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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous attendons les résultats de NVIDIA. Nous parlons de la santé des secteurs des technologies de la communication avec Joe Bonner de Argus Research.
Si vous vous intéressez aux FPI sachez que certains des plus importants publient leurs résultats trimestriels. Anthony Okolie les commente ainsi que les perspectives d'avenir du secteur. Nous poursuivons la découverte de la plate-forme avancée en examinant les moyens de la personnaliser avec Meagan Henriques de Placements directs TD.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de question au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé en recul de 67 points, soit un tiers de %. Le cours de l'or est en recul aujourd'hui, celui du pétrole brut, ce qui exerce une pression sur le secteur minier. Parmi les titres les plus activement négociés, Shopify, qui suscite l'engouement aujourd'hui à 58,74 $ l'action progresse de 3 % après un très net recul au cours des dernières semaines après l'annonce de ses résultats. CAE, compagnie de simulateur de vol, annonce des difficultés à venir. Son activité dans le secteur de la défense pratique une charge CAE à 25,03 $. L'action recule de sept et 8 %. Aux États-Unis, les marchés attendent l'annonce de NVIDIA. L'indice S&P 500 recule de cinq points. L'indice Nasdaq progresse légèrement de 15 points, soit 1/10 de pour cent également. Target, l'un des titres qui reculent aujourd'hui.
Nous y reviendrons. Vous voyez que l'action recule.
L'un des principaux moteurs des bénéfices, surtout dans le secteur technologique? Il s'agit bien sûr de l'intelligence artificielle, mais cette dynamique peut-elle durer? Si l'IA demeure au cœur des préoccupations de beaucoup d'investisseurs, des inquiétudes ont été évoquées quant à une éventuelle bulle de l'IA. Joe Bonner est avec nous.
- Bonjour Greg. Ça me fait plaisir.
- Parlons de l'intelligence artificielle et des tendances. Le métavers était une grande tendance, puis l'IA l'a écartée.
Ces grandes idées répondent-elles aux attentes?
- Nous sommes au sommet du cycle de l'engouement. Je pensais que c'était l'an dernier, mais la dynamique semble encore plus. Revenez en arrière. L'infonuagique, il y a également eu un cycle d'engouement avant cela, avant c'était l'iPhone et avant l'Internet. Nous avons déjà vécu cela. Une nouvelle technologie prometteuse promet d'améliorer l'efficacité, de réduire les coûts, d'améliorer les choses.
Toutes les compagnies veulent en profiter, la vendre, l'acheter, la développer.
Il faut se rappeler que nous sommes au début du cycle. C'est une technologie logicielle qui suit un processus itératif.
Tous les six à neuf mois il y a ChatGPT 4.0 ou Gemini 2.0.
La technologie va s'améliorer encore plus.
À l'heure actuelle, nous sommes au tout début du cycle. Il y a beaucoup d'engouement.
Il y aura peut-être des hauts et des bas, mais la situation va s'améliorer constamment.
- L'intelligence artificielle va finir par trouver des usages. C'est ce que je veux vous demander.
À un moment donné il va falloir qu'on puisse la mettre dans sa poche, dans un ordinateur.
C'est l'appli clé qui n'est pas encore arrivée.
- Oui. Il faut se rendre compte, encore une fois, que nous sommes au début. Ce sont des technologies qui commettent des erreurs.
Il faut songer également à la question de la sécurité.
Les imitations et le faux contenu généré par IA, comment le distinguer du contenu qui n'est pas généré par l'IA?
Il faut qu'il s'agisse d'autre chose que d'un robot conversationnel intelligent.
L'appli, comme vous dites, qu'on peut mettre en poche, nous n'y sommes pas encore. Jusqu'ici, c'est surtout les fabricants de plus qui font l'objet de l'intérêt des investisseurs. On voit le lien, puce, informatique, intelligence artificielle. À la prochaine phase il sera plus difficile de choisir.
Google, Microsoft, une autre compagnie encore ignorée? Il y a beaucoup de jeunes pousses dans ce secteur, beaucoup de capitaux qui s'engouffrent dans ce secteur. NVIDIA, fabricant de puces, c'est la société qui monte en ce moment.
Microsoft a investi à OpenAI en 2019.
Beaucoup de chance ou de prévoyance, comme on voudra.
Il s'agit d'un coin du marché de l'IA.
L'IA contribue déjà au chiffre d'affaires nuagique de Microsoft.
À l'heure actuelle, ce sont les gros joueurs qui ont une longueur d'avance, mais comme j'ai dit, beaucoup de capitaux s'engouffrent dans les jeunes pousses. Il s'agira d'un secteur très actif pendant quelque temps.
- Nous n'avons pas encore évoqué le métavers, compagnie qui a changé de nom.
L'hypothèse que métavers était l'avenir.
- Le métavers, ça a été un échec.
Il faut revenir à l'époque où Mark Zuckerberg a changé le nom de la compagnie.
Les marchés veulent tout tout de suite. Le marché est impatient. Les marchés ne voient que les investissements qui s'engouffrent, les coûts qui sont engagés, mais n'a pas encore constaté de rentabilisation.
Encore une fois, nous n'y sommes pas.
- Parlons de certains autres domaines sur lesquels vous vous concentrez, y compris le logiciel d'entreprise. On a vu la croissance, mais les pronostics ne sont pas terribles.
Il y a eu beaucoup d'avertissement, pas tellement des avertissements au niveau des bénéfices, mais on a beaucoup parlé de questions contractuelles, on a parlé de l'environnement macro économique, le fait que beaucoup de contrats prennent plus de temps.
Une compagnie comme Microsoft a vu son chiffre d'affaires nuagique augmenté de 30 %, une plus petite compagnie comme service now, (...) beaucoup de préoccupations mais les contrats sont toujours passés.
Il faut prendre ces préoccupations au sérieux, mais aussi faire la part des choses en considérant des statistiques.
Beaucoup d'entreprises adoreraient avoir cette entreprise chiffrent d'affaires.
- Que pensez-vous de secteur pour l'avenir? Est-ce que ces deux facteurs commenceront à se rapprocher, la perception de la réalité?
- Je crois que c'est le cas, oui.
Je ne suis pas économiste, mais quand on considère la situation macro-économique, c'est assez favorable. Il faut considérer les pronostics. On relève les pronostics.
Je suis optimiste en dépit de toutes les préoccupations.
- Un autre élément de l'univers de votre couverture, j'ai passé 20 ans dans les médias traditionnels, j'ai vécu certaine baisse d'activité, pour utiliser un euphémisme. Que se passe-t-il?
- Quand on parle des médias, les compagnies de médias traditionnels, la diffusion en continu est arrivé et tout le monde a dû rivaliser avec Netflix. Tout le monde a commencé un service de diffusion en continu, a beaucoup investi, mise en place de services, produits davantage de contenu, rapatriement du contenu qui avait été conféré sous licence afin de pouvoir développer ses services de diffusion continue, ça n'a pas marché.
Tout le monde ne parlait que des abonnés.
Maintenant il s'agit de la rentabilité.
Tout le monde recherche un service de diffusion en continu rentable.
Les marchés aiment la rentabilité plus que les abonnés.
