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(musique) - Bonjour, ici Anthony Okolie. Je remplace Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, nous discutons de la suite des événements pour la Fed alors que le rapport sur l'emploi américain plus faible que prévu fait naître l'espoir d'une baisse des taux d'intérêt. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Ryan Massad nous montre comment se tenir au courant des dernières notations des analyses. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé est en hausse après les gains de vendredi. Les valeurs minières tirent l'indice et suivent la hausse des cours de l'or et du pétrole. Sur le plan économique, les négociateurs attendent les données sur l'emploi au Canada plus tard cette semaine pour obtenir des indices sur la politique de taux de la banque du Canada. L'indice composé S&P TSX est en hausse d'un peu plus de 1 %. Parmi les titres les plus activement négociés, les actions de Baytex Energy font l'objet d'achat (...) l'Arabie Saoudite augmentait le prix de son pétrole brut de référence. Les actions de Baytex Energy progressent d'environ 6 %. Aux États-Unis, la bourse de New York a également ouvert en hausse. Les négociateurs anticipant une plus grande possibilité que la réserve fédérale américaine réduit ses taux d'intérêt cette année suite à la publication de données peu encourageantes sur l'emploi la semaine dernière. L'indice S&P 500 progresse de près de 31 points. L'indice Nasdaq se négocie également en territoire positif à la suite de la parution des nouvelles sur l'emploi. Bien que le pic de la saison des résultats du premier trimestre soit passé, y compris pour certains des géants de la technologie, les investisseurs sauvaient toujours les entreprises clés qui doivent publier leurs résultats cette semaine, y compris Disney et Uber. L'indice Nasdaq progresse de 117 points, soit 0,7 %. Parmi les titres les plus activement négociés, les actions de Micron Technologies sont en hausse aujourd'hui. Le fabricant a reçu des commentaires favorables de la part des analystes et l'action progresse de presque 5 %. Les actions de Moderna sont en baisse. La société de biotechnologie est sur le point de mettre un autre produit sur le marché, ce dont elle a grandement besoin étant donné que la demande de vaccin contre la COVID est en chute libre dans le monde entier. La société attend l'approbation aux États-Unis de son vaccin contre le virus respiratoire le 12 mai avec l'espoir de lancer le produit au cours du troisième trimestre s'il est approuvé. L'action recule toutefois de près de 4 %. Voilà pour la mise à jour sur les marchés. Les marchés, comme nous venons de le voir, commencent la semaine sur une note positive. Le rapport sur l'emploia méricain plus faible que prévu ayant suscité l'espoir d'une réduction des taux d'intérêt par la Fed. James Marple nous rejoint pour en discuter. Bien entendu, l'emploi aux États-Unis fait les manchettes. Quelle est votre réaction? - C'était vraiment un rapport Boucle d'or. 175 000 emplois, ce qui n'est pas un chiffre défavorable, mais on s'attendait à 240 000. Les chiffres étaient un peu inférieurs aux prévisions. Par ailleurs, on a vu que la croissance des salaires, laquelle, compte tenu des statistiques de l'inflation et de l'attention qui porte la Fed, est inférieur aux prévisions avec un ralentissement sur un mois et sur 12 mois. C'est un autre élément positif. Le taux de chômage a légèrement progressé, passant à 3,9 % par rapport à 3,8, mais en fait c'était à la deuxième décimale. Un changement très mineur. - Il s'agit toujours d'un creux historique. - Oui. Il demeure stable. Le taux de croissance des emplois dans l'enquête auprès des ménages a ralenti. Le chiffre est positif mais inférieur au taux de croissance de la population active, ce qui fait progresser légèrement le taux de chômage. C'est un rapport qui est encourageant. Il y a un signe ralentissement de l'emploi, mais c'est après la création de nos moins de 350 000 emplois au mois de mars avec une révision à la hausse. À l'origine, c'était 303 000 et ses chiffres a été révisé à la hausse. Une légère baisse en janvier. Il était nécessaire qu'il y ait eu un ralentissement. Celui-ci est moins prononcé que prévu mais il n'y a pas lieu de s'inquiéter que l'économie a des ennuis de santé. En revanche, pour la Fed, qui suit de près le volet emploi de son mandat, un certain ralentissement de la croissance de l'emploi et des salaires devraient convaincre la Fed de pouvoir entamer indécemment de sa politique. - Parlons des attentes. Vous dites que les attentes en matière de croissance de l'emploi sont en hausse. Qu'est-ce que