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(musique) Bonjour ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité les marchés répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Julien Palardy sur le fonctionnement de l'investissement quantitatif et passif et les occasions potentielles dans ce domaine.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers montrera comment vous pouvez tester vos idées de placements à l'aide de la plate-forme. Posez nos vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord un coup d'œil sur les marchés. Nous avons du vert.
Avec le TSX ce qui augmente de près de 100 points, 0,5 %. Le cours de l'or fait des gains aujourd'hui. Le cours du pétrole est en stagnation.
Air Canada… on parle beaucoup des compagnies aériennes américaines avec une saison estivale qui va être très fort et cela fait augmenter aussi le corps d'Air Canada à 19,73, 2 % d'augmentation.
Suncor Energy qui continue d'augmenter à 52,9, prétend pour cent d'augmentation. Au sud de la frontière, on a eu beaucoup de vert depuis plusieurs jours. À Wall Street, envoie en tout cas la mi-journée qu'il y a une augmentation de 22 points.
. Près d'un demi-point de pourcentage. Et du côté des technologies, Nasdaq, là aussi une augmentation de près de un demi-point de pourcentage et Las Vegas Sands qui était sous pression aujourd'hui voit une pression à la baisse de 7 % à cause de la réduction de ses activités à Macao.
Le risque géopolitique et inquiétude concernant les futures évolutions des taux d'intérêt, les investisseurs ne manquent pas de questions. Dans ce contexte, quels rôles peuvent jouer les stratégies telles que l'investissement quantitatif et passif? Nous avons avec nous Julien Palardy, responsable de l'investissement quantitatif et passif chez Gestion d'actifs TD. Bienvenue [---] nous avons un certain nombre de stratégies, typiquement ce sont des stratégies quantitatives et passif.
Du côté quantitatif, on peut penser à des stratégies avec différents types d'objectifs pour les investisseurs de manière à faire mieux que les marchés il y a aussi les stratégies axées sur le risque pour réduire le risque. Dans ce sont des stratégies de base volatilité. Et puis il y a d'autres stratégies qui sont assez courantes mais dont les objectifs peuvent être différents du rendement des risques, des stratégies liées aux dividendes par exemple, où l'on veut arriver un rendement des dividendes de meilleur que le marché et maintenir des dividendes. Rendement des dividendes sur le long terme et faire croître ses dividendes.
Donc c'est un peu différent d'une stratégie axée sur le risque mais ça correspond aux objectifs assez typiques des investisseurs.
- Vous avez mentionné quantitatif et passif, passant aux stratégies quantitatif à certains investisseurs qui dérangent entendu ce terme je ne sais pas ce que ça veut dire.
- Eh bien typiquement, les stratégies quantitatives sans lien objectif. J'ai parlé des rendements et des risques, on utilise des modèles mathématiques, on travaille donc avec la statistique des données et on essaie d'extraire des données le plus d'informations possibles sur les risques futurs d'action ou une corrélation entre les actions, et il s'agit donc d'utiliser les données en utilisant l'information qu'on peut utiliser bâtir des portefeuilles à partir de là, cela fait donc parti de la stratégie, on va bâtir des portefeuilles qui vont vous permettre de générer soient des rendements systématiques sur le temps, au réduire le risque de la manière la plus robuste.
- Du côté passif, à quel point est différent d'un investissement quantitatif?
- C'est assez différent même si les outils sont assez similaires. Quand il s'agit de placements passifs ou d'investissement passif, on va suivre en général un indice, le plus proche possible que le plus près possible de cet indice, faire correspondre le plus possible, et le résultat que vous allez obtenir sera en fonction de l'évolution de l'index, de l'indice.
Il y a un espace où il y a des indices qui ne sont pas pondérés en fonction de capitalisation, et il y a une certaine recette typiquement, il s'agit d'une stratégie qui peut être relativement simple. Il y a de plus en plus d'indices de ce type. Les stratégies passives peuvent suivre ses indices.
Ça diffère d'un modèle plus complexe axée sur la réduction du risque ou l'augmentation des rendements.
Les outils peuvent être similaires. Nous avons une approche systématique sur le quantitatif et le passif, mais quand on parle de passif, l'objectif, c'est de faire correspondre les titres à un indice.
- Et puis il y a les investissements axés sur les dividendes.
On se demande s'il s'agit d'un environnement favorable pour ce type de placement, les placements axés sur les dividendes.
- Oui, absolument. On peut effectivement se lancer dans des stratégies axées sur les dividendes, les placements dividendes, et avec un Banque du Canada qui va commencer à baisser ses taux d'intérêt, on voit qu'il y a un écart entre les taux obligataires canadiens par rapport aux Américains et donc ça montre que le marché considère qu'il va y avoir une certaine divergence en termes de politique monétaire entre le Canada et les États-Unis. Dans cet environnement, il peut y avoir une valeur à aller chercher des sources de rendement perpétuel et cela grâce a des actions générant des dividendes et l'important, c'est de se centrer sur la quantité et la qualité des actions. On ne veut pas avoir par exemple des entreprises qui vont réduire leurs dividendes. On veut que les dividendes associés dès que possible sur le long terme. À l'heure actuelle, on pourrait justement verrouiller un rendement qui sera plus élevé avec un taux obligataire qui pourrait être plus élevé au Canada et ce sont les cils et obligataires baisse, on pourrait continuer de travailler sur des actions générant des dividendes pour avoir des rendements sur pour l'avenir.
- Bien.
Et bien sûr, les gens sont intéressés par le dividende actuel mais de savoir s'il y a un historique de croissance des dividendes et si cela va continuer de croître.
- Oui, absolument. Il y a des facteurs clés que l'on peut regarder en termes de qualité. Dans notre équipe, on se concentre surtout sur la qualité tout d'abord. On va investir dans des entreprises qui ne vont pas réduire leurs dividendes à notre avis ou des entreprises dont les dividendes sont durables, et ensuite après avoir maximisé la qualité de l'action, on va voir les aspects quantitatifs.
Donc on regarda par la qualité de l'entreprise. On ne regarde pas d'abord le dividende. On regarde quelles sont les actions de qualité et on regarde ensuite quel est le rendement des dividendes.
- Alors une stratégie dont on ne parle pas beaucoup étant donné les marchés de l'année dernière, mais si on revient en 2022, via la volatilité. On en a beaucoup parlé à cette époque-là. Qu'en est-il maintenant?
- Eh bien il y a donc une basse volatilité, et les gens ont tendance à oublier les risques parce que il y a eu une montée des marchés et ce de manière assez concentrée et assez soutenue.
Mais il y a des secteurs défensifs qui ne sont pas inclus dans ce marché haussier.
Donc les gens ont tendance à s'éloigner des stratégies liées à une base volatilité, mais dans les années 90, à la fin des années 90, en 98 99, on avait une période assez intéressante, ou effectivement on était plutôt centré sur les stratégies axées sur une base volatilité.
À l'heure actuelle, les investisseurs ont tendance à se concentrer sur les entreprises qui s'en sont bien sorties jusqu'à présent, mais je crois que s'il y a une correction du marché, les stratégies axées sur la base volatilité reviendront à la mode.
- Alors comment organiser votre équipe pour gérer ce type de stratégie? Quelles sont leurs connaissances?
- Quand j'ai rejoint l'équipe, il y a 17 ou 18 ans, la plupart des membres de l'équipe avaient des connaissances en économie financière.
Nous sommes toujours des gens qui ont été formés sur l'économie et des finances, mais il y a maintenant d'autres membres. Nous diversifions le type de membres que nous avons et de connaissances que nous avons au sein de l'équipe. Des connaissances techniques, mais dans différents domaines. Sciences informatiques, nous avons un individu qui a fait un doctorat en mathématiques, on a quelqu'un qui avait son doctorat en sciences cognitives, donc des connaissances assez intéressantes mais qui a passé aussi pas mal de temps se forme en finances. Lentement déformant finances, mais contrairement au passé, nous ne recrutons pas nécessairement des gens qui sont dans la finance.