Mais la question relative à ses services de diffusion continue qui ne sont pas parvenues à une échelle suffisante, les forfaits, on parlait des forfaits de câblodiffusion, maintenant on parle de la création de forfaits de substitution.
Service sportif, qui entre en vigueur plus tard cette année. D'autres entreprises qui proposent leurs services en forfait. Et ce pour résoudre le problème de l'échelle insuffisante.
La rentabilité, c'est important, mais il y a un point interrogation.
Est-ce que ces chaînes qui n'ont pas assez de service pour survivre? Si vous songez apparemment de plus, est-ce que le service est (...) à ce que l'entreprise va se retirer du marché ou non, c'est un cas de bulle. Il faut se demander, dans d'autres cas, s'il ne faudra pas procéder à des regroupements à un moment donné.
- Excellent début de mission. Joe Bonner répond à vos questions sur la technologie et les communications dans quelques instants. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps, MoneyTalk TD.com.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Target sont en vedette après un trimestre et des prévisions décevants.
Les ventes, achalandage et les dépenses moyennes qui ont tous chutés. Tandis que le coût élevé de la vie ainsi des consommateurs à dépenser moins pour des articles discrétionnaires. Target réduit également les prix de ces produits d'alimentation pour attirer les clients au détriment de ses rivaux comme Walmart. Les actions de Lululemon Athletica sont sous pression aujourd'hui. L'action recule. Que se passe-t-il? Le fabricant de vêtement a annoncé que son chef de produit quittait l'entreprise ne sera pas remplacé.
(...) Une mise à jour sur les fonds de pension canadiens.
l'investissement annonce (...) la forte performance du marché boursier a été compensé par la faiblesse de l'immobilier des marchés émergents. (...) Voici comment se négocient les principaux marchés.
L'indice TSX composé est en baisse de 67 points, soit un tiers de pour cent. Le cours de l'or, celui du pétrole sont sous pression. Le secteur minier notamment. Aux États-Unis, dans l'attente des résultats de NVIDIA et du procès-verbal de la dernière réunion de la Fed, l'indice S&P 500 recule de trois points, soit 0,06 %.
Joe Bonner répond à vos questions sur la technologie et les télécommunications.
Une question canadienne: qu'est-ce qui plombe les actions de BCE?
- Une compagnie de télécommunications.
Bell est l'opérateur historique parmi les opérateurs historiques. Il y a d'abord des problèmes concurrentiels. Pour l'ensemble de l'industrie, si vous songez, je l'ai fait et peut-être quand j'ai acheté mon dernier iPhone, ça m'a étonné, le prix a beaucoup augmenté, ce qui amène une plus grande proportion à conserver son téléphone. Cela signifie que c'est bon pour réduire le désabonnement mais c'est également défavorable pour la modernisation, remplacement, le changement de télé communicateur. Le nombre de nouveaux clients a réduit. Aux États-Unis, les tours sont en baisse, encore une fois c'est difficile d'obtenir de nouveaux clients. Beaucoup de concurrence sur les marchés. Pour BCE, j'ai vu au mois de mars que Moody's a réduit les perspectives pour la dette, pour les créances. Il y a un excellent rendement dividende, 8,5 %, un excellent rendement, mais sans plus-value en capital. La direction a également précisé qu'elle devait faire face a des problèmes de réglementation. Le gouvernement du Canada semble chercher à favoriser la concurrence, ce qui est plutôt négatif pour l'opérateur historique.
Les perspectives de croissance sont pas reluisantes. Le RTA est toutefois meilleur. Il y a eu une restructuration en début d'année qui est favorable à la marge, mais rétablir la croissance du chiffre d'affaires sera la grande question.
- Est-ce la clé si BCE veut effectuer un revirement à moyen ou long terme? Il s'agit de redresser la question du chiffre d'affaires.
Très bien. Quels sont vos perspectives pour Meta, qui a adopté un nouveau nom en l'honneur du métavers?
- Mettons le métavers de côté pour l'instant.
Que fait le métavers pour les entreprises?
C'est de la publicité numérique.
Meta fédère les grands auditoires sur toutes les plates-formes de médias sociaux, elle leur montre des publicités.
Cette activité se porte très bien.
20 et quelques pour cent de croissance.
3,2 4 milliards d'utilisateurs.
On se demande, c'est-à-dire 50 millions de plus au premier trimestre. On se demande quand la loi des grands nombres entre en jeu, c'est extraordinaire. L'activité publicitaire se porte à merveille. Ce qui est bien avec le métavers et l'intelligence artificielle, c'est que tout cet argent est consacré à des investissements, mais dans l'IA, il y a Microsoft et OpenAI, d'un côté, Google, Alphabet, Amazon, Meta et un peu entre les deux.
Il faut se demander si on va devenir inféodé à l'une ou l'autre. Est-ce que c'est de l'argent bien dépensé? Est-ce qu'elle ne pourrait pas utiliser l'IA de quelqu'un d'autre? Je sais qu'elles utilisent l'IA pour le ciblage, c'est un excellent avantage, mais il faut s'interroger sur les coûts. Bien sûr, la compagnie (...) est-ce que en dépit des défis que la compagnie doit relever, cela susciterait une remise en question si la compagnie abandonnait (...) - je serais étonné si la compagnie abandonnait. Ce serait bien s'il fait consacrer davantage d'argent à L'IA qu'au métavers. Nous verrons ce qui va se passer.
- Que pensez-vous de Microsoft?
- Microsoft, c'est l'un des gagnants dans l'IA générative.
Encore une fois, j'ai parlé de son activité infonuagique qui a augmenté de 31 % au premier trimestre. La croissance autour de 25 % ou même plus. On pense que ça doit ralentir, mais cela ne ralentit pas.
L'IA générative contribue six ou 7 % de croissance.
Ce sont vraiment des chiffres d'affaires bien réelles.
Ce ne sont pas de la fumée, des projections.
Cette activité se porte bien.
Microsoft est un conglomérat.
Il y a des dynamiques au sein des équipes, toute la technologie à l'échelle de l'entreprise, il y a toutes sortes d'éléments qui sont à l'œuvre. Cela dépendra des dépenses en matière de technologie.
La perspective pour les dépenses de technologie, encore une fois, il y a les forces de longue durée. On veut la meilleure technologie. Certes, on veut la mettre à jour, mais Microsoft est vraiment au cœur de la technologie pour la productivité des entreprises.
- Je songe à une compagnie comme Microsoft. Autrefois, c'était presque une insulte de parler d'une compagnie parvenue à maturité, mais il me semble que l'intelligence artificielle et les dépenses qui y sont consacrées exigent avoir des ressources importantes. Pour cette émergence de l'IA, ce sont les grandes entreprises qui ont de l'argent dépensé.
- Oui, l'argent et le pouvoir sont les deux éléments. Microsoft, Alphabet, Google, toutes ces compagnies investissent dans l'IA. Il y a l'infrastructure informatique est tellement importante.
Il y a beaucoup de petites jeunes pousse dans l'IA qui doive avoir l'infrastructure informatique pour parvenir à leurs objectifs. Il y a seulement trois ou quatre entreprises qui les possèdent. Je viens de les nommer.
