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(musique) - Bonjour, ici Anthony Okolie. Je remplace Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons les scénarios possibles pour les marchés au deuxième semestre avec John Eade de Argus Research.
Je vais présenter les derniers résultats de l'indice Placements directs TD, qui donne un aperçu sur la confiance des investisseurs canadiens. Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Caitlin Cormier montre quelques-uns des différents types d'opérations disponibles sur la plate-forme. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Commençons par le Canada, où le marché est en légère hausse, soutenu par les secteurs financiers et énergétiques. La bourse canadienne a atteint de nouveaux sommets vendredi grâce aux espoirs croissants de réduction des taux d'intérêt aux États-Unis, à des résultats d'entreprises largement positifs et à la fermeté des cours des métaux. L'indice composite S&P TSX est en hausse de 142 points. Parmi les actions qui évoluent le plus, les actions de Stelco sont en hausse aujourd'hui. Le sidérurgiste américain Cleveland Cliffs s'est engagé à acquérir l'entreprise canadienne dans une transaction évaluée à 200 (...) les actions de Stelco bondissent.
Les actions de Celestica sont également en demande aujourd'hui. Le leader des services de fabrication électronique a suscité beaucoup d'intérêt à la suite de ces solides performances de l'année dernière grâce à des bénéfices robustes des initiatives de croissance stratégique.
Les actions de Stelco sont actuellement en hausse de plus de deux et demis pour cent.
À présent, la bourse de New York. L'indice S&P 500 a également ouvert en hausse.
Les opérateurs se préparent à une semaine importante des résultats en entreprise.
Les marchés sortent également d'une forte hausse vendredi suite aux espoirs de réduction des taux d'intérêt et des données sur l'inflation moins élevée que prévu qui laisse espérer que la Fed agira cette année.
Les indices Dow Jones et S&P 500 ont atteint des records intra journaliers la semaine dernière.
À présent, le Nasdaq, à forte composante technologique, est également en hausse de 11 points, soit plus de quatre et demis pour cent.
À présent, les actions qui progressent.
Tesla, l'action est en hausse en début de séance lundi, ayant reconquis la totalité du recul de la semaine dernière qui a suivi les informations sur le retard prévu pour la journée du robot taxi. L'action progresse de quatre et demis pour cent pour les actions de Netflix sont en hausse.
Netflix sera la première grande entreprise technologique a publié ses résultats trimestriels au cours de la période actuelle. Le géant de la diffusion en continu doit publier ses résultats après la clôture jeudi. L'action progresse de plus de 2 %. Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Les marchés ont atteint de nouveaux sommets cette année grâce aux performances des entreprises technologiques, mais cette tendance va-t-elle se poursuivre jusqu'à la fin de l'année? John Eade président de Argus Research nous rejoint pour discuter.
Bonjour, ça me fait plaisir de m'entretenir avec vous une nouvelle fois.
- Bonjour Anthony, à moi aussi.
- Pourquoi ne pas commencer par un rapide récapitulatif de ce que nous avons vu au cours du dernier semestre?
- Aux États-Unis, Anthony, l'année a très bien commencé pour les investisseurs des différents paliers de secteur de la technologie. L'indice d'attaque a progressé de près de 15 %. C'est une excellente année. De parvenir à ce résultat pendant le premier semestre, c'est remarquable.
Quelques facteurs ont dû être réunis pour engendrer ces rendements.
De beaux progrès dans la lutte contre l'inflation. Aux États-Unis, l'inflation, quoiqu'elle ne soit pas aussi faible que la Fed l'espérerait, évolue dans la bonne direction.
Les taux d'intérêt vont baisser en prévision de réduction du taux directeur par la Fed.
Les faibles taux d'intérêt, c'est une bonne chose. L'économie poursuit son expansion, pas aussi rapidement qu'au deuxième semestre 2023.
Anthony, nous avons enregistré une croissance moyenne du PIB durant le deuxième semestre de l'an dernier de quelques trois et demis ou 4 %. Ce n'est pas durable.
Mais ce qui est durable, c'est une croissance d'environ 2 % et je pense que c'est là où nous sommes à l'heure actuelle. Il y a donc eu une baisse des taux d'intérêt, baisse de l'inflation, bonne croissance économique, et nous voici à la saison des annonces de bénéfices d'entreprises.
L'annonce des bénéfices du deuxième semestre commence à peine, du deuxième trimestre plutôt, et nous prévoyons une croissance supérieure à 10 %. Taux d'intérêt fait, bonne croissance économique, bénéfices solides, engendrant un bon premier semestre pour les investisseurs américains en 2024 - très bien.
Dans ce contexte, vous avez publié un rapport qui présente trois scénarios sur la façon dont les choses pourraient évoluer à partir d'aujourd'hui. Commençons par votre scénario de base pour les marchés.
- Le scénario de base prévoit que plusieurs tendances actuelles se poursuivent sans changement.
Les données importantes sur la consommation et l'inflation, l'indice des prix à la consommation, l'indice de consommation personnelle, ces mesures la sont entre deux et demis et 3 % d'inflation.
Il y a deux ans, elle serait plutôt laissée escompter un taux d'inflation de sept ou 9 %. Il y a donc eu un très net recul. Notre scénario de base consiste à une prolongation de la tendance vers les 2 %. Peut-être qu'il n'y aura pas de baisse tous les mois, mais avec le temps on se rapprochera de 10 % d'ici la fin de l'année. Nous pensons que la réserve fédérale est bien placée pour apporter certaines coupures de taux d'intérêt.
Comme vous le savez, la Fed a relevé les taux d'intérêt à court terme de 0 % à plus de cinq et demis pour cent. Au milieu de l'an dernier.
Les taux sont demeurés élever entre cinq et un quart et cinq et demis pour cent.
Entre-temps, les mesures d'inflation ont reflué, environ deux et demis pour cent.
La Fed est donc en avance sur la courbe de l'inflation. C'est une bonne nouvelle. La Fed peut commencer à desserrer la vis, à assouplir sa politique monétaire très serrée, tout en maintenant l'économie sur une trajectoire de croissance. Notre scénario de base prévoit que la Fed pourrait réduire les taux d'ici septembre malgré tout.
Après l'élection présidentielle, en décembre peut-être. Donc de coupures de taux cette année.
- Voilà pour le scénario de base. Et si les choses se passent mieux que prévues, quel serait l'argument en faveur d'une hausse?
- Eh bien, compte tenu de ce scénario de base, je peux conclure en disant: le S&P 500 était en hausse de 15 % pendant le premier semestre. Peut-être ajoutera-t-il encore 5 %, ce qui porterait l'indice S&P 500 à environ 5800. Il en est à 5600 aujourd'hui. Il s'agit d'une croissance modeste mais il s'agit toujours d'un marché haussier et un rendement positif au deuxième semestre de l'année.
Un scénario positif envisagerait que le S&P 500 iraient jusqu'à 6000. Pour parvenir à cet objectif, je ne crois pas Anthony qu'il y aura plus de coupures de taux en 2024, mais la Fed à quelques autres réunions où elle aurait la possibilité de laisser entendre qu'il y aurait des coupures de taux supplémentaires en 2025.
À l'heure actuelle, la Fed laisse croire qu'il y en aura une: si elle commence à laisser entendre au marché qu'elle pourrait réduire les taux trois ou quatre fois en 2025, je pense que ce serait une bonne nouvelle est que cela contribuera à faire remonter les actions au-delà même de notre scénario de base.
Si les bénéfices des entreprises sont un peu supérieurs aux prévisions, nous prévoyons une croissance supérieure à 10 %.
Si la croissance commence à tutoyer les 15 % pendant le deuxième semestre, il y a des bénéfices excellents et records, pour soutenir des cours plus élevés pour les différents niveaux de secteur de la technologie, ce serait positif car cela laisserait envisager davantage de coupures de taux en 2025.
- Très bien. Et maintenant, que dire de l'hypothèse baissière?
- L'hypothèse baissière, nous commençons toujours cet entretien, Anthony, en parlant d'inflation et de la Fed car il s'agit des facteurs économiques les plus importants aujourd'hui et maintenant. Donc dans un scénario baissier, la tendance d'inflation à la baisse s'arrêterait et les prix des loyers commenceraient à remonter une nouvelle fois. Ce serait peut-être sous forme de loyer ou bien sous forme de coûts de transport qui augmente d'un an sur l'autre à raison de 10 %. Donc nous arrêterions de progresser dans la lutte contre l'inflation.
