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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous examinons les résultats potentiels de l'élection présidentielle américaine et ce qu'il pourrait signifier pour la politique et les marchés. Avec Kevin Hebner de TD Epoch. Anthony Okolie nous donne un aperçu de ce qu'il faut attendre du rapport sur le PIB canadien qui paraît vendredi, le dernier grand point d'information économique avant la décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt la semaine prochaine. Nous poursuivons la découverte CourtierWeb.
Ryan Massad nous montre comment utiliser les ordres stop sur la plate-forme.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composé recule modestement de 96 points.
Un peu de faiblesse dans le secteur minier, c'est également la saison des annonces de bénéfices des banques, y compris la Banque Nationale, les milieux financiers l'accueillent favorablement, à 128,34 $, l'action progresse.
Barrick Gold, en revanche, avec la baisse du cours de l'or, de l'argent, du cuivre, le secteur minier et d'produit de base est sous pression. Les actions sont en recul.
Recul de 3 %. Aux États-Unis, c'est un cliché que de dire que telle ou telle chose est sous les feux des projecteurs, mais NVIDIA est sous les feux des projecteurs. Les résultats seront annoncés à la clôture. L'indice S&P recul de 34 points. L'indice Nasdaq à forte composante technologique recul de et un quart pour cent. Parlons justement de NVIDIA. Avant l'annonce de ses résultats (...) voilà pour la mise à jour sur les marchés.
À l'approche de l'automne, l'élection présidentielle américaine sera au cœur des préoccupations des investisseurs, mais dans une course qui a déjà connu de nombreux rebondissements, comment les choses peuvent-elles se dérouler et qu'est-ce que cela pourrait signifier pour la politique et les marchés? Kevin Hebner, de TD Epoch, nous rejoint.
Nous avons presque achevé la course officieuse de l'été, nous abordons l'automne, la course présidentielle américaine est au cœur des préoccupations.
Que disent les sondages?
- Nous étudions pour que les marchés et les prédictions. Depuis le mois de juillet, le marché des prédictions ont doublé les probabilités d'une victoire démocrate.
De 27 % en juillet à environ 54 % aujourd'hui. Globalement toutefois, les marchés des prédictions accordent des chances égales aux deux candidats, Trump et Harris.
- Vous avez plusieurs graphiques, mais voici la moyenne des sites de paris et l'évolution des chances que révèle ceux-ci.
- Oui. Les prédictions audacieuses pour les deux prochains mois, c'est difficile, parce qu'il y a eu beaucoup de changements depuis six semaines. Il faut faire preuve d'une sage prudence.
- Une sage prudence, voilà pour les sites de paris. Nous allons vous en montrer quelques autres. Voici les sondages également. Il ressemble à l'évolution des sites de paris.
- Les sondages donnent deux points d'avance à Harris.
En 2016, Hillary Clinton était en avance de quatre à 6 % parce qu'il y a de grands états comme la Californie et l'État de New York qui vont voter pour le candidat démocrate à raison de 20 à 30 %, donc il y a un écart considérable entre le vote populaire et ce qui compte pour le collège électoral.
2 %, c'est bien, c'est beaucoup mieux du point où se situaient les démocrates il y a un mois mais ce n'est sans doute pas suffisant pour gagner en novembre.
- Vous évoquez (...) il y a six états décisifs.
- Oui, en 2016 il y avait 11 états qui comptaient. En 2020, il y en avait peut-être 8. Cette fois, au maximum il y en aura sept, peut-être moins. Parmi ces 7, trois sont des états des Grands lacs, (...) l'Arizona et le Nevada.
En définitive, le reste du pays, plus de 80 % de la population, du PIB, à certains égards, ne compte pas.
Ce n'est donc pas vraiment une élection nationale. Il s'agit de quelques états seulement. Par exemple, si vous songez au Wisconsin, Trump a remporté en 2016.
(...) C'est un très petit nombre de votes quand vous songez à une élection où 150 millions de personnes vont aller aux urnes. Cette fois-ci, il se pourrait très bien que tout se solde à la Pennsylvanie.
C'est un état que les Canadiens connaissent bien, qui a une composition démographique très diversifiée, mais je pense que voici donc un graphique des états décisifs depuis que le président Biden a décidé de retirer sa candidature.
Les barres rouges montrent l'avance de Trump dans chacun des sept états décisifs en juillet. Il était en avance dans tous les sept.
Il y avait 75 % de chances que 30 g.
Depuis lors, la nouvelle candidate, Harris, vous voyez les bandes vertes, ce sont les sondages et plus récemment les sept états décisifs. Il y a maintenant une incertitude. C'est une différence spectaculaire en 15 jours. Les prédictions audacieuses sont très hasardeuses. Le 5 novembre, nous allons tous regarder la télévision, regarder les votes du collège électoral, ce sera très serré.
Avant que je ne fasse du journalisme économique, certains journalistes politiques chevronnés me disaient: le seul sondage qui compte est celui du jour du scrutin. Voilà les états où Biden a pu inverser la tendance. Voilà les états où Biden (...) et les trois états des Grands Lacs, le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan.
Ce sont les états qui sont susceptibles de changer d'avis, les autres états, l'État de New York, la Californie ne vont pas changer d'avis. Il y en a au moins 10, 10 états au milieu du pays (...) on va dépenser beaucoup d'argent, 95 % d'argent, du temps, dans un petit nombre d'états.
Dans une certaine mesure, c'est très différent de système parlementaire comme au Canada. Le système du collège électoral, il y a un petit nombre d'états, il se pourrait que quelque comtés dans certains états face à différence.
- C'est un paysage incroyable. Merci pour cette analyse du contexte. Compte tenu de tout cela, on pense à la course à la présidence, on ne fait pas de prédiction, mais que dire du congrès? C'est très important pour quiconque accède à la Maison-Blanche.
- Oui, pour la Maison-Blanche, nous penchions 75 % pour Trump, maintenant c'est 55 %.
(...) Nous maintenons ce pronostic. La Chambre, 50-50, la chambre des représentants. C'est pile ou face. Mais globalement, ce parti pourrait conquérir la Maison-Blanche et les deux chambres du congrès? Parce que le congrès tient les cordons de la bourse. Il y a une probabilité que les républicains acquièrent les trois et une faibles probabilités que ce soient les démocrates.
On aimerait un gouvernement divisé car il n'y a pas de mesures qui doivent être abrogées plus tard, une approche plus délibérée ni politique, et à notre avis c'est 60 % de probabilité.
- Que penser des politiques dans l'avenir?
Cela irrigue l'évolution des marchés.
- On parle beaucoup de politique budgétaire.
Personne ne parle d'austérité budgétaire.
La candidate Harris, la vice-présidente, a beaucoup parlé de crédit d'impôt pour l'enfance. Ce crédit d'impôt sont payés par une augmentation des impôts par les personnes aisées et les entreprises. Les marchés seraient très déçus par une augmentation des impôts sur les sociétés, mais cela ne se produirait que si les démocrates conquérir les deux chambres (...) Trump veut réduire les impôts il pense que ça va créer de la croissance. Je pense que personne ne croit que c'est vrai.
S'il pouvait conquérir la Maison-Blanche et les deux chambres du congrès et mettait en œuvre ses propositions, cela alourdirait la dette américaine de cinq billions.
(...) Ce sont des chiffres énormes dans une économie qui est dynamique.
- Parlant de notre secteur de l'économie.
Tout ce dont on parle au Canada c'est le logement depuis toujours, mais aux États-Unis en commençant parler davantage.
Ça devient un dossier brûlant. Depuis l'effondrement du logement 2007, on a beaucoup parlé du logement mais personne n'a vraiment agi. La semaine dernière, pendant la convention démocrate à Chicago, l'ex préside Obama a fait un excellent disco. La première mesure de politique il a évoqué, c'était le logement. Ça a pris beaucoup de gens par surprise parce que les démocrates n'ont pas vraiment parlé sur la scène nationale. L'une des raisons années, comme le café que vous affichez monde, c'est l'abordabilité.
