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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous discutons avec Juliana Faircloth et Evan Chen des Gestion de placements TD pour savoir si le boom des actions liées à la demande des centres de données encore de la marge ou s'il s'agit d'une bulle. Anthony Okolie examine les dernières prévisions de Services économiques TD pour l'économie canadienne.
Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Megan Henricks nous explique le fonctionnement des ordres conditionnels.
Posez-nous vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composé est modestement en hausse (...) la société-mère de Sobeys qui vient d'annoncer ses bénéfices qui envisagent de ralentir son expansion vers le secteur du commerce électronique afin d'en assurer la rentabilité. Cela plaît aux investisseurs. L'action progresse.
Canadian Natural Resources est également en progression.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 a brièvement franchi 5500 points pour la première fois de son histoire. En léger recul. En hausse très modestement deux points. Quant à l'indice Nasdaq, une légère progression, 24 points, soit 1/10 de pour cent.
Il y a des fluctuations en amont. Dell, nous y reviendrons, Elon Musk a évoqué le nom de cette entreprise dans un billet sur X. L'action progresse un peu plus de 1 %.
L'augmentation de la demande informatique provoquée par l'intelligence artificielle a entraîné un boom des actions liées aux centres de données et aux semi-conducteurs, mais certains investisseurs se demandent s'il y a encore de la marge ou si nous nous trouvons face à une bulle.
Pour commenter la question, Juliana Faircloth de Gestion de placements TD et Evan Chen. Bonjour à toutes. C'est la première fois que nous accueillons deux invités sur Parlons Argent en direct.
- Merci de nous inviter.
- Nous allons commencer par Juliana.
Expliquez-nous le paysage des centres de données.
- NVIDIA cette semaine vient de dépasser Microsoft comme la compagnie à la plus grande valeur aux États-Unis. Il y a donc beaucoup d'enthousiasme qui entoure l'IA et cette tendance. Vos spectateurs en ont beaucoup entendu parler. Si on revient en arrière, ça a commencé en 2022 lorsque ChatGPT est entré sur le marché, ce qui a ouvert les yeux du public quant aux possibilités de l'IA est à rapprocher cette année. Ce qui a changé depuis fin 2022, c'est que ce thème s'est beaucoup élargi, a pris beaucoup d'ampleur. Les marchés se sont rendus compte que pour parvenir à un avenir artificiellement intelligent, il faut mettre en place beaucoup d'infrastructures physiques, c'est-à-dire des centres de données. Les centres de données, ce sont les immeubles qui hébergent la puissance informatique ont possible l'IA. Il y a eu beaucoup de mouvements des actions autour de cette avancée de ce thème. Les entreprises dans toutes les industries évoquent le thème des centres de données.
Ce graphique montre le nombre de mentions du thème centre de données dans les appels de résultats du S&P 500. Nous avons exclu l'immobilier et la technologie.
Les biens de consommation courante, secteur industriel, tous les autres secteurs abondent malgré tout en allusions aux centres de données.
Si l'on ajoutait, si l'on prolongeait pour le reste de l'année 2024, le nombre de mentions au premier trimestre la barre est extrêmement haute.
- Donc, nous allons parler puisque tout le monde en parle, mais quand on voit cette croissance explosive reflétée dans le cours des actions des entreprises, NVIDIA en première place, certains peuvent se demander si c'est une bulle ou non.
Je pense que vous allez nous expliquer pourquoi nous ne devrions pas considérer que c'est une bulle.
- Il y a trois raisons pour lesquelles je pense que ce n'est pas une bulle. Tout d'abord, (...) et troisièmement, il y a des obstacles à la croissance et des goulots d'étranglement. Tout d'abord, je n'ai pas ce genre d'argent, mais au niveau des immobilisations pour les trois hypers compagnie, Microsoft, Amazon et Google, elles vont dépenser 50 milliards de dollars cette année avec un rendement composé annuel de 25 % sur 10 ans.
Qu'est-ce qu'on pourrait acheter? 17 centrales nucléaires, 13 porte-avions nucléaires.
Les chiffres d'affaires de 200 millions de données cette année. Cela représente une rentabilité de 40 % annuels composés sur 10 ans. Il s'agit d'un excellent rendement du capital investi à grande échelle.
Deuxièmement, nous sous-estimons souvent le potentiel des nouvelles technologies.
Je ne veux pas dire des technologies qui ne sont que des modes, mais des grandes technologies de transformation, Internet, chemin de fer, électricité.
Revenons au XVIIIe siècle au Royaume-Uni, lorsque les chemins de fer a commencé à sillonner le Royaume-Uni.
Il a apporté un essor économique. Les 50 années entre 1800 et 1850, l'exportation vers le monde entier a doublé aux États-Unis, confortant sa position de superpuissance. La croissance du PIB a été 1 % supérieur pendant ces 50 années là que les 50 années précédentes.
Pourquoi? Il y a trois raisons. Tout d'abord, les centres manufacturiers ont pu grandir et être mieux reliés.
Deuxièmement, il était possible de livrer des marchandises où l'on ne pouvait pas les livrer sans ces moyens rapides transporte enfin, la concentration est devenue plus rapide puisque les messages ont pu traverser le pays. Enfin, il y a des limites à cette croissance.
La demande est largement supérieure à l'offre, mais on ne peut pas construire ces centres de données n'importe comment.
Je vais donner deux exemples.
Tout d'abord, (...) une autre compagnie, il s'agit d'une firme d'ingénieur électrique qui se spécialise dans l'approvisionnement d'électricité, à une pénurie de main-d'œuvre spécialisée. On ne peut pas simplement acheter des ingénieurs expérimentés qui veulent travailler dans le domaine pour tout gâcher. Il s'agit d'un simple exemple des goulot d'étranglement qui existe. Il y en a d'autres comme l'obtention de permis, la disponibilité d'énergie, la disponibilité de terrain, et tout cela a ralenti la mise en place du réseau. Globalement, nous dépensons positivement, nous sous-estimons le potentiel de l'IA et du nuage il y a des obstacles à la croissance empêche la création d'une bulle.
- Voilà un argumentaire qui est très complet.
Juliana, vous allez soutenir au contraire qu'il s'agit d'une bulle.
- Oui, j'écoute l'argumentaire. Il y a toujours un scénario baissier. Le voici.
J'ai aussi trois raisons pour lesquelles nous pourrions nous trouver dans une bulle.
Tout d'abord, nous avons tendance à trop construire. Ensuite, nous surévaluons déjà certains de ces actifs. Troisièmement, nous pouvons surestimer le potentiel de l'IA. Evan a déclaré que c'est informatif de faire allusion aux bulles précédentes.
Il y a une bulle des chemins de fer, la bulle Internet, et à présent nous sommes peut-être dans une bulle de centres de données.
Avec les chemins de fer et Internet, il y a eu une expansion immense des immobilisations par les compagnies de chemin de fer britannique et les compagnies de télécommunications américaines respectivement. Cela a engendré la mise en place d'infrastructures surabondantes, que ce soient les voies ferrées ou la capacité de fibre optique.
Cela ne signifie pas encore définitive ces infrastructures n'ont pas été utilisées productives, mais il y a eu un passage à vide passer le risque qui nous préoccupe au niveau des centres de données de l'IA.
Il y a un passage à vide qui sera engendré par ces dépenses.
Deuxièmement, nous pourrions déjà surévaluer ce thème. Nous avons dit au début de ce segment qu'il y avait un certain nombre d'entreprises qui évoquent les centres de données. Il vaut la peine de nous demander si toutes les entreprises sont vraiment engagées dans le secteur des centres de données. Il y a eu des cas où les entreprises génèrent une proportion très faible de leurs revenus, un chiffre, de certains éléments exposés au centre de données. Ces actions ont beaucoup grimpé à cause de ces thèmes. Ce genre d'enthousiasme de surévaluation doit nous inciter à la prudence. Troisièmement, il se peut que nous surestimer l'IA. Nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve.
(...) Maintenant, il y a un plateau au niveau de l'utilisation. Je ne crois pas que cela ait nécessairement changé massivement notre vie quotidienne. Il y a un autre élément qui pourrait plafonner le potentiel de croissance de l'IA, c'est la réglementation.
Qu'il s'agisse de réglementation liée à la lutte contre le changement climatique, les centres de données énergivores, que ce soit la sécurité d'emploi, la gestion des niveaux d'emploi, nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve et cela nous semble qu'il s'agit d'une technologie mûre pour la réglementation.
