Print Transcript
(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, nous discutons avec Hussein Allidina de Gestion de placements TD pour savoir si la récente hausse du cuivre a encore de la marge.
Anthony Okolie examine la santé du marché immobilier canadien et de l'industrie du bâtiment. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Megan Henricks nous montre comment mettre en place des alertes.
Posez-nous vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composite progresse modestement de 32 points, soit un peu plus d'un dixième de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, après une annonce de bénéfice satisfaisante, Lightspeed, nous en reparlerons, progresse de presque 15 %. Canada Goose a également annoncé ses bénéfices.
Les marchés les accueillent favorablement.
L'action bondit de 17 %. Aux États-Unis, les marchés atteignent de nouveaux sommets.
L'indice S&P 500 progresse d'un quart de pour cent. Le Nasdaq également, à raison.
. . le S&P progresse de 12 points et le Nasdaq de 32 points, soit un cinquième de pour cent.
L'indice Dow parvient à 40 000 points pour la première fois de son histoire. Walmart annonce ses bénéfices qui sont favorablement accueillis par les milieux financiers. L'action progresse de près de 6 %.
Le cours du cuivre a bondi d'environ 25 % depuis le début de l'année, mais les données fondamentales du marché soutiennent-elles ce mouvement important?
Hussein Allidina nous rejoint pour en discuter. Bonjour Hussein.
- Bonjour Greg.
- J'ai regardé le graphique ce matin, il s'agit d'une progression considérable du cours du cuivre. Que se passe-t-il?
- Le métal rouge évolue favorablement à cause de trois grands facteurs.
L'an dernier, une grande mine à Panama a été mise en service ou du moins n'a pas été mise en service, ce qui a obligé tous les intervenants à mettre à jour leur équilibre offre demande et à se rendre compte que les balances ne sont pas aussi généreuses que les cours actualisés le laissaient entendre. Ensuite, l'actualité sur le terrain en Chine s'améliore, à partir de niveau bas, mais ce qui est favorable à la demande du cuivre. Et enfin, la prise de conscience du fait que l'intelligence artificielle et l'électricité qui sera nécessaire pour alimenter ces centres de données est considérable. On pourra évoquer la source de puissance, mais il faudra du cuivre pour la transporter, cette électricité.
Est-ce que le cours reflète les données fondamentales aujourd'hui? Nous pensons que les cours du cuivre ont progressé trop loin trop rapidement. Si on considère le cuivre sur plusieurs années, il faut que les cours augmentent, mais au-delà de 10 000 aujourd'hui, compte tenu des données fondamentales, à mon avis c'est trop élevé compte tenu des données d'aujourd'hui. Mais sur plusieurs années, nous sommes très optimistes. Je ne veux pas lasser vos spectateurs. Nous n'investissons pas depuis plus de 10 ans en l'offre. Nous pouvons tâcher de trouver une mine de cuivre, mais le minerai n'entrera pas sur le marché d'ici 10 ans.
Les cours du cuivre devront augmenter.
10 000 actuels, c'est sans doute un peu élevé. Il y aura un recul d'ici une quinzaine de jours.
- J'allais vous demander si les données fondamentales à long terme sont au rendez-vous, mais vous pensez qu'il y a eu un peu trop d'augmentation.
- Oui.
Les produits de base sont des indicateurs actuels.
Les indicateurs futurs. Il y a une faible corrélation. Pourrions nous nous trouver dans ce scénario l'optimiste actuel maintient les cours plus élevés que cela ne serait justifié? Bien sûr. On l'a vu en 2005 et 2006. La prévision a engendré des coûts plus élevés aujourd'hui, ce qui relie la balance fondamentale. La demande est inférieure aujourd'hui par conséquent il y a peut-être davantage d'offres à la marge.
Est-ce que cela crée des conditions pour un certain recul? Oui, mais en revanche le cuivre est l'un des produits de base qui donnera le meilleur résultat à plusieurs années.
- Parlons de ces facteurs. Ce qui se produisait à Panama. Il est très difficile, vous disiez, de trouver de nouvelles mines de cuivre. Alors que nous progressons dans l'avenir, tous les facteurs que vous avez évoqués, l'intelligence artificielle, les véhicules électriques, aurons-nous assez de cuivre?
Le cuivre qui sera produit d'ici cinq à 10 ans par rapport à la demande?
- Non, pas assez de cuivre par rapport à la demande projetée. Il faudra que le cours du cuivre progresse nettement pour susciter une augmentation de la production, bien sûr il y a un décalage, lorsqu'il s'agit de commercialiser le minerai, il faudra que les cours augmentent pour décourager la demande à la marge. Est-ce que ça découragera la demande de véhicules électriques, la demande est là, on peut en débattre.
Aujourd'hui, il n'y a pas assez de cuivre.
Au fur et à mesure que les cours augmentent, ils trouveront davantage de mines mais elles ne seront pas mises en service en 2025, 2026 ou 2027. Ça prend huit à 10 ans pour aménager une mine.
Pendant cette période, il faudra décourager la demande.
La seule façon de le faire, c'est par le cours.
- Les véhicules électriques, il y a une forte progression du cuivre dans un contexte de l'option de véhicules électriques, mais la demande de véhicules électriques diminue.
Comment cela affecte-t-il la situation?
- Soyons clairs, la demande est en baisse mais le nombre absolu de véhicules électriques, de livres de cuivre dont j'ai besoin pour chaque véhicule électrique, est toujours nettement plus élevée que ce n'est le cas dans un moteur à combustion interne. La deuxième dérivée (...) on consomme nettement plus de cuivre.
On pourra dire que j'en consomme moins que je ne le pensais il y a six à 12 mois, il s'agit d'un facteur baissier pour le cuivre, mais aujourd'hui tout le monde se concentre sur le nombre de rapports de recherche que je reçois du côté de la vente production d'électricité, l'intelligence artificielle, je reçois plusieurs rapports par jour. Tout le monde s'intéresse à ce créneau sur le marché.
Aujourd'hui, c'est un élément assez réduit de la demande, les marchés se sont un peu emballés.
- Un cours du cuivre plus élevé encouragerait la création de mines de cuivre, mais la situation devrait être délicate. Maintenant, le dernier siècle, quand on recherche des réserves de cuivre, contrairement au pétrole, il n'y a pas de cuivre de schiste, un OPEP, on produit tout ce qu'on peut aujourd'hui. La raison pour laquelle First Quantum à Panama été une telle surprise, c'est qu'il s'agissait de concentrer une mise en marché pour améliorer l'équilibre offre demande.
Il y a 12 mois, quand on pensait toujours que la mine Cobre Panama serait mise en service, on pensait que l'offre et la demande seraient relativement équilibrées en 2024.
Maintenant, cette production est perdue.
Un marché équilibré avec des inventaires serrés est devenu un marché déficitaire.
Prix plus élevé.
Il est difficile de savoir ce qui va se passer au Panama, j'essaie de me tenir au courant du dossier, est-ce qu'il y aura un changement d'opinion, est-ce que la mine pourra être relancé, est-ce que ce sera un joker dans les mois à venir, il n'y aura pas de règlement rapide, semble-t-il.
- Je pense que la production reprendra, mais pas aussi avantageusement pour le producteur qu'il le croyait lorsqu'il a commencé d'investir. On a oublié, depuis 10 à 15 ans, les cours des produits de base sont en baisse, mais même lorsqu'ils sont en hausse, il y a davantage de nationalisme au plan des ressources, de grève également. La main-d'œuvre, les gens qui travaillent dans ces mines ont un iPhone. Ils savent le cours du cuivre.
Lorsqu'il est à quatre ou 4,50, ils sont enclins à demander davantage. C'est un problème auquel on n'a pas dû songer depuis cinq ou 10 ans. Au fur et à mesure que le cours des produits de base augmente, on peut penser que les pays où ces produits sont extraits voudront une part plus importante.
- Excellent début d'émission. Posez-nous vos questions soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés et l'actualité du monde des affaires.