ce rapport signifie pour la tendance? - C'est intéressant, parce que si on considère la moyenne mobile sur six mois, elle était légèrement supérieure. Bien sûr, chaque mois l'emploi est supérieur à ce chiffre. La moyenne est de 310 000. Le deuxième semestre depuis le début de cette année, les trois premiers mois de l'année, les attentes ont commencé à augmenter et à se rapprocher de la moyenne du deuxième semestre de l'an dernier, avec 275 000 emplois en moyenne chaque mois pendant cette année. C'était beaucoup plus que prévu. Il y a donc une surprise à la hausse systématique qui se répercute sur les 240 000 emplois de l'an dernier. Ce que nous allons constater dans l'avenir, c'est qu'il y aura un taux de croissance de plus en plus durable au plan de l'emploi et les attentes devraient emboîter le pas. Mais 175 000 emplois, c'est très bien. Notre pronostic, c'est de diminuer encore un peu plus. L'économie a besoin de rééquilibrage au fur et à mesure que la politique relative au taux d'intérêt la ralentit, mais 175 000 emplois, même si c'était 150 000, le taux de chômage n'augmente pas de manière appréciable. On suit le rythme de la population active sous-jacente. Il s'agit d'un scénario Boucle d'or. - Tenons-nous-en au marché américain de l'emploi. Vous avez parlé de la productivité aux États-Unis. Qu'est-ce qu'il se passe? Les chiffres de productivité aux États-Unis sont parmi les meilleurs parmi les économies avancées depuis la pandémie. - Les États-Unis se démarquent par rapport à tous les autres pays. Les États-Unis sont le seul pays où la productivité de la main-d'œuvre accélère par rapport à la tendance de la décennie qui a précédé la pandémie. À raison de 1,5 % dans les quatre ans, y compris la pandémie. Contre 1 % auparavant. Au Canada, la croissance était semblable pendant la décennie qui a précédé la pandémie, mais depuis la pandémie la croissance de la productivité est négative. La croissance de la production économique s'explique par l'augmentation de la population active et des heures travaillées. Le Royaume-Uni se distingue parce qu'il a le rendement économique le plus bas par rapport à tous ses pairs. En Europe, il y a tout de même un gain de productivité. On le voit de plus en plus au niveau des attentes en matière de politique monétaire mais également du taux de change ou les États-Unis ont surclassé tous les autres pays. La question se pose de savoir dans quelle mesure ce taux de croissance récent peut durer. Les données de la semaine dernière parue sur le premier trimestre montrent un ralentissement notable dans le rythme et la croissance de la productivité aux États-Unis, mais toujours sur 12 mois, il s'établit à 2,9 %, ce qui est extraordinaire et ce qui soutient le rythme de la croissance économique. Il y aura sans doute ralentissement, mais à un niveau largement supérieur à celui de tous les autres pays. Et peut-être avec l'adoption de l'intelligence artificielle, des grands modèles linguistiques, il se pourrait qu'il y ait un taux de croissance de productivité plus élevée et durable même si cela prendra davantage de temps à s'installer. - Compte tenu de tous ces éléments, que sont vos perspectives au niveau de l'inflation des taux d'intérêt? Commençons par les États-Unis. - Il y a une surprise au niveau de l'emploi et également au niveau de l'inflation. Pendant le courant de l'année, par simple arithmétique, l'indicateur que scrute la Fed, c'est l'indice des prix de la consommation personnelle, il va sans doute demeurer proche de ce niveau de 3 %. Ce qui reflète la manière dont les données paraissent chaque mois et l'accélération en début d'année. Ce que cela signifie pour les taux d'intérêt, ce qu'il faudra sans doute plus longtemps que la Fed soit convaincu de voir comment ça normalisait la politique monétaire. Le taux d'intérêt à cinq et 8 %. Nous ne pensons pas que la Fed va réduire le taux avant décembre de cette année et peut-être une coupure de 25 points de base. Pendant le cours de l'année 2025, lorsque l'amélioration se rapprochera de 2 %, cela devrait donner à la Fed la possibilité d'accélérer le rythme des coupures de taux est de parvenir à un point où elle réduit le taux directeur de 25 points de base par mois , ce qui devrait permettre de parvenir à un taux de trois à 8 %. Il faudra pour cela attendre la fin de l'année prochaine. Au Canada, c'est différent. L'inflation globale est à 2,9 % sous la surfaces certaines indicateurs ont beaucoup ralenti, surtout la moyenne mobile sur trois mois ou six mois. Plus récemment, l'économie ne connaît une croissance de 1 %. Le taux de chômage a nettement augmenté au Canada, s'établissant à 6,1 %, c'est-à-dire plus