- Intéressant. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Joe Bonner répond à d'autres questions sur la technologie et les communications. Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalk TD.com. À présent, poursuivons la découverte de la plate-forme avancée.
Si vous utilisez la plate-forme avancée, vous voudrez peut-être personnaliser vos mises en page. Vous pouvez le faire assez facilement. Meagan Henriques vous explique comment.
- Beaucoup d'investisseurs veulent pouvoir personnaliser leur expérience afin de choisir les éléments différents qui seront importants pour prendre des décisions.
Avec la plate-forme avancée, je peux vous montrer comment.
Sur la plate-forme avancée, il faut aller au coin supérieur droit, à l'outil de gestion de mise en page.
Voici le menu de présentation.
Vous pouvez choisir un certain nombre de présentations préréglées par la Banque TD.
Si vous voulez vous contenter de l'une de l'autre, vous pouvez commencer comme cela, mais si vous savez ce que vous voulez, nous pouvons aller à l'outil de personnalisation. Vous pouvez choisir le type de présentation. Je vais sélectionner plex et ensuite je clique sur mise en page. La page est déjà décomposée pour nous.
Rajouter les outils.
Je vais ajouter en haut à gauche le graphique, à droite un ticket de saisie d'ordre, en bas une liste de veille, et enfin en bas à droite je vais ajouter une carte thermique.
À présent que nous avons ajouté les différents éléments, il s'agit de rendre cet écran aussi efficace que possible.
Pour cela, il faut relier les différents éléments à l'aide de la configuration de canaux.
Chaque widget en haut à gauche aura les mêmes réglages. En cliquant sur l'icône aux trois lignes on peut parvenir à la configuration.
Je voudrais pouvoir recevoir des informations. Vous pouvez sélectionner les 2.
En bas, je vais sélectionner liste de veille par défaut.
Je clique sur les barres. Sélectionner comment je veux que le canal soit configuré.
Je ne veux qu'envoyer des informations, je ne vais pas ajouter des symboles que je n'ai visités que par curiosité. Ensuite, en haut à droite il y a la saisie des commandes.
Ce canal n'aura le choix que de recevoir.
Et enfin, la carte thermique où on ne peut qu'envoyer.
À présent que tout est configuré, je vais vous montrer à quel point tout est facile.
Mettons que je clique sur Bank of America, le graphique va changer. Je peux aussi régler ma carte thermique et cliquez sur n'importe quel endroit de ma carte thermique, ce qui va modifier la saisie de la commande et tout le reste. Si vous voulez ajouter davantage, vous pouvez toujours cliquer sur le plus et sélectionner d'autres outils que vous voudriez, par exemple si vous voulez voir les vidéos, vous pouvez aller à apprendre, cours, vidéos. Vous pouvez même regarder aux vidéos de manière personnalisée.
Comme vous l'avez vu, c'était très facile.
- Merci à Meagan Henriques, formatrice principale à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou de balayer ce code QR pour vous rendre à la page YouTube de Placements directs TD où vous trouverez encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@ TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Joe Bonner répond à vos questions sur les actions des technologies des télécommunications. Que pensez-vous de l'avenir de Disney?
- Un peu de contexte. Disney a suscité l'intérêt des investisseurs activistes depuis quelques années. Le problème est réglé à présent, la page est tournée et les activistes n'ont pas conquis de place au conseil d'administration.
Si les actions de Disney ne donnent pas les résultats voulus, les activistes pourraient être de retour. Mais parlons de l'entreprise.
L'ex chef de la direction qui est revenue aux commandes à injecter beaucoup d'énergie. On a annoncé un nouveau méga paquet de vidéos en diffusion continue, de sport, il y a également un forfait pour Disney+, une entente a été conclue avec Fortnite, l'éditeur de jeux, donc il y a beaucoup de choses qui se passent.
L'activité elle-même de vente directe au consommateur devrait renouer avec la rentabilité au trimestre de septembre.
C'est une annonce vedette, notamment grâce à la vidéodiffusion continue. C'est une grande annonce il faut que la compagnie donne les résultats annoncés. Quand on parle de contenu, c'est une chose, mais c'est l'expérience, les parcs à thème, les croisiériste qui est vraiment au cœur de l'activité de la compagnie. Il y a une certaine critique évoquant un ralentissement, il y avait beaucoup de demande insatisfaite pendant la COVID, mais la croissance n'est plus à deux chiffres. C'est une critique mais vraiment c'est le cœur de métier de Disney.
Il y a toujours de nouvelles modernisations dans les parts, nouvelles attractions, de nouvelles expériences pour faire en sorte que les visiteurs reviennent constamment.
Dans l'autre aspect du bilan, l'autre versant du bilan, il y a tout d'abord, on a parlé de la diffusion continue qui est très important. Les réseaux sont un problème puisqu'il perd des spectateurs.
C'est un problème. Il faut que cela soit géré.
On a évoqué la possibilité de les vendre.
C'est un problème. Une autre possibilité, c'est la relève.
Eiger est parti, il est revenu, il lui reste deux ans de contrat, mais le conseil d'administration va devoir montrer qu'il s'est emparé du problème très bientôt.
- Excellente analyse de Disney.
Parlons à présent des autres concurrents, pendant les parcs à thème, mais dans la diffusion continue. Qu'est-ce qui attend Netflix?
- Netflix est très bien placé ici. C'est Netflix qui a été le facteur de perturbation. C'est la première compagnie à se lancer dans la diffusion continue, la première à se donner une envergure mondiale.
Netflix disposait d'une excellente interface, un bon contenu, pas le meilleur, un bon contenu, excellent système de recommandation qui allie la technologie et le contenu.
270 millions d'abonnés, ce qui en fait l'opérateur historique.
Donc Netflix conjugue, comme je l'ai dit, bonne technologie et un contenu qui n'est pas mal. Il s'agit d'une expansion dans de nouveaux genres. C'est la mission de la compagnie, de nouveaux créneaux que la compagnie peut desservir.
Il y a par exemple la lutte, WWE, un nouvel accord avec la ligue nationale de football pour deux matchs à Noël cette année et l'an prochain, les événements en directs qui sont tous nouveaux pour eux, encore une fois, cela s'accompagne des efforts consacrés à la publicité. Les événements en direct et la publicité vont de pair. Il s'agit de développer, de bâtir cette activité dans leur service de diffusion continue. Ce sera un double défi. Tout d'abord, l'échelle est petite, ne sait pas comment développer cela, mais c'est ce qui doit se passer d'ici quelques années.
- Est-ce que le passage au direct c'est pour bien sûr placer les publicités, surtout pour les sports? Est-ce que c'est une reconnaissance du fait que le contenu original, quoique très prestigieux, commençait à devenir assez coûteux?
- Oui. Encore une fois, c'est une nouvelle source de revenus, la publicité est une nouvelle source de revenus, ce qui est relatif.
La compagnie ne renonce pas au contenu script est préparée d'avance, au contraire, mais c'est un nouveau public que l'entreprise pense pouvoir, auquel l'entreprise pense pouvoir accéder.