Si la Fed ne peut pas réduire les taux d'intérêt que l'environnement du marché et des taux d'intérêt demeurent serrer, il se pourrait qu'il y ait un chômage plus élevé.
Nous n'en avons pas encore parlé. Le taux de chômage très avantageux aux États-Unis, à 4,1 %, c'est-à-dire en hausse par rapport à trois et demis pour cent l'an dernier. 4,1 %, c'est toujours très bas, et si nous constatons que l'inflation va se diriger vers les 5 %, la réserve fédérale devra peut-être se précipiter pour réduire les taux et elle s'inquiéterait de réduire les taux, rappelez-vous parce que dans les scénarios aussi, la tendance sur l'inflation n'est plus au rendez-vous. Donc la Fed est prise entre deux feux. Il y a une élection présidentielle qui s'en vit en novembre et si les résultats ne sont pas concluants et que les tribunaux s'en mêlent, cela va ajouter une incertitude encore plus inquiétante. Les marchés vont peut-être devoir subir une correction.
Les actions reculeront.
Une correction, ce n'est pas un marché baissier, et une correction aurait ramené le S&P 500 jusque vers 5000. Ce serait le scénario baissier.
- Très bien. Excellent début d'émission!
John Eade répond à vos questions sur la stratégie de marché dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Le sidérurgiste américain Cleveland Cliffs a annoncé son intention d'acheter son homologue canadien Stelco dans le cadre d'une opération d'une valeur de 3,4 milliards de dollars. Ce serait la première acquisition d (...) cette acquisition permettra Cleveland Cliffs de doubler sa part du marché des laminés plats au comptant.
Les actionnaires de Stelco recevront des espèces (...) l'opération devrait être finalisée sous réserve d'approbation des autorités. Les actions de Stelco bondit de plus de 90 %. Les actions de Burberry sont sous pression après que le géant britannique du luxe est annoncé des résultats décevants (...) une baisse de l'appétit pour les produits de luxe sur ses principaux marchés avec une crise du coût de la vie qui affecte les consommateurs européens et asiatiques et des préoccupations économiques affectant les consommateurs asiatiques.
La société a suspendu son dividende est nommée Joshua Schulman, ex dirigeant de Michael Kors et Coach, à la direction.
Goldman Sachs ont doublé (...) Les revenus des titres à revenu fixe ont bondi de 17 % grâce à l'activité sur les marchés des taux d'intérêt, des devises et des prêts hypothécaires. Par ailleurs, l'exposition croissante de la société (...) ce qui est nettement inférieur aux banques. En revanche, la célèbre activité de banque d'investissement de Goldman a été décevante par rapport à ses rivales en raison de commissions inférieures présents. Les actions de Goldman Sachs sont en hausse de plus de 1 %. À présent, les grands indices.
L'indice TSX composé progresse de plus de 120 points, soit 1/2 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est également en hausse. Cet instantané des marchés américains progresse de 34 points, soit 0,6 %.
John Eade répond à vos questions sur la stratégie de marché. La première question: que concluez-vous en voyant la rotation des gros titres de technologie et des titres à petite capitalisation?
- Eh bien, Anthony, je n'avais pas encore affirmé qu'il s'agit d'une tendance.
Je pense que nous l'avons vu depuis deux jours et c'est le cas aujourd'hui, et depuis trois ou quatre ans, ce sont été les sociétés à grandes capitalisations qui ont engendré ses rendements de S&P 500.
Vous dîtes que le S&P 500 était en hausse de 15 % politiques très petite capitalisation ce jour cette année sont en hausse de 5 %.
Donc les titres ont donné des résultats décevants cette année et depuis quatre à cinq ans aussi, mais ce n'est pas toujours le cas. Les titres à petite capitalisation à long terme surclassent les titres à grandes capitalisations parce que lorsqu'elles ont une bonne année, leur rendement peut être très élevé.
Pour alimenter une remontée des titres à petite capitalisation, il faudra que la Fed agisse rapidement.
En réduisant les taux d'intérêt et en améliorant la conjoncture pour l'économie dans son ensemble.
Ça, c'est pour les petites et grandes capitalisations mises ensemble. Tant que l'économie américaine affiche une croissance de un et demi à 3 %, les grandes entreprises disposent du pouvoir d'établissement des prix pour leur permettre de relever ceux-ci. La chaîne d'approvisionnement sort intacte, leurs coûts sont maîtrisés. Il s'agit d'un environnement très favorable.
Les compagnies à petite capitalisation peuvent éprouver des difficultés lorsque le taux de croissance est faible, mais si l'inflation reflue, nous avons vu le ciel la semaine dernière avec l'IPC bas, si la réserve fédérale commence à réduire les taux, ils nous avons entendu dire la semaine dernière avec Jerome Powell , qui a déclaré que la banque s'apprête à réduire les taux. Ce sera un environnement très propice pour les titres petits capitalisation, mais assistons d'abord à la conjonction de ces facteurs avant de déclarer qu'il s'agit du début d'une nouvelle tendance.
- Très bien, pas tant la question suivante. Vous avez évoqué cela lorsque vous parliez (...) est-ce que vous pourriez développer ça? Comment se présentent les valorisations?
- Eh bien, j'ai parlé des bénéfices. Les bénéfices se présentent bien.
Anthony, nous n'avons pas eu une récession économique depuis deux ans, pas depuis la pandémie, en fait.
Mais nous avons eu une récession des bénéfices aux États-Unis.
Ce qui veut dire que pendant six trimestres de suite, les bénéfices des S&P 500 ont diminué. Cela a pris fin au quatrième trimestre 2023, et à présent nous abordons notre troisième trimestre de croissance des bénéfices, d'expansion des bénéfices.
Les marchés ont anticipé sur cela et ont atteint de nouveaux sommets.
Quand vous regardez le cours de ses actions, vous vous dites: wow, ils sont très élevés, ils atteignent des sommets!
Toutefois, si vous considérez les bénéfices d'entreprises qui sous-tendent ces cours élevés, les bénéfices atteignent des records jusqu'ici inégalés, donc le ratio cours-bénéfice prévu est d'environ 20 fois pour le S&P 500. Ce n'est pas faible, très bon marché ce serait (...) nous ne sommes pas à des niveaux excessifs pour l'instant. Nous sommes à des niveaux raisonnables.
Les actions sont relativement intéressantes, et si le cours des obligations augmente et les taux d'intérêt diminuent, je crois que vous allez assister à une valorisation encore plus favorable des actions. Je ne m'inquiète pas de la valorisation des actions aux États-Unis, surtout alors que nous prévoyons que les taux d'intérêt vont diminuer au cours des quelques trimestres à venir. Si quelque chose se produit, Anthony, si le bénéfice commence à décevoir les attentes, ce sera un problème pour les bourses.
Ou bien si l'inflation remonte et emporte le taux d'intérêt à la hausse, cela va numéro valorisation, mais ce n'est pas cela que nous prévoyons à l'heure actuelle.
- Merci pour ces aperçus. Passons à la question suivante.
Quels sont les secteurs qui vous paraissent intéressants à l'heure actuelle?
- Bon, je vais répondre à cette question de deux façons. Nous avons des modèles sectoriels en vertu desquels nous disons que nous préférons tel secteur à tel autre. Les secteurs que nous privilégions à l'heure actuelle sont la technologie et la communication. Il y a beaucoup de dynamiques de prix et d'innovation qui sous-tende cela pour le secteur de la santé nous plaît aussi. C'est un secteur qui a été à la traîne du marché pour deux ou trois ans.
Nous pensons qu'il y a donc un bon potentiel. La technologie, la santé, les services de communication, les secteurs qui nous plaisent moins sont les produits de base.
Nous pensons qu'au fur et à mesure que l'inflation reflue, le cours des produits de base et commencer à diminuer, ce qui ne sera pas favorable aux fabricants de produits de base.
Même si je vous ai entendu plusieurs fois parlées de cette opération intéressante avec Cleveland Cliffs, c'est une compagnie excellente et je suis sûr qu'il faut une bonne affaire.