- Jeune journaliste, je me rappelle l'annonce du Segway, un véhicule qui avait été précédé par beaucoup d'annonces et ce n'était pas grand-chose.
- Il y a certains risques, mais il est possible de les atténuer. C'est un thème très général dans l'ensemble des secteurs, des modèles d'entreprise. Il y a beaucoup de possibilités de profiter des secteurs adjacents au centre de données. Il n'y a pas que la technologie. Nous avons réparti des actions trois groupes différents. Tout d'abord, la technologie et les secteurs voisins, ensuite infrastructure, c'est-à-dire service public, secteur industriel et immobilier, et troisièmement, les matériaux et l'énergie.
Tout d'abord, la technologie, le secteur le plus évident. NVIDIA, Microsoft, Amazon, Google, tous ceux qui conçoivent et construisent des centres de données.
Ensuite, il y a les infrastructures. Le secteur industriel, ce qui manque d'électricité, ce qui (...) le matériel d'enfouissement.
(...) Des services publics qui ont une forte demande d'électricité vont croître au fil du temps. Enfin, immobilier, il faut implanter ces éléments quelque part.
Ces compagnies devraient en bénéficier.
Ensuite, énergie et matériaux. On a besoin de beaucoup d'énergie, beaucoup d'alimentation en électricité. Le gaz naturel se porte bien, le nucléaire aussi, en supposant qu'il y aurait des centrales nucléaires qui alimenteraient ses centres de données. Des matériaux, il faut du cuivre pour câbler tout cela, établir de meilleures connexions avec le réseau. Il y a beaucoup de débats quant à la question de savoir s'il s'agit d'une bulle ou pas.
C'est un thème qu'il est important de considérer pour tous les investisseurs car il affecte tout.
- Excellent début d'émission!
Il s'agit de notre toute première discussion à deux invités, haussier et baissier.
Juliana Faircloth et Evan Chen vont répondre à vos questions sur les valeurs industrielles et technologiques. Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
La société mère de Sobeys annonce un ralentissement dans le but de rendre l'unité rentable. Empire Co fait une pause. (...) Cette nouvelle survient alors que Empire (...) progressent un peu plus de 5 %. Les actions de Dell Technologies et de Super Micro Computer sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. Elon Musk a déclaré qu'il fournirait des serveurs (...) à Buffalo dans l'État de New York.
Nous vous avons montré Dell tout à l'heure. Accenture (...) le fournisseur de services informatiques a connu une faible demande pour ses services.
Accenture affirme que le goût de l'intelligence artificielle compensera cette faiblesse. Les marchés semblent convaincus, à 305,97 $, l'action progresse.
Un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé, alors que le cours du brut approche de 83 $ le baril.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 a crevé le plafond de 5500 pour la première fois de son histoire, il a légèrement reculé, il est en progression très légère de 0,02 %.
Nous verrons ce que le reste de la journée nous apportera. Cet indice continu de battre le record précédent grâce au dynamisme de certains titres, y compris NVIDIA. Juliana Faircloth et Evan Chen répondent à vos questions.
Tout d'abord, qu'est-ce qui pèse sur le secteur ferroviaire?
- La conjoncture a été difficile puisque nous connaissons une récession du fret.
Pendant la COVID, nous achetions des produits et des biens sans compter.
Aujourd'hui, nous dépensons pour voyager, pour sortir au restaurant. Cette dynamique évolutive a été difficile pour les chemins de fer au niveau du volume. Quand les gens achètent moins de biens, il y en a moins qui sont livrés au Canada. Et qui se déplace par exemple du port de Vancouver jusqu'à Toronto. Cela a créé un environnement difficile. Par ailleurs, les compagnies de chemin de fer ont appris pendant la pandémique il était très difficile de faire revenir les employés qui avaient été mis à pied pendant la pandémie.
Il y a donc eu pour les chemins de fer l'impératif de conserver leur personnel, ce qui a gonflé leurs coûts relatifs. Les chemins de fer exploite des réseaux d'actifs fixes et la situation a été difficile lorsque le chiffre d'affaires a baissé. Pour l'avenir, la situation semble devoir s'améliorer.
Tout les chemins de fer ont déclaré que le volume avait touché le fond à l'automne et commence à remonter. Les discussions avec les clients se passent bien dans le secteur de l'économie de consommation, on assiste à un phénomène de reconstitution des stocks, ce qui devrait être possible, et la base du cou des chemins de fer est essentiellement rationalisée. Si les volumes commencent à compter, une partie de ce levier d'exploitation sera positif.
- Il s'agit d'un avenir relativement long.
Quant aux posters les facteurs possibles les chemins de fer, il faudra faire preuve de patience?
- dans l'orientation de la plupart des chemins de fer (...) les données sur les volumes des chemins de fer sont disponibles régulièrement et ouvertement.
Cela semble très positif. L'été devrait assez bien se passer.
Il y a quelques facteurs négatifs, peut-être une pièce potentielle qui pourrait créer une certaine volatilité.
Mettons quelques difficultés. Mais à moyens et longs termes, les perspectives sont assez positifs.
- Très bien.
À présent, la faiblesse du secteur du logiciel.
Compte tenu de l'enthousiasme à l'égard de l'IA.
- Oui. En écoutant Juliana parler de ce qui s'est passé depuis deux ans, s'est semblable pour les éditeurs de logiciels.
L'environnement n'a pas été très positif depuis deux ans. Au quatrième trimestre de l'an dernier, les compagnies déclaraient que les clients veulent dépenser un peu plus.
Les éditeurs de logiciels ont fait des prévisions assez optimistes. La tendance s'est inversée depuis le premier trimestre les acheteurs n'achètent plus, l'environnement macro-économique devient défavorable, les compagnies diffèrent les achats ou les étalent avant de savoir ce qui va arriver avec l'IA. Une nouvelle caractéristique va peut-être être proposée.
Pourquoi s'engager pour trois ans quand on peut attendre encore un peu? On a pas encore vu l'appli décisif. Que faudra-t-il? Un logiciel édité par une de ces entreprises, l'appli que tout le monde voudra avoir sur son téléphone, son ordinateur de bureau?
- Oui, c'est intéressant. Pour les entreprises, ça prend un peu plus de temps qu'on ne le pensait.
On s'attend à ce que quelque chose soit en œuvre cette année, appli décisive, mais ça prend beaucoup de temps.
Pourquoi? Les données dont disposent ces entreprises sont très complexes. On investit pas toujours dans les volets de soutien, ça ne se voit pas, mais quand il s'agit de changer de technologie, il est important que ce soit en place. Cela prendra du temps pour que les entreprises modernisent leurs entreprises de soutien technologique et entre-temps elles ont un peu plus de temps pour mettre au point ces applis décisives, en améliorer le rendement.
- Très bien. Une autre question.
Nous avons deux invités qui s'occupent de différents domaines, ce qui nous permet d'avoir une sphère très étendue. Quel est l'impact du ralentissement des ventes sur les grands constructeurs automobiles?
- Il y a eu un report constant du cycle.
(...) GM a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions à cause des prix élevés qui affectent la demande.
Cela se révèle également dans les enquêtes sur la confiance des consommateurs aux États-Unis. Il y a un volet de propriété d'automobile qui connaît un certain recul, même si la situation semblait pousser au début de l'année, pour l'avenir il y a un point d'interrogation.
En définitive, les véhicules électriques sont toujours en demande mais nous sommes encore dans une conjoncture difficile dans laquelle les prix élevés, inquiétudes à l'égard de l'autonomie, les difficultés en matière d'infrastructures pourraient représenter des obstacles difficiles à surmonter pour l'adoption.
- Comment parvenir à ce résultat?
Les pouvoirs publics, que ce soit au Canada ou l'administration BIden aux États-Unis, sont très favorables aux États-Unis, mais comment parvenir à cet objectif, l'adoption des véhicules électriques?
- C'est un peu le scénario de la poule et de l'œuf.
Ils vous font beaucoup de véhicules électriques afin d'investir dans l'infrastructure, par exemple métamorphoser les stations-service en bornes de chargement, mais en revanche il faut que cette infrastructure soit en place pour inciter les acheteurs.
Donc l'action des pouvoirs publics est sans doute le meilleur moyen de surmonter cet obstacle et de créer davantage de confiance chez les consommateurs.