Nous vous avons montré certaines actions activement négociées. Parlons de leur bénéfice. Walmart affirme attirer davantage d'acheteurs à revenus élevés qui recherchent de bonnes affaires dans le contexte de la vie élevée.
Il a dépassé les attentes avec une croissance de 22 % de son activité de commerce électronique aux États-Unis.
Selon Walmart, le coût élevé des repas au restaurant attire de plus en plus de consommateurs, y compris des ménages à revenus élevés, vers ses magasins d'alimentation. Les actions de Canada Goose progressent aujourd'hui. Les fabricants de parkas hauts de gamme rebondit en Asie.
Plus de 40 % des magasins Canada Goose en Asie. La reprise de la demande après la COVID a été lente.
On voit une progression de 17 % des actions.
Les actions de Lightspeed Commerce sont également en hausse aujourd'hui.
Entreprise annonce un bon du chiffre d'affaires dans le dernier trimestre et que son fondateur DAX Da Silva assumera le titre de chef de la direction.
À 19,25 $ l'action, celle-ci progresse de près de 15 %. À présent, les marchés.
L'indice TSX composé est en hausse de 14 points, 0,606 % seulement. Aux États-Unis, les indices atteignent de nouveaux records, le Dow dépasse 10 000 pour la première fois, l'indice S&P 500 progresse.
Hussein Allidina répond à vos questions sur les produits de base. Quels sont vos perspectives pour l'or?
- Vous voulez dire à court terme?
- À court terme, à long terme, comme vous voudrez. - Commençons par le long terme.
- Si vous considérez les facteurs qui ont influencé l'évolution du cours de l'or depuis 12 mois, ce ne sont pas des facteurs typiques. Les facteurs atypiques sur le dollar américain, puisque l'or est tarifé en dollars, et les taux d'intérêt réel sont plus élevés. On prévoirait que les cours de l'or faiblissent. Or ils ont fait le contraire. Le facteur a été les achats considérables des banques centrales des pays émergents.
Globalement, elles détiennent sept à 8 % des réserves totales alors que les banques centrales des pays développés en ont plus de 40. Les banques centrales des pays émergents veulent délaisser le dollar, la monnaie papier pour se tourner vers l'or et cette tendance poursuivra par les marchés émergents (...) dans nos portefeuilles, les banques centrales pensent la même chose et il y a une sorte de motivation assez diversifiée.
Cette tendance poursuivra à moyen terme.
Les flux d'or provenant de la communauté des banques centrales et des détenteurs de capitaux. À court terme, c'est difficile à déterminer. L'or a beaucoup évolué.
Au niveau tactique, il me semble que les taux réels sont proches de sommets. L'or devrait continuer à augmenter, nous avons vu une évolution phénoménale depuis deux mois, je ne serais pas étonné d'une consolidation.
Je détiens de l'or dans mon portefeuille, cet actif répond à des besoins que d'autres actifs ne peuvent satisfaire.
S'il y a des risques extrêmes, déflation ou inflation, l'or est un des rares actifs qui donne de bons résultats.
- En a parlé des achats par les banques centrales des marchés émergents. Ce sont les gens d'acheteurs qui ne remettraient pas leur or sur le marché.
- Cet or ne sera pas remis en marché de sitôt.
Quand on considère les deux tenants années, ce qui a suscité les achats des banques centrales, c'est la confiscation des réserves en dollars américains par les États-Unis. Celle des talibans et de la Russie lorsqu'elle a envahi l'Ukraine. Les banques centrales se demandent si le dollar est aussi sûr qu'elle le pensait, ce qui suscite une transition, un basculement vers d'autres actifs comme l'or.
- Une autre question.
Est-ce que l'or est liée à une fourchette de cours?
- Oui. On n'en a déjà parlé.
Il évoluera dans une fourchette de 70 à 90 à court terme. Si on descend en deçà de 70, il faudrait qu'il y ait une destruction considérable de la croissance.
La croissance ralentit, certes, mais il se maintient. Je pense qu'on ne va pas dépasser 90 car il y a beaucoup de capacités excédentaires et l'économie mondiale ne peut sans doute pas gérer l'or au-delà de 90 $.
Cela engendrerait une réduction encore plus poussée de la demande.
Nous sommes vers le bas de la gamme par rapport au point où nous nous dirigerons au courant de l'été. Alité, la demande de raffinage augmentera de deux à 3 millions de barils par jour. Les inventaires de brutes ont diminué à raison de un demi à 2 millions de barils par jour. À partir de niveau déjà très bas.
Je crois que cela continu à être favorable à la hausse des cours. Structurellement, cela continu de favoriser le report du marché mais je ne considère pas qu'il y aura des cours de plus de 100 $ à moins qu'il y ait une perturbation au niveau de la, ce que je ne prévois pas.
- Vous parler du rôle de l'OPEP. Il y a une réunion au mois de juin.
Qu'attendez-vous de cette réunion?
- Les marchés sont en débat.
On a parlé de l'Irak et de la possibilité que les Émirats arabes unis se plaignent de leur niveau de production.
Est-ce que la limitation de la production va se poursuivre? Je crois que globalement elle ne va pas être (...) on a travaillé fort depuis deux ans pour réduire les stocks. Est-ce que l'OPEP aimerait que le cours de l'or soit plus élevé? Peut-être, mais s'ils augmentent la production qui est mise en marché, cela ne fait qu'augmenter les cours.
Je crois qu'il s'agit d'assurer que la courbe demeure en report. Si la courbe est en déport, cela décourage l'investissement donc je ne considère pas que l'OPEP va augmenter la production sur le marché bientôt. L'OPEP rétablira la production lorsque le marchand n'aura besoin mais nous n'avons pas besoin tout de suite.
- Voilà pour le pétrole. Toujours en parlant des pétroliers d'énergie, le projet Trans Mountain de mater le coup de fouet au secteur au Canada?
- Oui. C'est extraordinaire que l'oléoduc soit enfin en service.
Il est étonnant qu'il ait été été aussi coûteux à bâtir, mais ce pipeline améliore à la marge la rentabilité du brut canadien pour les producteurs, ce qui devrait être favorable à certains producteurs canadiens.
Quand on a commencé à parler de Trans Mountain, on a évoqué une charge de quatre ou cinq dollars le baril pour évoluer.
Aujourd'hui, le prix est beaucoup moins intéressant mais toutefois c'est beaucoup mieux que de le transporter par rail ou par camion, donc à la marche est favorable pour les producteurs canadiens. Ce qu'il a fallu pour faire construire cet oléoduc, le coût qu'il a fallu acquitter, les six obstacles qu'il a fallu surmonter, est-ce que c'est le dernier oléoduc canadien?
J'espère que non.
En Saskatchewan, quand on songe à la production de produits de base, on songe à l'Alberta, la Saskatchewan a un énorme potentiel mais il faut qu'on soit de l'infrastructure en général.
(...) Notre pays a tellement de ressources, le monde en aura besoin.
J'aimerais mieux travailler avec le Canada comme fournisseur qu'avec l'un des autres pays potentiels. Mais il faut de l'infrastructure pour mettre les produits en marché. Ceci souligne les défis associés à la construction de l'infrastructure en général. Il pourrait y avoir des défis uniques au Canada, il y en a eu depuis deux ans, ou depuis un ou deux mandats, mais en définitive il faut un certain temps pour bâtir l'infrastructure.
Je ne peux pas le faire du jour au lendemain. Je pense que le monde en verra l'impact d'ici quelques années sinon plus longtemps.
- Faites toujours vos propres recherches conditions de placement. Hussein Allidina répond à vos questions sur les produits demandant quelques instants. Je vous rappelle qu'avant de lui poser, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez vous tenir au courant de ce qui se passe sur les marchés, CourtierWeb vous propose des outils. Megan Henricks est formatrice principale à Placements directs TD, bonjour. C'est votre première émission. Comment les investisseurs peuvent-ils se tenir au courant des événements qui influencent le marché?
- Bonjour. Pour beaucoup d'investisseurs il peut être difficile de découvrir comment obtenir les informations parce qu'il y a tellement d'informations qui circulent. Sur CourtierWeb, voilà comment procéder.
