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(musique) Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des affaires et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, John Kernan de TD Cowen évoque les perspectives des actions de la vente au détail, alors que les consommateurs sont de plus en plus sous tension.
Anthony Okolie évoque les perspectives des pays dans un contexte de baisse des taux d'intérêt. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Megan Henricks nous explique le fonctionnement des autres limites. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la bonne question au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
En ce premier jour de bourse de la semaine, L'indice TSX composite progresse de 40 points, soit un peu plus de 0,10 %.
Le cours du brut de référence américain progresse de 3 % à compter tension au Moyen-Orient. Certaines nouvelles en provenance de Libye font progresser certaines actions de pétrole et de gaz, y compris Cenovus, qui augmente de près de 1 %. L'augmentation est toutefois moins importante qu'en matinée. Denison Mines, après que le Kazakhstan a annoncé la semaine dernière de réduction de la production d'uranium l'an prochain, l'action continue de progresser à 2,35 $, soit plus de 3 %. Aux États-Unis, une certaine faiblesse sur les marchés après une forte remontée depuis deux semaines, après la correction que nous avons eue.
L'indice S&P 500 recul de 24 points, soit moins de 0,5 %. NVIDIA annonce ses bénéfices la semaine prochaine, ce qui crée une certaine nervosité dans le secteur de la technologie.
L'indice Nasdaq recule davantage que l'ensemble du marché, soit 0,75 %.
Voyons NVIDIA dans l'attente de l'annonce des bénéfices cette semaine. Le titre recule de 2,5 %, après avoir fortement augmenté.
Les marchés prévoient une baisse des taux d'intérêt par la réserve fédérale américaine.
On s'est beaucoup intéressé à la santé des consommateurs, dans un contexte de tension sur les finances des ménages. Qu'est-ce que cela signifie pour le commerce de détail? John Kernan de TD Cowen nous rejoint pour en discuter.
Pour une information complète sur les sociétés couvertes par TD Cowen, consultez le lien sur le site était émission.
Bonjour, John. C'est la première fois que vous participez à cette émission.
Je ne vous entends pas. Je ne sais pas si notre public longtemps. Je vais vous présenter une nouvelle fois. Ça va, John?
Bienvenue à l'émission.
Nous semblons éprouver une difficulté technique.
Nous allons peut-être régler le problème et parvenir à cet entretien sur les actions du secteur de détail et la santé du consommateur dans une économie axée sur la consommation des décisions de la Fed sont importants.
Mais pour l'instant, nous allons peut-être passer à l'actualité du monde des affaires, un coup d'œil sur les marchés.
L'intelligence artificielle progresse cette semaine, alors que NVIDIA s'apprête à publier ses résultats trimestriels ce mercredi. L'action du fabricant de semi-conducteurs a progressé de 150 % depuis le début de l'année à cause de la forte demande pour cette unité de traitement graphique qui alimente des applications intelligence artificielle.
Les milieux financiers s'attendent à ce que le chiffre d'affaires ait plus que doublé pour le trimestre, mais les prévisions de ventes NVIDIA seront également déterminants pour les investisseurs. L'action faiblit aujourd'hui informatique, 17 $, recule de 2,5 %.
Un nouveau revers pour Boeing pendant la fin de semaine. La NASA a annoncé qu'il allait faire appel à Space X pour amener ses astronautes de la station spatiale internationale. Boeing affirme que son vaisseau spatial Starliner est sûr pour le retour des astronautes. La NASA a décidé de mener ses astronautes en février et le Starliner reviendra sur terre vide.
L'action de Boeing recule de plus de 1 %.
Il s'agit d'un seul parmi plusieurs des problèmes auxquels doit faire face l'avionneur.
Les valeurs pétrolières et gazières canadiennes progressent aujourd'hui, tandis que les cours du groupe progressent. Les tensions au Moyen-Orient et les craintes d'un arrêt de la production à Libye font grimper les prix du pétrole. Ceci compense les inquiétudes persistantes concernant la faiblesse de la demande en Chine et un ralentissement économique mondial qui règne depuis le début de l'été.
À présent, un rapide coup d'œil sur les marchés. Indice TSX composite, en ce premier jour de la semaine de bourse, malheureusement, la dernière semaine d'août avant la fin de semaine de la fête du travail et la fin officieuse de l'été.
L'indice progresse de 47 points, soit 0,20 %. L'indice S&P 500, alors que NVIDIA doit annoncer ses bénéfices cette semaine, certains spéculateurs s'inquiètent peut-être. L'indice recule de 1,5 %. Les investisseurs prennent de plus en plus confiance quant à la perspective de nouvelles coupures de taux par les banques centrales.
TD Cowen a publié un rapport selon lequel le secteur annoncerait des occasions intéressantes pour les investisseurs à la recherche de rendement.
Selon TD Cowen, les résultats des FPI canadiennes sont excellentes. La FPI CAP Canadian a progressé de 3 % la semaine dernière. C'est le deuxième meilleur rendement depuis novembre 2023.
Cet indice est positif. C'est la première fois depuis janvier.
Malgré la remontée, les pays sont encore en baisse de 20 % par rapport à la fin de l'exercice 2021, reflétant la volatilité des taux d'intérêt. Mais TD Cowen note que la volatilité commence à diminuer. Il s'agit à présent de facteurs positives et non plus négatifs, car les investisseurs reprennent confiance dans la perspective d'une réduction de taux à court terme.
Nous parlerons des FPI aux instruments du marché monétaire comme les CPG et les fonds communs de placement du marché monétaire. TD Cowen note que la réduction des taux d'intérêt pourrait inverser les influx de quelque 300 milliards de dollars depuis 30 mois.
Au fur et à mesure que les investisseurs à la recherche de rendement réattribuaient leurs fonds, TD Cowen considère qu'il est possible que le FPI canadienne sur place nettement, comme ils ont fait dans des semblables depuis 1998. Alors qu'un nouveau cycle de réduction de taux est entamé, TD Cowen considère qu'il est possible que les valorisations reprennent.
À l'heure actuelle, FPI canadienne tourne autour de 85 % du ratio du cours par rapport à la valeur d'actif net. Selon TD Cowen, il y a beaucoup de possibilités de progresser jusqu'à 94 %. Le ratio du cours à la valeur liquidative, 94 %, c'est la moyenne poste grande crise financière.
Quand on considère le moment de FPI canadienne, il est actuellement autour de 8,8 %, des fonds provenant des opérations, ce qui se compare à 3,2 % pour l'obligation du Gouvernement du Canada, et 3 % pour l'obligation à 10 ans.
L'écart se monte à 5,6 et 5,8 respectivement, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne ajustée à long terme.
Cet écart a considérablement augmenté depuis deux ans, tandis que la cour de rendement s'inversait notablement.
Selon TD Cowen, il est à prévoir que ce rendement continuera de s'améliorer dans l'avenir au fur et à mesure que les facteurs favorables attribuables au taux d'intérêt continuent de se faire sentir.
Une époque intéressante, en effet. Nous attendons depuis longtemps que les banques centrales agissent. La nôtre l'a fait. La Réserve fédérale est sur le point de le faire. Quels sont les risques reliés au FPI?
- Les FPI présentes des risques comme le ralentissement de la croissance des loyers, ralentissement du taux d'inoccupation, de nouveaux immeubles venant en marché, ainsi que le risque lié au crédit des locataires.
Pour une couverture spécifique, il y a beaucoup de projets de promotion immobilière. Les risques supplémentaires comportent les retards de construction, les dépassements de coûts, ainsi que le fait de ne pas parvenir aux projections financières. Voici quelques-uns des risques.
- Merci, Anthony Okolie.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plateforme avancée conçus pour les négociateurs actifs et construites par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Que trouvons-nous sur l'indice TSX 60 en cette nouvelle semaine de bourse?
Nous savons que l'indice global progresse modestement.
Surtout sous l'impulsion du secteur de l'énergie. Rien d'excessif. CNQ augmente de 2 %, Suncor de 1,5 %. Les autres titres sont à la traîne. Il s'agit de la hausse des cours du brut dans le monde. Le bruit de référence américain est en hausse de 3 % le baril. Les tensions croyantes dans le Moyen-Orient pendant la fin de semaine et également l'annonce que la Libye pourrait cesser une partie de sa production, ce qui répond aux inquiétudes quant à l'économie chinoise qui consomme moins de brut, ainsi qu'au ralentissement économique mondial.
Le secteur financier est mitigé. C'est la session d'annonce de bénéfices des banques. La banque été affaissée annonce la semaine dernière, d'autres le feront cette semaine.