- L'action des pouvoirs publics, c'est peut-être simpliste, mais je me souviens, à la soirée dansante de la huitième année, il faut que quelqu'un se lève pour ouvrir le bal. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Juliana Faircloth et Evan Chen répondent à d'autres questions.
Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. Poursuivons la découverte CourtierWeb. Les ordres conditionnels sont une stratégie pour gérer la volatilité. Megan Henricks est formatrice principale à Placements directs TD.
- Les ordres conditionnels sont une excellente façon d'automatiser la négociation afin de vous faciliter la vie de ne pas vous obliger à surveiller le marché en continu pendant des jours et des jours. Voici comment utiliser l'ordre un déclenche l'autre. Sur CourtierWeb, cliquons sur le lien rapide achat vente.
Il faut ensuite choisir (...) il est possible d'établir des paramètres pour entrer dans une position et en sortir en éliminant l'émotion.
Saisissons un symbole, mettons NVIDIA.
(...) Pour l'instant, nous allons nous en tenir à un ordre limite. Nous précisons que nous voulons acheter cette action à tel prix au moins. Mettons 137 $, un peu moins que le marché.
Je veux que la transaction soit valide pendant plus longtemps que la journée, je vais donc saisir le plus long délai possible jusqu'à l'annulation. Passons à la deuxième opération. Nous saisissons la même compagnie, NVIDIA. Cette fois-ci, il s'agit d'un ordre de vente des 25 actions.
Nous allons conserver un ordre limite.
Nous précisons à quel point je veux ressortir. Si j'ai placé 150, cela signifie qu'une fois que l'action atteint 150 ou dépasse ceci, je veux vendre. Il faut que les délais d'expiration des deux volets soient conformes. Voilà comment nous pouvons passer un ordre l'un annule l'autre.
- Merci à Megan Henricks, formatrice principale à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de la formation sur les options à Placements directs TD. Pour en savoir davantage, vous pouvez balayer ce code QR pour vous rendre à la page d'accueil du mois de formation sur les options. Nous sommes de retour avec Juliana Faircloth et Evan Chen.
Une question qui vient de nous arriver.
ChatGPT a atteint un plateau.
Est-ce que c'est parce qu'il y a d'autres candidats proposés par Google Microsoft qui ont du potentiel?
- Je pense que ce ne sont pas les nouveaux venus qui engendrent cela. La part de marché de ChatGPT est demeurée la même pour les personnes qui l'ont adopté et est féru de technologie, familier avec l'informatique et ont rapidement saturé le marché. Les gens ordinaires n'utilisent pas ChatGPT au lieu de Google pour l'instant. Jusqu'à ce que l'appli décisive entre en jeu. Les petits concurrents, qui ne sont peut-être pas si petits, ont un produit très semblable à ChatGPT. Il est difficile de distinguer le rendement de ces produits.
Il s'agit de la capacité d'utilisation et de la mise au point des fonctionnalités qui plaisent aux consommateurs.
- C'est très pertinent.
Je me souviens quand ChatGPT est devenu à la mode, j'ai créé un compte mais il fallait que j'ouvre un compte avec mon téléphone, une autre page, ensuite ressortir. Je suis revenu à Google, essentiellement. Très bien, à présent une autre question pour Juliana sur le secteur industriel. Quelles sont les perspectives pour les transporteurs aériens?
- Il y a des côtés positifs et négatifs comme toujours. Côté positif, c'est la saison estivale des voyages, la demande cet été semble excellente, surtout au niveau international. C'est positif en général.
Un autre élément positif au niveau des coûts: les coûts ont été bien maîtrisés.
Il y a une période d'inflation considérable pour les compagnies aériennes comme pour tout le monde. Les coûts se sont stabilisés dans une fourchette plus facile à gérer. Cela devrait être positif pour les compagnies aériennes.
Au niveau négative, les déplacements intérieurs commencent à ralentir, surtout aux États-Unis.
Ce n'est pas nécessairement un ralentissement, mais quelques-uns des transporteurs aériens intérieurs ont déclaré qu'il y a une surcapacité de place sur le marché intérieur. Quand on songe au fait qu'il y a eu beaucoup de déplacements intérieurs après la COVID, surtout aux États-Unis, beaucoup de capacité a été intégrée dans ce réseau.
Qu'il se soit agi d'une baisse de la demande d'une augmentation des voyages internationaux, cela commence à plomber le secteur du voyage intérieur. Par ailleurs, et surtout en ce qui concerne le Canada, le bureau de la concurrence mène une enquête sur l'industrie.
Il faudra suivre ce dossier en ce qui concerne les investisseurs dans les compagnies aériennes canadiennes.
- C'est un thème macro-économique, on peut parler du fait que le coût de la vie plus élevée, le coût des emprunts est plus élevé, les gens voulaient voyager parce qu'ils n'en avaient pas la possibilité pendant quelque temps. Est-ce que ce thème commence à s'essouffler? J'ai fait des voyages à l'étranger, j'ai visité mes proches, maintenant je veux me détendre.
- Oui, la demande s'est maintenue, les gens veulent toujours voyager, il y a un thème structurel, une classe mondiale en augmentation dans le monde. (...) Mais il y a sans doute une certaine fatigue compte tenu de la faiblesse de la conjoncture.
- Une question pour Evan Chen. Est-ce il y a un grand favori dans la guerre de la diffusion continue?
- Cela dépend si vous regardez Star Wars sur Disney+ ou si vous regardez Baby Reindeer sur Netflix. Le taux de désabonnement et d'environ 2 % pour Netflix. Disney+, le taux de désabonnement et de 4 %. Deux fois plus.
La valorisation est plus élevée. Il y a beaucoup de facteurs importants qui sont pris en compte. Il y a Disney, Disney+ commence à peine à en faire ses frais. Ça fait deux ans que la compagnie était déficitaire.
(...) S'il y a quelques améliorations niveau de contenu par exemple, on a parlé de la maîtrise des coûts, ça pourrait intéressant, mais Disney+ et en deuxième place.
- En ce qui concerne la diffusion en continu, il y a eu un boom pendant la pandémie, tout le monde est à la maison regarder la télé, assister au service, et puis il y a eu un passage à vide mais c'est du passé maintenant. (...) - Le nombre d'abonnés a atteint des records pendant la pandémie (...) du palier de publicité. Il y a des niveaux plus coûteux et moins coûteux. En fait, peu importe vous prenez des publicités ou pas.
- Très intéressant. Juliana Faircloth et Evan Chen répondent à vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Morose, c'est l'adjectif qui qualifie l'économie canadienne pendant la majeure partie de l'année 2023, mais il y a un modeste rebond au premier trimestre 2024 Anthony Okolie nous rejoint.
- Tout d'abord, commençons par la comparaison entre le Canada, le Canada et d'autres pays. (...) S'agissant de la productivité, bien sûr, les États-Unis font cavalier seul. C'est le seul pays où la croissance moyenne depuis trois ans dépasse toujours la moyenne historique.
Cette exception américaine fait en sorte que la Fed est la dernière banque centrale à réduire les taux d'intérêt. Une fois que la banque du Canada et la BCE ont réduit les taux, Services économiques TD estime que cela devrait rétrécir l'écart entre les États-Unis et les autres pays.
Il demeure toujours un risque il y a une reprise de l'inflation attribuable aux tensions géopolitiques, au fait que le marché du travail intérieur se porte bien et au fait que la hausse des salaires réels représente toujours une menace pour les perspectives à long terme de la Banque du Canada à l'égard du retour de l'inflation la cible de 2 %. Services économiques TD considère que l'économie canadienne devrait toujours sortir du tunnel. Il y a eu un léger rebond premier trimestre 2024, PIB réel s'établit à 2,7 % sur une base annualisée. Bien sûr, c'était attribuable aux dépenses de consommation, mais pour l'avenir, Services économiques TD ne pense pas que le consommateur va susciter la croissance.
En fait, il y aura un ralentissement pour deux raisons. D'abord, même si la Banque du Canada a commencé à réduire les taux, les coûts d'emprunt vont toujours demeurer plus élever par rapport au niveau pendant la pandémie. Quant au constat qu'en 2025 il y aura beaucoup de renouvellement de prêt hypothécaire, beaucoup de propriétaires ont renouvelé leur prêt à des taux qui sont nettement plus élevés que ce n'était le cas en 2020 et 2021 lorsque ces prêts ont été montés.
Cela va comprimer bon nombre de budgets au cours des années à venir.
Il y a une autre raison bien sûr, c'est le resserrement de la politique de l'immigration cette année. Cela devrait exercer une pression sur les dépenses de consommation. Enfin, le mollissement du marché du travail.
