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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous parlons de consommation discrétionnaire. Les consommateurs vont-ils modifier leurs habitudes? Jacky He de placements TD commente.
Anthony Okolie nous donne une avant-première du rapport sur le PIB canadien qui paraît cette semaine.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous explique comment fonctionnent les graphiques à bulles et où les trouver sur la plate-forme avancée.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. Une belle remontée des indices de Toronto et de New York.
Indice TSX composite est en hausse de 184 points, soit presque 1 %.
Le cours de l'or est en hausse. Le cours du pétrole modestement rose, au-delà de 80 $ le baril. Les titres les plus activement négociés à Toronto: Kinross Gold.
Rien d'exceptionnel mais c'est une progression. À 6,89 $ l'action, en hausse de 1,6 %. Cenovus Energy, le pétrole se maintenant au-delà de 80 $ le baril depuis plusieurs jours, une légère augmentation jour après jour. Cenovus est à 26,29 $, soit presque 2 % de plus.
Aux États-Unis, il semble que le consommateur américain se ressent de la hausse des taux d'intérêt. C'est le but des mesures prises par les banques centrales depuis un an. Maîtriser l'inflation en limitant la demande.
Le marché considère cela comme une nouvelle positive.
Le S&P 500 est en hausse de 48 points, soit presque 1 %. L'indice Nasdaq progresse de 1,6 %. Le secteur de la technologie profite donc plus que les autres. NVIDIA, grâce à l'engouement pour l'intelligence artificielle, est en hausse depuis le début de l'année à 485,67 $ l'action. Le titre progresse de 3,7 %.
les actions du secteur de la consommation discrétionnaire ont été très performant depuis le début de l'année mais les ménages semblent modifier leurs habitudes de consommation. Cette tendance va-t-elle se poursuivre? Jacky He de Placements directs TD commente.
Bonjour.
- Bonjour, merci de m'inviter.
Surtout une journée où la bourse est en hausse.
- Le secteur de la consommation discrétionnaire s'est très bien comporté cette année. Les ménages ont eu moins de revenus discrétionnaires, mais cela ne se reflète pas dans les bénéfices. Comment les secteurs se maintiennent-ils?
- Oui. Au niveau du comportement des actions, le secteur a augmenté de 30 %, c'est-à-dire deux fois plus que le rendement du S&P 500.
Mais si l'on exclut Amazon et Tesla, qui représentent la moitié du secteur, globalement le secteur de la consommation discrétionnaire n'affiche un rendement qui équivaut à seulement la moitié du S&P 500.
Ce n'est déjà pas mal, mais c'est moins élevé que les statistiques ne le laisseraient croire.
Voici donc les performances très divergentes des différentes industries. Il y a deux thèmes sont encore porteurs: la construction domiciliaire et les déplacements.
Le marché domiciliaire aux États-Unis est encore très serré et les consommateurs sont encore demandeurs de voyages. Ce secteur se porte bien, mais les secteurs davantage discrétionnaires comme les chaussures, les vêtements, les objets d'ameublement, ceci explique qu'il y a une surperformance des compagnies de moindre qualité par rapport aux compagnies des qualités plus élevées.
Les croisiéristes, par exemple, ont tendance à avoir des bénéfices moins stables et un endettement plus élevé et leur cours dépasse largement celui du marché.
- Est-ce que cela pourrait nous donner une idée de ce qui donne des bons résultats et ceux qui ont de moi dans le secteur du détail? Nous venons d'assister à une série d'annonces de bénéfices. Mitigé dans certains cas. On s'attendait à baisser, ça a été le contraire et inversement. Qu'en avez-vous conclu?
- Il y a beaucoup d'informations qui ont été publiées, mais globalement le secteur se porte bien.
il y a une croissance du chiffre d'affaires et des bénéfices supérieurs à 10 % et ce secteur a surclassé les attentes des milieux financiers depuis trois trimestres de suite. Ce n'est pas mal.
La demande globalement continue d'être mené par le secteur des services, notamment le déplacement. Les marges, c'est plus mitigé. La moitié des entreprises affiche une contraction des marges.
Mais d'un trimestre sur l'autre, 80 % des entreprises présentent une hausse des marges.
Baisse des coûts de matières premières, baisse des coûts de logistique, et ces facteurs favorables vont continuer d'être pertinente si l'on prochain. Mais ce qui est le plus important, c'est de tenir compte des perspectives des directions des entreprises.
Voici la comparaison des perspectives des directions et des milieux financiers.
L'axe Y, révision des bénéfices sur une période de six mois. Et l'axe X, la mesure dans laquelle les investisseurs sont disposés à payer par rapport à l'histoire.
Globalement, il y a eu beaucoup de surprises positives, notamment grâce aux résultats des entreprises du secteur des services, mais ça n'a pas été récompensé.
Les investisseurs sont demeurés forts sceptiques. La plus grande partie du secteur demeure en deçà des multiples historiques. La moitié des actions globalement sont négociés près de creux historiques.
Pour un investisseur à long terme, cela pourrait offrir des possibilités.
- la dernière fois que vous étiez sur le plateau, nous avons évoqué les stocks excédentaires. Si vous vous débarrassez des stocks excédentaires, cela comprime les marges. C'est exactement ce qui s'est produit. Les inventaires sont une fonction de l'offre et la demande.
La pandémie, il y a un an environ, a introduit une déformation extrême. Les compagnies progressent notablement.
Mais il faut distinguer les canaux. Le canal direct, c'est-à-dire la compagnie envoie les produits directement, c'est le canal direct, le problème d'inventaire est essentiellement résolu.
En dollars absolus, les stocks sont toujours élevés mais la tendance est à la baisse.
Car la croissance des ventes a été plus rapide que celle des stocks.
Un bon exemple, Home Depot. On s'attendait à ce qu'il y ait une modeste croissance des inventaires, mais il y a eu une diminution des inventaires supérieurs à 10 %.
En revanche, les grossistes, c'est différent. Les problèmes d'inventaire demeurent. Ce n'est pas étonnant car les grossistes sont de trimestre en retard par rapport aux entreprises de vente directe car ils gèrent leur stock plus lentement, réagissent plus lentement à la demande et permet au consommateur d'annuler les commandes pendant la saison si la demande est inférieure aux prévisions.
Ceci signifie que si votre marque compte fortement sur les ventes de gros, vous aurez des difficultés qui se poursuivent.
- Intéressante distinction. À suivre. Le luxe, pour ceux qui en ont les moyens, ne semble pas subir les mêmes pressions que les ménages ordinaires.
- Le luxe, en particulier le luxe européen, qui est un secteur unique en son genre, est vraiment l'une des étoiles du secteur, comme vous l'avez dit.
Les consommateurs sont moins affectés par les risques macro-économiques et en particulier pendant la pandémie, ils ont bénéficié de manière disproportionnée de l'épargne excédentaire, de la liquidité, mais cette année, le plus important facteur de croissance, la Chine est de retour. C'est un facteur favorable. Le problème, depuis trois mois, il y a une certaine pression sur ce secteur parce que l'économie américaine ralentit et les données macro-économiques chinoises ne sont pas favorables. Les investisseurs prélèvent donc quelques bénéfices en fonction de ses préoccupations.
Mais le troisième trimestre est toutefois un soulagement car la demande de luxe en Chine a augmenté de 80 % sur 12 mois, ce qui a plus que compenser le ralentissement des États-Unis. Aux États-Unis, on se retrouve dans une tendance de normalisation. Ce n'est pas encore trop inquiétant. Le potentiel de hausse réside toujours en Chine. Historiquement, les Chinois dépensent les deux tiers de leur budget de luxe hors de leurs frontières. Lorsqu'il se déplace à l'étranger, lorsqu'ils achètent un sac à main, c'est moins cher il y a un remboursement de la taxe.
Pendant ce trimestre, plus des deux tiers des dépenses de luxe de la population chinoise ont été faits à l'intérieur des frontières de la Chine fautent de pouvoir se déplacer, faute de visa, faute de place en avion.
Mais ces problèmes ne dureront pas éternellement, ils vont être réglés nous voyons davantage de possibilités de hausse par rapport aux dépenses de luxe en Chine.
Mais en définitive, je voudrais signaler que le secteur du luxe n'est pas égal. Votre marque de luxe est davantage exposée au consommateur en devenir, il y aura peut-être des bénéfices plus volatiles que les titres hauts de gamme comme Hermès ou Ferrari.
- Alors à l'autre extrémité de la gamme, les ménages sont en difficulté même si l'inflation globale diminue.
Tout est plus cher aujourd'hui qu'il y a un an. Les détaillants auraient bas, comment s'y retrouve-t-il?