Le secteur des produits de base et en reculant ensemble, même si l'or atteint de nouveaux records, semble-t-il, chaque jour. Une certaine hausse, Barrick Gold recule de 1,5 %. Aux États-Unis, voici l'indice S&P 100, qui nous montre ce qui se passe sous la surface de l'indice global. NVIDIA va annoncer ses bénéfices mercredi. C'est une action vitale quand on voit les gains réalisés sur le marché. On peut dire que cela dépasse les sept magnifiques, mais une bonne partie de l'emballement des marchés est reliée à l'intelligence artificielle et aux occasions que celle-ci offre. NVIDIA recule de 2,5 %. D'autres fabricants de semi-conducteurs comme AMD et Tesla recule de 3,5 %. Il y a toutefois du vert à l'écran, dans le secteur des consommations non cycliques et le secteur de l'énergie également, il y a une légère remontée reliée à l'augmentation du cours du brut.
Les marchés anticipent une baisse des taux d'intérêt de la part de la réserve américaine.
Dans un contexte de tension sur les finances des ménages, qu'est-ce que cela signifie pour le secteur du détail? John Kernan de TD Cowen nous rejoint pour en discuter. Et pour une information complète sur les sociétés couvertes par TD Cowen, veuillez consulter le lien vers le site Web à la fin de cette émission.
Bonjour, John. Bienvenue à cette émission.
- Bonjour. Merci de m'inviter.
- C'est la première fois que vous participez à notre émission. Parlez-nous un peu de la partie du marché que vous couvrez.
Vous êtes spécialiste d'un certain univers.
- Oui, je m'occupe des actions de détail et de consommation chez TD Cowen.
Je travaille ici depuis 14 ans et je m'occupe du secteur de la consommation et du détail depuis le début.
Alors nous vivons et respirons les tendances de la consommation, la santé du consommateur.
Les compagnies que je couvre qu'on Nike, Adidas, Lemmon, TJX, bon nombre des marques d'articles de sport et des marques qui vendent dans ce secteur. C'est un vaste univers de couverture qui me garde bien occuper et qui nous permet de garder le doigt sur le pouls du consommateur et les tendances qui interpellent celui-ci.
- Vous avez déjà vu quelque sec. C'est une époque intéressante que nous vivons, comme je l'ai dit au début. On prévoit que la Fed va commencer à réduire les taux. On considère les données. Il y en a une qui est très important pour l'économie américaine, c'est la consommation. Quelle est la conjoncture générale? Comment le consommateur se sont-ils?
- Le consommateur est plus robuste que les manchettes ne le laissent accroire. Il y a eu beaucoup de négativité quant à la consommation. Certaines entreprises de consommation très en vue dans certains secteurs ont évoqué des tendances plus difficiles pendant l'été.
Cela est beaucoup relié à la concurrence, à l'inflation, à l'évolution des tendances en matière de dépenses. Mais dans l'ensemble du consommateur, le niveau de dépenses que nous suivons sont toujours très sains.
. Nous en sommes à un taux de chômage de 4 %, donc l'économie se porte bien. Les marchés financiers ont atteint des records inégalés, ainsi que les prix du logement.
Donc, tout n'est pas sombre. Il faut se rappeler que l'essentiel des dépenses de consommation et attribuable aux consommateurs les plus aisées, qui représente une proportion considérable des niveaux de dépenses globaux et les consommateurs à plus faibles revenus qui sont plus stressés par l'inflation, représente une proportion beaucoup plus faible. Alors donc, le consommateur est peut-être plus robuste que les manchettes ne le laissent croire au fil des nouvelles d'un jour à l'autre. Comment cela s'est-il répercuté sur la saison des bénéfices?
- Certaines entreprises ont réagi très favorablement et ont montré une excellente solidité relative dans le domaine de la consommation.
Par exemple, TJX, c'est le secteur des détaillants au rabais, une croissance des magasins comparables à 4 %. Excellente marge brute, gestion des stocks. À l'extérieur de mon secteur, Walmart et Costco que mon collègue Alfred Chen, ces actions ont atteint des sommets et des records inégalés au niveau des valorisations. Ils ont annoncé des résultats largement supérieurs au consensus. Il y a des secteurs qui se portent très bien.
Et il y a également des secteurs qui se portent moins bien. Ce sont des entreprises qui s'intéressent aux consommateurs moins aisés, qui sont le plus stressé par l'inflation. La clé pour ces entreprises, quand je lisais ces rapports, vous avez dit qu'il y a des secteurs de prospérité. Les compagnies ne peuvent pas se reposer sur l'idée générale que les taux d'intérêt plus élevé et le coût élevé pour le consommateur épuise les consommateurs. C'est pourquoi l'entreprise donne des moins bons résultats.
- Oui, il y a certainement une dynamique concurrentielle pour cette entreprise. La concurrence dans bon nombre de ces secteurs de consommation, surtout le bien, la mode et les articles de sport, les stocks ont baissé, la concurrence dans le commerce électronique et les magasins physiques s'est intensifiée.
Il ne s'agit pas simplement que le consommateur ne dépense pas. Le consommateur faiblit. Il y a beaucoup de concurrence pour les dollars de dépenses.
Les dépenses ont été réattribuées d'une catégorie à l'autre. Certaines catégories où il y a énormément d'inflation et par conséquent qui subisse beaucoup de pression. Les entreprises qui offrent la meilleure valeur, la meilleure expérience annonce toujours des résultats très sains.
- Dans votre univers de couverture, ventilons certains des secteurs. S'il y en a qui s'avère porteur, voir même en hausse? Je songe aux articles de sport, au commerce au rabais, au commerce intéressant aux clients plus nantis.
- Le commerce d'articles de sport se porte très bien.
[---], Cette action a atteint des sommets inégalés, elle annonce ses bénéfices après la fête du travail et nous prévoyons qu'ils seront très élevés. Beaucoup plus élevée que le consensus. Il y a certains concurrents très nouveaux, comme [---] et Deckers, qui possède les magasins [---].
Leur marge brute continue d'augmenter au-delà des attentes du consensus.
Sketchers et notre entreprise qui nous plaît depuis longtemps, qui offre une excellente valeur face à l'inflation des prix. Cette action frise des records inégalés. Il y a de très bons résultats dans le secteur de la consommation, mais ça a été très bifurqué. Il y a eu beaucoup de faiblesse par ailleurs dans certains des autres compagnies de Grande capitalisation, comme Nike, par exemple.
- Les réductions de taux, les marchés comptent sur celle-ci, semble les prévoir.
Quand il s'agit du consommateur et des actions de détail, quelles pourraient être les faits si la Fed commence à réaliser des coupures de taux?
- Il semble bien qu'il y aura une réduction en septembre, soit de 25 ou de 50 points de base, cela reste à voir. La Fed veut réduire notablement les taux d'intérêt en 2025 sera favorable consommateur. Ce sera favorable à la confiance, qui est vraiment le moteur de la dépense de consommation. Il y aura une réduction des coûts d'emprunt. Depuis plusieurs années, ceux-ci ont beaucoup augmenté. Les consommateurs réagiront favorablement à cela.
Cela interviendra dans un contexte où l'incertitude relative aux résultats de l'élection en novembre sera dissipée. Le consommateur se portera bien en 2025. Il y aura des secteurs plus faibles et d'autres plus forts, mais nous nous trouvons, je pense, dans une situation dans laquelle nous sommes plus optimistes.
On parle de la concurrence qui commence à réduire la part de marché, mais il y a cette image de marque. Quels sont les facteurs qui protègent le plus les mêmes contre l'irruption de concurrents?
- Je pense que ces facteurs sont plus favorables que les marchés de l'envisage mais il faut savoir avec quelle rapidité les consommateurs progressent. Les concurrents principaux pourraient très bien continuer de progresser à un rythme très rapide, puisque leur notoriété et le réseau de magasins sont limitées. Il y a donc de la place pour de nouveaux joueurs dans le secteur des vêtements de sport et loisirs. On a créé le niveau de gamme de cette catégorie à elle seule depuis longtemps et les concurrents ont changé, doivent monter en grade, mais il ne semble pas que leur structure de bénéfice ni la valeur de la marque à long terme ne courent de risques. Lululemon demeure au premier plan par rapport aux nouveaux concurrents, que ce soient des articles pour homme ou pour femme. C'est une des marques les plus uniques en son genre créé depuis 20 ans, mais des comparaisons plus difficiles sur une base pluriannuelle, la croissance montre des signes d'essoufflement, et on le verra dans les résultats qui seront annoncés jeudi soir.
- Y a des possibilités de croissance hors de l'Amérique du Nord? Je sais que beaucoup de ces entreprises se tournent vers l'étranger, vers le marché asiatique.
Quel serait le projet de substitution de Lululemon.
- Secteur connaît une progression très forte de 54 % de hausse sur 12 mois selon les chiffres annoncés au mois de juin.
Nous pensons qu'il aura une augmentation de 35 % pour le deuxième trimestre. Une bonne partie de la croissance provient de la Chine et la Chine est en défaveur au niveau des investisseurs institutionnels.
Le prix que les investisseurs sont prêts à payer pour la croissance axée sur la Chine est très faible. On le voit sur Ali Baba, Tencent, toute entreprise de multiples très limités.
La société mère de Timu recul de 30 % aujourd'hui, alors que cette action cotée en Chine caracolait en tête du marché.