À partir du menu principal, cliquons sur recherche puis, sous la rubrique marchée, sur survol. Il est possible de réaliser une recherche manuelle, mais il y a tellement d'informations que cela prend beaucoup de temps, un temps que beaucoup de gens n'ont peut-être pas.
Alors, nous pouvons faciliter la recherche en cliquant sur le bouton régler alerte.
Il est possible de choisir des recherches sur l'analyse de marché ou sur l'information et la recherche.
C'est très simple. On choisit la case qui nous intéresse. Mettons que l'on recherche les actions qui progressent et qui recule sur les marchés.
On peut sélectionner ceci, l'indice qui nous intéresse, mettons que c'est l'indice TSX composite, ayant choisi la fréquence.
Est-ce que nous voulons obtenir cette information chaque jour à midi, après la clôture, avant l'ouverture? Vous sélectionnez la fréquence vous intéresse.
Mettons que je réalise mes opérations pendant l'ouverture de la bourse. Je vais établir à midi.
Ensuite, quand serez-vous informés? Vous pouvez saisir jusqu'à deux adresses courriels. De cette façon, lorsque l'information vous arrive, vous recevrez un courriel et tout ce que vous devrez faire assez cliquer sur sauvegarder vous recevrez cette notification.
- Très bien. Mettons que vous avez un certain nombre d'actions que vous détenez ou que vous surveillez, est-il possible d'établir des alertes pour des titres individuels?
- Oui. Encore une fois, beaucoup d'investisseurs souhaitent obtenir des notifications en fonction de chaque entreprise. Voici comment procéder. Encore une fois, nous utilisons le menu principal. Nous demeurons dans la section recherche, cette fois-ci outils, puis alerte. Il s'agit de la page d'accueil des alertes. À partir d'ici, nous saisissons le nom de l'entreprise, par exemple on peut saisir un symbole, mettons que c'est BCE.
Dans le menu déroulant.
Je vais actualisé car ma page est un peu lente.
Nous pouvons choisir le marché qui nous intéresse. Je choisis le marché canadien.
(...) Vous pouvez découvrir cela à vos moments de loisirs. Mettons que je voudrais obtenir une notification si le cours devait diminuer, car je vais l'acheter mais seulement si le cours diminue à 43 $.
Mais je vais être averti d'abord. Cochez les critères quant au cours que vous souhaitez. Encore une fois, nous avons deux adresses courriels différentes que vous pouvez sélectionner.
Nous avons les notifications sur appli mobile. Si vous avez l'appli TD et que vous avez autorisé des notifications, vous pouvez recevoir la vie sur votre téléphone lorsque les critères est satisfait. C'est très simple. Une fois que vous avez tout saisie, il suffit de cliquer sur sauvegarder. C'est aussi facile que cela.
- Merci Megan Henricks.
- Je vous en prie.
- Megan Henricks est formatrice principale à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources, ou balayer ce code QR qui vous mènera à la page Instagram de Placements directs TD. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Hussein Allidina répond à vos questions sur les produits de base. Un compliment qui vous arrive: excellent invité, surtout en ce qui concerne la coiffure.
Excellente question aussi.
Merci à nos spectateurs. Continuez de nous les poser.
Le gaz naturel, que pensez-vous des cours du gaz naturel?
- Les cours du gaz naturel ont beaucoup augmenté. Ils étaient à -2 il y a six semaines. Ça a remonté avec la météo, la tendance à la baisse de la production.
L'IA soutient le cuivre. Ce n'est pas justifié aujourd'hui. Je soutiens également le gaz naturel parce qu'il ce pourrait qu'il faille bâtir de nouvelles centrales. On a le choix.
Je peux vendre cela beaucoup plus rapidement mais je ne veux pas bâtir cet été. Encore une fois, les cours ont augmenté trop rapidement, et quand je considère les cours en 2026 ou 2027, nous en sommes presque à quatre dollars le MBT U. Compte tenu de la capacité des producteurs américains à réagir, je ne serai pas acheteur pour le gaz en ce moment.
En deçà de deux, ce serait une possibilité d'investir. Je crois que globalement, sur une période pluriannuelle, la courbe à terme, on aura au moins une demande accrue de production d'électricité. Également les exportations de GNL des États-Unis qui vont contribuer à resserrer la balance.
Mais les producteurs américains peuvent et vont réagir au fur et à mesure que les prix évoluent. Ce délai que dans des producteurs canadiens? Sommes-nous bien positionnés?
L'IA représentera davantage d'énergie?
- Oui, le Canada en bénéficiera mais une bonne partie de ses ressources ne sont pas mis en valeur, en partie à cause du gouvernement, en partie l'infrastructure.
Il faut que ces deux éléments sont pris en compte car je crois fermement que nous aurons besoin de tout cela pour subvenir aux besoins supplémentaires d'énergie.
- Une autre question qui revient à ce que vous venez d'évoquer, la demande d'énergie. Quels sont vos perspectives sur l'uranium et les actions d'uranium?
Hussein n'est pas un spécialiste en action.
- Je clarifie également que le fond que mon équipe et moi gérons ne comporte pas de participation dans l'uranium, nous nous concentrons sur les dérivés seulement. Il n'y a donc pas de marché boursier.
Nous passons beaucoup de temps à la production d'électricité.
Encore une fois, nous ne pouvons pas avoir une croissance économique sans énergie. La croissance économique exige de l'énergie.
On peut discuter de la forme. Il faut de l'électricité. La façon dont le monde évolue en ce qui concerne la transition énergétique, l'intelligence artificielle, exigera davantage d'électricité. D'où tirons-nous cette électricité? Pas de charbon, pétrole et coûteux, l'éolien et le solaire, c'est très bien quand ils vont tous qu'il fallait, mais puisqu'on va stocker l'électricité, il faut de production de base. Aujourd'hui, cette production de base proviendra de gaz naturel.
Bien sûr, d'hydroélectricité là où on en a, on s'en sert, mais sinon, c'est le gaz naturel ou le nucléaire.
L'uranium a fait l'objet d'un sous investissement comme la plupart des produits de base depuis 10 ans. L'uranium me plaît car je crois que la demande va augmenter au fur et à mesure qu'à la demande de production.
Ce délai Au Canada, nous avons uranium, nous avons les ressources, mais est-ce que nous observons?
- Je crois que vous essayez de m'attirer des ennuis. Je l'espère. Il faut des gouvernements qui sont conscients que cette ressource a sa raison d'être que nous avons besoin. Ce n'est pas un commentaire sur le gouvernement fédéral ou quiconque. Lorsqu'il y a des préoccupations au sens large qui limite la production de produits de base, uranium compris, est-ce que nous en bénéficierons?
Oui, je crois. Est-ce que nous en bénéficions autant qu'on pourrait aujourd'hui? Non il faut que ça change.
- Une partie du changement depuis un mois ou deux a été le fait que les gouvernements reconnaissent davantage la nécessité d'énergie et se sent un peu plus à l'aise avec le nucléaire. Le plus récemment, ce n'était pas le cas.
- Oui. Le nucléaire a acquis une mauvaise réputation à cause d'un ou deux incidents depuis 50 ans, (...) il faut être pragmatique. Si nous voulons poursuivre la croissance économique, il faut de l'énergie. On peut envisager différentes formes d'énergie et formuler le vœu que tout soit renouvelable, tout soit propre, mais la technologie et la disponibilité ne sont pas là.
Il faut apporter des sacrifices ailleurs.
Je parle de sacrifices environnementaux, pour être très clair, mais je ne peux pas avoir les: maintenant, je constat les possibilités qui s'offrent à moi. Le nucléaire et le gaz naturel sont les options gagnantes.
- Hussein Allidina répond à d'autres questions dans quelques instants.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Parlons de bâtiments.
Certaines mesures ont été prises par le gouvernement pour favoriser la construction de nouveaux logements.
Et la création de logements plus abordables. La tendance se poursuit-elle?
Anthony Okolie commente le rapport de Services économiques TD.