- Les consommateurs plus modestes ont toujours difficulté, et ce depuis un an. Ce n'est pas nouveau.
Au niveau déplacement, il n'est pas possible de monétiser cela car le bas de gamme va se solder par des dépenses qui n'augmenteront pas.
Mais les consommateurs mêmes un peu plus aisés commencent à baisser en gamme, à descendre en gamme, il y a des possibilités. Les entreprises qui proposent une meilleure proposition de valeur vont en bénéficier. Par exemple, les détaillants au rabais ont davantage d'achalandage, davantage de consommateurs plus aisés achètent des articles de marque avec un rabais de 20 à 60 %. C'est une affaire.
Les consommateurs reviennent au commerce électronique comme Amazon. On achète davantage en ligne, ce meilleur marché, c'est plus commode. Les entreprises comme… si vous concentrez davantage sur la fonction plutôt que sur la mode, cela vous permet de mieux positionner. Je songe à Lululemon ou à des marques japonaises comme uniqlo.
- Avant d'achever ce premier entretien, quel est l'avenir du secteur du détail.?
Plusieurs personnes prévoient une récession qui n'arrive pas.
- Nous devons distinguer le long terme du court terme.
À long terme, je suis optimiste au niveau structurel quant au secteur de la consommation discrétionnaire.
historiquement, le secteur donne des résultats décevants avant une récession, répondant à réception et surclasse les autres. Il faut se rappeler cela si vous êtes un investisseur à long terme. Mais à court terme, je suis prudent à l'égard de certains éléments du secteur, sous tous les secteurs plus discrétionnaires.
Les grands magasins, certains détaillants de vêtements généralistes qui sont davantage exposés aux consommateurs relativement aisés, lesquels descendent en gamme.
L'industrie de l'automobile, nous savons déjà que celle-ci est en pleine négociation syndicale à Saint en soi la possibilité d'une gravité (...) même si nous savons que l'abordabilité est faible, la hausse des taux a eu un effet décalé. Il se peut que les prix des voitures doivent être réduits encore davantage, ce qui va plomber la rentabilité des constructeurs. Les nouvelles déplacements en revanche sont à Saint intéressant, surtout dans le domaine de l'hôtellerie.
Le secteur des loisirs se maintient. En même temps, les déplacements d'affaires et les déplacements internationaux continuent de remonter. Il s'agit d'un des rares secteurs dans lesquels il n'y a pas eu des descentes en gamme.
Certains magasins au rabais, certains détails au rabais bénéficient de la conjoncture. L'an dernier, L'avantage qu'il propose n'était pas aussi évident parce que tout le monde démarquait. Cette année, la valeur qu'ils offrent plus évidente, c'est pourquoi il y a davantage d'achalandage.
- Merci pour cet excellent entretien. Jacky He répond à vos questions sur le secteur de la consommation discrétionnaire dans quelques instants. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Best Buy réduit ses prévisions de ventes annuelles.
Prévoyant que 2023 marquera un creux dans la demande technologique.
Le détaillant d'électronique a toutefois dépassé les prévisions de bénéfices pour le dernier trimestre.
La demande de systèmes de jeu ayant compensé la faiblesse de l'électroménager, le marché semble bien disposé. Le titre est en hausse de presque 6 %. La Maison-Blanche a désigné les 10 premiers médicaments d'ordonnance qui seront ciblées dans le cadre des négociations sur les prix d'assurance-maladie. Visant à moi rendre moins coûteux pour les personnes âgées les médicaments traitant le diabète, insuffisance cardiaque, la liste publiée aujourd'hui comprend des médicaments produits par AstraZeneca, Johnson & Johnson et Merck. Le marché ne semble pas troublé par cette information. Le titre étant inchangé. L'intelligence artificielle fait son entrée dans l'industrie du maquillage.
La société-mère de Google, Alphabet, et Estée Lauder s'appuie sur un partenariat existant pour proposer des outils d'IA aux consommateurs. Les outils d'intelligence artificielle peuvent aider à mieux comprendre les préférences des consommateurs et améliorer la expérience d'achat des produits de maquillage. L'intelligence artificielle est décidément partout. À présent un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composite progresse confortablement de 191 points, soit le cours de l'or est en hausse, le pétrole aussi, beaucoup de vert à l'écran. Aux États-Unis la confiance des consommateurs commence à être battue en brèche par la hausse des taux d'intérêt. Le marché remonte, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains progresse de 50 points, soit largement plus de 1 %. Jacky He répond à vos questions sur les titres de consommation discrétionnaire.
Une mise à jour sur Amazon.
Amazon représente 30 % du secteur, progressé de 60 % cette année.
Si vous considérez l'histoire, Amazon demeure toujours en deçà de 30 % du pic d'il y a deux ans. Deux raisons.
La rentabilité des détaillants et la perte de vitesse de AWS.
Nous savons qu'Amazon pendant la pandémie a dépensé des milliards de dollars sur deux ans pour créer un réseau de transport qui n'est pas celui d'UPS. Cela a causé beaucoup d'inefficacité opérationnelle. Les investisseurs se demandent quand ils pourraient commencer à réaliser des bénéfices. Mais depuis un ou deux trimestres, les entreprises sont plus disciplinées dans leurs dépenses, on commence à réduire leurs effectifs et mettre en pause les projets les moins rentables. Plus récemment, les réseaux sont régionalisés alors qu'ils étaient auparavant nationaux.
Tous ces éléments ont un impact positif immédiat sur la rentabilité. Cela a été très apprécié par les marchés.
Il y a aussi AWS. Au deuxième trimestre la croissance était de 12 %, mais ce n'est plus de 30 à 40 %, ce qui peut être décevant, mais la tendance est supérieure autour du premier trimestre était de 11 %. Du point de vue de la compagnie, il y a une limite au coupeur de frais.
Nous en sommes à l'ère de l'intelligence artificielle.
Les entreprises repensent leur flux de travail font appel à WS pour mieux optimisait il y a.
Quand on songe à Amazon, on songe au colis sur le pas de la porte, mais il faut se rappeler que les services nuagique sont à une autre (...) - Tesla, une action intéressante.
- Oui, Tesla a beaucoup progressé à cause du thème de l'intelligence artificielle notamment. Il faut distinguer testant Amazone.
Amazon affiche cette année une croissance entièrement attribuable aux bénéfices. Tesla, jusqu'ici, est rentable à cause de l'expansion des bénéfices.
L'intelligence artificielle est l'un des facteurs qui enthousiasment les investisseurs.
Une perspective à long terme dans la Tesla des attraits considérables.
Tesla a un super ordinateur intitulé Dojo et Tesla dispose de 13 et (...) donnée. Il y a beaucoup de caméras sur les voitures. Tesla commence déjà à recueillir des données.
Les données que recueille le constructeur sont largement plus importantes que celles des autres constructeurs. Les systèmes d'intelligence artificielle peuvent donc être mieux entraînés. Mais cela devient plus délicat. Le logiciel ne commença contribuer au bénéfice que dans plusieurs années. Jusque-là, vous êtes toujours essentiellement un constructeur automobile qui doit gérer la demande de la rentabilité.
Tesla continue de réduire les prix afin d'accroître sa part de marché. C'est l'objectif à long terme. Mais en tant qu'investisseur, les bénéfices à court terme risquent d'être difficiles décevants, c'est-à-dire que les médiévaux continuent d'augmenter. En définitive, les investisseurs qui choisissent Tesla doivent s'interroger quant au degré de risque à court terme qu'on est disposé à assumer et jusqu'où vous êtes disposés à laisser augmenter le multiple.
- On en a parlé au début de l'émission, mandat de grève au Canada comme aux États-Unis pour les syndicats des travailleurs automobile.
Quelle serait la possibilité ou l'impact possible d'une grève? Peut-on toujours investir dans un constructeur?
- Pour l'ensemble du secteur, pas seulement les trois grands constructeurs de Detroit. Même si je travaille pour Tesla, je vois que mon voisin aurait vu sa rémunération augmenter de 50 %, je ne serais pas content.
Il représente 500 000 travailleurs.
La raison pour laquelle la possibilité d'une grève est plus élevée que dans le passé, nous savons que les constructeurs ont réalisé des bénéfices records pendant la pandémie et nous savons que les travailleurs souffrent d'une augmentation record du coût de la vie.
Les TUA ont une nouvelle direction qui a fait preuve d'un esprit très exigeant et revendicateur. Toutefois, les revendications seraient difficiles aux constructeurs à absorber.
Une augmentation de 46 % de la rémunération, une semaine de 32 heures, cela coûterait des dizaines de milliards de dollars au constructeur. Entre-temps, ceux-ci doivent trouver moyen de rêver rivaliser avec testa pendant la transition véhicule électrique. La situation est donc difficile.