- Joe Bonner et pour d'autres questions sur le secteur des télécommunications et de la technologie dans quelques instants.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvait nous les poser, soit par courriel, MoneyTalk TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
(...) Avec des signes de ralentissement de l'inflation et la perspective de plus en plus probable que la banque du Canada va réduire les taux cet été, est-ce le bon moment pour examiner de plus près le marché des FPI? Anthony Okolie commente rapport de TD Cowen.
- Supérieure aux prévisions de TD Cowen de 6,4 %. Il s'agit de la croissance la plus importante des fonds tirés de l'exploitation depuis le deuxième trimestre 2021, où la croissance était de 7,6 %. Les facteurs à l'œuvre, le logement pour ainés, (...) en dépit des frais par unité plus important que prévu.
Toutefois, ce facteur négatif commence à s'essouffler par rapport au facteur positif de croissance selon TD Cowen. En outre, les équipes de directions, quant aux annonces relatives à la croissance, le ton demeure assez positif, surtout dans le secteur résidentiel, du détail des résidences pour aînés. Même si les premières coupures de taux semblent imminentes, TD Cowen constate que les équipes de directions se préparent à un environnement de taux d'intérêt plus élevé pour plus longtemps, insistant davantage sur le remboursement des dettes. Compte tenu des derniers résultats, l'objectif de cours est essentiellement inchangé mais reflète une réduction de 3 % apportés dans les perspectives du premier trimestre.
Mais globalement, TD Cowen a réduit la plupart des secteurs en 2024 au niveau des estimations de fonds tirés des (...) sauf celui des résidences pour aînés. Quant aux perspectives pour le reste de l'année, commençons par le secteur des résidences pour aînés.
TD Cowen prévoit que ce secteur continu.
Dans le secteur des RPA, TD Cowen prévoit que les données fondamentales très solides du secteur continu de faire augmenter le taux d'occupation et les loyers. Quant au secteur résidentiel et industriel, on prévoit une croissance des fonds ajustés tirés de l'exploitation de 8 %. Enfin, les FPI des détails devraient afficher une croissance moyenne des fonds tirés de l'exploitation de 3 % au quatrième trimestre de cette année.
- Très bien.
Voilà les facteurs qui sont en faveur des FPI. Que dire des risques et défis?
- Les risques pourraient inclure le ralentissement de la croissance des loyers et le taux d'inoccupation plus élevée, une nouvelle offre sur le marché, les fluctuations des taux d'intérêt. Il y a également le risque de crédit des locataires. Pour les entreprises dans l'univers spécifique couverture de TD Cowen, les risques supplémentaires comportent les retards de construction, les augmentations de coûts ainsi que le fait de ne pas parvenir aux objectifs financiers.
- Merci Anthony Okolie.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici le TSX 60 en fonction du cours et de volume. Le cours de l'or est en baisse, celui de l'argent, celui du cuivre, qui recule de 5 % aujourd'hui. Le secteur des produits de base, y compris les sociétés minières, la réaction ne s'est pas faite attendre.
Quantum baisse, Nutrien, activités minières différentes, la potasse en hausse de 2 %. Shopify progresse un peu aujourd'hui, mettant un peu de vert sur l'écran dans le secteur de la technologie.
Aux États-Unis, nous avons vu ce qui s'est passé sur les marchés américains, qui ont atteint des sommets jamais égalés. C'est essentiellement attribuable à la technologie et l'intelligence artificielle. NVIDIA a annoncé ses résultats après la clôture ainsi que ses pronostics.
Le marché se (...) la dernière réunion de la Fed à 14 heures.
Nous verrons quelle aura été la tonalité autour de la table de la Fed. Tandis que l'on attend l'annonce des résultats de NVIDIA, l'indice S&P 500 est essentiellement inchangé. Tesla est légèrement en baisse. La situation est mitigée. Les fabricants de puces, c'est important, il se passe beaucoup de choses dans ce secteur dans l'attente des résultats de NVIDIA. Joe Bonner d'Argus Research répond à vos questions.
Comment Google se porte-t-elle? Y a-t-il une certaine menace pour sa dominance dans la recherche?
- Quand on songe à ChatGPT, c'est un poignard qui vise le cœur de la recherche Google.
ChatGPT répond essentiellement aux questions, tout comme Google le fait.
Google prend cette menace au sérieux.
Comme je l'ai dit, il s'agit d'une des rares entreprises qui possèdent la puissance informatique et la capacité de recherche pour rivaliser dans le domaine de l'IA générative.
Toutefois, Google a un peu de réputation, la réputation d'une entreprise maladroite lors de l'annonce de nouveaux modèles ou de nouveaux services, avec des difficultés de fonctionnement. Au niveau positif, Google voit la menace et agit pour la contrer. Le défi sera au niveau de l'exécution.
Il y a aussi un autre défi pour Google que je dois évoquer, c'est la réglementation.
Quand on a 80 ou 90 % du marché mondial de la recherche, le marché de la publicité numérique, il y a des problèmes antitrust au niveau d'Alphabet.
Il y a des poursuites qui ont été intentées aux États-Unis, toutes sortes d'amendes que la compagnie a déjà acquittées dans l'union européenne. Il y a des enquêtes qui s'en viennent.
Voilà l'autre menace à part ChatGPT.
- Cela me semble une menace qui pourrait être conjurée. Il s'agit de la réglementation antitrust. Ils ne sont que les poursuites sont intensifiés depuis quelques années au niveau de la concentration de ces grands noms.
- Oui, effectivement. Quand on songe à Meta, Meta voulait acheter une appli d'exercice, de conditionnement physique VR de quelques dizaines de millions de dollars, pas une opération qui a transformé l'entreprise, et cette acquisition a suscité l'opposition. Ces entreprises, Google, Meta, le peuvent plus entreprendre de fusions et acquisitions jusqu'à ce que cette tendance à la mise en place de poursuites s'estompe.
- Une dernière question.
Est-ce que l'environnement est propice aux actions de jeu en ligne comme EA?
- Oui, je couvre EA. Il s'agit d'un marché assez mitigé qui vient d'achever son exercice.
Croissance des revenus de 1 %, ce n'est pas excellent. Il y a une autre compagnie qui a établi sur la restructuration puisque la rentabilité n'est pas mauvaise, et une croissance de 10 % du RPA, mais il faut se demander: est-ce que nous attendons un nouveau jeu extraordinaire comme Fortnite, est-ce que nous attendons du nouveau matériel de réalité virtuelle?
Est-ce que cela pourrait répondre aux besoins, ou bien est-ce que ce sera comme pour Microsoft, le jeu sur les nuages?
On en est encore dans l'attentisme au niveau des jeux vidéo.
Ceci dit, je pense que EA domine le marché du sport.
FC qui s'appelait auparavant FIFA, pour le sens que, pour le football américain c'est vraiment un marché que EA domine.
Il y a des jeux qui sont des valeurs sûres et obtiennent de bons résultats.
- Merci Joe Bonner pour cet excellent entretien. Ça m'a beaucoup plu. J'ai hâte de vous reparler.
- Moi aussi.
- Merci a Joe Bonner de Argus Research.
Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Restez à l'écoute, demain, Ryan Massad nous offre un tutoriel complet sur la plate-forme CourtierWeb.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps, pour Ryan ou n'importe quelle émission, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Aujourd'hui, nous attendons les résultats de NVIDIA. Nous parlons de la santé des secteurs des technologies de la communication avec Joe Bonner de Argus Research.