L'abordabilité pour les primo accédant à la propriété immobilière et c'est une situation avec laquelle les Canadiens peuvent s'associer.
L'abordabilité est plus basse que prévu.
Il y a les prix des logements et l'augmentation des prêts hypothécaires, mais ce la réduction du nombre de mises en chantier.
- Voici les mises en chantier. J'ai ajusté pour tenir compte de la croissance démographique.
Le nombre de mises en chantier à l'heure actuelle et 50 % inférieurs au niveau prix 2007. C'est-à-dire que les États-Unis manquent donc de deux à 8 millions de logements pour la population.
Deux à 8 millions de logements, c'est énorme, c'est cela qui engendre la crise de l'abordabilité et les groupes de réflexions que convoquent les démocrates, comme les républicains, c'est un logement comme étant l'un des premiers problèmes qui préoccupent les gens.
- Excellent début d'émission! La situation ne laissera pas de devenir plus intéressante au fur et à mesure que l'automne se rapproche. Kevin Hebner répond à vos dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions de Super Micro Computer sont sous les feux de la rampe.
En recul de plus de 25 %.
L'entreprise qui fabrique des serveurs d'intelligence artificielle retarde le dépôt de son rapport annuel. Dans un communiqué de presse, elle explique qu'elle a besoin de plus de temps pour évaluer l'efficacité de ce contrôle interne sur les rapports financiers.
Cette nouvelle intervient un jour après que le vendeur à découvert Hindenburg Research a publié un rapport rempli d'allégations sur les pratiques comptables de l'entreprise.
Abercrombie and Fitch est sous pression malgré avoir enregistré des résultats largement au-delà des prévisions. Les ventes ont augmenté de plus de 20 % au cours du dernier trimestre, mais le détaillant affirme que l'environnement économique et incertain. (...) Les investisseurs s'attendaient à davantage dans le rapport des bénéfices, c'est évident.
Berkshire Hathaway est devenue la première entreprise américaine non technologique à franchir le cap du billion de dollars.
Les actions ont bondi cette année, surpassant l'ensemble du marché. Le franchissement de cette étape pourrait être interprété comme cadeau d'anniversaire pour Warren Buffett qui fêtera ses 94 ans vendredi. Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composé, alors que le secteur minier est sous pression, (...) Aux États-Unis, dans l'attente des résultats de NVIDIA, les marchés sont prudents, surtout la technologie. L'indice S&P 500 recul de 33 points.
Kevin Hebner répond à vos questions sur les tendances du marché.
Tout d'abord, est-ce que vous voyez des signes d'une bulle dans les actions de la technologie?
- Oui, ça nous préoccupe.
Il y a certains signes qu'il existe une bulle. Les valorisations en sont un, elles ont atteint le niveau le plus extrême depuis l'effondrement de la technologie en 2000. Ensuite, la concentration des gains jusqu'ici cette année, et ensuite, le ton euphorique de beaucoup de communiqués au sujet de l'IA, et puis le quatrième élément serait l'évolution des dépenses d'immobilisation par des compagnies, Google, Microsoft, Facebook, a doublé depuis deux ans. On s'inquiète. Ce graphique montre les immobilisations, y compris les estimations des entreprises sur les deux années à venir. Vous pouvez voir qu'il s'agit de chiffres gigantesques.
Ce qui a inquiété les marchés pendant la saison, beaucoup de chefs de direction ont déclaré que le risque du sous-investissement est plus grand que le risque de surinvestissement car nous entrons dans une période où il y a une crainte de rater le coche. Le gagnant qui remporte presque toute la mise. C'est une course à l'armement dans l'immobilisation.
Voici, depuis 25 ans, pendant les périodes où il y a eu des taux d'intérêt relativement faible, il y a eu un certain nombre de bulles. La bulle de la technologie à la fin des années 90, le pic du logement jusqu'en 2007, maintenant les sept magnifiques.
Qu'il s'agisse d'une bulle ou non, c'est difficile à dire, mais il y a de nombreuses raisons de croire qu'il pourrait s'agir d'une bulle et qu'il faut être prudent.
- Quand on songe à la prudence de marché depuis deux jours, puisque NVIDIA annonce ses résultats après la clôture d'aujourd'hui, est-ce que ce ne sont que les médias qui s'y intéressent?
- Si on songe à l'évolution de l'IA d'ici 10 à 15 ans, il nous faut beaucoup d'infrastructures. Nous avons parlé de la nécessité d'électricité pour l'IA. Il y a également les semi-conducteurs, le matériel technologique pour l'IA.
S'agissant de semi-conducteurs à l'heure actuelle, c'est surtout NVIDIA parmi les immobilisations des hypers compagnies. 35 % sont versés NVIDIA. NVIDIA est très en avance sur tout le monde d'ici deux en matière de puces. Elle a pas beaucoup de concurrents immédiats. NVIDIA joue un rôle critique dans ce scénario, elle va nous communiquer ses résultats après la clôture et je pense que ce sont ces orientations qui sont aussi importantes.
Ce serait une indication des projets de dépenses en immobilisations des hypers entreprises.
- Oui, la création de l'infrastructure, c'est une phase longue, à un moment donné quelque va trouver l'appli miracle que nous n'avons pas encore. Est-ce que c'est ce que nous attendons?
- Oui, c'est le grand problème. Où est l'appli miracle?
(...)Le boom des immobilisations au début des années 2000, on dépensait tous azimuts mais ça a pris 10 ans de plus pour rentabiliser que les investisseurs s'y attendaient. Il y a des chances que cela se produise ici même. Il y a un rendement, non seulement une appli miracle, mais un millier de fleurs qui vont éclore et cela va changer toutes sortes de choses dans la santé, éducation, service juridique de notre vie personnelle. Je pense que ce sera extrêmement important, mais quand nous mettons en place des technologies généralistes, cela prend beaucoup plus longtemps que les gens ne s'y attendent.
À l'heure actuelle, il semble que nous investissons trop rapidement, que nous ne faisons pas preuve de la patience qui est requise. Je pense que nous avons simplement un peu pris trop d'avance.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Kevin Hebner répond d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les posons toutes par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent,l'actualité du monde des affaires. Poursuivons la découverte CourtierWeb.
En période de volatilité des marchés, vous pouvez envisager les ordres stop. Ryan Massad se joint à nous pour expliquer leur fonctionnement sur la plate-forme. Bonjour Ryan. Qu'est-ce qu'un ordre stoppe et quand est-il approprié de l'utiliser?
- Bonjour, Greg.
Un ordre stop est utile à notre époque.
Imaginez que vous souhaitez vendre quelque chose alors que le cours baisse.
Généralement parlant, vous cliquez sur le bouton vendre. Vous voulez vendre tout de suite. Mais que dire si vous ne voulez pas le vendre tout de suite?
Vous voulez le vendre tandis qu'ils baissent, mais au cas où vous ne pas devant votre ordinateur.
Prenons le contexte d'un ordre pour vous montrer comment cela se produit.
Ouvrons un ticket.
Supposons que nous possédons une action, elle est dans notre comté nous voulons la vendre si elle baisse.
Nous voulons avoir un ordre prêt à être passé. Si nous voulons le vendre lorsque le prix augmente, c'est facile, nous établissons un ordre à cours limite, mais nous voudrions, si c'est un ordre au prix du marché, cliquons sur vendre et il est instantanément vendu. Si nous prenions un ordre au cours du marché, il sera vendu au cours du marché ou davantage. Mais si nous passons un autre stop au cours du marché, nous allons établir un prix déclencheur.
Le prix déclencheur déterminera quand cet ordre sera envoyé au marché. Si c'est un endoscope de vente, nous fixions un prix qui est inférieur. À l'heure actuelle, NVIDIA est à 125. Si nous fixions l'ordre déclencheur à 100, par exemple, vous demandez à CourtierWeb d'envoyer un ordre au cours du marché, mais uniquement quand le cours acheteur de NVIDIA atteint 100 $.