(. . . ) Après un rebond premier trimestre, on prévoit que les dépenses passent à moins de 1 % si le premier trimestre de cette année.
- Nous avons eu une coupures de taux mais beaucoup de jeunes aujourd'hui qu'une coupures de taux ne fait pas une grande différence. Que pense-t-on des coupures de taux futur?
- Compte tenu des progrès de la lutte contre l'inflation Canada, Services économiques TD prévoit que la Banque du Canada réduira les taux encore deux fois cette année, de coupures de taux.
L'économie est morose certes mais il n'est pas menacé de trébucher. Cela va donner sans doute la Banque du Canada suffisamment de patience pour (.
. . ) - merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée.
La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur les marchés.
Voici l'indice TSX 60 en fonction du courrier de volume. Il y a toujours du vert à l'écran pour l'indice composé. Que se passe-t-il sous la surface? Les actions minières progressent bien, Barrick Gold en hausse. Le secteur de la technologie, First Quantum, réalise un gain de deux et quelques pour cent. Le secteur de l'énergie est mitigé.
CNQ occupe beaucoup de place, le volume est supérieur que dans d'autres secteurs du marché, en hausse de presque 1 %. La situation est mixte dans le secteur des finances et des services publics.
L'indice S&P 500 a crevé le plafond de 5500. Pour la toute première fois en début de séance. À présent, l'indice est en léger recul. Qu'est-ce qui le tire vers le bas? Voici l'indice S&P 100. On voit que NVIDIA occupe beaucoup de place et affiche un chiffre négatif. Apple est également en baisse. Il s'agit de poids-lourds du marché. Julien affaire Clottes et Evan Chen répondre à vos questions. Que pensez-vous du secteur de la gestion des déchets de notre loyal téléspectateur Jeff?
- Le secteur de la gestion des déchets est un secteur qui n'est pas clinquant, mais les déchets se produisent chaque semaine, c'est une activité stable. Le secteur a fait les manchettes récemment, il y a eu des fusions-acquisitions, une transition importante avec un gros joueur américain, GFL a fait les manchettes. Il y a certaines rumeurs de privatisation. C'est une dynamique qu'il a été intéressant de suivre.
Ce que je retirerai de cela, c'est un élément très important du thème relatif aux déchets, c'est la possibilité d'une fusion et acquisition afin d'accroître la densité, de rationaliser les réseaux et d'augmenter les rendements. Les fusions et acquisitions sont très importants dans ce secteur ici positif.
- Cela a du bon sens. Vous avez une activité régulière, nous créons des déchets, l'économie se porte bien ou mal, c'est une caractéristique de notre société. Il s'agit donc de sauver les fusions et acquisitions?
- Oui, c'est un moteur de croissance qu'on utilise avec beaucoup de succès depuis quelques années. Qu'est-ce que le secteur des déchets? Vous passait d'une maison à l'autre en camion et vous ramassez des déchets.
Si vous ne ramassez les déchets que de cinq maisons sur 10, vous pouvez travailler pur entablement.
Voilà une manière simplifiée de décrire le potentiel.
- Merci pour la question, Jeff. Merci pour votre fidélité. Une autre question. Que pensez-vous de méta et Facebook?
- Meta est une action intéressant. Il y a une bonne croissance du chiffre d'affaires, des produits très fidélisants, qui engendre beaucoup de trésorerie. Plus de la moitié des êtres humains utilise au moins un de ces produits chaque mois.
Par ailleurs, et en revanche, il y a aussi beaucoup d'investissement. Pendant ce trimestre, la compagnie va entamer un nouveau cycle d'investissement axé sur l'IA.
(. . . ) Il y a donc la possibilité d'un investissement important.
- Le métavers, c'est important, la compagnie a changé de nom pour miser sur le métavers. Est-ce qu'il y a un scénario dans lequel le métavers il y a soit transformé dans un (.
. . ) - le métavers ne fonctionne pas comme prévu, il y a les lunettes Meta qui ont eu un certain succès, mais en conjuguant ici un ou deux ans, métavers n'existera sans doute plus en tant (.
. . ). - Une question pour le secteur industriel.
On n'en parle depuis le début de l'année.
Comment la station de Boeing pourrait-elle évoluer? Le chef de la direction a été convoqué à Washington.
- Cette année seulement, convoqué par le Senna américaine cette semaine, une année fertile en rebondissements. Les deux facteurs positifs et négatifs. Quant aux facteurs positifs, Boeing a un carnet de commandes qui continuent d'augmenter. Il y a beaucoup de demandes de ses produits, de ses appareils, et cette demande est très visible avec un énorme carnet de commande qui s'étend largement dans la décennie des années 2030. C'est positif, ça plaît aux investisseurs.
Il y a également un changement en cours, une prise de conscience de la nécessité de changer au sein de l'organisation. Il y a un nouveau chef de la direction qui devrait entrer en fonction d'ici 12 à 18 mois. Ce qui devrait être positif. Au niveau négatif, le calendrier est inconnu.
Nous ne savons pas vraiment quand Boeing pourra augmenter les livraisons et augmenter la production.
Pour revenir à la cadence habituelle de la compagnie.
Cela engendre un tribut prélevé sur le flux de trésorerie disponible. Si Boeing délivre préparer, il n'y a pas de flux de trésorerie. C'est un secteur d'activité où le levier est élevé.
C'est difficile pour les investisseurs de s'accoutumer à cela.
Il y a également semble-t-il un problème de culture d'entreprise. Ce n'est pas nécessairement un problème de structure, l'intégrité globale des appareils positifs, il y a des problèmes de culture, de contrôle de la qualité qui semble être généralisée dans l'ensemble de l'organisation est c'est difficile à changer.
Ce sera une tâche difficile pour quiconque.
- Que pensez-vous de Google?
- Google est très semblable à Meta.
Il y a des produits de bases qui sont très fidélisants, recherche Google et YouTube, il y a la nuagique.
Les investisseurs se tournent vers l'avenir et voit beaucoup d'investissement. Google a dépensé beaucoup d'argent en semi-conducteurs, en centre de données. On ne sait pas exactement pourquoi faire.
D'une part, je crois que l'important c'est que le moteur de recherche pour être perturbé. Même s'il n'y a pas de perturbation, la part de marché est de 92 % et ce sera plus cher pour faire tourner une recherche Il y a une chose qui s'est produit récemment, Google a annoncé que les coûts de recherche de l'IA ont diminué de 80 %. On ne sait pas exactement comment cela va se dérouler.
Il s'agit d'une évolution de très longue haleine dans leur activité et citation V.
- Très bien. Avant de nous séparer, c'est la toute première fois que nous avons reçu tous invites à la fois passer la toute première fois que nous avons organisé un débat haussier et baissier.
Evan, la thèse haussière.
- Nous dépensons produit activement, ces dépenses procurent d'ores et déjà un rendement.
Nous sous-estimons les nouvelles technologies, il y a beaucoup de facteurs externes qui peuvent exister dans la société que nous ignorons encore.
Troisièmement, il y a des obstacles à la croissance, par conséquent il est difficile de créer une bulle si nous ne pouvons pas construire autant que nous voulons.
- Très bien. Pour la thèse baissière, nous avons tendance à trop construire, ça été le cas dans les chemins de fer, la fibre optique, dans bien des cas.
- C'est un risque. Nous surévalués ont déjà beaucoup d'entreprises qui ont des liens très périphériques avec les centres de données, qui se contente peut-être d'en parler ou d'être capable d'en voir un depuis leur fenêtre. L'action monte en flèche.
Enfin, nous pourrions surestimer le potentiel de l'IA. Nous ne savons pas où cela nous mènera, quel est le résultat attendu, et nous pourrions surestimer le potentiel.
Il se pourrait que le tout soit bridé par la réglementation.
Voilà des préoccupations importantes si il y a ne se concrétise pas comme on pense.
- Merci pour ces arguments de part et d'autre, ça a été un plaisir de vous accueillir, j'espère vous voir de nouveau bientôt. Merci à Juliana Faircloth et Evan Chen de Gestion de placements TD. Comme toujours, veillez à effectuer vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Restez à l'écoute, demain une mise à jour sur les marchés et un aperçu du dernier rapport sur les ventes au détail au Canada. Lundi, Bart Melek de Valeurs mobilières TD répondra à vos questions sur les produits de base. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Aujourd'hui, nous discutons avec Juliana Faircloth et Evan Chen des Gestion de placements TD pour savoir si le boom des actions liées à la demande des centres de données encore de la marge ou s'il s'agit d'une bulle. Anthony Okolie examine les dernières prévisions de Services économiques TD pour l'économie canadienne.
Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Megan Henricks nous explique le fonctionnement des ordres conditionnels.
Posez-nous vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composé est modestement en hausse (...) la société-mère de Sobeys qui vient d'annoncer ses bénéfices qui envisagent de ralentir son expansion vers le secteur du commerce électronique afin d'en assurer la rentabilité. Cela plaît aux investisseurs. L'action progresse.
Canadian Natural Resources est également en progression.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 a brièvement franchi 5500 points pour la première fois de son histoire. En léger recul. En hausse très modestement deux points. Quant à l'indice Nasdaq, une légère progression, 24 points, soit 1/10 de pour cent.
Il y a des fluctuations en amont. Dell, nous y reviendrons, Elon Musk a évoqué le nom de cette entreprise dans un billet sur X. L'action progresse un peu plus de 1 %.
L'augmentation de la demande informatique provoquée par l'intelligence artificielle a entraîné un boom des actions liées aux centres de données et aux semi-conducteurs, mais certains investisseurs se demandent s'il y a encore de la marge ou si nous nous trouvons face à une bulle.
Pour commenter la question, Juliana Faircloth de Gestion de placements TD et Evan Chen. Bonjour à toutes. C'est la première fois que nous accueillons deux invités sur Parlons Argent en direct.
- Merci de nous inviter.
- Nous allons commencer par Juliana.
Expliquez-nous le paysage des centres de données.
- NVIDIA cette semaine vient de dépasser Microsoft comme la compagnie à la plus grande valeur aux États-Unis. Il y a donc beaucoup d'enthousiasme qui entoure l'IA et cette tendance. Vos spectateurs en ont beaucoup entendu parler. Si on revient en arrière, ça a commencé en 2022 lorsque ChatGPT est entré sur le marché, ce qui a ouvert les yeux du public quant aux possibilités de l'IA est à rapprocher cette année. Ce qui a changé depuis fin 2022, c'est que ce thème s'est beaucoup élargi, a pris beaucoup d'ampleur. Les marchés se sont rendus compte que pour parvenir à un avenir artificiellement intelligent, il faut mettre en place beaucoup d'infrastructures physiques, c'est-à-dire des centres de données. Les centres de données, ce sont les immeubles qui hébergent la puissance informatique ont possible l'IA. Il y a eu beaucoup de mouvements des actions autour de cette avancée de ce thème. Les entreprises dans toutes les industries évoquent le thème des centres de données.
Ce graphique montre le nombre de mentions du thème centre de données dans les appels de résultats du S&P 500. Nous avons exclu l'immobilier et la technologie.
Les biens de consommation courante, secteur industriel, tous les autres secteurs abondent malgré tout en allusions aux centres de données.
Si l'on ajoutait, si l'on prolongeait pour le reste de l'année 2024, le nombre de mentions au premier trimestre la barre est extrêmement haute.
- Donc, nous allons parler puisque tout le monde en parle, mais quand on voit cette croissance explosive reflétée dans le cours des actions des entreprises, NVIDIA en première place, certains peuvent se demander si c'est une bulle ou non.
Je pense que vous allez nous expliquer pourquoi nous ne devrions pas considérer que c'est une bulle.
- Il y a trois raisons pour lesquelles je pense que ce n'est pas une bulle. Tout d'abord, (...) et troisièmement, il y a des obstacles à la croissance et des goulots d'étranglement. Tout d'abord, je n'ai pas ce genre d'argent, mais au niveau des immobilisations pour les trois hypers compagnie, Microsoft, Amazon et Google, elles vont dépenser 50 milliards de dollars cette année avec un rendement composé annuel de 25 % sur 10 ans.
Qu'est-ce qu'on pourrait acheter? 17 centrales nucléaires, 13 porte-avions nucléaires.
Les chiffres d'affaires de 200 millions de données cette année. Cela représente une rentabilité de 40 % annuels composés sur 10 ans. Il s'agit d'un excellent rendement du capital investi à grande échelle.
Deuxièmement, nous sous-estimons souvent le potentiel des nouvelles technologies.
Je ne veux pas dire des technologies qui ne sont que des modes, mais des grandes technologies de transformation, Internet, chemin de fer, électricité.
Revenons au XVIIIe siècle au Royaume-Uni, lorsque les chemins de fer a commencé à sillonner le Royaume-Uni.
Il a apporté un essor économique. Les 50 années entre 1800 et 1850, l'exportation vers le monde entier a doublé aux États-Unis, confortant sa position de superpuissance. La croissance du PIB a été 1 % supérieur pendant ces 50 années là que les 50 années précédentes.
Pourquoi? Il y a trois raisons. Tout d'abord, les centres manufacturiers ont pu grandir et être mieux reliés.
Deuxièmement, il était possible de livrer des marchandises où l'on ne pouvait pas les livrer sans ces moyens rapides transporte enfin, la concentration est devenue plus rapide puisque les messages ont pu traverser le pays. Enfin, il y a des limites à cette croissance.
La demande est largement supérieure à l'offre, mais on ne peut pas construire ces centres de données n'importe comment.
Je vais donner deux exemples.
Tout d'abord, (...) une autre compagnie, il s'agit d'une firme d'ingénieur électrique qui se spécialise dans l'approvisionnement d'électricité, à une pénurie de main-d'œuvre spécialisée. On ne peut pas simplement acheter des ingénieurs expérimentés qui veulent travailler dans le domaine pour tout gâcher. Il s'agit d'un simple exemple des goulot d'étranglement qui existe. Il y en a d'autres comme l'obtention de permis, la disponibilité d'énergie, la disponibilité de terrain, et tout cela a ralenti la mise en place du réseau. Globalement, nous dépensons positivement, nous sous-estimons le potentiel de l'IA et du nuage il y a des obstacles à la croissance empêche la création d'une bulle.
- Voilà un argumentaire qui est très complet.
Juliana, vous allez soutenir au contraire qu'il s'agit d'une bulle.
- Oui, j'écoute l'argumentaire. Il y a toujours un scénario baissier. Le voici.
J'ai aussi trois raisons pour lesquelles nous pourrions nous trouver dans une bulle.
Tout d'abord, nous avons tendance à trop construire. Ensuite, nous surévaluons déjà certains de ces actifs. Troisièmement, nous pouvons surestimer le potentiel de l'IA. Evan a déclaré que c'est informatif de faire allusion aux bulles précédentes.
Il y a une bulle des chemins de fer, la bulle Internet, et à présent nous sommes peut-être dans une bulle de centres de données.
Avec les chemins de fer et Internet, il y a eu une expansion immense des immobilisations par les compagnies de chemin de fer britannique et les compagnies de télécommunications américaines respectivement. Cela a engendré la mise en place d'infrastructures surabondantes, que ce soient les voies ferrées ou la capacité de fibre optique.
Cela ne signifie pas encore définitive ces infrastructures n'ont pas été utilisées productives, mais il y a eu un passage à vide passer le risque qui nous préoccupe au niveau des centres de données de l'IA.
Il y a un passage à vide qui sera engendré par ces dépenses.
Deuxièmement, nous pourrions déjà surévaluer ce thème. Nous avons dit au début de ce segment qu'il y avait un certain nombre d'entreprises qui évoquent les centres de données. Il vaut la peine de nous demander si toutes les entreprises sont vraiment engagées dans le secteur des centres de données. Il y a eu des cas où les entreprises génèrent une proportion très faible de leurs revenus, un chiffre, de certains éléments exposés au centre de données. Ces actions ont beaucoup grimpé à cause de ces thèmes. Ce genre d'enthousiasme de surévaluation doit nous inciter à la prudence. Troisièmement, il se peut que nous surestimer l'IA. Nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve.
(...) Maintenant, il y a un plateau au niveau de l'utilisation. Je ne crois pas que cela ait nécessairement changé massivement notre vie quotidienne. Il y a un autre élément qui pourrait plafonner le potentiel de croissance de l'IA, c'est la réglementation.
Qu'il s'agisse de réglementation liée à la lutte contre le changement climatique, les centres de données énergivores, que ce soit la sécurité d'emploi, la gestion des niveaux d'emploi, nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve et cela nous semble qu'il s'agit d'une technologie mûre pour la réglementation.