Si vous vous intéressez aux FPI sachez que certains des plus importants publient leurs résultats trimestriels. Anthony Okolie les commente ainsi que les perspectives d'avenir du secteur. Nous poursuivons la découverte de la plate-forme avancée en examinant les moyens de la personnaliser avec Meagan Henriques de Placements directs TD.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de question au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé en recul de 67 points, soit un tiers de %. Le cours de l'or est en recul aujourd'hui, celui du pétrole brut, ce qui exerce une pression sur le secteur minier. Parmi les titres les plus activement négociés, Shopify, qui suscite l'engouement aujourd'hui à 58,74 $ l'action progresse de 3 % après un très net recul au cours des dernières semaines après l'annonce de ses résultats. CAE, compagnie de simulateur de vol, annonce des difficultés à venir. Son activité dans le secteur de la défense pratique une charge CAE à 25,03 $. L'action recule de sept et 8 %. Aux États-Unis, les marchés attendent l'annonce de NVIDIA. L'indice S&P 500 recule de cinq points. L'indice Nasdaq progresse légèrement de 15 points, soit 1/10 de pour cent également. Target, l'un des titres qui reculent aujourd'hui.
Nous y reviendrons. Vous voyez que l'action recule.
L'un des principaux moteurs des bénéfices, surtout dans le secteur technologique? Il s'agit bien sûr de l'intelligence artificielle, mais cette dynamique peut-elle durer? Si l'IA demeure au cœur des préoccupations de beaucoup d'investisseurs, des inquiétudes ont été évoquées quant à une éventuelle bulle de l'IA. Joe Bonner est avec nous.
- Bonjour Greg. Ça me fait plaisir.
- Parlons de l'intelligence artificielle et des tendances. Le métavers était une grande tendance, puis l'IA l'a écartée.
Ces grandes idées répondent-elles aux attentes?
- Nous sommes au sommet du cycle de l'engouement. Je pensais que c'était l'an dernier, mais la dynamique semble encore plus. Revenez en arrière. L'infonuagique, il y a également eu un cycle d'engouement avant cela, avant c'était l'iPhone et avant l'Internet. Nous avons déjà vécu cela. Une nouvelle technologie prometteuse promet d'améliorer l'efficacité, de réduire les coûts, d'améliorer les choses.
Toutes les compagnies veulent en profiter, la vendre, l'acheter, la développer.
Il faut se rappeler que nous sommes au début du cycle. C'est une technologie logicielle qui suit un processus itératif.
Tous les six à neuf mois il y a ChatGPT 4.0 ou Gemini 2.0.
La technologie va s'améliorer encore plus.
À l'heure actuelle, nous sommes au tout début du cycle. Il y a beaucoup d'engouement.
Il y aura peut-être des hauts et des bas, mais la situation va s'améliorer constamment.
- L'intelligence artificielle va finir par trouver des usages. C'est ce que je veux vous demander.
À un moment donné il va falloir qu'on puisse la mettre dans sa poche, dans un ordinateur.
C'est l'appli clé qui n'est pas encore arrivée.
- Oui. Il faut se rendre compte, encore une fois, que nous sommes au début. Ce sont des technologies qui commettent des erreurs.
Il faut songer également à la question de la sécurité.
Les imitations et le faux contenu généré par IA, comment le distinguer du contenu qui n'est pas généré par l'IA?
Il faut qu'il s'agisse d'autre chose que d'un robot conversationnel intelligent.
L'appli, comme vous dites, qu'on peut mettre en poche, nous n'y sommes pas encore. Jusqu'ici, c'est surtout les fabricants de plus qui font l'objet de l'intérêt des investisseurs. On voit le lien, puce, informatique, intelligence artificielle. À la prochaine phase il sera plus difficile de choisir.
Google, Microsoft, une autre compagnie encore ignorée? Il y a beaucoup de jeunes pousses dans ce secteur, beaucoup de capitaux qui s'engouffrent dans ce secteur. NVIDIA, fabricant de puces, c'est la société qui monte en ce moment.
Microsoft a investi à OpenAI en 2019.
Beaucoup de chance ou de prévoyance, comme on voudra.
Il s'agit d'un coin du marché de l'IA.
L'IA contribue déjà au chiffre d'affaires nuagique de Microsoft.
À l'heure actuelle, ce sont les gros joueurs qui ont une longueur d'avance, mais comme j'ai dit, beaucoup de capitaux s'engouffrent dans les jeunes pousses. Il s'agira d'un secteur très actif pendant quelque temps.
- Nous n'avons pas encore évoqué le métavers, compagnie qui a changé de nom.
L'hypothèse que métavers était l'avenir.
- Le métavers, ça a été un échec.
Il faut revenir à l'époque où Mark Zuckerberg a changé le nom de la compagnie.
Les marchés veulent tout tout de suite. Le marché est impatient. Les marchés ne voient que les investissements qui s'engouffrent, les coûts qui sont engagés, mais n'a pas encore constaté de rentabilisation.
Encore une fois, nous n'y sommes pas.
- Parlons de certains autres domaines sur lesquels vous vous concentrez, y compris le logiciel d'entreprise. On a vu la croissance, mais les pronostics ne sont pas terribles.
Il y a eu beaucoup d'avertissement, pas tellement des avertissements au niveau des bénéfices, mais on a beaucoup parlé de questions contractuelles, on a parlé de l'environnement macro économique, le fait que beaucoup de contrats prennent plus de temps.
Une compagnie comme Microsoft a vu son chiffre d'affaires nuagique augmenté de 30 %, une plus petite compagnie comme service now, (...) beaucoup de préoccupations mais les contrats sont toujours passés.
Il faut prendre ces préoccupations au sérieux, mais aussi faire la part des choses en considérant des statistiques.
Beaucoup d'entreprises adoreraient avoir cette entreprise chiffrent d'affaires.
- Que pensez-vous de secteur pour l'avenir? Est-ce que ces deux facteurs commenceront à se rapprocher, la perception de la réalité?
- Je crois que c'est le cas, oui.
Je ne suis pas économiste, mais quand on considère la situation macro-économique, c'est assez favorable. Il faut considérer les pronostics. On relève les pronostics.
Je suis optimiste en dépit de toutes les préoccupations.
- Un autre élément de l'univers de votre couverture, j'ai passé 20 ans dans les médias traditionnels, j'ai vécu certaine baisse d'activité, pour utiliser un euphémisme. Que se passe-t-il?
- Quand on parle des médias, les compagnies de médias traditionnels, la diffusion en continu est arrivé et tout le monde a dû rivaliser avec Netflix. Tout le monde a commencé un service de diffusion en continu, a beaucoup investi, mise en place de services, produits davantage de contenu, rapatriement du contenu qui avait été conféré sous licence afin de pouvoir développer ses services de diffusion continue, ça n'a pas marché.
Tout le monde ne parlait que des abonnés.
Maintenant il s'agit de la rentabilité.
Tout le monde recherche un service de diffusion en continu rentable.
Les marchés aiment la rentabilité plus que les abonnés.