En fait, je dis toujours que je ne suis pas sûr que je me recrutera moi-même à l'heure actuelle par rapport à il y a 17 ou 18 ans. Mais alors actuel, nous cherchons des gens qui doivent d'abord savoir le codage, connaître le codage. Ça, c'est important. Et à partir de là aussi, faire en sorte qu'il y a différentes connaissances entre les différents membres de l'équipe pour que l'on puisse travailler sur les projets de recherche par exemple. Donc on recherche une certaine diversité de connaissances et de compétences.
- Fascinant, très bon début d'émission. Vocation sur l'investissement quantitatif et passif Julien Palardy, vous allez déposer dans un instant. Vous pouvez déposer en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com au dans la boîte de questions pas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
En parler de compagnies aériennes, les actions d'Alaska Airlines attirent l'attention. Une augmentation de près de 6 % par le transporteur prévoit des bénéfices actuels supérieurs aux prévisions de Wall Street en raison d'une forte demande de voyages et ses perspectives font suite à une perte au premier trimestre lié à l'explosion en vol en janvier d'un panneau de l'un de ses avions Boeing.
Les compagnies concurrentes Delta et United prévoit également une forte saison de voyages estivales malgré ses problèmes.
Taiwan Semiconductor indique que ces fabrications de fabrication de puces n'ont subi aucun dommage à la suite du tremblement de terre du début du mois.
La compagnie ajoute qu'elle a revu certaines plaques était utilisée dans la fabrication des puces. En dehors des tremblements de terre, TSMC affirme que la forte demande de plus pour l'IA a fait dépasser l'estimation de revenus bénéfices. En hausse de 4 %. Le constructeur américain D.R. Horton a annoncé également des résultats supérieurs aux prévisions et revoilà hausse les prévisions de ventes de maisons pour l'année. Le fabricant qui a obtenu des taux d'intérêt à long terme était réticent à vendre ce qui a entraîné un resserrement du marché de la revente à une augmentation de la demande de nouvelles constructions.
D.R. Horton voit son action augmentée de 2,5 %. Alors maintenant, du côté du TSX, on est à près de 100 points d'augmentation, près désormais de 5 % pourcentage et au sud de la frontière le S&P 500, et un territoire positif en début de la séance, et ça s'est ralenti au cours de la journée, mais pour le moment, réserve de 3 % d'augmentation. Nous revenons aux questions sur les placements quantitatifs et passifs avec Julien Palardy.
Quels sont les secteurs considérés comme peu volatils alors actuels?
- Alors les secteurs habituels, les services publics, les biens de consommation, et nous savons qu'il y a une augmentation aussi dans le secteur des soins de santé propres au cours des dernières années. Si vous vous souvenez, avant la Covid, il n'y avait pas beaucoup de préoccupations, il y avait des préoccupations concernant le prix des médicaments, en fait ses préoccupations ne se font plus sentir, parce que les laboratoires pharmaceutiques ont pu se remettre facilement grâce à la vente des vaccins, et donc le secteur des soins de santé est un secteur de base volatilité à leur actuel. Les services de télécommunications font toujours parti de ces segments des actions peu volatiles, en particulier les entreprises de télécommunications traditionnelles, disons plutôt que les Meta de ce monde, et même dans des secteurs qui sont assez cycliques comme les titres financiers, on a des compagnies d'assurances qui sont en quelque sorte les biens de consommation, le secteur des biens de consommation du secteur financier, et donc là, il y a peu de volatilité.
C'est une partie importante des portefeuilles.
Et du côté du secteur industriel, il y a certains titres qui sont peu volatiles comme les compagnies de transport par exemple, et de frettes qui sont des entreprises qui font aussi parti des portefeuilles. Et même en technologie, on a des entreprises de technologie disons traditionnelle, vieille école, en quelque sorte, qui sont présents dans le portefeuille et il ne s'agit pas d'exposition énorme, mais elles sont là. Et puis il y a le secteur de l'énergie au Canada avec les pipelines, par exemple, le profil de risque de pipeline est différent par rapport à d'autres compagnies énergétiques qui sont plus volatiles. Les pipelines sont dans les fonds de base volatilité.
- Vous avez mentionné que dans cet environnement, quand on a vu les gains sur le marché cette année et l'année dernière, qu'on ne se concentre pas beaucoup sur les stratégies axées sur la base volatilité, mais quels sont les vecteurs qui feront ont voudra se tourner vers ce type de stratégie?
- Eh bien, sur le marché actuel, les conditions du marché, on voit beaucoup de concentration, et donc en bas en matière de risque, c'est vrai qu'on parle beaucoup de pondération sur les marchés, S&P 500 par exemple ou les cinq principales actions représentent une proportion plus importante du total de la pondération du S&P 500. Ça, c'est peut-être un risque, mais le plus gros risque, c'est la contribution de ses actions au risque de l'indice, parce que la gestion des risques est toujours importante. Les gens ont tendance à l'oublier parce que les marchés sont associés, mais quand il y aura une baisse sur les marchés, et bien ses actions auront des rendements bien pires que le reste de l'indice. Donc il s'agit de se diversifier comme toujours. Et éviter de concentrer le risque sur un indice spécifique et sur un petit nombre d'actions. Par exemple, sur le S&P 500, les cinq principales actions représentent 35 % de la pondération, c'est un niveau de concentration très élevée. En dehors du S&P 500, les indices sont plus diversifiés. Si vous regardez le MSI World par exemple, la hyène grosse pondération des États-Unis, 70 %, ce qui veut dire que la concentration qu'on voit dans le S&P 500, en termes de risque, et bien ça se répercute sur le MSI World avec une concentration de risque avec les principales actions qui représentent une pondération de 25 à 30 % pendant beaucoup plus élevé que par le passé. Donc c'est ça, le plus grand risque. Le deuxième risque, ce sont les évaluations. Quand on voit le type d'évaluation sur les grosses capitalisations, aux États-Unis, et en particulier les méga capitalisations, là, ça représente un risque. Alors bien sûr, les bonnes nouvelles, bon rendement peut continuer pendant un certain temps, mais il faut savoir gérer les risques.
Donc même si les gens ne ressentent pas de risque dans les marchés haussiers, ils vont le ressentir quand le marché baissera.
- En a parlé de concentration et de certains noms.
Qu'en est-il de l'intelligence artificielle? Quelle incidence ça pourrait avoir sur ce type de placement?
- L'intelligence artificielle est quelque chose de très intéressant. Je ne dis pas qu'on pratique il y a depuis longtemps, on le fait depuis quelques années, mais il y a 25 ans, quand on a commencé, on utilisait les mêmes techniques statistiques qui sont utilisées aujourd'hui dans la plupart des modèles de réseaux neuronaux de l'intelligence artificielle. Par exemple la régression, etc. À l'heure actuelle, la trousse à outils est plus diversifiée et plus compliquée. Nous l'utilisons, nous utilisons l'IA dans nos modèles.
Nous utilisons l'IA dans certains modèles pour résumer les données et étiqueter les données.
On utilise l'IA et en particulier le traitement de langage neuronal. On l'utilise de manière plus systématique. Il y a 25 ans en utiliser les mêmes données, mais on utilise maintenant l'IA pour avoir plus d'informations en termes de risque et de rendement attendu de certaines actions. C'est là qu'on utilise l'IA, et nos collègues vont aussi utiliser l'IA plus pour des résumés, des analystes de recherche par exemple qui auront une capacité limitée pour surveiller tout un tas d'actions, donc ils pourront utiliser l'IA pour surveiller un plus grand nombre de titres qu'ils ne le pourraient le faire autrement.
