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(musique) - Bonjour.
Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous discuterons avec Juliana Faircloth, analyste chez Gestion de Placements TD, de la question de savoir si un grand nombre de projets en cours suffira à surmonter le fléchissement de la demande dans le secteur industriel.
Anthony Okolie nous présente l'évolution de la confiance des investisseurs canadiens.
Grâce à l'indice de Placements directs TD.
Enfin, nous poursuivrons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous explique comment faire des recherches sur les actions en fonction de leur capitalisation boursière. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte questions au bas de votre écran.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite progresse de 152 points, soit 0,75 %.
Parmi les titres les plus activement négociées, Shopify. Mais commençons par Air Canada, ce qui est à l'écran. 25,11 $ l'action, en hausse de plus de 1 %.
Je ne sais pas si nous pouvons afficher Shopify? Non, nous passons à l'indice S&P 500.
Shopify est une des actions les plus activement négociées, en hausse de trois ou 4 % aux dernières nouvelles.
L'indice S&P 500, avec le recul de l'inflation des prix de détail et de gros, était en progression. À présent, le NASDAQ, qui est en hausse de 151 points, soit plus de 1 %. Rivian Automotive est en recul de 2,5 %, à 25,24 $ l'action.
Les craintes de ralentissement économique ont entraîné un fléchissement de la demande industrielle. Mais selon notre invitée d'aujourd'hui, le secteur pourrait bientôt bénéficiés d'un coup de pouce grâce aux dépenses planifiées. Juliana Faircloth, analyste à Gestion de Placements TD, nous rejoint pour en discuter. Bonjour, Juliana.
- Ça me fait plaisir.
- Il y a des rumeurs de méga projet, usines de véhicules électriques, transition électrique.
- Oui, on a beaucoup parlé de méga projet.
- De quoi s'agit-il?
- Un méga projet, c'est un projet qui comporte au moins 1 milliard de dollars d'investissement. D'autres projets de grande envergure dans l'économie.
On estime qu'il y a eu environ 600 milliards de dollars de méga projet annoncé depuis deux ans et demi, depuis janvier 2021, c'est-à-dire la période post COVID. 600 milliards de dollars de projets, c'est-à-dire trois fois la norme.
Bon nombre de possibilités d'investissement. Il faut se demander quels sont les facteurs qui impulsent ces dépenses.
D'abord, les dépenses budgétaires des gouvernements. Il y a eu plusieurs paquets de mesuresprises par le gouvernement des États-Unis. Ensuite, la transition verte.
On n'en parle constamment, elle exigera beaucoup d'investissement dans le réseau électrique, dans l'infrastructure, pour actualiser l'économie afin de l'adapter aux carburants de prochaine génération.
Il y a également un thème géopolitique.
Si l'on songe aux événements politiques des deux dernières années, ceci est très favorable au thème du rapatriement.
L'industrie des semi-conducteurs investit davantage en Amérique du Nord. Il s'agit projet de très grande envergure.
Tout ceci, collectivement, crée des perspectives positives en ce qui concerne investissement à moyen terme.
- Donc, les grands thèmes qui sous-tendent cette dynamique. Les décisions prises par les gouvernements.
Aujourd'hui, on s'inquiète de ralentissement de l'économie. Les indices des gestionnaires d'achat sont à la peine, les nouvelles commandes baissent.
Comment ceci correspond-il à ces vastes projets?
-La question est pertinente. C'est effectivement le problème qui se pose des investisseurs dans le secteur industriel.
Les indices de secteur d'achat de secteur manufacturier sont en recul pour le mois de juin. L'indice de juin est paru. Nous sommes à 46. Tout ce qui est en deçà de 50, c'est une contraction.
Ceci se reflète dans les nouvelles des entreprises industrielles. Bon nombre annoncent une baisse des commandes, ou du moins ralentissement.
Mais en même temps, on parle de méga projet. De plus en plus de dépenses qui s'en viennent et qui commencent à affluer petit à petit dans les carnets de commandes ces compagnies industrielles.
Nous sommes sur le fil du rasoir entre les possibilités de croissance de longue durée d'une part, et d'autre part la conjoncture cyclique.
C'est ainsi que s'interrogent les investisseurs dans le secteur industriel.
Quand je songe à ces grands investissements, est-ce que ces entreprises envisagent à long terme?
- Oui, c'est la tendance générale des entreprises pendant la dernière saison des annonces de bénéfices, et je pense que cela se poursuivra dans la nouvelle saison, qui commence il y a quelques semaines. Il y a un léger ralentissement à court terme, mais les carnets de commandes et l'intérêt à l'égard des produits industriels et des biens industriels commencent lentement à remonter. Il faudra voir comment cela se déroulera à court terme.
- Le secteur industriel est très vaste.
Et s'il y a une manne d'investissement dans les méga projets, quels titres bénéficieront le plus?
- Je pense qu'il y a beaucoup de potentiel pour que beaucoup d'entreprises industrielles en bénéficient.
Mais il y a des sous secteurs particulièrement porteurs.
Les investissements sont généralement très positifs pour le secteur des biens d'équipement.
En quoi consiste un méga projet? La première étape pourrait consister à engager une firme d'ingénierie et de construction qui va assurer la conception et la maîtrise d'œuvre.
Ensuite, il y a une entreprise de machinerie et d'engins.
Une fois les projets mis en chantier.
S'il s'agit de projets d'électrification, les producteurs de matériel électrique seront très sollicités, car il faudra actualiser l'équipement électrique de nos maisons, de nos immeubles de bureaux.
Le rapatriement et les méga projets reliés à la création d'installations de fabrication plus proche. Les entreprises d'automatisation qui vende la robotique aux usines. C'est très généralisé. C'est l'avantage d'être investisseur à long terme.
Il est possible de réfléchir aux répercussions et aux retombées des méga projets.
- Il y a une entreprise que vous vouliez signaler comme étant représentative du secteur: Eaton.
Eaton est un bon exemple de ce qui nous attend.
- C'est un exemple assez clair. Eaton est une entreprise qui vend du matériel électrique à des sociétés de distribution d'électricité, à des centres de données, à des entreprises de construction.
C'est Eaton qui vend le matériel électrique indispensable pour cette infrastructure. Les ventes organiques de cette compagnie augmentent plus rapidement que ses pairs dans le secteur industriel depuis plusieurs trimestres.
Plus récemment, Eaton a annoncé qu'elle prévoit que son marché soit appelé à une croissance élevée redoublée par rapport à la période pré COVID.
Encore une fois, cela va se répercuter petit à petit dans son carnet de commandes et de son point de vue se soldait par une croissance organique forte.
- Des risques pour Eaton ou tout autre action ce secteur?
- Oui, il y a toujours un risque au niveau de l'exécution. Dans beaucoup de ces méga projets, les dépenses budgétaires sont toujours un facteur important. Or, nous savons que parfois, les décisions des gouvernements sont prises assez lentement et parfois, jamais.
- Si cette manne de méga projets aura des retombées positives pour le secteur industriel, que dire de l'ensemble du marché?
En bénéficiera-t-il?
- Je dirais qu'un important investissement dans l'incapacité, comme celui que nous prévoyons à moyen terme, devrait en général engendré des retombées positives pour l'ensemble du marché.
Si nous investissons dans la capacité industrielle en Amérique du Nord, ce sera positif pour la croissance industrielle, pour le PIB, et en définitive pour les bénéfices des entreprises. Les dépenses d'équipement sont, comme leur nom l'indique, des dépenses. Cela a un impact direct sur le flux de trésorerie générée par les entreprises.
Comme toujours, nous allons surveiller de près les entreprises de qualité qui ont fait la preuve de leur capacité de bien répartir les capitaux afin de sélectionner celle dont les équipes de directions seront en mesure de déployer les capitaux afin de générer de meilleurs rendements pour les investisseurs et l'ensemble du marché.
- Excellent début d'émission!
Juliana Faircloth répondre à vos questions sur les titres industriels dans quelques instants.
Vous pouvez communiquer avec moi tout en à moneytalklive@td.com, ou dans la bonne question au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions de Delta Airlines sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. Le transporteur aérien a annoncé des revenus et des bénéfices trimestriels record grâce à l'augmentation de la demande de voyage.