Cela permet de planifier d'avoir un prix déclencheur pour cet ordre. Il y a également un ordre stop limite. C'est la même chose. Nous voulons que l'ordre soit déclenché et passé lorsque le cours acheteur de NVIDIA atteint 100 $.
Mais nous voulons également préciser qu'il ne faut pas vendre pour moins que certain montant, mettons 99 $ l'action.
Cela nous permet de limiter les pertes.
C'est pour cela qu'on part de notre limite, ou de cristalliser les bénéfices sans devoir être devant son ordinateur pour cliquer sur vendre lorsque le marché baisse ou augmente.
- Merci pour cette explication.
On s'est beaucoup concentré sur le bouton de vendre, mais comment faire un achat?
- Il est possible d'obtenir un ordre limite sur l'achat. Ce n'est pas aussi courant que pour la vente, mais maintenant que vous avez une action en tête et vous vous dîtes: une fois qu'elle atteint certain points, je crois qu'elle va décoller.
Je voudrais l'acheter avant qu'elle ne décolle. La même chose s'applique ici.
Mettons que sorte CourtierWeb vous avez un ordre d'achat, un ordre stop, encore une fois, il y a un prix déclencheur. Cette fois-ci, ce sera sur le cours vendeur, puisque nous voulons acheter. NVIDIA est à 125 $, mais je sais que lorsqu'elle atteindra 130 de mon scénario hypothétique, c'est le prélude d'un envol donc je voudrais que vous achetiez au cours du marché à ce moment-là.
Cela nous permet de saisir au vol la dynamique sans nécessairement acheter tout de suite.
Il s'agit d'acheter à un prix plus élevé que le cours actuel.
C'est moins utilisé dans l'achat que dans la vente, mais l'ordre stop existe également si cela vous intéresse.
- Merci encore, Ryan Massad.
- Je vous en prie, Greg.
- Ryan Massad est formateur principal à Placements directs TD. Pour trouver plus de ressources éducatives, visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour vous rendre à la page YouTube où vous trouverez encore plus de vidéos informatifs. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Kevin Hebner répond à vos questions. Si les républicains gagnent la prochaine élection et qu'ils imposent des droits de douane, est-ce qu'il y a des secteurs qui en bénéficieront?
- C'est une bonne question.
Les démocrates prévoient prolonger ce qui est déjà en place, ce que Trump avait mis en place. Trump a déclaré qu'il pourrait y avoir des droits de douane universelle de 10 % sur les biens de tous les pays, ce qui serait très très défavorable pour les pays et cela engendrerait une stagflation.
(...) Cela nuirait particulièrement aux consommateurs à faible revenu.
Le revenu discrétionnaire serait augmenté.
Cela dépend de l'approche de tel ou tel État en matière de politique industrielle.
Pendant son premier terme, son premier mandat, Trump s'est concentré sur le pétrole. Maintenant, c'est sur la télé. Il est très difficile de savoir sur quoi il va se concentrer. On a beaucoup parlé de véhicules électriques, de panneaux solaires, donc les nouvelles énergies, même si Trump n'est pas un adepte de celle-ci, et beaucoup d'installations industrielles, certaines reliées à la défense, les drones, le secteur de la santé, nous avons appris pendant la COVID qu'il y a une véritable question de sécurité nationale quant au fait que les produits pharmaceutiques actifs sont pris à l'étranger. Je ne sais pas quels seraient les secteurs que Trump favoriserait, mais on propose entre autres 15 % (...) je ne crois pas que ce serait favorable pour les marchés. Il y a un deuxième élément dont on parle, ce sont des droits de 60 % sur les articles en provenance de Chine.
Cela serait une source énorme de stagflation. Il y a beaucoup d'articles importés de Chine pour lesquels il n'existe pas de sources de substitution.
Certains producteurs intérieurs profiteraient, mais ce serait une taxe sur les consommateurs, les avantages seraient submergés par les dégâts pour l'économie et les marchés.
- Un autre spectateur me demande si un républicain gagne l'élection, est-ce que ce sera inflationniste? Je pense que nous venons d'y répondre. Ensuite, est-ce que nous devrions être inquiet à l'égard d'une guerre du commerce avec la Chine et l'impact sur l'économie?
- Déjà, les tensions sont très importants.
(...) Le secteur de l'immobilier s'est effondré, elle a réagi en subventionnant largement sa base industrielle pour exporter.
La croissance est excellente, économie est très faible, donc les chinois inondent le monde de leurs exportations, ce qui nuit à certaines économies des marchés émergents qui cherchent à développer leur base industrielle. Cela nuit beaucoup à l'Allemagne. Les tensions sont de grande ampleur, (...) je ne sais pas si une guerre commerciale c'est le mot, mais il y a eu une période hyper mondialisation, nous réinventions la mondialisation il y a beaucoup de conflits, beaucoup de tension, cela ne va faire qu'empirer.
(...) - Quand vous parlez de la réinvention des échanges commerciaux internationaux, dans quel délai cela interviendra-t-il?
- Cela prend longtemps parce que vous avez la nécessité de remanier les chaînes d'approvisionnement. Les chaînes d'approvisionnement ont été mises en place en 1980 pour les 25 années qui ont suivi.
C'est très complexe, il y a beaucoup de produits, beaucoup de pays qui participent.
Mais depuis trois à quatre ans, il y a eu de grands changements aux chaînes d'approvisionnement des semi-conducteurs.
Des investissements dans la production de semi-conducteurs aux États-Unis ont été multipliés par 17 en trois ans. On a rapatrié cela très rapidement.
S'il y a des mesures ciblées sur un certain secteur, cela peut être réalisé très rapidement, mais globalement, on se rend compte en termes généraux que les États-Unis et dans une certaine mesure le Canada ont sous-traité leur capacité manufacturière.
Nous avons oublié certaines choses et devons les réévaluer.
Mais globalement, cela s'est produit.
Pour que la sous-traitance se produise, il faudra plusieurs décennies à mon avis pour réinventer cela.
- Une autre question. Est-ce que vous voyez des signes de stress important sur le marché du travail américain ou dans l'économie mondiale?
- Beaucoup de marché ressemblent (...) ce graphique montre l'emploi du secteur privé et sa croissance. C'est la ligne verte.
Vous pouvez voir qu'il y a un recul de la cadence depuis quelques années. Elle est à présent en deçà de la tendance. La ligne rouge représente la croissance moyenne de l'emploi pour la décennie précédente.
Nous voyons une croissance de l'emploi qui ralentit et il y a une augmentation du taux de chômage de 3,7 à 4,3, mais nous pensons que le marché du travail plie mais ne rompt pas.
Voilà ce que ce graphique montre. D'un an sur l'autre, il y a une croissance de l'emploi. Si cela passe à zéro, c'est toujours associé à une récession. À chaque fois, cela s'est produit pendant les cycles depuis la deuxième guerre mondiale, mais il y a une croissance décente de l'emploi, mais elle ralentit. Nous préférerions penser qu'il s'agit non pas d'une rupture mais de ralentissement. On parle beaucoup d'une récession, nous pensons qu'il y a des raisons de s'inquiéter, mais nous sommes moins inquiets que beaucoup.
- Que concluez-vous après cette révision?
On a annoncé que l'économie américaine n'avait pas créé les emplois que l'on pensait. Les marchés cherchaient à se découvrir. Est-ce qu'on doit s'en inquiéter?
- La façon dont le bureau des statistiques de l'emploi recueille les données, il y a plusieurs questionnaires qui sont envoyés aux ménages ou aux établissements et il y a des révisions majeures.
C'était en partie attribuable au fait que l'immigration non documentée avait été traitée différemment, mais il y a également des biais dans les sondages auprès des entreprises et des ménages.
Il y avait 40 000 emplois chaque mois créait de moins que nous avions pensé. Le chiffre passe de 200 000 à 160 000 emplois, une croissance de l'emploi satisfaisante n'est pas aussi forte que le pensait auparavant.