- On parle de grands modèles de langage. Est-ce que Chat GPT pourrait être utilisé pour les placements à l'avenir? En plus de chercher l'information, est-ce qu'il pourrait y avoir des suggestions de placement de la part de Chat GPT?
- Alors avant d'utiliser Chat GPT pour avoir des suggestions, des propositions de placement, on peut l'utiliser pour avoir une meilleure compréhension des données.
Les grands modèles de langage sont très bons pour traiter de l'information textuelle et donc on peut utiliser ces grands modèles de langage comme Chat GPT ou d'autres pour pouvoir résumer ces textes.
On a une petite série d'informations, et on peut utiliser ces grands modèles de langage de manière analytique. Ce sont des modèles analytiques pour extraire donc des informations du langage et ensuite passer un format neuronal pour analyser des données. Et puis, on peut également pouvoir répondre à des questions. Donc la première partie, la partie analytique est très importante et très utile à l'heure actuelle étant donnée les données qui sont disponibles.
Ensuite, pour ce qui est de répondre à des questions d'analystes qui n'ont pas l'habitude de bâtir des codes par exemple, et bien on pourrait utiliser l'IA générative. Une autre utilisation, ce serait pour bâtir des modèles, plutôt que de répondre à des questions textuelles. Par exemple, avant les analystes de notre équipe quantitative qui peuvent tester des théories de placement et peuvent demander un grand modèle de langage, de bâtir un code pour tester cette théorie et ensuite améliorer le code sur la base des résultats du test. Ce donc il s'agit de quelque chose qui est assez nouveau par rapport à ce qu'on a fait jusqu'à présent pour renforcer donc les capacités de notre équipe de recherches. Ensuite c'est fascinant. Faites sur vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez poser vos questions en tout temps, reviendra vocation dans un moment pour Julien Palardy.
Vous pouvez poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. À présent découvrons CourtierWeb.
Si vous souhaitez tester vos stratégies de placement, quand il me peut vous aider. Bryan Rogers vous en dit plus.
- Eh bien, je voudrais parler d'un outil très utile sur la plate-forme CourtierWeb, en particulier sur la liste de surveillance. Vous connaissez peut-être la liste de surveillance et comment créer une de ces listes. Nous allons regarder cela, il y a une fonctionnalité qui est utile pour faire un suivi de négociation ou d'un portefeuille fictif. Alors regardons comment ça fonctionne. Ici, si je regarde l'onglet recherche, vous pouvez aussi aller à à droite et vous vertz les boutons et vous pouvez directement la liste de surveillance où vous pouvez aller à l'onglet recherche et vous voyez son outil la liste de surveillance. Alors CourtierWeb vous donne la possibilité de suivre une centaine de positions, de symboles, vous pouvez par exemple créer 10 liste avec 10 actions sur chaque liste. Alors il y en a certains qui ont été créé, on voit liste 20 ou liste cinq ou six, en général, cela indique qu'il manque les symboles ici. Et donc si je veux ajouter les symboles, il s'agit de cliquer sur la liste de de commenter ajouter les titres. Par exemple tédé, on a Toronto Dominion Bank, et on a également des actions américaines, on peut les combiner.
Apple par exemple, je peux ajouter aussi Microsoft.
Et à partir de là, si vous voulez tester une stratégie, et que vous pensez par exemple que moi je ne suis pas tout à fait prêt à acheter ce titre, mais j'aimerais tester mes idées et voir comment ça fonctionnerait.
Voir les rapports d'analystes et avoir plus d'informations pour décider si je veux acheter ce titre. Donc vous pouvez aller sur l'onglet de suivi, pour voir par exemple si vous voulez acheter ces actions aujourd'hui, au cours aujourd'hui, au choisir un cours. Donc pour que ce soit réaliste, vous pouvez cliquer sur la quantité. Si vous envisagez d'acheter sans action par exemple, vous entrez cette quantité et ensuite le cours moyen.
Donc sur la base par exemple cours aujourd'hui, 80 $, je saisis cela et ensuite je clique sur enregistrer.
Vous pouvez le faire pour les autres positions dans votre liste de surveillance.
Ensuite, à partir de là vous aurez la valeur, la juste valeur marchande, et la valeur comptable. À partir de là vous pourrez voir comment évolueront ces positions de manière à ce que vous puissiez calculer les pertes ou les profits sur ce portefeuille fictif. Donc c'est une excellente manière d'utiliser l'outil de liste de surveillance pour tester vos théories.
- Bastiat Bryan Rogers, responsable de la formation à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. Vous pouvez utiliser ce code QR pour aller à la page YouTube de gestion de placement tédé vous trouverez des vidéos.
Nous allons revenir à vos questions sur les placements quantitatifs, mais d'abord voici comment nous poser vos questions. Si vous avez des questions sur les marchés ou les placements, vous pouvez nous les envoyer de deux manières. Vous pouvez nous envoyer un courriel en tout temps à moneytalklive@td.com au utilisé la boîte de questions bas de votre écran. Il suffit de cliquer et taper votre question puis cliquez sur envoyer. Nous verrons si nos invités peuvent répondre à vos questions directes. Nous sommes de retour avec Julien Palardy pour répondre à vos questions sur l'investissement quantitatif et passif. Une question qui arrive maintenant.
Quelle est votre cible moyenne pour le rendement de dividende?
- Nous n'avons pas de cible pour le rendement de dividende, parce que ça va varier sur le temps et les rendements de dividendes sur les actions vont beaucoup varier, donc on ne veut pas cibler un niveau spécifique et on ne veut pas que l'optimisation de leur fasse des choses un peu folles. Il s'agit vraiment de se centrer d'abord sur la qualité des actions. Alors que nous faisons donc au Canada, c'est qu'on va cibler les meilleurs percentiles à partir du septième percentiles par action, aux États-Unis comme il y a plus d'action, on va cibler à partir du huitième percentile et tant que on va se centrer sur ses centiles.
À l'heure actuelle nous avons à peu près 1 % de rendement de dividendes sur le TSX et un peu plus sur le marché mondial.
- Autre question avec le S&P 500.
Le S&P 500 a été difficile à battre ces derniers temps.
Que pensez-vous de l'avenir de l'investissement actif dans les grandes capitalisations américaines?
- Eh bien à l'heure actuelle, ce qu'on voit, c'est assez similaire à ce que nous avions dans les années 90. Je ne sais pas si vous souvenez des années 90, c'était l'âge d'or déplacement passif pour l'envoi beaucoup d'augmentation dans la popularité des placements passifs parce que les marchés étaient solides. On avait peu de volatilité sur les marchés. Le ratio charte du S&P 500 était très élevé et on a vu donc une augmentation énorme du flux entrant dans les fonds de placements passifs.
Et bien sûr, cela a amené à la bulle de la technologie qui a éclaté au début des années 2000, et puis ensuite une période d'environ 10 ans qui étaient la période perdue, la décennie perdue pour le S&P 500. À partir de là on a vu une grosse concentration sur les marchés, puis une déconcentration sur le marché. Et maintenant, on retourna une concentration. Donc pour ce qui est des fonds passifs, il s'agit d'être prudent sur l'indice que l'on veut suivre. Vous savez, quand il y a une concentration énorme dans les années 90, ça été suivi d'une déconcentration, et ensuite, dans les années 2000, on est revenu à l'âge d'or déplacement actif, et donc on pourrait revenir à ce type de période où les gestionnaires actifs pourraient battre les marchés, les bourses, plus facilement pour pouvoir gérer les risques.
- Autre question. Certains investisseurs comme David Einhorn ont mis en garde contre l'impact dans l'investissement passif sur les marchés. Qu'en pensez-vous, des impacts de dislocation positive. Je crois que c'est assez exagéré. Tout d'abord, il faut comprendre quel est l'impact de l'investissement passif sur le marché. C'est un impact minimum. L'objectif de l'investissement passif et d'acheter une section de marché à au prorata, donc un certain nombre d'actions émises par des sociétés sur une base de prorata, c'est-à-dire que vous allez minimiser techniquement votre impact quand vous achetez un fonds passif. Il y aurait plus d'impact de Tesla que les petites capitalisations sur l'indice.