Delta bénéficie également de la chute des prix du pétrole, les coûts du carburant et abaissé de plus de 20 %.
La compagnie revoilà aussi prévisions de bénéfices, affirmant que le secteur se trouve au milieu de la période de croissance de la demande de voyage.
L'action progresse modestement un peu plus de 1 %.
Les actions de Corus Entertainment ont les faveurs des investisseurs aujourd'hui.
Suite à l'annonce de la vente par la société de médias de l'entreprise de logiciels d'animation to "Boom" animation pour quelque 140 millions de dollars canadiens, l'action progresse de 17 %.
Bien que les actions de corruption se redressèrent au cours des quelques dernières semaines, vous voyez la presse graphique sur un an qu'elle se négocie encore plus de 50 % en dessous du niveau de l'été dernier.
Amazon indiquent plus de 175 millions d'articles ont été vendus par l'intermédiaire de sa plate-forme au cours des deux jours de l'événement Prime Day.
Amazon ne divulgue pas le chiffre d'affaires générées par ces ventes, mais affirme que les 24 premières heures ont représenté la plus grande journée de vente de l'histoire de l'entreprise.
L'action progresse légèrement, à un peu plus de 2 %, à 133,65$ l'action.
À présent, les indices. Indice TSX composite progresse 162 points, soit un peu moins de 1 %. Aux États-Unis, avec d'autres signes que les ratios inflationnistes continuent de s'essouffler dans la plus grande économie du monde, indice S&P 500 progresse de 27 points, soit presque 02 66 %.
Juliana Faircloth répond à vos questions sur les actions industrielles. La demande voyage semble forte. Comment se portent les compagnies aériennes?
- Bonne question qui arrive à point. Avec les bénéfices annoncés par Delta ce matin.
Les actions des transporteurs se portent bien. En pensant à ce phénomène, il y a les bénéfices à la hausse dans le secteur industriel. Ce sont les compagnies aériennes qui ont annoncé le plus grand nombre de révisions à la hausse depuis quelques trimestres, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, une baisse des prix de reviens, tout particulièrement du carburant. Comme vous l'avez, cela échappe au contrôle des compagnies aériennes, mais par ailleurs, les compagnies gèrent très bien leur coût. Par ailleurs, il y a une très forte demande est sans doute une demande plus forte que prévu de déplacement, ce qui a permis aux compagnies aériennes de continuer à transporter les passagers, non seulement les vacances cet été, mais encore des voyageurs qui payent beaucoup plus que ce ne serait normalement le cas.
Ces deux éléments qui se combinent, un meilleur chiffre d'affaires et une bonne gestion des coûts, ont été très positif pour les compagnies aériennes.
- On avait affirmé au début de cette saison de voyage estival qu'il y avait eu des retards et différentes difficultés qui ne semblent pas si graves que celle de l'été dernier. Le système a la capacité de gérer l'afflux de voyageurs?
- Nous nous rapprochons de niveau pré COVID de capacité pour le système en général. Je suis d'accord avec vous, il y a parfois des cas de retards, beaucoup moins grave que l'automne dernier, qui était le pic de ces défis.
La situation s'est beaucoup améliorée. La disponibilité de la main-d'œuvre s'est quelque peu améliorée pour les compagnies aériennes, ce qui a eu un effet favorable.
À surveiller dans l'avenir, mais nous sommes bien mieux placés qu'il y a neuf mois.
- Les banques centrales semblent déclarer qu'il faudra quelque temps pour maîtriser l'inflation.
Il faut un environnement à taux d'intérêt élevé, mais nous n'allons pas déclencher une récession simplement un ralentissement. Si tel est le scénario, où l'on méprise l'inflation moyennant un ralentissement de l'économie, les compagnies aériennes peuvent-elles se tirer d'affaire? Le refus discrétionnaire des ménages sera-t-il suffisant?
- Il y a des risques pour les compagnies aériennes à l'heure actuelle. L'un des risques sur la conjoncture générale.
Dans un environnement plus difficile, la consommation faiblit et les prix élevés que les compagnies aériennes ont été en mesure d'exiger pour leurs services vont devoir s'estomper.
Il sera difficile de maintenir des prix tellement élevés si le consommateur est moins bien placé.
- Toujours le secteur des avions, que pensez-vous de Boeing?
- Bien sûr.
La question vient a point, car il y a un mois s'est tenu le salon aérien de Paris, date clé pour l'industrie de l'aéronautique et de la défense.
Quelques conclusions à retenir, s'agissant de Boeing et de Airbus: La demande d'avions commerciaux demeure forte.
Il y a eu plus de 1200 commandes passées durant la semaine du salon aérien de Paris.
Ce qui est intéressant, c'est que la majorité de ces commandes sont passées pour livraison en 2030 et au-delà.
Il s'agit donc d'une conjoncture dans laquelle Boeing et Airbus ont des carnets de commandes bien remplies pour le reste de la décennie, et nous envisageons déjà au-delà 2030. Ces constructeurs ont donc des carnets de commandes qui s'étendent très loin dans l'avenir, ce qui donne aux investisseurs une visibilité très longue.
Boeing en particulier a eu des difficultés au fil des années.
Est-ce que ces problèmes sont en cours de résolution?
- Boeing est en cours de résolution d'un grand nombre de problèmes.
Il y a eu des difficultés depuis quelques mois au plan du contrôle qualité pour certaines composantes.
Bon nombre de difficultés appartienne toutefois au passé et Boeing est en mesure de se frayer une voie de désendettement.
C'est très important, car le bilan est toujours grevé d'une forte dette. Et d'une exécution plus systématique. La situation semble positive.
- Une question différente. Est-ce que FedEx et UPS valent la peine qu'on les envisage, compte tenu du recul du baume du commerce électronique pendant la pandémie?
Amazon avait annoncé un excellent solde pour Prime Day.
Moi, je cherchais une certaine paire de chaussures, mais elle n'était pas soldée.
Je n'ai donc rien acheté.
- FedEx et UPS sont dans une situation très intéressante. Nous savons que les deux compagnies sont semblables, mais les actions divergent quelque peu.
Il y a plusieurs raisons pour cela.
D'abord, FedEx subit une forte initiative de restructuration et de réduction des coûts.
FedEx est une entreprise, une action où des mesures sont prises.
L'entreprise fait le nécessaire pour améliorer son activité, améliorer les marges en agissant sur les leviers dont elle dispose, tandis que les volumes d'expédition de colis sont en déclin, puisque l'économie est réorientée vers les services. Les compagnies aériennes, par exemple, plutôt que sur l'achat de biens.
quoi qu'en dise Amazon.
UPS, en revanche, aborde les deux prochaines années mieux placées.
Moins de leviers à actionner.
UPS est en cours de négociation avec l'un de ses plus importants syndicats. C'est un terme dans le secteur industriel.
Les négociations syndicales, nous le savons, ont eu un effet inflationniste, les syndicats espèrent maintenir leur niveau de vie afin de suivre le rythme de l'inflation.
C'est une discussion qui est en cours dans le cadre UPS.
- Pense-t-on, dans le secteur industriel, du moins dans l'expédition, que ce qui se passe chez UPS pourrait devenir un modèle dans ce qui se passe dans le reste de l'industrie, tandis que d'autres conventions collectives sont à renégocier?
- Oui, peut-être. Les chemins de fer américain, à la fin de l'an dernier et au début de cette année, on négocie avec beaucoup de leurs syndicats. Au Canada, le port de Vancouver et certains des autres ports de la côte ouest sont en cours de négociation à l'heure actuelle avec leurs syndicats.
Il n'est pas étonnant que ce thème apparaisse, contenu de l'environnement inflationniste.
Mais la direction que prendront les pourparlers avec les très grands syndicats, comme celui de l'UPS et ceux des chemins de fer américain, il s'agit de syndicats nationaux, peuvent ouvrir la voie pour les syndicats dans les autres secteurs de l'économie.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Juliana Faircloth répondra à d'autres questions sur les actions industrielles dans quelques minutes.
Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Souhaitez-vous vous renseigner sur la capitalisation boursière d'une entreprise?