Donc les produits de base sont un secteur qui ne nous plaît pas.
Et en ce qui concerne le secteur, Anthony, je pense que les secteurs sont plutôt arbitraires.
Si vous considérez la composition des secteurs, par exemple les biens de consommation discrétionnaire, cela fait penser aux détaillants aux restaurateurs, et vous savez quelles sont les grandes entreprises dans les biens de consommation discrétionnaire?
Tesla, Amazon.com, analogue à la technologie.
Donc vous évitez peut-être les cours élevés de la technologie si vous vous rendez dans le secteur des biens de consommation discrétionnaire, mais il est difficile de s'éloigner de Amazon et de Tesla dans ce secteur. Nous scrutons aussi près que possible, chez Argus, en tant que secteur, ce sont les messages textent signalant que l'entreprise va bien. Par exemple, une augmentation de dividendes de 10 % ou plus. La compagnie, non seulement allons-nous verser un dividende et nous allons augmenter notre dividende de 10 % sur 12 mois, 10 % de paiement de plus de dividendes.
C'est un bon rendement de capital aux investisseurs et c'est également un signal de l'équipe de direction qu'elle est convaincue que les perspectives à court terme, même si l'économie ralentit. Un autre signal qui nous intéresse, c'est le fait de soulever les orientations.
Lorsqu'une compagnie augmente ses bénéfices et qu'elle parvient aux attentes ou le dépasse, ce qui est encore mieux, si la compagnie dit: on envisage le deuxième semestre on pense que ce sera encore meilleur qu'on aurait prévu.
Oui, les secteurs, ça vaut la peine d'être surveillé et il faut également surveiller de près ce que disent les équipes de direction avec les augmentations de dividendes et les orientations prospectives.
Il faut s'assurer qu'il y a une dynamique en matière de bénéfice pour les deux trimestres à venir. C'est exactement cela.
- Très bien, comme toujours faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous allons répondre à vos questions pour John Eade dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Il existe différents types d'ordres que vous pouvez utiliser lorsque vous achetez un titre sur CourtierWeb.
Caitlin Cormier est formatrice principale a Placements directs TD et nous offre un coup d'œil à ce qui est disponible.
- Il existe deux grands types d'ordre qu'il faut utiliser pour réaliser (...) je vais passer en revue ces deux différents types d'ordre et vous expliquez la différence. Commençons par un ordre au cours du marché. C'est essentiellement un ordre d'acheter ou de vendre un titre au cours actuel du marché quel qu'il soit. Ce genre d'ordre comporte la caractéristique de l'ordre doit être exécuté.
Le plus important, c'est de réaliser l'opération. Un facteur secondaire, c'est le cours. Nous avons une idée du cours actuel et il n'y a pas de garantie dans une vente au prix du marché quant au cours qui sera utilisé.
Quand nous cliquons sur soumettre, nous ne savons pas à quel cours l'ordre va être exécuté. Voyons comment nous pourrions réaliser une opération comme celle-là.
Nous allons cliquer sur achat et sélectionner une action que nous allons acheter. Dans ce processus, nous allons sélectionner la quantité. Je voudrais acheter cent actions. Nous avons types de cours, marché, valable pour la journée.
Pour cette situation s'est sans doute acceptable, parce que comme je l'ai dit, les plus souvent ces ordres sont exécutés presque immédiatement donc il n'est pas nécessaire de la laisser plus longtemps que le jour de bourse. On saisit le nombre d'actions, on confirme le type de cours et on procède à l'achat. Il y a un deuxième type dont on va parler, c'est l'ordre limite. L'ordre limite est un peu différent un ordre au cours du marché, parce qu'avec l'ordre limite, nous ne savons pas à quel cours l'opération va être réalisée mais nous avons tout de même un certain contrôle sur les prix. Avec l'ordre limite, nous établissons un cours limite pour vendre l'action ou le cours maximum que nous sommes disposés à payer pour l'acheter.
L'avantage d'un ordre limite, c'est que nous contrôlons dans une certaine mesure le cours minimum au maximum auquel l'opération va être réalisée.
Avec ce type d'ordre, le désavantage, c'est l'exécution.
L'avantage d'un ordre au cours du marché, c'est le désavantage de l'ordre limite. Il n'y a aucune garantie que le prix augmentera ou diminuera jusqu'à l'objectif que vous avez fixé. Par conséquent, l'exécution de cet ordre est moins probable que dans le cas d'un ordre au cours du marché.
Allons sur CourtierWeb et voyons comment nous pouvons mettre cet ordre en marche.
J'ai choisi un titre différent, mais c'est la même idée. Encore une fois, je peux choisir cent, peu importe le nombre que je recherche. Cette fois-ci, je vais suivre le cours limite et je vais saisir le montant maximum que Gisti disposé à payer pour payer l'action.
Donc je vais établir un cours limite de 13.
Puisque le cours pourrait ne pas descendre jusque-là aujourd'hui, j'ai la possibilité de prolonger le délai de validité jusqu'à une date future. Je peux choisir n'importe quelle date ou préciser que l'ordre est valable jusqu'à (...) je peux sélectionner cette option. Une dernière chose que vous avez l'option de faire, c'est l'option tout ou rien.
Sans tout ou rien, votre ordre pourrait être exécuté sur plusieurs jours, 50 actions aujourd'hui à ce cours limité demain peut-être encore 50.
Si cela se produisait, je devrais acquitter deux commissions distinctes. Une commission aujourd'hui une commission demain pour un ordre exécuté sur deux jours.
Si je ne pouvais choisir, si je pouvais choisir tout ou rien, ce qui n'est disponible qu'avec les actions américaines, s'il n'y a pas cent actions disponibles au cours limite, l'ordre n'est pas exécuté mais seulement lorsque les actions atteignent le cours voulu. Le désavantage, c'est que cela ajoute une autre raison de non-exécution de votre ordre. Il est donc peu probable que cela se produira si vous ne choisissez pas tout ou rien.
Un dernier élément quant aux autres limités aux ordres marchés, c'est la page du statut. Cela vous pouvait vérifier si vos ordres ont été remplis ou bien vous pouvaient voir à quel prix votre ordre a été exécuté ou s'il a été modifié ou annulé.
Voilà un rapide exposé des ordres au cours du marché des autres limites. Si vous avez davantage de questions sur ces types d'ordre ou les autres disponibles.
Vérifier sur YouTube. À bientôt.
- Merci Caitlin Cormier, formatrice principale à Placements directs TD. Vous trouverez davantage de ressources sur le centre d'apprentissage CourtierWeb ou en balayant ce code QR pour parvenir à la page YouTube de Placements directs TD où vous trouverez encore plus de vidéos informatives. John Eade répond à vos questions sur la stratégie de marché.
Une question sur les dividendes: y a-t-il des exemples d'entreprise qui augmente substantiellement les dividendes? Qui augmentent les dividendes substantiellement?
- Eh bien, je pourrais vous dire qu'il s'agit d'un thème qui n'est pas limité à un ou deux secteurs.
Vous n'allez pas directement à la santé ou aux biens de consommation. Il s'agit d'un thème auquel nous avons assisté dans tous les secteurs que nous couvrons, et nous couvrons les 11 principaux secteurs.
Donc une croissance des dividendes à plus de 10 %, on trouve cela dans le secteur des services publics, de la technologie.
Ça n'a pas été le cas que les provisions, les petites sociétés pharmaceutiques et des dividendes, et ça a été et que ça commence à être le cas. Et c'est dans la technologie qu'on trouve la forte croissance. Microsoft, croissance de plus de 10 %. Le secteur de l'hôtellerie, Mariott, Costco. Les entreprises de données financières comme Moody's.
Les entreprises de finances personnelles comme (...) Même la question.
. . Il s'agit d'un thème qui recoupe le secteur.
On peut créer un portefeuille diversifié fort attrayant et nous pensons que la croissance des dividendes vous donne trois signaux. D'abord, une entreprise à un bilan suffisamment solide pour verser des dividendes. Deuxièmement, la direction est au courant des éléments du rendement des actionnaires qui incluent les dividendes, et troisièmement, c'est le signal d'information dont je vous parlais. La compagnie est convaincue quant à ses perspectives à long terme si elle va développer ses dividendes avec un taux supérieur à 10 %.