Si un terrain d'entente n'est pas trouvé à la mi-septembre, l'impact financier des pompes dépendra de la durée de la grève. Elle sera coûteuse pour les constructeurs comme pour les salariés.
Une grève d'un mois pour écouter deux à 3 milliards de dollars à chaque constructeur.
Il reste à voir comment la situation évoluera, mais à court terme il y aura une certaine volatilité.
- À surveiller tandis que le mois de septembre approche. Il commence cette semaine. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Jacky He répond à d'autres questions sur le secteur de la consommation discrétionnaire dans quelques instants. Vous pouvez nous contacter à tout moment par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, nous jetons un coup d'œil à la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Il existe de nombreuses fonctions pour les graphiques boursiers sur la plate-forme. Caitlin Cormier est formatrice à Placements directs TD, nous explique le fonctionnement des graphiques habiles.
Caitlin, j'ai à vous entendre car je ne suis pas très très visuel.
- Bonjour.
Il ne s'agit pas d'un graphique typique, c'est un peu différent. Des graphiques habituels.
C'est un graphique à bulles.
C'est peut-être l'un des plus accrocheurs de la plate-forme. On le trouve une fois que vous ouvrez une session sera plate-forme avancée sous l'onglet Market Pulse.
Le graphique habile, c'est celui que nous allons étudier aujourd'hui.
Il s'agit d'un graphique de l'indice TSX 60, l'axe des X nous montre le classement de toutes ces actions TSX 60 en fonction de leur rendement sur un an. Sur l'axe Y, on peut voir le rendement pourcentage depuis un an.
Encore une fois, ce sont les actions qui donnent les meilleurs moments du TSX 60 celle qui donne le moins bon rendement.
- Pourquoi les bulles sont-ils détails différents?
- Si vous connaissez la capitalisation boursière, l'explication est évidente car la Banque Royale et TD sont parmi les deux plus grosses. La taille de la bulle représente la capitalisation boursière. Dernier élément, la couleur. La couleur correspond au secteur que chaque entreprise représente. Par exemple, si je voulais m'intéresser à ce graphique en faisant abstraction de secteurs du marché, tu peux cliquer sur la bulle correspondant secteurs financiers, par exemple, si je veux en faire abstraction, (..
.) il s'agit d'un outil rétrospectif que nous utilisons pour évoluer les rendements passés de certains secteurs.
Il s'agit de l'indice TSX 60.
Il y a un nombre limité de valeurs. S'il y en a trop, l'écran devient confus.
Le rendement, la capitalisation boursière et les secteurs.
- Merci. J'ai vu des bulles disparaître pendant quelques instants et revenir. Il est donc possible d'adapter et de personnaliser?
- Ah, tout à fait!
c'est également un élément clé de la plate-forme avancée, c'est la personnalisation. Avec la plate-forme avancée, chacun des volets peut être personnalisé.
Voyons ce qu'il est possible de faire pour ce graphique.
Sous la rubrique indices, il est possible de choisir un indice canadien ou américain. Il est également possible de choisir un secteur. Par exemple, si vous voulez afficher le marché de l'immobilier, vous pouvez approfondir celui-ci.
Vous pouvez également modifier le classement, c'est-à-dire l'axe Y et l'axe des X. Je peux également modifier la représentation de la taille des bulles, et enfin, je peux modifier la couleur des bulles.
Il y a donc beaucoup de possibilités de personnalisation.
Je vais vous montrer par exemple l'indice TSX dans son ensemble. C'est un peu difficile à visualiser.
Voilà pourquoi l'idée du TSX 60 plus spécifique, cela permet de distinguer les actions individuelles, les couleurs et les symboles boursiers.
C'est beaucoup plus facile.
Et encore une fois, lorsque vous passez le curseur sur chaque bulle, le rendement annuel, la capitalisation boursière et le secteur de chaque titre s'affiche. Il suffit donc de passer le curseur pour voir davantage d'informations sur les actions individuelles.
- Merci beaucoup Caitlin.
- Je vous en prie. Amusez-vous!
- je n'y manquerai pas. Caitlin Cormier formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources.
Jacky He répond à vos questions sur le secteur de la consommation discrétionnaire. Nous avons parlé du luxe.
L'un de nos spectateurs de savoir ce que vous pensez des marques de luxe comme Ferrari.
- Ferrari est un titre qui nous plaît beaucoup et depuis longtemps.
Pourquoi? Ferrari cible vraiment le haut du haut-de-gamme.
Dans la consommation.
Et la demande des produits de la compagnie n'a pas été affectée.
Bon nombre des modèles lancés par la compagnie sont déjà sur vendu avant même leur mise en marché. Le carnet de commandes est largement supérieur à celui des autres constructeurs et s'étend jusqu'en 2025.
la compagnie va proposer de nouveaux modèles haut de gammes qui seront plus chères et seront plus personnalisables. La personnalisation, c'est très important.
Il est possible de personnaliser une Ferrari SP 50, cela coûte plus de 50 000 $, ce qui se répercute directement sur les bénéfices. C'est une activité très rentable. Je ne serai pas très inquiet de la demande de Ferrari, même lorsque l'économie se porte mal, car historiquement elle a été très résiliente. Ce qui me préoccupe davantage, c'est le fait que lorsque la situation macro-économique change, les investisseurs qui s'étaient réfugiés dans l'action de Ferrari pourront traiter leur placement comme source de fonds, ce qui pourrait affecter le multiple. Même avec une compagnie en forte demande, il pourrait y avoir une pression sur l'action lorsque le marché évolue.
Nous sortons d'une phase où la Fed n'augmente pas et ne prévient pas qu'elle va augmenter ou maintenir le taux longtemps. Je ne m'inquiéterais pas de la demande Ferrari quelque soit la conjoncture, il y a toujours des clients de ce genre et la demande est très fort pour ce genre de produit.
Ferrari vend ce modèle comme cadeau à ses clients fidèles.
Ce n'est pas comme s'ils suppliaient les clients d'acheter leurs produits, la demande est résiliente. Il s'agit plutôt du positionnement dans un portefeuille.
Ferrari tourne autour de 40 fois, c'est une action assez coûteuse, mais si l'environnement évolue défavorablement, mettons qu'une récession survient, les investisseurs pourraient se défaire des titres de grande valeur et utiliser Ferrari comme source de prise de profit afin de développer leur portefeuille.
- Je n'avais pas songé à cet aspect-là. Une autre question à l'autre extrême. Si vous magasinez chez Winners ou Marshalls, la société mère TIG et, qu'en pensez-vous?
- TIG et a donné d'assez bons résultats depuis le trimestre. Notamment parce que son modèle d'affaires est spécifiquement connu pour cet environnement. Si TJX ne fonctionne pas dans cet environnement, je ne sais pas dans quel conjoncturel fonctionnerai. Ils achètent des seuls stocks excédentaires à d'autres marques (...) il y a des facteurs positifs aux deux extrémités. Il y a des prix de revient moins élevée et une plus-value. À la vente au consommateur. Nous n'avons aucune difficulté avec la compagnie car l'achalandage augmente avec le temps. L'an dernier, ce n'est pas évident, puisque tout le monde démarquait, mais cette année, les consommateurs gravitent davantage vers les produits de la compagnie. Au fur et à mesure que les compagnies, plutôt les consommateurs plus aisés des descendants gammes, ils achètent des marks hauts de gamme à un prix plus élevé chez ces détaillants, ce qui constitue (...) vous avez toutes les aubaines, mais si personne ne visite au magasin, c'est inutile. Ils ont une meilleure présence dans le secteur de la consommation plus aisée ou de haut de gamme, cela peut compenser l'exode des consommateurs plus modestes.
- Mais il y a toujours un risque. Qu'est-ce qui pourrait changer pour TJX?
- c'est le meilleur environnement d'achat depuis environ quatre ans, mais si la situation est parfaite, c'est qu'elle est appelée à se détériorer. Combien de temps cela durera-t-il?
S'ils ne sont pas assez disciplinés pour acheter ses stocks à un prix décent, et ne pratique pas des marges comme dans le passé, il y a un problème. Il y a également le coulage qui représente un problème. C'est le nom officiel, mais c'est essentiellement le vol à l'étalage.
Aux États-Unis, les chefs d'entreprises se plaignent de plus en plus des vols en magasin et c'est un problème également pour TJX.
L'entreprise annonce systématiquement un impact plus élevé du coulage par rapport à l'an dernier et à la situation préalable à la COVID. C'est un risque. Si le voleur augmente, cela affecte le chiffre d'affaires et les bénéfices.