Donc les flux de trésorerie en provenance de la Chine sont valorisés à des multiples extrêmement bas à l'heure actuelle, en autres à cause des incertitudes macro-économiques et géopolitiques.
Puisque la Chine va sans doute représenter le quart de la croissance totale de Lululemon d'ici trois à cinq ans, c'est une source de préoccupation pour les investisseurs.
- Très bien, voici pour Lululemon. Une autre question. Est-ce que les compagnies comme Marshal des Winner attire plus de consommateurs avec l'augmentation du coût de la vie? Ce sont des compagnons TJX et la société mère.
- TJX est l'une de nos actions favoris depuis quelque temps. Quand on considère les tendances acquisition de clients que signal TJX, c'est extraordinaire.
Ces entreprises acquièrent des consommateurs plus élevés plus jeunes, à revenu plus élevé, à revenus moins élevés.
Il y a eu une descente en gamme vers les actions de Marshall's et Winner, que ce soit aux États-Unis ou au Canada. Ces entreprises acquièrent beaucoup de consommateurs et affiche donc des résultats excellents. Les stocks sont achetés plus efficacement dans une gamme plus vaste de catégories. Plus simplement, les articles d'habillement pour hommes et pour femme.
Maintenant, il y a l'ameublement intérieur, les produits de beauté, les articles de consommation qui représente une part plus importante. Donc l'équation qualité/prix que ces compagnies proposent consommateur va en s'améliorant. Toutes ont annoncé des résultats très favorables il y a deux semaines et elles ont rehaussé leurs prévisions pour l'ensemble de l'exercice.
- Quels sont les risques que courraient TJX et dont il faut se rappeler?
- C'est un milieu concurrentiel. TJX rivalise avec tout le monde, les grands magasins, les magasins spécialisés, Amazon et l'ensemble du commerce électronique.
TJX tire moins d'un pour cent de son revenu du numérique, mais cela se transforme en un obstacle à la concurrence. Les consommateurs favorisent l'expérience de magasinage en personne pour certaines catégories et TJX proposent une excellente expérience en magasin qui ne peut être reproduit en ligne avec un excellent rapport qualité-prix.
[---] Est sans doute le plus important détaillant numérique d'habillement en Amérique du Nord. Bien sûr, c'est une entreprise basée en Chine, qui a dû subir un examen préféré de la part des régulateurs. La compagnie recherche toujours une bourse sur laquelle s'introduire. La cotation aux États-Unis n'a pas été suivie, ni celle à Londres.
Shein est un concurrent assez puissant par rapport à TJX dans le secteur de l'habillement.
- TD Cowen couvre Lululemon et TJX. Pour un complément, voyez à la fin de la vidéo.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Par courriel à moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez gérer vos risques pendant une période de volatilité boursière, vous pouvez envisager d'utiliser des autres limitées. Megan Henricks est formatrice à Placements directs TD. Il est très important pour les investisseurs, lorsqu'il commence à négocier, de comprendre la différence entre les ordres cours du marché et les autres limites. Imaginez que vous appelez chez un concessionnaire automobile pour acheter une voiture. Vous voyez le prix.
Si vous décidez de verser ce prix, c'est comme de l'acheter au cours du marché.
Tandis que si vous essayez de négocier avec le concessionnaire, c'est comme de passer un ordre limites. Il existe un risque que si le concessionnaire accepte pas votre offre, vous pourriez ne pas pouvoir acheter la voiture.
Mais si votre offre est acceptée, vous l'achetez à un prix qui vous plaît. Allons sur CourtierWeb afin que je puisse vous montrer comment cela se fait dans les négociations.
Mettons que je suis prête à passer un ordre, je clique sur « achat–vente ».
Saisissons mettons Disney.
Quand on passe cet ordre, à l'heure actuelle, on voit la cote de Disney à droite, on voit le cours actuel: 91,23.
C'est la dernière opération. Si nous achetons l'action au cours du marché, nous n'achetons au meilleur prix actuel, c'est-à-dire le cours vendeur, 91,24.
Puisque les marchés évoluent, il est possible que le temps que votre ordre soit passé, il sera exécuté à un cours plus élevé au plus faible.
Quand vous achetez au cours du marché, vous ne contrôlez aucunement le cours, mais vous êtes certain que votre ordre soit exécuté.
Alors que si vous voulez placer plutôt un ordre limites, voilà où, encore une fois, c'est presque une affaire de négociation.
Mettons que vous ne voulez acheter l'action qu'à 85 $.
Le reste, comme auparavant, c'est que s'il n'y a pas de vendeurs qui sont disposés à réduire leur prix jusqu'à 85, eh bien,, votre ordre ne sera pas passé et vous n'achèterez pas l'action. Mais si vous trouvez un vendeur, vous pourrez obtenir l'action à 85 $ au moins, c'est-à-dire 1, Cours sur lequel vous détenez un contrôle, car l'action ne sera pas exécutée à un coût plus élevé que 85 $. Ce sera extrêmement utile si vous décidez de passer des ordres sur le marché après la clôture ou avant l'ouverture. La durée de validité est limitée au jour de bourse ou à une durée spécifiée.
Mais s'agissant d'un autre limite, si la société est cotée sur une bourse américaine, il est possible de disposer de quelques possibilités suivantes, c'est-à-dire annulation et puis prolongation. Les prolongations n'existent que sur les marchés américains.
Et uniquement pour les autres limites.
Pourquoi? Parce que ce marché peut être extrêmement volatile. Il ne serait pas étonnant. Vous spécifiez votre cours… mettons 85. Vous savez donc que cet ordre ne sera exécuté qu'à 85 $ au moins. Voilà quels sont les avantages des autres limites.
- Megan Henricks est formatrice principale à Placements directs TD. Pour trouver davantage de ressources éducatives, visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour accéder à la page YouTube de Placements directs TD. John Kernan répondent à vos questions sur les actions du commerce de détail. Que pensez-vous de Nike?
- Nike annonce des résultats assez mitigés depuis quelques trimestres.
Et les perspectives pour 2025 sont extrêmement faibles. L'action a reculé de 25 % le jour où ces résultats ont été annoncés fins juin. Nous sommes assez prudents quant au chiffre d'affaires de Nike, compte tenu de la concurrence à laquelle la compagnie est en concurrence, face aux entreprises comme New Balance ou même Lululemon dans le secteur de l'habillement ou autre. Alors nous sommes prudents quant aux orientations de cette action.
Récemment, la compagnie a exprimé une certaine confiance à l'égard de John Donohue, qui détien 84 % des droits de vote au conseil d'administration, mais je pense qu'il y a certaine inquiétude quant à la stratégie et chez Nike, et lorsque la compagnie accueillera les investisseurs en novembre à l'ajout des investisseurs, les analystes auront beaucoup de questions à poser sur l'orientation de la croissance de la structure à long terme.
C'est un élément difficile. Une entreprise comme Nike, bien sûr, lorsque j'étais jeune homme, c'était la chaussure qu'il fallait porter. Et puis bien entendu, vous avez entendu parler de New Balance.
Je me souviens quand mon fils de neuf ans à acheter une paire New Balance et je lui ai dit: « Mais c'est pour les vieux. Et il m'a dit: « Mais c'est cool. » - Je me souviens quand je couvrais ce secteur il y a six ou sept ans, c'était plus facile de couvrir Nike et certains de ses plus gros concurrents comme Adidas à l'époque, Under Armour. C'était des entreprises qui trouvaient davantage de cours sur les marchés lorsque les marchés étaient plus concentrés.
Depuis quatre à cinq ans, il y a eu un amenuisement des obstacles à l'accès au marché pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la concurrence fabrique de meilleurs produits et les consommateurs le remarquent.
Ensuite, sur Instagram, TikTok, Facebook, YouTube a beaucoup ouvert les yeux des consommateurs quant à une gamme de marque et ses marques parviennent beaucoup plus facilement à communiquer avec ses consommateurs.
Nike subit donc une très forte concurrence quant à la possibilité de revirement ou d'un changement de cap. Qu'est-ce qui pourrait bien se passer pour Nike? S'il s'agit de recouvrer la faveur des jeunes?
- Je crois qu'il faudrait que ce secteur se débarrasse des tendances. Il faut que le secteur cesse poursuivre toutes les tendances sur les médias sociaux. C'est ça qui va rendre les entreprises moins cycliques. C'est l'innovation axée sur les processus en matière de chaîne d'approvisionnement et de distribution, et c'est là où Nike accuse un retard.
Sa chaîne d'approvisionnement donne des résultats bien moins favorables que celle des concurrents. Rappelez-vous en 2021, quand le Vietnam a fermé ses portes et qu'il y a beaucoup d'inflation en 2022.
Nike en a souffert de manière disproportionnée par rapport à ses concurrents. Je pense que pour créer des changements durables, une structure de marche plus durable, une marge brute plus stable, il faut que Nike fasse plus que de courir après les tendances, car les tendances vont prendre fin et on ne va pas pouvoir suivre le mouvement assez rapidement avec la conception de produits et les stocks.