CourtierWeb vous propose des outils. Hiren Amin est formateur à Placements directs TD.
Bonjour et bienvenue à ce segment de formation. Nous allons parler de capitalisation boursière et de la manière de faire des recherches sur celle-ci. Bien souvent, si vous suivez les nouvelles financières, on entend parler un jour de correction que tel titre a perdu 3 milliards de dollars ou 20 milliards de dollars. Vous vous demandez: Mais comment ce calcul est-il fait?
Eh bien, il s'agit de la capitalisation boursière. La capitalisation boursière désigne la valeur d'une entreprise telle qu'elle est déterminée par le marché boursier.
Le calculé en multipliant le prix d'une action, ou devrais-je dire en multipliant le prix d'une action, par le nombre total d'actions en circulation. C'est-à-dire le nombre total d'actions ordinaires émises et détenues activement par les actionnaires, qu'il s'agisse d'investisseurs extérieurs et d'initiés.
La capitalisation boursière permet aux investisseurs de comprendre la taille relative d'une entreprise par rapport à une autre.
Ensuite, la capitalisation boursière mesure la valeur d'une entreprise sur le marché libre. Il s'agit de la perception qu'a le marché de ses perspectives d'avenir, car elle reflète ce que les investisseurs sont prêts à payer pour les actions.
Annonce CourtierWeb pour montrer où vous pouvez trouver ces chiffres. Cliquons sur l'onglet: Recherche.
Le titre à plus forte capitalisation de l'indice S&P 500, c'est Apple.
bon, essayons autrement.
Donc, voici l'action de Apple.
Une fois que nous sommes sur la page des marchés indices, on peut dérouler lorsqu'on arrive aux données fondamentales.
Voici où l'on peut trouver la capitalisation boursière.
Ceci montre la valeur de 3 billions de dollars.
Juste au-dessous, il y a les actions en circulation. C'est là où l'on voit le nombre total d'actionsémises par Apple détenu par les initiés, ainsi que les investisseurs.
15,7 milliards. Si vous voulez faire ce calcul vous-même, prenez ce chiffre.
15,7 milliards, et vous le multipliez par le cours actuel de l'action, et cela va vous donner la capitalisation boursière en temps réel.
Alors il y a une autre valeur que nous voulons mentionner, c'estla capitalisation flottante.
La capitalisation flottante est le nombre le plus restreint d'actions d'une société.
Puisque cette mesure exclut les actions détenues par les initiés de la société ou les investisseurs de contrôle. Ces actions sont exclues du calcul, et seules les actions détenues par les investisseurs publics.
Beaucoup d'indices utilisent les actions flottantes d'une société comme base de calcul à la capitalisation boursière.
Cliquant sur: Recherche, puis sur: Marché indice. L'indice S&P 500.
Cet indice se base sur la capitalisation flottante.
Il y a également différentes corbeilles selon lesquelles les indices sont organisés. L'indice S&P 500 est un indice à mégacapitalisation, c'est-à-dire les sociétés dans la valeur de marché se situent entre 100 et 200 milliards de dollars.
Et mégacapitalisation au-delà de 200 milliards de dollars.
Outre le S&P 500, il y a aussi le le S&P 400.
Il s'agit des sociétés de moyenne capitalisation. Il s'agit des sociétés à moyen capitalisation dont la valeur de marché se situe entre 2 et 10 milliards de dollars. Et puis il y a S&P 600.
Ce sont les sociétés à petite capitalisation dont la valeur de marché est comprise entre 300 millions et 2 milliards de dollars.
Si vous voulez faire des recherches afin de découvrir quels sont les entreprises à capitalisation boursière le plus élevé, vous pouvez utiliser notre outil sélection. Cliquant sur: Recherche, puis sur: Outil, et: Sélection.
Il existe un filtre tout près pour la capitalisation boursière.
Donc passons à notre fonction qui permet d'avoir accès à tous les filtres.
Supprimons ceux qui existent. Alors davantage de critères… voici la capitalisation boursière dans les données de base.
Alors ensuite, je vais ajouter un autre filtre. Envisageons seulement le marché américain.
Voyons quelle est l'entreprise à la plus forte capitalisation boursière.
Il faut ajuster les filtres.
J'ai choisi la visualisation minimum.
Apple est classé en première place pour la capitalisation boursière, avec une valeur de 2,96 billions .
Vous pouvez le faire pour n'importe quel indice que vous comparez, que ce soit n'importe quel secteur ou industrie. Alors voici une façon dont vous pouvez faire des recherches en utilisant la capitalisation boursière en valorisant les entreprises du stade de croissance, la fin des petites capitalisations, pour passer aux moyennes et grandes capitalisations. Pour en apprendre davantage sur ce thème et bien d'autres thèmes, visitez notre centre d'apprentissage de CourtierWeb, ainsi que notre page YouTube de la Banque TD.
- Merci à Hiren Amin, formateur à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage, où vous trouverez davantage de ressources.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la bonne question au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Juliana Faircloth répond à vos questions sur les titres industriels.
Quels sont les conséquences de la grève au port de Vancouver? Nous parlions de conflit du travail tout à l'heure.
- Oui, la grève au port de Vancouver a un impact sur les chemins de fer canadien. En effet, une part importante de l'indice du secteur industriel au Canada se situe dans le secteur ferroviaire.
Aucune expédition est arrivée au port de Vancouver ni au port de Prince Rupert en Colombie Britannique depuis le 30 juin.
Cela aura un certain impact pour le Canadien National et le Canadien Pacifique. Un peu plus pour le Canadien National, dont un pourcentage plus élevé du volume passe par Vancouver et Prince Rupert. Il se peut qu'il soit nécessaire d'apporter des modifications au pronostic de bénéfices.
CN et CP vos exprimés dans quelques semaines et nous donner une meilleure idée de leur situation, en ce qui concerne la grève et l'avenir. Oui, donc cela aura un impact. Historiquement, les investisseurs dans le secteur ferroviaire font abstraction de ces situations à long terme.
Mais il y aura un impact pour les résultats de cette année pour les deux chemins de fer canadien.
- Existe-t-il une possibilité, une fois le conflit réglé - bientôt on l'espère - et que le chemin de fer commençons à circuler de nouveau, d'une possibilité de rattrapage, ou bien ces changements sont-ils perdus?
À l'issue de la pandémie, les gens se faisaient couper les cheveux, mais une seule fois.
Ils ne se faisaient pas couper les cheveux 10 fois.
- Je crois qu'il y a 64 navires en rade de Vancouver qui attendent d'être déchargés.
Oui, il y aura une période de rattrapage.
Il ne s'agira pas vraiment de vente perdue tant que de rattrapage. Mais cela peut être difficile logiquement de devoir gérer un aussi grand nombre d'arrivages en attente.
Si l'on songe à ce qui s'est passé il y a un an ou un an et demi au port de Long Beach, Los Angeles, cela a beaucoup perturbé la logistique et toute la chaîne d'approvisionnement en Amérique du Nord.
Ces processus durent plus longtemps, cela pourrait être délicat.
- Une question de suivi.
Au-delà du port de Vancouver, globalement, le chemin de fer, qu'en pensez-vous?
- La question vient également à point, car CN et CP ont tenu leur journée des investisseurs depuis quelques mois.
CP il y a quelques semaines, et c'est un il y a quelques mois. Je pourrais commencer par CN.
L'entreprise annonce une croissance à moyen terme de 10 à 15 % et signale plusieurs possibilités d'accroître le volume des expéditions par l'expansion des installations portuaires, par l'ajout de plusieurs installations manufacturières, par l'importance des changements en frac, spécialité des chemins de fer canadien.
CP vient de conclure l'acquisition de Kansas City fusion des deux réseaux * * est une possibilité.
Le chemin de fer prévoit doubler son résultat par action. Il y a donc des avantages stratégiques offertes par ce réseau unique qui s'étend sur le Canada, les États-Unis et le Mexique.
- La fusion CP - Kansas City a été une longue saga qui s'est étirée dans le temps et qui a été marqué par beaucoup d'incertitudes. Qu'est-ce que ça signifie pour la concurrence entre CP et CN? Y aura-t-il davantage de rachat?