Nous couvrons des centaines d'actions chez Argus lorsque nous réalisons notre filtrage de la hausse des actions à 10 %.
Il y a vraiment cent actions, le meilleur 10 %. En général, ce sont des actions qui rapportent beaucoup et non pas de rendement de 4, 5, ou 7 %. Le rendement pour être plus proche de 1,1 demi pour cent.
Ce ne sont pas des actions qui génèrent un rendement énorme, une action énorme, mais il s'agit d'un bon équilibre entre la croissance et le revenu dans cette stratégie.
- Très bien, merci beaucoup pour cette perspective sur les dividendes. À présent, passons à la question suivante au sujet de l'élection.
Que pourrait être l'impact de l'élection présidentielle sur les marchés?
- Il y a différentes façons, il y a des études que nous avons réalisées pour envisager la manière dont les élections affectent le marché.
L'une des études que nous avons réalisées consiste à remonter à 1980 et à envisager les périodes de quatre années du cycle présidentiel.
Parmi ces quatre années, la quatrième année donne des résultats plus décevants que le reste, et de loin. La première année est une bonne année, c'est une lune de miel, on l'a vu avec Biden en 2021. La deuxième année peut être une mauvaise année, il y a les élections de mi mandat, le changement encore une fois, cela s'est confirmé avec le président Biden.
La troisième année représente encore une bonne année pendant laquelle le congrès dépense typiquement à l'avance de l'élection de la quatrième année. Encore une fois, en 2023, il y a eu une bonne année pour les actions États-Unis.
Ensuite, cela ajoute une incertitude qui n'existait pas pendant les trois premières années.
Qui va diriger le pays?
Cette personne aura-t-elle un alignement politique avec la chambre des représentants ou le Sénat?
La situation va-t-elle changer?
Les politiques de commerce étranger vont-elles changer? Nos droits de douane vont-ils être augmenté ou diminué?
Que va-t-il se passer au niveau des fusions et acquisitions?
Et puis, est-ce que cette administration va vraiment essayer d'endiguer les coûts de santé les produits pharmaceutiques?
Est-ce qu'il s'agira d'une administration qui se concentrera davantage sur l'énergie propre? Tout ce que cela signifie pour les constructeurs automobiles et pour la production d'électricité?
Il y a beaucoup de questions importantes qui sont soulevées dans la quatrième année.
Toutefois, ce qui se produit, c'est qu'il y a un gagnant, et ça, cela a été (...) le Mexique a eu un nouveau président, l'Inde va garder le président mais la composition du Parlement a été changée fondamentalement, l'Afrique du Sud a une élection, la France, le Royaume-Uni. Il y a beaucoup d'élections et les élections parviennent à une conclusion. Je crois que tant que cela se produit aux États-Unis, et j'ai toutes les raisons de considérer que ce soit le cas, nous allons continuer de nous concentrer sur les taux d'intérêt, inflation, économie, les bénéfices, les valorisations entreprises.
Cela a un impact, et je vous mettrai en garde contre l'idée de mettre en place une stratégie pour profiter des taux d'intérêt en nous concentrant sur les facteurs de marché plus prévisible dont nous avons parlé aujourd'hui.
- Très bien. John Eade répond à d'autres questions sur la stratégie de marché dans quelques instants.
Comme d'habitude, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Posez-nous la par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
L'indice de Placements directs TD pour le mois de juin a paru. Les investisseurs autonomes demeurent à un niveau neutre en ce qui concerne la confiance. (...) En baisse d'un seul point par rapport au mois précédent. Le recul des actions traditionnelles au mois de juin ne s'est pas concrétisé. Le thème de l'intelligence artificielle continue de permettre au marché de progresser le mois dernier pour l'ensemble du premier semestre 2024. Quand on compare au mois de juin de l'année précédente, une forte baisse lorsque les niveaux étaient à -18. Les éléments principaux de l'indice qui nous aide à montrer pourquoi la confiance a très légèrement progressé, tout d'abord, la demande nette d'action achetée contre vendu qui (...) vendu davantage actuellement dernier. Une valeur positive indiquerait que les acheteurs ont acheté plus que l'on vendu. Ensuite, la fuite vers la sécurité ou le goût des extrêmes était en baisse de quatre points, c'est-à-dire qu'un plus grand nombre d'investisseurs ont choisi des investissements plus risqués.
La valeur positive, c'est la fuite vers les refuges. La technologie a été la grande gagnante pour le deuxième mois de suite. Deuxièmement, la génération Z et les milléniaux, nés en 1980 par la suite, était une fois de plus le groupe d'âge le plus optimiste même s'il demeure en territoire neutre.
La technologie demeure le secteur le plus activement négocié avec un score de confiance de plus 14, en hausse de sept points d'un mois sur l'autre.
Le classement des actions étroitement procédées au mois de juin, AMD et NVIDIA, qui a brièvement (...) se classait en tête. La confiance pour la génération Z et les milléniaux a progressé de deux points, jusqu'à plus quatre. Les plus jeunes investiront beaucoup acheter NVIDIA, gérant de la technologie, Apple et Tesla.
Voilà pour l'indice de Placements directs TD pour le mois de juin 2024.
À présent, jetons un coup d'œil à la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici les indice TSX 60 en fonction du cours et de volume. Un coup d'œil rapide sur le secteur financier.
En haut à gauche, quelques grandes banques progressent, la Banque TD est en hausse, la Banque Royale aussi, la CIBC. Ensuite, en haut à droite, allons voir l'énergie, Cenovus progresse, First Quantum également. Une certaine faiblesse de ce niveau. Il y a en revanche une progression du secteur des ressources naturelles au Canada. À présent, l'indice S&P 100.
Commençons par progression du secteur de la technologie, Apple, nettement en hausse.
(...) Une faiblesse de NVIDIA mais une progression d'Intel ainsi que d'AMD. À présent, les biens et services consommation cycliques, Tesla, en vert à l'écran, action progresse de plus de 5 %.
À présent, John Eade répond à vos questions sur la stratégie de marché.
La Fed et l'inflation, est-ce que vous prévoyez que l'inflation va suffisamment reculer pour que la Fed puisse réduire les taux plus d'une fois cette année? Vous vous êtes déjà exprimé, mais qu'en pensez-vous là-dessus?
- C'est une excellente question.
Nous pronostiquons deux réduction de taux cette année mais il se pourrait facilement qu'il n'y en a qu'une seule cette année et à l'heure actuelle, nous prévoyons deux cette année et deux l'an prochain, soit quatre, mais plutôt que d'en avoir un en décembre, il se pourrait très bien qu'ils en aient trois pendant le premier semestre (...) je ne suis pas convaincu que c'est le moment qui est très important, mais surtout la nécessité d'achever. Il y a de la place réduire les taux. La Fed vreste à l'avance de la courbe de l'inflation, et à l'heure actuelle, à cinq et trois huitièmes, inflation à deux et demis, il y a presque 265 points de base au-dessus de l'inflation. C'est très serré. Je voudrais qu'il parvienne à 150 points de base à un moment donné l'an prochain.
Cela ferait quatre ou cinq coupures, ou si l'inflation est en baisse, peut-être plus que cela.
L'entreprise a vraiment la place d'intervenir, mais je l'ai dit plusieurs fois, la Fed est à l'avance de la courbe des revenus. En 2021, 2022, la Fed était en retard sur la cours de l'inflation, ce qui était humiliant pour la réserve fédérale et je pense que celle-ci veut reconquérir sa réputation d'une banque qui lutte efficacement contre l'inflation.
Plutôt que de réduire deux fois cette année, ce qu'elle pourrait faire, peut-être choisira-t-elle de ne réduire les taux qu'une seule fois, mais si c'est le cas je pense qu'elle rattrapera en début d'année prochaine. Je ne serais pas étonné s'il y avait une coupure, mais s'il y a une coupure, je pense qu'il y en aurait trois l'an prochain pour rattraper.
- John, merci beaucoup d'avoir été des nôtres. Ça me fait plaisir de m'entretenir avec vous.
- Je vous en prie, Anthony. Merci.
- Nous remercions John Eade, président de Argus Research. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, demain Robert Both de Placements directs TD répondra à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie et le dernier rapport sur l'inflation au Canada. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons les scénarios possibles pour les marchés au deuxième semestre avec John Eade de Argus Research.