Il faut donc un revirement axé sur les opérations plutôt concourantes après les tendances en tachant de savoir ce que les concurrents demande. Cela ne sera pas durable.
- Questions suivantes. Le golf. Le golf semble plus populaire que jamais. Est-ce un bon moment d'envisager Calloway ? Moi, j'adore le golf. Je suis grand golfeur.
Malheureusement, je pense que ce n'est pas un bon moment pour envisager Top Golf ou Calloway.
Ce sont des entreprises qui ont envisagé des alternatives stratégiques. Pour Top Golf pendant le dernier appel de bénéfices, les ventes ont beaucoup ralenti. Le coût de la construction et de l'entretien des Top Golf au niveau des immobilisations et des frais d'exportation sont énormes. Le financement de la compagnie doit obtenir en principe, la compagnie doit emprunter au propriétaire des locaux. Ce n'est pas une entreprise qui s'autofinance. La trajectoire reste à voir. Le golf est à la mode et au niveau du matériel, il y a une possibilité de fixation des prix. On le voit pour certains concurrents comme [---] cotée au Japon, mais Top Golf Calloway souffre alors actuel du ralentissement de son activité au niveau du chiffre d'affaires.
Nous sommes assez prudents au niveau de ces deux activités.
- Que faudrait-il que Top Golf pour changer votre thèse?
- Je crois que rien ne change notre thèse au niveau de Top Golf, parce que c'est une entreprise à très forte intensité de capital qui consomme de la trésorerie pour s'agrandir. Et ce sont des locaux qui sont très coûteux à exploiter. Il y a énormément de coûts fixes et variables dans ce modèle financier.
Je crois que l'équipe de directions de Top Golf ferait bien de ralentir la croissance du chiffre d'affaires et de se concentrer sur les établissements existants.
Donc il n'y a pas énormément. Nous avons travaillé sur le modèle de plusieurs façons, mais nous ne prévoyons pas que Top Golf offre une valeur intrinsèque particulièrement attrayante.
- Revenons à l'habillement. Que pensez-vous des Under Armour?
- Un revirement extraordinaire! Calvin Klein a annoncé son retour à titre de Chef de la direction il y a quelques mois.
La marque est trop distribuée, avec trop de prix bas de gamme dans les vêtements pour femme. Il faut réduire le chiffre d'affaires chez Under Armour assez considérablement pour en revenir à une structure de marge plus normale.
Alors il nous est difficile de valoriser l'action. Elle a beaucoup progressé depuis l'annonce des bénéfices du premier trimestre il y a quelques semaines.
Je crois que la valorisation est très équitable à l'heure actuelle.
Et cela davantage que beaucoup de ses concurrents dans le secteur des vêtements de sport.
Il faut que Under Armour réduise ses points de distribution bas de gamme.
- Où se situe Under Armour dans l'imaginaire des consommateurs? Si Lululemon occupe le haut de gamme, où se situe Under Armour?
- Under Armour se situe dans un secteur très promotionnel de l'écosystème. Ça devient très concurrentiel. Le profil de marge est beaucoup plus bas dans ce créneau et c'est pourquoi Under Armour doit découvrir comment devenir une marc davantage haut de gamme en faisant valoir son innovation et le rapport qualité-prix qu'elle offre, plutôt que de communiquer largement avec les consommateurs sous forme de rabais, ce qui n'est pas durable car tout le monde peut fonctionner ainsi.
Lululemon et certains des autres concurrents génèrent une marge très élevée au fil du temps, mais ces calculs fonctionnent dans le secteur haut de gamme qui est moins banalisé et moins concurrentiel.
- TD Cowen couvre Nike, Calloway… pour plus d'informations sur les compagnies couvertes par TD Cowen, suivez le lien à la fin de la vidéo. John Kernan répond à vos questions sur les valeurs de détail dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous apposer en tout temps, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur « envoyer ». Nos invités pourraient vous répondre en direct.
John Kernan de TD Cowen répond à vos questions. Que pensez-vous de Columbia?
- Bon, cette marque est parfois sous le radar. L'action est surtout détenue par une famille, la famille [---]. C'est une capitalisation boursière de 5 milliards de dollars, mais seulement 50 % est négocié, parce que le reste est détenu par la famille [---].
Il s'agit d'un prix bas de gamme. C'est plus concurrentiel. Récemment, la valorisation s'est contractée notablement par rapport au point où elle était il y a cinq ans. Le dividende est intéressant et nous pensons que la marque occupe un espace intéressant sur le marché, donc au niveau, comme je le disais, du bas de gamme. Mais encore une fois, il y a beaucoup de concurrence. La structure des marges est sous pression. La compagnie n'a pas encore trouvé la formule pour les chaussures Columbia ou Sorel.
- Pour l'avenir, qu'est-ce qui suscite chez vous un intérêt plus marqué au niveau de la marque?
- Il faut qu'il y ait une croissance plus stable du chiffre d'affaires, une meilleure gestion des stocks et une meilleure maîtrise des marges d'exploitation, laquelle a été très volatile depuis trois à cinq ans. Il faudrait qu'il y ait une forte amélioration pour que nous considérions que la valorisation est très intéressante.
La durabilité de la marque, Columbia existe depuis longtemps. La compagnie innove ses prix bas de gamme pour des vêtements extérieurs et les vêtements pour femmes, et aussi les chaussures. Mais c'est un marché plus concurrentiel que ce n'était le cas dans le passé et cela nous amène à réfléchir.
S'il y avait une progression de la marge d'exploitation dans l'avenir et une stabilisation, cela nous intéresserait, mais je ne prévois pas cela dans l'avenir.
La demande de la marque a diminué, la marque a de très nombreux canaux de distribution au détail aux États-Unis et le consommateur commence à s'essouffler.
- Pour une dernière question à John avant de nous quitter, j'ai grandi en pensant que Adidas et les marques européennes comme Puma donne des bons résultats.
- Adidas subit une véritable renaissance au niveau mondial et en particulier aux États-Unis.
À la fin de 2022, la compagnie a embauché Bjorn Golden comme Chef de la direction.
Il a fait un excellent travail pour régler les problèmes de stratégie globale. Il y a eu beaucoup d'innovation chez Adidas récemment. Il y a également les produits rétro, les Stan Smith, Sandra, PCL qui trouve un écho sur le marché. Il y a de nouvelles couleurs qui suscitent beaucoup d'enthousiasme à l'égard de plusieurs produits sur le marché. Cela fait subir beaucoup de pression à Nike. Ce sont des concurrents directs sur beaucoup de canaux en matière de vêtements sportifs et de chaussures. Pour l'instant, c'est Adidas qui trouve un meilleur écho en Europe et sur le marché.
Quand j'étais jeune, oublions porter Nike, ou bien on portait Adidas. Il n'y avait pas d'autre choix dans le monde si on voulait être cool.
Et Puma est également présent. Encore une fois, Puma rivalise sans doute davantage sur le prix que Nike et Adidas. C'est plutôt une marque de niveau moyen, surtout aux États-Unis.
C'est une marque qui est très axée sur le gros et qui n'exploite pas beaucoup de magasins.
Et ça plateforme numérique n'est pas tellement importante, ce qui fait subir une certaine pression pour le marché concurrentiel. L'arrivée de Bjorn chez Adidas a nui à leur compétitivité.
Malheureusement, nous n'avons plus le temps de vous poser des questions avant de nous séparer.
L'automne sera quand même important.
À quoi devrait-on songer quand on pense au secteur du détail?
- Nous sommes emballés avec la rentrée. Il y a eu de vrais gagnants au niveau des tendances et de la valorisation. La saison des fêtes sera un peu plus favorable. Il y aura une certaine croissance. L'an dernier, la saison des fêtes a surpris beaucoup de gens. Nous pensons que le secteur se porte mieux. Nous pensons que la confiance va s'améliorer, que la confiance peut s'améliorer avec la baisse des taux d'intérêt.
Et une fois la page du cycle électoral tourné, je pense que le consommateur se portera bien en général. Il y aura des secteurs de force et de faiblesse. Ce n'est pas un environnement où on peut tout acheter dans le secteur des biens de consommation discrétionnaire, mais il y a certainement des raisons de s'emballer.
C'est toujours le cas, d'ailleurs. Il y a toujours des entreprises, des marques qui trouvent un écho sur le marché, qui offre une valeur phénoménale qui monte en échelle. Il y a beaucoup de raisons de s'emballer à l'égard du secteur du détail à l'approche des fêtes et en 2025.
- Merci, John Kernan, propos aperçus.
J'espère que nous nous reparlerons bientôt. John Kernan de TD Cowen.
TD Cowen couvre Columbia, Adidas et Puma.
Et pour plus d'informations et un lien sur les sociétés couvertes par TD Cowen, une division de Valeurs Mobilières TD, voyez lier à la fin de la vidéo. Nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Rester à l'écoute, demain, Evan Chen Gestion de Placements TD répondre à vos questions sur les valeurs technologiques.
Vous pouvez me les poser d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!