Alors une chose qui est partiellement vraie, c'est que s'il y a plus d'argent qui va, et en particulier de l'argent institutionnel qui va vers l'investissement passif, ça veut dire qu'il y a moins d'argent qui va vers des fonds actifs et des fonds qui vont essayer de déterminer quel est le bon cours pour les actions, parce que l'investissement passif, ce sont des fonds passifs, donc qui n'ont pas vraiment d'incidence sur le cours des actions et sur l'efficacité du marché. Dans puisqu'il y a plus de fonds qui passe en fonds passifs, ça veut dire qu'il y a plus d'inefficacité sur le marché qui peut se produire et ça veut dire aussi qu'il y a des investisseurs moins sophistiqués qui peuvent en profiter plutôt que de devoir déterminer quel est le bon cours sur une action particulier. Donc ça une incidence peut-être négatif sur l'efficacité des marchés. Maintenant, l'investissement passif un rôle à jouer pour les investisseurs institutionnels sur le marché. C'est une manière à moindre coût d'être présent sur les marchés, mais il faut qu'il y ait quand même des investissements actifs pour pouvoir assurer l'efficacité des marchés.
- Intéressant.
Autre question.
Un téléspectateur dit qu'il a lu des articles sur la rotation des secteurs sur le marché. Qu'en pensez-vous?
Ce qu'il y a plusieurs définitions de rotation du secteur. Il peut y avoir une définition à long terme où l'on voit les plus grandes tendances. Si on regarde ce qu'on avait en 2022 avec des secteurs défensifs qui s'en sortaient très bien, alors qu'il parle dans sa politique monétaire, et on avait l'inflation qui est arrivée aussi un sommet, et ensuite le secteur de la technologie a commencé à remonter. On avait aussi certains titres pour ce qui est des biens de consommation discrétionnaire et les services de télécommunications qui sont remontées. On a eu les 7 magnifiques qui ont capturé une grosse portion de la remontée des marchés en 2023, et on a vu que la remontée des marchés s'est élargie avec d'autres actions, donc des actions plus cycliques cette année on commence à voir le secteur de l'énergie et le secteur des matériaux, des produits de base participée à la remontée des marchés. En fait, mener la remontée des marchés par rapport à l'année dernière aux ces titres n'ont pas participé.
Donc ça veut dire qu'à l'heure actuelle, tout ce qui est risqué participe à la remontée des marchés et ce qui est moins risqué ne participe pas encore à la remontée des marchés. Et donc ce mois-ci, on voit que le marché est en baisse, surtout sur les actions défensives, mais on va voir si ça va continuer aussi des actions défensives vont reprendre leur rôle de protection contre la baisse des marchés. Pour le moment, on n'a pas vu l'énergie et les matériaux sont quand même les chefs de file, mais il faudra voir si cela va changer.
Donc la rotation, ce n'est pas seulement une question de tendance, il peut y avoir aussi des changements à court terme que l'on peut voir.
Dans un avenir proche.
- Nous reviendrons dans un instant à vos questions que vous allez poser la question à Julien Palardy. Fait toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Maintenant une mise à jour des marchés.
Jetant un coup d'œil à la plate-forme avancée de tédé, une plate-forme conçue pour les négociateurs actifs et conçus par Placements directs TD. Voici la carte thermique. On commence avec le TSX 60 parcours et par volume. Là, on voit en vert First Quantum avec huit ennemis pour cent d'augmentation, ça été difficile pour ce titre avec la mine au Panama qui a été un problème, mais envoie une remontée aujourd'hui. On a aussi du vert dans les matériaux et les produits de base. L'or, avec Barrick Gold qui voit une augmentation, et même si la remontée du cours du pétrole a commencé à ralentir aujourd'hui, les cours comme Enbridge, Suncor, Cenovus Energy, et TC Energy, voit une augmentation.
Maintenant, au sud de la frontière, avec le S&P100.
Alors je voudrais vérifier mon ordinateur. Je vérifie si effectivement on a une augmentation de l'indice. 20 points. Alors vous voyez ici laissant principaux titres, NVIDIA, on a également Meta et Google, du côté des technologies, était cela qui est l'action qu'on surveille depuis un certain temps. Les 7 magnifiques qui n'a pas été aussi magnifique cette année. Il baisse aujourd'hui de 3,5 %.
Nous sommes de retour avec Julien Palardy de gestion de placements tédé.
Question de l'auditoire. Quelqu'un dit, on n'a pas beaucoup dans les nouvelles, plus beaucoup, mais est-ce que les transactions à haute fréquence représentent encore un risque pour les marchés?
- Les négociateurs à haute fréquence, on n'en parle beaucoup, de l'argent qu'il gagne, elle gagne beaucoup plus d'argent maintenant il y a quelques années, et pourtant, personne ne semble considérer que c'est encore un risque. On n'en a beaucoup parlé au cours des dernières années, du risque que ça représente sur les marchés. En fait, les transactions à haute fréquence offrent un service et permettent le transfert efficace et efficient d'information d'un marché à l'autre. Donc c'est un rôle essentiel pour s'assurer que les marchés restent efficients. C'est vrai que par le passé, les gens étaient surpris de voir qu'elle pouvait négocier sur un marché qu'il voyait que ça pouvait avoir une incidence sur un autre marché, mais en fait ça veut dire que les marchés sont plus efficients.
Le fait que les ordres passent d'un marché à l'autre, ça veut dire que l'information est intégrée plus rapidement entre les marchés et c'est un des objectifs clés des transactions hautes fréquence c'est pour cela que c'est négociateurs peuvent faire beaucoup d'argent grâce à cela.
Alors on a plus de temps pour les questions de l'auditoire, mais j'aimerais avoir vos réflexions sur l'investissement passif et qualitatif et quantitatif, plutôt, et leur évolution à l'avenir.
- Eh bien, il y a plusieurs points de vue à cet égard.
J'ai parlé de la concentration des marchés. N'oubliez pas les risques et l'importance de la gestion des risques des obligations peuvent faire parti d'un portefeuille pour satisfaire à la gestion des risques.
Mais les obligations ne vous protègent pas pour jour d'un marché baissier du côté des actions et on a vu en 2022, et pour ce qui est des rendements, l'approche systématique doit aussi prendre en compte, il ne faut pas l'exclure, parce qu'il y a de plus en plus de données qui sont disponibles et qui peuvent et doivent être utilisé pour prendre des décisions de placement.
La seule manière de le faire, c'est utilisé des modèles systématiques pour présenter cette information parce qu'il y a beaucoup plus de données disponibles aujourd'hui qu'il y a quelques années. Donc avec des modèles systématiques et les modèles quantitatifs, on peut traiter cette information pour prendre des décisions de placement. Que ce soit l'utilisation de gestionnaires fondamentaux pour aider à la prise de décision, ou utiliser les stratégies quantitatives pour prendre des décisions aussi sur les actions qui devraient avoir un bon rendement à l'avenir.
Et tout en gérant les risques. Et cela sera important et les gens ne devront pas oublier qu'il faut gérer les risques, une bonne gestion des risques, parce qu'en particulier il y a une correction sur les marchés comme on l'a vu par le passé.
- Merci, Julien, c'était fascinant. J'espère vous reviendra l'émission.
- C'était un plaisir.
- Julien Palardy, responsable des investissements quantitatifs et passifs, gestion de placements tédé.