Je vais présenter les derniers résultats de l'indice Placements directs TD, qui donne un aperçu sur la confiance des investisseurs canadiens. Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Caitlin Cormier montre quelques-uns des différents types d'opérations disponibles sur la plate-forme. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Commençons par le Canada, où le marché est en légère hausse, soutenu par les secteurs financiers et énergétiques. La bourse canadienne a atteint de nouveaux sommets vendredi grâce aux espoirs croissants de réduction des taux d'intérêt aux États-Unis, à des résultats d'entreprises largement positifs et à la fermeté des cours des métaux. L'indice composite S&P TSX est en hausse de 142 points. Parmi les actions qui évoluent le plus, les actions de Stelco sont en hausse aujourd'hui. Le sidérurgiste américain Cleveland Cliffs s'est engagé à acquérir l'entreprise canadienne dans une transaction évaluée à 200 (...) les actions de Stelco bondissent.
Les actions de Celestica sont également en demande aujourd'hui. Le leader des services de fabrication électronique a suscité beaucoup d'intérêt à la suite de ces solides performances de l'année dernière grâce à des bénéfices robustes des initiatives de croissance stratégique.
Les actions de Stelco sont actuellement en hausse de plus de deux et demis pour cent.
À présent, la bourse de New York. L'indice S&P 500 a également ouvert en hausse.
Les opérateurs se préparent à une semaine importante des résultats en entreprise.
Les marchés sortent également d'une forte hausse vendredi suite aux espoirs de réduction des taux d'intérêt et des données sur l'inflation moins élevée que prévu qui laisse espérer que la Fed agira cette année.
Les indices Dow Jones et S&P 500 ont atteint des records intra journaliers la semaine dernière.
À présent, le Nasdaq, à forte composante technologique, est également en hausse de 11 points, soit plus de quatre et demis pour cent.
À présent, les actions qui progressent.
Tesla, l'action est en hausse en début de séance lundi, ayant reconquis la totalité du recul de la semaine dernière qui a suivi les informations sur le retard prévu pour la journée du robot taxi. L'action progresse de quatre et demis pour cent pour les actions de Netflix sont en hausse.
Netflix sera la première grande entreprise technologique a publié ses résultats trimestriels au cours de la période actuelle. Le géant de la diffusion en continu doit publier ses résultats après la clôture jeudi. L'action progresse de plus de 2 %. Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Les marchés ont atteint de nouveaux sommets cette année grâce aux performances des entreprises technologiques, mais cette tendance va-t-elle se poursuivre jusqu'à la fin de l'année? John Eade président de Argus Research nous rejoint pour discuter.
Bonjour, ça me fait plaisir de m'entretenir avec vous une nouvelle fois.
- Bonjour Anthony, à moi aussi.
- Pourquoi ne pas commencer par un rapide récapitulatif de ce que nous avons vu au cours du dernier semestre?
- Aux États-Unis, Anthony, l'année a très bien commencé pour les investisseurs des différents paliers de secteur de la technologie. L'indice d'attaque a progressé de près de 15 %. C'est une excellente année. De parvenir à ce résultat pendant le premier semestre, c'est remarquable.
Quelques facteurs ont dû être réunis pour engendrer ces rendements.
De beaux progrès dans la lutte contre l'inflation. Aux États-Unis, l'inflation, quoiqu'elle ne soit pas aussi faible que la Fed l'espérerait, évolue dans la bonne direction.
Les taux d'intérêt vont baisser en prévision de réduction du taux directeur par la Fed.
Les faibles taux d'intérêt, c'est une bonne chose. L'économie poursuit son expansion, pas aussi rapidement qu'au deuxième semestre 2023.
Anthony, nous avons enregistré une croissance moyenne du PIB durant le deuxième semestre de l'an dernier de quelques trois et demis ou 4 %. Ce n'est pas durable.
Mais ce qui est durable, c'est une croissance d'environ 2 % et je pense que c'est là où nous sommes à l'heure actuelle. Il y a donc eu une baisse des taux d'intérêt, baisse de l'inflation, bonne croissance économique, et nous voici à la saison des annonces de bénéfices d'entreprises.
L'annonce des bénéfices du deuxième semestre commence à peine, du deuxième trimestre plutôt, et nous prévoyons une croissance supérieure à 10 %. Taux d'intérêt fait, bonne croissance économique, bénéfices solides, engendrant un bon premier semestre pour les investisseurs américains en 2024 - très bien.
Dans ce contexte, vous avez publié un rapport qui présente trois scénarios sur la façon dont les choses pourraient évoluer à partir d'aujourd'hui. Commençons par votre scénario de base pour les marchés.
- Le scénario de base prévoit que plusieurs tendances actuelles se poursuivent sans changement.
Les données importantes sur la consommation et l'inflation, l'indice des prix à la consommation, l'indice de consommation personnelle, ces mesures la sont entre deux et demis et 3 % d'inflation.
Il y a deux ans, elle serait plutôt laissée escompter un taux d'inflation de sept ou 9 %. Il y a donc eu un très net recul. Notre scénario de base consiste à une prolongation de la tendance vers les 2 %. Peut-être qu'il n'y aura pas de baisse tous les mois, mais avec le temps on se rapprochera de 10 % d'ici la fin de l'année. Nous pensons que la réserve fédérale est bien placée pour apporter certaines coupures de taux d'intérêt.
Comme vous le savez, la Fed a relevé les taux d'intérêt à court terme de 0 % à plus de cinq et demis pour cent. Au milieu de l'an dernier.
Les taux sont demeurés élever entre cinq et un quart et cinq et demis pour cent.
Entre-temps, les mesures d'inflation ont reflué, environ deux et demis pour cent.
La Fed est donc en avance sur la courbe de l'inflation. C'est une bonne nouvelle. La Fed peut commencer à desserrer la vis, à assouplir sa politique monétaire très serrée, tout en maintenant l'économie sur une trajectoire de croissance. Notre scénario de base prévoit que la Fed pourrait réduire les taux d'ici septembre malgré tout.
Après l'élection présidentielle, en décembre peut-être. Donc de coupures de taux cette année.
- Voilà pour le scénario de base. Et si les choses se passent mieux que prévues, quel serait l'argument en faveur d'une hausse?
- Eh bien, compte tenu de ce scénario de base, je peux conclure en disant: le S&P 500 était en hausse de 15 % pendant le premier semestre. Peut-être ajoutera-t-il encore 5 %, ce qui porterait l'indice S&P 500 à environ 5800. Il en est à 5600 aujourd'hui. Il s'agit d'une croissance modeste mais il s'agit toujours d'un marché haussier et un rendement positif au deuxième semestre de l'année.
Un scénario positif envisagerait que le S&P 500 iraient jusqu'à 6000. Pour parvenir à cet objectif, je ne crois pas Anthony qu'il y aura plus de coupures de taux en 2024, mais la Fed à quelques autres réunions où elle aurait la possibilité de laisser entendre qu'il y aurait des coupures de taux supplémentaires en 2025.
À l'heure actuelle, la Fed laisse croire qu'il y en aura une: si elle commence à laisser entendre au marché qu'elle pourrait réduire les taux trois ou quatre fois en 2025, je pense que ce serait une bonne nouvelle est que cela contribuera à faire remonter les actions au-delà même de notre scénario de base.
Si les bénéfices des entreprises sont un peu supérieurs aux prévisions, nous prévoyons une croissance supérieure à 10 %.
Si la croissance commence à tutoyer les 15 % pendant le deuxième semestre, il y a des bénéfices excellents et records, pour soutenir des cours plus élevés pour les différents niveaux de secteur de la technologie, ce serait positif car cela laisserait envisager davantage de coupures de taux en 2025.
- Très bien. Et maintenant, que dire de l'hypothèse baissière?
- L'hypothèse baissière, nous commençons toujours cet entretien, Anthony, en parlant d'inflation et de la Fed car il s'agit des facteurs économiques les plus importants aujourd'hui et maintenant. Donc dans un scénario baissier, la tendance d'inflation à la baisse s'arrêterait et les prix des loyers commenceraient à remonter une nouvelle fois. Ce serait peut-être sous forme de loyer ou bien sous forme de coûts de transport qui augmente d'un an sur l'autre à raison de 10 %. Donc nous arrêterions de progresser dans la lutte contre l'inflation.