- Ma cravate vient de chez Marshall. Il y avait un magasin à côté de mon ancien lieu de travail. Ça me permet le plaisir de fouiner, de chiner. Une fois par mois, je faisais les étalages je trouvais toujours quelque chose.
- Oui, c'est un avantage pour des entreprises comme celle-là. C'était un modèle d'entreprise inflexible.
Dans les magasins, tout est sur des étalages. Cette cravate là, vous ne l'auriez pas trouvé la semaine d'après.
C'était tout l'intérêt de cette recherche.
- La possibilité d'une récession rend-elle avantageux les magasins au rabais comme Dollarama?
- Dollarama est très bien positionné dans cet environnement.
On parle de descente en gamme et Dollarama est le plus grand bénéficiaire de la descente en gamme au Canada.
Aux États-Unis, les magasins au rabais semblent sous pression, mais je pense que le modèle d'affaires de Dollarama est différent de celui du dollar store aux États-Unis.
Dollarama est implantée dans les zones urbaines et suburbaines, alors qu'aucun aux États-Unis c'est dans les zones rurales. Au niveau démographique et Dollarama s'adresse aux consommateurs plus aisés alors que Dollar Store s'adresse aux consommateurs plus modestes.
Produits saisonniers par exemple, qui sont plus rentables, alors qu'aux États-Unis, dollar store vend davantage des produits de grande consommation dont les marges sont moins élevées.
Globalement, Dollarama demeure très bien positionner.
Il s'agit d'un environnement qui est actuellement très favorable à l'entreprise.
- Et les risques?
- Au niveau de la valorisation. Si la croissance des magasins ralentis par rapport au passé, les investir ne paieront pas autant qu'autrefois.
À l'heure actuelle, le multiple est légèrement supérieur aux moyens historiques, mais c'est sans doute justifié par la conjoncture macro-économique qui va en ralentissant. Mais dans l'avenir, il faut que Dollarama continue à livrer.
- Jacky He répond à d'autres questions sur le secteur de la consommation discrétionnaire dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches le premier décès de placement. Je vous rappelle comment vous pouvez nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous les poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
L'économie canadienne a progressé au premier trimestre grâce à l'augmentation des dépenses des ménages en biens et en services.
Mais les signes indiquent un ralentissement de la dynamique à l'épreuve à l'approche de l'été. Anthony Okolie commente les prévisions de Valeurs mobilières TD sur le PIB du deuxième trimestre qui sera publié cette semaine.
- Valeurs mobilières TD prévoit que l'économie canadienne ralentisse jusqu'à un gain annualisé de 1,2 % du PIB au deuxième trimestre, conforme au consensus, une forte chute par rapport au gain annualisé de 3,1 % au premier trimestre de 2023. Pour le mois de juin, Valeurs mobilières TD prédit une contraction du PIB de 0,1 % sur un mois par rapport au consensus de 0,2 % de contraction.
quand on considère le premier trimestre, les dépenses déménageront jouer un rôle important dans la croissance du PIB.En particulier, la dépense enviée semi durable était très forte au premier trimestre avec l'habillement en tête. Les dépenses de biens durables étaient également fortes avec les automobiles, y compris les camionnettes VIS et voitures neuves.
Pour le deuxième trimestre, Valeurs mobilières TD prévoit que la consommation des ménages présentera le principal catalyseur de ralentissement de la demande du PIB avec un recul des dépenses en biens, ce qui compense une partie de la pousse au premier trimestre.
En ce qui concerne l'investissement résidentiel, Valeurs mobilières TD prévoit que ce secteur devrait afficher un rendement mitigé avec une activité de revente plus importante compensant une baisse des dépenses de construction.
Les exportations nettes l'on broie également le PIB au deuxième trimestre tandis que recul généralisé de l'activité compensera la hausse de production pétrolière et gazière pendant le trimestre.
Valeurs mobilières TD prévoit également quelle estimation provisoire de Statistique Canada pour le mois de juin présentera une croissance mitigée de 0,1 %, ce qui devrait annoncer une croissance du PIB au troisième trimestre inférieur au potentiel. La prochaine édition de la Banque du Canada relative autour le 20 septembre, Valeurs mobilières TD pense que la Banque du Canada atteint son terminal politique après le passage à 5 % en raison d'une augmentation de 0,25 %. Si l'activité continue de ralentir pendant le deuxième trimestre que l'inflation de base diminue, Valeurs mobilières TD prévoit que la Banque du Canada aura suffisamment de données pour demeurer dans l'expectative jusqu'à 2024.
Donc un ralentissement de l'économie, c'est ce que la banque a cherché à déclencher. La banque devrait donc rester dans l'expectative selon Valeurs mobilières TD.
La question qu'on me pose que je vous pose: quand les coupeurs surviendront-elles? Valeurs mobilières TD prévoit que les coupure de taux sont plus distantes elle intervient donc une fois l'inflation rétablie dans la fourchette cible de la banque de manière durable.
Valeurs mobilières TD continue de prévoir les premières coupures au deuxième trimestre 2024. Les risques étant biaisés en faveur d'une prolongation des toits 5 %.
Encore une fois, il faut que l'inflation de base diminue de manière durable pendant une période prolongée avant que la Banque du Canada ne réduise bientôt. Des données importantes paraient cette semaine malgré que nous soyons au cœur de l'été.
- Effectivement, ce sera intéressant. Merci pour cette analyse, Anthony Okolie. À présent, une mise à jour sur les marchés.
voici la fonction de carte thermique de la plate-forme avancée. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a beaucoup de vert à l'écran. Le secteur de l'énergie en particulier.
Le cours du pétrole se maintient depuis quelques jours passe à certains grands titres en bénéficie. Cenovus 11, Suncor. Il y a beaucoup de vert à l'écran dans le coin supérieur gauche avec Shopify.
Le secteur de la technologie remonte des deux côtés de la frontière. Il y a un petit peu de rouge, Cameco, producteur d'uranium, est en baisse ne remonte pas avec le secteur pétrolier et gazier. Nous sommes en pleine saison des annonces de bénéfices des banques.
La Banque de Montréal a fait une annonce aujourd'hui, recule modestement de moins de 1 %.
À présent, l'indice S&P 100. Il y a une remontée sur la hausse de New York, NVIDIA, AMD, certains des grands noms comme Google, Tesla au milieu de l'écran remonte un peu plus de 6 %. Vous devez trouver plus d'informations sur la plate-forme avancée sur le site de Placements directs TD. Jacky He répond à vos questions sur le secteur de la consommation courante.
Le secteur du détail, des actions comme Gap et Lululemon remontent récemment. Pourquoi alors que tout le monde annonce une récession?
- Bonne question.
Lululemon et gap appartienne à cette catégorie, mais je ne les comparerais pas.
GAP c'est la mode express, alors que Lululemon, c'est plutôt fonctionnel.
GAP se compare plutôt avec des entreprises comme Zara, Uniqlo.
La compagnie n'est pas très rentable, en butte à une concurrence croissante.
Donc la conjoncture est difficile et le titre est naturellement volatile.
Si vous cherchez une action de grande qualité dans un environnement volatile, ce n'est sans doute pas le meilleur choix.
Sur lequel je parierais. Lululemon, c'est différent.
Quels que soit les données que vous étudiez, achalandage ou autre, la compagnie surclasse les autres de la cour aura en habillement. Je dirais que la croissance est très illico équilibrée en fonction des canaux, des régions, des catégories de produits. Sur tous les plans la compagnie progresse dans sa part de marché mais la part de marché toujours limité. En Amérique du dedans, seulement 5 %, dans le monde seulement 1 %. Il y a encore beaucoup de possibilités de croissance pour l'entreprise.
Il y a un facteur qui est spécifiquement intéressant chez Lululemon.
C'est sa stratégie de vente directe. Lululemon font pratiquement tous ces articles directement au consommateur.
La moitié de ses ventes se font en ligne.
Et représente une marge plus élevée.
Les ventes directes sont déjà marges élevées et la vente en ligne représente 1000 points de base de rentabilité supplémentaire par rapport à la vente en magasin. La raison en est que le taux de retour est très faible n'est pas géré les problèmes logistiques et opérationnels.
S'ils achètent un article en ligne, il est rare que je le retourne. L'accompagnant bénéficie donc.
Pour l'avenir, il leur reste à voir dans quelle mesure les consommateurs réduiront leurs dépenses d'habillement et si cela commencera à nuire à l'optimisme général à l'égard d'entreprise, même Lululemon.
- Jacky He, cela me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- À moi aussi.
- Jacky He responsable de l'analyse des biens discrétionnaires à Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Demain, Ben Gossack, gestionnaire de portefeuille la gestion de portefeuille TD, répondant aux questions sur les actions mondiales.