- Kevin Hebner et pas d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Voici comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
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À une semaine de la prochaine annonce de la banque du Canada sur les taux, tous les regards se tourneront sur le rapport sur le PIB du deuxième trimestre qui paraît vendredi.
Anthony Okolie nous rejoint avec des prévisions de Valeurs mobilières TD pour la croissance économique et leurs perspectives sur de nouvelles réductions de taux.
- Le PIB augmentera de 1,7 %, un peu en deçà des estimations qui s'établissent à 1,8 % de taux annuel ajusté saisonnièrement. (...) Il y aura un recul du PIB trimestriel au fur et à mesure que l'offre excédentaire (...)Le ralentissement de l'accumulation des stocks a un peu plombé en revanche le PIB global. Quant à la croissance du deuxième trimestre, selon Valeurs mobilières TD elle sera sans doute tirée par un autre trimestre très fort pour l'investissement des entreprises et les dépenses gouvernementales, compensant une partie de sa croissance au deuxième trimestre.
Valeurs mobilières TD prévoit une forte pression sur les ventes au détail ainsi qu'une faiblesse dans le commerce des marchandises. Au niveau des industries, cela devrait également confirmer des résultats faibles pendant le mois de juin.
Selon Valeurs mobilières TD le PIB du mois de juin sera sans doute inchangé par rapport au mois de mai. Il y aura donc une transmission assez faible du premier, plutôt du deuxième au troisième trimestre.
On voit un gain dans le commerce de gros comme étant un facteur négatif pour l'augmentation du PIB ainsi que des difficultés pour le secteur manufacturier.
L'estimation provisoire pour juillet devrait marquer un léger rebond.
Cela aura des conséquences importantes pour la banque du Canada, laquelle se réunit la semaine prochaine. Valeurs mobilières TD prévoit que la banque du Canada pratique une nouvelle réduction de taux de 25 points, ce qui mènerait le taux, s'il y a une croissance très inférieure aux prévisions pour le deuxième trimestre, en ce qui concerne le PIB, cela pourrait alourdir la pression sur la banque du Canada qui serait amené à envisager une réduction plus important de 50 points de base, mais le seuil pour que cette mesure puisse être prise est très élevée compte tenu des préoccupations qui s'attardent quant à l'inflation.
- Que dire des taux d'intérêt d'ici la fin de l'année et en 2025?
- Au-delà de septembre, Valeurs mobilières TD prévoit une réduction de taux, j'ai faim d'augmentation, on est habitué, une autre réduction de taux en octobre avant de marquer une pause. On prévoit que les taux d'intérêt diminuent à 4 % d'ici la fin de l'année, et pour 2025, on prévoit encore 100 points de base de réduction, ce qui mènerait le taux d'intérêt à 3 % d'ici la fin de l'année 2025.
- Merci Anthony Okolie.
- Je vous en prie.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur les marchés.
Les indices sont en baisse aujourd'hui.
Approfondissons un peu. Voici le TSX 60 en fonction du cours et de volume. Nous sommes toujours en pleine saison des annonces des bénéfices des banques. La Banque Royale et la Banque Nationale ont annoncé aujourd'hui. La Banque Royale augmente de deux et demis pour cent et la banque nationale de cinq et demis pour savoir d'où vient la faiblesse? C'est le secteur minier et des produits de base.
Barrick Gold, Kinross, sont en baisse, mais également dans les secteurs de la technologie, y compris Shopify qui recule de deux et demis pour cent. À présent, l'indice S&P 100, tout le monde attend les résultats de NVIDIA pour la clôture aujourd'hui. À l'heure actuelle, NVIDIA occupe beaucoup de place à l'écran, ce qui indique le volume des actions négociées par rapport aux autres titres du S&P 100.
Où est la dynamique?
Bank of America, Wells Fargo, légèrement en hausse. Kevin Hebner répond à vos questions. Quel président américain serait plus favorable à la relation sino-américaine?
- Ni l'un ni l'autre est idéal. Il y a une bonne chose chez Trump, c'est qu'il est axé sur les échanges, les transactions, mais en revanche du point de vue de Beijing il est très imprévisible.
Quant à l'administration Harris, on prévoirait qu'elle prolongerait les politiques de Biden qui n'ont pas été utiles pour la Chine du tout. Les tensions continuent de s'accumuler et continueraient de s'accumuler pendant une administration Harris. Les problèmes entre la Chine et les États-Unis sont assez fondamentaux et ce gouffre va continue de se creuser. Ce n'est pas seulement entre la Chine et les États-Unis, les mêmes tensions existent entre le Canada et la Chine, Japon et la Chine, en Europe aussi, notamment l'Allemagne, donc il s'agit de préoccupations très générales.
(...)Dans lequel ces préoccupations seraient moins importants dans la réalité géopolitique.
- Une autre question.
Que concluez-vous après la période de volatilité dans le marché de la spéculation sur le yen?
- Il y a une période de taux d'intérêt extrêmement faible. Lorsque cela se produit, les gens empruntent, augmentent leur levier et cela se produisait notamment au Japon parce que les taux d'intérêt japonais étaient tellement faibles. En particulier, les spéculateurs sur le marché, des gens qui n'utilisent pas l'opération pour se couvrir, emprunter en yen et investissait dans différents produits dynamiques, des actions américaines, japonaises et autres, et comme les graphiques le montrent, les vendeurs à découvert sur le yen ont atteints un niveau extrême il y a un mois.
Depuis lors, beaucoup de ces opérations ont été débouclées.
Il faut gérer les ordres stop de façon très serrée, nous venons de l'entendre tout à l'heure. La spéculation fonctionne bien quand les marchés évoluent dans un certain sens, mais la banque du Japon a commencé à tenir un discours beaucoup plus agressif. Tout à coup, cette spéculation ne semble pas aussi brillante.
Tout le monde à la même spéculation, tout le monde a les mêmes stops et il y a eu un retour très rapide.
Ça, c'est un cas où le levier se débouclait très rapidement. Il y a d'autre spéculation des secteurs du marché relativement peu réglementé, comme les marchés privés. Je pense que ce n'est pas le dernier exemple de phénomènes sur les marchés qui engendrera des situations avec des hauts et des bas très imprévisible comme il y a quatre et cinq semaines.
- Nous avons parlé de beaucoup de choses pendant cette émission. Il y a donc beaucoup de facteurs à surveiller. Je ne veux pas dire de préoccupations, mais que conclure alors que nous abordons l'automne?
- Nous sommes optimistes quant au marché boursier, surtout américain, parce que nous pensons que la technologie a vraiment tiré les marchés à la hausse et c'est le lieu de l'innovation et c'est cela qui fait augmenter la valeur. Les marchés boursiers qui nous plaisent moins sont le marché chinois, ce qui n'est pas étonnant compte tenu de ce que nous avons dit depuis quelques minutes, mais malgré tout nous sommes relativement optimiste et globalement nous pensons que les taux d'intérêt vont décliner au moins d'ici quelques mois. Cela, c'est positif pour le marché obligataire. Donc il y aura beaucoup de péripéties au niveau des taux d'intérêt sur les marchés boursiers, mais globalement, c'est toujours une perspective optimiste pour les six à 12 mois.
- Au moins pour les deux prochains mois les taux d'intérêt diminue. Que pensez-vous pour 2025? Trop d'inconnues pour anticiper?
- Mais tant qu'il y a un scénario où le parti républicain emporte la Maison-Blanche les deux chambres du congrès et va alourdir le déficit et multiplier les émissions d'obligations en réduisant les impôts. Tout en relançant l'économie. Je pense que les marchés obligataires pourraient mal réagir. Nous ne savons pas encore comment cela va se dérouler, mais c'est une question qui sera préoccupante au-delà de novembre.