Si la Fed ne peut pas réduire les taux d'intérêt que l'environnement du marché et des taux d'intérêt demeurent serrer, il se pourrait qu'il y ait un chômage plus élevé.
Nous n'en avons pas encore parlé. Le taux de chômage très avantageux aux États-Unis, à 4,1 %, c'est-à-dire en hausse par rapport à trois et demis pour cent l'an dernier. 4,1 %, c'est toujours très bas, et si nous constatons que l'inflation va se diriger vers les 5 %, la réserve fédérale devra peut-être se précipiter pour réduire les taux et elle s'inquiéterait de réduire les taux, rappelez-vous parce que dans les scénarios aussi, la tendance sur l'inflation n'est plus au rendez-vous. Donc la Fed est prise entre deux feux. Il y a une élection présidentielle qui s'en vit en novembre et si les résultats ne sont pas concluants et que les tribunaux s'en mêlent, cela va ajouter une incertitude encore plus inquiétante. Les marchés vont peut-être devoir subir une correction.
Les actions reculeront.
Une correction, ce n'est pas un marché baissier, et une correction aurait ramené le S&P 500 jusque vers 5000. Ce serait le scénario baissier.
- Très bien. Excellent début d'émission!
John Eade répond à vos questions sur la stratégie de marché dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Le sidérurgiste américain Cleveland Cliffs a annoncé son intention d'acheter son homologue canadien Stelco dans le cadre d'une opération d'une valeur de 3,4 milliards de dollars. Ce serait la première acquisition d (...) cette acquisition permettra Cleveland Cliffs de doubler sa part du marché des laminés plats au comptant.
Les actionnaires de Stelco recevront des espèces (...) l'opération devrait être finalisée sous réserve d'approbation des autorités. Les actions de Stelco bondit de plus de 90 %. Les actions de Burberry sont sous pression après que le géant britannique du luxe est annoncé des résultats décevants (...) une baisse de l'appétit pour les produits de luxe sur ses principaux marchés avec une crise du coût de la vie qui affecte les consommateurs européens et asiatiques et des préoccupations économiques affectant les consommateurs asiatiques.
La société a suspendu son dividende est nommée Joshua Schulman, ex dirigeant de Michael Kors et Coach, à la direction.
Goldman Sachs ont doublé (...) Les revenus des titres à revenu fixe ont bondi de 17 % grâce à l'activité sur les marchés des taux d'intérêt, des devises et des prêts hypothécaires. Par ailleurs, l'exposition croissante de la société (...) ce qui est nettement inférieur aux banques. En revanche, la célèbre activité de banque d'investissement de Goldman a été décevante par rapport à ses rivales en raison de commissions inférieures présents. Les actions de Goldman Sachs sont en hausse de plus de 1 %. À présent, les grands indices.
L'indice TSX composé progresse de plus de 120 points, soit 1/2 %.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est également en hausse. Cet instantané des marchés américains progresse de 34 points, soit 0,6 %.
John Eade répond à vos questions sur la stratégie de marché. La première question: que concluez-vous en voyant la rotation des gros titres de technologie et des titres à petite capitalisation?
- Eh bien, Anthony, je n'avais pas encore affirmé qu'il s'agit d'une tendance.
Je pense que nous l'avons vu depuis deux jours et c'est le cas aujourd'hui, et depuis trois ou quatre ans, ce sont été les sociétés à grandes capitalisations qui ont engendré ses rendements de S&P 500.
Vous dîtes que le S&P 500 était en hausse de 15 % politiques très petite capitalisation ce jour cette année sont en hausse de 5 %.
Donc les titres ont donné des résultats décevants cette année et depuis quatre à cinq ans aussi, mais ce n'est pas toujours le cas. Les titres à petite capitalisation à long terme surclassent les titres à grandes capitalisations parce que lorsqu'elles ont une bonne année, leur rendement peut être très élevé.
Pour alimenter une remontée des titres à petite capitalisation, il faudra que la Fed agisse rapidement.
En réduisant les taux d'intérêt et en améliorant la conjoncture pour l'économie dans son ensemble.
Ça, c'est pour les petites et grandes capitalisations mises ensemble. Tant que l'économie américaine affiche une croissance de un et demi à 3 %, les grandes entreprises disposent du pouvoir d'établissement des prix pour leur permettre de relever ceux-ci. La chaîne d'approvisionnement sort intacte, leurs coûts sont maîtrisés. Il s'agit d'un environnement très favorable.
Les compagnies à petite capitalisation peuvent éprouver des difficultés lorsque le taux de croissance est faible, mais si l'inflation reflue, nous avons vu le ciel la semaine dernière avec l'IPC bas, si la réserve fédérale commence à réduire les taux, ils nous avons entendu dire la semaine dernière avec Jerome Powell , qui a déclaré que la banque s'apprête à réduire les taux. Ce sera un environnement très propice pour les titres petits capitalisation, mais assistons d'abord à la conjonction de ces facteurs avant de déclarer qu'il s'agit du début d'une nouvelle tendance.
- Très bien, pas tant la question suivante. Vous avez évoqué cela lorsque vous parliez (...) est-ce que vous pourriez développer ça? Comment se présentent les valorisations?
- Eh bien, j'ai parlé des bénéfices. Les bénéfices se présentent bien.
Anthony, nous n'avons pas eu une récession économique depuis deux ans, pas depuis la pandémie, en fait.
Mais nous avons eu une récession des bénéfices aux États-Unis.
Ce qui veut dire que pendant six trimestres de suite, les bénéfices des S&P 500 ont diminué. Cela a pris fin au quatrième trimestre 2023, et à présent nous abordons notre troisième trimestre de croissance des bénéfices, d'expansion des bénéfices.
Les marchés ont anticipé sur cela et ont atteint de nouveaux sommets.
Quand vous regardez le cours de ses actions, vous vous dites: wow, ils sont très élevés, ils atteignent des sommets!
Toutefois, si vous considérez les bénéfices d'entreprises qui sous-tendent ces cours élevés, les bénéfices atteignent des records jusqu'ici inégalés, donc le ratio cours-bénéfice prévu est d'environ 20 fois pour le S&P 500. Ce n'est pas faible, très bon marché ce serait (...) nous ne sommes pas à des niveaux excessifs pour l'instant. Nous sommes à des niveaux raisonnables.
Les actions sont relativement intéressantes, et si le cours des obligations augmente et les taux d'intérêt diminuent, je crois que vous allez assister à une valorisation encore plus favorable des actions. Je ne m'inquiète pas de la valorisation des actions aux États-Unis, surtout alors que nous prévoyons que les taux d'intérêt vont diminuer au cours des quelques trimestres à venir. Si quelque chose se produit, Anthony, si le bénéfice commence à décevoir les attentes, ce sera un problème pour les bourses.
Ou bien si l'inflation remonte et emporte le taux d'intérêt à la hausse, cela va numéro valorisation, mais ce n'est pas cela que nous prévoyons à l'heure actuelle.
- Merci pour ces aperçus. Passons à la question suivante.
Quels sont les secteurs qui vous paraissent intéressants à l'heure actuelle?
- Bon, je vais répondre à cette question de deux façons. Nous avons des modèles sectoriels en vertu desquels nous disons que nous préférons tel secteur à tel autre. Les secteurs que nous privilégions à l'heure actuelle sont la technologie et la communication. Il y a beaucoup de dynamiques de prix et d'innovation qui sous-tende cela pour le secteur de la santé nous plaît aussi. C'est un secteur qui a été à la traîne du marché pour deux ou trois ans.
Nous pensons qu'il y a donc un bon potentiel. La technologie, la santé, les services de communication, les secteurs qui nous plaisent moins sont les produits de base.
Nous pensons qu'au fur et à mesure que l'inflation reflue, le cours des produits de base et commencer à diminuer, ce qui ne sera pas favorable aux fabricants de produits de base.
Même si je vous ai entendu plusieurs fois parlées de cette opération intéressante avec Cleveland Cliffs, c'est une compagnie excellente et je suis sûr qu'il faut une bonne affaire.