Il y aura certainement des graphiques. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous parlons de consommation discrétionnaire. Les consommateurs vont-ils modifier leurs habitudes? Jacky He de placements TD commente.
Anthony Okolie nous donne une avant-première du rapport sur le PIB canadien qui paraît cette semaine.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous explique comment fonctionnent les graphiques à bulles et où les trouver sur la plate-forme avancée.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. Une belle remontée des indices de Toronto et de New York.
Indice TSX composite est en hausse de 184 points, soit presque 1 %.
Le cours de l'or est en hausse. Le cours du pétrole modestement rose, au-delà de 80 $ le baril. Les titres les plus activement négociés à Toronto: Kinross Gold.
Rien d'exceptionnel mais c'est une progression. À 6,89 $ l'action, en hausse de 1,6 %. Cenovus Energy, le pétrole se maintenant au-delà de 80 $ le baril depuis plusieurs jours, une légère augmentation jour après jour. Cenovus est à 26,29 $, soit presque 2 % de plus.
Aux États-Unis, il semble que le consommateur américain se ressent de la hausse des taux d'intérêt. C'est le but des mesures prises par les banques centrales depuis un an. Maîtriser l'inflation en limitant la demande.
Le marché considère cela comme une nouvelle positive.
Le S&P 500 est en hausse de 48 points, soit presque 1 %. L'indice Nasdaq progresse de 1,6 %. Le secteur de la technologie profite donc plus que les autres. NVIDIA, grâce à l'engouement pour l'intelligence artificielle, est en hausse depuis le début de l'année à 485,67 $ l'action. Le titre progresse de 3,7 %.
les actions du secteur de la consommation discrétionnaire ont été très performant depuis le début de l'année mais les ménages semblent modifier leurs habitudes de consommation. Cette tendance va-t-elle se poursuivre? Jacky He de Placements directs TD commente.
Bonjour.
- Bonjour, merci de m'inviter.
Surtout une journée où la bourse est en hausse.
- Le secteur de la consommation discrétionnaire s'est très bien comporté cette année. Les ménages ont eu moins de revenus discrétionnaires, mais cela ne se reflète pas dans les bénéfices. Comment les secteurs se maintiennent-ils?
- Oui. Au niveau du comportement des actions, le secteur a augmenté de 30 %, c'est-à-dire deux fois plus que le rendement du S&P 500.
Mais si l'on exclut Amazon et Tesla, qui représentent la moitié du secteur, globalement le secteur de la consommation discrétionnaire n'affiche un rendement qui équivaut à seulement la moitié du S&P 500.
Ce n'est déjà pas mal, mais c'est moins élevé que les statistiques ne le laisseraient croire.
Voici donc les performances très divergentes des différentes industries. Il y a deux thèmes sont encore porteurs: la construction domiciliaire et les déplacements.
Le marché domiciliaire aux États-Unis est encore très serré et les consommateurs sont encore demandeurs de voyages. Ce secteur se porte bien, mais les secteurs davantage discrétionnaires comme les chaussures, les vêtements, les objets d'ameublement, ceci explique qu'il y a une surperformance des compagnies de moindre qualité par rapport aux compagnies des qualités plus élevées.
Les croisiéristes, par exemple, ont tendance à avoir des bénéfices moins stables et un endettement plus élevé et leur cours dépasse largement celui du marché.
- Est-ce que cela pourrait nous donner une idée de ce qui donne des bons résultats et ceux qui ont de moi dans le secteur du détail? Nous venons d'assister à une série d'annonces de bénéfices. Mitigé dans certains cas. On s'attendait à baisser, ça a été le contraire et inversement. Qu'en avez-vous conclu?
- Il y a beaucoup d'informations qui ont été publiées, mais globalement le secteur se porte bien.
il y a une croissance du chiffre d'affaires et des bénéfices supérieurs à 10 % et ce secteur a surclassé les attentes des milieux financiers depuis trois trimestres de suite. Ce n'est pas mal.
La demande globalement continue d'être mené par le secteur des services, notamment le déplacement. Les marges, c'est plus mitigé. La moitié des entreprises affiche une contraction des marges.
Mais d'un trimestre sur l'autre, 80 % des entreprises présentent une hausse des marges.
Baisse des coûts de matières premières, baisse des coûts de logistique, et ces facteurs favorables vont continuer d'être pertinente si l'on prochain. Mais ce qui est le plus important, c'est de tenir compte des perspectives des directions des entreprises.
Voici la comparaison des perspectives des directions et des milieux financiers.
L'axe Y, révision des bénéfices sur une période de six mois. Et l'axe X, la mesure dans laquelle les investisseurs sont disposés à payer par rapport à l'histoire.
Globalement, il y a eu beaucoup de surprises positives, notamment grâce aux résultats des entreprises du secteur des services, mais ça n'a pas été récompensé.
Les investisseurs sont demeurés forts sceptiques. La plus grande partie du secteur demeure en deçà des multiples historiques. La moitié des actions globalement sont négociés près de creux historiques.
Pour un investisseur à long terme, cela pourrait offrir des possibilités.
- la dernière fois que vous étiez sur le plateau, nous avons évoqué les stocks excédentaires. Si vous vous débarrassez des stocks excédentaires, cela comprime les marges. C'est exactement ce qui s'est produit. Les inventaires sont une fonction de l'offre et la demande.
La pandémie, il y a un an environ, a introduit une déformation extrême. Les compagnies progressent notablement.
Mais il faut distinguer les canaux. Le canal direct, c'est-à-dire la compagnie envoie les produits directement, c'est le canal direct, le problème d'inventaire est essentiellement résolu.
En dollars absolus, les stocks sont toujours élevés mais la tendance est à la baisse.
Car la croissance des ventes a été plus rapide que celle des stocks.
Un bon exemple, Home Depot. On s'attendait à ce qu'il y ait une modeste croissance des inventaires, mais il y a eu une diminution des inventaires supérieurs à 10 %.
En revanche, les grossistes, c'est différent. Les problèmes d'inventaire demeurent. Ce n'est pas étonnant car les grossistes sont de trimestre en retard par rapport aux entreprises de vente directe car ils gèrent leur stock plus lentement, réagissent plus lentement à la demande et permet au consommateur d'annuler les commandes pendant la saison si la demande est inférieure aux prévisions.
Ceci signifie que si votre marque compte fortement sur les ventes de gros, vous aurez des difficultés qui se poursuivent.
- Intéressante distinction. À suivre. Le luxe, pour ceux qui en ont les moyens, ne semble pas subir les mêmes pressions que les ménages ordinaires.
- Le luxe, en particulier le luxe européen, qui est un secteur unique en son genre, est vraiment l'une des étoiles du secteur, comme vous l'avez dit.
Les consommateurs sont moins affectés par les risques macro-économiques et en particulier pendant la pandémie, ils ont bénéficié de manière disproportionnée de l'épargne excédentaire, de la liquidité, mais cette année, le plus important facteur de croissance, la Chine est de retour. C'est un facteur favorable. Le problème, depuis trois mois, il y a une certaine pression sur ce secteur parce que l'économie américaine ralentit et les données macro-économiques chinoises ne sont pas favorables. Les investisseurs prélèvent donc quelques bénéfices en fonction de ses préoccupations.
Mais le troisième trimestre est toutefois un soulagement car la demande de luxe en Chine a augmenté de 80 % sur 12 mois, ce qui a plus que compenser le ralentissement des États-Unis. Aux États-Unis, on se retrouve dans une tendance de normalisation. Ce n'est pas encore trop inquiétant. Le potentiel de hausse réside toujours en Chine. Historiquement, les Chinois dépensent les deux tiers de leur budget de luxe hors de leurs frontières. Lorsqu'il se déplace à l'étranger, lorsqu'ils achètent un sac à main, c'est moins cher il y a un remboursement de la taxe.
Pendant ce trimestre, plus des deux tiers des dépenses de luxe de la population chinoise ont été faits à l'intérieur des frontières de la Chine fautent de pouvoir se déplacer, faute de visa, faute de place en avion.
Mais ces problèmes ne dureront pas éternellement, ils vont être réglés nous voyons davantage de possibilités de hausse par rapport aux dépenses de luxe en Chine.
Mais en définitive, je voudrais signaler que le secteur du luxe n'est pas égal. Votre marque de luxe est davantage exposée au consommateur en devenir, il y aura peut-être des bénéfices plus volatiles que les titres hauts de gamme comme Hermès ou Ferrari.
- Alors à l'autre extrémité de la gamme, les ménages sont en difficulté même si l'inflation globale diminue.
Tout est plus cher aujourd'hui qu'il y a un an. Les détaillants auraient bas, comment s'y retrouve-t-il?