Nous serons de retour demain avec les meilleures entrevues de la semaine. Et lundi, Michael Craig, responsable de la répartition d'actifs gestion de placements tédé sera notre invité et répondre à vos questions sur la répartition des actifs. Cette aujourd'hui. Merci de votre attention. À demain.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Julien Palardy sur le fonctionnement de l'investissement quantitatif et passif et les occasions potentielles dans ce domaine.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers montrera comment vous pouvez tester vos idées de placements à l'aide de la plate-forme. Posez nos vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord un coup d'œil sur les marchés. Nous avons du vert.
Avec le TSX ce qui augmente de près de 100 points, 0,5 %. Le cours de l'or fait des gains aujourd'hui. Le cours du pétrole est en stagnation.
Air Canada… on parle beaucoup des compagnies aériennes américaines avec une saison estivale qui va être très fort et cela fait augmenter aussi le corps d'Air Canada à 19,73, 2 % d'augmentation.
Suncor Energy qui continue d'augmenter à 52,9, prétend pour cent d'augmentation. Au sud de la frontière, on a eu beaucoup de vert depuis plusieurs jours. À Wall Street, envoie en tout cas la mi-journée qu'il y a une augmentation de 22 points.
. Près d'un demi-point de pourcentage. Et du côté des technologies, Nasdaq, là aussi une augmentation de près de un demi-point de pourcentage et Las Vegas Sands qui était sous pression aujourd'hui voit une pression à la baisse de 7 % à cause de la réduction de ses activités à Macao.
Le risque géopolitique et inquiétude concernant les futures évolutions des taux d'intérêt, les investisseurs ne manquent pas de questions. Dans ce contexte, quels rôles peuvent jouer les stratégies telles que l'investissement quantitatif et passif? Nous avons avec nous Julien Palardy, responsable de l'investissement quantitatif et passif chez Gestion d'actifs TD. Bienvenue [---] nous avons un certain nombre de stratégies, typiquement ce sont des stratégies quantitatives et passif.
Du côté quantitatif, on peut penser à des stratégies avec différents types d'objectifs pour les investisseurs de manière à faire mieux que les marchés il y a aussi les stratégies axées sur le risque pour réduire le risque. Dans ce sont des stratégies de base volatilité. Et puis il y a d'autres stratégies qui sont assez courantes mais dont les objectifs peuvent être différents du rendement des risques, des stratégies liées aux dividendes par exemple, où l'on veut arriver un rendement des dividendes de meilleur que le marché et maintenir des dividendes. Rendement des dividendes sur le long terme et faire croître ses dividendes.
Donc c'est un peu différent d'une stratégie axée sur le risque mais ça correspond aux objectifs assez typiques des investisseurs.
- Vous avez mentionné quantitatif et passif, passant aux stratégies quantitatif à certains investisseurs qui dérangent entendu ce terme je ne sais pas ce que ça veut dire.
- Eh bien typiquement, les stratégies quantitatives sans lien objectif. J'ai parlé des rendements et des risques, on utilise des modèles mathématiques, on travaille donc avec la statistique des données et on essaie d'extraire des données le plus d'informations possibles sur les risques futurs d'action ou une corrélation entre les actions, et il s'agit donc d'utiliser les données en utilisant l'information qu'on peut utiliser bâtir des portefeuilles à partir de là, cela fait donc parti de la stratégie, on va bâtir des portefeuilles qui vont vous permettre de générer soient des rendements systématiques sur le temps, au réduire le risque de la manière la plus robuste.
- Du côté passif, à quel point est différent d'un investissement quantitatif?
- C'est assez différent même si les outils sont assez similaires. Quand il s'agit de placements passifs ou d'investissement passif, on va suivre en général un indice, le plus proche possible que le plus près possible de cet indice, faire correspondre le plus possible, et le résultat que vous allez obtenir sera en fonction de l'évolution de l'index, de l'indice.
Il y a un espace où il y a des indices qui ne sont pas pondérés en fonction de capitalisation, et il y a une certaine recette typiquement, il s'agit d'une stratégie qui peut être relativement simple. Il y a de plus en plus d'indices de ce type. Les stratégies passives peuvent suivre ses indices.
Ça diffère d'un modèle plus complexe axée sur la réduction du risque ou l'augmentation des rendements.
Les outils peuvent être similaires. Nous avons une approche systématique sur le quantitatif et le passif, mais quand on parle de passif, l'objectif, c'est de faire correspondre les titres à un indice.
- Et puis il y a les investissements axés sur les dividendes.
On se demande s'il s'agit d'un environnement favorable pour ce type de placement, les placements axés sur les dividendes.
- Oui, absolument. On peut effectivement se lancer dans des stratégies axées sur les dividendes, les placements dividendes, et avec un Banque du Canada qui va commencer à baisser ses taux d'intérêt, on voit qu'il y a un écart entre les taux obligataires canadiens par rapport aux Américains et donc ça montre que le marché considère qu'il va y avoir une certaine divergence en termes de politique monétaire entre le Canada et les États-Unis. Dans cet environnement, il peut y avoir une valeur à aller chercher des sources de rendement perpétuel et cela grâce a des actions générant des dividendes et l'important, c'est de se centrer sur la quantité et la qualité des actions. On ne veut pas avoir par exemple des entreprises qui vont réduire leurs dividendes. On veut que les dividendes associés dès que possible sur le long terme. À l'heure actuelle, on pourrait justement verrouiller un rendement qui sera plus élevé avec un taux obligataire qui pourrait être plus élevé au Canada et ce sont les cils et obligataires baisse, on pourrait continuer de travailler sur des actions générant des dividendes pour avoir des rendements sur pour l'avenir.
- Bien.
Et bien sûr, les gens sont intéressés par le dividende actuel mais de savoir s'il y a un historique de croissance des dividendes et si cela va continuer de croître.
- Oui, absolument. Il y a des facteurs clés que l'on peut regarder en termes de qualité. Dans notre équipe, on se concentre surtout sur la qualité tout d'abord. On va investir dans des entreprises qui ne vont pas réduire leurs dividendes à notre avis ou des entreprises dont les dividendes sont durables, et ensuite après avoir maximisé la qualité de l'action, on va voir les aspects quantitatifs.
Donc on regarda par la qualité de l'entreprise. On ne regarde pas d'abord le dividende. On regarde quelles sont les actions de qualité et on regarde ensuite quel est le rendement des dividendes.
- Alors une stratégie dont on ne parle pas beaucoup étant donné les marchés de l'année dernière, mais si on revient en 2022, via la volatilité. On en a beaucoup parlé à cette époque-là. Qu'en est-il maintenant?
- Eh bien il y a donc une basse volatilité, et les gens ont tendance à oublier les risques parce que il y a eu une montée des marchés et ce de manière assez concentrée et assez soutenue.
Mais il y a des secteurs défensifs qui ne sont pas inclus dans ce marché haussier.
Donc les gens ont tendance à s'éloigner des stratégies liées à une base volatilité, mais dans les années 90, à la fin des années 90, en 98 99, on avait une période assez intéressante, ou effectivement on était plutôt centré sur les stratégies axées sur une base volatilité.
À l'heure actuelle, les investisseurs ont tendance à se concentrer sur les entreprises qui s'en sont bien sorties jusqu'à présent, mais je crois que s'il y a une correction du marché, les stratégies axées sur la base volatilité reviendront à la mode.
- Alors comment organiser votre équipe pour gérer ce type de stratégie? Quelles sont leurs connaissances?
- Quand j'ai rejoint l'équipe, il y a 17 ou 18 ans, la plupart des membres de l'équipe avaient des connaissances en économie financière.
Nous sommes toujours des gens qui ont été formés sur l'économie et des finances, mais il y a maintenant d'autres membres. Nous diversifions le type de membres que nous avons et de connaissances que nous avons au sein de l'équipe. Des connaissances techniques, mais dans différents domaines. Sciences informatiques, nous avons un individu qui a fait un doctorat en mathématiques, on a quelqu'un qui avait son doctorat en sciences cognitives, donc des connaissances assez intéressantes mais qui a passé aussi pas mal de temps se forme en finances. Lentement déformant finances, mais contrairement au passé, nous ne recrutons pas nécessairement des gens qui sont dans la finance.