Aujourd'hui, John Kernan de TD Cowen évoque les perspectives des actions de la vente au détail, alors que les consommateurs sont de plus en plus sous tension.
Anthony Okolie évoque les perspectives des pays dans un contexte de baisse des taux d'intérêt. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Megan Henricks nous explique le fonctionnement des autres limites. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la bonne question au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
En ce premier jour de bourse de la semaine, L'indice TSX composite progresse de 40 points, soit un peu plus de 0,10 %.
Le cours du brut de référence américain progresse de 3 % à compter tension au Moyen-Orient. Certaines nouvelles en provenance de Libye font progresser certaines actions de pétrole et de gaz, y compris Cenovus, qui augmente de près de 1 %. L'augmentation est toutefois moins importante qu'en matinée. Denison Mines, après que le Kazakhstan a annoncé la semaine dernière de réduction de la production d'uranium l'an prochain, l'action continue de progresser à 2,35 $, soit plus de 3 %. Aux États-Unis, une certaine faiblesse sur les marchés après une forte remontée depuis deux semaines, après la correction que nous avons eue.
L'indice S&P 500 recul de 24 points, soit moins de 0,5 %. NVIDIA annonce ses bénéfices la semaine prochaine, ce qui crée une certaine nervosité dans le secteur de la technologie.
L'indice Nasdaq recule davantage que l'ensemble du marché, soit 0,75 %.
Voyons NVIDIA dans l'attente de l'annonce des bénéfices cette semaine. Le titre recule de 2,5 %, après avoir fortement augmenté.
Les marchés prévoient une baisse des taux d'intérêt par la réserve fédérale américaine.
On s'est beaucoup intéressé à la santé des consommateurs, dans un contexte de tension sur les finances des ménages. Qu'est-ce que cela signifie pour le commerce de détail? John Kernan de TD Cowen nous rejoint pour en discuter.
Pour une information complète sur les sociétés couvertes par TD Cowen, consultez le lien sur le site était émission.
Bonjour, John. C'est la première fois que vous participez à cette émission.
Je ne vous entends pas. Je ne sais pas si notre public longtemps. Je vais vous présenter une nouvelle fois. Ça va, John?
Bienvenue à l'émission.
Nous semblons éprouver une difficulté technique.
Nous allons peut-être régler le problème et parvenir à cet entretien sur les actions du secteur de détail et la santé du consommateur dans une économie axée sur la consommation des décisions de la Fed sont importants.
Mais pour l'instant, nous allons peut-être passer à l'actualité du monde des affaires, un coup d'œil sur les marchés.
L'intelligence artificielle progresse cette semaine, alors que NVIDIA s'apprête à publier ses résultats trimestriels ce mercredi. L'action du fabricant de semi-conducteurs a progressé de 150 % depuis le début de l'année à cause de la forte demande pour cette unité de traitement graphique qui alimente des applications intelligence artificielle.
Les milieux financiers s'attendent à ce que le chiffre d'affaires ait plus que doublé pour le trimestre, mais les prévisions de ventes NVIDIA seront également déterminants pour les investisseurs. L'action faiblit aujourd'hui informatique, 17 $, recule de 2,5 %.
Un nouveau revers pour Boeing pendant la fin de semaine. La NASA a annoncé qu'il allait faire appel à Space X pour amener ses astronautes de la station spatiale internationale. Boeing affirme que son vaisseau spatial Starliner est sûr pour le retour des astronautes. La NASA a décidé de mener ses astronautes en février et le Starliner reviendra sur terre vide.
L'action de Boeing recule de plus de 1 %.
Il s'agit d'un seul parmi plusieurs des problèmes auxquels doit faire face l'avionneur.
Les valeurs pétrolières et gazières canadiennes progressent aujourd'hui, tandis que les cours du groupe progressent. Les tensions au Moyen-Orient et les craintes d'un arrêt de la production à Libye font grimper les prix du pétrole. Ceci compense les inquiétudes persistantes concernant la faiblesse de la demande en Chine et un ralentissement économique mondial qui règne depuis le début de l'été.
À présent, un rapide coup d'œil sur les marchés. Indice TSX composite, en ce premier jour de la semaine de bourse, malheureusement, la dernière semaine d'août avant la fin de semaine de la fête du travail et la fin officieuse de l'été.
L'indice progresse de 47 points, soit 0,20 %. L'indice S&P 500, alors que NVIDIA doit annoncer ses bénéfices cette semaine, certains spéculateurs s'inquiètent peut-être. L'indice recule de 1,5 %. Les investisseurs prennent de plus en plus confiance quant à la perspective de nouvelles coupures de taux par les banques centrales.
TD Cowen a publié un rapport selon lequel le secteur annoncerait des occasions intéressantes pour les investisseurs à la recherche de rendement.
Selon TD Cowen, les résultats des FPI canadiennes sont excellentes. La FPI CAP Canadian a progressé de 3 % la semaine dernière. C'est le deuxième meilleur rendement depuis novembre 2023.
Cet indice est positif. C'est la première fois depuis janvier.
Malgré la remontée, les pays sont encore en baisse de 20 % par rapport à la fin de l'exercice 2021, reflétant la volatilité des taux d'intérêt. Mais TD Cowen note que la volatilité commence à diminuer. Il s'agit à présent de facteurs positives et non plus négatifs, car les investisseurs reprennent confiance dans la perspective d'une réduction de taux à court terme.
Nous parlerons des FPI aux instruments du marché monétaire comme les CPG et les fonds communs de placement du marché monétaire. TD Cowen note que la réduction des taux d'intérêt pourrait inverser les influx de quelque 300 milliards de dollars depuis 30 mois.
Au fur et à mesure que les investisseurs à la recherche de rendement réattribuaient leurs fonds, TD Cowen considère qu'il est possible que le FPI canadienne sur place nettement, comme ils ont fait dans des semblables depuis 1998. Alors qu'un nouveau cycle de réduction de taux est entamé, TD Cowen considère qu'il est possible que les valorisations reprennent.
À l'heure actuelle, FPI canadienne tourne autour de 85 % du ratio du cours par rapport à la valeur d'actif net. Selon TD Cowen, il y a beaucoup de possibilités de progresser jusqu'à 94 %. Le ratio du cours à la valeur liquidative, 94 %, c'est la moyenne poste grande crise financière.
Quand on considère le moment de FPI canadienne, il est actuellement autour de 8,8 %, des fonds provenant des opérations, ce qui se compare à 3,2 % pour l'obligation du Gouvernement du Canada, et 3 % pour l'obligation à 10 ans.
L'écart se monte à 5,6 et 5,8 respectivement, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne ajustée à long terme.
Cet écart a considérablement augmenté depuis deux ans, tandis que la cour de rendement s'inversait notablement.
Selon TD Cowen, il est à prévoir que ce rendement continuera de s'améliorer dans l'avenir au fur et à mesure que les facteurs favorables attribuables au taux d'intérêt continuent de se faire sentir.
Une époque intéressante, en effet. Nous attendons depuis longtemps que les banques centrales agissent. La nôtre l'a fait. La Réserve fédérale est sur le point de le faire. Quels sont les risques reliés au FPI?
- Les FPI présentes des risques comme le ralentissement de la croissance des loyers, ralentissement du taux d'inoccupation, de nouveaux immeubles venant en marché, ainsi que le risque lié au crédit des locataires.
Pour une couverture spécifique, il y a beaucoup de projets de promotion immobilière. Les risques supplémentaires comportent les retards de construction, les dépassements de coûts, ainsi que le fait de ne pas parvenir aux projections financières. Voici quelques-uns des risques.
- Merci, Anthony Okolie.
À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plateforme avancée conçus pour les négociateurs actifs et construites par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Que trouvons-nous sur l'indice TSX 60 en cette nouvelle semaine de bourse?
Nous savons que l'indice global progresse modestement.
Surtout sous l'impulsion du secteur de l'énergie. Rien d'excessif. CNQ augmente de 2 %, Suncor de 1,5 %. Les autres titres sont à la traîne. Il s'agit de la hausse des cours du brut dans le monde. Le bruit de référence américain est en hausse de 3 % le baril. Les tensions croyantes dans le Moyen-Orient pendant la fin de semaine et également l'annonce que la Libye pourrait cesser une partie de sa production, ce qui répond aux inquiétudes quant à l'économie chinoise qui consomme moins de brut, ainsi qu'au ralentissement économique mondial.
Le secteur financier est mitigé. C'est la session d'annonce de bénéfices des banques. La banque été affaissée annonce la semaine dernière, d'autres le feront cette semaine.