- Voici certaines données. Les mises en chantier ont commencé lentement début de l'année. En baisse de 1 % sur un mois. La moyenne mobile (...) hormis ajustements saisonniers, les mises en chantier ont baissé à Toronto, Montréal. Il s'agit des données qui s'inscrivent dans le contexte les budgets fédéral et provinciaux contenaient des mesures visant à soutenir les secteurs. Il y a également de nouvelles mesures au niveau de la demande, par exemple prolonger l'amortissement à 30 ans pour les premiers acheteurs.
Mais nous considérons que cela ne va pas nettement modifier les pronostics de revente. Tout d'abord, les cibles de logement du gouvernement fédéral dépassent très largement les taux historiques d'achèvement. Pour parvenir à ses objectifs, il faudrait que 150 000 nouveaux logements soient achevés par an.
C'est plus du double des sommets historiques, comme le montre ce graphique.
Deuxièmement, l'industrie fonctionne déjà à un très haut rendement tandis que le secteur du bâtiment bénéficie.
La raison pour laquelle les nouveaux venus au Canada se lancent moins dans le bâtiment que dans d'autres industries.
Enfin, Services économiques TD signale que la productivité dans l'industrie du bâtiment au Canada est en recul par rapport à toutes les autres industries depuis le début des années 2000.
Depuis 10 ans, la productivité de la main-d'œuvre au Canada en général s'est établie à 1 %, tandis que dans le secteur du bâtiment, la productivité a légèrement baissé en moyenne. Le gouvernement fédéral à un plan extrêmement ambitieux qui devrait donner un coup de fouet à l'offre de logements, surtout dans les appartements locatifs. Toutefois, Services économiques TD considère que les limites de capacité dans le secteur du bâtiment limiteront la capacité du gouvernement fédéral à parvenir à ses objectifs ambitieux.
- Voilà la situation, la tendance que nous constatons.
Que dire du reste de l'année?
- Il semble qu'il y aura une certaine faiblesse d'ici le début de l'année. Nous pensons que les taux d'intérêt vont continuer à diminuer. Il semble que la faiblesse de l'activité de logement soit compensée par les coûts élevés de construction et les taux d'intérêt.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la Banque TD conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Qu'est-ce qui prend de la place à l'écran?
Les compagnies d'assurance vie. La Sun Life progresse, Manuvie également.
L'envergure du rectangle montre que le volume est élevé. Il y a le secteur de l'énergie qui est en léger recul ou en légère progression. Shopify diminuent 1/2 %. À présent, aux États-Unis, voici l'indice S&P 100.
(...) Walmart progresse. Cisco également.
AMD, fabricant de puces, et en hausse de quatre et demis pour cent.
Hussein Allidina de Gestion de placements TD répond à vos questions sur les produits de base.
Les coupures de taux devrait être favorable pour les produits de base, mais est-ce que la hausse des cours des produits de base ne va pas engendrer davantage d'inflation, ce qui maintient les taux élevés?
- Les coupures de taux devrait être favorable pour les produits de base dans la mesure où elle favorise la demande, mais le spectateur a tout à fait raison, si la demande augmente, les cours des produits de base augmentent, cela exerce une certaine pression sur l'inflation. La raison pour laquelle les investisseurs institutionnels et de l'État ont cette action à son portefeuille, c'est de se couvrir contre l'inflation car il s'agit souvent d'une source d'inflation. Une mise en garde. Si les taux diminuent parce que la croissance est déjà très faible, le taux plus bas va être favorable à la croissance et peut-être va soulager une certaine pression inflationniste.
Puisque la croissance serait affaiblie.
Il existe un scénario dans lequel les taux ne diminuent pas parce que l'inflation est élevée et la croissance diminue. Ce n'est pas favorable pour les produits de base, pour la Bosnie les produits revenus fixe, mais les produits de base ont tendance à bien se comporter dans ce domaine à cause de la répartition d'actifs.
(...) Les produits du cuivre, mais si c'est le cas, quand on songe.
. . mais nous ne voulons pas non plus étouffer la croissance économique.
Le cuivre avait Émile, ce ne serait pas excellent pour ceux qui consomment du cuivre, que celui-ci représente un coût très important dans la production, mais vous et moi ne serons sans doute pas affectés par le cuivre à 20 000.
Personne va dire: je vais acheter moins de cuivre cette année.
C'est intéressant parce que ça permet au cuivre de progresser puisqu'il s'agit d'un élément mineur de l'ensemble du coût de ce que nous consommons. Même dans un véhicule Tesla, qui contient beaucoup moins de cuivre qu'un véhicule traditionnel à moteur à combustion interne, il s'agit d'un élément relativement mineur du coût de production. Il faut que le cours du cuivre augmente beaucoup afin d'engendrer une destruction de la demande.
L'énergie est un élément qui entre dans la composition de tous. Il ne s'agit pas uniquement de l'inflation directe provenant de l'or, (...) Pour en revenir à l'OPEP, je ne pense pas que l'OPEP va délibérément autoriser une hausse des cours du pétrole au-delà de 90 ou 100 mais qu'elle va commencer à réinjecter ce pétrole sur le marché.
(...) Dans le contexte d'un dénominateur qui de plus de 100 millions de barils par jour, ce n'est pas la même chose que d'avoir 5 millions de barils par jour de capacité excédentaire. Il y a 20 ans, lorsque la demande était de 20 millions de barils par jour.
- Merci pour cette question qui nous a fait réfléchir. Une autre question.
Comment se passe le secteur céréalier?
- Les céréales, encore une fois, dans la corbeille de produits de base, j'ai souvent soutenu, les spécialistes vont soutenir que les produits de base dont une réponse assez retardée.
Le cours du pétrole passe.
. . il n'y aura pas beaucoup de cuivre mis en marché demain. Il y en a qui voleront du cuivre dans les dépôts de ferraille, mais il y a eu des cours plus élevés des céréales depuis l'invasion de l'Ukraine et les exploitants agricoles à la marge ont réagi, ont tâché de réagir à la hausse des cours. Ils utilisent davantage d'engrais et la balance en est un peu assouplie.
Il y a eu un certain rebond depuis deux semaines sur la question de savoir si les risques reliés au sud du Brésil, on s'inquiète de la croissance, pardon de la récolte faible de soja. Il y a également la météo dans le Midwest aux États-Unis qu'à différer l'exploitation. Si les choses se produisent comme nous le pensons, la balance des grains devraient être relativement possibles.
- Pendant que nous sommes sur le thème des céréales, vous vous êtes rendus en Saskatchewan, vous l'avez dit tout à l'heure. Je vous ai vu sur les médias sociaux prononçant une allocution.
Parlez-nous de ce qui se passe là-bas.
- La Saskatchewan est une belle province et regorge de ressources.
Lorsque je pensais à la Saskatchewan, je pensais, et ce n'était pas récemment, mais historiquement, je pensais aux céréales, au blé, aux légumineuses. Oui, il y a beaucoup de céréales et de légumineuses, mais il y a énormément de potentiel gazier, uranium, engrais, tellement de ressources dans une province qui a 1,3 ou 4 millions d'habitants. Au fur et à mesure que les besoins et la demande de produits de base ont augmenté, immigré critique, je pense que la Saskatchewan, un autre conférencier à noter que 19 ou 21 des 35 minerais critiques sont disponibles en Saskatchewan.
Il faut aménager cette province. Il y a un potentiel énorme. La Saskatchewan et le Canada peuvent jouer un rôle pour faciliter la croissance économique du monde et pour le faire de façon relativement propre et efficace. On parle de facteurs ESG. Bien sûr, il y a des problèmes au niveau (...) - Hussein Allidina, merci pour cet entretien passionnant. Comme toujours, géant au prochain.
- Moi aussi.
- Hussein Allidina the Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Demain, nous allons faire le point sur les marchés et sur les entrevues de la semaine. Bien sûr, nous ne serons pas en onde lundi. J'espère que vous avez également congés. Mardi, nous entendrons Robert Both de Valeurs mobilières TD qui va répondre à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Notamment les statistiques sur l'inflation au Canada qui paresse mardi matin.