- Les consommateurs plus modestes ont toujours difficulté, et ce depuis un an. Ce n'est pas nouveau.
Au niveau déplacement, il n'est pas possible de monétiser cela car le bas de gamme va se solder par des dépenses qui n'augmenteront pas.
Mais les consommateurs mêmes un peu plus aisés commencent à baisser en gamme, à descendre en gamme, il y a des possibilités. Les entreprises qui proposent une meilleure proposition de valeur vont en bénéficier. Par exemple, les détaillants au rabais ont davantage d'achalandage, davantage de consommateurs plus aisés achètent des articles de marque avec un rabais de 20 à 60 %. C'est une affaire.
Les consommateurs reviennent au commerce électronique comme Amazon. On achète davantage en ligne, ce meilleur marché, c'est plus commode. Les entreprises comme… si vous concentrez davantage sur la fonction plutôt que sur la mode, cela vous permet de mieux positionner. Je songe à Lululemon ou à des marques japonaises comme uniqlo.
- Avant d'achever ce premier entretien, quel est l'avenir du secteur du détail.?
Plusieurs personnes prévoient une récession qui n'arrive pas.
- Nous devons distinguer le long terme du court terme.
À long terme, je suis optimiste au niveau structurel quant au secteur de la consommation discrétionnaire.
historiquement, le secteur donne des résultats décevants avant une récession, répondant à réception et surclasse les autres. Il faut se rappeler cela si vous êtes un investisseur à long terme. Mais à court terme, je suis prudent à l'égard de certains éléments du secteur, sous tous les secteurs plus discrétionnaires.
Les grands magasins, certains détaillants de vêtements généralistes qui sont davantage exposés aux consommateurs relativement aisés, lesquels descendent en gamme.
L'industrie de l'automobile, nous savons déjà que celle-ci est en pleine négociation syndicale à Saint en soi la possibilité d'une gravité (...) même si nous savons que l'abordabilité est faible, la hausse des taux a eu un effet décalé. Il se peut que les prix des voitures doivent être réduits encore davantage, ce qui va plomber la rentabilité des constructeurs. Les nouvelles déplacements en revanche sont à Saint intéressant, surtout dans le domaine de l'hôtellerie.
Le secteur des loisirs se maintient. En même temps, les déplacements d'affaires et les déplacements internationaux continuent de remonter. Il s'agit d'un des rares secteurs dans lesquels il n'y a pas eu des descentes en gamme.
Certains magasins au rabais, certains détails au rabais bénéficient de la conjoncture. L'an dernier, L'avantage qu'il propose n'était pas aussi évident parce que tout le monde démarquait. Cette année, la valeur qu'ils offrent plus évidente, c'est pourquoi il y a davantage d'achalandage.
- Merci pour cet excellent entretien. Jacky He répond à vos questions sur le secteur de la consommation discrétionnaire dans quelques instants. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Best Buy réduit ses prévisions de ventes annuelles.
Prévoyant que 2023 marquera un creux dans la demande technologique.
Le détaillant d'électronique a toutefois dépassé les prévisions de bénéfices pour le dernier trimestre.
La demande de systèmes de jeu ayant compensé la faiblesse de l'électroménager, le marché semble bien disposé. Le titre est en hausse de presque 6 %. La Maison-Blanche a désigné les 10 premiers médicaments d'ordonnance qui seront ciblées dans le cadre des négociations sur les prix d'assurance-maladie. Visant à moi rendre moins coûteux pour les personnes âgées les médicaments traitant le diabète, insuffisance cardiaque, la liste publiée aujourd'hui comprend des médicaments produits par AstraZeneca, Johnson & Johnson et Merck. Le marché ne semble pas troublé par cette information. Le titre étant inchangé. L'intelligence artificielle fait son entrée dans l'industrie du maquillage.
La société-mère de Google, Alphabet, et Estée Lauder s'appuie sur un partenariat existant pour proposer des outils d'IA aux consommateurs. Les outils d'intelligence artificielle peuvent aider à mieux comprendre les préférences des consommateurs et améliorer la expérience d'achat des produits de maquillage. L'intelligence artificielle est décidément partout. À présent un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composite progresse confortablement de 191 points, soit le cours de l'or est en hausse, le pétrole aussi, beaucoup de vert à l'écran. Aux États-Unis la confiance des consommateurs commence à être battue en brèche par la hausse des taux d'intérêt. Le marché remonte, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains progresse de 50 points, soit largement plus de 1 %. Jacky He répond à vos questions sur les titres de consommation discrétionnaire.
Une mise à jour sur Amazon.
Amazon représente 30 % du secteur, progressé de 60 % cette année.
Si vous considérez l'histoire, Amazon demeure toujours en deçà de 30 % du pic d'il y a deux ans. Deux raisons.
La rentabilité des détaillants et la perte de vitesse de AWS.
Nous savons qu'Amazon pendant la pandémie a dépensé des milliards de dollars sur deux ans pour créer un réseau de transport qui n'est pas celui d'UPS. Cela a causé beaucoup d'inefficacité opérationnelle. Les investisseurs se demandent quand ils pourraient commencer à réaliser des bénéfices. Mais depuis un ou deux trimestres, les entreprises sont plus disciplinées dans leurs dépenses, on commence à réduire leurs effectifs et mettre en pause les projets les moins rentables. Plus récemment, les réseaux sont régionalisés alors qu'ils étaient auparavant nationaux.
Tous ces éléments ont un impact positif immédiat sur la rentabilité. Cela a été très apprécié par les marchés.
Il y a aussi AWS. Au deuxième trimestre la croissance était de 12 %, mais ce n'est plus de 30 à 40 %, ce qui peut être décevant, mais la tendance est supérieure autour du premier trimestre était de 11 %. Du point de vue de la compagnie, il y a une limite au coupeur de frais.
Nous en sommes à l'ère de l'intelligence artificielle.
Les entreprises repensent leur flux de travail font appel à WS pour mieux optimisait il y a.
Quand on songe à Amazon, on songe au colis sur le pas de la porte, mais il faut se rappeler que les services nuagique sont à une autre (...) - Tesla, une action intéressante.
- Oui, Tesla a beaucoup progressé à cause du thème de l'intelligence artificielle notamment. Il faut distinguer testant Amazone.
Amazon affiche cette année une croissance entièrement attribuable aux bénéfices. Tesla, jusqu'ici, est rentable à cause de l'expansion des bénéfices.
L'intelligence artificielle est l'un des facteurs qui enthousiasment les investisseurs.
Une perspective à long terme dans la Tesla des attraits considérables.
Tesla a un super ordinateur intitulé Dojo et Tesla dispose de 13 et (...) donnée. Il y a beaucoup de caméras sur les voitures. Tesla commence déjà à recueillir des données.
Les données que recueille le constructeur sont largement plus importantes que celles des autres constructeurs. Les systèmes d'intelligence artificielle peuvent donc être mieux entraînés. Mais cela devient plus délicat. Le logiciel ne commença contribuer au bénéfice que dans plusieurs années. Jusque-là, vous êtes toujours essentiellement un constructeur automobile qui doit gérer la demande de la rentabilité.
Tesla continue de réduire les prix afin d'accroître sa part de marché. C'est l'objectif à long terme. Mais en tant qu'investisseur, les bénéfices à court terme risquent d'être difficiles décevants, c'est-à-dire que les médiévaux continuent d'augmenter. En définitive, les investisseurs qui choisissent Tesla doivent s'interroger quant au degré de risque à court terme qu'on est disposé à assumer et jusqu'où vous êtes disposés à laisser augmenter le multiple.
- On en a parlé au début de l'émission, mandat de grève au Canada comme aux États-Unis pour les syndicats des travailleurs automobile.
Quelle serait la possibilité ou l'impact possible d'une grève? Peut-on toujours investir dans un constructeur?
- Pour l'ensemble du secteur, pas seulement les trois grands constructeurs de Detroit. Même si je travaille pour Tesla, je vois que mon voisin aurait vu sa rémunération augmenter de 50 %, je ne serais pas content.
Il représente 500 000 travailleurs.
La raison pour laquelle la possibilité d'une grève est plus élevée que dans le passé, nous savons que les constructeurs ont réalisé des bénéfices records pendant la pandémie et nous savons que les travailleurs souffrent d'une augmentation record du coût de la vie.
Les TUA ont une nouvelle direction qui a fait preuve d'un esprit très exigeant et revendicateur. Toutefois, les revendications seraient difficiles aux constructeurs à absorber.
Une augmentation de 46 % de la rémunération, une semaine de 32 heures, cela coûterait des dizaines de milliards de dollars au constructeur. Entre-temps, ceux-ci doivent trouver moyen de rêver rivaliser avec testa pendant la transition véhicule électrique. La situation est donc difficile.