Le secteur des produits de base et en reculant ensemble, même si l'or atteint de nouveaux records, semble-t-il, chaque jour. Une certaine hausse, Barrick Gold recule de 1,5 %. Aux États-Unis, voici l'indice S&P 100, qui nous montre ce qui se passe sous la surface de l'indice global. NVIDIA va annoncer ses bénéfices mercredi. C'est une action vitale quand on voit les gains réalisés sur le marché. On peut dire que cela dépasse les sept magnifiques, mais une bonne partie de l'emballement des marchés est reliée à l'intelligence artificielle et aux occasions que celle-ci offre. NVIDIA recule de 2,5 %. D'autres fabricants de semi-conducteurs comme AMD et Tesla recule de 3,5 %. Il y a toutefois du vert à l'écran, dans le secteur des consommations non cycliques et le secteur de l'énergie également, il y a une légère remontée reliée à l'augmentation du cours du brut.
Les marchés anticipent une baisse des taux d'intérêt de la part de la réserve américaine.
Dans un contexte de tension sur les finances des ménages, qu'est-ce que cela signifie pour le secteur du détail? John Kernan de TD Cowen nous rejoint pour en discuter. Et pour une information complète sur les sociétés couvertes par TD Cowen, veuillez consulter le lien vers le site Web à la fin de cette émission.
Bonjour, John. Bienvenue à cette émission.
- Bonjour. Merci de m'inviter.
- C'est la première fois que vous participez à notre émission. Parlez-nous un peu de la partie du marché que vous couvrez.
Vous êtes spécialiste d'un certain univers.
- Oui, je m'occupe des actions de détail et de consommation chez TD Cowen.
Je travaille ici depuis 14 ans et je m'occupe du secteur de la consommation et du détail depuis le début.
Alors nous vivons et respirons les tendances de la consommation, la santé du consommateur.
Les compagnies que je couvre qu'on Nike, Adidas, Lemmon, TJX, bon nombre des marques d'articles de sport et des marques qui vendent dans ce secteur. C'est un vaste univers de couverture qui me garde bien occuper et qui nous permet de garder le doigt sur le pouls du consommateur et les tendances qui interpellent celui-ci.
- Vous avez déjà vu quelque sec. C'est une époque intéressante que nous vivons, comme je l'ai dit au début. On prévoit que la Fed va commencer à réduire les taux. On considère les données. Il y en a une qui est très important pour l'économie américaine, c'est la consommation. Quelle est la conjoncture générale? Comment le consommateur se sont-ils?
- Le consommateur est plus robuste que les manchettes ne le laissent accroire. Il y a eu beaucoup de négativité quant à la consommation. Certaines entreprises de consommation très en vue dans certains secteurs ont évoqué des tendances plus difficiles pendant l'été.
Cela est beaucoup relié à la concurrence, à l'inflation, à l'évolution des tendances en matière de dépenses. Mais dans l'ensemble du consommateur, le niveau de dépenses que nous suivons sont toujours très sains.
. Nous en sommes à un taux de chômage de 4 %, donc l'économie se porte bien. Les marchés financiers ont atteint des records inégalés, ainsi que les prix du logement.
Donc, tout n'est pas sombre. Il faut se rappeler que l'essentiel des dépenses de consommation et attribuable aux consommateurs les plus aisées, qui représente une proportion considérable des niveaux de dépenses globaux et les consommateurs à plus faibles revenus qui sont plus stressés par l'inflation, représente une proportion beaucoup plus faible. Alors donc, le consommateur est peut-être plus robuste que les manchettes ne le laissent croire au fil des nouvelles d'un jour à l'autre. Comment cela s'est-il répercuté sur la saison des bénéfices?
- Certaines entreprises ont réagi très favorablement et ont montré une excellente solidité relative dans le domaine de la consommation.
Par exemple, TJX, c'est le secteur des détaillants au rabais, une croissance des magasins comparables à 4 %. Excellente marge brute, gestion des stocks. À l'extérieur de mon secteur, Walmart et Costco que mon collègue Alfred Chen, ces actions ont atteint des sommets et des records inégalés au niveau des valorisations. Ils ont annoncé des résultats largement supérieurs au consensus. Il y a des secteurs qui se portent très bien.
Et il y a également des secteurs qui se portent moins bien. Ce sont des entreprises qui s'intéressent aux consommateurs moins aisés, qui sont le plus stressé par l'inflation. La clé pour ces entreprises, quand je lisais ces rapports, vous avez dit qu'il y a des secteurs de prospérité. Les compagnies ne peuvent pas se reposer sur l'idée générale que les taux d'intérêt plus élevé et le coût élevé pour le consommateur épuise les consommateurs. C'est pourquoi l'entreprise donne des moins bons résultats.
- Oui, il y a certainement une dynamique concurrentielle pour cette entreprise. La concurrence dans bon nombre de ces secteurs de consommation, surtout le bien, la mode et les articles de sport, les stocks ont baissé, la concurrence dans le commerce électronique et les magasins physiques s'est intensifiée.
Il ne s'agit pas simplement que le consommateur ne dépense pas. Le consommateur faiblit. Il y a beaucoup de concurrence pour les dollars de dépenses.
Les dépenses ont été réattribuées d'une catégorie à l'autre. Certaines catégories où il y a énormément d'inflation et par conséquent qui subisse beaucoup de pression. Les entreprises qui offrent la meilleure valeur, la meilleure expérience annonce toujours des résultats très sains.
- Dans votre univers de couverture, ventilons certains des secteurs. S'il y en a qui s'avère porteur, voir même en hausse? Je songe aux articles de sport, au commerce au rabais, au commerce intéressant aux clients plus nantis.
- Le commerce d'articles de sport se porte très bien.
[---], Cette action a atteint des sommets inégalés, elle annonce ses bénéfices après la fête du travail et nous prévoyons qu'ils seront très élevés. Beaucoup plus élevée que le consensus. Il y a certains concurrents très nouveaux, comme [---] et Deckers, qui possède les magasins [---].
Leur marge brute continue d'augmenter au-delà des attentes du consensus.
Sketchers et notre entreprise qui nous plaît depuis longtemps, qui offre une excellente valeur face à l'inflation des prix. Cette action frise des records inégalés. Il y a de très bons résultats dans le secteur de la consommation, mais ça a été très bifurqué. Il y a eu beaucoup de faiblesse par ailleurs dans certains des autres compagnies de Grande capitalisation, comme Nike, par exemple.
- Les réductions de taux, les marchés comptent sur celle-ci, semble les prévoir.
Quand il s'agit du consommateur et des actions de détail, quelles pourraient être les faits si la Fed commence à réaliser des coupures de taux?
- Il semble bien qu'il y aura une réduction en septembre, soit de 25 ou de 50 points de base, cela reste à voir. La Fed veut réduire notablement les taux d'intérêt en 2025 sera favorable consommateur. Ce sera favorable à la confiance, qui est vraiment le moteur de la dépense de consommation. Il y aura une réduction des coûts d'emprunt. Depuis plusieurs années, ceux-ci ont beaucoup augmenté. Les consommateurs réagiront favorablement à cela.
Cela interviendra dans un contexte où l'incertitude relative aux résultats de l'élection en novembre sera dissipée. Le consommateur se portera bien en 2025. Il y aura des secteurs plus faibles et d'autres plus forts, mais nous nous trouvons, je pense, dans une situation dans laquelle nous sommes plus optimistes.
On parle de la concurrence qui commence à réduire la part de marché, mais il y a cette image de marque. Quels sont les facteurs qui protègent le plus les mêmes contre l'irruption de concurrents?
- Je pense que ces facteurs sont plus favorables que les marchés de l'envisage mais il faut savoir avec quelle rapidité les consommateurs progressent. Les concurrents principaux pourraient très bien continuer de progresser à un rythme très rapide, puisque leur notoriété et le réseau de magasins sont limitées. Il y a donc de la place pour de nouveaux joueurs dans le secteur des vêtements de sport et loisirs. On a créé le niveau de gamme de cette catégorie à elle seule depuis longtemps et les concurrents ont changé, doivent monter en grade, mais il ne semble pas que leur structure de bénéfice ni la valeur de la marque à long terme ne courent de risques. Lululemon demeure au premier plan par rapport aux nouveaux concurrents, que ce soient des articles pour homme ou pour femme. C'est une des marques les plus uniques en son genre créé depuis 20 ans, mais des comparaisons plus difficiles sur une base pluriannuelle, la croissance montre des signes d'essoufflement, et on le verra dans les résultats qui seront annoncés jeudi soir.
- Y a des possibilités de croissance hors de l'Amérique du Nord? Je sais que beaucoup de ces entreprises se tournent vers l'étranger, vers le marché asiatique.
Quel serait le projet de substitution de Lululemon.
- Secteur connaît une progression très forte de 54 % de hausse sur 12 mois selon les chiffres annoncés au mois de juin.
Nous pensons qu'il aura une augmentation de 35 % pour le deuxième trimestre. Une bonne partie de la croissance provient de la Chine et la Chine est en défaveur au niveau des investisseurs institutionnels.
Le prix que les investisseurs sont prêts à payer pour la croissance axée sur la Chine est très faible. On le voit sur Ali Baba, Tencent, toute entreprise de multiples très limités.
La société mère de Timu recul de 30 % aujourd'hui, alors que cette action cotée en Chine caracolait en tête du marché.