de 1 % de plus que son creux à la mi 2022. La Banque du Canada va sans doute réduire les taux avant la Fed, sans doute d'ici le mois de juillet. C'est à ce moment qu'interviendra la première coupures de taux par la banque du Canada, et puis il n'y aura peut-être pas des coupures de taux à chaque réunion, mais plusieurs d'ici la fin de l'année. Ce rythme se poursuivra en 2025. Nous estimons que nous rapprochons du début des coupures de taux sans doute davantage au Canada. - Bien sûr, au Canada, le rapport sur l'emploi va paraître vendredi. À quoi vous attendez-vous? - Il y a eu des chiffres assez négatifs sur l'emploi. (...) Il y a beaucoup de volatilité dans les statistiques mensuelles de l'emploi au Canada, mais au fond, la croissance de l'emploi est plus lente que celle de la population active. Il y aura sans doute un mouvement à la hausse qui se poursuivra dans le taux de chômage. Peut-être pas en avril, car il y a eu un bon notable au mois de mars, mais la tendance globale va continuer d'exister, c'est-à-dire le taux de chômage va progressivement augmenter à cause de la croissance démographique. - Excellent début d'émission. James Marple répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. L'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés. Les ventes de maisons à Montréal ont bondi de plus de 25 % en avril par rapport au même mois de l'année précédente. Selon l'association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec. Il s'agit du troisième mois consécutif de forte croissance des ventes dont les niveaux reviennent moyen historique pour cette période de l'année. Entre-temps, les inscriptions en vigueur en avril ont fait un bond de 19 % sur un an tandis que les nouvelles mises en vente ont augmenté de 33 %. Le prix médian de tous les types de logements a également augmenté sur 12 mois avec une hausse de 6,5 % pour le prix d'une maison individuelle le mois dernier. Les actions de Berkshire Hathaway sont sous l'effet de l'action après que (...) la société de Warren Buffett a gagné plus de 11 millions de dollars surtout grâce à l'augmentation de ses bénéfices dans le domaine de la réassurance. En particulier son joyau Geico. (...) Les actions de Berkshire Hathaway progressent de 0,5 %. Tyson Foods a dépassé les attentes des milieux financiers. Dans son bénéfice du deuxième trimestre et revu à la hausse les perspectives pour l'ensemble de l'année. Le plus gros producteur de viande américain (...) en revanche, les recettes ont été inférieures aux prévisions, ce qui s'explique en grande partie par la réduction de la production des États-Unis. Les fabricants de produits de viande a été confrontés à un ralentissement de la demande de la part de certains clients touchés par l'inflation qui réduise leurs achats coûteux. Dans un contexte de hausse des denrées alimentaires, (...) indice TSX composite continue de progresser, en hausse de près de 1 %. Aux États-Unis, Dans ce contexte optimiste à l'égard de coupures de taux par la Fed, (...) James Marple répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt. Est-ce que vous prévoyez que la banque Canada et la Fed vont diverger en ce qui concerne la politique monétaire? - Il y a d'ores et déjà une certaine divergence. La Fed est un tout directeur de cinq et de 8 %, la banque Canada 5 %. Il y a déjà un écart de 50 points de base. Ce qui serait fait dans le taux des fonds de la Fed. Nous pensons que cet écart va se creuser d'ici la fin de l'année comme nous le disions. La banque du Canada agira la première lorsqu'il s'agit de réduire les taux d'intérêt, reflétant la situation différente de l'économie au nord et au sud de la frontière. Cela devrait se poursuivre. Nous pensons qu'il y aura 100 points de base de différence par rapport au point où nous en sommes aujourd'hui. Encore une fois, cela reflète des différences dans l'économie. Je ne pense pas qu'il y ait un seuil à partir duquel la banque Canada ne peut pas dévier de la Fed. Cela dépendra des différences. Le taux de change sera très révélateur. Lorsque la banque Canada continue à réduire ses taux et la Fed concourt à exercer une pression sur le huard et la Banque du Canada en est consciente et évite d'importer une pression inflationniste le mécanisme des taux d'intérêt va être pris en compte par la Banque du Canada. Le huard plus faible est favorable aux exportations canadiennes et donne un coup de pouce à l'économie, mais cela empêche la divergence de trop augmenter. Un écart de 100 points de base ne s'écarte pas tellement du passé à la fin des années 90. La différence était beaucoup plus élevée, 200. Points de base, issue alors même que l'économie canadienne donne