- Je pense que la phase des rachats est terminée. Au plan réglementaire, je pense qu'il n'y aura pas beaucoup d'autres acquisitions d'importance entre les chemins de fer de catégorie un. En revanche, il y a davantage de partenariat entre les chemins de fer. CN a annoncé des partenariats avec d'autres transporteurs pour renforcer son réseau afin de concurrencer celui de CP et Kansas City Southern.
- Je me rappelle que pendant cette longue phase, il m'a fallu répéter bien souvent CP Kansas City Southern.
Donc sur un autre plan, quel est l'impact de l'intelligence artificielle dans le secteur industriel?
- Prenons un peu de recul.
Le secteur industriel est un peu fourre-tout.
Si l'on songe à l'impact de l'IA, il y a le chiffre d'affaires.
Amélioration de la productivité, amélioration de l'efficacité des produits vendus, meilleur ciblage de la clientèle grâce aux données et à l'intelligence artificielle qui permette de déterminer à quel client il faut commercialiser quels produits. La possibilité de réduction des coûts grâce à l'automatisation ou l'utilisation de l'IA pour améliorer le réseau de coûts. Les titres industriels bénéficient de ces deux possibilités.
Il y a des exemples intéressants qui commence lentement à faire jour.
Pas tellement dans les modèles de langage du genre Chat GPT, mais plutôt des entreprises comme John Deere, qui développe la technologie de vaporisation des scellants, qui permet de donner des yeux au tracteur ou au vaporisateur.
Les engins se déplacent dans les champs et distinguent les récoltes des mauvaises herbes, et aspergent de pesticides seulement les mauvaises herbes, d'où un rendement agricole plus élevé, et une meilleure qualité des denrées alimentaires. Voilà un exemple très concret d'une amélioration du produit dans le secteur industriel.
Il y a donc énormément de possibilités.
- Juliana Faircloth répond à d'autres questions sur les titres industriels dans quelques minutes. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
L'indice de Placements directs TD pour le mois de juin a paru.
Anthony Okolie commente les chiffres.
Voici les détails.
- Merci, Greg. La grande conclusion au mois de juin, c'est que les investisseurs autonomes se sentaient plus optimistes.
Voici les détails. Commençons par l'indice de Placements directs TD globale pour le mois de juin 2023, qui mesure la croissance sur une gamme allant de -100, plus pessimiste, à plus 100, le plus optimiste. L'indice établi à plus 19 au mois de juin, en hausse de non moins de 36 % sur le mois de mai.
C'est-à-dire que les investisseurs autonomes se sentaient plus optimistes.
C'était la première fois depuis cinq mois que la croissance atteignait un niveau positif. Voici les différents éléments de l'indice de placements directs. La croissance globale était modestement positive pour l'ensemble de la situation.
Une augmentation de 17 points, à plus 8, des investissements tendances. Ce sont les investisseurs qui achètent sur un marché à la hausse.
En ce qui concerne la fuite vers le refuge, plus cinq, ce qui dénote un sentiment optimiste. Une valeur plus négative signifie une plus grande aversion au risque.
Quand on ventile les secteurs, la confiance était neutre à optimistes en général.
Mais dans le domaine de la technologie, la croissance était la plus élevée dans l'ensemble des secteurs, à plus 12, en hausse de deux points sur le mois de mai.
Selon certains observateurs du marché, secteurs de la technologie et à la hausse grâce à l'enthousiasme relié à l'intelligence artificielle. Les titres de technologie à mégacapitalisation, ainsi que les semi-conducteurs, sont les plus négociées. NVIDIA, Advanced Microdevices et Shopify. Les négociateurs actifs sont les plus optimistes avec plus 18.
Les investisseurs à long terme qui achète et détienne des actions avec moins de 30 opérations depuis un mois, était moins optimiste avec un indice de plus.
Enfin, si l'on distingue les catégories d'âge, la génération X, nés entre 1965 et 1980, demeurent les plus optimistes, relevant leur score à plus six, tandis que la génération du baby-boom, nés entre 1946 et 1964, affiche la plus forte amélioration de la croissance, passant à plus trois, soit une hausse de 14 points sur le mois de mai. Les actions les plus affectés par le baby-boom, Shopify, et Tesla. Voici les points saillants de l'indice de Placements directs TDpour le mois de juin 2023.
Greg, à vous.
- Merci, Anthony pour ces statistiques fort intéressantes.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs conçus pour Placements directs TD. Voici la carte thermique qui vous donne un point de vue sur les actions les plus négociées en prix et en volume.
La grosse tache verte à l'écran, c'est Shopify, en hausse de plus de 5 %.
Le secteur de l'énergie est mitigé. Suncor et modestement en baisse.
D'autres titres affichent des gains très modestes.
Cameco est en hausse de 3,5 %. Il s'agit du producteur d'uranium.
Certains autres titres, y compris Suncor, sont sous pression.
On peut afficher d'autres indices sur cette carte thermique.
Jetons un coup d'œil au S&P 100. On voit que le secteur de la technologie est en hausse. Google progresse de plus de 4,5 %.
Amazon, après le Prime Day, est en haut un peu plus de 2,5 %. Il y a une certaine pression à la baisse.
XOM, c'est-à-dire Exxon, la grande compagnie d'énergie, est en baisse un peu plus de 2,5 %.
Pour obtenir davantage d'informations sur la plate-forme évoluée, visitez le site de CourtierWeb.
Juliana Faircloth, Gestion de Placements TD, répondent à vos questions. Le secteur de la gestion des déchets, quelles perspectives?
- Le secteur de la gestion des déchets est favori des investisseurs à long terme.
C'est un secteur où il ne se passe pas grand-chose.
La croissance des entreprises suit celle du PIB.
Si l'on ajoute une certaine tendance à la consolidation, Waste Connections sait créer un véritable empire depuis quelques années.
GFL et autres titres canadiens procèdent à de nombreuses acquisitions et s'endettent pour le faire. Les perspectives demeurent semblables.
La croissance des entreprises suivra celle de l'économie et l'impossibilité de consolidation demeure.
Nous continuerons d'assister à une exécution de cette tendance.
- Un ralentissement économique affecte-t-il le secteur?
Après tout, les déchets produits par une société, que le PIB soit faible ou élevé, et squelettique économique affecte le secteur?
- Oui. Certains éléments des entreprises de gestion de déchets… ils débarrassent par exemple les déchets de l'industrie.
Mais il y a toujours des déchets, il y a toujours du recyclage. C'est un secteur résiliant. Les entreprises de gestion des déchets bénéficient de cette dynamique.
Il y a un autre avantage, c'est que ces entreprises ont fait la preuve de leur capacité à imposer leurs prix. Même si leur volume diminue quelque peu, historiquement, les entreprises de ce secteur ont très bien pu maintenir une croissance positive des revenus en rehaussant leurs prix.
- Nous n'avons plus le temps de poser des questions, mais auparavant, Juliana, j'aimerais revenir au début de notre entretien. Les investisseurs s'intéressent secteur industriel, il y a d'une part l'inquiétude à l'égard d'une récession ou de ralentissement économique, mais d'autre part, de nombreux méga projets qui sont en instance.
- Oui.
Il s'agit de l'arbitrage qui s'impose aux investisseurs dans le secteur industriel.
Il y a de nombreuses entreprises qui pourront bénéficier d'un grand nombre de méga projets qui pourraient se monter à 600 milliards ou un billion, ou au moins 300 milliards.
Il y a de nombreux facteurs qui se conjuguent pour créer un moment propice aux immobilisations. En même temps, la question se pose à l'ensemble du marché: Y aura-t-il une récession ou non?
S'il y a récession, sera-t-elle grave ou légère?
Le secteur industriel, qui est cyclique, sera très certainement affecté.
- Merci, Juliana. J'ai toujours plaisir à nos entretiens.
Juliana Faircloth, analyste à Gestion de Placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Et restez à l'écoute, demain, une mise à jour sur les marchés.
La saison des annonces de bénéfices commence vendredi avec les grandes banques américaines.
Nous aurons beaucoup de nouvelles. Lundi, Nugwa Haruna, formatrice à Placements directs TD, répondent à vos questions sur la manière de mieux utiliser la plate-forme CourtierWeb.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!
Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous discuterons avec Juliana Faircloth, analyste chez Gestion de Placements TD, de la question de savoir si un grand nombre de projets en cours suffira à surmonter le fléchissement de la demande dans le secteur industriel.
Anthony Okolie nous présente l'évolution de la confiance des investisseurs canadiens.
Grâce à l'indice de Placements directs TD.
Enfin, nous poursuivrons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous explique comment faire des recherches sur les actions en fonction de leur capitalisation boursière. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte questions au bas de votre écran.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX composite progresse de 152 points, soit 0,75 %.
Parmi les titres les plus activement négociées, Shopify. Mais commençons par Air Canada, ce qui est à l'écran. 25,11 $ l'action, en hausse de plus de 1 %.
Je ne sais pas si nous pouvons afficher Shopify? Non, nous passons à l'indice S&P 500.
Shopify est une des actions les plus activement négociées, en hausse de trois ou 4 % aux dernières nouvelles.
L'indice S&P 500, avec le recul de l'inflation des prix de détail et de gros, était en progression. À présent, le NASDAQ, qui est en hausse de 151 points, soit plus de 1 %. Rivian Automotive est en recul de 2,5 %, à 25,24 $ l'action.
Les craintes de ralentissement économique ont entraîné un fléchissement de la demande industrielle. Mais selon notre invitée d'aujourd'hui, le secteur pourrait bientôt bénéficiés d'un coup de pouce grâce aux dépenses planifiées. Juliana Faircloth, analyste à Gestion de Placements TD, nous rejoint pour en discuter. Bonjour, Juliana.
- Ça me fait plaisir.
- Il y a des rumeurs de méga projet, usines de véhicules électriques, transition électrique.
- Oui, on a beaucoup parlé de méga projet.
- De quoi s'agit-il?
- Un méga projet, c'est un projet qui comporte au moins 1 milliard de dollars d'investissement. D'autres projets de grande envergure dans l'économie.
On estime qu'il y a eu environ 600 milliards de dollars de méga projet annoncé depuis deux ans et demi, depuis janvier 2021, c'est-à-dire la période post COVID. 600 milliards de dollars de projets, c'est-à-dire trois fois la norme.
Bon nombre de possibilités d'investissement. Il faut se demander quels sont les facteurs qui impulsent ces dépenses.
D'abord, les dépenses budgétaires des gouvernements. Il y a eu plusieurs paquets de mesuresprises par le gouvernement des États-Unis. Ensuite, la transition verte.
On n'en parle constamment, elle exigera beaucoup d'investissement dans le réseau électrique, dans l'infrastructure, pour actualiser l'économie afin de l'adapter aux carburants de prochaine génération.
Il y a également un thème géopolitique.
Si l'on songe aux événements politiques des deux dernières années, ceci est très favorable au thème du rapatriement.
L'industrie des semi-conducteurs investit davantage en Amérique du Nord. Il s'agit projet de très grande envergure.
Tout ceci, collectivement, crée des perspectives positives en ce qui concerne investissement à moyen terme.
- Donc, les grands thèmes qui sous-tendent cette dynamique. Les décisions prises par les gouvernements.
Aujourd'hui, on s'inquiète de ralentissement de l'économie. Les indices des gestionnaires d'achat sont à la peine, les nouvelles commandes baissent.
Comment ceci correspond-il à ces vastes projets?
-La question est pertinente. C'est effectivement le problème qui se pose des investisseurs dans le secteur industriel.
Les indices de secteur d'achat de secteur manufacturier sont en recul pour le mois de juin. L'indice de juin est paru. Nous sommes à 46. Tout ce qui est en deçà de 50, c'est une contraction.
Ceci se reflète dans les nouvelles des entreprises industrielles. Bon nombre annoncent une baisse des commandes, ou du moins ralentissement.
Mais en même temps, on parle de méga projet. De plus en plus de dépenses qui s'en viennent et qui commencent à affluer petit à petit dans les carnets de commandes ces compagnies industrielles.
Nous sommes sur le fil du rasoir entre les possibilités de croissance de longue durée d'une part, et d'autre part la conjoncture cyclique.
C'est ainsi que s'interrogent les investisseurs dans le secteur industriel.
Quand je songe à ces grands investissements, est-ce que ces entreprises envisagent à long terme?
- Oui, c'est la tendance générale des entreprises pendant la dernière saison des annonces de bénéfices, et je pense que cela se poursuivra dans la nouvelle saison, qui commence il y a quelques semaines. Il y a un léger ralentissement à court terme, mais les carnets de commandes et l'intérêt à l'égard des produits industriels et des biens industriels commencent lentement à remonter. Il faudra voir comment cela se déroulera à court terme.
- Le secteur industriel est très vaste.
Et s'il y a une manne d'investissement dans les méga projets, quels titres bénéficieront le plus?
- Je pense qu'il y a beaucoup de potentiel pour que beaucoup d'entreprises industrielles en bénéficient.
Mais il y a des sous secteurs particulièrement porteurs.
Les investissements sont généralement très positifs pour le secteur des biens d'équipement.
En quoi consiste un méga projet? La première étape pourrait consister à engager une firme d'ingénierie et de construction qui va assurer la conception et la maîtrise d'œuvre.
Ensuite, il y a une entreprise de machinerie et d'engins.
Une fois les projets mis en chantier.
S'il s'agit de projets d'électrification, les producteurs de matériel électrique seront très sollicités, car il faudra actualiser l'équipement électrique de nos maisons, de nos immeubles de bureaux.
Le rapatriement et les méga projets reliés à la création d'installations de fabrication plus proche. Les entreprises d'automatisation qui vende la robotique aux usines. C'est très généralisé. C'est l'avantage d'être investisseur à long terme.
Il est possible de réfléchir aux répercussions et aux retombées des méga projets.
- Il y a une entreprise que vous vouliez signaler comme étant représentative du secteur: Eaton.
Eaton est un bon exemple de ce qui nous attend.
- C'est un exemple assez clair. Eaton est une entreprise qui vend du matériel électrique à des sociétés de distribution d'électricité, à des centres de données, à des entreprises de construction.
C'est Eaton qui vend le matériel électrique indispensable pour cette infrastructure. Les ventes organiques de cette compagnie augmentent plus rapidement que ses pairs dans le secteur industriel depuis plusieurs trimestres.
Plus récemment, Eaton a annoncé qu'elle prévoit que son marché soit appelé à une croissance élevée redoublée par rapport à la période pré COVID.
Encore une fois, cela va se répercuter petit à petit dans son carnet de commandes et de son point de vue se soldait par une croissance organique forte.
- Des risques pour Eaton ou tout autre action ce secteur?
- Oui, il y a toujours un risque au niveau de l'exécution. Dans beaucoup de ces méga projets, les dépenses budgétaires sont toujours un facteur important. Or, nous savons que parfois, les décisions des gouvernements sont prises assez lentement et parfois, jamais.
- Si cette manne de méga projets aura des retombées positives pour le secteur industriel, que dire de l'ensemble du marché?
En bénéficiera-t-il?
- Je dirais qu'un important investissement dans l'incapacité, comme celui que nous prévoyons à moyen terme, devrait en général engendré des retombées positives pour l'ensemble du marché.
Si nous investissons dans la capacité industrielle en Amérique du Nord, ce sera positif pour la croissance industrielle, pour le PIB, et en définitive pour les bénéfices des entreprises. Les dépenses d'équipement sont, comme leur nom l'indique, des dépenses. Cela a un impact direct sur le flux de trésorerie générée par les entreprises.
Comme toujours, nous allons surveiller de près les entreprises de qualité qui ont fait la preuve de leur capacité de bien répartir les capitaux afin de sélectionner celle dont les équipes de directions seront en mesure de déployer les capitaux afin de générer de meilleurs rendements pour les investisseurs et l'ensemble du marché.
- Excellent début d'émission!
Juliana Faircloth répondre à vos questions sur les titres industriels dans quelques instants.
Vous pouvez communiquer avec moi tout en à moneytalklive@td.com, ou dans la bonne question au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions de Delta Airlines sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. Le transporteur aérien a annoncé des revenus et des bénéfices trimestriels record grâce à l'augmentation de la demande de voyage.