- Kevin Hebner, c'est toujours passionnant de m'entretenir avec vous. Kevin Hebner de TD Epoch. Faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas pu répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain Julien Nono-Womdim de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur le secteur de la santé et de la distribution. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Et merci pour vos questions.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous examinons les résultats potentiels de l'élection présidentielle américaine et ce qu'il pourrait signifier pour la politique et les marchés. Avec Kevin Hebner de TD Epoch. Anthony Okolie nous donne un aperçu de ce qu'il faut attendre du rapport sur le PIB canadien qui paraît vendredi, le dernier grand point d'information économique avant la décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt la semaine prochaine. Nous poursuivons la découverte CourtierWeb.
Ryan Massad nous montre comment utiliser les ordres stop sur la plate-forme.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composé recule modestement de 96 points.
Un peu de faiblesse dans le secteur minier, c'est également la saison des annonces de bénéfices des banques, y compris la Banque Nationale, les milieux financiers l'accueillent favorablement, à 128,34 $, l'action progresse.
Barrick Gold, en revanche, avec la baisse du cours de l'or, de l'argent, du cuivre, le secteur minier et d'produit de base est sous pression. Les actions sont en recul.
Recul de 3 %. Aux États-Unis, c'est un cliché que de dire que telle ou telle chose est sous les feux des projecteurs, mais NVIDIA est sous les feux des projecteurs. Les résultats seront annoncés à la clôture. L'indice S&P recul de 34 points. L'indice Nasdaq à forte composante technologique recul de et un quart pour cent. Parlons justement de NVIDIA. Avant l'annonce de ses résultats (...) voilà pour la mise à jour sur les marchés.
À l'approche de l'automne, l'élection présidentielle américaine sera au cœur des préoccupations des investisseurs, mais dans une course qui a déjà connu de nombreux rebondissements, comment les choses peuvent-elles se dérouler et qu'est-ce que cela pourrait signifier pour la politique et les marchés? Kevin Hebner, de TD Epoch, nous rejoint.
Nous avons presque achevé la course officieuse de l'été, nous abordons l'automne, la course présidentielle américaine est au cœur des préoccupations.
Que disent les sondages?
- Nous étudions pour que les marchés et les prédictions. Depuis le mois de juillet, le marché des prédictions ont doublé les probabilités d'une victoire démocrate.
De 27 % en juillet à environ 54 % aujourd'hui. Globalement toutefois, les marchés des prédictions accordent des chances égales aux deux candidats, Trump et Harris.
- Vous avez plusieurs graphiques, mais voici la moyenne des sites de paris et l'évolution des chances que révèle ceux-ci.
- Oui. Les prédictions audacieuses pour les deux prochains mois, c'est difficile, parce qu'il y a eu beaucoup de changements depuis six semaines. Il faut faire preuve d'une sage prudence.
- Une sage prudence, voilà pour les sites de paris. Nous allons vous en montrer quelques autres. Voici les sondages également. Il ressemble à l'évolution des sites de paris.
- Les sondages donnent deux points d'avance à Harris.
En 2016, Hillary Clinton était en avance de quatre à 6 % parce qu'il y a de grands états comme la Californie et l'État de New York qui vont voter pour le candidat démocrate à raison de 20 à 30 %, donc il y a un écart considérable entre le vote populaire et ce qui compte pour le collège électoral.
2 %, c'est bien, c'est beaucoup mieux du point où se situaient les démocrates il y a un mois mais ce n'est sans doute pas suffisant pour gagner en novembre.
- Vous évoquez (...) il y a six états décisifs.
- Oui, en 2016 il y avait 11 états qui comptaient. En 2020, il y en avait peut-être 8. Cette fois, au maximum il y en aura sept, peut-être moins. Parmi ces 7, trois sont des états des Grands lacs, (...) l'Arizona et le Nevada.
En définitive, le reste du pays, plus de 80 % de la population, du PIB, à certains égards, ne compte pas.
Ce n'est donc pas vraiment une élection nationale. Il s'agit de quelques états seulement. Par exemple, si vous songez au Wisconsin, Trump a remporté en 2016.
(...) C'est un très petit nombre de votes quand vous songez à une élection où 150 millions de personnes vont aller aux urnes. Cette fois-ci, il se pourrait très bien que tout se solde à la Pennsylvanie.
C'est un état que les Canadiens connaissent bien, qui a une composition démographique très diversifiée, mais je pense que voici donc un graphique des états décisifs depuis que le président Biden a décidé de retirer sa candidature.
Les barres rouges montrent l'avance de Trump dans chacun des sept états décisifs en juillet. Il était en avance dans tous les sept.
Il y avait 75 % de chances que 30 g.
Depuis lors, la nouvelle candidate, Harris, vous voyez les bandes vertes, ce sont les sondages et plus récemment les sept états décisifs. Il y a maintenant une incertitude. C'est une différence spectaculaire en 15 jours. Les prédictions audacieuses sont très hasardeuses. Le 5 novembre, nous allons tous regarder la télévision, regarder les votes du collège électoral, ce sera très serré.
Avant que je ne fasse du journalisme économique, certains journalistes politiques chevronnés me disaient: le seul sondage qui compte est celui du jour du scrutin. Voilà les états où Biden a pu inverser la tendance. Voilà les états où Biden (...) et les trois états des Grands Lacs, le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan.
Ce sont les états qui sont susceptibles de changer d'avis, les autres états, l'État de New York, la Californie ne vont pas changer d'avis. Il y en a au moins 10, 10 états au milieu du pays (...) on va dépenser beaucoup d'argent, 95 % d'argent, du temps, dans un petit nombre d'états.
Dans une certaine mesure, c'est très différent de système parlementaire comme au Canada. Le système du collège électoral, il y a un petit nombre d'états, il se pourrait que quelque comtés dans certains états face à différence.
- C'est un paysage incroyable. Merci pour cette analyse du contexte. Compte tenu de tout cela, on pense à la course à la présidence, on ne fait pas de prédiction, mais que dire du congrès? C'est très important pour quiconque accède à la Maison-Blanche.
- Oui, pour la Maison-Blanche, nous penchions 75 % pour Trump, maintenant c'est 55 %.
(...) Nous maintenons ce pronostic. La Chambre, 50-50, la chambre des représentants. C'est pile ou face. Mais globalement, ce parti pourrait conquérir la Maison-Blanche et les deux chambres du congrès? Parce que le congrès tient les cordons de la bourse. Il y a une probabilité que les républicains acquièrent les trois et une faibles probabilités que ce soient les démocrates.
On aimerait un gouvernement divisé car il n'y a pas de mesures qui doivent être abrogées plus tard, une approche plus délibérée ni politique, et à notre avis c'est 60 % de probabilité.
- Que penser des politiques dans l'avenir?
Cela irrigue l'évolution des marchés.
- On parle beaucoup de politique budgétaire.
Personne ne parle d'austérité budgétaire.
La candidate Harris, la vice-présidente, a beaucoup parlé de crédit d'impôt pour l'enfance. Ce crédit d'impôt sont payés par une augmentation des impôts par les personnes aisées et les entreprises. Les marchés seraient très déçus par une augmentation des impôts sur les sociétés, mais cela ne se produirait que si les démocrates conquérir les deux chambres (...) Trump veut réduire les impôts il pense que ça va créer de la croissance. Je pense que personne ne croit que c'est vrai.
S'il pouvait conquérir la Maison-Blanche et les deux chambres du congrès et mettait en œuvre ses propositions, cela alourdirait la dette américaine de cinq billions.
(...) Ce sont des chiffres énormes dans une économie qui est dynamique.
- Parlant de notre secteur de l'économie.
Tout ce dont on parle au Canada c'est le logement depuis toujours, mais aux États-Unis en commençant parler davantage.
Ça devient un dossier brûlant. Depuis l'effondrement du logement 2007, on a beaucoup parlé du logement mais personne n'a vraiment agi. La semaine dernière, pendant la convention démocrate à Chicago, l'ex préside Obama a fait un excellent disco. La première mesure de politique il a évoqué, c'était le logement. Ça a pris beaucoup de gens par surprise parce que les démocrates n'ont pas vraiment parlé sur la scène nationale. L'une des raisons années, comme le café que vous affichez monde, c'est l'abordabilité.