- Jeune journaliste, je me rappelle l'annonce du Segway, un véhicule qui avait été précédé par beaucoup d'annonces et ce n'était pas grand-chose.
- Il y a certains risques, mais il est possible de les atténuer. C'est un thème très général dans l'ensemble des secteurs, des modèles d'entreprise. Il y a beaucoup de possibilités de profiter des secteurs adjacents au centre de données. Il n'y a pas que la technologie. Nous avons réparti des actions trois groupes différents. Tout d'abord, la technologie et les secteurs voisins, ensuite infrastructure, c'est-à-dire service public, secteur industriel et immobilier, et troisièmement, les matériaux et l'énergie.
Tout d'abord, la technologie, le secteur le plus évident. NVIDIA, Microsoft, Amazon, Google, tous ceux qui conçoivent et construisent des centres de données.
Ensuite, il y a les infrastructures. Le secteur industriel, ce qui manque d'électricité, ce qui (...) le matériel d'enfouissement.
(...) Des services publics qui ont une forte demande d'électricité vont croître au fil du temps. Enfin, immobilier, il faut implanter ces éléments quelque part.
Ces compagnies devraient en bénéficier.
Ensuite, énergie et matériaux. On a besoin de beaucoup d'énergie, beaucoup d'alimentation en électricité. Le gaz naturel se porte bien, le nucléaire aussi, en supposant qu'il y aurait des centrales nucléaires qui alimenteraient ses centres de données. Des matériaux, il faut du cuivre pour câbler tout cela, établir de meilleures connexions avec le réseau. Il y a beaucoup de débats quant à la question de savoir s'il s'agit d'une bulle ou pas.
C'est un thème qu'il est important de considérer pour tous les investisseurs car il affecte tout.
- Excellent début d'émission!
Il s'agit de notre toute première discussion à deux invités, haussier et baissier.
Juliana Faircloth et Evan Chen vont répondre à vos questions sur les valeurs industrielles et technologiques. Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
La société mère de Sobeys annonce un ralentissement dans le but de rendre l'unité rentable. Empire Co fait une pause. (...) Cette nouvelle survient alors que Empire (...) progressent un peu plus de 5 %. Les actions de Dell Technologies et de Super Micro Computer sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. Elon Musk a déclaré qu'il fournirait des serveurs (...) à Buffalo dans l'État de New York.
Nous vous avons montré Dell tout à l'heure. Accenture (...) le fournisseur de services informatiques a connu une faible demande pour ses services.
Accenture affirme que le goût de l'intelligence artificielle compensera cette faiblesse. Les marchés semblent convaincus, à 305,97 $, l'action progresse.
Un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé, alors que le cours du brut approche de 83 $ le baril.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 a crevé le plafond de 5500 pour la première fois de son histoire, il a légèrement reculé, il est en progression très légère de 0,02 %.
Nous verrons ce que le reste de la journée nous apportera. Cet indice continu de battre le record précédent grâce au dynamisme de certains titres, y compris NVIDIA. Juliana Faircloth et Evan Chen répondent à vos questions.
Tout d'abord, qu'est-ce qui pèse sur le secteur ferroviaire?
- La conjoncture a été difficile puisque nous connaissons une récession du fret.
Pendant la COVID, nous achetions des produits et des biens sans compter.
Aujourd'hui, nous dépensons pour voyager, pour sortir au restaurant. Cette dynamique évolutive a été difficile pour les chemins de fer au niveau du volume. Quand les gens achètent moins de biens, il y en a moins qui sont livrés au Canada. Et qui se déplace par exemple du port de Vancouver jusqu'à Toronto. Cela a créé un environnement difficile. Par ailleurs, les compagnies de chemin de fer ont appris pendant la pandémique il était très difficile de faire revenir les employés qui avaient été mis à pied pendant la pandémie.
Il y a donc eu pour les chemins de fer l'impératif de conserver leur personnel, ce qui a gonflé leurs coûts relatifs. Les chemins de fer exploite des réseaux d'actifs fixes et la situation a été difficile lorsque le chiffre d'affaires a baissé. Pour l'avenir, la situation semble devoir s'améliorer.
Tout les chemins de fer ont déclaré que le volume avait touché le fond à l'automne et commence à remonter. Les discussions avec les clients se passent bien dans le secteur de l'économie de consommation, on assiste à un phénomène de reconstitution des stocks, ce qui devrait être possible, et la base du cou des chemins de fer est essentiellement rationalisée. Si les volumes commencent à compter, une partie de ce levier d'exploitation sera positif.
- Il s'agit d'un avenir relativement long.
Quant aux posters les facteurs possibles les chemins de fer, il faudra faire preuve de patience?
- dans l'orientation de la plupart des chemins de fer (...) les données sur les volumes des chemins de fer sont disponibles régulièrement et ouvertement.
Cela semble très positif. L'été devrait assez bien se passer.
Il y a quelques facteurs négatifs, peut-être une pièce potentielle qui pourrait créer une certaine volatilité.
Mettons quelques difficultés. Mais à moyens et longs termes, les perspectives sont assez positifs.
- Très bien.
À présent, la faiblesse du secteur du logiciel.
Compte tenu de l'enthousiasme à l'égard de l'IA.
- Oui. En écoutant Juliana parler de ce qui s'est passé depuis deux ans, s'est semblable pour les éditeurs de logiciels.
L'environnement n'a pas été très positif depuis deux ans. Au quatrième trimestre de l'an dernier, les compagnies déclaraient que les clients veulent dépenser un peu plus.
Les éditeurs de logiciels ont fait des prévisions assez optimistes. La tendance s'est inversée depuis le premier trimestre les acheteurs n'achètent plus, l'environnement macro-économique devient défavorable, les compagnies diffèrent les achats ou les étalent avant de savoir ce qui va arriver avec l'IA. Une nouvelle caractéristique va peut-être être proposée.
Pourquoi s'engager pour trois ans quand on peut attendre encore un peu? On a pas encore vu l'appli décisif. Que faudra-t-il? Un logiciel édité par une de ces entreprises, l'appli que tout le monde voudra avoir sur son téléphone, son ordinateur de bureau?
- Oui, c'est intéressant. Pour les entreprises, ça prend un peu plus de temps qu'on ne le pensait.
On s'attend à ce que quelque chose soit en œuvre cette année, appli décisive, mais ça prend beaucoup de temps.
Pourquoi? Les données dont disposent ces entreprises sont très complexes. On investit pas toujours dans les volets de soutien, ça ne se voit pas, mais quand il s'agit de changer de technologie, il est important que ce soit en place. Cela prendra du temps pour que les entreprises modernisent leurs entreprises de soutien technologique et entre-temps elles ont un peu plus de temps pour mettre au point ces applis décisives, en améliorer le rendement.
- Très bien. Une autre question.
Nous avons deux invités qui s'occupent de différents domaines, ce qui nous permet d'avoir une sphère très étendue. Quel est l'impact du ralentissement des ventes sur les grands constructeurs automobiles?
- Il y a eu un report constant du cycle.
(...) GM a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions à cause des prix élevés qui affectent la demande.
Cela se révèle également dans les enquêtes sur la confiance des consommateurs aux États-Unis. Il y a un volet de propriété d'automobile qui connaît un certain recul, même si la situation semblait pousser au début de l'année, pour l'avenir il y a un point d'interrogation.
En définitive, les véhicules électriques sont toujours en demande mais nous sommes encore dans une conjoncture difficile dans laquelle les prix élevés, inquiétudes à l'égard de l'autonomie, les difficultés en matière d'infrastructures pourraient représenter des obstacles difficiles à surmonter pour l'adoption.
- Comment parvenir à ce résultat?
Les pouvoirs publics, que ce soit au Canada ou l'administration BIden aux États-Unis, sont très favorables aux États-Unis, mais comment parvenir à cet objectif, l'adoption des véhicules électriques?
- C'est un peu le scénario de la poule et de l'œuf.
Ils vous font beaucoup de véhicules électriques afin d'investir dans l'infrastructure, par exemple métamorphoser les stations-service en bornes de chargement, mais en revanche il faut que cette infrastructure soit en place pour inciter les acheteurs.
Donc l'action des pouvoirs publics est sans doute le meilleur moyen de surmonter cet obstacle et de créer davantage de confiance chez les consommateurs.