Delta bénéficie également de la chute des prix du pétrole, les coûts du carburant et abaissé de plus de 20 %.
La compagnie revoilà aussi prévisions de bénéfices, affirmant que le secteur se trouve au milieu de la période de croissance de la demande de voyage.
L'action progresse modestement un peu plus de 1 %.
Les actions de Corus Entertainment ont les faveurs des investisseurs aujourd'hui.
Suite à l'annonce de la vente par la société de médias de l'entreprise de logiciels d'animation to "Boom" animation pour quelque 140 millions de dollars canadiens, l'action progresse de 17 %.
Bien que les actions de corruption se redressèrent au cours des quelques dernières semaines, vous voyez la presse graphique sur un an qu'elle se négocie encore plus de 50 % en dessous du niveau de l'été dernier.
Amazon indiquent plus de 175 millions d'articles ont été vendus par l'intermédiaire de sa plate-forme au cours des deux jours de l'événement Prime Day.
Amazon ne divulgue pas le chiffre d'affaires générées par ces ventes, mais affirme que les 24 premières heures ont représenté la plus grande journée de vente de l'histoire de l'entreprise.
L'action progresse légèrement, à un peu plus de 2 %, à 133,65$ l'action.
À présent, les indices. Indice TSX composite progresse 162 points, soit un peu moins de 1 %. Aux États-Unis, avec d'autres signes que les ratios inflationnistes continuent de s'essouffler dans la plus grande économie du monde, indice S&P 500 progresse de 27 points, soit presque 02 66 %.
Juliana Faircloth répond à vos questions sur les actions industrielles. La demande voyage semble forte. Comment se portent les compagnies aériennes?
- Bonne question qui arrive à point. Avec les bénéfices annoncés par Delta ce matin.
Les actions des transporteurs se portent bien. En pensant à ce phénomène, il y a les bénéfices à la hausse dans le secteur industriel. Ce sont les compagnies aériennes qui ont annoncé le plus grand nombre de révisions à la hausse depuis quelques trimestres, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, une baisse des prix de reviens, tout particulièrement du carburant. Comme vous l'avez, cela échappe au contrôle des compagnies aériennes, mais par ailleurs, les compagnies gèrent très bien leur coût. Par ailleurs, il y a une très forte demande est sans doute une demande plus forte que prévu de déplacement, ce qui a permis aux compagnies aériennes de continuer à transporter les passagers, non seulement les vacances cet été, mais encore des voyageurs qui payent beaucoup plus que ce ne serait normalement le cas.
Ces deux éléments qui se combinent, un meilleur chiffre d'affaires et une bonne gestion des coûts, ont été très positif pour les compagnies aériennes.
- On avait affirmé au début de cette saison de voyage estival qu'il y avait eu des retards et différentes difficultés qui ne semblent pas si graves que celle de l'été dernier. Le système a la capacité de gérer l'afflux de voyageurs?
- Nous nous rapprochons de niveau pré COVID de capacité pour le système en général. Je suis d'accord avec vous, il y a parfois des cas de retards, beaucoup moins grave que l'automne dernier, qui était le pic de ces défis.
La situation s'est beaucoup améliorée. La disponibilité de la main-d'œuvre s'est quelque peu améliorée pour les compagnies aériennes, ce qui a eu un effet favorable.
À surveiller dans l'avenir, mais nous sommes bien mieux placés qu'il y a neuf mois.
- Les banques centrales semblent déclarer qu'il faudra quelque temps pour maîtriser l'inflation.
Il faut un environnement à taux d'intérêt élevé, mais nous n'allons pas déclencher une récession simplement un ralentissement. Si tel est le scénario, où l'on méprise l'inflation moyennant un ralentissement de l'économie, les compagnies aériennes peuvent-elles se tirer d'affaire? Le refus discrétionnaire des ménages sera-t-il suffisant?
- Il y a des risques pour les compagnies aériennes à l'heure actuelle. L'un des risques sur la conjoncture générale.
Dans un environnement plus difficile, la consommation faiblit et les prix élevés que les compagnies aériennes ont été en mesure d'exiger pour leurs services vont devoir s'estomper.
Il sera difficile de maintenir des prix tellement élevés si le consommateur est moins bien placé.
- Toujours le secteur des avions, que pensez-vous de Boeing?
- Bien sûr.
La question vient a point, car il y a un mois s'est tenu le salon aérien de Paris, date clé pour l'industrie de l'aéronautique et de la défense.
Quelques conclusions à retenir, s'agissant de Boeing et de Airbus: La demande d'avions commerciaux demeure forte.
Il y a eu plus de 1200 commandes passées durant la semaine du salon aérien de Paris.
Ce qui est intéressant, c'est que la majorité de ces commandes sont passées pour livraison en 2030 et au-delà.
Il s'agit donc d'une conjoncture dans laquelle Boeing et Airbus ont des carnets de commandes bien remplies pour le reste de la décennie, et nous envisageons déjà au-delà 2030. Ces constructeurs ont donc des carnets de commandes qui s'étendent très loin dans l'avenir, ce qui donne aux investisseurs une visibilité très longue.
Boeing en particulier a eu des difficultés au fil des années.
Est-ce que ces problèmes sont en cours de résolution?
- Boeing est en cours de résolution d'un grand nombre de problèmes.
Il y a eu des difficultés depuis quelques mois au plan du contrôle qualité pour certaines composantes.
Bon nombre de difficultés appartienne toutefois au passé et Boeing est en mesure de se frayer une voie de désendettement.
C'est très important, car le bilan est toujours grevé d'une forte dette. Et d'une exécution plus systématique. La situation semble positive.
- Une question différente. Est-ce que FedEx et UPS valent la peine qu'on les envisage, compte tenu du recul du baume du commerce électronique pendant la pandémie?
Amazon avait annoncé un excellent solde pour Prime Day.
Moi, je cherchais une certaine paire de chaussures, mais elle n'était pas soldée.
Je n'ai donc rien acheté.
- FedEx et UPS sont dans une situation très intéressante. Nous savons que les deux compagnies sont semblables, mais les actions divergent quelque peu.
Il y a plusieurs raisons pour cela.
D'abord, FedEx subit une forte initiative de restructuration et de réduction des coûts.
FedEx est une entreprise, une action où des mesures sont prises.
L'entreprise fait le nécessaire pour améliorer son activité, améliorer les marges en agissant sur les leviers dont elle dispose, tandis que les volumes d'expédition de colis sont en déclin, puisque l'économie est réorientée vers les services. Les compagnies aériennes, par exemple, plutôt que sur l'achat de biens.
quoi qu'en dise Amazon.
UPS, en revanche, aborde les deux prochaines années mieux placées.
Moins de leviers à actionner.
UPS est en cours de négociation avec l'un de ses plus importants syndicats. C'est un terme dans le secteur industriel.
Les négociations syndicales, nous le savons, ont eu un effet inflationniste, les syndicats espèrent maintenir leur niveau de vie afin de suivre le rythme de l'inflation.
C'est une discussion qui est en cours dans le cadre UPS.
- Pense-t-on, dans le secteur industriel, du moins dans l'expédition, que ce qui se passe chez UPS pourrait devenir un modèle dans ce qui se passe dans le reste de l'industrie, tandis que d'autres conventions collectives sont à renégocier?
- Oui, peut-être. Les chemins de fer américain, à la fin de l'an dernier et au début de cette année, on négocie avec beaucoup de leurs syndicats. Au Canada, le port de Vancouver et certains des autres ports de la côte ouest sont en cours de négociation à l'heure actuelle avec leurs syndicats.
Il n'est pas étonnant que ce thème apparaisse, contenu de l'environnement inflationniste.
Mais la direction que prendront les pourparlers avec les très grands syndicats, comme celui de l'UPS et ceux des chemins de fer américain, il s'agit de syndicats nationaux, peuvent ouvrir la voie pour les syndicats dans les autres secteurs de l'économie.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Juliana Faircloth répondra à d'autres questions sur les actions industrielles dans quelques minutes.
Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Souhaitez-vous vous renseigner sur la capitalisation boursière d'une entreprise?