des résultats décevants par rapport aux États-Unis. Il y a eu beaucoup de consolidation budgétaire et la baisse du taux directeur la compensait et nous l'avons vu dans le taux d'intérêt. Lorsque le huard a descendu au-delà de 0,75 cents à la fin des années 90. - Restons en donnant que pensez-vous justement du dollar? - Nous prévoyons atteindre un creux au troisième trimestre cette année lorsque la Banque du Canada commencera à réduire les taux et que la Fed est toujours en attente. Nous pensons que ce sera probablement le creux et que nous devrions, puisque les marchés sont prospectés, les attentes que la Fed suivra le pas, nous devrions finir par envisager une limite. Le risque est bien sûr ce sont essentiellement les incertitudes géopolitiques dans le monde, y compris en ce qui concerne l'élection aux États-Unis. Cela a tendance à susciter une fuite vers le dollar américain et cela affectera le dollar canadien comme les autres monnaies. - À présent, le marché du logement. Quel est l'état du marché du logement Canada? - Eh bien, nous commençons l'année, l'année a bien commencé. Les ventes étaient en hausse sur plusieurs marchés. Vous avez parlé de Montréal, mais dans d'autres villes également au Canada. Nous nous trouvons toujours dans un marché où l'offre est supérieure à la demande sous-jacente. C'est la fin de l'année, si la Banque du Canada commence à réduire les taux en juillet et que nous sommes sur un marché où il y a énormément de demande, uniquement des demandes insatisfaites, tandis que la population augmente rapidement, les données fondamentales commencent à être étayées par les taux d'intérêt. Il se pourrait qu'il y ait une remontée de la demande au deuxième semestre. C'est un peu différent dans différentes régions du pays. Les marchés les plus inabordables, par exemple en Ontario, il se pourrait qu'il y ait toujours des difficultés mais nous pensons qu'il y aura une croissance des ventes et des prix dans les provinces des Prairies, notamment, ou le problème de l'abordabilité est moindre et qui bénéficient d'une croissance économique forte. - Que dire de la croissance démographique dans certaines provinces de l'Ouest? - Eh bien, oui, il s'agit de provinces qui accueillent davantage de migrants en provenance du reste du pays. Cela va se poursuivre et cela va impulser leur marché du travail. - Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. James Marple répond à d'autres questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Les notations des analystes et les objectifs de prix peuvent changer considérablement pendant la saison des résultats. Ryan Massad informant en principal à Placements directs TD. Ou les clients peut-il en apprendre davantage sur les analystes dont les recommandations ont été récemment mises à jour? - On peut se rendre dans la section des rapports de CourtierWeb on peut avoir le point de vue détaillé des analystes. Parfois, tout ce que l'on veut savoir, si si nous devrions acheter, détenir ou vendre et les projections relatives aux cours. Sur CourtierWeb, il est possible de trouver cette information directement. Allons-y tout de suite. Sur CourtierWeb, sous la rubrique recherche, nous allons cliquer sur marché et centre des analystes. Nous aurons donc une série d'analystes et d'actions qui affichent une dynamique. Si la recommandation changeait d'achat à vente ou de détenir à acheter, les analystes pas seulement de TD mais l'ensemble du marché, vous pouvez également filtrer cela. On peut donc déterminer si ce sera une cote d'achat, de vente seulement, de détenir seulement, seules les actions canadiennes, seules les actions américaines, et même la taille de l'emploi, de la compagnie ou la capitalisation boursière. Ou par secteur. Il y a différentes façons de procéder. Voici les modifications les plus récentes. Si on clique sur tendance, on voit les actions qui sont les plus cotées, achat, détenir ou vente, ou qui ont les pires cotes, les pires et les meilleurs. On peut également réaliser une sélection en fonction des changements les plus récents. Cela permet de recueillir beaucoup d'idées et de faire remonter en surface certaines informations, y compris sur l'objectif de prix que voit l'analyste. C'est beaucoup plus facile d'y accéder que le rapport qui est un peu long. - Excellent survol. Admettons que je trouve une action qui m'intéresse, quelles informations sont disponibles sur CourtierWeb? - On en arrive à la page de survol, on peut faire ses recherches, mais s'agissant de la société elle-même, je peux cliquer sur analyste, ce qui affiche le produit d'autres analystes. Cela me montre l'objectif de prix pour les 12 prochains mois, les antécédents