Posez vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Anthony Okolie examine la santé du marché immobilier canadien et de l'industrie du bâtiment. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Megan Henricks nous montre comment mettre en place des alertes.
Posez-nous vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composite progresse modestement de 32 points, soit un peu plus d'un dixième de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, après une annonce de bénéfice satisfaisante, Lightspeed, nous en reparlerons, progresse de presque 15 %. Canada Goose a également annoncé ses bénéfices.
Les marchés les accueillent favorablement.
L'action bondit de 17 %. Aux États-Unis, les marchés atteignent de nouveaux sommets.
L'indice S&P 500 progresse d'un quart de pour cent. Le Nasdaq également, à raison.
. . le S&P progresse de 12 points et le Nasdaq de 32 points, soit un cinquième de pour cent.
L'indice Dow parvient à 40 000 points pour la première fois de son histoire. Walmart annonce ses bénéfices qui sont favorablement accueillis par les milieux financiers. L'action progresse de près de 6 %.
Le cours du cuivre a bondi d'environ 25 % depuis le début de l'année, mais les données fondamentales du marché soutiennent-elles ce mouvement important?
Hussein Allidina nous rejoint pour en discuter. Bonjour Hussein.
- Bonjour Greg.
- J'ai regardé le graphique ce matin, il s'agit d'une progression considérable du cours du cuivre. Que se passe-t-il?
- Le métal rouge évolue favorablement à cause de trois grands facteurs.
L'an dernier, une grande mine à Panama a été mise en service ou du moins n'a pas été mise en service, ce qui a obligé tous les intervenants à mettre à jour leur équilibre offre demande et à se rendre compte que les balances ne sont pas aussi généreuses que les cours actualisés le laissaient entendre. Ensuite, l'actualité sur le terrain en Chine s'améliore, à partir de niveau bas, mais ce qui est favorable à la demande du cuivre. Et enfin, la prise de conscience du fait que l'intelligence artificielle et l'électricité qui sera nécessaire pour alimenter ces centres de données est considérable. On pourra évoquer la source de puissance, mais il faudra du cuivre pour la transporter, cette électricité.
Est-ce que le cours reflète les données fondamentales aujourd'hui? Nous pensons que les cours du cuivre ont progressé trop loin trop rapidement. Si on considère le cuivre sur plusieurs années, il faut que les cours augmentent, mais au-delà de 10 000 aujourd'hui, compte tenu des données fondamentales, à mon avis c'est trop élevé compte tenu des données d'aujourd'hui. Mais sur plusieurs années, nous sommes très optimistes. Je ne veux pas lasser vos spectateurs. Nous n'investissons pas depuis plus de 10 ans en l'offre. Nous pouvons tâcher de trouver une mine de cuivre, mais le minerai n'entrera pas sur le marché d'ici 10 ans.
Les cours du cuivre devront augmenter.
10 000 actuels, c'est sans doute un peu élevé. Il y aura un recul d'ici une quinzaine de jours.
- J'allais vous demander si les données fondamentales à long terme sont au rendez-vous, mais vous pensez qu'il y a eu un peu trop d'augmentation.
- Oui.
Les produits de base sont des indicateurs actuels.
Les indicateurs futurs. Il y a une faible corrélation. Pourrions nous nous trouver dans ce scénario l'optimiste actuel maintient les cours plus élevés que cela ne serait justifié? Bien sûr. On l'a vu en 2005 et 2006. La prévision a engendré des coûts plus élevés aujourd'hui, ce qui relie la balance fondamentale. La demande est inférieure aujourd'hui par conséquent il y a peut-être davantage d'offres à la marge.
Est-ce que cela crée des conditions pour un certain recul? Oui, mais en revanche le cuivre est l'un des produits de base qui donnera le meilleur résultat à plusieurs années.
- Parlons de ces facteurs. Ce qui se produisait à Panama. Il est très difficile, vous disiez, de trouver de nouvelles mines de cuivre. Alors que nous progressons dans l'avenir, tous les facteurs que vous avez évoqués, l'intelligence artificielle, les véhicules électriques, aurons-nous assez de cuivre?
Le cuivre qui sera produit d'ici cinq à 10 ans par rapport à la demande?
- Non, pas assez de cuivre par rapport à la demande projetée. Il faudra que le cours du cuivre progresse nettement pour susciter une augmentation de la production, bien sûr il y a un décalage, lorsqu'il s'agit de commercialiser le minerai, il faudra que les cours augmentent pour décourager la demande à la marge. Est-ce que ça découragera la demande de véhicules électriques, la demande est là, on peut en débattre.
Aujourd'hui, il n'y a pas assez de cuivre.
Au fur et à mesure que les cours augmentent, ils trouveront davantage de mines mais elles ne seront pas mises en service en 2025, 2026 ou 2027. Ça prend huit à 10 ans pour aménager une mine.
Pendant cette période, il faudra décourager la demande.
La seule façon de le faire, c'est par le cours.
- Les véhicules électriques, il y a une forte progression du cuivre dans un contexte de l'option de véhicules électriques, mais la demande de véhicules électriques diminue.
Comment cela affecte-t-il la situation?
- Soyons clairs, la demande est en baisse mais le nombre absolu de véhicules électriques, de livres de cuivre dont j'ai besoin pour chaque véhicule électrique, est toujours nettement plus élevée que ce n'est le cas dans un moteur à combustion interne. La deuxième dérivée (...) on consomme nettement plus de cuivre.
On pourra dire que j'en consomme moins que je ne le pensais il y a six à 12 mois, il s'agit d'un facteur baissier pour le cuivre, mais aujourd'hui tout le monde se concentre sur le nombre de rapports de recherche que je reçois du côté de la vente production d'électricité, l'intelligence artificielle, je reçois plusieurs rapports par jour. Tout le monde s'intéresse à ce créneau sur le marché.
Aujourd'hui, c'est un élément assez réduit de la demande, les marchés se sont un peu emballés.
- Un cours du cuivre plus élevé encouragerait la création de mines de cuivre, mais la situation devrait être délicate. Maintenant, le dernier siècle, quand on recherche des réserves de cuivre, contrairement au pétrole, il n'y a pas de cuivre de schiste, un OPEP, on produit tout ce qu'on peut aujourd'hui. La raison pour laquelle First Quantum à Panama été une telle surprise, c'est qu'il s'agissait de concentrer une mise en marché pour améliorer l'équilibre offre demande.
Il y a 12 mois, quand on pensait toujours que la mine Cobre Panama serait mise en service, on pensait que l'offre et la demande seraient relativement équilibrées en 2024.
Maintenant, cette production est perdue.
Un marché équilibré avec des inventaires serrés est devenu un marché déficitaire.
Prix plus élevé.
Il est difficile de savoir ce qui va se passer au Panama, j'essaie de me tenir au courant du dossier, est-ce qu'il y aura un changement d'opinion, est-ce que la mine pourra être relancé, est-ce que ce sera un joker dans les mois à venir, il n'y aura pas de règlement rapide, semble-t-il.
- Je pense que la production reprendra, mais pas aussi avantageusement pour le producteur qu'il le croyait lorsqu'il a commencé d'investir. On a oublié, depuis 10 à 15 ans, les cours des produits de base sont en baisse, mais même lorsqu'ils sont en hausse, il y a davantage de nationalisme au plan des ressources, de grève également. La main-d'œuvre, les gens qui travaillent dans ces mines ont un iPhone. Ils savent le cours du cuivre.
Lorsqu'il est à quatre ou 4,50, ils sont enclins à demander davantage. C'est un problème auquel on n'a pas dû songer depuis cinq ou 10 ans. Au fur et à mesure que le cours des produits de base augmente, on peut penser que les pays où ces produits sont extraits voudront une part plus importante.
- Excellent début d'émission. Posez-nous vos questions soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés et l'actualité du monde des affaires.
Nous vous avons montré certaines actions activement négociées. Parlons de leur bénéfice. Walmart affirme attirer davantage d'acheteurs à revenus élevés qui recherchent de bonnes affaires dans le contexte de la vie élevée.