CourtierWeb vous propose des outils. Hiren Amin est formateur à Placements directs TD.
Bonjour et bienvenue à ce segment de formation. Nous allons parler de capitalisation boursière et de la manière de faire des recherches sur celle-ci. Bien souvent, si vous suivez les nouvelles financières, on entend parler un jour de correction que tel titre a perdu 3 milliards de dollars ou 20 milliards de dollars. Vous vous demandez: Mais comment ce calcul est-il fait?
Eh bien, il s'agit de la capitalisation boursière. La capitalisation boursière désigne la valeur d'une entreprise telle qu'elle est déterminée par le marché boursier.
Le calculé en multipliant le prix d'une action, ou devrais-je dire en multipliant le prix d'une action, par le nombre total d'actions en circulation. C'est-à-dire le nombre total d'actions ordinaires émises et détenues activement par les actionnaires, qu'il s'agisse d'investisseurs extérieurs et d'initiés.
La capitalisation boursière permet aux investisseurs de comprendre la taille relative d'une entreprise par rapport à une autre.
Ensuite, la capitalisation boursière mesure la valeur d'une entreprise sur le marché libre. Il s'agit de la perception qu'a le marché de ses perspectives d'avenir, car elle reflète ce que les investisseurs sont prêts à payer pour les actions.
Annonce CourtierWeb pour montrer où vous pouvez trouver ces chiffres. Cliquons sur l'onglet: Recherche.
Le titre à plus forte capitalisation de l'indice S&P 500, c'est Apple.
bon, essayons autrement.
Donc, voici l'action de Apple.
Une fois que nous sommes sur la page des marchés indices, on peut dérouler lorsqu'on arrive aux données fondamentales.
Voici où l'on peut trouver la capitalisation boursière.
Ceci montre la valeur de 3 billions de dollars.
Juste au-dessous, il y a les actions en circulation. C'est là où l'on voit le nombre total d'actionsémises par Apple détenu par les initiés, ainsi que les investisseurs.
15,7 milliards. Si vous voulez faire ce calcul vous-même, prenez ce chiffre.
15,7 milliards, et vous le multipliez par le cours actuel de l'action, et cela va vous donner la capitalisation boursière en temps réel.
Alors il y a une autre valeur que nous voulons mentionner, c'estla capitalisation flottante.
La capitalisation flottante est le nombre le plus restreint d'actions d'une société.
Puisque cette mesure exclut les actions détenues par les initiés de la société ou les investisseurs de contrôle. Ces actions sont exclues du calcul, et seules les actions détenues par les investisseurs publics.
Beaucoup d'indices utilisent les actions flottantes d'une société comme base de calcul à la capitalisation boursière.
Cliquant sur: Recherche, puis sur: Marché indice. L'indice S&P 500.
Cet indice se base sur la capitalisation flottante.
Il y a également différentes corbeilles selon lesquelles les indices sont organisés. L'indice S&P 500 est un indice à mégacapitalisation, c'est-à-dire les sociétés dans la valeur de marché se situent entre 100 et 200 milliards de dollars.
Et mégacapitalisation au-delà de 200 milliards de dollars.
Outre le S&P 500, il y a aussi le le S&P 400.
Il s'agit des sociétés de moyenne capitalisation. Il s'agit des sociétés à moyen capitalisation dont la valeur de marché se situe entre 2 et 10 milliards de dollars. Et puis il y a S&P 600.
Ce sont les sociétés à petite capitalisation dont la valeur de marché est comprise entre 300 millions et 2 milliards de dollars.
Si vous voulez faire des recherches afin de découvrir quels sont les entreprises à capitalisation boursière le plus élevé, vous pouvez utiliser notre outil sélection. Cliquant sur: Recherche, puis sur: Outil, et: Sélection.
Il existe un filtre tout près pour la capitalisation boursière.
Donc passons à notre fonction qui permet d'avoir accès à tous les filtres.
Supprimons ceux qui existent. Alors davantage de critères… voici la capitalisation boursière dans les données de base.
Alors ensuite, je vais ajouter un autre filtre. Envisageons seulement le marché américain.
Voyons quelle est l'entreprise à la plus forte capitalisation boursière.
Il faut ajuster les filtres.
J'ai choisi la visualisation minimum.
Apple est classé en première place pour la capitalisation boursière, avec une valeur de 2,96 billions .
Vous pouvez le faire pour n'importe quel indice que vous comparez, que ce soit n'importe quel secteur ou industrie. Alors voici une façon dont vous pouvez faire des recherches en utilisant la capitalisation boursière en valorisant les entreprises du stade de croissance, la fin des petites capitalisations, pour passer aux moyennes et grandes capitalisations. Pour en apprendre davantage sur ce thème et bien d'autres thèmes, visitez notre centre d'apprentissage de CourtierWeb, ainsi que notre page YouTube de la Banque TD.
- Merci à Hiren Amin, formateur à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage, où vous trouverez davantage de ressources.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la bonne question au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Juliana Faircloth répond à vos questions sur les titres industriels.
Quels sont les conséquences de la grève au port de Vancouver? Nous parlions de conflit du travail tout à l'heure.
- Oui, la grève au port de Vancouver a un impact sur les chemins de fer canadien. En effet, une part importante de l'indice du secteur industriel au Canada se situe dans le secteur ferroviaire.
Aucune expédition est arrivée au port de Vancouver ni au port de Prince Rupert en Colombie Britannique depuis le 30 juin.
Cela aura un certain impact pour le Canadien National et le Canadien Pacifique. Un peu plus pour le Canadien National, dont un pourcentage plus élevé du volume passe par Vancouver et Prince Rupert. Il se peut qu'il soit nécessaire d'apporter des modifications au pronostic de bénéfices.
CN et CP vos exprimés dans quelques semaines et nous donner une meilleure idée de leur situation, en ce qui concerne la grève et l'avenir. Oui, donc cela aura un impact. Historiquement, les investisseurs dans le secteur ferroviaire font abstraction de ces situations à long terme.
Mais il y aura un impact pour les résultats de cette année pour les deux chemins de fer canadien.
- Existe-t-il une possibilité, une fois le conflit réglé - bientôt on l'espère - et que le chemin de fer commençons à circuler de nouveau, d'une possibilité de rattrapage, ou bien ces changements sont-ils perdus?
À l'issue de la pandémie, les gens se faisaient couper les cheveux, mais une seule fois.
Ils ne se faisaient pas couper les cheveux 10 fois.
- Je crois qu'il y a 64 navires en rade de Vancouver qui attendent d'être déchargés.
Oui, il y aura une période de rattrapage.
Il ne s'agira pas vraiment de vente perdue tant que de rattrapage. Mais cela peut être difficile logiquement de devoir gérer un aussi grand nombre d'arrivages en attente.
Si l'on songe à ce qui s'est passé il y a un an ou un an et demi au port de Long Beach, Los Angeles, cela a beaucoup perturbé la logistique et toute la chaîne d'approvisionnement en Amérique du Nord.
Ces processus durent plus longtemps, cela pourrait être délicat.
- Une question de suivi.
Au-delà du port de Vancouver, globalement, le chemin de fer, qu'en pensez-vous?
- La question vient également à point, car CN et CP ont tenu leur journée des investisseurs depuis quelques mois.
CP il y a quelques semaines, et c'est un il y a quelques mois. Je pourrais commencer par CN.
L'entreprise annonce une croissance à moyen terme de 10 à 15 % et signale plusieurs possibilités d'accroître le volume des expéditions par l'expansion des installations portuaires, par l'ajout de plusieurs installations manufacturières, par l'importance des changements en frac, spécialité des chemins de fer canadien.
CP vient de conclure l'acquisition de Kansas City fusion des deux réseaux * * est une possibilité.
Le chemin de fer prévoit doubler son résultat par action. Il y a donc des avantages stratégiques offertes par ce réseau unique qui s'étend sur le Canada, les États-Unis et le Mexique.
- La fusion CP - Kansas City a été une longue saga qui s'est étirée dans le temps et qui a été marqué par beaucoup d'incertitudes. Qu'est-ce que ça signifie pour la concurrence entre CP et CN? Y aura-t-il davantage de rachat?