de cours. Il y a ensuite les notes des analystes relatives à cette action, et si l'on déroule, on va voir les noms des analystes et leur opinion relative à cette action. Si vous voulez vous intéresser à une action en particulier, vous pouvez saisir le symbole en haut à droite et afficher les actions des analystes quant aux projections. (...) Il y a ensuite les différents analystes (...) si vous vous intéressez un analyste en particulier et que vous voulez en savoir davantage, vous pouvez cliquer sur le long de l'analyste et même le suivre, vous abonnez à certaines de ses autres notations plus tard. Beaucoup d'informations. Il est beaucoup plus facile de se renseigner sur ces projections de cours, achat , vente. - Effectivement, c'est bien agréable que quelqu'un fasse le travail pour vous. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb où vous trouverez encore plus de ressources, ou utiliser le code QR pour voir la page YouTube où vous trouverez d'autres vidéos informatives. Avant de revenir à vos questions sur l'économie, je vous rappelle que vous pouvez nous les poser en tout temps. Avez-vous une question sur les marchés ou encore sur les placements? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. James Marple répond à vos questions sur l'économie. Faut-il s'inquiéter de l'endettement des ménages? Nous avons déjà vu l'impact de l'endettement des ménages sur l'économie canadienne. Surtout au fur et à mesure que le taux d'intérêt ont commencé d'augmenter. - Il s'agit d'un élément de la sous performance du Canada par rapport aux États-Unis. C'est en bonne partie attribuable aux dépenses des ménages par habitant. Cela a été très négatif au Canada. Une bonne partie est attribuable au fait qu'il y a une augmentation tellement rapide des taux de direction et répercutée directement sur les ménages, en particulier s'ils avaient contracté des prêts hypothécaires ou d'autres dettes relativement récentes. Cela a déjà un impact sur le ralentissement de l'économie. Les risques bien sûr interviendraient des niveaux élevés d'endettement. Mais je crois que nous devrions vivre dans un univers où les taux d'intérêt devraient commencer à baisser dès le mois de juillet, ce qui contribue à conjurer certains des risques de baisse. Mais l'endettement des ménages affecte économie et la capacité de croissance de celle-ci et exerce sur l'économie une pression qu'il faut soulager. Dans les décisions des responsables des politiques gouvernementales. - Une autre question sur la productivité. Que peut-on faire pour augmenter la productivité du Canada? La question se présente souvent. - Oui, parce qu'il n'y a pas de réponse unique. Il s'agit d'une question qui existe depuis aussi longtemps que je suis économiste, même s'il y a déjà une décennie de cela. C'est une question d'investissement plus faible par rapport aux États-Unis. Moins de machines-outils, moins d'équipements pour les travailleurs et par conséquent moins de productivité de la main-d'œuvre. Historiquement, nous avons investi dans la technologie d'information. C'est une source importante de croissance de la productivité, surtout aux États-Unis, mais l'insuffisance de l'investissement malgré cela explique non seulement au niveau des machines pour les travailleurs mais encore de ce qu'ils peuvent en faire. Donc les mesures qui font augmenter l'investissement séropositif pour la productivité, nous en avons déjà pris, mais il faut s'y attaquer au niveau de l'environnement réglementaire afin de faciliter la vie aux entreprises qui veulent investir. Ce qui est notable pour moi, c'est que le Canada n'est pas seulement retardataire par rapport à tout le monde, les États-Unis possèdent énormément avantage au niveau de la capitalisation boursière, la capacité de faire acheminer de nouveaux produits au marché récemment. Le Canada est relativement dispersé, les différences géographiques au niveau de la plus faible productivité par rapport aux États-Unis. Il y a également des barrières commerciales, même à l'intérieur du Canada, il est difficile de transférer certaines professions, certains services d'un bout à l'autre du pays. Il est plus facile de vendre aux États-Unis que de vendre dans une autre province voisine. Éliminer ces obstacles à la concurrence, tout cela devrait aider les gestes que nous pourrons bénéficier avec innovation que l'on voit aux États-Unis, l'intelligence artificielle, prendre les mesures pour adopter ce genre de technologie au fur et à mesure qu'elles émergent, cela pourrait beaucoup aider. - Vous pensez qu'il y a pour avoir un rôle clé dans l'augmentation de la productivité? - Certainement. - La question suivante. Est-ce que