Donc les flux de trésorerie en provenance de la Chine sont valorisés à des multiples extrêmement bas à l'heure actuelle, en autres à cause des incertitudes macro-économiques et géopolitiques.
Puisque la Chine va sans doute représenter le quart de la croissance totale de Lululemon d'ici trois à cinq ans, c'est une source de préoccupation pour les investisseurs.
- Très bien, voici pour Lululemon. Une autre question. Est-ce que les compagnies comme Marshal des Winner attire plus de consommateurs avec l'augmentation du coût de la vie? Ce sont des compagnons TJX et la société mère.
- TJX est l'une de nos actions favoris depuis quelque temps. Quand on considère les tendances acquisition de clients que signal TJX, c'est extraordinaire.
Ces entreprises acquièrent des consommateurs plus élevés plus jeunes, à revenu plus élevé, à revenus moins élevés.
Il y a eu une descente en gamme vers les actions de Marshall's et Winner, que ce soit aux États-Unis ou au Canada. Ces entreprises acquièrent beaucoup de consommateurs et affiche donc des résultats excellents. Les stocks sont achetés plus efficacement dans une gamme plus vaste de catégories. Plus simplement, les articles d'habillement pour hommes et pour femme.
Maintenant, il y a l'ameublement intérieur, les produits de beauté, les articles de consommation qui représente une part plus importante. Donc l'équation qualité/prix que ces compagnies proposent consommateur va en s'améliorant. Toutes ont annoncé des résultats très favorables il y a deux semaines et elles ont rehaussé leurs prévisions pour l'ensemble de l'exercice.
- Quels sont les risques que courraient TJX et dont il faut se rappeler?
- C'est un milieu concurrentiel. TJX rivalise avec tout le monde, les grands magasins, les magasins spécialisés, Amazon et l'ensemble du commerce électronique.
TJX tire moins d'un pour cent de son revenu du numérique, mais cela se transforme en un obstacle à la concurrence. Les consommateurs favorisent l'expérience de magasinage en personne pour certaines catégories et TJX proposent une excellente expérience en magasin qui ne peut être reproduit en ligne avec un excellent rapport qualité-prix.
[---] Est sans doute le plus important détaillant numérique d'habillement en Amérique du Nord. Bien sûr, c'est une entreprise basée en Chine, qui a dû subir un examen préféré de la part des régulateurs. La compagnie recherche toujours une bourse sur laquelle s'introduire. La cotation aux États-Unis n'a pas été suivie, ni celle à Londres.
Shein est un concurrent assez puissant par rapport à TJX dans le secteur de l'habillement.
- TD Cowen couvre Lululemon et TJX. Pour un complément, voyez à la fin de la vidéo.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Par courriel à moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez gérer vos risques pendant une période de volatilité boursière, vous pouvez envisager d'utiliser des autres limitées. Megan Henricks est formatrice à Placements directs TD. Il est très important pour les investisseurs, lorsqu'il commence à négocier, de comprendre la différence entre les ordres cours du marché et les autres limites. Imaginez que vous appelez chez un concessionnaire automobile pour acheter une voiture. Vous voyez le prix.
Si vous décidez de verser ce prix, c'est comme de l'acheter au cours du marché.
Tandis que si vous essayez de négocier avec le concessionnaire, c'est comme de passer un ordre limites. Il existe un risque que si le concessionnaire accepte pas votre offre, vous pourriez ne pas pouvoir acheter la voiture.
Mais si votre offre est acceptée, vous l'achetez à un prix qui vous plaît. Allons sur CourtierWeb afin que je puisse vous montrer comment cela se fait dans les négociations.
Mettons que je suis prête à passer un ordre, je clique sur « achat–vente ».
Saisissons mettons Disney.
Quand on passe cet ordre, à l'heure actuelle, on voit la cote de Disney à droite, on voit le cours actuel: 91,23.
C'est la dernière opération. Si nous achetons l'action au cours du marché, nous n'achetons au meilleur prix actuel, c'est-à-dire le cours vendeur, 91,24.
Puisque les marchés évoluent, il est possible que le temps que votre ordre soit passé, il sera exécuté à un cours plus élevé au plus faible.
Quand vous achetez au cours du marché, vous ne contrôlez aucunement le cours, mais vous êtes certain que votre ordre soit exécuté.
Alors que si vous voulez placer plutôt un ordre limites, voilà où, encore une fois, c'est presque une affaire de négociation.
Mettons que vous ne voulez acheter l'action qu'à 85 $.
Le reste, comme auparavant, c'est que s'il n'y a pas de vendeurs qui sont disposés à réduire leur prix jusqu'à 85, eh bien,, votre ordre ne sera pas passé et vous n'achèterez pas l'action. Mais si vous trouvez un vendeur, vous pourrez obtenir l'action à 85 $ au moins, c'est-à-dire 1, Cours sur lequel vous détenez un contrôle, car l'action ne sera pas exécutée à un coût plus élevé que 85 $. Ce sera extrêmement utile si vous décidez de passer des ordres sur le marché après la clôture ou avant l'ouverture. La durée de validité est limitée au jour de bourse ou à une durée spécifiée.
Mais s'agissant d'un autre limite, si la société est cotée sur une bourse américaine, il est possible de disposer de quelques possibilités suivantes, c'est-à-dire annulation et puis prolongation. Les prolongations n'existent que sur les marchés américains.
Et uniquement pour les autres limites.
Pourquoi? Parce que ce marché peut être extrêmement volatile. Il ne serait pas étonnant. Vous spécifiez votre cours… mettons 85. Vous savez donc que cet ordre ne sera exécuté qu'à 85 $ au moins. Voilà quels sont les avantages des autres limites.
- Megan Henricks est formatrice principale à Placements directs TD. Pour trouver davantage de ressources éducatives, visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour accéder à la page YouTube de Placements directs TD. John Kernan répondent à vos questions sur les actions du commerce de détail. Que pensez-vous de Nike?
- Nike annonce des résultats assez mitigés depuis quelques trimestres.
Et les perspectives pour 2025 sont extrêmement faibles. L'action a reculé de 25 % le jour où ces résultats ont été annoncés fins juin. Nous sommes assez prudents quant au chiffre d'affaires de Nike, compte tenu de la concurrence à laquelle la compagnie est en concurrence, face aux entreprises comme New Balance ou même Lululemon dans le secteur de l'habillement ou autre. Alors nous sommes prudents quant aux orientations de cette action.
Récemment, la compagnie a exprimé une certaine confiance à l'égard de John Donohue, qui détien 84 % des droits de vote au conseil d'administration, mais je pense qu'il y a certaine inquiétude quant à la stratégie et chez Nike, et lorsque la compagnie accueillera les investisseurs en novembre à l'ajout des investisseurs, les analystes auront beaucoup de questions à poser sur l'orientation de la croissance de la structure à long terme.
C'est un élément difficile. Une entreprise comme Nike, bien sûr, lorsque j'étais jeune homme, c'était la chaussure qu'il fallait porter. Et puis bien entendu, vous avez entendu parler de New Balance.
Je me souviens quand mon fils de neuf ans à acheter une paire New Balance et je lui ai dit: « Mais c'est pour les vieux. Et il m'a dit: « Mais c'est cool. » - Je me souviens quand je couvrais ce secteur il y a six ou sept ans, c'était plus facile de couvrir Nike et certains de ses plus gros concurrents comme Adidas à l'époque, Under Armour. C'était des entreprises qui trouvaient davantage de cours sur les marchés lorsque les marchés étaient plus concentrés.
Depuis quatre à cinq ans, il y a eu un amenuisement des obstacles à l'accès au marché pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la concurrence fabrique de meilleurs produits et les consommateurs le remarquent.
Ensuite, sur Instagram, TikTok, Facebook, YouTube a beaucoup ouvert les yeux des consommateurs quant à une gamme de marque et ses marques parviennent beaucoup plus facilement à communiquer avec ses consommateurs.
Nike subit donc une très forte concurrence quant à la possibilité de revirement ou d'un changement de cap. Qu'est-ce qui pourrait bien se passer pour Nike? S'il s'agit de recouvrer la faveur des jeunes?
- Je crois qu'il faudrait que ce secteur se débarrasse des tendances. Il faut que le secteur cesse poursuivre toutes les tendances sur les médias sociaux. C'est ça qui va rendre les entreprises moins cycliques. C'est l'innovation axée sur les processus en matière de chaîne d'approvisionnement et de distribution, et c'est là où Nike accuse un retard.
Sa chaîne d'approvisionnement donne des résultats bien moins favorables que celle des concurrents. Rappelez-vous en 2021, quand le Vietnam a fermé ses portes et qu'il y a beaucoup d'inflation en 2022.
Nike en a souffert de manière disproportionnée par rapport à ses concurrents. Je pense que pour créer des changements durables, une structure de marche plus durable, une marge brute plus stable, il faut que Nike fasse plus que de courir après les tendances, car les tendances vont prendre fin et on ne va pas pouvoir suivre le mouvement assez rapidement avec la conception de produits et les stocks.