Donc les produits de base sont un secteur qui ne nous plaît pas.
Et en ce qui concerne le secteur, Anthony, je pense que les secteurs sont plutôt arbitraires.
Si vous considérez la composition des secteurs, par exemple les biens de consommation discrétionnaire, cela fait penser aux détaillants aux restaurateurs, et vous savez quelles sont les grandes entreprises dans les biens de consommation discrétionnaire?
Tesla, Amazon.com, analogue à la technologie.
Donc vous évitez peut-être les cours élevés de la technologie si vous vous rendez dans le secteur des biens de consommation discrétionnaire, mais il est difficile de s'éloigner de Amazon et de Tesla dans ce secteur. Nous scrutons aussi près que possible, chez Argus, en tant que secteur, ce sont les messages textent signalant que l'entreprise va bien. Par exemple, une augmentation de dividendes de 10 % ou plus. La compagnie, non seulement allons-nous verser un dividende et nous allons augmenter notre dividende de 10 % sur 12 mois, 10 % de paiement de plus de dividendes.
C'est un bon rendement de capital aux investisseurs et c'est également un signal de l'équipe de direction qu'elle est convaincue que les perspectives à court terme, même si l'économie ralentit. Un autre signal qui nous intéresse, c'est le fait de soulever les orientations.
Lorsqu'une compagnie augmente ses bénéfices et qu'elle parvient aux attentes ou le dépasse, ce qui est encore mieux, si la compagnie dit: on envisage le deuxième semestre on pense que ce sera encore meilleur qu'on aurait prévu.
Oui, les secteurs, ça vaut la peine d'être surveillé et il faut également surveiller de près ce que disent les équipes de direction avec les augmentations de dividendes et les orientations prospectives.
Il faut s'assurer qu'il y a une dynamique en matière de bénéfice pour les deux trimestres à venir. C'est exactement cela.
- Très bien, comme toujours faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous allons répondre à vos questions pour John Eade dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Il existe différents types d'ordres que vous pouvez utiliser lorsque vous achetez un titre sur CourtierWeb.
Caitlin Cormier est formatrice principale a Placements directs TD et nous offre un coup d'œil à ce qui est disponible.
- Il existe deux grands types d'ordre qu'il faut utiliser pour réaliser (...) je vais passer en revue ces deux différents types d'ordre et vous expliquez la différence. Commençons par un ordre au cours du marché. C'est essentiellement un ordre d'acheter ou de vendre un titre au cours actuel du marché quel qu'il soit. Ce genre d'ordre comporte la caractéristique de l'ordre doit être exécuté.
Le plus important, c'est de réaliser l'opération. Un facteur secondaire, c'est le cours. Nous avons une idée du cours actuel et il n'y a pas de garantie dans une vente au prix du marché quant au cours qui sera utilisé.
Quand nous cliquons sur soumettre, nous ne savons pas à quel cours l'ordre va être exécuté. Voyons comment nous pourrions réaliser une opération comme celle-là.
Nous allons cliquer sur achat et sélectionner une action que nous allons acheter. Dans ce processus, nous allons sélectionner la quantité. Je voudrais acheter cent actions. Nous avons types de cours, marché, valable pour la journée.
Pour cette situation s'est sans doute acceptable, parce que comme je l'ai dit, les plus souvent ces ordres sont exécutés presque immédiatement donc il n'est pas nécessaire de la laisser plus longtemps que le jour de bourse. On saisit le nombre d'actions, on confirme le type de cours et on procède à l'achat. Il y a un deuxième type dont on va parler, c'est l'ordre limite. L'ordre limite est un peu différent un ordre au cours du marché, parce qu'avec l'ordre limite, nous ne savons pas à quel cours l'opération va être réalisée mais nous avons tout de même un certain contrôle sur les prix. Avec l'ordre limite, nous établissons un cours limite pour vendre l'action ou le cours maximum que nous sommes disposés à payer pour l'acheter.
L'avantage d'un ordre limite, c'est que nous contrôlons dans une certaine mesure le cours minimum au maximum auquel l'opération va être réalisée.
Avec ce type d'ordre, le désavantage, c'est l'exécution.
L'avantage d'un ordre au cours du marché, c'est le désavantage de l'ordre limite. Il n'y a aucune garantie que le prix augmentera ou diminuera jusqu'à l'objectif que vous avez fixé. Par conséquent, l'exécution de cet ordre est moins probable que dans le cas d'un ordre au cours du marché.
Allons sur CourtierWeb et voyons comment nous pouvons mettre cet ordre en marche.
J'ai choisi un titre différent, mais c'est la même idée. Encore une fois, je peux choisir cent, peu importe le nombre que je recherche. Cette fois-ci, je vais suivre le cours limite et je vais saisir le montant maximum que Gisti disposé à payer pour payer l'action.
Donc je vais établir un cours limite de 13.
Puisque le cours pourrait ne pas descendre jusque-là aujourd'hui, j'ai la possibilité de prolonger le délai de validité jusqu'à une date future. Je peux choisir n'importe quelle date ou préciser que l'ordre est valable jusqu'à (...) je peux sélectionner cette option. Une dernière chose que vous avez l'option de faire, c'est l'option tout ou rien.
Sans tout ou rien, votre ordre pourrait être exécuté sur plusieurs jours, 50 actions aujourd'hui à ce cours limité demain peut-être encore 50.
Si cela se produisait, je devrais acquitter deux commissions distinctes. Une commission aujourd'hui une commission demain pour un ordre exécuté sur deux jours.
Si je ne pouvais choisir, si je pouvais choisir tout ou rien, ce qui n'est disponible qu'avec les actions américaines, s'il n'y a pas cent actions disponibles au cours limite, l'ordre n'est pas exécuté mais seulement lorsque les actions atteignent le cours voulu. Le désavantage, c'est que cela ajoute une autre raison de non-exécution de votre ordre. Il est donc peu probable que cela se produira si vous ne choisissez pas tout ou rien.
Un dernier élément quant aux autres limités aux ordres marchés, c'est la page du statut. Cela vous pouvait vérifier si vos ordres ont été remplis ou bien vous pouvaient voir à quel prix votre ordre a été exécuté ou s'il a été modifié ou annulé.
Voilà un rapide exposé des ordres au cours du marché des autres limites. Si vous avez davantage de questions sur ces types d'ordre ou les autres disponibles.
Vérifier sur YouTube. À bientôt.
- Merci Caitlin Cormier, formatrice principale à Placements directs TD. Vous trouverez davantage de ressources sur le centre d'apprentissage CourtierWeb ou en balayant ce code QR pour parvenir à la page YouTube de Placements directs TD où vous trouverez encore plus de vidéos informatives. John Eade répond à vos questions sur la stratégie de marché.
Une question sur les dividendes: y a-t-il des exemples d'entreprise qui augmente substantiellement les dividendes? Qui augmentent les dividendes substantiellement?
- Eh bien, je pourrais vous dire qu'il s'agit d'un thème qui n'est pas limité à un ou deux secteurs.
Vous n'allez pas directement à la santé ou aux biens de consommation. Il s'agit d'un thème auquel nous avons assisté dans tous les secteurs que nous couvrons, et nous couvrons les 11 principaux secteurs.
Donc une croissance des dividendes à plus de 10 %, on trouve cela dans le secteur des services publics, de la technologie.
Ça n'a pas été le cas que les provisions, les petites sociétés pharmaceutiques et des dividendes, et ça a été et que ça commence à être le cas. Et c'est dans la technologie qu'on trouve la forte croissance. Microsoft, croissance de plus de 10 %. Le secteur de l'hôtellerie, Mariott, Costco. Les entreprises de données financières comme Moody's.
Les entreprises de finances personnelles comme (...) Même la question.
. . Il s'agit d'un thème qui recoupe le secteur.
On peut créer un portefeuille diversifié fort attrayant et nous pensons que la croissance des dividendes vous donne trois signaux. D'abord, une entreprise à un bilan suffisamment solide pour verser des dividendes. Deuxièmement, la direction est au courant des éléments du rendement des actionnaires qui incluent les dividendes, et troisièmement, c'est le signal d'information dont je vous parlais. La compagnie est convaincue quant à ses perspectives à long terme si elle va développer ses dividendes avec un taux supérieur à 10 %.