Mais la question relative à ses services de diffusion continue qui ne sont pas parvenues à une échelle suffisante, les forfaits, on parlait des forfaits de câblodiffusion, maintenant on parle de la création de forfaits de substitution.
Service sportif, qui entre en vigueur plus tard cette année. D'autres entreprises qui proposent leurs services en forfait. Et ce pour résoudre le problème de l'échelle insuffisante.
La rentabilité, c'est important, mais il y a un point interrogation.
Est-ce que ces chaînes qui n'ont pas assez de service pour survivre? Si vous songez apparemment de plus, est-ce que le service est (...) à ce que l'entreprise va se retirer du marché ou non, c'est un cas de bulle. Il faut se demander, dans d'autres cas, s'il ne faudra pas procéder à des regroupements à un moment donné.
- Excellent début de mission. Joe Bonner répond à vos questions sur la technologie et les communications dans quelques instants. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps, MoneyTalk TD.com.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Target sont en vedette après un trimestre et des prévisions décevants.
Les ventes, achalandage et les dépenses moyennes qui ont tous chutés. Tandis que le coût élevé de la vie ainsi des consommateurs à dépenser moins pour des articles discrétionnaires. Target réduit également les prix de ces produits d'alimentation pour attirer les clients au détriment de ses rivaux comme Walmart. Les actions de Lululemon Athletica sont sous pression aujourd'hui. L'action recule. Que se passe-t-il? Le fabricant de vêtement a annoncé que son chef de produit quittait l'entreprise ne sera pas remplacé.
(...) Une mise à jour sur les fonds de pension canadiens.
l'investissement annonce (...) la forte performance du marché boursier a été compensé par la faiblesse de l'immobilier des marchés émergents. (...) Voici comment se négocient les principaux marchés.
L'indice TSX composé est en baisse de 67 points, soit un tiers de pour cent. Le cours de l'or, celui du pétrole sont sous pression. Le secteur minier notamment. Aux États-Unis, dans l'attente des résultats de NVIDIA et du procès-verbal de la dernière réunion de la Fed, l'indice S&P 500 recule de trois points, soit 0,06 %.
Joe Bonner répond à vos questions sur la technologie et les télécommunications.
Une question canadienne: qu'est-ce qui plombe les actions de BCE?
- Une compagnie de télécommunications.
Bell est l'opérateur historique parmi les opérateurs historiques. Il y a d'abord des problèmes concurrentiels. Pour l'ensemble de l'industrie, si vous songez, je l'ai fait et peut-être quand j'ai acheté mon dernier iPhone, ça m'a étonné, le prix a beaucoup augmenté, ce qui amène une plus grande proportion à conserver son téléphone. Cela signifie que c'est bon pour réduire le désabonnement mais c'est également défavorable pour la modernisation, remplacement, le changement de télé communicateur. Le nombre de nouveaux clients a réduit. Aux États-Unis, les tours sont en baisse, encore une fois c'est difficile d'obtenir de nouveaux clients. Beaucoup de concurrence sur les marchés. Pour BCE, j'ai vu au mois de mars que Moody's a réduit les perspectives pour la dette, pour les créances. Il y a un excellent rendement dividende, 8,5 %, un excellent rendement, mais sans plus-value en capital. La direction a également précisé qu'elle devait faire face a des problèmes de réglementation. Le gouvernement du Canada semble chercher à favoriser la concurrence, ce qui est plutôt négatif pour l'opérateur historique.
Les perspectives de croissance sont pas reluisantes. Le RTA est toutefois meilleur. Il y a eu une restructuration en début d'année qui est favorable à la marge, mais rétablir la croissance du chiffre d'affaires sera la grande question.
- Est-ce la clé si BCE veut effectuer un revirement à moyen ou long terme? Il s'agit de redresser la question du chiffre d'affaires.
Très bien. Quels sont vos perspectives pour Meta, qui a adopté un nouveau nom en l'honneur du métavers?
- Mettons le métavers de côté pour l'instant.
Que fait le métavers pour les entreprises?
C'est de la publicité numérique.
Meta fédère les grands auditoires sur toutes les plates-formes de médias sociaux, elle leur montre des publicités.
Cette activité se porte très bien.
20 et quelques pour cent de croissance.
3,2 4 milliards d'utilisateurs.
On se demande, c'est-à-dire 50 millions de plus au premier trimestre. On se demande quand la loi des grands nombres entre en jeu, c'est extraordinaire. L'activité publicitaire se porte à merveille. Ce qui est bien avec le métavers et l'intelligence artificielle, c'est que tout cet argent est consacré à des investissements, mais dans l'IA, il y a Microsoft et OpenAI, d'un côté, Google, Alphabet, Amazon, Meta et un peu entre les deux.
Il faut se demander si on va devenir inféodé à l'une ou l'autre. Est-ce que c'est de l'argent bien dépensé? Est-ce qu'elle ne pourrait pas utiliser l'IA de quelqu'un d'autre? Je sais qu'elles utilisent l'IA pour le ciblage, c'est un excellent avantage, mais il faut s'interroger sur les coûts. Bien sûr, la compagnie (...) est-ce que en dépit des défis que la compagnie doit relever, cela susciterait une remise en question si la compagnie abandonnait (...) - je serais étonné si la compagnie abandonnait. Ce serait bien s'il fait consacrer davantage d'argent à L'IA qu'au métavers. Nous verrons ce qui va se passer.
- Que pensez-vous de Microsoft?
- Microsoft, c'est l'un des gagnants dans l'IA générative.
Encore une fois, j'ai parlé de son activité infonuagique qui a augmenté de 31 % au premier trimestre. La croissance autour de 25 % ou même plus. On pense que ça doit ralentir, mais cela ne ralentit pas.
L'IA générative contribue six ou 7 % de croissance.
Ce sont vraiment des chiffres d'affaires bien réelles.
Ce ne sont pas de la fumée, des projections.
Cette activité se porte bien.
Microsoft est un conglomérat.
Il y a des dynamiques au sein des équipes, toute la technologie à l'échelle de l'entreprise, il y a toutes sortes d'éléments qui sont à l'œuvre. Cela dépendra des dépenses en matière de technologie.
La perspective pour les dépenses de technologie, encore une fois, il y a les forces de longue durée. On veut la meilleure technologie. Certes, on veut la mettre à jour, mais Microsoft est vraiment au cœur de la technologie pour la productivité des entreprises.
- Je songe à une compagnie comme Microsoft. Autrefois, c'était presque une insulte de parler d'une compagnie parvenue à maturité, mais il me semble que l'intelligence artificielle et les dépenses qui y sont consacrées exigent avoir des ressources importantes. Pour cette émergence de l'IA, ce sont les grandes entreprises qui ont de l'argent dépensé.
- Oui, l'argent et le pouvoir sont les deux éléments. Microsoft, Alphabet, Google, toutes ces compagnies investissent dans l'IA. Il y a l'infrastructure informatique est tellement importante.
Il y a beaucoup de petites jeunes pousse dans l'IA qui doive avoir l'infrastructure informatique pour parvenir à leurs objectifs. Il y a seulement trois ou quatre entreprises qui les possèdent. Je viens de les nommer.