Si un terrain d'entente n'est pas trouvé à la mi-septembre, l'impact financier des pompes dépendra de la durée de la grève. Elle sera coûteuse pour les constructeurs comme pour les salariés.
Une grève d'un mois pour écouter deux à 3 milliards de dollars à chaque constructeur.
Il reste à voir comment la situation évoluera, mais à court terme il y aura une certaine volatilité.
- À surveiller tandis que le mois de septembre approche. Il commence cette semaine. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Jacky He répond à d'autres questions sur le secteur de la consommation discrétionnaire dans quelques instants. Vous pouvez nous contacter à tout moment par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, nous jetons un coup d'œil à la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Il existe de nombreuses fonctions pour les graphiques boursiers sur la plate-forme. Caitlin Cormier est formatrice à Placements directs TD, nous explique le fonctionnement des graphiques habiles.
Caitlin, j'ai à vous entendre car je ne suis pas très très visuel.
- Bonjour.
Il ne s'agit pas d'un graphique typique, c'est un peu différent. Des graphiques habituels.
C'est un graphique à bulles.
C'est peut-être l'un des plus accrocheurs de la plate-forme. On le trouve une fois que vous ouvrez une session sera plate-forme avancée sous l'onglet Market Pulse.
Le graphique habile, c'est celui que nous allons étudier aujourd'hui.
Il s'agit d'un graphique de l'indice TSX 60, l'axe des X nous montre le classement de toutes ces actions TSX 60 en fonction de leur rendement sur un an. Sur l'axe Y, on peut voir le rendement pourcentage depuis un an.
Encore une fois, ce sont les actions qui donnent les meilleurs moments du TSX 60 celle qui donne le moins bon rendement.
- Pourquoi les bulles sont-ils détails différents?
- Si vous connaissez la capitalisation boursière, l'explication est évidente car la Banque Royale et TD sont parmi les deux plus grosses. La taille de la bulle représente la capitalisation boursière. Dernier élément, la couleur. La couleur correspond au secteur que chaque entreprise représente. Par exemple, si je voulais m'intéresser à ce graphique en faisant abstraction de secteurs du marché, tu peux cliquer sur la bulle correspondant secteurs financiers, par exemple, si je veux en faire abstraction, (..
.) il s'agit d'un outil rétrospectif que nous utilisons pour évoluer les rendements passés de certains secteurs.
Il s'agit de l'indice TSX 60.
Il y a un nombre limité de valeurs. S'il y en a trop, l'écran devient confus.
Le rendement, la capitalisation boursière et les secteurs.
- Merci. J'ai vu des bulles disparaître pendant quelques instants et revenir. Il est donc possible d'adapter et de personnaliser?
- Ah, tout à fait!
c'est également un élément clé de la plate-forme avancée, c'est la personnalisation. Avec la plate-forme avancée, chacun des volets peut être personnalisé.
Voyons ce qu'il est possible de faire pour ce graphique.
Sous la rubrique indices, il est possible de choisir un indice canadien ou américain. Il est également possible de choisir un secteur. Par exemple, si vous voulez afficher le marché de l'immobilier, vous pouvez approfondir celui-ci.
Vous pouvez également modifier le classement, c'est-à-dire l'axe Y et l'axe des X. Je peux également modifier la représentation de la taille des bulles, et enfin, je peux modifier la couleur des bulles.
Il y a donc beaucoup de possibilités de personnalisation.
Je vais vous montrer par exemple l'indice TSX dans son ensemble. C'est un peu difficile à visualiser.
Voilà pourquoi l'idée du TSX 60 plus spécifique, cela permet de distinguer les actions individuelles, les couleurs et les symboles boursiers.
C'est beaucoup plus facile.
Et encore une fois, lorsque vous passez le curseur sur chaque bulle, le rendement annuel, la capitalisation boursière et le secteur de chaque titre s'affiche. Il suffit donc de passer le curseur pour voir davantage d'informations sur les actions individuelles.
- Merci beaucoup Caitlin.
- Je vous en prie. Amusez-vous!
- je n'y manquerai pas. Caitlin Cormier formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources.
Jacky He répond à vos questions sur le secteur de la consommation discrétionnaire. Nous avons parlé du luxe.
L'un de nos spectateurs de savoir ce que vous pensez des marques de luxe comme Ferrari.
- Ferrari est un titre qui nous plaît beaucoup et depuis longtemps.
Pourquoi? Ferrari cible vraiment le haut du haut-de-gamme.
Dans la consommation.
Et la demande des produits de la compagnie n'a pas été affectée.
Bon nombre des modèles lancés par la compagnie sont déjà sur vendu avant même leur mise en marché. Le carnet de commandes est largement supérieur à celui des autres constructeurs et s'étend jusqu'en 2025.
la compagnie va proposer de nouveaux modèles haut de gammes qui seront plus chères et seront plus personnalisables. La personnalisation, c'est très important.
Il est possible de personnaliser une Ferrari SP 50, cela coûte plus de 50 000 $, ce qui se répercute directement sur les bénéfices. C'est une activité très rentable. Je ne serai pas très inquiet de la demande de Ferrari, même lorsque l'économie se porte mal, car historiquement elle a été très résiliente. Ce qui me préoccupe davantage, c'est le fait que lorsque la situation macro-économique change, les investisseurs qui s'étaient réfugiés dans l'action de Ferrari pourront traiter leur placement comme source de fonds, ce qui pourrait affecter le multiple. Même avec une compagnie en forte demande, il pourrait y avoir une pression sur l'action lorsque le marché évolue.
Nous sortons d'une phase où la Fed n'augmente pas et ne prévient pas qu'elle va augmenter ou maintenir le taux longtemps. Je ne m'inquiéterais pas de la demande Ferrari quelque soit la conjoncture, il y a toujours des clients de ce genre et la demande est très fort pour ce genre de produit.
Ferrari vend ce modèle comme cadeau à ses clients fidèles.
Ce n'est pas comme s'ils suppliaient les clients d'acheter leurs produits, la demande est résiliente. Il s'agit plutôt du positionnement dans un portefeuille.
Ferrari tourne autour de 40 fois, c'est une action assez coûteuse, mais si l'environnement évolue défavorablement, mettons qu'une récession survient, les investisseurs pourraient se défaire des titres de grande valeur et utiliser Ferrari comme source de prise de profit afin de développer leur portefeuille.
- Je n'avais pas songé à cet aspect-là. Une autre question à l'autre extrême. Si vous magasinez chez Winners ou Marshalls, la société mère TIG et, qu'en pensez-vous?
- TIG et a donné d'assez bons résultats depuis le trimestre. Notamment parce que son modèle d'affaires est spécifiquement connu pour cet environnement. Si TJX ne fonctionne pas dans cet environnement, je ne sais pas dans quel conjoncturel fonctionnerai. Ils achètent des seuls stocks excédentaires à d'autres marques (...) il y a des facteurs positifs aux deux extrémités. Il y a des prix de revient moins élevée et une plus-value. À la vente au consommateur. Nous n'avons aucune difficulté avec la compagnie car l'achalandage augmente avec le temps. L'an dernier, ce n'est pas évident, puisque tout le monde démarquait, mais cette année, les consommateurs gravitent davantage vers les produits de la compagnie. Au fur et à mesure que les compagnies, plutôt les consommateurs plus aisés des descendants gammes, ils achètent des marks hauts de gamme à un prix plus élevé chez ces détaillants, ce qui constitue (...) vous avez toutes les aubaines, mais si personne ne visite au magasin, c'est inutile. Ils ont une meilleure présence dans le secteur de la consommation plus aisée ou de haut de gamme, cela peut compenser l'exode des consommateurs plus modestes.
- Mais il y a toujours un risque. Qu'est-ce qui pourrait changer pour TJX?
- c'est le meilleur environnement d'achat depuis environ quatre ans, mais si la situation est parfaite, c'est qu'elle est appelée à se détériorer. Combien de temps cela durera-t-il?
S'ils ne sont pas assez disciplinés pour acheter ses stocks à un prix décent, et ne pratique pas des marges comme dans le passé, il y a un problème. Il y a également le coulage qui représente un problème. C'est le nom officiel, mais c'est essentiellement le vol à l'étalage.
Aux États-Unis, les chefs d'entreprises se plaignent de plus en plus des vols en magasin et c'est un problème également pour TJX.
L'entreprise annonce systématiquement un impact plus élevé du coulage par rapport à l'an dernier et à la situation préalable à la COVID. C'est un risque. Si le voleur augmente, cela affecte le chiffre d'affaires et les bénéfices.