Il a dépassé les attentes avec une croissance de 22 % de son activité de commerce électronique aux États-Unis.
Selon Walmart, le coût élevé des repas au restaurant attire de plus en plus de consommateurs, y compris des ménages à revenus élevés, vers ses magasins d'alimentation. Les actions de Canada Goose progressent aujourd'hui. Les fabricants de parkas hauts de gamme rebondit en Asie.
Plus de 40 % des magasins Canada Goose en Asie. La reprise de la demande après la COVID a été lente.
On voit une progression de 17 % des actions.
Les actions de Lightspeed Commerce sont également en hausse aujourd'hui.
Entreprise annonce un bon du chiffre d'affaires dans le dernier trimestre et que son fondateur DAX Da Silva assumera le titre de chef de la direction.
À 19,25 $ l'action, celle-ci progresse de près de 15 %. À présent, les marchés.
L'indice TSX composé est en hausse de 14 points, 0,606 % seulement. Aux États-Unis, les indices atteignent de nouveaux records, le Dow dépasse 10 000 pour la première fois, l'indice S&P 500 progresse.
Hussein Allidina répond à vos questions sur les produits de base. Quels sont vos perspectives pour l'or?
- Vous voulez dire à court terme?
- À court terme, à long terme, comme vous voudrez. - Commençons par le long terme.
- Si vous considérez les facteurs qui ont influencé l'évolution du cours de l'or depuis 12 mois, ce ne sont pas des facteurs typiques. Les facteurs atypiques sur le dollar américain, puisque l'or est tarifé en dollars, et les taux d'intérêt réel sont plus élevés. On prévoirait que les cours de l'or faiblissent. Or ils ont fait le contraire. Le facteur a été les achats considérables des banques centrales des pays émergents.
Globalement, elles détiennent sept à 8 % des réserves totales alors que les banques centrales des pays développés en ont plus de 40. Les banques centrales des pays émergents veulent délaisser le dollar, la monnaie papier pour se tourner vers l'or et cette tendance poursuivra par les marchés émergents (...) dans nos portefeuilles, les banques centrales pensent la même chose et il y a une sorte de motivation assez diversifiée.
Cette tendance poursuivra à moyen terme.
Les flux d'or provenant de la communauté des banques centrales et des détenteurs de capitaux. À court terme, c'est difficile à déterminer. L'or a beaucoup évolué.
Au niveau tactique, il me semble que les taux réels sont proches de sommets. L'or devrait continuer à augmenter, nous avons vu une évolution phénoménale depuis deux mois, je ne serais pas étonné d'une consolidation.
Je détiens de l'or dans mon portefeuille, cet actif répond à des besoins que d'autres actifs ne peuvent satisfaire.
S'il y a des risques extrêmes, déflation ou inflation, l'or est un des rares actifs qui donne de bons résultats.
- En a parlé des achats par les banques centrales des marchés émergents. Ce sont les gens d'acheteurs qui ne remettraient pas leur or sur le marché.
- Cet or ne sera pas remis en marché de sitôt.
Quand on considère les deux tenants années, ce qui a suscité les achats des banques centrales, c'est la confiscation des réserves en dollars américains par les États-Unis. Celle des talibans et de la Russie lorsqu'elle a envahi l'Ukraine. Les banques centrales se demandent si le dollar est aussi sûr qu'elle le pensait, ce qui suscite une transition, un basculement vers d'autres actifs comme l'or.
- Une autre question.
Est-ce que l'or est liée à une fourchette de cours?
- Oui. On n'en a déjà parlé.
Il évoluera dans une fourchette de 70 à 90 à court terme. Si on descend en deçà de 70, il faudrait qu'il y ait une destruction considérable de la croissance.
La croissance ralentit, certes, mais il se maintient. Je pense qu'on ne va pas dépasser 90 car il y a beaucoup de capacités excédentaires et l'économie mondiale ne peut sans doute pas gérer l'or au-delà de 90 $.
Cela engendrerait une réduction encore plus poussée de la demande.
Nous sommes vers le bas de la gamme par rapport au point où nous nous dirigerons au courant de l'été. Alité, la demande de raffinage augmentera de deux à 3 millions de barils par jour. Les inventaires de brutes ont diminué à raison de un demi à 2 millions de barils par jour. À partir de niveau déjà très bas.
Je crois que cela continu à être favorable à la hausse des cours. Structurellement, cela continu de favoriser le report du marché mais je ne considère pas qu'il y aura des cours de plus de 100 $ à moins qu'il y ait une perturbation au niveau de la, ce que je ne prévois pas.
- Vous parler du rôle de l'OPEP. Il y a une réunion au mois de juin.
Qu'attendez-vous de cette réunion?
- Les marchés sont en débat.
On a parlé de l'Irak et de la possibilité que les Émirats arabes unis se plaignent de leur niveau de production.
Est-ce que la limitation de la production va se poursuivre? Je crois que globalement elle ne va pas être (...) on a travaillé fort depuis deux ans pour réduire les stocks. Est-ce que l'OPEP aimerait que le cours de l'or soit plus élevé? Peut-être, mais s'ils augmentent la production qui est mise en marché, cela ne fait qu'augmenter les cours.
Je crois qu'il s'agit d'assurer que la courbe demeure en report. Si la courbe est en déport, cela décourage l'investissement donc je ne considère pas que l'OPEP va augmenter la production sur le marché bientôt. L'OPEP rétablira la production lorsque le marchand n'aura besoin mais nous n'avons pas besoin tout de suite.
- Voilà pour le pétrole. Toujours en parlant des pétroliers d'énergie, le projet Trans Mountain de mater le coup de fouet au secteur au Canada?
- Oui. C'est extraordinaire que l'oléoduc soit enfin en service.
Il est étonnant qu'il ait été été aussi coûteux à bâtir, mais ce pipeline améliore à la marge la rentabilité du brut canadien pour les producteurs, ce qui devrait être favorable à certains producteurs canadiens.
Quand on a commencé à parler de Trans Mountain, on a évoqué une charge de quatre ou cinq dollars le baril pour évoluer.
Aujourd'hui, le prix est beaucoup moins intéressant mais toutefois c'est beaucoup mieux que de le transporter par rail ou par camion, donc à la marche est favorable pour les producteurs canadiens. Ce qu'il a fallu pour faire construire cet oléoduc, le coût qu'il a fallu acquitter, les six obstacles qu'il a fallu surmonter, est-ce que c'est le dernier oléoduc canadien?
J'espère que non.
En Saskatchewan, quand on songe à la production de produits de base, on songe à l'Alberta, la Saskatchewan a un énorme potentiel mais il faut qu'on soit de l'infrastructure en général.
(...) Notre pays a tellement de ressources, le monde en aura besoin.
J'aimerais mieux travailler avec le Canada comme fournisseur qu'avec l'un des autres pays potentiels. Mais il faut de l'infrastructure pour mettre les produits en marché. Ceci souligne les défis associés à la construction de l'infrastructure en général. Il pourrait y avoir des défis uniques au Canada, il y en a eu depuis deux ans, ou depuis un ou deux mandats, mais en définitive il faut un certain temps pour bâtir l'infrastructure.
Je ne peux pas le faire du jour au lendemain. Je pense que le monde en verra l'impact d'ici quelques années sinon plus longtemps.
- Faites toujours vos propres recherches conditions de placement. Hussein Allidina répond à vos questions sur les produits demandant quelques instants. Je vous rappelle qu'avant de lui poser, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez vous tenir au courant de ce qui se passe sur les marchés, CourtierWeb vous propose des outils. Megan Henricks est formatrice principale à Placements directs TD, bonjour. C'est votre première émission. Comment les investisseurs peuvent-ils se tenir au courant des événements qui influencent le marché?
- Bonjour. Pour beaucoup d'investisseurs il peut être difficile de découvrir comment obtenir les informations parce qu'il y a tellement d'informations qui circulent. Sur CourtierWeb, voilà comment procéder.