- Je pense que la phase des rachats est terminée. Au plan réglementaire, je pense qu'il n'y aura pas beaucoup d'autres acquisitions d'importance entre les chemins de fer de catégorie un. En revanche, il y a davantage de partenariat entre les chemins de fer. CN a annoncé des partenariats avec d'autres transporteurs pour renforcer son réseau afin de concurrencer celui de CP et Kansas City Southern.
- Je me rappelle que pendant cette longue phase, il m'a fallu répéter bien souvent CP Kansas City Southern.
Donc sur un autre plan, quel est l'impact de l'intelligence artificielle dans le secteur industriel?
- Prenons un peu de recul.
Le secteur industriel est un peu fourre-tout.
Si l'on songe à l'impact de l'IA, il y a le chiffre d'affaires.
Amélioration de la productivité, amélioration de l'efficacité des produits vendus, meilleur ciblage de la clientèle grâce aux données et à l'intelligence artificielle qui permette de déterminer à quel client il faut commercialiser quels produits. La possibilité de réduction des coûts grâce à l'automatisation ou l'utilisation de l'IA pour améliorer le réseau de coûts. Les titres industriels bénéficient de ces deux possibilités.
Il y a des exemples intéressants qui commence lentement à faire jour.
Pas tellement dans les modèles de langage du genre Chat GPT, mais plutôt des entreprises comme John Deere, qui développe la technologie de vaporisation des scellants, qui permet de donner des yeux au tracteur ou au vaporisateur.
Les engins se déplacent dans les champs et distinguent les récoltes des mauvaises herbes, et aspergent de pesticides seulement les mauvaises herbes, d'où un rendement agricole plus élevé, et une meilleure qualité des denrées alimentaires. Voilà un exemple très concret d'une amélioration du produit dans le secteur industriel.
Il y a donc énormément de possibilités.
- Juliana Faircloth répond à d'autres questions sur les titres industriels dans quelques minutes. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
L'indice de Placements directs TD pour le mois de juin a paru.
Anthony Okolie commente les chiffres.
Voici les détails.
- Merci, Greg. La grande conclusion au mois de juin, c'est que les investisseurs autonomes se sentaient plus optimistes.
Voici les détails. Commençons par l'indice de Placements directs TD globale pour le mois de juin 2023, qui mesure la croissance sur une gamme allant de -100, plus pessimiste, à plus 100, le plus optimiste. L'indice établi à plus 19 au mois de juin, en hausse de non moins de 36 % sur le mois de mai.
C'est-à-dire que les investisseurs autonomes se sentaient plus optimistes.
C'était la première fois depuis cinq mois que la croissance atteignait un niveau positif. Voici les différents éléments de l'indice de placements directs. La croissance globale était modestement positive pour l'ensemble de la situation.
Une augmentation de 17 points, à plus 8, des investissements tendances. Ce sont les investisseurs qui achètent sur un marché à la hausse.
En ce qui concerne la fuite vers le refuge, plus cinq, ce qui dénote un sentiment optimiste. Une valeur plus négative signifie une plus grande aversion au risque.
Quand on ventile les secteurs, la confiance était neutre à optimistes en général.
Mais dans le domaine de la technologie, la croissance était la plus élevée dans l'ensemble des secteurs, à plus 12, en hausse de deux points sur le mois de mai.
Selon certains observateurs du marché, secteurs de la technologie et à la hausse grâce à l'enthousiasme relié à l'intelligence artificielle. Les titres de technologie à mégacapitalisation, ainsi que les semi-conducteurs, sont les plus négociées. NVIDIA, Advanced Microdevices et Shopify. Les négociateurs actifs sont les plus optimistes avec plus 18.
Les investisseurs à long terme qui achète et détienne des actions avec moins de 30 opérations depuis un mois, était moins optimiste avec un indice de plus.
Enfin, si l'on distingue les catégories d'âge, la génération X, nés entre 1965 et 1980, demeurent les plus optimistes, relevant leur score à plus six, tandis que la génération du baby-boom, nés entre 1946 et 1964, affiche la plus forte amélioration de la croissance, passant à plus trois, soit une hausse de 14 points sur le mois de mai. Les actions les plus affectés par le baby-boom, Shopify, et Tesla. Voici les points saillants de l'indice de Placements directs TDpour le mois de juin 2023.
Greg, à vous.
- Merci, Anthony pour ces statistiques fort intéressantes.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs conçus pour Placements directs TD. Voici la carte thermique qui vous donne un point de vue sur les actions les plus négociées en prix et en volume.
La grosse tache verte à l'écran, c'est Shopify, en hausse de plus de 5 %.
Le secteur de l'énergie est mitigé. Suncor et modestement en baisse.
D'autres titres affichent des gains très modestes.
Cameco est en hausse de 3,5 %. Il s'agit du producteur d'uranium.
Certains autres titres, y compris Suncor, sont sous pression.
On peut afficher d'autres indices sur cette carte thermique.
Jetons un coup d'œil au S&P 100. On voit que le secteur de la technologie est en hausse. Google progresse de plus de 4,5 %.
Amazon, après le Prime Day, est en haut un peu plus de 2,5 %. Il y a une certaine pression à la baisse.
XOM, c'est-à-dire Exxon, la grande compagnie d'énergie, est en baisse un peu plus de 2,5 %.
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Juliana Faircloth, Gestion de Placements TD, répondent à vos questions. Le secteur de la gestion des déchets, quelles perspectives?
- Le secteur de la gestion des déchets est favori des investisseurs à long terme.
C'est un secteur où il ne se passe pas grand-chose.
La croissance des entreprises suit celle du PIB.
Si l'on ajoute une certaine tendance à la consolidation, Waste Connections sait créer un véritable empire depuis quelques années.
GFL et autres titres canadiens procèdent à de nombreuses acquisitions et s'endettent pour le faire. Les perspectives demeurent semblables.
La croissance des entreprises suivra celle de l'économie et l'impossibilité de consolidation demeure.
Nous continuerons d'assister à une exécution de cette tendance.
- Un ralentissement économique affecte-t-il le secteur?
Après tout, les déchets produits par une société, que le PIB soit faible ou élevé, et squelettique économique affecte le secteur?
- Oui. Certains éléments des entreprises de gestion de déchets… ils débarrassent par exemple les déchets de l'industrie.
Mais il y a toujours des déchets, il y a toujours du recyclage. C'est un secteur résiliant. Les entreprises de gestion des déchets bénéficient de cette dynamique.
Il y a un autre avantage, c'est que ces entreprises ont fait la preuve de leur capacité à imposer leurs prix. Même si leur volume diminue quelque peu, historiquement, les entreprises de ce secteur ont très bien pu maintenir une croissance positive des revenus en rehaussant leurs prix.
- Nous n'avons plus le temps de poser des questions, mais auparavant, Juliana, j'aimerais revenir au début de notre entretien. Les investisseurs s'intéressent secteur industriel, il y a d'une part l'inquiétude à l'égard d'une récession ou de ralentissement économique, mais d'autre part, de nombreux méga projets qui sont en instance.
- Oui.
Il s'agit de l'arbitrage qui s'impose aux investisseurs dans le secteur industriel.
Il y a de nombreuses entreprises qui pourront bénéficier d'un grand nombre de méga projets qui pourraient se monter à 600 milliards ou un billion, ou au moins 300 milliards.
Il y a de nombreux facteurs qui se conjuguent pour créer un moment propice aux immobilisations. En même temps, la question se pose à l'ensemble du marché: Y aura-t-il une récession ou non?
S'il y a récession, sera-t-elle grave ou légère?
Le secteur industriel, qui est cyclique, sera très certainement affecté.
- Merci, Juliana. J'ai toujours plaisir à nos entretiens.
Juliana Faircloth, analyste à Gestion de Placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Et restez à l'écoute, demain, une mise à jour sur les marchés.
La saison des annonces de bénéfices commence vendredi avec les grandes banques américaines.
Nous aurons beaucoup de nouvelles. Lundi, Nugwa Haruna, formatrice à Placements directs TD, répondent à vos questions sur la manière de mieux utiliser la plate-forme CourtierWeb.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!