- L'action des pouvoirs publics, c'est peut-être simpliste, mais je me souviens, à la soirée dansante de la huitième année, il faut que quelqu'un se lève pour ouvrir le bal. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Juliana Faircloth et Evan Chen répondent à d'autres questions.
Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. Poursuivons la découverte CourtierWeb. Les ordres conditionnels sont une stratégie pour gérer la volatilité. Megan Henricks est formatrice principale à Placements directs TD.
- Les ordres conditionnels sont une excellente façon d'automatiser la négociation afin de vous faciliter la vie de ne pas vous obliger à surveiller le marché en continu pendant des jours et des jours. Voici comment utiliser l'ordre un déclenche l'autre. Sur CourtierWeb, cliquons sur le lien rapide achat vente.
Il faut ensuite choisir (...) il est possible d'établir des paramètres pour entrer dans une position et en sortir en éliminant l'émotion.
Saisissons un symbole, mettons NVIDIA.
(...) Pour l'instant, nous allons nous en tenir à un ordre limite. Nous précisons que nous voulons acheter cette action à tel prix au moins. Mettons 137 $, un peu moins que le marché.
Je veux que la transaction soit valide pendant plus longtemps que la journée, je vais donc saisir le plus long délai possible jusqu'à l'annulation. Passons à la deuxième opération. Nous saisissons la même compagnie, NVIDIA. Cette fois-ci, il s'agit d'un ordre de vente des 25 actions.
Nous allons conserver un ordre limite.
Nous précisons à quel point je veux ressortir. Si j'ai placé 150, cela signifie qu'une fois que l'action atteint 150 ou dépasse ceci, je veux vendre. Il faut que les délais d'expiration des deux volets soient conformes. Voilà comment nous pouvons passer un ordre l'un annule l'autre.
- Merci à Megan Henricks, formatrice principale à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de la formation sur les options à Placements directs TD. Pour en savoir davantage, vous pouvez balayer ce code QR pour vous rendre à la page d'accueil du mois de formation sur les options. Nous sommes de retour avec Juliana Faircloth et Evan Chen.
Une question qui vient de nous arriver.
ChatGPT a atteint un plateau.
Est-ce que c'est parce qu'il y a d'autres candidats proposés par Google Microsoft qui ont du potentiel?
- Je pense que ce ne sont pas les nouveaux venus qui engendrent cela. La part de marché de ChatGPT est demeurée la même pour les personnes qui l'ont adopté et est féru de technologie, familier avec l'informatique et ont rapidement saturé le marché. Les gens ordinaires n'utilisent pas ChatGPT au lieu de Google pour l'instant. Jusqu'à ce que l'appli décisive entre en jeu. Les petits concurrents, qui ne sont peut-être pas si petits, ont un produit très semblable à ChatGPT. Il est difficile de distinguer le rendement de ces produits.
Il s'agit de la capacité d'utilisation et de la mise au point des fonctionnalités qui plaisent aux consommateurs.
- C'est très pertinent.
Je me souviens quand ChatGPT est devenu à la mode, j'ai créé un compte mais il fallait que j'ouvre un compte avec mon téléphone, une autre page, ensuite ressortir. Je suis revenu à Google, essentiellement. Très bien, à présent une autre question pour Juliana sur le secteur industriel. Quelles sont les perspectives pour les transporteurs aériens?
- Il y a des côtés positifs et négatifs comme toujours. Côté positif, c'est la saison estivale des voyages, la demande cet été semble excellente, surtout au niveau international. C'est positif en général.
Un autre élément positif au niveau des coûts: les coûts ont été bien maîtrisés.
Il y a une période d'inflation considérable pour les compagnies aériennes comme pour tout le monde. Les coûts se sont stabilisés dans une fourchette plus facile à gérer. Cela devrait être positif pour les compagnies aériennes.
Au niveau négative, les déplacements intérieurs commencent à ralentir, surtout aux États-Unis.
Ce n'est pas nécessairement un ralentissement, mais quelques-uns des transporteurs aériens intérieurs ont déclaré qu'il y a une surcapacité de place sur le marché intérieur. Quand on songe au fait qu'il y a eu beaucoup de déplacements intérieurs après la COVID, surtout aux États-Unis, beaucoup de capacité a été intégrée dans ce réseau.
Qu'il se soit agi d'une baisse de la demande d'une augmentation des voyages internationaux, cela commence à plomber le secteur du voyage intérieur. Par ailleurs, et surtout en ce qui concerne le Canada, le bureau de la concurrence mène une enquête sur l'industrie.
Il faudra suivre ce dossier en ce qui concerne les investisseurs dans les compagnies aériennes canadiennes.
- C'est un thème macro-économique, on peut parler du fait que le coût de la vie plus élevée, le coût des emprunts est plus élevé, les gens voulaient voyager parce qu'ils n'en avaient pas la possibilité pendant quelque temps. Est-ce que ce thème commence à s'essouffler? J'ai fait des voyages à l'étranger, j'ai visité mes proches, maintenant je veux me détendre.
- Oui, la demande s'est maintenue, les gens veulent toujours voyager, il y a un thème structurel, une classe mondiale en augmentation dans le monde. (...) Mais il y a sans doute une certaine fatigue compte tenu de la faiblesse de la conjoncture.
- Une question pour Evan Chen. Est-ce il y a un grand favori dans la guerre de la diffusion continue?
- Cela dépend si vous regardez Star Wars sur Disney+ ou si vous regardez Baby Reindeer sur Netflix. Le taux de désabonnement et d'environ 2 % pour Netflix. Disney+, le taux de désabonnement et de 4 %. Deux fois plus.
La valorisation est plus élevée. Il y a beaucoup de facteurs importants qui sont pris en compte. Il y a Disney, Disney+ commence à peine à en faire ses frais. Ça fait deux ans que la compagnie était déficitaire.
(...) S'il y a quelques améliorations niveau de contenu par exemple, on a parlé de la maîtrise des coûts, ça pourrait intéressant, mais Disney+ et en deuxième place.
- En ce qui concerne la diffusion en continu, il y a eu un boom pendant la pandémie, tout le monde est à la maison regarder la télé, assister au service, et puis il y a eu un passage à vide mais c'est du passé maintenant. (...) - Le nombre d'abonnés a atteint des records pendant la pandémie (...) du palier de publicité. Il y a des niveaux plus coûteux et moins coûteux. En fait, peu importe vous prenez des publicités ou pas.
- Très intéressant. Juliana Faircloth et Evan Chen répondent à vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Morose, c'est l'adjectif qui qualifie l'économie canadienne pendant la majeure partie de l'année 2023, mais il y a un modeste rebond au premier trimestre 2024 Anthony Okolie nous rejoint.
- Tout d'abord, commençons par la comparaison entre le Canada, le Canada et d'autres pays. (...) S'agissant de la productivité, bien sûr, les États-Unis font cavalier seul. C'est le seul pays où la croissance moyenne depuis trois ans dépasse toujours la moyenne historique.
Cette exception américaine fait en sorte que la Fed est la dernière banque centrale à réduire les taux d'intérêt. Une fois que la banque du Canada et la BCE ont réduit les taux, Services économiques TD estime que cela devrait rétrécir l'écart entre les États-Unis et les autres pays.
Il demeure toujours un risque il y a une reprise de l'inflation attribuable aux tensions géopolitiques, au fait que le marché du travail intérieur se porte bien et au fait que la hausse des salaires réels représente toujours une menace pour les perspectives à long terme de la Banque du Canada à l'égard du retour de l'inflation la cible de 2 %. Services économiques TD considère que l'économie canadienne devrait toujours sortir du tunnel. Il y a eu un léger rebond premier trimestre 2024, PIB réel s'établit à 2,7 % sur une base annualisée. Bien sûr, c'était attribuable aux dépenses de consommation, mais pour l'avenir, Services économiques TD ne pense pas que le consommateur va susciter la croissance.
En fait, il y aura un ralentissement pour deux raisons. D'abord, même si la Banque du Canada a commencé à réduire les taux, les coûts d'emprunt vont toujours demeurer plus élever par rapport au niveau pendant la pandémie. Quant au constat qu'en 2025 il y aura beaucoup de renouvellement de prêt hypothécaire, beaucoup de propriétaires ont renouvelé leur prêt à des taux qui sont nettement plus élevés que ce n'était le cas en 2020 et 2021 lorsque ces prêts ont été montés.
Cela va comprimer bon nombre de budgets au cours des années à venir.