À partir du menu principal, cliquons sur recherche puis, sous la rubrique marchée, sur survol. Il est possible de réaliser une recherche manuelle, mais il y a tellement d'informations que cela prend beaucoup de temps, un temps que beaucoup de gens n'ont peut-être pas.
Alors, nous pouvons faciliter la recherche en cliquant sur le bouton régler alerte.
Il est possible de choisir des recherches sur l'analyse de marché ou sur l'information et la recherche.
C'est très simple. On choisit la case qui nous intéresse. Mettons que l'on recherche les actions qui progressent et qui recule sur les marchés.
On peut sélectionner ceci, l'indice qui nous intéresse, mettons que c'est l'indice TSX composite, ayant choisi la fréquence.
Est-ce que nous voulons obtenir cette information chaque jour à midi, après la clôture, avant l'ouverture? Vous sélectionnez la fréquence vous intéresse.
Mettons que je réalise mes opérations pendant l'ouverture de la bourse. Je vais établir à midi.
Ensuite, quand serez-vous informés? Vous pouvez saisir jusqu'à deux adresses courriels. De cette façon, lorsque l'information vous arrive, vous recevrez un courriel et tout ce que vous devrez faire assez cliquer sur sauvegarder vous recevrez cette notification.
- Très bien. Mettons que vous avez un certain nombre d'actions que vous détenez ou que vous surveillez, est-il possible d'établir des alertes pour des titres individuels?
- Oui. Encore une fois, beaucoup d'investisseurs souhaitent obtenir des notifications en fonction de chaque entreprise. Voici comment procéder. Encore une fois, nous utilisons le menu principal. Nous demeurons dans la section recherche, cette fois-ci outils, puis alerte. Il s'agit de la page d'accueil des alertes. À partir d'ici, nous saisissons le nom de l'entreprise, par exemple on peut saisir un symbole, mettons que c'est BCE.
Dans le menu déroulant.
Je vais actualisé car ma page est un peu lente.
Nous pouvons choisir le marché qui nous intéresse. Je choisis le marché canadien.
(...) Vous pouvez découvrir cela à vos moments de loisirs. Mettons que je voudrais obtenir une notification si le cours devait diminuer, car je vais l'acheter mais seulement si le cours diminue à 43 $.
Mais je vais être averti d'abord. Cochez les critères quant au cours que vous souhaitez. Encore une fois, nous avons deux adresses courriels différentes que vous pouvez sélectionner.
Nous avons les notifications sur appli mobile. Si vous avez l'appli TD et que vous avez autorisé des notifications, vous pouvez recevoir la vie sur votre téléphone lorsque les critères est satisfait. C'est très simple. Une fois que vous avez tout saisie, il suffit de cliquer sur sauvegarder. C'est aussi facile que cela.
- Merci Megan Henricks.
- Je vous en prie.
- Megan Henricks est formatrice principale à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources, ou balayer ce code QR qui vous mènera à la page Instagram de Placements directs TD. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Hussein Allidina répond à vos questions sur les produits de base. Un compliment qui vous arrive: excellent invité, surtout en ce qui concerne la coiffure.
Excellente question aussi.
Merci à nos spectateurs. Continuez de nous les poser.
Le gaz naturel, que pensez-vous des cours du gaz naturel?
- Les cours du gaz naturel ont beaucoup augmenté. Ils étaient à -2 il y a six semaines. Ça a remonté avec la météo, la tendance à la baisse de la production.
L'IA soutient le cuivre. Ce n'est pas justifié aujourd'hui. Je soutiens également le gaz naturel parce qu'il ce pourrait qu'il faille bâtir de nouvelles centrales. On a le choix.
Je peux vendre cela beaucoup plus rapidement mais je ne veux pas bâtir cet été. Encore une fois, les cours ont augmenté trop rapidement, et quand je considère les cours en 2026 ou 2027, nous en sommes presque à quatre dollars le MBT U. Compte tenu de la capacité des producteurs américains à réagir, je ne serai pas acheteur pour le gaz en ce moment.
En deçà de deux, ce serait une possibilité d'investir. Je crois que globalement, sur une période pluriannuelle, la courbe à terme, on aura au moins une demande accrue de production d'électricité. Également les exportations de GNL des États-Unis qui vont contribuer à resserrer la balance.
Mais les producteurs américains peuvent et vont réagir au fur et à mesure que les prix évoluent. Ce délai que dans des producteurs canadiens? Sommes-nous bien positionnés?
L'IA représentera davantage d'énergie?
- Oui, le Canada en bénéficiera mais une bonne partie de ses ressources ne sont pas mis en valeur, en partie à cause du gouvernement, en partie l'infrastructure.
Il faut que ces deux éléments sont pris en compte car je crois fermement que nous aurons besoin de tout cela pour subvenir aux besoins supplémentaires d'énergie.
- Une autre question qui revient à ce que vous venez d'évoquer, la demande d'énergie. Quels sont vos perspectives sur l'uranium et les actions d'uranium?
Hussein n'est pas un spécialiste en action.
- Je clarifie également que le fond que mon équipe et moi gérons ne comporte pas de participation dans l'uranium, nous nous concentrons sur les dérivés seulement. Il n'y a donc pas de marché boursier.
Nous passons beaucoup de temps à la production d'électricité.
Encore une fois, nous ne pouvons pas avoir une croissance économique sans énergie. La croissance économique exige de l'énergie.
On peut discuter de la forme. Il faut de l'électricité. La façon dont le monde évolue en ce qui concerne la transition énergétique, l'intelligence artificielle, exigera davantage d'électricité. D'où tirons-nous cette électricité? Pas de charbon, pétrole et coûteux, l'éolien et le solaire, c'est très bien quand ils vont tous qu'il fallait, mais puisqu'on va stocker l'électricité, il faut de production de base. Aujourd'hui, cette production de base proviendra de gaz naturel.
Bien sûr, d'hydroélectricité là où on en a, on s'en sert, mais sinon, c'est le gaz naturel ou le nucléaire.
L'uranium a fait l'objet d'un sous investissement comme la plupart des produits de base depuis 10 ans. L'uranium me plaît car je crois que la demande va augmenter au fur et à mesure qu'à la demande de production.
Ce délai Au Canada, nous avons uranium, nous avons les ressources, mais est-ce que nous observons?
- Je crois que vous essayez de m'attirer des ennuis. Je l'espère. Il faut des gouvernements qui sont conscients que cette ressource a sa raison d'être que nous avons besoin. Ce n'est pas un commentaire sur le gouvernement fédéral ou quiconque. Lorsqu'il y a des préoccupations au sens large qui limite la production de produits de base, uranium compris, est-ce que nous en bénéficierons?
Oui, je crois. Est-ce que nous en bénéficions autant qu'on pourrait aujourd'hui? Non il faut que ça change.
- Une partie du changement depuis un mois ou deux a été le fait que les gouvernements reconnaissent davantage la nécessité d'énergie et se sent un peu plus à l'aise avec le nucléaire. Le plus récemment, ce n'était pas le cas.
- Oui. Le nucléaire a acquis une mauvaise réputation à cause d'un ou deux incidents depuis 50 ans, (...) il faut être pragmatique. Si nous voulons poursuivre la croissance économique, il faut de l'énergie. On peut envisager différentes formes d'énergie et formuler le vœu que tout soit renouvelable, tout soit propre, mais la technologie et la disponibilité ne sont pas là.
Il faut apporter des sacrifices ailleurs.
Je parle de sacrifices environnementaux, pour être très clair, mais je ne peux pas avoir les: maintenant, je constat les possibilités qui s'offrent à moi. Le nucléaire et le gaz naturel sont les options gagnantes.
- Hussein Allidina répond à d'autres questions dans quelques instants.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Parlons de bâtiments.
Certaines mesures ont été prises par le gouvernement pour favoriser la construction de nouveaux logements.
Et la création de logements plus abordables. La tendance se poursuit-elle?
Anthony Okolie commente le rapport de Services économiques TD.
