en baisse, rien de notable. Jetons un coup d'œil à Air Canada. Voyons comment se porte le transporteur en hausse de 5,5 %. Le bon du pétrole a bondi depuis quelques séances et emporte dans son sillage certain titres d'énergie. (...). Aux États-Unis, l'indice S&P 500 en hausse de 108 points. Encore une fois, tous les secteurs se portent bien aujourd'hui. L'indice Nasdaq, spécialisée dans la technologie, se porte toujours bien. En hausse de plus de 3 %. Ford, nous venons de parler des constructeurs automobiles, il semble que les milieux financiers sont satisfaits des annonces de Ford puisque la compagnie est cotée à 12,24 $, en hausse de 6,75 %. Revenons à Justine Flowerday. Les semi-conducteurs? – Ils ont été durement touchés. Le secteur était l'un des principaux bénéficiaires de la COVID. Il y a eu une énorme demande de semi-conducteurs, des problèmes d'approvisionnement. Les fabricants avaient énormément de possibilités d'augmenter les prix. Il y a sans doute eu une production excédentaire par rapport à la demande. Donc l'évolution du secteur a été plus rapide. Lorsque les prix ont commencé à faiblir. Au niveau structurel, les semi-conducteurs représentent un élément vital pour l'avenir. La demande, la tendance lourd ne va pas disparaître. Ce secteur demeurera cyclique. Elle a beaucoup de leviers d'exploitation en tant que secteur. Je ne suis pas convaincu que les décors sont finis. Structurellement, si vous envisagez de miser sur le secteur d'ici cinq à 10 ans, je pense que le secteur des semi-conducteurs est appelé à une croissance phénoménale. C'est loin d'être fini. Il y a un signe de l'importance stratégique des semi-conducteurs. Songez à certaines des annonces que vous avez entendues récemment dans le monde depuis un an. De l'Italie, de l'Allemagne, du Japon, des États-Unis. Tous ces pays déclarent qu'ils vont payer 20 à 40 % du coût d'une nouvelle usine de semi-conducteurs et ce, en partenariat avec les plus grandes compagnies de semi-conducteurs au monde afin de rapatrier, de relocaliser les productions. Ce sont des projets de longue haleine qui ne vont pas nécessairement modifier l'offre d'ici cinq ans. Cela montre à quel point les semi-conducteurs sont critiques et à quel point ils seront un facteur de croissance vitale. – Avez-vous d'ultimes réflexions pour nos auditeurs? Les marchés se portent très bien aujourd'hui et hier, mais rien n'est garanti, n'est-ce pas – Est-ce chose qui est garantie, c'est la volatilité. Elle ne va pas disparaître. Nous allons demeurer dans une conjoncture très volatile. Si vous n'avez pas vendu, n'attendez pas. Il y a énormément d'études et de littérature qui montre à quel point vous pouvait vous nuire en vendant après 6,7, 8,9 mois d'une période de baisse. La situation va demeurer volatile. Ce ne sera pas nécessairement agréable. Mais pour la préservation de votre patrimoine, et pour assurer sa croissance, fermer les yeux et attendez des jours meilleurs. Car d'ici trois ans, je pense que les rendements vont être extrêmement attractifs. – Merci, Justin. Justin Flowerday échappe des actions à Gestion d'actifs TD. Demain, gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD va répondre à vos questions sur les actions mondiales et industrielles. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà à Moneytalk live. Merci et à demain.