Il faut donc un revirement axé sur les opérations plutôt concourantes après les tendances en tachant de savoir ce que les concurrents demande. Cela ne sera pas durable.
- Questions suivantes. Le golf. Le golf semble plus populaire que jamais. Est-ce un bon moment d'envisager Calloway ? Moi, j'adore le golf. Je suis grand golfeur.
Malheureusement, je pense que ce n'est pas un bon moment pour envisager Top Golf ou Calloway.
Ce sont des entreprises qui ont envisagé des alternatives stratégiques. Pour Top Golf pendant le dernier appel de bénéfices, les ventes ont beaucoup ralenti. Le coût de la construction et de l'entretien des Top Golf au niveau des immobilisations et des frais d'exportation sont énormes. Le financement de la compagnie doit obtenir en principe, la compagnie doit emprunter au propriétaire des locaux. Ce n'est pas une entreprise qui s'autofinance. La trajectoire reste à voir. Le golf est à la mode et au niveau du matériel, il y a une possibilité de fixation des prix. On le voit pour certains concurrents comme [---] cotée au Japon, mais Top Golf Calloway souffre alors actuel du ralentissement de son activité au niveau du chiffre d'affaires.
Nous sommes assez prudents au niveau de ces deux activités.
- Que faudrait-il que Top Golf pour changer votre thèse?
- Je crois que rien ne change notre thèse au niveau de Top Golf, parce que c'est une entreprise à très forte intensité de capital qui consomme de la trésorerie pour s'agrandir. Et ce sont des locaux qui sont très coûteux à exploiter. Il y a énormément de coûts fixes et variables dans ce modèle financier.
Je crois que l'équipe de directions de Top Golf ferait bien de ralentir la croissance du chiffre d'affaires et de se concentrer sur les établissements existants.
Donc il n'y a pas énormément. Nous avons travaillé sur le modèle de plusieurs façons, mais nous ne prévoyons pas que Top Golf offre une valeur intrinsèque particulièrement attrayante.
- Revenons à l'habillement. Que pensez-vous des Under Armour?
- Un revirement extraordinaire! Calvin Klein a annoncé son retour à titre de Chef de la direction il y a quelques mois.
La marque est trop distribuée, avec trop de prix bas de gamme dans les vêtements pour femme. Il faut réduire le chiffre d'affaires chez Under Armour assez considérablement pour en revenir à une structure de marge plus normale.
Alors il nous est difficile de valoriser l'action. Elle a beaucoup progressé depuis l'annonce des bénéfices du premier trimestre il y a quelques semaines.
Je crois que la valorisation est très équitable à l'heure actuelle.
Et cela davantage que beaucoup de ses concurrents dans le secteur des vêtements de sport.
Il faut que Under Armour réduise ses points de distribution bas de gamme.
- Où se situe Under Armour dans l'imaginaire des consommateurs? Si Lululemon occupe le haut de gamme, où se situe Under Armour?
- Under Armour se situe dans un secteur très promotionnel de l'écosystème. Ça devient très concurrentiel. Le profil de marge est beaucoup plus bas dans ce créneau et c'est pourquoi Under Armour doit découvrir comment devenir une marc davantage haut de gamme en faisant valoir son innovation et le rapport qualité-prix qu'elle offre, plutôt que de communiquer largement avec les consommateurs sous forme de rabais, ce qui n'est pas durable car tout le monde peut fonctionner ainsi.
Lululemon et certains des autres concurrents génèrent une marge très élevée au fil du temps, mais ces calculs fonctionnent dans le secteur haut de gamme qui est moins banalisé et moins concurrentiel.
- TD Cowen couvre Nike, Calloway… pour plus d'informations sur les compagnies couvertes par TD Cowen, suivez le lien à la fin de la vidéo. John Kernan répond à vos questions sur les valeurs de détail dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions en tout temps. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous apposer en tout temps, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur « envoyer ». Nos invités pourraient vous répondre en direct.
John Kernan de TD Cowen répond à vos questions. Que pensez-vous de Columbia?
- Bon, cette marque est parfois sous le radar. L'action est surtout détenue par une famille, la famille [---]. C'est une capitalisation boursière de 5 milliards de dollars, mais seulement 50 % est négocié, parce que le reste est détenu par la famille [---].
Il s'agit d'un prix bas de gamme. C'est plus concurrentiel. Récemment, la valorisation s'est contractée notablement par rapport au point où elle était il y a cinq ans. Le dividende est intéressant et nous pensons que la marque occupe un espace intéressant sur le marché, donc au niveau, comme je le disais, du bas de gamme. Mais encore une fois, il y a beaucoup de concurrence. La structure des marges est sous pression. La compagnie n'a pas encore trouvé la formule pour les chaussures Columbia ou Sorel.
- Pour l'avenir, qu'est-ce qui suscite chez vous un intérêt plus marqué au niveau de la marque?
- Il faut qu'il y ait une croissance plus stable du chiffre d'affaires, une meilleure gestion des stocks et une meilleure maîtrise des marges d'exploitation, laquelle a été très volatile depuis trois à cinq ans. Il faudrait qu'il y ait une forte amélioration pour que nous considérions que la valorisation est très intéressante.
La durabilité de la marque, Columbia existe depuis longtemps. La compagnie innove ses prix bas de gamme pour des vêtements extérieurs et les vêtements pour femmes, et aussi les chaussures. Mais c'est un marché plus concurrentiel que ce n'était le cas dans le passé et cela nous amène à réfléchir.
S'il y avait une progression de la marge d'exploitation dans l'avenir et une stabilisation, cela nous intéresserait, mais je ne prévois pas cela dans l'avenir.
La demande de la marque a diminué, la marque a de très nombreux canaux de distribution au détail aux États-Unis et le consommateur commence à s'essouffler.
- Pour une dernière question à John avant de nous quitter, j'ai grandi en pensant que Adidas et les marques européennes comme Puma donne des bons résultats.
- Adidas subit une véritable renaissance au niveau mondial et en particulier aux États-Unis.
À la fin de 2022, la compagnie a embauché Bjorn Golden comme Chef de la direction.
Il a fait un excellent travail pour régler les problèmes de stratégie globale. Il y a eu beaucoup d'innovation chez Adidas récemment. Il y a également les produits rétro, les Stan Smith, Sandra, PCL qui trouve un écho sur le marché. Il y a de nouvelles couleurs qui suscitent beaucoup d'enthousiasme à l'égard de plusieurs produits sur le marché. Cela fait subir beaucoup de pression à Nike. Ce sont des concurrents directs sur beaucoup de canaux en matière de vêtements sportifs et de chaussures. Pour l'instant, c'est Adidas qui trouve un meilleur écho en Europe et sur le marché.
Quand j'étais jeune, oublions porter Nike, ou bien on portait Adidas. Il n'y avait pas d'autre choix dans le monde si on voulait être cool.
Et Puma est également présent. Encore une fois, Puma rivalise sans doute davantage sur le prix que Nike et Adidas. C'est plutôt une marque de niveau moyen, surtout aux États-Unis.
C'est une marque qui est très axée sur le gros et qui n'exploite pas beaucoup de magasins.
Et ça plateforme numérique n'est pas tellement importante, ce qui fait subir une certaine pression pour le marché concurrentiel. L'arrivée de Bjorn chez Adidas a nui à leur compétitivité.
Malheureusement, nous n'avons plus le temps de vous poser des questions avant de nous séparer.
L'automne sera quand même important.
À quoi devrait-on songer quand on pense au secteur du détail?
- Nous sommes emballés avec la rentrée. Il y a eu de vrais gagnants au niveau des tendances et de la valorisation. La saison des fêtes sera un peu plus favorable. Il y aura une certaine croissance. L'an dernier, la saison des fêtes a surpris beaucoup de gens. Nous pensons que le secteur se porte mieux. Nous pensons que la confiance va s'améliorer, que la confiance peut s'améliorer avec la baisse des taux d'intérêt.
Et une fois la page du cycle électoral tourné, je pense que le consommateur se portera bien en général. Il y aura des secteurs de force et de faiblesse. Ce n'est pas un environnement où on peut tout acheter dans le secteur des biens de consommation discrétionnaire, mais il y a certainement des raisons de s'emballer.
C'est toujours le cas, d'ailleurs. Il y a toujours des entreprises, des marques qui trouvent un écho sur le marché, qui offre une valeur phénoménale qui monte en échelle. Il y a beaucoup de raisons de s'emballer à l'égard du secteur du détail à l'approche des fêtes et en 2025.
- Merci, John Kernan, propos aperçus.
J'espère que nous nous reparlerons bientôt. John Kernan de TD Cowen.
TD Cowen couvre Columbia, Adidas et Puma.
Et pour plus d'informations et un lien sur les sociétés couvertes par TD Cowen, une division de Valeurs Mobilières TD, voyez lier à la fin de la vidéo. Nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Rester à l'écoute, demain, Evan Chen Gestion de Placements TD répondre à vos questions sur les valeurs technologiques.
Vous pouvez me les poser d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!