- Voici certaines données. Les mises en chantier ont commencé lentement début de l'année. En baisse de 1 % sur un mois. La moyenne mobile (...) hormis ajustements saisonniers, les mises en chantier ont baissé à Toronto, Montréal. Il s'agit des données qui s'inscrivent dans le contexte les budgets fédéral et provinciaux contenaient des mesures visant à soutenir les secteurs. Il y a également de nouvelles mesures au niveau de la demande, par exemple prolonger l'amortissement à 30 ans pour les premiers acheteurs.
Mais nous considérons que cela ne va pas nettement modifier les pronostics de revente. Tout d'abord, les cibles de logement du gouvernement fédéral dépassent très largement les taux historiques d'achèvement. Pour parvenir à ses objectifs, il faudrait que 150 000 nouveaux logements soient achevés par an.
C'est plus du double des sommets historiques, comme le montre ce graphique.
Deuxièmement, l'industrie fonctionne déjà à un très haut rendement tandis que le secteur du bâtiment bénéficie.
La raison pour laquelle les nouveaux venus au Canada se lancent moins dans le bâtiment que dans d'autres industries.
Enfin, Services économiques TD signale que la productivité dans l'industrie du bâtiment au Canada est en recul par rapport à toutes les autres industries depuis le début des années 2000.
Depuis 10 ans, la productivité de la main-d'œuvre au Canada en général s'est établie à 1 %, tandis que dans le secteur du bâtiment, la productivité a légèrement baissé en moyenne. Le gouvernement fédéral à un plan extrêmement ambitieux qui devrait donner un coup de fouet à l'offre de logements, surtout dans les appartements locatifs. Toutefois, Services économiques TD considère que les limites de capacité dans le secteur du bâtiment limiteront la capacité du gouvernement fédéral à parvenir à ses objectifs ambitieux.
- Voilà la situation, la tendance que nous constatons.
Que dire du reste de l'année?
- Il semble qu'il y aura une certaine faiblesse d'ici le début de l'année. Nous pensons que les taux d'intérêt vont continuer à diminuer. Il semble que la faiblesse de l'activité de logement soit compensée par les coûts élevés de construction et les taux d'intérêt.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la Banque TD conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Qu'est-ce qui prend de la place à l'écran?
Les compagnies d'assurance vie. La Sun Life progresse, Manuvie également.
L'envergure du rectangle montre que le volume est élevé. Il y a le secteur de l'énergie qui est en léger recul ou en légère progression. Shopify diminuent 1/2 %. À présent, aux États-Unis, voici l'indice S&P 100.
(...) Walmart progresse. Cisco également.
AMD, fabricant de puces, et en hausse de quatre et demis pour cent.
Hussein Allidina de Gestion de placements TD répond à vos questions sur les produits de base.
Les coupures de taux devrait être favorable pour les produits de base, mais est-ce que la hausse des cours des produits de base ne va pas engendrer davantage d'inflation, ce qui maintient les taux élevés?
- Les coupures de taux devrait être favorable pour les produits de base dans la mesure où elle favorise la demande, mais le spectateur a tout à fait raison, si la demande augmente, les cours des produits de base augmentent, cela exerce une certaine pression sur l'inflation. La raison pour laquelle les investisseurs institutionnels et de l'État ont cette action à son portefeuille, c'est de se couvrir contre l'inflation car il s'agit souvent d'une source d'inflation. Une mise en garde. Si les taux diminuent parce que la croissance est déjà très faible, le taux plus bas va être favorable à la croissance et peut-être va soulager une certaine pression inflationniste.
Puisque la croissance serait affaiblie.
Il existe un scénario dans lequel les taux ne diminuent pas parce que l'inflation est élevée et la croissance diminue. Ce n'est pas favorable pour les produits de base, pour la Bosnie les produits revenus fixe, mais les produits de base ont tendance à bien se comporter dans ce domaine à cause de la répartition d'actifs.
(...) Les produits du cuivre, mais si c'est le cas, quand on songe.
. . mais nous ne voulons pas non plus étouffer la croissance économique.
Le cuivre avait Émile, ce ne serait pas excellent pour ceux qui consomment du cuivre, que celui-ci représente un coût très important dans la production, mais vous et moi ne serons sans doute pas affectés par le cuivre à 20 000.
Personne va dire: je vais acheter moins de cuivre cette année.
C'est intéressant parce que ça permet au cuivre de progresser puisqu'il s'agit d'un élément mineur de l'ensemble du coût de ce que nous consommons. Même dans un véhicule Tesla, qui contient beaucoup moins de cuivre qu'un véhicule traditionnel à moteur à combustion interne, il s'agit d'un élément relativement mineur du coût de production. Il faut que le cours du cuivre augmente beaucoup afin d'engendrer une destruction de la demande.
L'énergie est un élément qui entre dans la composition de tous. Il ne s'agit pas uniquement de l'inflation directe provenant de l'or, (...) Pour en revenir à l'OPEP, je ne pense pas que l'OPEP va délibérément autoriser une hausse des cours du pétrole au-delà de 90 ou 100 mais qu'elle va commencer à réinjecter ce pétrole sur le marché.
(...) Dans le contexte d'un dénominateur qui de plus de 100 millions de barils par jour, ce n'est pas la même chose que d'avoir 5 millions de barils par jour de capacité excédentaire. Il y a 20 ans, lorsque la demande était de 20 millions de barils par jour.
- Merci pour cette question qui nous a fait réfléchir. Une autre question.
Comment se passe le secteur céréalier?
- Les céréales, encore une fois, dans la corbeille de produits de base, j'ai souvent soutenu, les spécialistes vont soutenir que les produits de base dont une réponse assez retardée.
Le cours du pétrole passe.
. . il n'y aura pas beaucoup de cuivre mis en marché demain. Il y en a qui voleront du cuivre dans les dépôts de ferraille, mais il y a eu des cours plus élevés des céréales depuis l'invasion de l'Ukraine et les exploitants agricoles à la marge ont réagi, ont tâché de réagir à la hausse des cours. Ils utilisent davantage d'engrais et la balance en est un peu assouplie.
Il y a eu un certain rebond depuis deux semaines sur la question de savoir si les risques reliés au sud du Brésil, on s'inquiète de la croissance, pardon de la récolte faible de soja. Il y a également la météo dans le Midwest aux États-Unis qu'à différer l'exploitation. Si les choses se produisent comme nous le pensons, la balance des grains devraient être relativement possibles.
- Pendant que nous sommes sur le thème des céréales, vous vous êtes rendus en Saskatchewan, vous l'avez dit tout à l'heure. Je vous ai vu sur les médias sociaux prononçant une allocution.
Parlez-nous de ce qui se passe là-bas.
- La Saskatchewan est une belle province et regorge de ressources.
Lorsque je pensais à la Saskatchewan, je pensais, et ce n'était pas récemment, mais historiquement, je pensais aux céréales, au blé, aux légumineuses. Oui, il y a beaucoup de céréales et de légumineuses, mais il y a énormément de potentiel gazier, uranium, engrais, tellement de ressources dans une province qui a 1,3 ou 4 millions d'habitants. Au fur et à mesure que les besoins et la demande de produits de base ont augmenté, immigré critique, je pense que la Saskatchewan, un autre conférencier à noter que 19 ou 21 des 35 minerais critiques sont disponibles en Saskatchewan.
Il faut aménager cette province. Il y a un potentiel énorme. La Saskatchewan et le Canada peuvent jouer un rôle pour faciliter la croissance économique du monde et pour le faire de façon relativement propre et efficace. On parle de facteurs ESG. Bien sûr, il y a des problèmes au niveau (...) - Hussein Allidina, merci pour cet entretien passionnant. Comme toujours, géant au prochain.
- Moi aussi.
- Hussein Allidina the Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Demain, nous allons faire le point sur les marchés et sur les entrevues de la semaine. Bien sûr, nous ne serons pas en onde lundi. J'espère que vous avez également congés. Mardi, nous entendrons Robert Both de Valeurs mobilières TD qui va répondre à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Notamment les statistiques sur l'inflation au Canada qui paresse mardi matin.
Posez vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!