Il y a une autre raison bien sûr, c'est le resserrement de la politique de l'immigration cette année. Cela devrait exercer une pression sur les dépenses de consommation. Enfin, le mollissement du marché du travail.
(. . . ) Après un rebond premier trimestre, on prévoit que les dépenses passent à moins de 1 % si le premier trimestre de cette année.
- Nous avons eu une coupures de taux mais beaucoup de jeunes aujourd'hui qu'une coupures de taux ne fait pas une grande différence. Que pense-t-on des coupures de taux futur?
- Compte tenu des progrès de la lutte contre l'inflation Canada, Services économiques TD prévoit que la Banque du Canada réduira les taux encore deux fois cette année, de coupures de taux.
L'économie est morose certes mais il n'est pas menacé de trébucher. Cela va donner sans doute la Banque du Canada suffisamment de patience pour (.
. . ) - merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée.
La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur les marchés.
Voici l'indice TSX 60 en fonction du courrier de volume. Il y a toujours du vert à l'écran pour l'indice composé. Que se passe-t-il sous la surface? Les actions minières progressent bien, Barrick Gold en hausse. Le secteur de la technologie, First Quantum, réalise un gain de deux et quelques pour cent. Le secteur de l'énergie est mitigé.
CNQ occupe beaucoup de place, le volume est supérieur que dans d'autres secteurs du marché, en hausse de presque 1 %. La situation est mixte dans le secteur des finances et des services publics.
L'indice S&P 500 a crevé le plafond de 5500. Pour la toute première fois en début de séance. À présent, l'indice est en léger recul. Qu'est-ce qui le tire vers le bas? Voici l'indice S&P 100. On voit que NVIDIA occupe beaucoup de place et affiche un chiffre négatif. Apple est également en baisse. Il s'agit de poids-lourds du marché. Julien affaire Clottes et Evan Chen répondre à vos questions. Que pensez-vous du secteur de la gestion des déchets de notre loyal téléspectateur Jeff?
- Le secteur de la gestion des déchets est un secteur qui n'est pas clinquant, mais les déchets se produisent chaque semaine, c'est une activité stable. Le secteur a fait les manchettes récemment, il y a eu des fusions-acquisitions, une transition importante avec un gros joueur américain, GFL a fait les manchettes. Il y a certaines rumeurs de privatisation. C'est une dynamique qu'il a été intéressant de suivre.
Ce que je retirerai de cela, c'est un élément très important du thème relatif aux déchets, c'est la possibilité d'une fusion et acquisition afin d'accroître la densité, de rationaliser les réseaux et d'augmenter les rendements. Les fusions et acquisitions sont très importants dans ce secteur ici positif.
- Cela a du bon sens. Vous avez une activité régulière, nous créons des déchets, l'économie se porte bien ou mal, c'est une caractéristique de notre société. Il s'agit donc de sauver les fusions et acquisitions?
- Oui, c'est un moteur de croissance qu'on utilise avec beaucoup de succès depuis quelques années. Qu'est-ce que le secteur des déchets? Vous passait d'une maison à l'autre en camion et vous ramassez des déchets.
Si vous ne ramassez les déchets que de cinq maisons sur 10, vous pouvez travailler pur entablement.
Voilà une manière simplifiée de décrire le potentiel.
- Merci pour la question, Jeff. Merci pour votre fidélité. Une autre question. Que pensez-vous de méta et Facebook?
- Meta est une action intéressant. Il y a une bonne croissance du chiffre d'affaires, des produits très fidélisants, qui engendre beaucoup de trésorerie. Plus de la moitié des êtres humains utilise au moins un de ces produits chaque mois.
Par ailleurs, et en revanche, il y a aussi beaucoup d'investissement. Pendant ce trimestre, la compagnie va entamer un nouveau cycle d'investissement axé sur l'IA.
(. . . ) Il y a donc la possibilité d'un investissement important.
- Le métavers, c'est important, la compagnie a changé de nom pour miser sur le métavers. Est-ce qu'il y a un scénario dans lequel le métavers il y a soit transformé dans un (.
. . ) - le métavers ne fonctionne pas comme prévu, il y a les lunettes Meta qui ont eu un certain succès, mais en conjuguant ici un ou deux ans, métavers n'existera sans doute plus en tant (.
. . ). - Une question pour le secteur industriel.
On n'en parle depuis le début de l'année.
Comment la station de Boeing pourrait-elle évoluer? Le chef de la direction a été convoqué à Washington.
- Cette année seulement, convoqué par le Senna américaine cette semaine, une année fertile en rebondissements. Les deux facteurs positifs et négatifs. Quant aux facteurs positifs, Boeing a un carnet de commandes qui continuent d'augmenter. Il y a beaucoup de demandes de ses produits, de ses appareils, et cette demande est très visible avec un énorme carnet de commande qui s'étend largement dans la décennie des années 2030. C'est positif, ça plaît aux investisseurs.
Il y a également un changement en cours, une prise de conscience de la nécessité de changer au sein de l'organisation. Il y a un nouveau chef de la direction qui devrait entrer en fonction d'ici 12 à 18 mois. Ce qui devrait être positif. Au niveau négatif, le calendrier est inconnu.
Nous ne savons pas vraiment quand Boeing pourra augmenter les livraisons et augmenter la production.
Pour revenir à la cadence habituelle de la compagnie.
Cela engendre un tribut prélevé sur le flux de trésorerie disponible. Si Boeing délivre préparer, il n'y a pas de flux de trésorerie. C'est un secteur d'activité où le levier est élevé.
C'est difficile pour les investisseurs de s'accoutumer à cela.
Il y a également semble-t-il un problème de culture d'entreprise. Ce n'est pas nécessairement un problème de structure, l'intégrité globale des appareils positifs, il y a des problèmes de culture, de contrôle de la qualité qui semble être généralisée dans l'ensemble de l'organisation est c'est difficile à changer.
Ce sera une tâche difficile pour quiconque.
- Que pensez-vous de Google?
- Google est très semblable à Meta.
Il y a des produits de bases qui sont très fidélisants, recherche Google et YouTube, il y a la nuagique.
Les investisseurs se tournent vers l'avenir et voit beaucoup d'investissement. Google a dépensé beaucoup d'argent en semi-conducteurs, en centre de données. On ne sait pas exactement pourquoi faire.
D'une part, je crois que l'important c'est que le moteur de recherche pour être perturbé. Même s'il n'y a pas de perturbation, la part de marché est de 92 % et ce sera plus cher pour faire tourner une recherche Il y a une chose qui s'est produit récemment, Google a annoncé que les coûts de recherche de l'IA ont diminué de 80 %. On ne sait pas exactement comment cela va se dérouler.
Il s'agit d'une évolution de très longue haleine dans leur activité et citation V.
- Très bien. Avant de nous séparer, c'est la toute première fois que nous avons reçu tous invites à la fois passer la toute première fois que nous avons organisé un débat haussier et baissier.
Evan, la thèse haussière.
- Nous dépensons produit activement, ces dépenses procurent d'ores et déjà un rendement.
Nous sous-estimons les nouvelles technologies, il y a beaucoup de facteurs externes qui peuvent exister dans la société que nous ignorons encore.
Troisièmement, il y a des obstacles à la croissance, par conséquent il est difficile de créer une bulle si nous ne pouvons pas construire autant que nous voulons.
- Très bien. Pour la thèse baissière, nous avons tendance à trop construire, ça été le cas dans les chemins de fer, la fibre optique, dans bien des cas.
- C'est un risque. Nous surévalués ont déjà beaucoup d'entreprises qui ont des liens très périphériques avec les centres de données, qui se contente peut-être d'en parler ou d'être capable d'en voir un depuis leur fenêtre. L'action monte en flèche.
Enfin, nous pourrions surestimer le potentiel de l'IA. Nous ne savons pas où cela nous mènera, quel est le résultat attendu, et nous pourrions surestimer le potentiel.
Il se pourrait que le tout soit bridé par la réglementation.
Voilà des préoccupations importantes si il y a ne se concrétise pas comme on pense.
- Merci pour ces arguments de part et d'autre, ça a été un plaisir de vous accueillir, j'espère vous voir de nouveau bientôt. Merci à Juliana Faircloth et Evan Chen de Gestion de placements TD. Comme toujours, veillez à effectuer vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Restez à l'écoute, demain une mise à jour sur les marchés et un aperçu du dernier rapport sur les ventes au détail au Canada. Lundi, Bart Melek de Valeurs mobilières TD répondra à vos questions sur les produits de base. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!