L'abordabilité pour les primo accédant à la propriété immobilière et c'est une situation avec laquelle les Canadiens peuvent s'associer.
L'abordabilité est plus basse que prévu.
Il y a les prix des logements et l'augmentation des prêts hypothécaires, mais ce la réduction du nombre de mises en chantier.
- Voici les mises en chantier. J'ai ajusté pour tenir compte de la croissance démographique.
Le nombre de mises en chantier à l'heure actuelle et 50 % inférieurs au niveau prix 2007. C'est-à-dire que les États-Unis manquent donc de deux à 8 millions de logements pour la population.
Deux à 8 millions de logements, c'est énorme, c'est cela qui engendre la crise de l'abordabilité et les groupes de réflexions que convoquent les démocrates, comme les républicains, c'est un logement comme étant l'un des premiers problèmes qui préoccupent les gens.
- Excellent début d'émission! La situation ne laissera pas de devenir plus intéressante au fur et à mesure que l'automne se rapproche. Kevin Hebner répond à vos dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions de Super Micro Computer sont sous les feux de la rampe.
En recul de plus de 25 %.
L'entreprise qui fabrique des serveurs d'intelligence artificielle retarde le dépôt de son rapport annuel. Dans un communiqué de presse, elle explique qu'elle a besoin de plus de temps pour évaluer l'efficacité de ce contrôle interne sur les rapports financiers.
Cette nouvelle intervient un jour après que le vendeur à découvert Hindenburg Research a publié un rapport rempli d'allégations sur les pratiques comptables de l'entreprise.
Abercrombie and Fitch est sous pression malgré avoir enregistré des résultats largement au-delà des prévisions. Les ventes ont augmenté de plus de 20 % au cours du dernier trimestre, mais le détaillant affirme que l'environnement économique et incertain. (...) Les investisseurs s'attendaient à davantage dans le rapport des bénéfices, c'est évident.
Berkshire Hathaway est devenue la première entreprise américaine non technologique à franchir le cap du billion de dollars.
Les actions ont bondi cette année, surpassant l'ensemble du marché. Le franchissement de cette étape pourrait être interprété comme cadeau d'anniversaire pour Warren Buffett qui fêtera ses 94 ans vendredi. Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composé, alors que le secteur minier est sous pression, (...) Aux États-Unis, dans l'attente des résultats de NVIDIA, les marchés sont prudents, surtout la technologie. L'indice S&P 500 recul de 33 points.
Kevin Hebner répond à vos questions sur les tendances du marché.
Tout d'abord, est-ce que vous voyez des signes d'une bulle dans les actions de la technologie?
- Oui, ça nous préoccupe.
Il y a certains signes qu'il existe une bulle. Les valorisations en sont un, elles ont atteint le niveau le plus extrême depuis l'effondrement de la technologie en 2000. Ensuite, la concentration des gains jusqu'ici cette année, et ensuite, le ton euphorique de beaucoup de communiqués au sujet de l'IA, et puis le quatrième élément serait l'évolution des dépenses d'immobilisation par des compagnies, Google, Microsoft, Facebook, a doublé depuis deux ans. On s'inquiète. Ce graphique montre les immobilisations, y compris les estimations des entreprises sur les deux années à venir. Vous pouvez voir qu'il s'agit de chiffres gigantesques.
Ce qui a inquiété les marchés pendant la saison, beaucoup de chefs de direction ont déclaré que le risque du sous-investissement est plus grand que le risque de surinvestissement car nous entrons dans une période où il y a une crainte de rater le coche. Le gagnant qui remporte presque toute la mise. C'est une course à l'armement dans l'immobilisation.
Voici, depuis 25 ans, pendant les périodes où il y a eu des taux d'intérêt relativement faible, il y a eu un certain nombre de bulles. La bulle de la technologie à la fin des années 90, le pic du logement jusqu'en 2007, maintenant les sept magnifiques.
Qu'il s'agisse d'une bulle ou non, c'est difficile à dire, mais il y a de nombreuses raisons de croire qu'il pourrait s'agir d'une bulle et qu'il faut être prudent.
- Quand on songe à la prudence de marché depuis deux jours, puisque NVIDIA annonce ses résultats après la clôture d'aujourd'hui, est-ce que ce ne sont que les médias qui s'y intéressent?
- Si on songe à l'évolution de l'IA d'ici 10 à 15 ans, il nous faut beaucoup d'infrastructures. Nous avons parlé de la nécessité d'électricité pour l'IA. Il y a également les semi-conducteurs, le matériel technologique pour l'IA.
S'agissant de semi-conducteurs à l'heure actuelle, c'est surtout NVIDIA parmi les immobilisations des hypers compagnies. 35 % sont versés NVIDIA. NVIDIA est très en avance sur tout le monde d'ici deux en matière de puces. Elle a pas beaucoup de concurrents immédiats. NVIDIA joue un rôle critique dans ce scénario, elle va nous communiquer ses résultats après la clôture et je pense que ce sont ces orientations qui sont aussi importantes.
Ce serait une indication des projets de dépenses en immobilisations des hypers entreprises.
- Oui, la création de l'infrastructure, c'est une phase longue, à un moment donné quelque va trouver l'appli miracle que nous n'avons pas encore. Est-ce que c'est ce que nous attendons?
- Oui, c'est le grand problème. Où est l'appli miracle?
(...)Le boom des immobilisations au début des années 2000, on dépensait tous azimuts mais ça a pris 10 ans de plus pour rentabiliser que les investisseurs s'y attendaient. Il y a des chances que cela se produise ici même. Il y a un rendement, non seulement une appli miracle, mais un millier de fleurs qui vont éclore et cela va changer toutes sortes de choses dans la santé, éducation, service juridique de notre vie personnelle. Je pense que ce sera extrêmement important, mais quand nous mettons en place des technologies généralistes, cela prend beaucoup plus longtemps que les gens ne s'y attendent.
À l'heure actuelle, il semble que nous investissons trop rapidement, que nous ne faisons pas preuve de la patience qui est requise. Je pense que nous avons simplement un peu pris trop d'avance.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Kevin Hebner répond d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les posons toutes par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent,l'actualité du monde des affaires. Poursuivons la découverte CourtierWeb.
En période de volatilité des marchés, vous pouvez envisager les ordres stop. Ryan Massad se joint à nous pour expliquer leur fonctionnement sur la plate-forme. Bonjour Ryan. Qu'est-ce qu'un ordre stoppe et quand est-il approprié de l'utiliser?
- Bonjour, Greg.
Un ordre stop est utile à notre époque.
Imaginez que vous souhaitez vendre quelque chose alors que le cours baisse.
Généralement parlant, vous cliquez sur le bouton vendre. Vous voulez vendre tout de suite. Mais que dire si vous ne voulez pas le vendre tout de suite?
Vous voulez le vendre tandis qu'ils baissent, mais au cas où vous ne pas devant votre ordinateur.
Prenons le contexte d'un ordre pour vous montrer comment cela se produit.
Ouvrons un ticket.
Supposons que nous possédons une action, elle est dans notre comté nous voulons la vendre si elle baisse.
Nous voulons avoir un ordre prêt à être passé. Si nous voulons le vendre lorsque le prix augmente, c'est facile, nous établissons un ordre à cours limite, mais nous voudrions, si c'est un ordre au prix du marché, cliquons sur vendre et il est instantanément vendu. Si nous prenions un ordre au cours du marché, il sera vendu au cours du marché ou davantage. Mais si nous passons un autre stop au cours du marché, nous allons établir un prix déclencheur.
Le prix déclencheur déterminera quand cet ordre sera envoyé au marché. Si c'est un endoscope de vente, nous fixions un prix qui est inférieur. À l'heure actuelle, NVIDIA est à 125. Si nous fixions l'ordre déclencheur à 100, par exemple, vous demandez à CourtierWeb d'envoyer un ordre au cours du marché, mais uniquement quand le cours acheteur de NVIDIA atteint 100 $.