l'ouverture de l'oléoduc Trans Mountain pourrait aider? - Oui. Essentiellement, le pipeline permet d'expédier davantage de pétrole sur les marchés. (...) Ça a été une contrainte jusqu'ici, avoir une meilleure capacité devrait permettre une augmentation de la production énergétique canadienne. On envisage une augmentation de 8 % de la production. Il y a également un rabais qui s'applique aux pétroles canadiens. Ce rabais, c'est plus ou moins (...) non seulement vendons nous davantage de pétrole mais nous le vendrons un meilleur prix et cela devrait être avantageux pour le secteur de l'énergie au Canada. - James Marple répond aux questions sur l'économie dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. (...) Voici la carte thermique qui permet de visualiser l'évolution du marché sur l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a beaucoup de vert à l'écran dans le secteur de l'énergie, comme vous l'avez dit, le cours du brut augmente régulièrement aujourd'hui. Il y a une certaine remontée des titres de l'énergie. Tourmaline, par exemple, TC Energy, Suncor, Cenovus aussi. À présent, les matériaux de base. Il y a eu des offres concurrentes pour certaines sociétés de mines d'or. L'or augmente avec le ralentissement du dollar américain, ce qui engendre des attentes à l'égard d'une réduction du taux d'intérêt. Certains des titres de mines d'or manifestent une certaine vigueur, par exemple Barrick Gold. Juste à la droite, technologie Shopify. À présent, jeter un coup d'œil sur l'indice S&P 500. Comme je l'ai dit, il y a un certain optimisme quant à la possibilité d'une réduction de taux par la Fed compte tenu des chiffres de l'emploi plus faible que prévu. Certains des secteurs de la technologie présente une certaine vigueur. NVIDIA est également en hausse, AMD, ces deux entreprises bénéficient de la vogue de l'IA. NVIDIA est le dernier des sept magnifiques à annoncer ses résultats. Les titres de biens de consommation cyclique sont également en hausse. Tesla progresse également, ainsi que Disney. Disney bien sûr va annoncer ses résultats après la clôture mardi. James Marple de Services économiques TD répond à vos questions. Quel secteur pourrait bénéficier ou souffrir de la divergence du dollar américain et canadien? - Eh bien, quiconque vend aux États-Unis vend dorénavant meilleur marché aux Américains. C'est le dollar américain fort. Cela a tendance à doper le secteur de l'énergie. C'est un marché mondialisé où les cours sont établis en dollars américains, donc les bénéfices augmentent lorsque le dollar à canadien tempête. Le secteur manufacturier bien sûr, en Ontario, surtout le secteur de l'automobile, peut bénéficier de rentabilité accrue lorsque le huard est plus bas. (...) On peut soit répercuter les cours sur les biens ou accepter des marges moins élevées. L'alimentation, les produits d'épicerie contentant à tirer leur épingle du jeu. - une autre question. Quel pourrait être l'impact de l'élection américaine? - C'est une excellente question à laquelle il est difficile de répondre. On ne peut pas spéculer sur le résultat, il y a une ou deux choses à dire. Il faut se rappeler que le déficit aux États-Unis est déjà très élevé. Certaines des politiques ont été proposées, la loi sur les coupures d'impôt adopté en 2007 va arriver à échéance en 2025. S'il n'est pas prolongé, les impôts augmenteront. Si les impôts augmentent, en revanche, si les coupures d'impôt sont prolongées, le déficit augmentera. Le problème se posera quelque soit l'identité du prochain président. Je dirais que d'un candidat à l'autre, les questions les plus préoccupantes sont celles qui ont trait aux échanges commerciaux internationaux. La promesse de campagne imposait des tarifs de 10 % à tous les partenaires internationaux et de 60 % pour la Chine pourraient avoir un impact très fort et nous le verrions en ce qui concerne la volatilité sur les marchés financiers. Les coupures d'impôt, cela pourrait être positif pour l'économie c'est peut-être un élément que l'on verra se répercuter sur le marché obligataire. Ce qui pourrait donc doper les taux d'intérêt s'il y a des coupures d'impôts. Mais au niveau des échanges commerciaux mondiaux, c'est cela qu'il faut surveiller selon le gagnant de l'élection et la possibilité de mettre en œuvre ces politiques. - James Marple, merci pour votre participation à cet entretien. Nous remercions James Marple de Services économiques TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Restez à l'écoute, mardi, Brad Simpson de Gestion de Patrimoine TD répond à vos questions sur la stratégie de marché. Vous pouvez nous les poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!