En fait, je dis toujours que je ne suis pas sûr que je me recrutera moi-même à l'heure actuelle par rapport à il y a 17 ou 18 ans. Mais alors actuel, nous cherchons des gens qui doivent d'abord savoir le codage, connaître le codage. Ça, c'est important. Et à partir de là aussi, faire en sorte qu'il y a différentes connaissances entre les différents membres de l'équipe pour que l'on puisse travailler sur les projets de recherche par exemple. Donc on recherche une certaine diversité de connaissances et de compétences.
- Fascinant, très bon début d'émission. Vocation sur l'investissement quantitatif et passif Julien Palardy, vous allez déposer dans un instant. Vous pouvez déposer en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com au dans la boîte de questions pas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
En parler de compagnies aériennes, les actions d'Alaska Airlines attirent l'attention. Une augmentation de près de 6 % par le transporteur prévoit des bénéfices actuels supérieurs aux prévisions de Wall Street en raison d'une forte demande de voyages et ses perspectives font suite à une perte au premier trimestre lié à l'explosion en vol en janvier d'un panneau de l'un de ses avions Boeing.
Les compagnies concurrentes Delta et United prévoit également une forte saison de voyages estivales malgré ses problèmes.
Taiwan Semiconductor indique que ces fabrications de fabrication de puces n'ont subi aucun dommage à la suite du tremblement de terre du début du mois.
La compagnie ajoute qu'elle a revu certaines plaques était utilisée dans la fabrication des puces. En dehors des tremblements de terre, TSMC affirme que la forte demande de plus pour l'IA a fait dépasser l'estimation de revenus bénéfices. En hausse de 4 %. Le constructeur américain D.R. Horton a annoncé également des résultats supérieurs aux prévisions et revoilà hausse les prévisions de ventes de maisons pour l'année. Le fabricant qui a obtenu des taux d'intérêt à long terme était réticent à vendre ce qui a entraîné un resserrement du marché de la revente à une augmentation de la demande de nouvelles constructions.
D.R. Horton voit son action augmentée de 2,5 %. Alors maintenant, du côté du TSX, on est à près de 100 points d'augmentation, près désormais de 5 % pourcentage et au sud de la frontière le S&P 500, et un territoire positif en début de la séance, et ça s'est ralenti au cours de la journée, mais pour le moment, réserve de 3 % d'augmentation. Nous revenons aux questions sur les placements quantitatifs et passifs avec Julien Palardy.
Quels sont les secteurs considérés comme peu volatils alors actuels?
- Alors les secteurs habituels, les services publics, les biens de consommation, et nous savons qu'il y a une augmentation aussi dans le secteur des soins de santé propres au cours des dernières années. Si vous vous souvenez, avant la Covid, il n'y avait pas beaucoup de préoccupations, il y avait des préoccupations concernant le prix des médicaments, en fait ses préoccupations ne se font plus sentir, parce que les laboratoires pharmaceutiques ont pu se remettre facilement grâce à la vente des vaccins, et donc le secteur des soins de santé est un secteur de base volatilité à leur actuel. Les services de télécommunications font toujours parti de ces segments des actions peu volatiles, en particulier les entreprises de télécommunications traditionnelles, disons plutôt que les Meta de ce monde, et même dans des secteurs qui sont assez cycliques comme les titres financiers, on a des compagnies d'assurances qui sont en quelque sorte les biens de consommation, le secteur des biens de consommation du secteur financier, et donc là, il y a peu de volatilité.
C'est une partie importante des portefeuilles.
Et du côté du secteur industriel, il y a certains titres qui sont peu volatiles comme les compagnies de transport par exemple, et de frettes qui sont des entreprises qui font aussi parti des portefeuilles. Et même en technologie, on a des entreprises de technologie disons traditionnelle, vieille école, en quelque sorte, qui sont présents dans le portefeuille et il ne s'agit pas d'exposition énorme, mais elles sont là. Et puis il y a le secteur de l'énergie au Canada avec les pipelines, par exemple, le profil de risque de pipeline est différent par rapport à d'autres compagnies énergétiques qui sont plus volatiles. Les pipelines sont dans les fonds de base volatilité.
- Vous avez mentionné que dans cet environnement, quand on a vu les gains sur le marché cette année et l'année dernière, qu'on ne se concentre pas beaucoup sur les stratégies axées sur la base volatilité, mais quels sont les vecteurs qui feront ont voudra se tourner vers ce type de stratégie?
- Eh bien, sur le marché actuel, les conditions du marché, on voit beaucoup de concentration, et donc en bas en matière de risque, c'est vrai qu'on parle beaucoup de pondération sur les marchés, S&P 500 par exemple ou les cinq principales actions représentent une proportion plus importante du total de la pondération du S&P 500. Ça, c'est peut-être un risque, mais le plus gros risque, c'est la contribution de ses actions au risque de l'indice, parce que la gestion des risques est toujours importante. Les gens ont tendance à l'oublier parce que les marchés sont associés, mais quand il y aura une baisse sur les marchés, et bien ses actions auront des rendements bien pires que le reste de l'indice. Donc il s'agit de se diversifier comme toujours. Et éviter de concentrer le risque sur un indice spécifique et sur un petit nombre d'actions. Par exemple, sur le S&P 500, les cinq principales actions représentent 35 % de la pondération, c'est un niveau de concentration très élevée. En dehors du S&P 500, les indices sont plus diversifiés. Si vous regardez le MSI World par exemple, la hyène grosse pondération des États-Unis, 70 %, ce qui veut dire que la concentration qu'on voit dans le S&P 500, en termes de risque, et bien ça se répercute sur le MSI World avec une concentration de risque avec les principales actions qui représentent une pondération de 25 à 30 % pendant beaucoup plus élevé que par le passé. Donc c'est ça, le plus grand risque. Le deuxième risque, ce sont les évaluations. Quand on voit le type d'évaluation sur les grosses capitalisations, aux États-Unis, et en particulier les méga capitalisations, là, ça représente un risque. Alors bien sûr, les bonnes nouvelles, bon rendement peut continuer pendant un certain temps, mais il faut savoir gérer les risques.
Donc même si les gens ne ressentent pas de risque dans les marchés haussiers, ils vont le ressentir quand le marché baissera.
- En a parlé de concentration et de certains noms.
Qu'en est-il de l'intelligence artificielle? Quelle incidence ça pourrait avoir sur ce type de placement?
- L'intelligence artificielle est quelque chose de très intéressant. Je ne dis pas qu'on pratique il y a depuis longtemps, on le fait depuis quelques années, mais il y a 25 ans, quand on a commencé, on utilisait les mêmes techniques statistiques qui sont utilisées aujourd'hui dans la plupart des modèles de réseaux neuronaux de l'intelligence artificielle. Par exemple la régression, etc. À l'heure actuelle, la trousse à outils est plus diversifiée et plus compliquée. Nous l'utilisons, nous utilisons l'IA dans nos modèles.
Nous utilisons l'IA dans certains modèles pour résumer les données et étiqueter les données.
On utilise l'IA et en particulier le traitement de langage neuronal. On l'utilise de manière plus systématique. Il y a 25 ans en utiliser les mêmes données, mais on utilise maintenant l'IA pour avoir plus d'informations en termes de risque et de rendement attendu de certaines actions. C'est là qu'on utilise l'IA, et nos collègues vont aussi utiliser l'IA plus pour des résumés, des analystes de recherche par exemple qui auront une capacité limitée pour surveiller tout un tas d'actions, donc ils pourront utiliser l'IA pour surveiller un plus grand nombre de titres qu'ils ne le pourraient le faire autrement.