- Ma cravate vient de chez Marshall. Il y avait un magasin à côté de mon ancien lieu de travail. Ça me permet le plaisir de fouiner, de chiner. Une fois par mois, je faisais les étalages je trouvais toujours quelque chose.
- Oui, c'est un avantage pour des entreprises comme celle-là. C'était un modèle d'entreprise inflexible.
Dans les magasins, tout est sur des étalages. Cette cravate là, vous ne l'auriez pas trouvé la semaine d'après.
C'était tout l'intérêt de cette recherche.
- La possibilité d'une récession rend-elle avantageux les magasins au rabais comme Dollarama?
- Dollarama est très bien positionné dans cet environnement.
On parle de descente en gamme et Dollarama est le plus grand bénéficiaire de la descente en gamme au Canada.
Aux États-Unis, les magasins au rabais semblent sous pression, mais je pense que le modèle d'affaires de Dollarama est différent de celui du dollar store aux États-Unis.
Dollarama est implantée dans les zones urbaines et suburbaines, alors qu'aucun aux États-Unis c'est dans les zones rurales. Au niveau démographique et Dollarama s'adresse aux consommateurs plus aisés alors que Dollar Store s'adresse aux consommateurs plus modestes.
Produits saisonniers par exemple, qui sont plus rentables, alors qu'aux États-Unis, dollar store vend davantage des produits de grande consommation dont les marges sont moins élevées.
Globalement, Dollarama demeure très bien positionner.
Il s'agit d'un environnement qui est actuellement très favorable à l'entreprise.
- Et les risques?
- Au niveau de la valorisation. Si la croissance des magasins ralentis par rapport au passé, les investir ne paieront pas autant qu'autrefois.
À l'heure actuelle, le multiple est légèrement supérieur aux moyens historiques, mais c'est sans doute justifié par la conjoncture macro-économique qui va en ralentissant. Mais dans l'avenir, il faut que Dollarama continue à livrer.
- Jacky He répond à d'autres questions sur le secteur de la consommation discrétionnaire dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches le premier décès de placement. Je vous rappelle comment vous pouvez nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous les poser.
Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
L'économie canadienne a progressé au premier trimestre grâce à l'augmentation des dépenses des ménages en biens et en services.
Mais les signes indiquent un ralentissement de la dynamique à l'épreuve à l'approche de l'été. Anthony Okolie commente les prévisions de Valeurs mobilières TD sur le PIB du deuxième trimestre qui sera publié cette semaine.
- Valeurs mobilières TD prévoit que l'économie canadienne ralentisse jusqu'à un gain annualisé de 1,2 % du PIB au deuxième trimestre, conforme au consensus, une forte chute par rapport au gain annualisé de 3,1 % au premier trimestre de 2023. Pour le mois de juin, Valeurs mobilières TD prédit une contraction du PIB de 0,1 % sur un mois par rapport au consensus de 0,2 % de contraction.
quand on considère le premier trimestre, les dépenses déménageront jouer un rôle important dans la croissance du PIB.En particulier, la dépense enviée semi durable était très forte au premier trimestre avec l'habillement en tête. Les dépenses de biens durables étaient également fortes avec les automobiles, y compris les camionnettes VIS et voitures neuves.
Pour le deuxième trimestre, Valeurs mobilières TD prévoit que la consommation des ménages présentera le principal catalyseur de ralentissement de la demande du PIB avec un recul des dépenses en biens, ce qui compense une partie de la pousse au premier trimestre.
En ce qui concerne l'investissement résidentiel, Valeurs mobilières TD prévoit que ce secteur devrait afficher un rendement mitigé avec une activité de revente plus importante compensant une baisse des dépenses de construction.
Les exportations nettes l'on broie également le PIB au deuxième trimestre tandis que recul généralisé de l'activité compensera la hausse de production pétrolière et gazière pendant le trimestre.
Valeurs mobilières TD prévoit également quelle estimation provisoire de Statistique Canada pour le mois de juin présentera une croissance mitigée de 0,1 %, ce qui devrait annoncer une croissance du PIB au troisième trimestre inférieur au potentiel. La prochaine édition de la Banque du Canada relative autour le 20 septembre, Valeurs mobilières TD pense que la Banque du Canada atteint son terminal politique après le passage à 5 % en raison d'une augmentation de 0,25 %. Si l'activité continue de ralentir pendant le deuxième trimestre que l'inflation de base diminue, Valeurs mobilières TD prévoit que la Banque du Canada aura suffisamment de données pour demeurer dans l'expectative jusqu'à 2024.
Donc un ralentissement de l'économie, c'est ce que la banque a cherché à déclencher. La banque devrait donc rester dans l'expectative selon Valeurs mobilières TD.
La question qu'on me pose que je vous pose: quand les coupeurs surviendront-elles? Valeurs mobilières TD prévoit que les coupure de taux sont plus distantes elle intervient donc une fois l'inflation rétablie dans la fourchette cible de la banque de manière durable.
Valeurs mobilières TD continue de prévoir les premières coupures au deuxième trimestre 2024. Les risques étant biaisés en faveur d'une prolongation des toits 5 %.
Encore une fois, il faut que l'inflation de base diminue de manière durable pendant une période prolongée avant que la Banque du Canada ne réduise bientôt. Des données importantes paraient cette semaine malgré que nous soyons au cœur de l'été.
- Effectivement, ce sera intéressant. Merci pour cette analyse, Anthony Okolie. À présent, une mise à jour sur les marchés.
voici la fonction de carte thermique de la plate-forme avancée. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a beaucoup de vert à l'écran. Le secteur de l'énergie en particulier.
Le cours du pétrole se maintient depuis quelques jours passe à certains grands titres en bénéficie. Cenovus 11, Suncor. Il y a beaucoup de vert à l'écran dans le coin supérieur gauche avec Shopify.
Le secteur de la technologie remonte des deux côtés de la frontière. Il y a un petit peu de rouge, Cameco, producteur d'uranium, est en baisse ne remonte pas avec le secteur pétrolier et gazier. Nous sommes en pleine saison des annonces de bénéfices des banques.
La Banque de Montréal a fait une annonce aujourd'hui, recule modestement de moins de 1 %.
À présent, l'indice S&P 100. Il y a une remontée sur la hausse de New York, NVIDIA, AMD, certains des grands noms comme Google, Tesla au milieu de l'écran remonte un peu plus de 6 %. Vous devez trouver plus d'informations sur la plate-forme avancée sur le site de Placements directs TD. Jacky He répond à vos questions sur le secteur de la consommation courante.
Le secteur du détail, des actions comme Gap et Lululemon remontent récemment. Pourquoi alors que tout le monde annonce une récession?
- Bonne question.
Lululemon et gap appartienne à cette catégorie, mais je ne les comparerais pas.
GAP c'est la mode express, alors que Lululemon, c'est plutôt fonctionnel.
GAP se compare plutôt avec des entreprises comme Zara, Uniqlo.
La compagnie n'est pas très rentable, en butte à une concurrence croissante.
Donc la conjoncture est difficile et le titre est naturellement volatile.
Si vous cherchez une action de grande qualité dans un environnement volatile, ce n'est sans doute pas le meilleur choix.
Sur lequel je parierais. Lululemon, c'est différent.
Quels que soit les données que vous étudiez, achalandage ou autre, la compagnie surclasse les autres de la cour aura en habillement. Je dirais que la croissance est très illico équilibrée en fonction des canaux, des régions, des catégories de produits. Sur tous les plans la compagnie progresse dans sa part de marché mais la part de marché toujours limité. En Amérique du dedans, seulement 5 %, dans le monde seulement 1 %. Il y a encore beaucoup de possibilités de croissance pour l'entreprise.
Il y a un facteur qui est spécifiquement intéressant chez Lululemon.
C'est sa stratégie de vente directe. Lululemon font pratiquement tous ces articles directement au consommateur.
La moitié de ses ventes se font en ligne.
Et représente une marge plus élevée.
Les ventes directes sont déjà marges élevées et la vente en ligne représente 1000 points de base de rentabilité supplémentaire par rapport à la vente en magasin. La raison en est que le taux de retour est très faible n'est pas géré les problèmes logistiques et opérationnels.
S'ils achètent un article en ligne, il est rare que je le retourne. L'accompagnant bénéficie donc.
Pour l'avenir, il leur reste à voir dans quelle mesure les consommateurs réduiront leurs dépenses d'habillement et si cela commencera à nuire à l'optimisme général à l'égard d'entreprise, même Lululemon.
- Jacky He, cela me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- À moi aussi.
- Jacky He responsable de l'analyse des biens discrétionnaires à Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Demain, Ben Gossack, gestionnaire de portefeuille la gestion de portefeuille TD, répondant aux questions sur les actions mondiales.
Il y aura certainement des graphiques. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!