Cela permet de planifier d'avoir un prix déclencheur pour cet ordre. Il y a également un ordre stop limite. C'est la même chose. Nous voulons que l'ordre soit déclenché et passé lorsque le cours acheteur de NVIDIA atteint 100 $.
Mais nous voulons également préciser qu'il ne faut pas vendre pour moins que certain montant, mettons 99 $ l'action.
Cela nous permet de limiter les pertes.
C'est pour cela qu'on part de notre limite, ou de cristalliser les bénéfices sans devoir être devant son ordinateur pour cliquer sur vendre lorsque le marché baisse ou augmente.
- Merci pour cette explication.
On s'est beaucoup concentré sur le bouton de vendre, mais comment faire un achat?
- Il est possible d'obtenir un ordre limite sur l'achat. Ce n'est pas aussi courant que pour la vente, mais maintenant que vous avez une action en tête et vous vous dîtes: une fois qu'elle atteint certain points, je crois qu'elle va décoller.
Je voudrais l'acheter avant qu'elle ne décolle. La même chose s'applique ici.
Mettons que sorte CourtierWeb vous avez un ordre d'achat, un ordre stop, encore une fois, il y a un prix déclencheur. Cette fois-ci, ce sera sur le cours vendeur, puisque nous voulons acheter. NVIDIA est à 125 $, mais je sais que lorsqu'elle atteindra 130 de mon scénario hypothétique, c'est le prélude d'un envol donc je voudrais que vous achetiez au cours du marché à ce moment-là.
Cela nous permet de saisir au vol la dynamique sans nécessairement acheter tout de suite.
Il s'agit d'acheter à un prix plus élevé que le cours actuel.
C'est moins utilisé dans l'achat que dans la vente, mais l'ordre stop existe également si cela vous intéresse.
- Merci encore, Ryan Massad.
- Je vous en prie, Greg.
- Ryan Massad est formateur principal à Placements directs TD. Pour trouver plus de ressources éducatives, visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour vous rendre à la page YouTube où vous trouverez encore plus de vidéos informatifs. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
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Kevin Hebner répond à vos questions. Si les républicains gagnent la prochaine élection et qu'ils imposent des droits de douane, est-ce qu'il y a des secteurs qui en bénéficieront?
- C'est une bonne question.
Les démocrates prévoient prolonger ce qui est déjà en place, ce que Trump avait mis en place. Trump a déclaré qu'il pourrait y avoir des droits de douane universelle de 10 % sur les biens de tous les pays, ce qui serait très très défavorable pour les pays et cela engendrerait une stagflation.
(...) Cela nuirait particulièrement aux consommateurs à faible revenu.
Le revenu discrétionnaire serait augmenté.
Cela dépend de l'approche de tel ou tel État en matière de politique industrielle.
Pendant son premier terme, son premier mandat, Trump s'est concentré sur le pétrole. Maintenant, c'est sur la télé. Il est très difficile de savoir sur quoi il va se concentrer. On a beaucoup parlé de véhicules électriques, de panneaux solaires, donc les nouvelles énergies, même si Trump n'est pas un adepte de celle-ci, et beaucoup d'installations industrielles, certaines reliées à la défense, les drones, le secteur de la santé, nous avons appris pendant la COVID qu'il y a une véritable question de sécurité nationale quant au fait que les produits pharmaceutiques actifs sont pris à l'étranger. Je ne sais pas quels seraient les secteurs que Trump favoriserait, mais on propose entre autres 15 % (...) je ne crois pas que ce serait favorable pour les marchés. Il y a un deuxième élément dont on parle, ce sont des droits de 60 % sur les articles en provenance de Chine.
Cela serait une source énorme de stagflation. Il y a beaucoup d'articles importés de Chine pour lesquels il n'existe pas de sources de substitution.
Certains producteurs intérieurs profiteraient, mais ce serait une taxe sur les consommateurs, les avantages seraient submergés par les dégâts pour l'économie et les marchés.
- Un autre spectateur me demande si un républicain gagne l'élection, est-ce que ce sera inflationniste? Je pense que nous venons d'y répondre. Ensuite, est-ce que nous devrions être inquiet à l'égard d'une guerre du commerce avec la Chine et l'impact sur l'économie?
- Déjà, les tensions sont très importants.
(...) Le secteur de l'immobilier s'est effondré, elle a réagi en subventionnant largement sa base industrielle pour exporter.
La croissance est excellente, économie est très faible, donc les chinois inondent le monde de leurs exportations, ce qui nuit à certaines économies des marchés émergents qui cherchent à développer leur base industrielle. Cela nuit beaucoup à l'Allemagne. Les tensions sont de grande ampleur, (...) je ne sais pas si une guerre commerciale c'est le mot, mais il y a eu une période hyper mondialisation, nous réinventions la mondialisation il y a beaucoup de conflits, beaucoup de tension, cela ne va faire qu'empirer.
(...) - Quand vous parlez de la réinvention des échanges commerciaux internationaux, dans quel délai cela interviendra-t-il?
- Cela prend longtemps parce que vous avez la nécessité de remanier les chaînes d'approvisionnement. Les chaînes d'approvisionnement ont été mises en place en 1980 pour les 25 années qui ont suivi.
C'est très complexe, il y a beaucoup de produits, beaucoup de pays qui participent.
Mais depuis trois à quatre ans, il y a eu de grands changements aux chaînes d'approvisionnement des semi-conducteurs.
Des investissements dans la production de semi-conducteurs aux États-Unis ont été multipliés par 17 en trois ans. On a rapatrié cela très rapidement.
S'il y a des mesures ciblées sur un certain secteur, cela peut être réalisé très rapidement, mais globalement, on se rend compte en termes généraux que les États-Unis et dans une certaine mesure le Canada ont sous-traité leur capacité manufacturière.
Nous avons oublié certaines choses et devons les réévaluer.
Mais globalement, cela s'est produit.
Pour que la sous-traitance se produise, il faudra plusieurs décennies à mon avis pour réinventer cela.
- Une autre question. Est-ce que vous voyez des signes de stress important sur le marché du travail américain ou dans l'économie mondiale?
- Beaucoup de marché ressemblent (...) ce graphique montre l'emploi du secteur privé et sa croissance. C'est la ligne verte.
Vous pouvez voir qu'il y a un recul de la cadence depuis quelques années. Elle est à présent en deçà de la tendance. La ligne rouge représente la croissance moyenne de l'emploi pour la décennie précédente.
Nous voyons une croissance de l'emploi qui ralentit et il y a une augmentation du taux de chômage de 3,7 à 4,3, mais nous pensons que le marché du travail plie mais ne rompt pas.
Voilà ce que ce graphique montre. D'un an sur l'autre, il y a une croissance de l'emploi. Si cela passe à zéro, c'est toujours associé à une récession. À chaque fois, cela s'est produit pendant les cycles depuis la deuxième guerre mondiale, mais il y a une croissance décente de l'emploi, mais elle ralentit. Nous préférerions penser qu'il s'agit non pas d'une rupture mais de ralentissement. On parle beaucoup d'une récession, nous pensons qu'il y a des raisons de s'inquiéter, mais nous sommes moins inquiets que beaucoup.
- Que concluez-vous après cette révision?
On a annoncé que l'économie américaine n'avait pas créé les emplois que l'on pensait. Les marchés cherchaient à se découvrir. Est-ce qu'on doit s'en inquiéter?
- La façon dont le bureau des statistiques de l'emploi recueille les données, il y a plusieurs questionnaires qui sont envoyés aux ménages ou aux établissements et il y a des révisions majeures.
C'était en partie attribuable au fait que l'immigration non documentée avait été traitée différemment, mais il y a également des biais dans les sondages auprès des entreprises et des ménages.
Il y avait 40 000 emplois chaque mois créait de moins que nous avions pensé. Le chiffre passe de 200 000 à 160 000 emplois, une croissance de l'emploi satisfaisante n'est pas aussi forte que le pensait auparavant.
- Kevin Hebner et pas d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Voici comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
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Nos invités pourraient vous répondre en direct.