- On parle de grands modèles de langage. Est-ce que Chat GPT pourrait être utilisé pour les placements à l'avenir? En plus de chercher l'information, est-ce qu'il pourrait y avoir des suggestions de placement de la part de Chat GPT?
- Alors avant d'utiliser Chat GPT pour avoir des suggestions, des propositions de placement, on peut l'utiliser pour avoir une meilleure compréhension des données.
Les grands modèles de langage sont très bons pour traiter de l'information textuelle et donc on peut utiliser ces grands modèles de langage comme Chat GPT ou d'autres pour pouvoir résumer ces textes.
On a une petite série d'informations, et on peut utiliser ces grands modèles de langage de manière analytique. Ce sont des modèles analytiques pour extraire donc des informations du langage et ensuite passer un format neuronal pour analyser des données. Et puis, on peut également pouvoir répondre à des questions. Donc la première partie, la partie analytique est très importante et très utile à l'heure actuelle étant donnée les données qui sont disponibles.
Ensuite, pour ce qui est de répondre à des questions d'analystes qui n'ont pas l'habitude de bâtir des codes par exemple, et bien on pourrait utiliser l'IA générative. Une autre utilisation, ce serait pour bâtir des modèles, plutôt que de répondre à des questions textuelles. Par exemple, avant les analystes de notre équipe quantitative qui peuvent tester des théories de placement et peuvent demander un grand modèle de langage, de bâtir un code pour tester cette théorie et ensuite améliorer le code sur la base des résultats du test. Ce donc il s'agit de quelque chose qui est assez nouveau par rapport à ce qu'on a fait jusqu'à présent pour renforcer donc les capacités de notre équipe de recherches. Ensuite c'est fascinant. Faites sur vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez poser vos questions en tout temps, reviendra vocation dans un moment pour Julien Palardy.
Vous pouvez poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. À présent découvrons CourtierWeb.
Si vous souhaitez tester vos stratégies de placement, quand il me peut vous aider. Bryan Rogers vous en dit plus.
- Eh bien, je voudrais parler d'un outil très utile sur la plate-forme CourtierWeb, en particulier sur la liste de surveillance. Vous connaissez peut-être la liste de surveillance et comment créer une de ces listes. Nous allons regarder cela, il y a une fonctionnalité qui est utile pour faire un suivi de négociation ou d'un portefeuille fictif. Alors regardons comment ça fonctionne. Ici, si je regarde l'onglet recherche, vous pouvez aussi aller à à droite et vous vertz les boutons et vous pouvez directement la liste de surveillance où vous pouvez aller à l'onglet recherche et vous voyez son outil la liste de surveillance. Alors CourtierWeb vous donne la possibilité de suivre une centaine de positions, de symboles, vous pouvez par exemple créer 10 liste avec 10 actions sur chaque liste. Alors il y en a certains qui ont été créé, on voit liste 20 ou liste cinq ou six, en général, cela indique qu'il manque les symboles ici. Et donc si je veux ajouter les symboles, il s'agit de cliquer sur la liste de de commenter ajouter les titres. Par exemple tédé, on a Toronto Dominion Bank, et on a également des actions américaines, on peut les combiner.
Apple par exemple, je peux ajouter aussi Microsoft.
Et à partir de là, si vous voulez tester une stratégie, et que vous pensez par exemple que moi je ne suis pas tout à fait prêt à acheter ce titre, mais j'aimerais tester mes idées et voir comment ça fonctionnerait.
Voir les rapports d'analystes et avoir plus d'informations pour décider si je veux acheter ce titre. Donc vous pouvez aller sur l'onglet de suivi, pour voir par exemple si vous voulez acheter ces actions aujourd'hui, au cours aujourd'hui, au choisir un cours. Donc pour que ce soit réaliste, vous pouvez cliquer sur la quantité. Si vous envisagez d'acheter sans action par exemple, vous entrez cette quantité et ensuite le cours moyen.
Donc sur la base par exemple cours aujourd'hui, 80 $, je saisis cela et ensuite je clique sur enregistrer.
Vous pouvez le faire pour les autres positions dans votre liste de surveillance.
Ensuite, à partir de là vous aurez la valeur, la juste valeur marchande, et la valeur comptable. À partir de là vous pourrez voir comment évolueront ces positions de manière à ce que vous puissiez calculer les pertes ou les profits sur ce portefeuille fictif. Donc c'est une excellente manière d'utiliser l'outil de liste de surveillance pour tester vos théories.
- Bastiat Bryan Rogers, responsable de la formation à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. Vous pouvez utiliser ce code QR pour aller à la page YouTube de gestion de placement tédé vous trouverez des vidéos.
Nous allons revenir à vos questions sur les placements quantitatifs, mais d'abord voici comment nous poser vos questions. Si vous avez des questions sur les marchés ou les placements, vous pouvez nous les envoyer de deux manières. Vous pouvez nous envoyer un courriel en tout temps à moneytalklive@td.com au utilisé la boîte de questions bas de votre écran. Il suffit de cliquer et taper votre question puis cliquez sur envoyer. Nous verrons si nos invités peuvent répondre à vos questions directes. Nous sommes de retour avec Julien Palardy pour répondre à vos questions sur l'investissement quantitatif et passif. Une question qui arrive maintenant.
Quelle est votre cible moyenne pour le rendement de dividende?
- Nous n'avons pas de cible pour le rendement de dividende, parce que ça va varier sur le temps et les rendements de dividendes sur les actions vont beaucoup varier, donc on ne veut pas cibler un niveau spécifique et on ne veut pas que l'optimisation de leur fasse des choses un peu folles. Il s'agit vraiment de se centrer d'abord sur la qualité des actions. Alors que nous faisons donc au Canada, c'est qu'on va cibler les meilleurs percentiles à partir du septième percentiles par action, aux États-Unis comme il y a plus d'action, on va cibler à partir du huitième percentile et tant que on va se centrer sur ses centiles.
À l'heure actuelle nous avons à peu près 1 % de rendement de dividendes sur le TSX et un peu plus sur le marché mondial.
- Autre question avec le S&P 500.
Le S&P 500 a été difficile à battre ces derniers temps.
Que pensez-vous de l'avenir de l'investissement actif dans les grandes capitalisations américaines?
- Eh bien à l'heure actuelle, ce qu'on voit, c'est assez similaire à ce que nous avions dans les années 90. Je ne sais pas si vous souvenez des années 90, c'était l'âge d'or déplacement passif pour l'envoi beaucoup d'augmentation dans la popularité des placements passifs parce que les marchés étaient solides. On avait peu de volatilité sur les marchés. Le ratio charte du S&P 500 était très élevé et on a vu donc une augmentation énorme du flux entrant dans les fonds de placements passifs.
Et bien sûr, cela a amené à la bulle de la technologie qui a éclaté au début des années 2000, et puis ensuite une période d'environ 10 ans qui étaient la période perdue, la décennie perdue pour le S&P 500. À partir de là on a vu une grosse concentration sur les marchés, puis une déconcentration sur le marché. Et maintenant, on retourna une concentration. Donc pour ce qui est des fonds passifs, il s'agit d'être prudent sur l'indice que l'on veut suivre. Vous savez, quand il y a une concentration énorme dans les années 90, ça été suivi d'une déconcentration, et ensuite, dans les années 2000, on est revenu à l'âge d'or déplacement actif, et donc on pourrait revenir à ce type de période où les gestionnaires actifs pourraient battre les marchés, les bourses, plus facilement pour pouvoir gérer les risques.
- Autre question. Certains investisseurs comme David Einhorn ont mis en garde contre l'impact dans l'investissement passif sur les marchés. Qu'en pensez-vous, des impacts de dislocation positive. Je crois que c'est assez exagéré. Tout d'abord, il faut comprendre quel est l'impact de l'investissement passif sur le marché. C'est un impact minimum. L'objectif de l'investissement passif et d'acheter une section de marché à au prorata, donc un certain nombre d'actions émises par des sociétés sur une base de prorata, c'est-à-dire que vous allez minimiser techniquement votre impact quand vous achetez un fonds passif. Il y aurait plus d'impact de Tesla que les petites capitalisations sur l'indice.