- Intéressant. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Joe Bonner répond à d'autres questions sur la technologie et les communications. Vous pouvez nous les poser en tout temps, MoneyTalk TD.com. À présent, poursuivons la découverte de la plate-forme avancée.
Si vous utilisez la plate-forme avancée, vous voudrez peut-être personnaliser vos mises en page. Vous pouvez le faire assez facilement. Meagan Henriques vous explique comment.
- Beaucoup d'investisseurs veulent pouvoir personnaliser leur expérience afin de choisir les éléments différents qui seront importants pour prendre des décisions.
Avec la plate-forme avancée, je peux vous montrer comment.
Sur la plate-forme avancée, il faut aller au coin supérieur droit, à l'outil de gestion de mise en page.
Voici le menu de présentation.
Vous pouvez choisir un certain nombre de présentations préréglées par la Banque TD.
Si vous voulez vous contenter de l'une de l'autre, vous pouvez commencer comme cela, mais si vous savez ce que vous voulez, nous pouvons aller à l'outil de personnalisation. Vous pouvez choisir le type de présentation. Je vais sélectionner plex et ensuite je clique sur mise en page. La page est déjà décomposée pour nous.
Rajouter les outils.
Je vais ajouter en haut à gauche le graphique, à droite un ticket de saisie d'ordre, en bas une liste de veille, et enfin en bas à droite je vais ajouter une carte thermique.
À présent que nous avons ajouté les différents éléments, il s'agit de rendre cet écran aussi efficace que possible.
Pour cela, il faut relier les différents éléments à l'aide de la configuration de canaux.
Chaque widget en haut à gauche aura les mêmes réglages. En cliquant sur l'icône aux trois lignes on peut parvenir à la configuration.
Je voudrais pouvoir recevoir des informations. Vous pouvez sélectionner les 2.
En bas, je vais sélectionner liste de veille par défaut.
Je clique sur les barres. Sélectionner comment je veux que le canal soit configuré.
Je ne veux qu'envoyer des informations, je ne vais pas ajouter des symboles que je n'ai visités que par curiosité. Ensuite, en haut à droite il y a la saisie des commandes.
Ce canal n'aura le choix que de recevoir.
Et enfin, la carte thermique où on ne peut qu'envoyer.
À présent que tout est configuré, je vais vous montrer à quel point tout est facile.
Mettons que je clique sur Bank of America, le graphique va changer. Je peux aussi régler ma carte thermique et cliquez sur n'importe quel endroit de ma carte thermique, ce qui va modifier la saisie de la commande et tout le reste. Si vous voulez ajouter davantage, vous pouvez toujours cliquer sur le plus et sélectionner d'autres outils que vous voudriez, par exemple si vous voulez voir les vidéos, vous pouvez aller à apprendre, cours, vidéos. Vous pouvez même regarder aux vidéos de manière personnalisée.
Comme vous l'avez vu, c'était très facile.
- Merci à Meagan Henriques, formatrice principale à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou de balayer ce code QR pour vous rendre à la page YouTube de Placements directs TD où vous trouverez encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@ TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Joe Bonner répond à vos questions sur les actions des technologies des télécommunications. Que pensez-vous de l'avenir de Disney?
- Un peu de contexte. Disney a suscité l'intérêt des investisseurs activistes depuis quelques années. Le problème est réglé à présent, la page est tournée et les activistes n'ont pas conquis de place au conseil d'administration.
Si les actions de Disney ne donnent pas les résultats voulus, les activistes pourraient être de retour. Mais parlons de l'entreprise.
L'ex chef de la direction qui est revenue aux commandes à injecter beaucoup d'énergie. On a annoncé un nouveau méga paquet de vidéos en diffusion continue, de sport, il y a également un forfait pour Disney+, une entente a été conclue avec Fortnite, l'éditeur de jeux, donc il y a beaucoup de choses qui se passent.
L'activité elle-même de vente directe au consommateur devrait renouer avec la rentabilité au trimestre de septembre.
C'est une annonce vedette, notamment grâce à la vidéodiffusion continue. C'est une grande annonce il faut que la compagnie donne les résultats annoncés. Quand on parle de contenu, c'est une chose, mais c'est l'expérience, les parcs à thème, les croisiériste qui est vraiment au cœur de l'activité de la compagnie. Il y a une certaine critique évoquant un ralentissement, il y avait beaucoup de demande insatisfaite pendant la COVID, mais la croissance n'est plus à deux chiffres. C'est une critique mais vraiment c'est le cœur de métier de Disney.
Il y a toujours de nouvelles modernisations dans les parts, nouvelles attractions, de nouvelles expériences pour faire en sorte que les visiteurs reviennent constamment.
Dans l'autre aspect du bilan, l'autre versant du bilan, il y a tout d'abord, on a parlé de la diffusion continue qui est très important. Les réseaux sont un problème puisqu'il perd des spectateurs.
C'est un problème. Il faut que cela soit géré.
On a évoqué la possibilité de les vendre.
C'est un problème. Une autre possibilité, c'est la relève.
Eiger est parti, il est revenu, il lui reste deux ans de contrat, mais le conseil d'administration va devoir montrer qu'il s'est emparé du problème très bientôt.
- Excellente analyse de Disney.
Parlons à présent des autres concurrents, pendant les parcs à thème, mais dans la diffusion continue. Qu'est-ce qui attend Netflix?
- Netflix est très bien placé ici. C'est Netflix qui a été le facteur de perturbation. C'est la première compagnie à se lancer dans la diffusion continue, la première à se donner une envergure mondiale.
Netflix disposait d'une excellente interface, un bon contenu, pas le meilleur, un bon contenu, excellent système de recommandation qui allie la technologie et le contenu.
270 millions d'abonnés, ce qui en fait l'opérateur historique.
Donc Netflix conjugue, comme je l'ai dit, bonne technologie et un contenu qui n'est pas mal. Il s'agit d'une expansion dans de nouveaux genres. C'est la mission de la compagnie, de nouveaux créneaux que la compagnie peut desservir.
Il y a par exemple la lutte, WWE, un nouvel accord avec la ligue nationale de football pour deux matchs à Noël cette année et l'an prochain, les événements en directs qui sont tous nouveaux pour eux, encore une fois, cela s'accompagne des efforts consacrés à la publicité. Les événements en direct et la publicité vont de pair. Il s'agit de développer, de bâtir cette activité dans leur service de diffusion continue. Ce sera un double défi. Tout d'abord, l'échelle est petite, ne sait pas comment développer cela, mais c'est ce qui doit se passer d'ici quelques années.
- Est-ce que le passage au direct c'est pour bien sûr placer les publicités, surtout pour les sports? Est-ce que c'est une reconnaissance du fait que le contenu original, quoique très prestigieux, commençait à devenir assez coûteux?
- Oui. Encore une fois, c'est une nouvelle source de revenus, la publicité est une nouvelle source de revenus, ce qui est relatif.
La compagnie ne renonce pas au contenu script est préparée d'avance, au contraire, mais c'est un nouveau public que l'entreprise pense pouvoir, auquel l'entreprise pense pouvoir accéder.