Nous couvrons des centaines d'actions chez Argus lorsque nous réalisons notre filtrage de la hausse des actions à 10 %.
Il y a vraiment cent actions, le meilleur 10 %. En général, ce sont des actions qui rapportent beaucoup et non pas de rendement de 4, 5, ou 7 %. Le rendement pour être plus proche de 1,1 demi pour cent.
Ce ne sont pas des actions qui génèrent un rendement énorme, une action énorme, mais il s'agit d'un bon équilibre entre la croissance et le revenu dans cette stratégie.
- Très bien, merci beaucoup pour cette perspective sur les dividendes. À présent, passons à la question suivante au sujet de l'élection.
Que pourrait être l'impact de l'élection présidentielle sur les marchés?
- Il y a différentes façons, il y a des études que nous avons réalisées pour envisager la manière dont les élections affectent le marché.
L'une des études que nous avons réalisées consiste à remonter à 1980 et à envisager les périodes de quatre années du cycle présidentiel.
Parmi ces quatre années, la quatrième année donne des résultats plus décevants que le reste, et de loin. La première année est une bonne année, c'est une lune de miel, on l'a vu avec Biden en 2021. La deuxième année peut être une mauvaise année, il y a les élections de mi mandat, le changement encore une fois, cela s'est confirmé avec le président Biden.
La troisième année représente encore une bonne année pendant laquelle le congrès dépense typiquement à l'avance de l'élection de la quatrième année. Encore une fois, en 2023, il y a eu une bonne année pour les actions États-Unis.
Ensuite, cela ajoute une incertitude qui n'existait pas pendant les trois premières années.
Qui va diriger le pays?
Cette personne aura-t-elle un alignement politique avec la chambre des représentants ou le Sénat?
La situation va-t-elle changer?
Les politiques de commerce étranger vont-elles changer? Nos droits de douane vont-ils être augmenté ou diminué?
Que va-t-il se passer au niveau des fusions et acquisitions?
Et puis, est-ce que cette administration va vraiment essayer d'endiguer les coûts de santé les produits pharmaceutiques?
Est-ce qu'il s'agira d'une administration qui se concentrera davantage sur l'énergie propre? Tout ce que cela signifie pour les constructeurs automobiles et pour la production d'électricité?
Il y a beaucoup de questions importantes qui sont soulevées dans la quatrième année.
Toutefois, ce qui se produit, c'est qu'il y a un gagnant, et ça, cela a été (...) le Mexique a eu un nouveau président, l'Inde va garder le président mais la composition du Parlement a été changée fondamentalement, l'Afrique du Sud a une élection, la France, le Royaume-Uni. Il y a beaucoup d'élections et les élections parviennent à une conclusion. Je crois que tant que cela se produit aux États-Unis, et j'ai toutes les raisons de considérer que ce soit le cas, nous allons continuer de nous concentrer sur les taux d'intérêt, inflation, économie, les bénéfices, les valorisations entreprises.
Cela a un impact, et je vous mettrai en garde contre l'idée de mettre en place une stratégie pour profiter des taux d'intérêt en nous concentrant sur les facteurs de marché plus prévisible dont nous avons parlé aujourd'hui.
- Très bien. John Eade répond à d'autres questions sur la stratégie de marché dans quelques instants.
Comme d'habitude, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Posez-nous la par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
L'indice de Placements directs TD pour le mois de juin a paru. Les investisseurs autonomes demeurent à un niveau neutre en ce qui concerne la confiance. (...) En baisse d'un seul point par rapport au mois précédent. Le recul des actions traditionnelles au mois de juin ne s'est pas concrétisé. Le thème de l'intelligence artificielle continue de permettre au marché de progresser le mois dernier pour l'ensemble du premier semestre 2024. Quand on compare au mois de juin de l'année précédente, une forte baisse lorsque les niveaux étaient à -18. Les éléments principaux de l'indice qui nous aide à montrer pourquoi la confiance a très légèrement progressé, tout d'abord, la demande nette d'action achetée contre vendu qui (...) vendu davantage actuellement dernier. Une valeur positive indiquerait que les acheteurs ont acheté plus que l'on vendu. Ensuite, la fuite vers la sécurité ou le goût des extrêmes était en baisse de quatre points, c'est-à-dire qu'un plus grand nombre d'investisseurs ont choisi des investissements plus risqués.
La valeur positive, c'est la fuite vers les refuges. La technologie a été la grande gagnante pour le deuxième mois de suite. Deuxièmement, la génération Z et les milléniaux, nés en 1980 par la suite, était une fois de plus le groupe d'âge le plus optimiste même s'il demeure en territoire neutre.
La technologie demeure le secteur le plus activement négocié avec un score de confiance de plus 14, en hausse de sept points d'un mois sur l'autre.
Le classement des actions étroitement procédées au mois de juin, AMD et NVIDIA, qui a brièvement (...) se classait en tête. La confiance pour la génération Z et les milléniaux a progressé de deux points, jusqu'à plus quatre. Les plus jeunes investiront beaucoup acheter NVIDIA, gérant de la technologie, Apple et Tesla.
Voilà pour l'indice de Placements directs TD pour le mois de juin 2024.
À présent, jetons un coup d'œil à la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici les indice TSX 60 en fonction du cours et de volume. Un coup d'œil rapide sur le secteur financier.
En haut à gauche, quelques grandes banques progressent, la Banque TD est en hausse, la Banque Royale aussi, la CIBC. Ensuite, en haut à droite, allons voir l'énergie, Cenovus progresse, First Quantum également. Une certaine faiblesse de ce niveau. Il y a en revanche une progression du secteur des ressources naturelles au Canada. À présent, l'indice S&P 100.
Commençons par progression du secteur de la technologie, Apple, nettement en hausse.
(...) Une faiblesse de NVIDIA mais une progression d'Intel ainsi que d'AMD. À présent, les biens et services consommation cycliques, Tesla, en vert à l'écran, action progresse de plus de 5 %.
À présent, John Eade répond à vos questions sur la stratégie de marché.
La Fed et l'inflation, est-ce que vous prévoyez que l'inflation va suffisamment reculer pour que la Fed puisse réduire les taux plus d'une fois cette année? Vous vous êtes déjà exprimé, mais qu'en pensez-vous là-dessus?
- C'est une excellente question.
Nous pronostiquons deux réduction de taux cette année mais il se pourrait facilement qu'il n'y en a qu'une seule cette année et à l'heure actuelle, nous prévoyons deux cette année et deux l'an prochain, soit quatre, mais plutôt que d'en avoir un en décembre, il se pourrait très bien qu'ils en aient trois pendant le premier semestre (...) je ne suis pas convaincu que c'est le moment qui est très important, mais surtout la nécessité d'achever. Il y a de la place réduire les taux. La Fed vreste à l'avance de la courbe de l'inflation, et à l'heure actuelle, à cinq et trois huitièmes, inflation à deux et demis, il y a presque 265 points de base au-dessus de l'inflation. C'est très serré. Je voudrais qu'il parvienne à 150 points de base à un moment donné l'an prochain.
Cela ferait quatre ou cinq coupures, ou si l'inflation est en baisse, peut-être plus que cela.
L'entreprise a vraiment la place d'intervenir, mais je l'ai dit plusieurs fois, la Fed est à l'avance de la courbe des revenus. En 2021, 2022, la Fed était en retard sur la cours de l'inflation, ce qui était humiliant pour la réserve fédérale et je pense que celle-ci veut reconquérir sa réputation d'une banque qui lutte efficacement contre l'inflation.
Plutôt que de réduire deux fois cette année, ce qu'elle pourrait faire, peut-être choisira-t-elle de ne réduire les taux qu'une seule fois, mais si c'est le cas je pense qu'elle rattrapera en début d'année prochaine. Je ne serais pas étonné s'il y avait une coupure, mais s'il y a une coupure, je pense qu'il y en aurait trois l'an prochain pour rattraper.
- John, merci beaucoup d'avoir été des nôtres. Ça me fait plaisir de m'entretenir avec vous.
- Je vous en prie, Anthony. Merci.
- Nous remercions John Eade, président de Argus Research. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, demain Robert Both de Placements directs TD répondra à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie et le dernier rapport sur l'inflation au Canada. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!