Alors une chose qui est partiellement vraie, c'est que s'il y a plus d'argent qui va, et en particulier de l'argent institutionnel qui va vers l'investissement passif, ça veut dire qu'il y a moins d'argent qui va vers des fonds actifs et des fonds qui vont essayer de déterminer quel est le bon cours pour les actions, parce que l'investissement passif, ce sont des fonds passifs, donc qui n'ont pas vraiment d'incidence sur le cours des actions et sur l'efficacité du marché. Dans puisqu'il y a plus de fonds qui passe en fonds passifs, ça veut dire qu'il y a plus d'inefficacité sur le marché qui peut se produire et ça veut dire aussi qu'il y a des investisseurs moins sophistiqués qui peuvent en profiter plutôt que de devoir déterminer quel est le bon cours sur une action particulier. Donc ça une incidence peut-être négatif sur l'efficacité des marchés. Maintenant, l'investissement passif un rôle à jouer pour les investisseurs institutionnels sur le marché. C'est une manière à moindre coût d'être présent sur les marchés, mais il faut qu'il y ait quand même des investissements actifs pour pouvoir assurer l'efficacité des marchés.
- Intéressant.
Autre question.
Un téléspectateur dit qu'il a lu des articles sur la rotation des secteurs sur le marché. Qu'en pensez-vous?
Ce qu'il y a plusieurs définitions de rotation du secteur. Il peut y avoir une définition à long terme où l'on voit les plus grandes tendances. Si on regarde ce qu'on avait en 2022 avec des secteurs défensifs qui s'en sortaient très bien, alors qu'il parle dans sa politique monétaire, et on avait l'inflation qui est arrivée aussi un sommet, et ensuite le secteur de la technologie a commencé à remonter. On avait aussi certains titres pour ce qui est des biens de consommation discrétionnaire et les services de télécommunications qui sont remontées. On a eu les 7 magnifiques qui ont capturé une grosse portion de la remontée des marchés en 2023, et on a vu que la remontée des marchés s'est élargie avec d'autres actions, donc des actions plus cycliques cette année on commence à voir le secteur de l'énergie et le secteur des matériaux, des produits de base participée à la remontée des marchés. En fait, mener la remontée des marchés par rapport à l'année dernière aux ces titres n'ont pas participé.
Donc ça veut dire qu'à l'heure actuelle, tout ce qui est risqué participe à la remontée des marchés et ce qui est moins risqué ne participe pas encore à la remontée des marchés. Et donc ce mois-ci, on voit que le marché est en baisse, surtout sur les actions défensives, mais on va voir si ça va continuer aussi des actions défensives vont reprendre leur rôle de protection contre la baisse des marchés. Pour le moment, on n'a pas vu l'énergie et les matériaux sont quand même les chefs de file, mais il faudra voir si cela va changer.
Donc la rotation, ce n'est pas seulement une question de tendance, il peut y avoir aussi des changements à court terme que l'on peut voir.
Dans un avenir proche.
- Nous reviendrons dans un instant à vos questions que vous allez poser la question à Julien Palardy. Fait toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Maintenant une mise à jour des marchés.
Jetant un coup d'œil à la plate-forme avancée de tédé, une plate-forme conçue pour les négociateurs actifs et conçus par Placements directs TD. Voici la carte thermique. On commence avec le TSX 60 parcours et par volume. Là, on voit en vert First Quantum avec huit ennemis pour cent d'augmentation, ça été difficile pour ce titre avec la mine au Panama qui a été un problème, mais envoie une remontée aujourd'hui. On a aussi du vert dans les matériaux et les produits de base. L'or, avec Barrick Gold qui voit une augmentation, et même si la remontée du cours du pétrole a commencé à ralentir aujourd'hui, les cours comme Enbridge, Suncor, Cenovus Energy, et TC Energy, voit une augmentation.
Maintenant, au sud de la frontière, avec le S&P100.
Alors je voudrais vérifier mon ordinateur. Je vérifie si effectivement on a une augmentation de l'indice. 20 points. Alors vous voyez ici laissant principaux titres, NVIDIA, on a également Meta et Google, du côté des technologies, était cela qui est l'action qu'on surveille depuis un certain temps. Les 7 magnifiques qui n'a pas été aussi magnifique cette année. Il baisse aujourd'hui de 3,5 %.
Nous sommes de retour avec Julien Palardy de gestion de placements tédé.
Question de l'auditoire. Quelqu'un dit, on n'a pas beaucoup dans les nouvelles, plus beaucoup, mais est-ce que les transactions à haute fréquence représentent encore un risque pour les marchés?
- Les négociateurs à haute fréquence, on n'en parle beaucoup, de l'argent qu'il gagne, elle gagne beaucoup plus d'argent maintenant il y a quelques années, et pourtant, personne ne semble considérer que c'est encore un risque. On n'en a beaucoup parlé au cours des dernières années, du risque que ça représente sur les marchés. En fait, les transactions à haute fréquence offrent un service et permettent le transfert efficace et efficient d'information d'un marché à l'autre. Donc c'est un rôle essentiel pour s'assurer que les marchés restent efficients. C'est vrai que par le passé, les gens étaient surpris de voir qu'elle pouvait négocier sur un marché qu'il voyait que ça pouvait avoir une incidence sur un autre marché, mais en fait ça veut dire que les marchés sont plus efficients.
Le fait que les ordres passent d'un marché à l'autre, ça veut dire que l'information est intégrée plus rapidement entre les marchés et c'est un des objectifs clés des transactions hautes fréquence c'est pour cela que c'est négociateurs peuvent faire beaucoup d'argent grâce à cela.
Alors on a plus de temps pour les questions de l'auditoire, mais j'aimerais avoir vos réflexions sur l'investissement passif et qualitatif et quantitatif, plutôt, et leur évolution à l'avenir.
- Eh bien, il y a plusieurs points de vue à cet égard.
J'ai parlé de la concentration des marchés. N'oubliez pas les risques et l'importance de la gestion des risques des obligations peuvent faire parti d'un portefeuille pour satisfaire à la gestion des risques.
Mais les obligations ne vous protègent pas pour jour d'un marché baissier du côté des actions et on a vu en 2022, et pour ce qui est des rendements, l'approche systématique doit aussi prendre en compte, il ne faut pas l'exclure, parce qu'il y a de plus en plus de données qui sont disponibles et qui peuvent et doivent être utilisé pour prendre des décisions de placement.
La seule manière de le faire, c'est utilisé des modèles systématiques pour présenter cette information parce qu'il y a beaucoup plus de données disponibles aujourd'hui qu'il y a quelques années. Donc avec des modèles systématiques et les modèles quantitatifs, on peut traiter cette information pour prendre des décisions de placement. Que ce soit l'utilisation de gestionnaires fondamentaux pour aider à la prise de décision, ou utiliser les stratégies quantitatives pour prendre des décisions aussi sur les actions qui devraient avoir un bon rendement à l'avenir.
Et tout en gérant les risques. Et cela sera important et les gens ne devront pas oublier qu'il faut gérer les risques, une bonne gestion des risques, parce qu'en particulier il y a une correction sur les marchés comme on l'a vu par le passé.
- Merci, Julien, c'était fascinant. J'espère vous reviendra l'émission.
- C'était un plaisir.
- Julien Palardy, responsable des investissements quantitatifs et passifs, gestion de placements tédé.
Nous serons de retour demain avec les meilleures entrevues de la semaine. Et lundi, Michael Craig, responsable de la répartition d'actifs gestion de placements tédé sera notre invité et répondre à vos questions sur la répartition des actifs. Cette aujourd'hui. Merci de votre attention. À demain.