- Joe Bonner et pour d'autres questions sur le secteur des télécommunications et de la technologie dans quelques instants.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvait nous les poser, soit par courriel, MoneyTalk TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
(...) Avec des signes de ralentissement de l'inflation et la perspective de plus en plus probable que la banque du Canada va réduire les taux cet été, est-ce le bon moment pour examiner de plus près le marché des FPI? Anthony Okolie commente rapport de TD Cowen.
- Supérieure aux prévisions de TD Cowen de 6,4 %. Il s'agit de la croissance la plus importante des fonds tirés de l'exploitation depuis le deuxième trimestre 2021, où la croissance était de 7,6 %. Les facteurs à l'œuvre, le logement pour ainés, (...) en dépit des frais par unité plus important que prévu.
Toutefois, ce facteur négatif commence à s'essouffler par rapport au facteur positif de croissance selon TD Cowen. En outre, les équipes de directions, quant aux annonces relatives à la croissance, le ton demeure assez positif, surtout dans le secteur résidentiel, du détail des résidences pour aînés. Même si les premières coupures de taux semblent imminentes, TD Cowen constate que les équipes de directions se préparent à un environnement de taux d'intérêt plus élevé pour plus longtemps, insistant davantage sur le remboursement des dettes. Compte tenu des derniers résultats, l'objectif de cours est essentiellement inchangé mais reflète une réduction de 3 % apportés dans les perspectives du premier trimestre.
Mais globalement, TD Cowen a réduit la plupart des secteurs en 2024 au niveau des estimations de fonds tirés des (...) sauf celui des résidences pour aînés. Quant aux perspectives pour le reste de l'année, commençons par le secteur des résidences pour aînés.
TD Cowen prévoit que ce secteur continu.
Dans le secteur des RPA, TD Cowen prévoit que les données fondamentales très solides du secteur continu de faire augmenter le taux d'occupation et les loyers. Quant au secteur résidentiel et industriel, on prévoit une croissance des fonds ajustés tirés de l'exploitation de 8 %. Enfin, les FPI des détails devraient afficher une croissance moyenne des fonds tirés de l'exploitation de 3 % au quatrième trimestre de cette année.
- Très bien.
Voilà les facteurs qui sont en faveur des FPI. Que dire des risques et défis?
- Les risques pourraient inclure le ralentissement de la croissance des loyers et le taux d'inoccupation plus élevée, une nouvelle offre sur le marché, les fluctuations des taux d'intérêt. Il y a également le risque de crédit des locataires. Pour les entreprises dans l'univers spécifique couverture de TD Cowen, les risques supplémentaires comportent les retards de construction, les augmentations de coûts ainsi que le fait de ne pas parvenir aux objectifs financiers.
- Merci Anthony Okolie.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici le TSX 60 en fonction du cours et de volume. Le cours de l'or est en baisse, celui de l'argent, celui du cuivre, qui recule de 5 % aujourd'hui. Le secteur des produits de base, y compris les sociétés minières, la réaction ne s'est pas faite attendre.
Quantum baisse, Nutrien, activités minières différentes, la potasse en hausse de 2 %. Shopify progresse un peu aujourd'hui, mettant un peu de vert sur l'écran dans le secteur de la technologie.
Aux États-Unis, nous avons vu ce qui s'est passé sur les marchés américains, qui ont atteint des sommets jamais égalés. C'est essentiellement attribuable à la technologie et l'intelligence artificielle. NVIDIA a annoncé ses résultats après la clôture ainsi que ses pronostics.
Le marché se (...) la dernière réunion de la Fed à 14 heures.
Nous verrons quelle aura été la tonalité autour de la table de la Fed. Tandis que l'on attend l'annonce des résultats de NVIDIA, l'indice S&P 500 est essentiellement inchangé. Tesla est légèrement en baisse. La situation est mitigée. Les fabricants de puces, c'est important, il se passe beaucoup de choses dans ce secteur dans l'attente des résultats de NVIDIA. Joe Bonner d'Argus Research répond à vos questions.
Comment Google se porte-t-elle? Y a-t-il une certaine menace pour sa dominance dans la recherche?
- Quand on songe à ChatGPT, c'est un poignard qui vise le cœur de la recherche Google.
ChatGPT répond essentiellement aux questions, tout comme Google le fait.
Google prend cette menace au sérieux.
Comme je l'ai dit, il s'agit d'une des rares entreprises qui possèdent la puissance informatique et la capacité de recherche pour rivaliser dans le domaine de l'IA générative.
Toutefois, Google a un peu de réputation, la réputation d'une entreprise maladroite lors de l'annonce de nouveaux modèles ou de nouveaux services, avec des difficultés de fonctionnement. Au niveau positif, Google voit la menace et agit pour la contrer. Le défi sera au niveau de l'exécution.
Il y a aussi un autre défi pour Google que je dois évoquer, c'est la réglementation.
Quand on a 80 ou 90 % du marché mondial de la recherche, le marché de la publicité numérique, il y a des problèmes antitrust au niveau d'Alphabet.
Il y a des poursuites qui ont été intentées aux États-Unis, toutes sortes d'amendes que la compagnie a déjà acquittées dans l'union européenne. Il y a des enquêtes qui s'en viennent.
Voilà l'autre menace à part ChatGPT.
- Cela me semble une menace qui pourrait être conjurée. Il s'agit de la réglementation antitrust. Ils ne sont que les poursuites sont intensifiés depuis quelques années au niveau de la concentration de ces grands noms.
- Oui, effectivement. Quand on songe à Meta, Meta voulait acheter une appli d'exercice, de conditionnement physique VR de quelques dizaines de millions de dollars, pas une opération qui a transformé l'entreprise, et cette acquisition a suscité l'opposition. Ces entreprises, Google, Meta, le peuvent plus entreprendre de fusions et acquisitions jusqu'à ce que cette tendance à la mise en place de poursuites s'estompe.
- Une dernière question.
Est-ce que l'environnement est propice aux actions de jeu en ligne comme EA?
- Oui, je couvre EA. Il s'agit d'un marché assez mitigé qui vient d'achever son exercice.
Croissance des revenus de 1 %, ce n'est pas excellent. Il y a une autre compagnie qui a établi sur la restructuration puisque la rentabilité n'est pas mauvaise, et une croissance de 10 % du RPA, mais il faut se demander: est-ce que nous attendons un nouveau jeu extraordinaire comme Fortnite, est-ce que nous attendons du nouveau matériel de réalité virtuelle?
Est-ce que cela pourrait répondre aux besoins, ou bien est-ce que ce sera comme pour Microsoft, le jeu sur les nuages?
On en est encore dans l'attentisme au niveau des jeux vidéo.
Ceci dit, je pense que EA domine le marché du sport.
FC qui s'appelait auparavant FIFA, pour le sens que, pour le football américain c'est vraiment un marché que EA domine.
Il y a des jeux qui sont des valeurs sûres et obtiennent de bons résultats.
- Merci Joe Bonner pour cet excellent entretien. Ça m'a beaucoup plu. J'ai hâte de vous reparler.
- Moi aussi.
- Merci a Joe Bonner de Argus Research.
Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Restez à l'écoute, demain, Ryan Massad nous offre un tutoriel complet sur la plate-forme CourtierWeb.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps, pour Ryan ou n'importe quelle émission, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!