À une semaine de la prochaine annonce de la banque du Canada sur les taux, tous les regards se tourneront sur le rapport sur le PIB du deuxième trimestre qui paraît vendredi.
Anthony Okolie nous rejoint avec des prévisions de Valeurs mobilières TD pour la croissance économique et leurs perspectives sur de nouvelles réductions de taux.
- Le PIB augmentera de 1,7 %, un peu en deçà des estimations qui s'établissent à 1,8 % de taux annuel ajusté saisonnièrement. (...) Il y aura un recul du PIB trimestriel au fur et à mesure que l'offre excédentaire (...)Le ralentissement de l'accumulation des stocks a un peu plombé en revanche le PIB global. Quant à la croissance du deuxième trimestre, selon Valeurs mobilières TD elle sera sans doute tirée par un autre trimestre très fort pour l'investissement des entreprises et les dépenses gouvernementales, compensant une partie de sa croissance au deuxième trimestre.
Valeurs mobilières TD prévoit une forte pression sur les ventes au détail ainsi qu'une faiblesse dans le commerce des marchandises. Au niveau des industries, cela devrait également confirmer des résultats faibles pendant le mois de juin.
Selon Valeurs mobilières TD le PIB du mois de juin sera sans doute inchangé par rapport au mois de mai. Il y aura donc une transmission assez faible du premier, plutôt du deuxième au troisième trimestre.
On voit un gain dans le commerce de gros comme étant un facteur négatif pour l'augmentation du PIB ainsi que des difficultés pour le secteur manufacturier.
L'estimation provisoire pour juillet devrait marquer un léger rebond.
Cela aura des conséquences importantes pour la banque du Canada, laquelle se réunit la semaine prochaine. Valeurs mobilières TD prévoit que la banque du Canada pratique une nouvelle réduction de taux de 25 points, ce qui mènerait le taux, s'il y a une croissance très inférieure aux prévisions pour le deuxième trimestre, en ce qui concerne le PIB, cela pourrait alourdir la pression sur la banque du Canada qui serait amené à envisager une réduction plus important de 50 points de base, mais le seuil pour que cette mesure puisse être prise est très élevée compte tenu des préoccupations qui s'attardent quant à l'inflation.
- Que dire des taux d'intérêt d'ici la fin de l'année et en 2025?
- Au-delà de septembre, Valeurs mobilières TD prévoit une réduction de taux, j'ai faim d'augmentation, on est habitué, une autre réduction de taux en octobre avant de marquer une pause. On prévoit que les taux d'intérêt diminuent à 4 % d'ici la fin de l'année, et pour 2025, on prévoit encore 100 points de base de réduction, ce qui mènerait le taux d'intérêt à 3 % d'ici la fin de l'année 2025.
- Merci Anthony Okolie.
- Je vous en prie.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur les marchés.
Les indices sont en baisse aujourd'hui.
Approfondissons un peu. Voici le TSX 60 en fonction du cours et de volume. Nous sommes toujours en pleine saison des annonces des bénéfices des banques. La Banque Royale et la Banque Nationale ont annoncé aujourd'hui. La Banque Royale augmente de deux et demis pour cent et la banque nationale de cinq et demis pour savoir d'où vient la faiblesse? C'est le secteur minier et des produits de base.
Barrick Gold, Kinross, sont en baisse, mais également dans les secteurs de la technologie, y compris Shopify qui recule de deux et demis pour cent. À présent, l'indice S&P 100, tout le monde attend les résultats de NVIDIA pour la clôture aujourd'hui. À l'heure actuelle, NVIDIA occupe beaucoup de place à l'écran, ce qui indique le volume des actions négociées par rapport aux autres titres du S&P 100.
Où est la dynamique?
Bank of America, Wells Fargo, légèrement en hausse. Kevin Hebner répond à vos questions. Quel président américain serait plus favorable à la relation sino-américaine?
- Ni l'un ni l'autre est idéal. Il y a une bonne chose chez Trump, c'est qu'il est axé sur les échanges, les transactions, mais en revanche du point de vue de Beijing il est très imprévisible.
Quant à l'administration Harris, on prévoirait qu'elle prolongerait les politiques de Biden qui n'ont pas été utiles pour la Chine du tout. Les tensions continuent de s'accumuler et continueraient de s'accumuler pendant une administration Harris. Les problèmes entre la Chine et les États-Unis sont assez fondamentaux et ce gouffre va continue de se creuser. Ce n'est pas seulement entre la Chine et les États-Unis, les mêmes tensions existent entre le Canada et la Chine, Japon et la Chine, en Europe aussi, notamment l'Allemagne, donc il s'agit de préoccupations très générales.
(...)Dans lequel ces préoccupations seraient moins importants dans la réalité géopolitique.
- Une autre question.
Que concluez-vous après la période de volatilité dans le marché de la spéculation sur le yen?
- Il y a une période de taux d'intérêt extrêmement faible. Lorsque cela se produit, les gens empruntent, augmentent leur levier et cela se produisait notamment au Japon parce que les taux d'intérêt japonais étaient tellement faibles. En particulier, les spéculateurs sur le marché, des gens qui n'utilisent pas l'opération pour se couvrir, emprunter en yen et investissait dans différents produits dynamiques, des actions américaines, japonaises et autres, et comme les graphiques le montrent, les vendeurs à découvert sur le yen ont atteints un niveau extrême il y a un mois.
Depuis lors, beaucoup de ces opérations ont été débouclées.
Il faut gérer les ordres stop de façon très serrée, nous venons de l'entendre tout à l'heure. La spéculation fonctionne bien quand les marchés évoluent dans un certain sens, mais la banque du Japon a commencé à tenir un discours beaucoup plus agressif. Tout à coup, cette spéculation ne semble pas aussi brillante.
Tout le monde à la même spéculation, tout le monde a les mêmes stops et il y a eu un retour très rapide.
Ça, c'est un cas où le levier se débouclait très rapidement. Il y a d'autre spéculation des secteurs du marché relativement peu réglementé, comme les marchés privés. Je pense que ce n'est pas le dernier exemple de phénomènes sur les marchés qui engendrera des situations avec des hauts et des bas très imprévisible comme il y a quatre et cinq semaines.
- Nous avons parlé de beaucoup de choses pendant cette émission. Il y a donc beaucoup de facteurs à surveiller. Je ne veux pas dire de préoccupations, mais que conclure alors que nous abordons l'automne?
- Nous sommes optimistes quant au marché boursier, surtout américain, parce que nous pensons que la technologie a vraiment tiré les marchés à la hausse et c'est le lieu de l'innovation et c'est cela qui fait augmenter la valeur. Les marchés boursiers qui nous plaisent moins sont le marché chinois, ce qui n'est pas étonnant compte tenu de ce que nous avons dit depuis quelques minutes, mais malgré tout nous sommes relativement optimiste et globalement nous pensons que les taux d'intérêt vont décliner au moins d'ici quelques mois. Cela, c'est positif pour le marché obligataire. Donc il y aura beaucoup de péripéties au niveau des taux d'intérêt sur les marchés boursiers, mais globalement, c'est toujours une perspective optimiste pour les six à 12 mois.
- Au moins pour les deux prochains mois les taux d'intérêt diminue. Que pensez-vous pour 2025? Trop d'inconnues pour anticiper?
- Mais tant qu'il y a un scénario où le parti républicain emporte la Maison-Blanche les deux chambres du congrès et va alourdir le déficit et multiplier les émissions d'obligations en réduisant les impôts. Tout en relançant l'économie. Je pense que les marchés obligataires pourraient mal réagir. Nous ne savons pas encore comment cela va se dérouler, mais c'est une question qui sera préoccupante au-delà de novembre.
- Kevin Hebner, c'est toujours passionnant de m'entretenir avec vous. Kevin Hebner de TD Epoch. Faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas pu répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain Julien Nono-Womdim de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur le secteur de la santé et de la distribution. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Et merci pour vos questions.